Elites Femmes

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Poste à pourvoir TRAVAILLEUR SOCIAL VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE (VBG) ET PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIAL (PSS) (H/F)
Nombre de poste 12
Lieu d'affectation Régions du Sahel, du Nord et de la Boucle du Mouh
Structure recruteur INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE
Structure Bénéficiaire INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE
Secteur activité Activités de promotion sociale et humanitaire
Diplôme ou niveau NP
Option du diplôme  
Expériences  
Capacités liées à l'emploi CONTEXTE ET BREVE HISTORIQUE DE l’IRC
L’International Rescue Committee (IRC) a été fondée en 1933, à l’initiative du célèbre physicien Albert Einstein. Aujourd’hui, l’IRC est l’un des leaders mondiaux en matière de secours, de réhabilitation, de protection, de développement post-conflit, de réinsertion et de plaidoyer pour les personnes affectées par les crises. La mission de l’IRC est d’aider les personnes dont les vies et les moyens de subsistance sont détruits par les conflits et les catastrophes à survivre, se relever et prendre en main leur avenir.
L'IRC met en œuvre des programmes pour promouvoir les solutions durables chez les personnes déplacées, les réfugiés et les populations hôtes à travers des projets de santé publique, d'assainissement, d'abris, de réhabilitation et d'éducation. L'IRC intervient auprès des réfugiés depuis 1933 et est présent dans 40 pays en Europe, en Afrique, en Asie, ainsi qu’à l’Etats Unies, dans le cadre d’un programme d’appui à la réinstallation. L’IRC est une organisation engagée dans la liberté, la dignité humaine et l'autonomie. Cet engagement se traduit par une assistance de qualité à la réinstallation, une aide globale d'urgence, la réhabilitation et le plaidoyer pour les refugies. Au Burkina Faso, l’IRC a lancé sa première phase de programmation d’intervention d'urgence dans la ville de Djibo en avril 2019, avec principalement des activités WASH. L'IRC vient plus récemment de lancer des programmes de santé et à Djibo et prévoit d’étendre son intervention dans la région du Nord. L’IRC souhaite également développer un programme de Protection de l’Enfance et de relèvement économique dans les régions du Nord, du Sahel et de la Boucle de Mouhoun qui s’inscrit dans une stratégie d’approche multisectorielle pour répondre aux besoins des populations affectées par les conflits et les déplacements.
OBJECTIFS DU POSTE
Le travailleur sociale GBV travaille au programme de protection et autonomisation de la femme (PAF) de l’IRC Burkina Faso. Elle est chargée d’assurer la prise en charge psychosociale des femmes et filles survivantes de violences basées sur le genre. Le travailleur social GBV fait aussi le counseling individuel ou autres types d’interventions psychosociales aux cas VBG. Ça inclut aussi l’aide aux bénéficiaires à la récupération psychologique et la réintégration au sein de leur famille et/ou communauté.
Elle fait aussi le suivi en utilisant les méthodes et les outils établis par le programme PAF de l’IRC.
PRINCIPALES RESPONSABILITÉS
Fournir des services de gestion de cas adaptés à l'âge des survivants de VBG (, notamment en aidant les clients à élaborer un plan pour répondre à leurs besoins individuels et à mettre ce plan en œuvre en respect des principes directeurs dans la prise en charge des VBG)
RESPONSABILITÉS SPECIFIQUES
• Contribuer à l`accueil et orientation des survivants VBG dans le service ;
• Assurer la gestion des cas de violences faites aux femmes et aux filles, en collaboration avec le Manager du Programme et leur fournir le soutien psychologique nécessaire ;
• Orienter tous les cas de GBV identifie dans les centres pour une prise en charge appropriée autre que le psychosocial ;
• Adhérer aux principes directeurs VBG- dans toutes les interventions psychosociales et de gestion des cas VBG. Il s'agit notamment de garantir la sécurité, la confidentialité des survivants et le respect de leurs souhaits et décisions ;
• Assurer une gestion des cas adaptée à l'âge des survivants, notamment en évaluant leurs besoins, en leur offrant un counseling de base en cas de crise, en élaborant des plans d'action avec les survivants et en les aidant à obtenir des services et un soutien ;
• Diriger des services émotionnels de groupe spécialisés et adaptés à l'âge qui seront fournis aux femmes et aux filles vulnérables dans des espaces sûrs identifiés ou établis ;
• Travailler avec les équipes de sensibilisation des communautés pour échanger des informations et s'assurer que les programmes de l'IRC répondent aux besoins évolutifs des communautés ;
• Identifier les préoccupations liées aux protocoles d'orientation et aux principes directeurs en matière de VBG et soutenir leur respect, et faire part de ces préoccupations au superviseur hiérarchique ;
• Entretenir des relations de travail efficaces avec les parties prenantes concernées, y compris les chefs de communauté et les autres partenaires de mise en œuvre ;
• Rédiger des rapports d'activité mensuels, conformément aux directives du responsable de l'action contre la violence liée au sexe, du responsable principal/du chef d'équipe de l'action contre la violence liée au sexe et du responsable du programme contre la violence liée au sexe.
Monitoring & Rapportage
- Tenue de dossiers détaillés et confidentiels conformément aux meilleures pratiques reconnues
- Contribuer aux rapports mensuels.
Autres :
- D’autres responsabilités attribuées par la/le superviseure pour améliorer et développer le programme Protection de l’IRC ;
- Participer aux différentes réunions programme ;
Général
- S’engager à respecter IRC Way (ou Code de Conduite / Politiques de Signalement Obligatoire) ;
- S’engager à s’assurer de la mise en œuvre optimale de ces Politiques dans son cadre de travail ;
- S’engager à respecter le Règlement Intérieur en vigueur à IRC
Monitoring et Rapportage
- Feuilles de présence pour les activités pertinentes
- Rapports de réunions hebdomadaires pour alimenter les fiches de suivi des projets.
Autres :
- D’autres responsabilités attribuées par la/le superviseure pour améliorer et développer le programme Protection de l’IRC ;
- Participer aux différentes réunions programme ;
Rapportage : Le travailleur social GBV PSS rapporte au Manager PAF.
QUALIFICATIONS – EXPERIENCES – APTITUDES
- Expérience dans la gestion et la mise en œuvre des projets de prise en charge et de prévention des Violences basées sur le genre
- Expérience en matière de conseil, de travail social ou dans un autre domaine connexe
- Comprendre clairement le bien-être des femmes et des filles, s'y intéresser et soutenir leur guérison après l'expérience de la violence
- Compréhension et capacité démontrées à maintenir la confidentialité et le respect des clients
- - Attitude positive et professionnelle, y compris la capacité à diriger et à bien travailler en équipe Expérience dans la facilitation des formations.
- Grande capacité de communication, capacité organisationnelle et interpersonnelles.
- Capacité à travailler efficacement dans des situations instables, difficile, et des environnements en évolution rapide.
- Savoir parler les langues locales est un atout
- Candidatures féminines vivement encouragées et souhaitées
Respect du Code de conduite de l’IRC (IRC Way)
L’IRC et les employés de l’IRC doivent adhérer aux valeurs et principes contenus dans l’IRC WAY (normes de conduite professionnelle). Ce sont l’Intégrité, le Service, la Responsabilité et l’égalité. En conformité avec ces valeurs, IRC opère et fait respecter les politiques sur la protection des bénéficiaires contre l’exploitation et les abus, la protection de l’enfant, le harcèlement sur les lieux de travail, l’intégrité financière, et les représailles.
NB : IRC est un employeur de l'égalité des chances. IRC considère tous les candidat.es sur la base du mérite sans égard à la race, le sexe, la couleur, l'origine nationale, la religion, l'orientation sexuelle, l'âge, l'état matrimonial, le statut d'ancien co
mbattant ou le handicap.
Connaissance en informatique  
Condition d'âge  
Composition du dossier Présentation du dossier
• Lettre de motivation qui explique clairement pourquoi vous vous sentez capable d'assumer ce poste;
• Résumé (CV) à jour;
• les noms, fonctions, numéro de téléphone et adresse e-mail d'au moins trois références professionnelles;
Dépôt des Candidatures
Les candidatures seront envoyées à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en mentionnant « Travailleur social VBG-PSS» comme objet de l’email. Au plus tard le 19/01/2021 à 17 heures. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Date limite de depôt des dossiers 19/01/2021
Procedure de recrutement N.B : Seules les candidatures retenues seront contactées pour la suite du processus, et les documents suivants seront demandés avant toute offre de poste : Copie des diplômes, attestations de services rendus, attestations/brevet de formation, pièce d’identité et tout autre document pouvant soutenir la candidature.
Durée du contrat CDD 12 mois renouvelables
Autres conditions  
Source de l'offre ONEF
 
Poste à pourvoir MANAGER PROGRAMME D’AUTONOMISATION DES FEMMES ET FILLES (H/F)
Nombre de poste 3
Lieu d'affectation Régions du Sahel, du Nord et de la Boucle du Mouh
Structure recruteur INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE
Structure Bénéficiaire INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE
Secteur activité santé et action sociale
Diplôme ou niveau BAC+3
Option du diplôme Sciences sociales, management ds projets, en santé publique, développement international, psychologie, travail social ou autre discipline connexe ;
Expériences 3 ans
Capacités liées à l'emploi CONTEXTE ET BREVE HISTORIQUE DE l’IRC
L’International Rescue Committee (IRC) a été fondée en 1933, à l’initiative du célèbre physicien Albert Einstein. Aujourd’hui, l’IRC est l’un des leaders mondiaux en matière de secours, de réhabilitation, de protection, de développement post-conflit, de réinsertion et de plaidoyer pour les personnes affectées par les crises. La mission de l’IRC est d’aider les personnes dont les vies et les moyens de subsistance sont détruits par les conflits et les catastrophes à survivre, se relever et prendre en main leur avenir.
L'IRC met en œuvre des programmes pour promouvoir les solutions durables chez les personnes déplacées, les réfugiés et les populations hôtes à travers des projets de santé publique, d'assainissement, d'abris, de réhabilitation et d'éducation. L'IRC intervient auprès des réfugiés depuis 1933 et est présent dans 40 pays en Europe, en Afrique, en Asie, ainsi qu’à l’Etats Unies, dans le cadre d’un programme d’appui à la réinstallation. L’IRC est une organisation engagée dans la liberté, la dignité humaine et l'autonomie. Cet engagement se traduit par une assistance de qualité à la réinstallation, une aide globale d'urgence, la réhabilitation et le plaidoyer pour les refugies.
Au Burkina Faso, l’IRC a lancé sa première phase de programmation d’intervention d'urgence dans la ville de Djibo en avril 2019, avec principalement des activités WASH. L'IRC vient plus récemment de lancer des programmes de santé et à Djibo et prévoit d’étendre son intervention dans la région du Nord. L’IRC souhaite également développer un programme de Protection de l’Enfance et de relèvement économique dans les régions du Nord, du Sahel et de la Boucle de Mouhoun qui s’inscrit dans une stratégie d’approche multisectorielle pour répondre aux besoins des populations affectées par les conflits et les déplacements.
OBJECTIFS DU POSTE/PRINCIPALE RESPONSABILITÉ
- Assurer la qualité technique de la programmation et de l’implémentation des projets PAF au sein de l’IRC Burkina Faso
- Appuyer le lancement et la clôture des activités PAF ; la réalisation des évaluations périodique ;
- Consolider les rapports mensuels venant du terrain et transmission au département Grant ;
- Rédiger les rapports trimestriels et finaux dus aux bailleurs avec l’appui du département Grant ;
- Représenter IRC lors des réunions du S/C VBG et cluster protection ;
- Superviser les collaborateurs sous votre coordination ;
Le/la Manager PAF (Programme d’Autonomisation des Femmes et Filles) contribuera à la mise en œuvre du programme et à la coordination avec les partenaires internes et externes appropriés, participera au renforcement des capacités des staffs du programme, aura la charge du rapportage des projets du programme, participera au suivi budgétaire des projets, aux réunions de coordination internes et externes et participera à la rédaction des propositions pour la mobilisation des ressources.
Le/la Manager PAF s’occupera également des questions quotidiennes d’ordre administratif, financier et logistiques liés à son poste et nécessaires pour le bon déroulement de l’activité programmatique en rapports avec les activités.
RESPONSABILITÉS SPECIFIQUES
Qualité Technique
- Fournir un leadership technique au programme PAF en accord avec les meilleures pratiques et la politique de l’IRC
- Assurer la planification, la mise en œuvre et le suivi de qualité des activités des volets VBG ;
- Assurer que la collection éthique et significative des données et les systèmes de gestion de l’information est en place pour une analyse de programme approprié, la planification, l’évaluation, et le plaidoyer sont conformes en général au volet suivi et évaluation ;
- Contribuer au développement du programme PAF (Programme d’Autonomisation des Femmes et Filles), y compris la réalisation des missions d’évaluation, et le développement des propositions des projets.
Développement et supervision du personnel
- Maintenir les relations ouvertes et professionnelles avec les membres des équipes ;
- Promouvoir un esprit d’équipe fort et fournir une supervision et des conseils pour permettre au personnel d’accomplir avec succès les tâches liées à leurs postes ;
- Assurer l’exécution dans les délais et la soumission mensuelle des fiches ou horaires, les révisions des périodes d’essai et les révisions annuelles des performances ;
- Assurer la formation et les opportunités de renforcement de capacités continue pour le personnel sur les compétences de gestion technique de projet et autres compétences utiles.
Validation de la planification et mise en œuvre
- Soutient la mise en œuvre et assure l’adhésion aux planifications des projets, plans de travail, plans de dépenses ou budget opérationnels, plans d’achat, suivi budgétaire ;
- Travailles-en étroite collaboration avec la coordinatrice protection de l’enfant et autonomisation des femmes et filles, autres membres de l’équipe PAF, les départements opérations de l’IRC, Finance, Grants et MEAL afin d’assurer la conformité avec les exigences acceptées.
Monitoring et rapportage accordé
- Développer et maintenir une supervision efficace, soutenue et contrôle de qualité et systèmes et procédures de rapportage ;
- Appuyer les staffs PAF pour s’assurer de la régularité et de la bonne qualité des rapports ;
- Suivre et consolider l’information collectée hebdomadairement et les rapports des activités du personnel, supervision de la gestion des cas et les outils d’évaluation des compétences et les rapports mensuels des VBG (GBVIMS).
- Assurer la haute qualité de rapports internes IRC et des rapports bailleurs sur les activités, les indicateurs et les réussites ;
- Assurer la mise à jour de tous les rapports en lien avec les sollicitations du département Subventions
Coordination et representation
- Coordination avec les points focaux VBG et tous les autres partenaires VBG, surtout les programmes Santé et protection de l’enfance, pour les préparations des missions, le suivi des activités et pour toutes questions nécessaires.
- Développer activement et maintenir les relations de travail efficaces avec les acteurs clés étatiques, non-étatiques, humanitaires, locaux, communautaires et autres acteurs pertinents en consultation avec la Coordinatrice de Programme;
- En cas d’empêchement de la coordinatrice, participer aux réunions du Sous-Cluster GBV et cluster protection pour y représenter IRC et répondre aux priorités de la coordination humanitaire.
Développement de programme
- Contribuer au développement du programme PAF, y compris la sélection des missions d’évaluation et les activités de réponse basées sur l’analyse de l’évaluation ;
- Contribuer aux activités de développement de projets (Ecriture de projets) ;
- Coordonner avec les autres programmes de l’IRC (Santé, Protection de l’enfant et ERD…) pour fournir l’input pertinent et soutenir l’amélioration de la protection et l’autonomisation des femmes et filles.
Gestion Financière
- Assurer le suivi et le contrôle des dépenses et des déboursements du programme PAF et dans la planification mensuelle des besoins financiers, en lien avec le département financier d’IRC ;
- En relation avec la Coordinatrice programme, développer les plans des dépenses ;
- S’assurer que les autorisations d’achat (PR) sont conformes au plan de dépenses et aux budgets ; vérifier le codage avant de les insérer dans la chaine d’approbation.
Ressources Humaines
- Apporter un support actif à l’équipe technique en ce qui concerne l’organisation et la conduite de leur travail, en cohérence avec les priorités et les plannings définis en équipe et validés par la coordinatrice de programme ;
- Participer activement à l’animation de l’équipe, à la recherche de l’appropriation du programme par chaque collaborateur, à la résolution des conflits, aux arbitrages si nécessaires, et aux évaluations individuelles formelles régulières ;
- Identification et rapportage à la coordinatrice programme, des besoins en renforcement de capacités de l’équipe ; - Planification régulière des visites auprès des partenaires sur le terrain ;
- S’assurer, dans le cadre de la planification et suivi, que les formations sont assurées aux partenaires par les staffs ;
- Avoir des communications régulières avec les autorités locales, selon le planning et les indications de la coordinatrice programme ;
- Gérer les conflits internes parmi les staffs ;
- Assurer un soutien technique régulier aux staffs sous sa supervision et aux partenaires.
- Aider aux recrutements du personnel du programme
Opération
- Travailler avec les départements supports afin d’assurer que le projet soit implémenté selon les procédures d’IRC et en respect des normes sécuritaires en place ;
- Faire le suivi des demandes de dépense (PR) en collaboration avec les collègues du Programme. S’assurer que les demandes soient faites en temps réel, en tenant compte du temps nécessaire pour l’approbation finale.
Position hiérarchique :
Supervision
Le/la Manager PAF est sous la supervision directe et technique de la Coordinatrice.
Responsabilités
Responsable de la bonne gestion des équipes PAF.
Responsable de la bonne implémentation des activités liées à la stratégie du programme PAF dans l’engagement et la participation communautaire dans la prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre.
Autres :
D’autres responsabilités attribuées par la superviseure pour améliorer et développer le programme Protection de l’IRC ; Participer aux différentes réunions organisées par le programme et autres réunions liées aux activités ;
Effectuer toute autre tâche ou activité à la demande de la superviseure hiérarchique.
Rapportage :
Le/la Manager PAF rapporte à la coordinatrice Protection de l’enfant et Autonomisation des femmes et filles.
Général
S’engager à respecter IRC Way (ou Code de Conduite / Politiques de Signalement Obligatoire) ;
S’engager à s’assurer de la mise en œuvre optimale de ces Politiques dans son cadre de travail ;
S’engager à respecter le Règlement Intérieur en vigueur à IRC
Connaissance en informatique  
Condition d'âge NP
Composition du dossier Présentation du dossier
• Lettre de motivation qui explique clairement pourquoi vous vous sentez capable d'assumer ce poste;
• Résumé (CV) à jour;
• les noms, fonctions, numéro de téléphone et adresse e-mail d'au moins trois références professionnelles;
Date limite de depôt des dossiers 19/01/2021
Procedure de recrutement Dépôt des Candidatures
Les candidatures seront envoyées à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en mentionnant « Manager Programme d’Autonomisation des Femmes et Filles» comme objet de l’email. Au plus tard le 19/01/2021 à 17 heures. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
N.B : Seules les candidatures retenues seront contactées pour la suite du processus, et les documents suivants seront demandés avant toute offre de poste : Copie des diplômes, attestations de services rendus, attestations/brevet de formation, pièce d’identité et tout autre document pouvant soutenir la candidature.
Présentation du dossier
• Lettre de motivation qui explique clairement pourquoi vous vous sentez capable d'assumer ce poste;
• Résumé (CV) à jour;
• les noms, fonctions, numéro de téléphone et adresse e-mail d'au moins trois références professionnelles;
Durée du contrat Neuf (09) mois – avec possib
Autres conditions  
Source de l'offre ONEF

Primature : Le Président du Faso renouvelle sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a renouvelé ce mardi 05 janvier 2021, sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré pour conduire le gouvernement qui aura la lourde tâche de répondre aux aspirations du peuple burkinabè, pour son second mandat. Il s’agit là, sans doute, d’une reconnaissance des mérites de la gouvernance de monsieur Dabiré et de la volonté du Président du Faso, de renforcer les acquis.

Arrivé en janvier 2019 à la tête du gouvernement, dans un contexte sécuritaire et socioéconomique difficile, Christophe Joseph Marie Dabiré, qui a une solide expérience d’économiste et de haut fonctionnaire, va, à travers la sérénité qui a toujours caractérisé son action, prendre en main les dossiers, avec pour mission, de relever notamment les défis sécuritaires et de développement économique et social, la réconciliation nationale et la grogne sociale. Il est convaincu que servir son pays en acceptant une fois de plus cet appel, est une mission qui vaut tous les sacrifices.

C’est en homme averti des questions pressantes de l’heure et des enjeux politiques, qu’il va trouver les hommes et les femmes, pour aller sur les chantiers du second mandat de Roch Marc Christian Kaboré, à savoir gagner le pari, entre autres, de la sécurité et de la stabilité du pays, renforcer la démocratie; réconcilier les Burkinabè, consolider la paix et la cohésion sociale, renforcer l’Etat, moderniser et professionnaliser l’administration publique.

Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences Economiques et d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Administration des Entreprises, Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE est économiste, spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises, avec trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso. Il a été nommé Premier ministre le 21 janvier 2019 jusqu’au 30 décembre dernier.

Avant cette arrivée à la tête du gouvernement, il a servi tour à tour au Ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des Etudes et des Projets et Directeur Général de la Coopération, avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales en tant que ministre de la Santé de 1992 à 1997 et Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, de 1997 à 2000.

Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002, il assume les fonctions de Président de la Commission des Finances et du Budget de 2002 à 2007 ; de mars 2007 à mai 2017, il est Commissaire à la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) au titre du Burkina Faso et est chargé du Département du Marché Régional, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération (DMRC).

Le Premier ministre est titulaire des distinctions honorifiques dont celle de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon, Officier de l’Ordre National du Burkina Faso et Officier de l’Ordre de la Santé et de l’Action Sociale du Burkina Faso.

En rappel, c’est dans une lettre datée du 28 décembre que le Premier ministre avait déposé sa lettre de démission, ainsi que celle de son gouvernement. Une démission qui fait suite à l’élection et l’investiture du Président du Faso pour un second mandat de cinq ans, suite aux consultations électorales du 22 novembre dernier.

DCRP/Primature

Mutilations génitales féminines : Des filles “blessées” à vie

 

Des milliers de filles, au Burkina Faso, en dépit des campagnes de sensibilisation, continuent d’être victimes de l’excision. Plusieurs d’entre elles peinent à mener une vie normale, en raison des séquelles de cette pratique néfaste.

Le 12 février 2011, il était 19 heures. Nathalie (nom d’emprunt), élève en classe de troisième et âgée de 15 ans est pour la première fois à Ouagadougou en provenance du village de Kuzili, dans la commune de Saponé (région du Centre-Sud). Contrairement à ses camarades qui se rendent dans la capitale pour des congés ou des vacances, elle débarque du village par un concours de circonstances.

Dans les faits, deux jours avant son départ du village, Nathalie, de retour de l’école, est appelée par sa grand-mère, Amina. Dans sa chambre, la vieille de 63 ans explique à Nathalie et trois de ses cousines, dont l’âge est compris entre quatre et huit ans, les règles qui régissent la société. La jeune Nathalie est heureuse de “fréquenter l’école” de sa grand-mère. Le temps passe. L’heure des cours de l’après-midi avance.

Les « amies » enchaînent la causerie. Contre toute attente, « Amina, l’exciseuse » lâche : « Après-demain matin, tu seras excisée à nouveau. Vous êtes quatre. Ta première excision a échoué ». Choquée par l’annonce, elle est consolée par sa copine, qui lui conseille de dénoncer Amina aux responsables du village. La jeune fille hésite à dénoncer ses parents. Elle s’est donc résolue à quitter le village, destination, Ouagadougou. « J’avais pris la décision. Je préfère abandonner l’école que de perdre ma vie », explique-t-elle, la voix nouée. Les frais de dossiers pour l’examen du BEPC sont utilisés pour le transport. Arrivée à Ouagadougou à 19 heures, elle est logée chez sa tante, Talato.

« Ma tante a informé ma mère de la situation. Elle a demandé que je sois bien gardée. Quand mon père a su que je vis chez une proche de ma maman, il a divorcé d’elle », témoigne-t-elle, toute furieuse. Espérant reprendre l’école l’année suivante, Nathalie s’exerce à la coiffure auprès de Talato. Son espoir de retrouver le chemin de l’école restera vain. « A la rentrée des classes, ma tante et ma mère n’avaient pas les moyens pour me payer la scolarité à Ouagadougou », laisse entendre l’infortunée.

Agée aujourd’hui de 24 ans, teint clair et mesurant environ 1m 70, Nathalie est désormais coiffeuse. Elle gagne sa vie à travers ce métier. Mais, elle vit les séquelles de la pratique, dans une vie « semi-heureuse » avec son partenaire. « Mon homme est compréhensif et adorable. Mais, le fait que j’ai été excisée me fait souffrir pendant les rapports sexuels. Je ressens des douleurs intenses », narre-t-elle, tête baissée.

Neuf ans après cette tentative de sa seconde excision, les yeux embués de larmes, Nathalie, assise sur une chaise en cette matinée de mardi du mois de juillet 2020, se replonge dans sa douloureuse enfance. En 2002, Nathalie quitte la Côte d’Ivoire pour le bercail. Six mois plus tard, elle subit l’ablation de son clitoris. « On a dit à ma maman, qui est de nationalité ivoirienne, que l’excision est obligatoire pour les filles de notre famille. Et que cela me protègera contre les maladies », confie la demoiselle. « J’ai été excisée à l’âge de six ans. Le clitoris et les petites lèvres ont été coupés.

Je faisais la classe de CP1 », relate-t-elle, en pleurant, la voix à peine audible … Ce triste

Plusieurs filles, à l’image de Aïcha, perdent la vie par hémorragie suite
à l’excision.

jour est le début du calvaire de Nathalie. Elle saigne quand elle urine et est obligée de changer de sous-vêtements en permanence. Son père est complice de son mal. « En classe de CE2, je suis allée en vacances en Côte d’Ivoire. Mon père m’a dit que mon excision avait échoué, car le clitoris a été mal coupé. Il est responsable de la pratique », soutient Nathalie.

“Morte dans mes bras”

La petite Aïcha n’aura pas les mêmes chances que Nathalie. Ce vendredi du mois d’août 2020, une grande pluie s’abat sur Ouagadougou. Nous parvenons à obtenir un rendez-vous avec Dara, la mère de Aïcha. Elle vit dans un quartier populaire de Ouagadougou. Il est 9 heures 30 minutes. Après un soupir, elle questionne : « C’est quelle presse ? Et ma photo ? ». L’anonymat total est réclamé. La confiance s’installe …

Le crime commis sur la petite Aïcha remonte à janvier 2020. Alors que la fillette devait fêter son quatrième anniversaire sept mois plus tard, sa mère est appelée à Done, un village de la commune de Dissin dans la province du Ioba. Raison ? « Honorer une décision ancestrale ». Elle tente d’aller au village mais n’y parvient pas, en raison du coronavirus et la mise en quarantaine des villes comme Ouagadougou. « Je me disais que ma fille était sauvée », dit Dara, toute triste.

Mais, un matin, elle reçoit un appel téléphonique, accompagné de menaces. Elle est accusée de refus de faire venir la petite Aïcha. Un proche de la famille ayant une autorisation les emmène à bord de son véhicule. Aïcha n’échappe pas à son destin. Son clitoris est coupé. « Elle a beaucoup saigné», se remémore la mère de l’infortunée. Après trois jours de soins à 21 heures, « elle est morte dans mes bras », raconte-t-elle, les yeux dégoulinant de larmes.

Le dilemme de la dénonciation

Le partenaire de Nathalie, O.I., officier de police en service à Ouagadougou compte ester son beau-père en justice. Mais quand ? En attendant, aucune plainte n’est déposée contre le géniteur de Nathalie. Depuis 2016, ce dernier n’est plus rentré au pays. « Quand il va retourner au bercail, nous allons introduire la procédure. Voulez-vous qu’on lance un mandat international contre lui ?», questionne O.I. Pour dame Dara qui confie le sort de la petite Aïcha à Dieu, dénoncer les pratiquants, c’est prendre le risque de devenir persona non grata pour sa belle-famille. Elle se rappelle du cas de sa sœur Angèle (nom d’emprunt) qui a été répudiée par son mari pour avoir signalé un cas d’excision. Cette expérience intimidera dame Dara, qui compte vivre son mal. « Je me dis que c’est la volonté divine. Je pense que c’est mieux de protéger mon foyer », lâche-t-elle.

De nombreuses conséquences

Nathalie suit un accompagnement psychologique et un traitement dans un centre sanitaire de la place. « Sans ces soins, je serais devenue folle. Il arrive des moments où je revis cet évènement et je me mets à pleurer. Actuellement, je tente de surmonter cette épreuve», confie Nathalie. Ce n’est pas le cas pour dame Dara. Après le deuil de sa fille, elle est revenue à Ouagadougou. Excepté les encouragements du voisinage, elle essaye de vivre avec la douleur. « Suivi psychologique ?

C’est pour les Blancs. J’essaie de confier tout à Dieu », laisse-t-elle entendre. Cependant, l’absence de suivi est dangereuse pour les victimes, selon l’expert de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les mutilations génitales féminines (MGF), Pr Michel Akotionga, par ailleurs vice-président d’honneur du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision au Burkina. Selon lui, il y a quatre types de MGF: le retrait complet du clitoris, le retrait du clitoris et des petites lèvres du sexe, le retrait du clitoris, des petites et des grandes lèvres du sexe afin de rétrécir le sexe et l’étirement des petites lèvres du sexe plus une cautérisation, un percement, une ponction ou une scarification du clitoris par des méthodes chimiques.

Les conséquences sont l’hémorragie, les infections, les troubles psychologiques. « Pour le type II, il y a une cicatrisation vicieuse entrainant l’accolement des lèvres réduisant l’orifice vaginal. Cela peut causer des rapports sexuels douloureux, une rétention des urines et des menstrues », confie le gynécologue, le Pr Akotionga. C’est le cas de S.O.A., victime du type III. Ses nombreuses tentatives d’avoir des rapports sexuels se sont soldées par des échecs. En plus des douleurs, elle doit faire face à la présence de kystes dans son corps. « J’ai 32 ans. Mon vagin a été détruit complètement.

Je sens des douleurs même si mon doigt le touche », explique l’infortunée qui a subi la pratique à l’âge de 17 ans. Pr Akotionga indique qu’une impossibilité de faire les rapports sexuels peut survenir, si l’on est victime de l’excision de type 3 ou 4. Au cas où il y a possibilité, pendant l’accouchement, il y aura des complications. Pour la mère, il peut y avoir des déchirures simples ou compliquées qui peuvent aller jusqu’à l’anus. Cela causera de l’hémorragie et la femme peut en mourir.

L’expert de l’OMS sur les MGF, Pr Michel Akotionga : « Les traumatismes psychologiques des victimes peuvent provoquer la méfiance des autres ».

Quant au bébé, sa tête pourrait buter contre le périnée qui est devenu dur et peut également mourir. A défaut, l’enfant peut avoir des troubles mentaux. Les prises en charge sont multiples. « Si ce sont des troubles psychologiques qui causent l’insensibilité pendant les rapports sexuels, la victime est conduite chez un psychiatre. Si c’est le rétrécissent du vagin, il y a une sensibilisation pour la rassurer que sa vie sera améliorée. Si un accord est trouvé, nous faisons la réparation et un contrôle est fait chaque semaine jusqu’à la guérison », explique l’expert de l’OMS.

Les cas d’excision en hausse …

168 cas en 2017 contre 46 en 2016 ; tel est le nombre de filles et de femmes victimes de l’excision, selon l’annuaire statistique 2017 du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille. Le 20 décembre 2019 s’est tenue la deuxième assemblée générale statutaire du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision.
A l’issue de celle-ci le directeur de cabinet du ministère en charge de la femme, Delwendé Pierre Anselme Nikiema, souligne que 185 filles excisées ont été enregistrées dans la seule région du Sud-Ouest par les services déconcentrés.

Cependant, le Burkina Faso dressera un arsenal contre l’excision. Un numéro vert (80001112) est, dans la foulée, instauré pour les dénonciations. Un plan stratégique national pour l’élimination des MGF, suivi d’un plan d’actions quadriennal 2016-2020 adopté, pour diminuer la pratique. Des éléments juridiques, dont la Constitution dans ses articles 1 et 2 prône respectivement l’égalité des Burkinabè et la protection de l’intégrité physique des citoyens, interdisent les traitements inhumains.

Le Code pénal dont les articles 380 à 382 prévoient des sanctions pénales et financières. Le Code de la famille et des personnes dans son article 510 prévoit des responsabilités parentales. Des traités internationaux et régionaux sont signés. Le Burkina Faso adhère, en 1987, à la convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1984.
Le pays des Hommes intègres est champion mondial dans la lutte contre les MGF. Malgré tout, les chiffres sont en hausse.

Selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), environ 200 millions de filles et de femmes ont subi des MGF au monde. Et en 2019, environ 4,6 millions ont été excisées.
A cette allure, 68 millions de filles seront victimes de la pratique entre 2015 et 2030.

 

Sidwaya

La ZLECA doit être un instrument au service du développement de l'Afrique et pas seulement un accord commercial, affirme Wamkele Mene

Le SG de la ZLECAF, Wankele Mene

L'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ne devrait pas être uniquement un accord commercial, mais bien plutôt un instrument au service du développement de l'Afrique, a déclaré vendredi le secrétaire général du Secrétariat de la ZLECA, Wamkele Mene repris par le site Xinhua.net. 

"Aujourd'hui est vraiment un jour historique, le jour à compter duquel nous commençons officiellement à commercer dans le cadre préférentiel de la zone de libre-échange continentale africaine", a déclaré M. Mene vendredi lors d'un événement en ligne marquant l'entrée en vigueur de ce cadre de libre-échange.

Le début des échanges régis par la ZLECA "rapproche l'Afrique d'un pas vers la vision d'un continent africain intégré, une vision d'un marché intégré sur le continent africain", a-t-il poursuivi.

Si le continent africain met en oeuvre cet accord de manière effective, "nous avons l'opportunité de sortir de la pauvreté 100 millions d'Africains ; et la majorité de cette centaine de millions d'Africains qui peuvent sortir de la pauvreté sont des femmes d'affaires", a-t-il dit.

"Ce sera une opportunité de réduire l'écart de revenus entre les genres, et une opportunité pour les petites et moyennes entreprises (PME) d'accéder à de nouveaux marchés", a-t-il expliqué.

Le Secrétariat de la ZLECA travaille en étroite collaboration avec ses partenaires techniques pour développer des plateformes de technologie numérique qui permettront la connectivité des PME, et la connectivité des jeunes hommes et femmes d'affaires africains, a-t-il souligné.

"Cet accord ne bénéficie pas seulement aux grandes entreprises du continent africain, mais il devra toujours être partagé par les jeunes africains, les femmes, et les PME africaines", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, nous assistons, nous Africains, à l'ouverture d'un nouveau chapitre en termes de relations d'affaires et d'investissement sur le continent africain", a-t-il fait remarquer.

La ZLECA, lancée en mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda, réunit jusqu'à présent 54 signataires membres de l'Union africaine (UA), offrant un nouvel espoir et une nouvelle stimulation au niveau continental pour renforcer le commerce intra-africain, et à terme favoriser le développement et l'industrialisation de l'Afrique. L'Erythrée est le seul pays non signataire.

Cet accord de libre-échange continental a été ratifié par 34 pays africains.

L'allongement de la liste des pays ayant ratifié cet accord de libre-échange est un signal fort montrant que l'Afrique est prête à commencer dès aujourd'hui à commercer sur la base de ces nouvelles règles et privilèges qui assureront une intégration du marché africain, a estimé M. Mene.

"Nous devons, nous Africains, prendre des mesures actives pour dépasser l'étroitesse de nos économies nationales respectives. Nous devons prendre des mesures actives pour surmonter l'absence d'économies d'échelle. Nous devons prendre des mesures actives pour veiller à placer l'Afrique sur la voie du développement industriel de telle sorte que nous soyons en mesure, à l'horizon 2035, de doubler le volume du commerce intra-africain grâce à des produits à valeur ajoutée", a-t-il indiqué.

Soulignant que le COVID-19 avait démontré la dépendance excessive de l'Afrique aux importations de produits de base et aux chaînes d'approvisionnement mondiales, il a observé que lorsque ces chaînes mondiales sont mises à mal, l'Afrique en pâtit.

"C'est pourquoi nous devons prendre des mesures actives pour veiller à accélérer ce développement industriel et pour faire en sorte que la ZLECA et son lancement aujourd'hui soient notre première étape dans cette direction", a-t-il affirmé.

 

La coopération sino-africaine reste toujours dynamique même en pleine l'épidémie de Covid-19

Depuis le début de l'année 2020, survenue avec une grande soudaineté, la Covid-19 a porté un coup particulièrement dur au développement économique et social des pays du monde entier et a perturbé le rythme de la coopération internationale. A l'approche de la fin de l'année passée, de nombreux commentaires ont été émis sur la coopération sino-africaine, dont la plupart sont positifs, mais des commentaires négatifs existent également, tels que l'allégation d'un « recul dans la coopération sino-africaine ». Ces commentaires négatifs peuvent se résumer en cinq aspects suivants : premièrement, certains spéculent sur une observation infondée du commerce sino-africain « en chute libre » ; deuxièmement, certains tentent de faire croire à un déclin « permanent » des investissements et des financements chinois en Afrique ; troisièmement, certains présentent sous un jour sombre l'avenir de la coopération sino-africaine ; quatrièmement, certains décrivent exagérément la « vague de retour au pays » des Chinois en Afrique ; et cinquièmement, certains calomnient les projets chinois en Afrique en les qualifiant de projets « peu écologiques ». Ces articles semblent sérieux et persuasifs, mais ce sont en fait des propos infondés et alarmistes. Alors, quelle est la vérité ?

La coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique se poursuit avec le même dynamisme. La Chine contribue durant des années consécutives à la croissance économique africaine à hauteur de plus de 20%. Même face à un marasme général dans les marchés internationaux, le volume des échanges commerciaux sino-africains atteindra encore près de 180 milliards de dollars en 2020. Bien que cela soit une baisse par rapport aux 208,7 milliards de dollars de 2019, la Chine demeurera pendant 12 ans d'affilée le premier partenaire commercial de l'Afrique. La Chine ouvre activement sa porte aux marchandises africaines. En effet, plus de 400 entreprises venant de plus de 40 pays africains ont participé aux trois dernières éditions de Foire internationale des importations de Chine (CIIE). Les myrtilles de Zambie et le soja de Tanzanie ont été exportés vers la Chine pour la première fois, et le café éthiopien, le miel sauvage de Zambie et les noix de cajou du Bénin sont devenus les « numéros un à acheter » dans la 3e édition de la CIIE. Les 3 000 paquets de café rwandais qui avaient resté invendus à cause de l'épidémie de coronavirus ont tous été achetés par des internautes chinois, et la Chine a également décidé de fournir un soutien financier au secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine afin de promouvoir le développement de la coopération économique et commerciale sino-africaine dans une direction plus équilibrée et diversifiée.

La coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement se poursuit avec la même intensité. La coopération en matière d'investissement et de financement est une composante importante de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique. Comme toutes les économies du monde qui sont soumises à une pression à la baisse à cause de l'épidémie de Covid-19, les prêts accordés par la Chine à l'Afrique est également touchés, il est donc raisonnable que le montant correspondant a diminué. Cette diminution n'est en aucun cas irréversible et, à mesure que la pandémie s'atténue, les prêts et les investissements de la Chine en Afrique continueront à augmenter. Mais d'un autre côté, le flux d'investissements chinois en Afrique est resté stable en 2020, avec des investissements directs d'environ 3 milliards de dollars, ce qui n'est pas facile à réaliser dans ce contexte et digne d'éloges. En juin 2020, le projet de port en eau profonde de Lekki, au Nigeria, dans lequel des entreprises chinoises ont investi plus d'un milliard de dollars par le biais de PPP (Partenariats public-privé), a démarré avec succès. Ce projet permettra d'améliorer globalement la couverture et la compétitivité du transport maritime en Afrique de l'Ouest et de créer un grand nombre d'emplois locaux. La Chine ont investi 680 millions de dollars dans le projet de voie express desservant l'aéroport international de Nairobi au Kenya dans le cadre de BOT (Build, Operate, Transfer : Construire, Exploiter et Transférer), l'entreprise chinoise en question a fait avancer la construction tout en surmontant les difficultés liées à l'épidémie, ce projet devrait donc être achevé en 2021 avant la date prévue. Les projets susmentionnés constituent un nouveau modèle de coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement, qui permet de développer un nouveau type de coopération sino-africaine de haute qualité. Face à l'épidémie, la Chine a signé des accords d'allègement de la dette avec 15 pays africains dans le cadre de l'Initiative de Suspension du Service de la Dette du G20 (DSSI) et a décidé d'annuler les prêts sans intérêt accordés aux 15 pays africains qui doivent arriver à échéance à la fin de 2020, ce qui représente le montant le plus important d'allègement de la dette mis en œuvre par un pays membre du G20.

La coopération pragmatique sino-africaine ne perd pas son élan. En 2020, la Chine et l'Afrique ont organisé avec succès le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la Covid-19, qui a été le seul sommet organisé avec toute l'Afrique parmi les grandes puissances. La Chine a également fourni à tous les pays africains et à l'Union africaine (UA) plusieurs lots de matériel très demandé pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. De leur côté, les pays africains ont fermement soutenu la Chine dans sa lutte contre l'épidémie, démontrant ainsi un grand élan de solidarité et d'amitié entre la Chine et l'Afrique pour surmonter ensemble les difficultés présentes. L'initiative « la Ceinture et la Route » a été largement saluée en Afrique, 44 pays africains et la Commission de l'UA ont signé des documents de coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative, ce qui représente environ un tiers du nombre total des pays qui ont signé de tels documents dans le monde entier. Le gouvernement chinois a récemment signé le plan de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » avec la Commission de l'UA. La 14e Réunion de hauts fonctionnaires du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) s'est récemment tenue avec succès. En surmontant les défis de l'épidémie, la Chine et l'Afrique ont promu la mise en œuvre des actions de suivi du Sommet de Beijing du FCSA à un taux de plus de 70% et ont donné une plus grande priorité aux secteurs de la santé publique, de la reprise de l'activité et de l'amélioration du bien-être du peuple dans la mise en œuvre de la coopération sino-africaine. La coopération entre la Chine et l'Afrique dans le domaine de l'économie numérique a connu, elle aussi, un développement rapide, les opérateurs mobiles sud-africains ont collaboré avec l'entreprise chinoise Huawei pour lancer le premier réseau commercial 5G en Afrique et l'application chinoise TikTok est devenue un réseau social qui connaît la plus forte croissance en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria. Au cours du premier semestre de 2020, les entreprises chinoises ont signé de nouveaux contrats de construction en Afrique de 29,1 milliards de dollars, soit une hausse de 33 % par rapport à l'année précédente. Le trafic de fret sur les lignes ferroviaires Addis Abeba-Djibouti et Mombasa-Nairobi construites par la Chine a augmenté malgré une conjoncture difficile. La Chine est la seule grande économie qui a enregistré une croissance économique positive en 2020, tout en accélérant la construction d'une nouvelle architecture de développement de « dual circulation » (caractérisée par la priorité accordée au circuit économique interne et son interaction avec le circuit international). Le « gâteau » de la coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique pourra sans aucun doute s'agrandir de jour en jour.

La circulation des personnes entre la Chine et l'Afrique continue de se poursuivre malgré les difficultés. Après le déclenchement de l'épidémie, les pays ont intensifié les mesures de contrôle et l'étau s'est serré, rendant généralement difficile les déplacements des personnes. Malgré cela, plus de 1100 projets de coopération de la Chine sont toujours en cours de construction en Afrique, et un grand nombre de techniciens et de travailleurs continuent de travailler à leurs postes respectifs. En se souciant du développement et du bien-être de l'Afrique, la Chine a fait tout son possible pour que des milliers d'employés des entreprises chinoises puissent se rendre en Afrique et contribuer à la reprise de l'activité, par le biais de vols commerciaux et de vols charters temporaires. Ces employés sont salués comme des héros en danger, contribuant à rapprocher les peuples chinois et africain. La Chine a également envoyé 184 experts médicaux dans 15 pays africains pour lutter contre le coronavirus, et près de 1000 travailleurs de la santé de plus de 40 équipes médicales chinoises ont choisi de rester en Afrique pour respirer au même rythme que les peuples africains et partager le même sort avec eux. Au cours du second semestre de 2020, de nombreux événements, tels que le Festival Chine-Afrique de la Jeunesse, le Forum Chine-Afrique des Think-Tanks et le Forum sur la Coopération sino-africaine dans le secteur privé, se sont tenus l'un après l'autre, ce qui a fortement renforcé la compréhension mutuelle et l'amitié entre les peuples chinois et africain. Certains médias ont spéculé sur le fait qu'un grand nombre de Chinois quittent l'Afrique, ce qui fait évidemment preuve d'ignorance et à des fins inavouables. A l'approche du Nouvel An chinois, c'est pour cette fête importante que des Chinois à l'étranger rentrent en Chine, tout comme les Occidentaux rentrent chez eux pour le Noël. C'est une chose normale et humaine. Plus important encore, beaucoup d'entre eux ont investi et créé des entreprises en Afrique depuis longtemps et sont profondément enracinés dans le territoire africain, on peut même dire que l'Afrique est déjà devenue leur deuxième pays. Ils y retourneront après être rentrés en Chine.

Le développement durable est entrepris sans relâche. La coopération sino-africaine met l'accent sur les principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi » et respecte les cinq idées pour le développement, à savoir les développements « commun, intensif, vert, sûr et ouvert ». Comme l'a dit le président chinois Xi Jinping, « la nature vaut son pesant d'or ». La coopération sino-africaine ne se fait jamais au détriment de l'environnement écologique et des intérêts à long terme de l'Afrique, et les industries à forte consommation d'énergie et qui sont fortement polluantes ainsi que les capacités de production obsolètes ne sont pas importées en Afrique. Certains médias occidentaux, notamment CNN, ont essayé de créer des histoires sur un ou deux projets de centrales à charbon auxquels la Chine a participé, tout en fermant les yeux sur un grand nombre de projets d'énergie propre que la Chine a soutenus en Afrique. Leurs sinistres desseins se voient comme le nez au milieu de la figure. La Chine a aidé l'Afrique à construire plus de 80 installations de production d'électricité de grande taille, dont la plupart sont des centrales hydroélectriques, éoliennes et solaires, ce qui a permis d'atténuer considérablement le problème de la pénurie d'électricité en Afrique. Il est recommandé que CNN porte également une attention sur la centrale solaire de Noor au Maroc, la plus grande centrale solaire du monde, et sur la centrale photovoltaïque de Garissa au Kenya, la plus grande centrale photovoltaïque d'Afrique de l'Est, toutes les deux ont été construites par des entreprises chinoises. Le développement vert fait également partie des huit initiatives majeures du Sommet de Beijing du FCSA. Aujourd'hui, 39 projets écologiques sont en cours de construction en Afrique, et le Centre de coopération environnementale Chine-Afrique a été récemment lancé à Beijing, ce qui montre bien l'engagement et la sincérité de la Chine dans la promotion de la coopération verte.

Malgré l'épidémie de Covid-19 qui sévit partout dans le monde, la coopération sino-africaine a enregistré des résultats remarquables. Le conseiller d'État Wang Yi se rendra en Afrique, poursuivant ainsi la tradition des ministres chinois des affaires étrangères qui ont choisi l'Afrique pour leur première visite de l'année au cours des 31 dernières années. La prochaine conférence du Forum sur la coopération sino-africaine est prévue en 2021, ce qui insufflera une nouvelle vitalité à la coopération sino-africaine. Nous croyons fermement que, quelle que soit l'évolution de la situation internationale ou la complexité de l'opinion publique, la coopération sino-africaine sera toujours le « paysage » le plus pittoresque de la coopération internationale avec l'Afrique. Située à un point de départ plus élevé, elle évoluera, d'un pas ferme, vers un avenir plus prometteur !

Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année

Le 27 novembre 2020, à l’occasion de la journée consacrée cette année à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je m’associe aux appels lancés en faveur d’un monde où il n’y aurait plus de violences à l’égard des femmes et des enfants.

Des femmes et des jeunes filles à travers le monde sont encore victimes de crimes innommables, allant des violences sexuelles et à caractère sexiste, du harcèlement et de la traite de leur personne, aux contraintes de se marier dès l’enfance ou de devenir enfants soldats.

Des progrès ont certes été réalisés dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ces crimes mais ils sont encore bien présents. Il s’agit de crimes qui sont habituellement passés sous silence et qui restent impunis depuis trop longtemps. Leurs répercussions sur les femmes et les jeunes filles qui en sont victimes sont dévastatrices et entraînent parfois des séquelles irréversibles sur le plan physique et mental. Les souffrances qui en découlent touchent également leurs familles et leurs communautés.

Cette commémoration annuelle permet à l’ensemble de la communauté internationale de dresser le bilan des progrès accomplis, mais aussi des difficultés et des obstacles qu’il reste à surmonter.

 

Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») constitue un important instrument juridique dans la lutte contre l’impunité des auteurs d’atrocités.

À partir du Document de politique générale relatif aux crimes sexuels et à caractère sexistes (https://bit.ly/3o4ZFf1) et du Document de politique générale relatif aux enfants (https://bit.ly/33lOKWk) de mon Bureau, nous nous sommes efforcés de mener systématiquement des enquêtes et des poursuites sur les crimes sexuels et à caractère sexiste et sur les crimes contre les enfants ou touchant ces derniers. Les accusations que nous avons présentées dans nos dossiers à charge et les succès que nous avons obtenus à l’audience en attestent. Il reste encore beaucoup à faire mais notre détermination reste intacte.

Mon Bureau continuera à mettre tout en œuvre pour surmonter les obstacles et veiller à ce qu’une certaine forme de justice soit rendue aux victimes de ces crimes. Ensemble, avec l’appui des autorités compétentes à l’échelle nationale, nous pouvons et nous devons mettre fin à l’impunité des auteurs des violences commises contre les femmes et les enfants, chacun de nous dans le cadre de nos mandats respectifs et complémentaires.

 

Au XXIe siècle, les violences à l’égard des femmes et des enfants entachent encore notre dignité humaine et il faut les éradiquer pour de bon.

 

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment en Afghanistan (qui fait actuellement l'objet d’une demande de sursis visée à l'article 18 du Statut de Rome), au Bangladesh/Myanmar, au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Bolivie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela (I et II), tandis que la situation en Palestine doit faire l'objet d'une décision judiciaire.

 

Pour en savoir plus sur les « examens préliminaires » et les « situations et affaires» portées devant la Cour, veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3m7ThD3) et ici (https://bit.ly/3nYk45e).

 

Distribué par APO Group pour International Criminal Court (ICC).

 

Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches

Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches.

Merck Foundation et la Première Dame du Botswana célèbrent la Journée Internationale de « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » en lançant un concours d’affiches pour STOP à la Violence Sexiste. Le 26 novembre 2020, la branche philanthropique de Merck Allemagne, marque la Journée Internationale pour l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes avec l'annonce du concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana et Ambassadrice de ‘Merck More Than A Mother,’ dans le but de prévenir la violence sexiste et la maltraitance des enfants dans le pays.

Merck Foundation CEO, Dr. Rasha Kelej, a rejoint la visite virtuelle à vélo de la Première Dame du Botswana, S.E. Mme NEO JANE MASISI à faire partie de cette initiative créative. « Je crois que c'est la première fois qu'une Première Dame Africaine traverse son pays à vélo pour une cause. C'était également formidable de voir le soutien incroyable du Président du Botswana, S.E. M. MOKGWEETSI MASISI a donné à sa charmante épouse, Première Dame et mère du Botswana, et à nous tous pour éliminer toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.

Je salue ma chère sœur, S.E. Mme. NEO JANE MASISI pour ses efforts considérables et son idée novatrice pour mettre fin à la violence sexiste et nous encourager à prendre position contre la violence sexiste et la maltraitance des enfants », a souligné le Dr. Rasha Kelej.

Parlant de l'Initiative « Stop GBV », et avant sa tournée à vélo pour la soutenir, La Première Dame du Botswana S.E Mme. NEO JANE MASISI a déclaré : « La pandémie nous a paralysés, mais elle a également donné lieu à une autre pandémie ; c'est la violence contre les filles, les femmes et les enfants. Les inégalités entre les sexes préexistantes qui alimentent la violence à la maison se sont aggravées en raison des périodes de quarantaine prolongées. L'initiative « Stop GBV » et le concours d'affiches avec Merck Foundation contribueront à nos efforts pour mettre fin à la violence basée sur le genre au Botswana, et nous avons concentré nos efforts conjoints pour lutter contre la violence basée sur le genre, en protégeant l'humanité en particulier les filles et les femmes. La violence sexiste a détruit des familles et nous a empêchés dans la réalisation des objectifs de développement, et a favorisé la désunion au sein des communautés, à la fois au niveau national et international. »

Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation and One of the 100 Most Influential Africans (2019, 2020) a souligné : « L'épidémie de coronavirus a aggravé l'impact des problèmes sociaux et culturels existants, qui ont gravement touché les femmes et les enfants, qui ont été enfermés avec leurs agresseurs et sont plus que jamais victimes de violence conjugale. Avec l'initiative « Stop GBV », je me joins à ma sœur, S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana, pour soutenir ses grands efforts pour arrêter la violence sexiste et encourager les gens à prendre position contre la violence sexiste et abus sur mineur. »

Le concours d’affiches « Stop GBV » sera l’objectif de la Fondation Merck et de la Première Dame du Botswana de contribuer à l’élimination de la violence sexiste au Botswana.

Le concours d'affiches « Stop GBV » se tiendra dans tout le Botswana et le but du concours est de sélectionner le travail le plus créatif et inspirant en faveur de l'un des principaux objectifs du concours qui sont: Arrêter la violence sexiste, aider les gens à comprendre que la violence sexiste est inacceptable et perverse, promouvoir la tolérance zéro de la violence sexiste et démontrer que la violence sexiste peut être émotionnelle, financière, physique et sexuelle.

Le concours est ouvert aux femmes et aux hommes âgés de 18 à 55 ans, et tous les Batswana, quel que soit leur lieu de résidence, sont éligibles pour participer au concours.

Les candidatures au concours doivent être soumises par e-mail au format fichier (JPG, PNG) à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en incluant un récit expliquant le message clé sur l'affiche dans le cadre de l'e-mail, et le récit ne doit pas dépasser 200 caractères.

La date de soumission des candidatures au concours d'affiches « Stop GBV » est le 30 novembre 2020.

« La violence à l'égard des filles, des femmes et des enfants continue d'être un problème pressant non seulement en Afrique mais partout dans le monde, et avec l'événement de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et le concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec La Première Dame du Botswana, nous espérons apporter un changement dans nos sociétés et faire comprendre que la prévention de la violence sexiste est un droit humain fondamental », a ajouté le Dr. Kelej.

 

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

Québec, le 11 novembre 2020. Femmessor a procédé au dévoilement des 100 entrepreneures qui feront partie de la campagne ayant pour thème « La force de l’impact » présentée par RBC. Cette toute nouvelle campagne offrira un rayonnement sans précédent à 100 femmes issues de tous les horizons et provenant des 4 coins du Québec qui ont une influence positive sur notre société, et dont l’entreprise répond à au moins un des 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU pour créer un monde meilleur.

Femmessor > Nouvelles en détails > Femmessor lance une campagne d'envergure  pour faire rayonner 100 entrepreneures québécoises qui changent le monde

« Avec cette campagne, nous voulons mettre de l’avant des entrepreneures d’exception qui contribuent à la création d’un monde meilleur, mais aussi créer un vaste mouvement afin d’inspirer d’autres entrepreneures à passer à l’action. Par le biais de cette campagne, Femmessor se positionne non seulement comme une organisation de soutien à l’entrepreneuriat féminin, mais comme leader de changement dans le Québec de demain, en prônant un nouveau modèle économique plus résilient et plus respectueux des humains et de l’environnement » mentionne Sévrine Labelle, présidente-directrice générale de Femmessor.

Présidée par nulle autre que madame Danièle Henkel, les membres du jury ont eu la tâche difficile d’identifier les entrepreneures de la campagne parmi les 392 candidatures reçues. Femmessor a en effet mobilisé un jury composé de 18 personnes aux expertises variées : des entrepreneures, des professionnels (le) s du développement économique, des spécialistes en communication et en relations publiques ainsi que des expert(e)s du domaine du développement et du financement durable. En ce sens, Femmessor tient à remercier : Charles Beaudry (Accélérer 2030), Christian Belair (Credo), Mélanie Belec (entrepreneure, Centre du travailleur FH), Déborah Cherenfant (Jeune chambre de commerce de Montréal et Groupe Banque TD), Marie-Hélène Chèvrefils (Evō Conseils), Julie Cailliau (Fondaction), Alain-Olivier Desbois (Elements Financial), Pierre Duhamel (Réseau mentorat), Khadija El Bouhali (entrepreneure, COUSMOS), Adétola Fagbémi (Digitalement Elles), Véronique Guillemette (entrepreneure, GMV & Edward Services), Mihaela Stefanov (EY), Tatiana St-Louis (entrepreneure, Aime Ta Marque), Michèle Meier (cadre exécutive et administratrice de société), Rébéca Rouleau (entrepreneure, Serres Dame Nature, Les Herbes du Lac et Fleuriste Racine Karé), Geneviève Desautels (entrepreneure, Amplio Stratégies et Illuxi), Tania Saba (Titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l’Université de Montréal) et Rosalie Vendette (Décode ESG).

« J’ai été ravie de voir autant d’entrepreneures pleinement engagées dans l’atteinte des objectifs de développement durable. Je suis fière de faire partie de cette campagne, qui permet de donner une voix et mettre sous les projecteurs des femmes de tête qui ont à cœur un monde meilleur. J’en profite pour remercier les membres du jury, qui ont fait un travail remarquable et surtout, félicité toutes les entrepreneures qui ont déposé leur candidature » ajoute Danièle Henkel, présidente du jury de la campagne.

Initiée par Femmessor et présentée par la RBC, en collaboration avec Coup de pouce, TVA Publications, QUB radio, Lavery, Janie Duquette & l’Académie du pouvoir féminin, Lazuli marketing conseil, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec ainsi que le gouvernement du Canada, la campagne permettra aux 100 entrepreneures choisies de bénéficier d’une grande visibilité. En effet, les profils des entrepreneures seront présentés sur le site de Femmessor, les profils vidéo seront diffusés dans les médias sociaux, en plus de plusieurs opportunités de rayonnement via des entrevues médiatiques, des billets de blogue, des parutions dans un bookazine et plus encore ! Cette visibilité de grande envergure se déploiera de décembre 2020 à mars 2021.

Liste des 100 entrepreneures de la campagne(le lien est externe)

À propos de Femmessor

Femmessor est une organisation dédiée au développement de l’entrepreneuriat féminin qui a pour mission de contribuer directement à la création, à la croissance et à l’acquisition d’entreprises dirigées et détenues en tout ou en partie par des femmes dans les 17 régions du Québec. Son offre de financement conjuguée à une expérience d’accompagnement adapté aux besoins des entrepreneures permet à ces dernières de bâtir des entreprises durables et prospères. Femmessor est soutenue financièrement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) et par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat. Grâce à un partenariat avec le Fonds pour les femmes entrepreneures FQ (Femmessor, Fondaction, Investissement Québec à titre de mandataire pour le gouvernement du Québec), elle facilite l’accès à près de 19 millions de dollars pour soutenir, par le biais de prêts conventionnels, des entreprises comptant au moins une femme dans un poste stratégique et détenant au moins 25 % des actions et des votes.