

« Mina’s de Mina Foundation Guinea ». C’est la nouvelle Marque d’habillement, œuvre artistique, émanation de l’imagination créatrice d’Aminata Diallo.Une entrepreneure culturelle guinéenne vivant aux Etats Unis.
Mme Aminata Diallo
Sa vision pour la marque « d’habillement Mina’s » prend en compte deux objectifs essentiels. L’un, est de permettre, en tant que femme entrepreneure culturelle, à la jeunesse guinéenne d’exprimer sa créativité dans le domaine de la mode et des métiers de la couture à partir des tissus locaux. L’autre, est qu’à travers « Mina’s », Aminata Diallo envisage de créer des opportunités de visibilité dans le domaine de la Couture en Guinée, par le biais de la promotion et la formation des jeunes filles et femmes couturières. « C’est l’occasion pour mon équipe et moi-même, dit-elle, de remercier et d’encourager le groupement « SORONDO » des femmes teinturières de Kindia qui nous fournit en textile local. Je m’engage à les accompagner pour qu’ensemble, nous continuons, à travers « Mina’s », de vendre le textile guinéen à travers le monde ».
Il faut noter que sur chaque article vendu, 10% du montant seront reversés dans le Compte de « Mina Foundation », afin d’aider une jeune fille à suivre une formation dans le domaine de la couture et des métiers de la mode.
Indiquons que la première exposition de « Mina’s » a eu lieu l’année dernière dans la boutique « ARKA » à Dakar.
Source: afriquematin.net
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
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Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine
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HARARE, Zimbabwe, 11 janvier 2021/ -- Merck Foundation (https://www.Merck-Foundation.
Sénatrice Dr.Rasha Kelej, CEO Merck Foundation, Présidente de 'Merck More Than a Mother’ et Femme Africaine de l'Année 2020, a célébré les gagnants en disant : « Grandes félicitations à tous les gagnants des prix 'Merck Foundation More Than a Mother' Africa Media Recognition Awards 2020. - Tout d’abord, je voudrais remercier mes chères sœurs, Premières Dames d’Afrique, pour leur soutien en tant qu’Ambassadrices afin de faire ces prix un grand succès. Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine. Comme vous le savez tous, je crois fermement au rôle important que jouent les médias et l'art pour créer un changement de culture et sensibiliser aux sujets de santé, culturels et sensibles tels que la stigmatisation liée à l'infertilité, je souhaite la bienvenue à tous les gagnants à être membres de notre Merck Foundation Alumni pour travailler en étroite collaboration avec nous pour autonomiser les femmes et les filles à tous les niveaux ». Merck Foundation a reçu une excellente réponse des journalistes africains sous la forme de plusieurs excellentes contributions. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’, a décidé de créer trois groupes de prix provenant de pays anglophones. Par conséquent, les six groupes sont : 1) les Pays d'Afrique Australe, 2) les Pays d'Afrique de l'Est, 3) les Pays d'Afrique de l'Ouest, 4) les Pays d'Afrique Francophone, 5) le Ghana et 6) la Zambie. Nous n'avons reçu aucune candidature de pays lusophones cette année pour ce prix spécifique. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’ a en outre introduit une deuxième et une troisième position et a sélectionné plus d’un gagnant dans certaines catégories. Cela était dû à la haute qualité du travail reçu et afin d'encourager des représentants des médias plus talentueux et passionnés dans tous les formats de médias à atteindre leur potentiel et à être un instrument bénéfique pour aborder les questions de santé, culturelles et sensibles dans le pays. Sénatrice Dr. Rasha Kelej, Membre du Sénat égyptien (2020-2025), Africaine la Plus Influente (2019, 2020) et Femme Africaine de l'Année 2020 a ajouté : « Je suis heureuse d'annoncer que, encouragé par la précieuse contribution des gagnants, Merck Foundation récompense également les gagnants en leur offrant un accès d'un an à un programme de formation en ligne appelé « MasterClass ». La MasterClass est une expérience en ligne immersive et un cours d'apprentissage à votre rythme en anglais qui peut être consulté n'importe où avec Internet. J’encourage les gagnants à être la « Merck Foundation More Than A Mother Advocate » pour sensibiliser davantage sur l’infertilité et éliminer la stigmatisation associée. Je leur souhaite également la bienvenue en tant que membres précieux de « Merck Foundation Alumni ». Voici la liste des gagnants : Voici les gagnants des Pays d'Afrique Australe en partenariat avec la Première Dame du Malawi, S.E. MONICA CHAKWERA ; La Première Dame de Namibie, S.E. MONICA GEINGOS ; et La Première Dame du Zimbabwe, S.E. AUXILLIA MNANGAGWA : PAYS D'AFRIQUE AUSTRALE GAGNANTS DE LA CATÉGORIE PRESSE ECRITE: PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
PRIX SPÉCIAL POUR NOUVEAUTE
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE MULTIMÉDIA : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE RADIO : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Ouest en partenariat avec La Première Dame du Libéria, S.E. CLAR MARIE WEAH ; et La Première Dame du Nigéria, S.E. Dr. AISHA MUHAMMADU BUHARI : PAYS D'AFRIQUE DE L'OUEST GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Est : PAYS D'AFRIQUE DE L'EST CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays Africains Francophones en partenariat avec La Première Dame du Burundi, S.E. ANGELINE NDAYISHIMIYE ; La Première Dame de la République Démocratique du Congo, S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI ; La Première Dame de Guinée Conakry, S.E. CONDÉ DJENE ; et La Première Dame du Niger, S.E. AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU : PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
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CATÉGORIE RADIO PREMIERE Position :
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Voici les gagnants du Ghana en partenariat avec la Première Dame du Ghana, S.E. REBECCA AKUFO-ADDO : GHANA CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
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CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA PREMIERE Position :
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CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants de la Zambie en partenariat avec la Première Dame de Zambie, S.E. ESTHER LUNGU : ZAMBIE CATÉGORIE PRESSE ECRITE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO Josias Muuba, Radio Musi-O-Tunya Distribué par APO Group pour Merck Foundation.
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La fondation Tony Elumulu a annoncé l’ouverture des candidatures pour son programme d’entrepreneuriat TEF. L’édition de cette année axée sur la relance économique post-Covid, vise à accompagner et financer les PME et jeunes entrepreneurs dont les activités ont été perturbées par la pandémie.
Le programme d’entrepreneuriat TEF de l’année 2021 cible 2400 entrepreneurs, avec un accent particulier sur les femmes entrepreneures. A travers cette compétition, la fondation Tony Elumulu espère relever les principaux défis auxquels le continent est confronté, et sortir des millions de personnes de la pauvreté par la création d’emplois et l’autonomisation.
Les candidatures retenues vont recevoir une formation commerciale, un mentorat, un capital d’amorçage pouvant aller jusqu’à 5000 USD et des opportunités de réseautage à l’échelle mondiale. Le programme est ouvert aux entrepreneurs de tous les pays africains possédant une jeune start-up, une petite ou moyenne entreprise opérant dans tous les secteurs d’activités.
Doté d’un budget de 100 millions USD, le programme d’entrepreneuriat TEF a été lancé en 2015 avec pour objectif d’accompagner 10 000 entrepreneurs africains vers l’autonomisation, sur une période de 10 années. Plus de 9000 entrepreneurs ont été soutenus par le programme depuis son lancement.
En 2021, le programme entre dans sa 7ème édition, et donne la priorité à la relance économique des petites, moyennes entreprises et start-up en Afrique, à la suite de la perturbation des activités économiques causée par la Covid-19. Les candidats potentiels sont appelés à soumettre leurs projets du 1er au 31 mars 2021.
A 27 ans, Audrey Chicot a fondé MSMI, entreprise spécialisée dans la fabrication mécanique et la maintenance industrielle. Depuis sa création en 2003, MSMI opère une véritable révolution dans l’industrie métallurgique au Cameroun, au point de devancer la concurrence étrangère.
Lorsque Audrey Chicot (photo) se lançait dans la métallurgie il y a 18 ans, l’industrie locale dépendait en majorité des entreprises étrangères pour la fabrication mécanique, la mécano-soudure et la maintenance industrielle. Pour doter son pays d’une industrie métallurgique locale, elle suit une formation auprès de Chicot AMI, entreprise détenue par la famille de son époux.
Après un séjour à l’étranger, elle revient au Cameroun en 2003 avec sa famille, équipée de quelques caisses à outils et d’un fonds de 12 millions FCFA (environ 18 000 euros), qu’elle utilise pour fonder MSMI (Multi-services et matériels industriels). Depuis son installation au pays, Audrey Chicot a réussi à s’imposer dans cette industrie autrefois dominée par la concurrence étrangère et les petits fabricants du secteur informel.
Les opérations de MSMI ciblent pratiquement tous les secteurs, « du pétrole au naval, en passant par l’industrie lourde, le textile, le bois, la cosmétique, le plastique ou encore l’agro-industrie », détaille-t-elle sur Sputnik. L’entreprise emploie à ce jour plus de 70 salariés, et réalise un chiffre d’affaires annuel de 600 000 millions FCFA, soit près d’un million d’euros.
Au-delà de doter son pays d’une véritable entreprise métallurgique, Audrey Chicot milite également pour une meilleure intégration des femmes dans cette industrie. Pour ce faire, elle a confié des postes techniques et de responsabilité à plusieurs femmes, et propose stages et formations à ces dernières. Les œuvres de l’entrepreneure ont attiré l’attention du gouvernement camerounais, qui a inscrit MSMI comme une entreprise stratégique de l’industrialisation locale à l’horizon 2035.
En 2014, MSMI a été classée 6ème entreprise mondiale sur plus de 900 entreprises de la même taille, par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Elle a également reçu une reconnaissance de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à travers la méthode Kaizen de gestion de la qualité au niveau national.
À présent, Audrey Chicot noue des partenariats stratégiques avec d’autres industriels pour devenir une figure incontournable de la métallurgie au niveau de la sous-région Afrique centrale.
ecofin
Yasma Desreumaux avait un rêve. Participer au développement du sport – sa passion de toujours -, dans son pays natal, l’Algérie. Son rêve est, depuis 2017, une réalité. Yasma a ouvert le premier magasin Decathlon algérois et mène les équipes algériennes de la marque de sport. Sous son impulsion, entourée de centaines de coéquipiers recrutés localement, deux magasins Decathlon ont été ouverts, ainsi qu’un site de production de produits sportifs.
Découvrez le portrait de cette femme engagée, inspirante, volontaire. Une sportive qui oeuvre au quotidien pour promouvoir l’activité physique, allant de pair avec la parité et la durabilité. Une histoire vraie, actuelle, qui préfigure aussi le sport de demain.
Decathlon United – 100 000 collaborateurs rendant le sport accessible sur les cinq continents – s’engage auprès de Women Sports Africa en tant que Top Partenaire pour trois ans, de 2021 à 2024. Objectifs : mettre en valeur toutes les femmes inspirantes sur le continent africain, contribuer à la diffusion du sport et ses bienfaits en Afrique et partout dans le monde.
Ce partenariat s’inscrit dans les alliances de sens que Decathlon tisse avec les acteurs leaders du sport, dont Women Sports Africa dans le domaine du journalisme et du reportage.
« Nous, Decathloniens, dont la mission est de rendre le sport accessible au plus grand nombre, sommes très heureux de contribuer à l’essor du Sport au Féminin en Afrique auprès d’un groupe de presse de grande qualité, qui s’adresse à toutes et tous. Les valeurs d’équité, de partage, de tolérance, de bien-être à travers l’activité physique portées par le magazine et ses déclinaisons digitales sont, en tous points, les nôtres. »
Grâce à ses partenaires engagés, Women Sports Africa est diffusé gratuitement en ligne et en print sur l’ensemble du continent africain et particulièrement dans les 26 pays suivants : Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo RC, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo et Tunisie.
Naïma El Guermah, directrice d’édition de Women Sports Africa : « Women Sports Africa est le média de référence pour les femmes par et avec le sport. Nous sommes fiers et très heureux d’accueillir Decathlon United en tant que Top Partenaire pour accélérer notre diffusion et le partage des plus belles histoires du Sport au Féminin en Afrique ! »
Source: Omnisport
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Roukiata Ouedraogo parle de sa jeunesse au Burkina Faso Comédienne, chroniqueuse radio, Roukiata Ouedraogo publie un livre sur son enfance à l'époque de Thomas Sankara.
La comédienne et chroniqueuse burkinabè Roukiata Ouedraogo publie à Paris son premier livre, "Du Miel sous les galettes", aux éditions Slatkine. Avec ce livre autobiographique, l’auteure emmène le lecteur au Burkina Faso entre Fada N’Gourma et Ouagadougou. Elle retrace l’emprisonnement injuste de son père et le combat de sa mère contre cette erreur judiciaire.
Dans ce livre, Roukiata Ouedraogo rend aussi un hommage vibrant à sa mère. Elle évoque également son enfance sous le régime de Thomas Sankara, son excision à l'age de trois ans. Nadir Djennad a rencontré l'auteure à Paris.
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DW : Roukiata Ouedraogo, bonjour.
Roukiata Ouedraogo : Bonjour!
DW : Votre roman retrace l'emprisonnement injuste de votre père par le procureur de Fada N'Gourma. C'est la ville où vous avez grandi. Cela s'est passé au début des années 1980 et votre livre aussi relate le combat de votre mère contre une erreur judiciaire. Qu'est ce que vous retenez aujourd'hui de ces épreuves?
Roukiata Ouedraogo : Aujourd'hui, ces épreuves ont rendu beaucoup plus forte ma famille, beaucoup plus soudée. On est sortis de cette histoire plus soudés et je pense que moi, ça m'a donné aussi une force pour me battre dans la vie.
DW : Ce livre est un hommage à votre mère qui s'est battue sans relâche contre cette erreur judiciaire. Est-ce que vous pensez que ce courage des femmes africaines n'est pas suffisamment raconté aujourd'hui?
Roukiata Ouedraogo : Non. Je pense que cette force n'est pas suffisamment racontée et on devrait la porter haut et fort parce que les femmes africaines sont courageuses. La femme en général, elle est courageuse. Mais les femmes africaines, j'en parle parce que j'ai grandi avec des femmes africaines. Je viens d'un pays où je vois les femmes travailler dur. J'ai eu la chance de voyager avec mes spectacles dans quelques pays africains. Et à chaque fois, j'ai vu comment les femmes se battent pour subvenir aux besoins de la famille, payer la scolarité de leurs enfants, et même nourrir les enfants et surtout, payer les frais de santé pour leurs enfants. Vous savez, les femmes chez moi, sont détentrices de valeurs morales, sociales, culturelles et traditionnelles. Elles sont les gardiennes du foyer, donc elles ont un rôle très important. C'est la femme qui gère tout. On dit que la femme, c'est la ceinture qui porte le pantalon de l'homme. Un proverbe africain dit ça et je suis tout à fait d'accord avec ça.
DW : Dans ce livre, vous abordez des thèmes personnels : la naissance de votre enfant, mais aussi votre excision à l'âge de 3 ans. Ce passage est bouleversant. Vous parlez d'une "lame froide qui pénètre ma chair. J'ai hurlé de tout mon corps. Je croyais que j'allais mourir". Comment se construire ou se reconstruire après une telle épreuve?
Roukiata Ouedraogo : Difficilement, mais on s'en sort, on s'accroche. Moi, vous savez, quand je suis arrivée ici, en France, à l'âge de 20 ans, c'est là que j'ai compris qu'on m'avait fait quelque chose d'abominable. Pour moi, l'excision était quelque chose de tout-à-fait normal et tout-à-fait simple. Parce qu'on nous met ça dans la tête en Afrique, qu'une fille excisée, vaut mieux qu'une fille non-excisée, qu'une fille excisée est beaucoup plus pure qu'une fille non-excisée. Donc on grandit avec ça et on pense qu'on nous a fait du bien alors que non, c'est faux. On nous a abimées. C'est une atteinte à notre intégrité. Quand je suis arrivée ici, en discutant avec des collègues et des copines, j'ai compris qu'il me manquait une part de ma féminité qu'on m'avait retirée. On m'avait arraché quelque chose et là, à l'époque, malheureusement, je ne connaissais pas des gens pour m'aider. Moi, j'étais seule ici et c'était très compliqué. Je n'avais pas assez d'argent pour aller voir un psy. Du coup, j'ai fait un travail vraiment sur moi. Ça m'a pris des années. C'était douloureux. Après des années, je me suis reconstruite comme ça, par moi même.
DW : Dans votre livre, il y a aussi beaucoup d'anecdotes et notamment sur le climat politique de l'époque. Vous nous décrivez la période de Thomas Sankara? Vous avez dit dans votre livre que pour beaucoup, ce fut une période de grand enthousiasme, pour d'autres, une période de grande inquiétude.
Roukiata Ouédraogo : Absolument. Parce que Thomas Sankara était un révolutionnaire. C'est quelqu'un qui est arrivé au pouvoir avec l'envie de bouger et de faire changer les choses. Et oui, il avait raison. Mais Thomas Sankara reste Thomas Sankara, celui qui qui a changé les choses. Ça reste une icône, absolument. Thomas Sankara s'est battu pour l'égalité homme-femme. C'est quelqu'un qui a voulu faire bouger les choses. C'est dommage que ça se soit arrêté.
DW : Est-ce que vous avez des souvenirs d'enfance concernant cette période, notamment? Comment ça se passait à l'école ?
Roukiata Ouédraogo : La fête de l'Indépendance était à l'époque le 4 août. Les élèves défilaient avec des uniformes, comme des petits pionniers. "Oser lutter, savoir vaincre. Vive la révolution! En avant pour la révolution! La patrie ou la mort! Nous vaincrons!" Et on avait appris ça par cœur.
DW : Je suppose que vous suivez l'actualité politique de votre pays. Il y a eu des élections le 22 novembre dernier. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, a été réélu dès le premier tour. Qu'est ce que vous attendez aujourd'hui du président de la République burkinabè?
Roukiata Ouédraogo : J'attends beaucoup de choses de la part de mon président. J'espère qu'il va pouvoir régler certains problèmes. Il y en a beaucoup, certes. J'espère qu'au niveau de la santé, au niveau des femmes, au niveau des maternités, parce que je sais qu'il y a des femmes qui meurent en couches, je sais que c'est compliqué au niveau des hôpitaux. En tout cas, j'espère que les hôpitaux vont être équipés pour recevoir les malades convenablement.
DW : Merci beaucoup.
Roukiata Ouédraogo : Merci à vous.
C'est dans le contexte d'une femme sur trois dans le monde qui subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. À la suite de la pandémie de COVID-19, cette épidémie silencieuse de violence contre les femmes et les filles est en expansion et ne retient pas suffisamment l'attention. Alors que les 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre (VBG) se terminent, je voudrais réfléchir à ce que nous avons appris et à ce que nous pouvons faire pour intensifier nos efforts de protection et d'autonomisation de nos filles et femmes en Occident et Afrique centrale.
Lors de l'épidémie d'Ebola de 2014, nous avons été témoins d'une «épidémie» de «viols, agressions sexuelles et violences contre les femmes et les filles». De nombreuses écoles ont dû fermer, ce qui a aggravé les inégalités, car les filles étaient moins susceptibles de retourner en classe que les garçons. De nombreuses filles ont été contraintes d'entrer sur le marché du travail ou d'assumer des tâches supplémentaires à la maison, ce qui a entraîné des pics de violence domestique et de grossesses chez les adolescentes .
La crise du COVID-19 continue de faire des ravages sur les vies et les économies africaines, poussant jusqu'à 40 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l'extrême pauvreté. Les femmes sont les principales victimes de ces retombées économiques et sociales. En fait, les femmes sont plus à risque de perdre leur source de moyens de subsistance sans aucun filet de sécurité vers lequel se tourner, car elles travaillent de manière disproportionnée dans le secteur informel et sont exclues des mesures de protection sociale ciblant les travailleurs.
De nombreux agents de santé de première ligne et premiers intervenants sont des femmes, ce qui les expose à un risque bien plus grand de contracter la transmission du COVID-19 et de tomber malades. Avec la fermeture des écoles et des garderies, les mères doivent trouver un équilibre entre l'emploi à temps plein et les responsabilités de garde d'enfants et de scolarité tout en consacrant un temps disproportionné à des activités domestiques non rémunérées. De plus, en période de distanciation sociale et d'isolement social de leur famille élargie et de leur communauté, les femmes ont moins de chances d'échapper à des partenaires violents et les cas de violence signalés sont en augmentation.
Alors, que pouvons-nous faire? À partir de nos recherches et de notre expérience, nous avons identifié trois domaines d'intérêt prometteurs:
Les transferts monétaires ont un fort potentiel pour réduire la violence sexiste. L'intensification des programmes de transferts monétaires peut aider à réduire le stress financier des familles pauvres en temps de crise et ainsi rendre les femmes plus en sécurité chez elles. Au Nigéria, le programme Household Uplifting a fourni des transferts en espèces directement aux femmes soignantes pauvres depuis 2016. Avec ces paiements en espèces, les femmes peuvent se débrouiller seules et prendre soin de leur famille. Au Togo, un programme de transferts monétaires contre les coronavirus - Novissi (qui signifie `` solidarité '' en langue Ewe) a été mis en place pour les personnes les plus touchées par la crise, en mettant l'accent sur les femmes.
Les espaces sûrs, le mentorat et la formation peuvent faire une différence dans la vie des adolescentes. Lorsqu'il y a moins d'opportunités scolaires et économiques, les adolescentes deviennent plus vulnérables. Pendant l'épidémie d'Ebola en Sierra Leone, les filles des zones durement touchées étaient deux fois plus susceptibles de tomber enceintes que les filles des communautés moins touchées. Cela a augmenté le nombre de filles qui abandonnent l'école tout en limitant leur trajectoire de vie à long terme. De nombreuses filles qui sont en dehors de l'environnement scolaire protecteur sont de plus en plus vulnérables aux grossesses précoces et à la violence sexiste.
Dans plusieurs pays, nous testons actuellement des programmes destinés aux adolescentes afin de fournir du mentorat, des réseaux de soutien et une formation professionnelle et des compétences de vie à un moment critique de leur vie. Les preuves d'une initiative mise en œuvre au Libéria montrent que les «espaces sûrs» ou les clubs de filles combinant des compétences de vie et une formation aux moyens de subsistance ont effectivement augmenté les revenus du travail indépendant et renforcé la confiance en soi. En Sierra Leone , un espace sûr et une intervention de renforcement des compétences ont réduit les taux d'abandon scolaire et de grossesse hors mariage après la crise d'Ebola, ce qui offre un potentiel similaire pour prévenir une vague de grossesses précoces et de mariages précoces à la suite du COVID-19 .
La mise en œuvre de politiques qui fonctionnent pour les filles et promeuvent l'égalité des femmes est une étape cruciale. Les gouvernements jouent un rôle crucial dans la levée des obstacles à l'autonomisation des adolescentes et des femmes. De nombreux pays de la région du Sahel s'efforcent actuellement d'aider les adolescents à retourner à l'école et à prévenir la violence sexiste. Par exemple, au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Niger, le projet d'autonomisation des femmes du Sahel et de dividende démographique (SWEDD) aide à maintenir les filles à l'école, élargit les opportunités économiques pour les jeunes femmes avec une forte concentration. sur la prévention et une meilleure réponse aux risques de violence sexiste, notamment grâce à un engagement fort des décideurs, de la société civile, des parlementaires, des chefs religieux et traditionnels.
Le Niger , qui a le taux de fécondité le plus élevé au monde, a également adopté des réformes audacieuses pour lutter contre le mariage des enfants et la maternité précoce. Des réformes juridiques ont été adoptées pour supprimer les autorisations obligatoires des parents ou des maris d'adolescentes mariées pour accéder aux services de planification familiale. Les filles mariées et enceintes, auparavant exclues de l’école, peuvent désormais retourner à l’école. Des comités de protection de l'enfance ont été institutionnalisés au niveau des villages pour protéger les filles du mariage des enfants. Des écoles ou «clubs pour maris» sont en cours de création et font participer les chefs traditionnels et les imams, pour encourager les maris à discuter de la vie de famille et de la planification familiale.
Comme le dit un proverbe africain: «Les femmes font partie de l'origine du grand mystère de la vie sur terre; ils connaissent le secret d'une bonne vie ». unissons-nous et rejoignons l'appel à des actions au niveau mondial et national pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes ! Alors que nous continuons à lutter contre les multiples impacts du COVID-19, n'oublions pas la pandémie silencieuse de violence contre les femmes et les filles. Donner la parole et agir aux femmes et aux filles, et assurer leur bien-être, est le seul moyen pour les sociétés de sortir plus fortes de cette crise. Ensemble,
La crise sanitaire de Covid-19 a exacerbé les inégalités entre les sexes dans le monde. Les femmes courent un risque beaucoup plus élevé que les hommes de perdre leur emploi en raison de la ségrégation sectorielle où elles sont surreprésentées dans les industries affectées négativement par la pandémie, comme les services d'alimentation et de vente au détail. De plus, les garderies fermées et l'enseignement à distance pour leurs enfants obligent les femmes, par exemple, aux États-Unis, à conserver la main-d'œuvre quatre fois plus vite que les hommes . Et en Inde, la fermeture d'usines prive de nombreuses jeunes femmes de nouvelles opportunités économiques qui leur ont permis de démarrer une vie indépendante. Enfin, les ordonnances de rester à la maison font qu'il est beaucoup plus difficile pour les femmes dans des relations abusives d'échapper à un cycle de violence, ce qui«Pandémie de l'ombre».
Mais qu'en est-il des femmes handicapées? Les taux d'emploi des femmes handicapées sont les plus bas par rapport aux hommes handicapés et aux hommes et femmes non handicapés. Les jeunes femmes handicapées subissent jusqu'à dix fois plus de violence sexiste que celles non handicapées. Alors, comment la récession économique affectera-t-elle les femmes qui sont déjà exclues de l'éducation et des opportunités d'emploi parce qu'elles ont des besoins différents en matière de communication et d'accès physique? Et comment les pays peuvent-ils garantir que les services offerts aux survivants de violence domestique tiennent compte de la dépendance spécifique des femmes handicapées vis-à-vis de leurs soignants ?
Women, Business and the Law (WBL) a récemment mené une recherche pilote sur les femmes handicapées . Nous essayons de mieux comprendre comment les pays du monde entier utilisent leurs systèmes juridiques pour protéger les femmes handicapées de la discrimination multiple et intersectionnelle à laquelle elles sont confrontées par rapport aux hommes avec et sans handicap. À cet effet, nous avons ajouté quatre nouveaux points de donnéesdans la collecte de données primaires 2020 sur les femmes, les entreprises et le droit. En coopération avec des experts juridiques locaux, nous avons pu mener une évaluation préliminaire pour 176 économies. Cette recherche est la première du genre à cartographier le cadre juridique des droits des femmes handicapées à l'échelle mondiale. Les résultats préliminaires donnent des résultats surprenants: alors que 71 économies ont une disposition constitutionnelle qui garantit l'égalité des droits pour les personnes handicapées, aucune des constitutions analysées ne mentionne les femmes handicapées. En ce qui concerne les lois statutaires, 138 économies ont une loi, autre que la constitution, qui traite des droits des personnes handicapées. Cependant, seul un quart des économies analysées - soit 35 pour être exact - reconnaissent et protègent explicitement les droits des femmes handicapées dans leur cadre juridique.
Par exemple, la loi de 2010 sur les femmes de la Gambie impose l'obligation de «garantir la protection des femmes handicapées et de prendre des mesures spécifiques en fonction de leurs besoins physiques, économiques et sociaux pour faciliter leur accès à l'emploi, à la formation professionnelle et professionnelle, ainsi qu'à leur participation à la prise de décision. » La loi koweïtienne relative aux droits des personnes handicapées de 2010 accorde des prestations de maternité supplémentaires aux femmes handicapées. La Moldavie reconnaît les besoins des femmes handicapées en matière de santé génésique, notamment l'accès aux traitements gynécologiques et aux conseils en matière de planification familiale (loi sur l'inclusion sociale des personnes handicapées de 2012). Et la loi indonésienne sur le handicap de 2016 reconnaît l'importance de protéger les femmes handicapées contre la violence et de fournir des maisons sûres facilement accessibles.
Figure 1: Conclusions préliminaires sur le cadre juridique relatif aux femmes handicapées
Les données pilotes sur les femmes, les affaires et le droit font partie des 10 engagements du Groupe de la Banque mondiale pour un développement intégrant le handicap . À l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées de cette année, nous nous engageons à poursuivre nos recherches et à faire en sorte que la voix des femmes handicapées soit entendue par les décideurs du monde entier.
Source: Banque Mondiale
La Tunisie est fréquemment citée comme étant à l'avant-garde des droits des femmes dans le monde arabe en raison du statut unique de la femme tunisienne. Depuis la promulgation du Code du statut personnel (PSC) en 1956, les femmes tunisiennes ont joué un rôle plus important dans le développement du pays. Plus récemment, ils ont joué un rôle essentiel lors de la transition démocratique au lendemain de la révolution.
Depuis que j'ai pris mes fonctions à Tunis, j'ai observé à plusieurs reprises la place importante de la femme tunisienne dans la société et dans le monde professionnel. Un nombre croissant de femmes occupent désormais des postes de direction aux plus hauts niveaux de la fonction publique et du secteur privé. De plus, les indicateurs sont prometteurs: le pays se classe 4e en termes d'égalité hommes-femmes dans la région MENA. Les femmes tunisiennes ont un taux d'alphabétisation de 72%, représentent 42% des étudiants de l'enseignement supérieur et occupent 36% des sièges parlementaires.
Mais se pourrait-il que ces chiffres dissimulent une réalité plus nuancée et dénotent des disparités géographiques et sociales?
Selon le rapport Global Gender Gap 2020, la publication du Forum économique mondial sur les inégalités entre les sexes, sur un total de 153 pays, le classement de la Tunisie en termes d'égalité entre les sexes est passé de la 90e à la 124e entre 2006 et 2020. dans les sous-indices. La Tunisie passe ainsi de la 97ème à la 142ème position en termes de participation économique et d'opportunités de travail, de la 76ème à la 106ème position en termes d'éducation et de la 53ème à la 67ème position en termes de participation politique. Malgré ces performances apparemment bonnes par rapport aux autres pays de la région MENA, la tendance en Tunisie est alarmante, les réalisations sont fragiles et le chemin vers l'égalité reste long.
En effet, si les femmes représentent 67% des diplômés de l'enseignement supérieur, elles ne représentent que 24,6% de la population active. Le chômage touche deux fois plus les femmes (22,5%) que les hommes (12,4%) et cette disparité est encore plus exacerbée dans les régions de l'intérieur du pays (Gabès, Kasserine, Jendouba, Kébili, Gafsa et Tataouine) où le taux de chômage des femmes est à 35% en moyenne. De plus, seuls 23,3% des nouveaux prêts au logement sont accordés aux femmes, et les femmes continuent d'être victimes de violences mondiales, c'est-à-dire d'au moins une forme de violence (physique, sexuelle, psychologique ou économique).
Malgré leurs résultats scolaires, les jeunes femmes souffrent d'une mauvaise intégration dans la vie économique. Le ralentissement des recrutements dans le secteur public, secteur où 39% des effectifs sont des femmes, est un facteur important, mais n'explique qu'en partie cet état de fait. D'autres facteurs entravent l'inclusion économique et l'autonomisation des femmes, comme le manque de systèmes de soutien abordables et de qualité pour les mères qui luttent pour concilier travail et famille, le droit du travail, la violence domestique et la prévalence d'attitudes et de valeurs plus conservatrices que la progressivité de la CFP ne le suggère. Ces inégalités entravent le développement économique et social du pays en le privant d'une partie de ses forces motrices.
La violence contre les femmes est surprenante dans un pays comme la Tunisie. Notre équipe a appris avec consternation que les femmes entrepreneurs de l'intérieur des campagnes ont été la cible d'intimidations et de violences, malgré le fait qu'elles jouissent du droit de transformer les ressources naturelles en produits à haute valeur ajoutée. Grâce à une approche innovante qui combine la tradition des femmes (récoltes artisanales) et l'esprit d'entreprise, ces femmes offrent une opportunité d'inclusion et d'autonomie financière à d'autres femmes rurales. Il est impératif de prévenir les actes de violence pour préserver les droits économiques des femmes et encourager toute une génération de jeunes diplômés de l'intérieur du pays. Les défis de la crise du COVID-19 ne doivent pas mettre en péril les efforts parfois timides d'innovation et d'inclusion économique.
Enfin, le manque d'égalité en termes de droits économiques pénalise les femmes, qui sont fortement désavantagées en termes d'accès au crédit, à la propriété foncière et aux produits financiers. Cette inégalité entrave leurs initiatives entrepreneuriales ou commerciales et affecte leur autonomie financière. Selon le rapport 2020 du Forum économique mondial sur les inégalités entre les sexes, seulement 2,9% des entreprises tunisiennes ont un capital majoritairement féminin. Ainsi, l'importance des garanties dans les décisions de prêt, combinée au code de l'héritage qui prévoit que les femmes n'héritent que de la moitié de la part des hommes du même degré de parenté, sont des obstacles majeurs aux droits économiques des femmes. Nous devons continuer à espérer que le dernier grand projet de feu le Président Essebsi concernant le droit d'héritage se réalisera afin de surmonter cette inégalité fondamentale.
L'énergie, le courage et le dynamisme de la femme tunisienne d'aujourd'hui restent un élément unique dans une région où les inégalités entre les sexes persistent. A l'image de leurs mères et grands-mères qui, dans les années 60 et 70, ont investi dans de nombreux domaines professionnels, que ce soit dans le secteur de la santé ou de l'éducation, dans la fonction publique ou dans les entreprises privées, les jeunes femmes d'aujourd'hui peuvent innover. Ils intègrent les secteurs du futur, les start-up les plus sophistiquées et maîtrisent les métiers les plus sophistiqués. L'Etat tunisien devrait encourager cet esprit d'innovation, en protégeant les femmes de la violence des défenseurs du statu quo, en garantissant leurs droits économiques et en leur offrant l'égalité des chances au travail et à l'école. C'est ça la démocratie.
La Banque Mondiale
Poste à pourvoir | RECEPTIONNISTE – ASSISTANTE ADMIN | |
Nombre de poste | 01 | |
Lieu d'affectation | Ouagadougou (Burkina Faso) | |
Structure recruteur | MERCY CORPS | |
Structure Bénéficiaire | MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU | |
Secteur activité | Activités de santé et d’action sociale | |
Diplôme ou niveau | Diplôme superieur | |
Option du diplôme | administration, secrétariat de Direction ou en Ressources Humaines | |
Expériences | 02 ans | |
Capacités liées à l'emploi | AVIS DE RECRUTEMENT RESUME DU PROGRAMME : Mercy Corps est une ONG internationale humanitaire et de développement dont la mission est d’alléger la souffrance, la pauvreté et l’oppression en aidant les populations à construire des communautés sécurisées, productives dans le monde. Mercy Corps est opérationnelle au Niger depuis septembre 2005. Elle travaille en partenariat avec le Gouvernement et les communautés Burkinabè pour contribuer au développement socio-économique durable du pays. Mercy Corps est présent au Sahel depuis 2005, avec des programmes en cours au Burkina Faso, Mali, Niger et au Nigeria. Dans ces pays, nous nous concentrons sur une multitude de secteurs en fonction des priorités et des besoins locaux : sécurité alimentaire, moyens de subsistance, gouvernance, atténuation des conflits et réponse humanitaire. Nous visons à stimuler les opportunités économiques, à catalyser des systèmes de gouvernance inclusifs et responsables, à rompre le cycle de l'insécurité alimentaire et hydrique et à répondre aux besoins immédiats, tout en libérant le potentiel de construction pour l'avenir. Notre travail contribue à la résilience aux chocs et aux stress et permet aux individus, aux ménages et aux communautés de réaliser un développement à long terme, inclusif et équitable. La vision du changement de Mercy Corps encourage le secteur privé, le gouvernement et la société civile à travailler ensemble pour créer un changement significatif et durable. Mercy Corps travaille au Burkina Faso depuis 2016 à travers des partenaires sur les conflits et l'élevage. Pour son nouveau programme « Sahel Collaboration & Communication (SCC) » sur cinq ans financé par l’USAID, Mercy Corps cherche un(e) Réceptionniste – Assistante Admin. Le programme Sahel Collaboration & Communication travaillera au Burkina Faso pour une durée de cinq ans et encouragera la collaboration, l'apprentissage et l'adaptation (CLA) pour un impact collectif entre l'USAID, les partenaires d'exécution, les institutions gouvernementales et les instituts de recherche. Ce programme renforcera également les capacités locales d’apprentissage et d’adaptation, et SCC améliorera la CLA parmi toutes les parties prenantes afin d'améliorer les résultats de développement et d'aider l'USAID à mieux communiquer ces résultats. Titre du Poste : RECEPTIONNISTE – ASSISTANTE ADMIN Lieu du travail : Ouagadougou, Burkina Faso Catégorie du poste : CDD (12 mois renouvelables) Nombre de Place : 1 RESUME DU POSTE : Sous la supervision de la RH & Admin Officer, la Réceptionnist – Assistant Admin assistera dans le fonctionnement général de l’administration. Assurer la qualité de l’accueil, travailler en étroite collaboration avec les Ressources Humaines et l’Administration et les programmes Managers, la Réceptionniste assurera quotidiennement les tâches assignées à l’administration, les ressources humaines, la documentation, le classement des dossiers, la facilitation des voyages du personnel dans le temps opportun et de manière précise. RESPONSABILITÉS ESSENTIELLES : Taches Administrative : • Appuyer l’Assistante RH and Administration dans le classement, l’archivage et la mise à jour des dossiers administratifs ; • Recevoir et orienter les visiteurs et s’assurer que les visiteurs ne circulent pas au sein du bureau sans être annoncés ; • Tenir un agenda des rendez-vous pour le bureau ; • Faire le standard (appeler à l’extérieur, recevoir les appels) ; • Noter les appels sur des fiches et les transmettre ; • Participer aux réunions ; • Contribuer davantage à assurer la propreté du bureau, c’est-à-dire en s’assurant de manière proactive que les toilette et les bureaux sont propres et en informant l’agent de ménage de toute mesure corrective ; • Aider de manière proactive à garantir que de l’eau, du papier hygiénique, et du savon dans les toilettes à tout moment ; • Assurer la réception, l’expédition et l’archivage des courriers et s’assurer aussi que toutes les correspondances entrantes et sortantes sont enregistrées dans le registre approprie et classées ; • Enregistrer le courrier arrivé, départ et les factures ; • Saisir les courriers types ; • Suivre le prélèvement régulier de la boite postale de l’ONG ;v • Sur demande de la hiérarchie, rédiger les correspondances administratives, saisir les comptes rendus des réunions et des lettres administratives ; • Maintenir les tableaux d’affichage du bureau à jour (Memos, informations, ct…)v • Ainsi que le registre de présence du personnel ; • Faire les demandes de paiement des prestataires, Airtel ou Orange Burkina, les entreprises d'eau et d'électricité et les contrats de bail à la fin de chaque mois en conformité avec les procédures finance,v • Assurer que tout le personnel adhère aux procédures administratives de Mercy Corps • Mettre à jour la liste matrice chaque fin du mois en collaboration avec les RH & l’Administration, • Se comporter, tant sur le plan professionnel que personnel, de façon à préserver l’image de marque de Mercy Corps et à ne pas mettre en danger sa mission humanitaire au Burkina Faire toutes autres taches demandées par le superviseur CONNAISSANCES ET EXPÉRIENCES: • Avoir un diplôme supérieur en administration, secrétariat de Direction ou en Ressources Humaines ; • Avoir au moins 2 ans d’expérience de gestion administrative, en Gestion Administrative des entreprises et ressources humaines de préférence avec une ONG internationale ; • Avoir une expérience manifeste et une bonne connaissance administrative des ONGs, gestion du personnel, services de support et les opérations. • Une capacité manifeste de communication (orale & écrite) et une connaissance requise de l’informatique (Word, Excel, Explorer, Outlook, PowerPoint, etc.) et une bonne connaissance de la gestion de bases de données. • Une bonne capacité en négociation et représentation, spécialement avec les services publiques (gouvernement) et autres organismes en matière de bureaucratie. • Une excellente maîtrise du français et l’anglais (orale et écrite) avec une capacité de faire la traduction Rapporte directement à: Human Ressources and Admin Officer Responsabilité de supervision directe : NA Travail directement avec : Les Ressources Humaines et l’Administration, la Finance, et le Programme FACTEURS DE SUCCES : Une bonne connaissance et une compréhension claire de l’éthique de l’administration la volonté et l’habilité absolues d’adhérer et de renforcer l’adhérence aux politiques et procédures de Mercy Corps et des donateurs est essentiel. L’habilité prouvée d’intégrer effectivement, correctement et de façon précise pour, à la fois accomplir de multiples taches dans un délai requis avec un minimum de supervision, est fortement demandée. L’habilité de traiter l’information nécessaire et correcte pour supporter effectivement les activités des différents programmes est nécessaire. APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL : Comme partie intégrante de notre engagement à l’apprentissage organisationnel et en supportant notre compréhension que les organisations d’apprentissage sont plus effectives, efficientes et appropriées aux communautés qu’elles servent, nous espérons à ce que tous les membres de l’équipe engagent 5% de leur temps pour apprendre les activités qui à la fois, peuvent les servir et servir Mercy Corps. |
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Connaissance en informatique | ||
Condition d'âge | ||
Composition du dossier | DEPOT DE CANDIDATURE : Mercy Corps vous invite à participer au recrutement pour ce poste, et ce, en déposant vos dossiers de candidatures (CV, lettre de motivation, fournir obligatoirement 3 Références professionnelles d’anciens employeurs les plus récents). Veuillez mentionnez le titre du poste pour lequel vous postulez et adressez votre demande d’emploi au Représentant Résident, Mercy Corps Burkina Faso. Les dossiers doivent être envoyés uniquement en ligne à travers le système de recrutement en ligne de Mercy Corps Burkina Faso via l’adresse suivante : https://mercycorpsniger.recruiterbox.com/jobs/fk0u3s9?cjb_hash=O_uCLm41&apply_now=true Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Cette invitation ne constitue nullement un engagement de la part de Mercy Corps pour un emploi. Tout dossier déposé ne sera plus retourné au Candidat. DATE LIMITE DE DEPOT : Lundi 18 Janvier 2021 |
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Date limite de depôt des dossiers | 18/01/2021 | |
Procedure de recrutement | Seuls les candidats présélectionnés seront contactés Mercy Corps se réserve le droit de rejeter une partie ou l’ensemble des offres reçues. |
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Durée du contrat | CDD 12 mois renouvelables | |
Autres conditions | ||
Source de l'offre | ONEF |