Elites Femmes

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Merck Foundation s'associe à la Première Dame du Burundi pour renforcer les capacités de soins de santé, autonomiser les filles dans l'éducation et briser la stigmatisation liée à l'infertilité
 
La Première Dame du Burundi a également été nommée Ambassadrice de « Merck More Than a Mother » lors de la réunion
BUJUMBURA, Burundi, 21 octobre 2020/ -- Merck Foundation (www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, s'est associée à la Première Dame du Burundi, S.E. Madame ANGELINE NDAYISHIMIYE, lors d'une réunion de haut niveau entre Dr. Rasha Kelej, CEO Merck Foundation et La Première Dame du Burundi. Au cours de la réunion, Merck Foundation a souligné son engagement à long terme à poursuivre ses efforts pour renforcer les capacités de soins de santé, autonomiser les filles dans l'éducation et briser la stigmatisation liée à l'infertilité au Burundi. La Première Dame du Burundi a également été nommée Ambassadrice de « Merck More Than a Mother » lors de la réunion.

S.E. Madame ANGELINE NDAYISHIMIYE, La Première Dame du Burundi et Ambassadrice de ‘Merck More Than a Mother’ a déclaré : « Je suis très heureuse de m'associer à Merck Foundation et ravie de capitaliser sur leurs précieux programmes dans notre pays. Ces programmes auront un impact très important sur l’avancement de notre population, car la santé est très essentielle à notre développement social et économique. En tant qu'Ambassadrice de ‘Merck More Than a Mother’, je travaillerai en étroite collaboration avec Merck Foundation pour sensibiliser nos communautés à mieux comprendre l'infertilité et à autonomiser les femmes à travers l'accès à l'éducation, à l'information, à la santé et au changement de mentalité et aussi à autonomiser nos filles grâce à l'éducation ».

Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation and President, Merck More Than a Mother a souligné : « Je suis très fière de notre partenariat avec la Première Dame du Burundi et je lui souhaite la bienvenue en tant qu'Ambassadrice de ‘Merck More Than a Mother’ et nouveau membre de ‘Merck Foundation First Ladies Initiative-MFFLI.’ Nous avons discuté de notre collaboration à long terme et de notre partenariat avec sa Fondation et le Ministère de la Santé et le Ministère de l'Éducation pour renforcer les capacités de soins de santé au Burundi, en fournissant une formation aux médecins dans les domaines des soins du cancer, de fertilité et du diabète. Avec l'éclosion de la pandémie mondiale, le renforcement des capacités de soins de santé est plus important que jamais et, grâce à notre partenariat à long terme, nous sommes impatients de créer une armée médicale forte au Burundi.

La Première Dame du Burundi a également participé au premier sommet de « Merck Foundation First Ladies Initiative (MFFLI) VC Summit » qui s’est tenu le mois dernier, auquel ont participé au total 13 Premières Dames Africaines et a présenté ses programmes de développement au Burundi ».

Merck Foundation a mené ses programmes de renforcement des capacités au Burundi au cours des trois dernières années grâce à son partenariat avec le gouvernement burundais et l'ancienne Première Dame du Burundi, S.E. MADAME DENISE NKURUNZIZA 

Merck Foundation a fourni une formation spécialisée à plus de 31 médecins burundais et continuera de le faire pendant les 10 prochaines années.

Merck Foundation est entrée dans l'histoire en offrant une formation aux premiers oncologues et spécialistes de fertilité et embryologistes du Burundi.

Jusqu'à présent, 10 médecins ont terminé la formation sur la fertilité et l'embryologie, et avec la Première Dame du Burundi, davantage de médecins seront formés pour améliorer l'accès à des soins de fertilité de qualité et équitables dans le pays.

Merck Foundation a également formé le premier oncologue au Burundi et continuera à recruter des médecins pour un programme de bourses en oncologie afin de contribuer à l'amélioration des soins contre le cancer dans le pays.

De plus, Merck Foundation a fourni une formation sur la prise en charge du diabète à vingt médecins et va former davantage de médecins, un de chaque province. Une fois la formation terminée, ces médecins devraient être en mesure de créer une clinique du diabète dans leur centre de santé ou leur hôpital dans le but d'aider à prévenir et à prendre en charge la maladie dans leurs communautés respectives.

« Nous continuerons notre nouveau programme important ‘Educating Linda,’ en partenariat avec la Première Dame du Burundi et le Ministère de l'Éducation. Dans le cadre de ce programme, nous avons parrainé 20 filles en 2019 et parrainerons l'éducation des 20 filles les plus brillantes dans leurs écoles secondaires cette année et au cours des 10 prochaines années. Nous croyons fermement que l'éducation est l'un des domaines les plus critiques pour l'autonomisation des femmes », a ajouté le Dr Rasha Kelej, l'un des 100 Africains les plus influents (2019, 2020).

Merck Foundation a également annoncé un gagnant du Burundi pour ses Prix « Stay at Home » Media Recognition Awards des pays africains francophones.

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

Igbokwe à la tête de la division Universal Studio Group

La Nigériane Pearlena Igbokwe a été promue à la tête d’Universal Studio Group. Elle a été félicitée par le ministre nigérian de l’Information et de la Culture. Elle était devenue en 2016 la première femme noire à diriger un grand studio américain de télévision.

Universal nomme la Nigériane Pearlena Igbokwe à la tête de la division Universal Studio Group

La multinationale américaine Universal a nommé la Nigériane Pearlena Igbokwe présidente de sa branche Universal Studio Group. D’après le communiqué du groupe, elle dirigera l'activité mondiale des studios de télévision d’Universal et ne rendra compte qu’à Jeff Shell le PDG de NBCUniversal, géant mondial de l'information et du divertissement.

 Devenue depuis 2016 la première femme noire à diriger un grand studio de télévision américain, Pearlena Igbokwe a reçu pour sa nouvelle promotion les félicitations du ministre nigérian de l'Information et de la culture, Lai Mohammed.

 

La Rédaction

La Marocaine Ismahane Elouafi vient d’être nommée au nouveau poste de Scientifique en chef auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Cette nomination, annoncée par le Directeur général de la FAO, Qu Dongyua, à l’occasion de la 35é Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (NERC 35) (21-22 septembre), « renforcera encore la dimension technique et scientifique des travaux de la FAO », précise un communiqué de l’organisation onusienne.

« Le parcours de Mme Elouafi et sa connaissance approfondie de la région seront un atout pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord », souligne la FAO.

La 35e Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, organisée en mode virtuel, par le Sultanat d’Oman, a été sanctionnée par l’adoption d’une déclaration « historique » jetant les bases d’une collaboration renforcée dans l’ensemble de la région, qui doit permettre de trouver des solutions durables aux problèmes les plus urgents et les plus pressants qui concernent l’alimentation et l’agriculture, en vue de surmonter les effets de la pandémie et de transformer les systèmes alimentaires.

Ces filles doivent subir l’excision, alors très jeunes. Des associations demandent l’application de la loi et la sensibilisation.

La recrudescence de la pratique de l’excision inquiète de plus en plus. L’Eglise catholique et la Commission nationale des droits de l’Homme ont attiré la semaine dernière l’attention des autorités tchadiennes sur la recrudescence de cette pratique. L’excision est pourtant interdite par la loi.

 En quelques semaines, des centaines de filles ont été excisées au Tchad (photo d’illustration) (picture-alliance/dpa)

(Dr)

 

 

Malgré l’interdiction de l’excision au Tchad, de nombreuses jeunes filles continuent d’être victimes de ce « crime ». Rien qu’en juillet et août 2020, plus de 200 filles ont été excisées dans les provinces du Mandoul et du Logone Oriental au sud du Tchad.

« C’était presque la mort »  

Selon Blandine, élève en classe de première au lycée de Doba au Sud du Tchad, l’excision lui a été imposée par sa famille il y quatre ans. "Moi c’est par la faute de ma tante, avec la complicité de mon oncle, que j’ai été contrainte à être excisée.", détaille-t-elle.  

La jeune fille condamne : "Ce qu’on nous a fait en brousse c’est carrément la mort. Ils nous ont torturé, on a perdu du sang, c’était presque la mort. Je voudrais dire à tous mes frères et sœurs qui écoutent ce témoignage de stopper l’excision car ce n’est pas une bonne chose."

Quatre ans après, Blandine continue à subir des conséquences de l’ablation de son clitoris :

"Toute fille excisée, lors des rapports sexuels, ne sent pas de plaisir comme les personnes normales. Et je suis personnellement victime parce je ne sens pas de plaisir. J’ai expliqué mes difficultés à mes amies et vous savez, entre filles on peut se dire tout. Elles ont également donné leur témoignage et finalement, j’ai compris que ce que les gens disent est vrai."

Pour Agnès Eldjima, conseillère au Centre juridique d’intérêt public, une association tchadienne qui travaille avec les femmes victimes de violences, en plus de la loi il faut une sensibilisation contre cette pratique :

"Il va falloir vraiment faire une campagne auprès des exciseuses, des parents  et des filles elles-mêmes, voire des chefs religieux et traditionnels. Je crois que c’est très important si on veut s’attaquer à ce mal."

"Cette pratique n’apporte rien à nos filles. La loi seule ne suffit pas, il faut aussi une sensibilisation à grande échelle.", insiste Mme Eldjima.

Selon un rapport de l’Onu, près de 80% des filles sont excisées entre cinq et quatorze ans au Tchad.

La pratique est même devenue un business pour certains parents qui manquent de moyens pour préparer la rentrée des classes de leurs filles. Ces derniers font exciser leurs fillettes pour recevoir des cadeaux et présents qui seront offerts à l’occasion de la fête organisée pour leur guérison.

Deutsche Welle

Prix Anzisha 2020 : Voici la liste des 20 finalistes retenus

Le comité de sélection du Prix d’innovation Anzisha a rendu public le 17 septembre 2020 les noms des 20 meilleurs finalistes retenus pour la phase finale de l’édition 2020 de sa compétition. Ces 20 présélectionnés l’ont été parmi 1 200 candidats, qui ont décidés chacun de tenter leur chance en déposant des projets. « De ces candidatures sont nées 20 entreprises détenues à 45 % par des femmes et représentant des secteurs tels que l’agriculture, l’industrie et l’éducation », précise le Prix dans un communiqué.

Le prix Anzisha annonce le top 20 jeunes entrepreneurs africains dans le  cadre de la célébration de sa 10e année. | Wazatech

A titre d’illustration, parmi les projets les plus innovants qui ont été sélectionnés, figure celui de Alaa Moatamed, 21 ans, cofondatrice de Presto, une société qu’elle décrit comme l’une des principales plateformes de gestion des livraisons en Égypte. L’initiative fournit aux propriétaires d’entreprises un service de livraison abordable et pratique pour leurs clients. Autre projet, celui de Benjamin Mushayija Gisa, 20 ans, originaire du Rwanda. Il fabrique et conditionne des produits naturels biologiques pour la consommation et à des fins cosmétiques sous forme de lotions et de savon à la noix de coco.

« L’année 2020 a connu un changement global dans l’avenir du travail. Les candidats de cette année ont personnifié la résilience et l’innovation dont l’Afrique a besoin au moment où nous nous dirigeons vers un avenir post-COVID-19 » explique Melissa Mbazo-Ekepenyong, Directrice adjointe du Prix Anzisha cité dans le communiqué.

Les nominés du Prix Anzisha 2020 sont :

Mustapha Zeroual, 22 ans, Maroc : fondateur d’IA4YOU, une initiative commerciale et sociale qui conçoit différents systèmes et plateformes numériques en utilisant l’intelligence artificielle.

Aseitu Olivia Kipo, 22 ans, Ghana : fondatrice de l’entreprise agricole Kobaa-Ok qui se concentre sur la production et la vente de légumes et fournit des services de formation et de conseil à d’autres agri-entrepreneurs ayant des entreprises agricoles.

Omonlola Loïs Aniambossou, 21 ans, Bénin : fondateur d’Abiathar Services, une entreprise qui offre des services d’installation, de surveillance et de réparation aux propriétaires d’appareils électriques.

Ian Khonje, 20 ans, Malawi : fondateur d’une entreprise agroalimentaire innovante appelée Ian Khonje Food Processers (IKFP) qui achète des baobabs bruts à de petits exploitants agricoles, tant au Malawi qu’au Mozambique, et qui produit et conditionne de la confiture de baobab.

Les candidats de cette année ont personnifié la résilience et l’innovation dont l’Afrique a besoin au moment où nous nous dirigeons vers un avenir post-COVID-19

Mohamed Bah, 22 ans, Sierra Leone : fondateur d’Information For All (IFA), une ONG qui construit des foreuses et répare des puits d’eau et des toilettes, permettant la durabilité de l’eau et l’hygiène pour les communautés privées d’eau.

Benjamin Mushayija Gisa, 21 ans, Rwanda : fondateur de Kaso, une entreprise manufacturière qui fabrique et conditionne des produits naturels biologiques à la fois pour la consommation (par exemple, miel, thé, huiles, bicarbonate de soude) et à des fins cosmétiques (par exemple, lotions, cire d’abeille, savon de noix de coco).

Joshua Adabie Armah, 22 ans, Ghana : fondateur de PopKing Ghana, une entreprise qui vend du pop-corn frais en plusieurs saveurs à des vendeurs au Ghana.

Adjei Nyamekye, 17 ans, Ghana : fondateur de Mosquito Trapping and Emergency LED Bulbs, une initiative qui vend des ampoules de pointe qui fournissent 12 heures d’électricité de secours en cas de panne de courant et qui piègent les moustiques.

Wilfred Chege, 20 ans, Kenya : co-fondateur de Shulemall Limited, une plateforme de commerce électronique qui vend des uniformes, des livres scolaires, de la papeterie, etc. aux élèves des internats.

Abdelouahab Toukkart, 22ans, Maroc : fondateur d’Isla Pack, une entreprise qui transforme le papier industriel usagé en boîtes et emballages pour articles de confiserie.

Mahlatse Matlakana, 22 ans, Afrique du Sud : fondatrice de Wozilex, une entreprise agroalimentaire qui produit et vend des légumes.

Abdul Dumbuya, 21 ans, Sierra Leone : co-fondateur d’une entreprise sociale qui produit du gingembre brut et le transforme en poudre de gingembre. L’entreprise sociale utilise 25 % de ses revenus générés pour soutenir des programmes éducatifs.

Saly Sarr, 22 ans, Sénégal : fondateur de SallyMaa, une marque de mode qui conçoit et fabrique des accessoires en cuir tels que des talons et des sandales pour les femmes de tous âges.

Frida Agbor-Ebai Nenembou, 20 ans, Cameroun : fondatrice de Supreme Sparkle, une entreprise aux multiples facettes qui propose des services de couture, de salon et de spa.

Jonathan Paul Katumba, 22 ansOuganda : fondateur de Minute5, un service de livraison d’épicerie en ligne axé sur les produits agricoles frais. Minute5 s’approvisionne en fruits, légumes et d’autres produits frais auprès de petits exploitants agricoles, puis les livres aux consommateurs et aux entreprises.

Alaa Moatamed, 21 ans, Égypte : co-fondatrice de Presto, l’une des principales plateformes de gestion des livraisons en Égypte. L’entreprise permet aux propriétaires d’entreprises de fournir un service de livraison abordable et pratique à leurs clients.

Hamidu Biha, 22 ans, Ouganda : fondateur de Biha Eco Venture, une entreprise de recyclage innovante qui utilise les coquilles d’œufs de volaille pour fabriquer divers produits écologiques, notamment du charbon écologique et des tuiles écologiques.

David Denis, 22 ans, Tanzanie : fondateur de Cutoff Recycle, une entreprise de recyclage des déchets de cheveux humains basée en Tanzanie.

Matina Razafimahefa, 22 ans, Madagascar: fondatrice d’une entreprise innovante EdTech basée à Madagascar. L’entreprise fournit, forme et prépare de jeunes Africains hautement qualifiés dans le domaine des compétences numériques spécifiques à l’industrie.

Ijeje Hephzibah, 20 ans, Nigéria : Co-fondatrice de Recyclift, une société de recyclage basée au Nigéria, dont l’activité se concentre uniquement sur le recyclage des bouteilles en plastique et des bouchons de bouteilles en plastique.

 

digitalbusiness

1-CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Socle du progrès socioéconomique et humain, l’éducation pour tous (EPT) est un des buts fondamentaux des objectifs de développement durable (ODD n°2). Conscient des enjeux qui se posent, l’Etat burkinabè mobilise des moyens importants pour l’atteinte de cet objectif. Objectif pour lequel les parents d’élèves et d’étudiants jouent leur partition de diverses manières (frais de scolarité, fournitures scolaires, prise en charge de séjour pour les élèves et étudiants vivants hors du domicile parental, etc.). Dans cet effort, les femmes en général, et celles du secteur informel en particulier jouent un rôle capital. Même si elles gagnent deux (2) fois moins que les hommes, elles consacrent près de 80% de leurs revenus à la prise en charge de la vie scolaire des enfants (GRAAD Burkina, 2019).
 


Mais avec la pandémie de la COVID-19, de nombreuses femmes sont devenues très vulnérables et certaines ont perdu leur travail/emploi. Selon les données d’une étude en cours, dans chaque entreprise, en moyenne une employée sur trois (1/3) a perdu son emploi en raison de cette pandémie. Celles qui ont pu conserver leur poste ont vu leur revenu réduit de 25% à 75% (GRAAD Burkina, 2020) suite à des mesures d’adaptation à la COVID-19. Dans bien de cas, les aides ont été mobilisées. Toutefois, les universitaires semblent en marge.

Or, en raison de la COVID-19, la scolarité de nombreux étudiants, en particulier celle des filles, risque de prendre un grand coup si l’on considère qu’elles perdent potentiellement une partie non négligeable de leurs moyens de vie qui vient en général de leurs mères. N’étant pas épargnés par les effets de la crise, il n’est pas sûr que les pères puissent agir en compensateurs. En période de difficultés pour les parents, s’il faut choisir l’enfant à soutenir notamment pour l’école, la fille est en général défavorisée (O. Mamadou, 2015 ; UNICEF, 2017).

C’est pour contribuer à atténuer les effets de ce scénario sur la jeune fille dont les implications sont nombreuses (abandon scolaire, vulnérabilité, prostitution voilée, etc.) que le GRAAD Burkina lance l’initiative REFICAMPUS qui s’inscrit dans le cadre général de son "Initiative Repenser le 8 mars" dont le but est de soutenir et de promouvoir l’égalité des sexes. Deux (2) mois avant la reprise de l’année académique prochaine, il est impératif de trouver les moyens d’accompagner ces jeunes filles tout en visant à cultiver l’excellence.

2-OBJECTIF
L’objectif général de cette initiative est de contribuer à réduire les inégalités (écarts) entre les hommes et les femmes au niveau de l’enseignement supérieur en soutenant aujourd’hui la jeune étudiante, femme cadre de demain.

Pour ce faire, l’initiative vise l’atténuation des effets négatifs de court terme que la perte des moyens financiers des parents pourrait avoir sur la jeune étudiante. Elle vise également à soutenir les universités publiques pour assurer la mise en œuvre des mesures barrières. Spécifiquement et selon le besoin, il s’agira de soutenir les jeunes étudiantes pour :

- le payement des leurs frais de scolarité,
- la couverture de leurs besoins en matière de santé de la reproduction,
- la prise en charge de leurs besoins d’alimentation, de déplacement et d’habillement,
- l’appui à la réfection de toilettes et la mise à disposition de lave-mains dans les universités.

3-ORGANISATION ET MISE EN ŒUVRE

3-1-Ancrage institutionnel et organisation
Cette initiative mise en œuvre par le GRAAD Burkina et ses partenaires locaux aura pour ancrage institutionnel le GRAAD Burkina qui est responsable de la qualité, de la transparence et du bon déroulement général des activités planifiées. Cette responsabilité est assurée par le Secrétariat Exécutif du Groupe.

Le prospectus accompagnant le présent concept note donne un bref aperçu de l’organisation. Pour plus d’informations, visitez notre siteweb à l’adresse suivante : www.graadburkina.org.

Compte tenu de la nature de l’initiative, le GRAAD Burkina sera accompagné par un Comité de sélection de dix (10) membres comprenant :
1. deux (2) représentants du GRAAD Burkina,
2. un.e (1) représentant.e du Ministère en charge de l’enseignement supérieur,
3. un.e (1) représentant.e du Ministère en charge de la solidarité nationale,
4. deux (2) représentant.e.s des organisations nationales d’étudiant.e.s,
5. deux (2) représentant.e.s des parrains/marraines,
6. un.e (1) commissaire au compte désigné par les autorités compétentes,
7. Un.e (1) représentant.e du Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU).

Dans la pratique, le Comité se réunira deux (2) fois durant toute la période de la mise en œuvre (septembre et octobre 2020). Les lieux des rencontres seront fixés en tenant compte de la teneur et de l’importance géographique des candidatures. Compte tenu toujours de la nature de l’initiative, il n’est prévu ni perdiem ni autre type de frais de participation à ce comité. Cependant, le GRAAD Burkina prendra en charge les déplacements d’une ville à une autre selon le besoin.

3-2-Composantes
La mise en œuvre de cette initiative comprend diverses activités. Pour une question d’organisation, toutes ces activités seront déployées à travers deux grandes composantes :

Composante 1 : Financement direct Cette composante comprend toutes les activités liées aux paiements de la prise en charge ponctuelle et directe des besoins de l’étudiante tels qu’exprimés dans la demande d’appui.

Composante 2 : Parrainage/marrainage
Ainsi que le nom l’indique, cette composante repose sur le principe de parrainage/marrainage bien connu. Contrairement aux financements directs, il concerne toute activité liée à la mise en lien entre une étudiante et un parrain ou une marraine qui souhaite soutenir directement l’étudiante à court, moyen et/ou long termes. Ces activités se feront conformément à la législation en vigueur en la matière.

Composante 3 : Appui au respect des mesures barrières
Cette composante se résume en l'appui aux universités pour la rénovation et/ou la mise en place d'infrastructures et/ou de matériels facilitant le respect des mesures barrières.

3-3-Opérationnalisation de l’initiative
L’initiative est prévue pour se dérouler en quatre (4) étapes non-exclusives dans le temps :
- le lancement de l’appel et la réception des demandes d’appui/de soutien,
- la mobilisation des appuis et des parrains/marraines,
- la sélection des dossiers par un comité mis en place à cet effet,
- la remise des aides aux bénéficiaires y compris les actions de réfection des toilettes et la mise en place de lave-mains.

3-4-Soutiens prévus
Dans le cadre de cette initiative, divers aides et appuis sont prévus. Ces aides et appuis sont ici repartis suivants les grandes composantes de l’initiative.

Pour la composante 1 :
Conformément aux objectifs retenus, les appuis possibles aux étudiantes comprennent :
- le paiement des frais de scolarité,
- le soutien à l’habillement,
- la prise en charge de la restauration au Restaurant Universitaire (RU), soit 2 repas par jour pour une durée de six (6) mois,
- un abonnement annuel dans une bibliothèque,
- un abonnement aux transports en commun (SOTRACO), pour une durée de six (6) mois,
- une dotation en serviettes hygiéniques.

Pour la composante 2 :
Les mêmes soutiens sont prévus. Mais, ils pourront être définies plus en détail avec le parrain ou la marraine. Sous cette composante, toute personne se sentant disposée à s’inscrire dans cette composante doit répondre à un premier questionnaire mis en ligne concernant sa motivation et la nature de son appui.
Elle ou il sera ensuite mis/mise en relation avec l’étudiante après les délibérations du comité de sélection. Les liens de parrainage seront faits par des tirages aléatoires. Aucun parrain/aucune marraine ne pourra choisir directement l’étudiante à soutenir.

Ci-joint le Formulaire à remplir pour parrainer/ marrainer une étudiante

Pour la composante 3 :

Elle concerne la mise en œuvre de l’appui à la réfection de toilettes et la mise à disposition de lave-mains dans les campus. Cet appui se fera de manière participative sous forme de travaux d’intérêt général en plusieurs phases.
1. La mise en place d’une cellule REFICAMPUS de volontaires sur le campus ;
2. Un diagnostic budgétisé des besoins de réfections de toilettes par les étudiants volontaires qui devront s’inscrire pour participer aux actions ;
3. La collecte de fonds et la recherche de partenaires et volontaires locaux (Quincaillers, maçons, etc.)
4. La mise en œuvre de l’activité.

4-CIBLES / BENEFICIAIRES
En ce qui concerne les étudiantes, cette initiative vise à aider à terme mille (1000) étudiantes en quatre (4) phases dont la présente constitue la phase pilote (cette phase pilote débute avec 250 filles). En considérant que les étudiantes de Licence ont plus ou moins déjà pris leurs marques et qu’elles sont plutôt vers la sortie, cette initiative vise les étudiantes en S1 et S2 des universités publiques de Ouagadougou, Koudougou et Dédougou. Les nouvelles bachelières ne sont pas concernées.
- avoir au maximum 23 ans,
- être régulièrement inscrite pour l’année en cours,
- être de père et/ou de mère n’ayant pas d’emploi permanent,
- être dans un lieu d’étude différent du lieu de résidence des parents directs (père, mère, sœurs et frères),
- exprimer le besoin en répondant aux appels lancés par l’initiative REFICAMPUS.

En plus de ces critères, il sera également tenu compte des moyennes du niveau scolaire immédiatement précédent. Par ailleurs, pour une question de synergie, le comité mettra tout en œuvre pour s’assurer que les bénéficiaires ne sont pas déjà soutenues par une autre Organisation/Initiative.

Pour éviter toute forme d’ambigüité liée à la sélection des bénéficiaires, un dossier sera constitué sur chacune d’elles. Ce dossier comprendra l’ensemble des pièces permettant de soutenir le contenu de la demande. Il convient donc pour chaque postulante, de s’assurer (avant de postuler) d’avoir en sa possession toutes les pièces pouvant permettre de justifier qu’elle remplit les critères édictés.

Les bénéficiaires finales seront désignées par un comité mis en place à cet effet comme indiqué plus haut.
En ce qui concerne la composante 3, toutes les activités seront définies et se feront avec la cellule de volontaires REFICAMPUS mise en place.

5-CALENDRIER DE MISE ŒUVRE
Le calendrier prévisionnel de mise en œuvre de cette initiative est défini conformément au tableau suivant :
6-CANDIDATURE
Pour soumettre sa demande, chaque étudiante est appelée à répondre à un questionnaire mis en ligne à cet effet, et accessible via le lien suivant:

Soumettre sa candidature

La candidate accepte également de fournir toutes les justifications demandées à la date limite et de se soumettre à toutes les conditions de l’appui. Toutes ces conditions seront définies dans la note d’appel.

La date limite de réception des candidatures est fixée au 15 octobre 2020.

7-FINANCEMENT
Le financement de l’initiative REFICAMPUS sera assuré par deux sources à savoir :
- les ressources propres du GRAAD Burkina,
- la contribution financière et/ou en nature de volontaires au niveau local,
- la contribution des étudiants et étudiantes volontaires,
- la mobilisation de fonds extérieurs auprès de partenaires et de bonnes volontés.

Chaque donateur sera tenu·e·s informé·e·s de l’état et des actualités de la mise en œuvre de l’initiative REFICAMPUS via mail après l’étape finale qu’est la remise des lots aux bénéficiaires.

Accéder à la note conceptuelle de l'Initiative REFICAMPUS

La Voix des Résilientes : les créatrices d’Afrique de l’Ouest se font entendre

 

La « Voix des Résilientes », c’est une campagne digitale 100% féminine qui a réuni 10 femmes du secteur culturel d’Afrique de l’Ouest en août 2020. Elles parlent de leurs parcours, leurs visions, leur place dans l’entrepreneuriat culturel et les défis auxquels elles font face pendant cette crise de COVID19. La Voix des Résilientes, ce sont aussi deux webinaires, une soixantaine de posts sur Facebook, Twitter et Instagram et un challenge #WeAreYennenga à relever. 

 Unesco Dakar - //LA VOIX DES RESILIENTES : Les créatrices d'Afrique de  l'Ouest // ///Rokhaya Daba Sarr/// Se relaxer ou travailler ? Travailler. –  Danser ou gérer ? Gérer - Couturier ou

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ce qui s’est passé au mois d’août sur notre page Facebook UNESCO Dakar : https://www.facebook.com/UNESCODAK/.

Vous pouvez également (re)découvrir les protagonistes de cette initiative, elles sont l’inspiration et le souffle de cette campagne : Esi Atiase, artiste numérique de vidéo-mapping et à la tête de SANAA FACES ;  Fatima Bocoum, commissaire d’exposition entre New York et Bamako ; Fatoumata Diabaté, photographe malienne ; Rama Diaw, styliste et créatrice de mode ; Khadidia Djigo, manager de CanalOlympia Sénégal ; Maah Keita, bassiste sénégalaise et présidente de l’association Care for Albinism ; Daba Sarr, présidente de Tringa Musique et Développement et du festival AfricaFête ; Dieynaba Sidibé dit Zeïnixx, graffeuse et slameuse ; Ndeye Fatou Thiam, Photographe et chargée de projet Urban Women Week.

 

Ces Résilientes représentent cette nouvelle génération de femmes engagées au sein des industries culturelles et créatives appelées les « Yennengas ». Le Directeur du Bureau de l’UNESCO à Dakar, Dimitri Sanga, félicite les role models que représentent ces femmes, car selon ses mots « elles amorcent une forme de transition dans leur manière d’être se situant entre modernité et traditions ».

Si les inégalités de genre persistent au sein des industries cultuelles et créatives, il a été mis en évidence lors de ces rencontres que dans la majorité des cas, elles relèvent principalement de défis structurels et non relationnels. Il est ressorti que ce déficit trouve son origine non seulement au sein des sphères décisionnelles qui sont principalement masculines mais également dans les normes sociétales perpétuellement répétées au travers de l’éducation par exemple.

Les débats et la campagne digitale sur les réseaux ont donc mis l’accent sur la parité, le droit des femmes et les violences basées sur le genre, mais aussi l’autonomisation et l’adaptation au monde en temps de pandémie par la formation et l’entrepreneuriat culturel.

La campagne s’est clôturée par le lancement du challenge UNESCO #WeAreYennenga qui est devenu ces deux dernières années le Leitmotiv de l’UNESCO Dakar pour porter ce plaidoyer inclusif à travers la diversité des expressions culturelles promouvant l’égalité des genres et portant la Voix des femmes du secteur culturel ouest-africain.

Il médiatise ainsi une vision actuelle, moderne et adaptée du genre en Afrique de l’Ouest puisque « la femme Africaine » fait face à ses propres réalités.

Rejoignez le mouvement en réalisant le challenge #WeAreYennenga, la Voix des Résilientes continue sur les réseaux sociaux.

 

UNESCO

Si vous souffrez de syndromes prémenstruels, ces astuces vont peut-être vous changer la vie.
 
Règles douloureuses : 3 astuces pour les calmer - Dakar92
 
Des aliments riches en magnésium

S'il est conseillé de faire attention à son alimentation pendant sa période de règles, nos diverses fringales rendent parfois la tâche extrêmement compliquée. Pour se faire, on mise sur des aliments riches en magnésium que l'on pourra grignoter toute la journée. On pense notamment à tous les types de noix (des cerneaux, des noix de pécan, du Brésil, de macadamia, etc), au riz complet, aux lentilles, aux épinards, aux bananes, mais aussi... Au chocolat noir ! Petites astuces : il peut être intéressant des privilégier des eaux riches en magnésium comme l'Hépar ou la Contrex.

Les douleurs de règles sont parfois intenses, et rien ne semble pouvoir les calmer. Ces symptômes, qui portent le nom de SPM (syndrome prémenstruel), varient évidemment selon les femmes. Si pour certaines les douleurs sont « surmontables », d’autres se voient freinées dans leur quotidien du fait de ces désagréments persistants. Alors avant de passer par la case « médicament », focus sur les astuces naturelles les plus efficaces à tester !

 

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Smart Data Power et Women in Africa dévoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter

(WOMEN IN AFRICA) - Smart Data Power, en partenariat avec l’initiative Women in Africa (WIA), dévoile les résultats d’une étude répertoriant les 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter. Ce projet, réalisé en étroite collaboration avec Moussoukoro Diop - figure emblématique de l’activisme féminin au Sénégal - se veut le reflet de l’effervescence que connait le continent, dont les femmes sont plus que jamais ambassadrices.

smart data power et women in africa devoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur twitter

 

Présentée le 11 septembre lors d’un webinaire suivi par 22 nationalités, l’étude a été menée sur 12 millions d’utilisateurs Twitter géolocalisés en Afrique, dont environ 15% de femmes. L’attention s’est portée sur les profils suivants : femmes politiques, femmes d’affaires, journalistes, leaders d’opinion et personnalités de la société civile. Différents indicateurs ont été pris en compte : la caisse de résonance du compte, le volume d’engagement, les pays représentés…

A elles seules, ces 200 femmes possèdent une portée de près de 40 millions de personnes. Suivies et écoutées, elles ont une influence indéniable et croissante sur les sociétés dans lesquelles elles évoluent, via leur prise de parole sur ce réseau.

L’analyse de ce TOP 200 a permis de mettre en lumière quelques grandes tendances :

  • Plus de la moitié des femmes de la sélection sont réparties entre 4 pays anglophones qui possèdent des littoraux leur assurant un bon accès à internet : le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte.
  • 54% de ces personnalités se trouvent dans les pays les plus peuplés et les plus riches du continent.

A travers le partage de bonnes pratiques, une partie de l’étude et du webinaire s’est attelée à répondre à la question « Comment Twitter peut-il favoriser l’émergence et l’empowerment des femmes en Afrique ? ». Les analyses qui découlent de ce travail mettent  en lumière la diversité des parcours des femmes sélectionnées, mais aussi les infinies possibilités offertes par Twitter.

Cette conférence a permis de démontrer que les femmes sont au cœur de la révolution numérique en Afrique. Selon Seynabou Dia (photo), ambassadrice WIA : « Le webinar a reçu un bel accueil : près de 80 personnes y ont assisté, issues de 22 pays différents, dont 19 pays africains. Nous nous réjouissons que cette étude permette de sortir des sentiers battus, tout en montrant une image authentique de l’Afrique, à travers un contenu qui nous ressemble et qui nous permet d’atteindre nos objectifs ».  

Fort de son succès, le partenariat entre Smart Data Power et Women in Africa pourrait être renouvelé et réinventé, mettant en avant d’autres thématiques (art, culture, santé, environnement, énergie …). Entre temps, tous les conseils et techniques discutés lors du webinaire sont à retrouver sur la page Twitter de Moussoukoro Diop (@mamouchkadiop).

A propos de WIA Initiative

Lancée en 2017, et Présidée par Hafsat Abiola (Nigériane) Women In Africa (WIA) Initiative est la première plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Par ses programmes, ses sommets et sa plateforme digitale WIA Link, WIA contribue à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation WIA Philanthropy a pour mission de soutenir les femmes dans l’économie et développe différents programmes dédiés à l’éducation, à l’entrepreneuriat, au mentoring et à l’agriculture. WIA Philanthropy a lancé avec Working Ladies un premier Hub dédiée aux femmes entrepreneurs à Kinshasa en mars 2019. https://wia-initiative.com/

A propos de Smart Data Power

Smart Data Power rend la masse de données présentes sur Twitter intelligentes et intelligibles, notamment en les croisant avec l'Open Data démographique, économique, environnemental, etc. La méthode : un savant mélange de Data Science et d'analyse humaine. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations transmises. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data. https://www.smartdatapower.com/

Nestlé: Joëlle Abega-Oyouomi, première femme directrice d'usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest

 

Un grand nombre d'écoles ont fermés dans toute l'Afrique à la suite de la pandémie Covid-19. Plusieurs organisations internationales, comme la Banque Mondiale (https://bit.ly/3hChnml) et l'UNESCO (https://bit.ly/3kqCVUD), soulignent que cette fermeture sera très dure pour les jeunes filles et que même si un grand nombre retournera à l'école après la réouverture, d’autres ni retournerons jamais.

 

Selon la Banque mondiale, l'éducation des filles a un effet positif sur les communautés, car les femmes mieux instruites ont tendance à être en meilleure santé, à avoir des salaires plus élevés, à avoir moins d'enfants, à se marier plus tard et à permettre à leurs enfants de bénéficier de meilleurs soins de santé et d'une meilleure éducation. Elles ont également un meilleur accès aux opportunités économiques pour elles-mêmes et leurs familles. Bien que d'énormes progrès aient été réalisés au cours des dix dernières années, pour rendre l'éducation plus accessible aux filles, il reste encore beaucoup à faire pour les aider à fréquenter l'école et à ne pas abandonner. C'est pour cette raison que les femmes qui réussissent sont fondamentales pour donner l'exemple.

Joëlle Abega-Oyouomi, de Nestlé Côte d'Ivoire, est l’une d’entre elles. Elle est la toute première femme directrice d'usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Tracer la voie du changement

Il y a près de 20 ans, lorsque Joëlle rejoignait Nestlé en tant qu’associé de recherche, elle avait de grandes ambitions professionnelles, mais la gestion d'une des plus grandes usines de production de bouillons en Afrique ne faisait pas partie de ces plans à l’époque.

« J'étais jeune, pleine d'expectatives et avec une grande envie d'apprendre. J'avais une vision restreinte de ce que je pourrais faire dans ma carrière, mais Nestlé m'a préparée à beaucoup plus que ce que j'attendais », a déclaré Joëlle.

En ce début d’année 2020, elle est devenue la première femme africaine à diriger une usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest, bousculant ainsi l’idée traditionnel d’un secteur d’activité dominé par les hommes. Joëlle dirige l'usine de Yopougon en Côte d'Ivoire, la troisième plus grande usine de Nestlé dans la Région. Ici, les bouillons et les assaisonnements MAGGI sont produits pour approvisionner l'Afrique Centrale et de l’Ouest – le plus grand marché de bouillons Nestlé dans le monde, avec plus de 120 millions de bouillons MAGGI vendus tous les jours.

Gravir les échelons

Ingénieure en technologie alimentaire, Joëlle a rejoint Nestlé en 2001, travaillant au développement de produits au Centre de Recherche et Développement (R&D) d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Elle a ensuite acquis une expérience internationale en recherche et développement au centre de R&D de Shanghai, en Chine, et au centre de recherche de Nestlé à Lausanne, en Suisse, entre 2003 et 2009.

Elle revient en Côte d'Ivoire, en 2009, en tant que Responsable du développement de produits, puis est affectée au Ghana en 2015 en tant que responsable des services régionaux de fabrication pour la Région Afrique Centrale et de l’Ouest. Un an plus tard, Joëlle est nommée responsable du Centre R&D à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Avant d'occuper son poste actuel, elle a contribué à transformer l'activité laitière du Centre en solutions de céréales sains, à développer l’activité de confiserie grâce à l'application de la science aux plantes de cacao, et à renouveler l'engagement du Centre en faveur d’une nutrition à un prix abordable aux consommateurs africains.

« Sur les 19 années que j'ai passées chez Nestlé, 17 ont été consacrées à l'innovation en matière de R&D », a déclaré Joëlle. « Je suis heureuse de pouvoir sortir de ma zone de confort grâce à cette nouvelle opportunité dans le management, qui m'aidera à me développer et à relever de nouveaux défis, tout en contribuant à soutenir la croissance de notre entreprise dans la région. C'est aussi une excellente occasion pour moi d'utiliser des nouvelles compétences qui viendront compléter celles que j'ai déjà acquises dans le passé. En faisant ce que j'aime, j'espère aussi inspirer d'autres jeunes femmes africaines à se rendre compte que tous leurs rêves peuvent devenir réalité.

Inspirer les jeunes filles africaines à voir grand

Pour une jeune femme comme Abigail, ingénieure stagiaire au Centre de formation technique de Nestlé au Nigeria, la nomination de Joëlle est très encourageante.

"C'est passionnant de voir de plus en plus de femmes dans des postes de direction, en particulier dans des domaines comme l'ingénierie, où elles n'avaient traditionnellement aucune perspective de progression, où les femmes ne se voient traditionnellement pas gravir les échelons a expliqué Abigail. "Je me sens très motivé et déterminé à travailler dur, sachant que je pourrais profiter de toutes les opportunités, sans préjugés de genre".

Mauricio Alarcón, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd a déclaré : "Nous voyons dans la diversité la clé de notre croissance. L'autonomisation des femmes et le renforcement de l'équilibre de genre dans nos entreprises nous permettent de mieux servir nos consommateurs.

Nous nous consacrons pleinement à l'autonomisation d'un plus grand nombre de femmes dans les secteurs techniques et de gestion, afin d’avoir beaucoup plus de "Joëlles" à l'avenir. C'est la chose la plus intelligente et juste à faire - pour notre entreprise et pour la société", a-t-il ajouté.

Distribué par APO Group pour Nestlé.

Contact presse :
Marie Chantal Messier
Responsable de la communication institutionnelle et des affaires publiques
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+233501617955

Plus d'infos sur Nestlé :
www.Nestle-CWA.com
www.facebook.com/nestlecwar
www.twitter.com/nestlecwar

À propos de Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest :
En Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé (www.Nestle-CWA.com) est présente dans 25 pays et emploie directement plus de 5400 personnes. La région compte neuf usines et trois unités d’emballage. En tant qu'entreprise socialement responsable, Nestlé contribue à répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des populations en offrant des aliments et des boissons plus savoureux et plus sains ; proposant une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Le portefeuille de Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest comprend une variété de marques dans plusieurs catégories d'aliments et de boissons, notamment produits laitiers, produits culinaires, café, boissons, nutrition infantile et eau embouteillée. MAGGI®, MILO®, CERELAC®, GOLDEN MORN®, NESCAFÉ®, NIDO® et PURE LIFE® sont quelques-unes de nos marques les plus populaires dans la région. La raison d'être de la société est de « libérer le pouvoir de l'alimentation pour améliorer la qualité de vie de chacun, aujourd'hui et pour les générations à venir ».