Elites Femmes

Elites Femmes

L'ambiance est torride, le désir brûlant et votre haleine fraîche. Votre bouche dialogue avec le clitoris de votre partenaire, la zone et ses 8000 terminaisons nerveuses est humide ; les sensations sont délicieuses plus encore, car une brise mentholée la caresse à présent. Souffler délicatement de l'air frais (ou chaud) sur le clitoris, une stimulation dont on aurait tort de se priver lors d'un cunnilingus.

Mais comme l'a rappelé le docteur Gérald Kierzek dans son livre 101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences publié en 2014 (Ed. Robert Laffont), certain.e.s pour provoquer le grand vertige peuvent soudainement avoir envie de pratiquer une puissante insufflation dans le vagin de leur partenaire. Un acte à ne SURTOUT PAS faire ! Pour la simple et bonne raison qu'une telle pratique peut conduire à la mort.

Pourquoi il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire ?

S'il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire, c'est parce qu'un tel acte pourrait en effet provoquer un pneumopéritoine à savoir la présence anormale d'air dans la cavité abdominale ; l'air passant du vagin à l'utérus et remontant par les voies anatomiques naturelles, les trompes de Fallope, dans la cavité abdominale.

Dès lors, l'épanchement de gaz va provoquer le décollement des deux feuillets de la membrane péritonéale, le feuillet pariétal (qui tapisse la paroi de l'abdomen) et le feuillet viscéral (qui tapisse les viscères). En somme, d'insupportables (...)

Lire la suite sur Grazia.fr

L’association Info-Endométriose vient de lancer son premier podcast, mardi 1er septembre. Baptisé « Mon Endométriose », il permet de libérer la parole et de sensibiliser à cette maladie encore méconnue, en 2020.

« C’est en parlant que l’on fait avancer les choses ». Depuis 2016, l’association Info-Endométriose s’attelle à sensibiliser l’opinion publique à l’ endométriose. Car malheureusement cette maladie gynécologique est encore trop méconnue, bien qu’elle touche une femme sur dix, en France. Aujourd’hui, l’association va encore plus loin dans son engagement en proposant son premier podcast, avec le soutien du groupe Chantelle. Intitulé « Mon Endométriose » et diffusé depuis le 1er septembre, ce nouveau rendez-vous auditif a pour but de libérer la parole, de montrer aux femmes atteintes d’endométriose qu’elles ne sont pas seules et que des solutions existent. 

« Aujourd’hui, on travaille davantage à parler de ce qu’est l’endométriose, c’est-à-dire avec sa douleur, son parcours médical, l’infertilité, l’impact dans son travail, dans le sport. Mais aussi sur le tabou des règles. Car comme c’est une maladie liée aux règles, les femmes ont souvent du mal à en parler. Et nous, on essaye de briser un peu ces codes. On naît avec nos règles, alors qu’on n’a rien demandé », explique Cécile Togni, fondatrice de « Bureau Cécile Togni », chargée de la communication de l’association Info-Endométriose et animatrice du podcast. Cela faisait longtemps que l’idée d’une série de podcasts lui trottait dans la tête. Le confinement lui aura donné le temps nécessaire pour se lancer. « Il y avait beaucoup...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

Le site womenconnect.org a été créé aux Seychelles. Il a été lancé fin août 2020 pour permettre aux chefs d'entreprises africaines de s'entraider en cette période post-covid. La pandémie complique les déplacements, d'où l'idée qui a fleuri dans l'archipel.

 

Après seulement quelques jours d'existence, womenconnect.org rencontre un vrai succès. Le site et son application ont pu s'appuyer sur le COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa ou Marché commun de l'Afrique orientale et australe) qui compte 21 pays et 475 millions de citoyens.

Wommenconnect espère s'implanter très vite dans 38 des 54 pays que compte le continent africain. Son but est de permettre aux femmes qui entreprennent de partager leur savoir et leurs questions. Il revient à la base du net et de la force de sa mise en réseau. 
Non seulement, ce site servira de lieu d'exposition, mais aussi d'échange intellectuel.  
 

Le lancement du site correspond au lancement de l'Orange Day


Cet outil, qui naît de la crise sanitaire, perdurera bien après.  Mpundu Kapwepwe, la secrétaire générale du COMESA, présente aux Seychelles, pour cet événement soutient l'initiative : "Ce site aidera les femmes, entrepreneurs, à apprendre les unes des autres et à s’inspirer de la banque de ressources la plus complète pour obtenir des informations sur divers aspects de la conduite des affaires".

La date du 25 août 2020, pour lancer le site et son application, n'a pas été choisie par hasard. Elle correspond à l'Orange Day, le jour du début officiel de la campagne internationale de sensibilisation dans le monde de la lutte contre les violences à l'égard des femmes, souligne Seychelles News Agency.
 
 
Les Outre-mer en continu
Accéder au live 
 
Access Bank et les femmes du secteur financier : les grands gagnants des Trophées African Banker 2020
Les Trophées sont considérés comme les Oscars de la communauté bancaire africaine et sont les plus respectés dans ce secteur, du fait de l'impartialité du processus de sélection et de décision
 
LONDRES, Royaume-Uni, 26 août 2020/ -- Les lauréats de l'édition 2020 des Trophées African Banker (www.AfricanBankerAwards.com) ont été annoncés aujourd'hui lors d'une cérémonie virtuelle de remise des prix. La remise des prix a été reportée au mois d'août pour coïncider avec les assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement qui se déroulent cette semaine, l'élection du nouveau président de la banque étant prévue pour demain.

Les Trophées sont considérés comme les Oscars de la communauté bancaire africaine et sont les plus respectés dans ce secteur, du fait de l'impartialité du processus de sélection et de décision.

Les grands gagnants de cette année sont le groupe nigérian Access Bank ainsi que les femmes du secteur bancaire et financier. Après que certains ont regretté que l’inclusion n’ait pas été suffisamment prise en compte l’an dernier, les organisateurs ont mis l'accent sur la récompense des institutions qui ont fait des femmes et de l'inclusion financière une priorité.

Le directeur général du groupe Access Bank, Herbert Wigwe, a été élu Banquier africain de l'année. Access se classe parmi les banques africaines de premier plan et Herbert Wigwe a supervisé la croissance et l'expansion de la banque, notamment le rachat de Diamond Bank, une banque beaucoup plus importante qu'Access Bank il y a moins de 15 ans. Access Bank a aussi remporté le trophée du Deal de l'année dans le domaine de l'agriculture, pour son rôle dans le développement des activités rizicoles d'Olam au Nigeria.

Les femmes ont également été les grandes gagnantes des lauréats cette année. Caroline Abel, des Seychelles, a été nommée Gouverneur de la Banque centrale de l'année et la Nigériane Zainab Ahmed, ministre des Finances de l'année. Les organisateurs avaient noté qu’en dépit des circonstances difficiles, Mme Ahmed avait réussi à faire passer une série de réformes ambitieuses et à mobiliser des partenaires internationaux pour aider le pays à faire face à une situation économique extrêmement délicate.

Le trophée African Banker Icon a été remis à Vivien Shobo, qui était directrice générale de l'agence de notation et de conseil Agusto & Co jusqu'en décembre dernier. Elle a été distinguée pour avoir joué un rôle déterminant dans le développement des marchés du crédit au Nigeria et pour avoir contribué à la croissance d'une excellente organisation, aujourd’hui en concurrence avec des acteurs internationaux disposant de ressources bien plus importantes.

Le pionnier tunisien Ahmed Abdelkefi a reçu le trophée de Carrière exemplaire. Cet homme d'affaires et financier a été le fondateur de nombreuses entreprises opérant dans le domaine du crédit-bail, du courtage et de la banque d'investissement. Il a également fondé le groupe de capital-investissement Tuninvest, puis lancé Africinvest, sans conteste l'une des sociétés de capital-investissement les plus prospères d’Afrique, détenues par des Africains.

La répartition des autres lauréats était assez équilibrée. Trade and Development Bank (TDB), grand acteur en Afrique de l’Est et Australe a été élue Banque de l'année. Signalons au passage que son PDG, Admassu Tadesse, a remporté le titre de Banquier de l'année lors de l’édition 2019. Les organisateurs ont ajouté un certain nombre de prix cette année pour refléter le programme des « Cinq grandes priorités » de la BAD. Le prix du Deal de l'année dans le domaine de l'énergie a été attribué à une obligation liée aux énergies renouvelables structurée par Nedbank tandis que celui du Deal de l'année dans le secteur des infrastructures a été remis au port de Maputo pour une transaction dirigée par la Standard Bank. Bank of Industry du Nigeria a, quant à elle, été désignée Banque des PME de l'année.

Omar Ben Yedder, éditeur d'African Banker, a affirmé à propos des prix de cette année : « Ce fut une année mémorable dans tous les sens du terme. Les banques devront jouer un rôle de premier plan pour relancer la croissance post-Covid et soutenir l'économie réelle. Les gouvernements et les régulateurs ont fait un excellent travail avec des moyens limités et nos deux lauréates, Caroline Abel et Zainab Ahmed, ont fait preuve d'un leadership fort dans ce domaine. Les banques devront collaborer avec les institutions et les partenaires pour s'assurer que les liquidités ne viennent pas à manquer. Je cite le gagnant de notre Lifetime Achievement Award : ‘continuez, allez de l’avant, adaptez, innovez, prenez des risques, c’est votre métier. La crise d’aujourd’hui n’est ni la première, ni la dernière, la vie continue, les besoins du continent sont énormes. Bon Courage.’».

Les Trophées ont été décernés via une cérémonie virtuelle via une chaine youtube et d’autres réseaux en ligne, en marge des assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement, qui sont à présent officiellement ouvertes.

Organisés sous le haut patronage de la Banque africaine de développement, les Trophées, sont parrainés par le Fonds africain de garantie en tant que sponsor platine, la Banque de l'industrie en tant que sponsor or et Moza Banco en tant que sponsor associé.

Les Lauréats Des Trophées African Banker 2020

Banquier Africain de l’Année
Herbert Wigwe, Access Bank

Carrière Exemplaire
Ahmed Abdelkefi, Fondateur Tunisie Leasing; Tuninvest; Tunisie Valeurs

African Banker Icon
Vivien Shobo, ancienne Directrice Générale Agusto & Co.

Banque Africaine de l’Année
Trade and Development Bank (TDB)
 
Distribué par APO Group pour IC Publications.

Ministre des Finances de l’Année 
Mme Zainab Ahmed, Ministre des Finances du Nigeria

Gouverneur de la Banque Centrale de l’Année
Caroline Abel, Gouverneur de la Banque Centrale des Seychelles 

Banque d’Investissement de l’Année
Citi

Trophée de l’Inclusion Financière
Kenya Women Microfinance

Banque des PME de l’Année
Bank of Industry, Nigeria

Banque Socialement Responsable de l’Année 
Equity Bank, Kenya

Trophée de l’Innovation
Ecobank

Deal de l’Année – Equity
IPO MTN Nigeria - Chapel Hill Denham

Deal de l’Année – Dette
Facilité de prêt syndiqué d’1 milliard € par Bank of Industry - Bank of Industry / Afreximbank / Credit Suisse

Deal de l’Année - Infrastructures
Port de Maputo - Standard Bank

Projet Energétique de l’Année
Obligation dans les énergies renouvelables - Nedbank

Projet agricole de l’Année
Olam Rice Farm - Access Bank

Banque Régionale de l’Année
Afrique de l’Est – Equity Bank
Afrique de l’Ouest – Coris Banque
Afrique du Nord – CIB, Egypte
Afrique Australe – Moza Banco, Mozambique
Afrique Centrale – BGFI, Gabon

La Commission économique pour l'Afrique (CEA/UNEAC) des Nations unies a déclaré vendredi que les femmes africaines exerçant dans les affaires auront un grand rôle à jouer dans une Afrique post-COVID-19.

Selon un communiqué de la CEA publié vendredi, la déclaration a été faite par Mama Keita, directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l'Afrique de l'Est, lors d'un dialogue virtuel régional consacré à la manière de relever les défis économiques et sociaux rencontrés par les femmes et les jeunes filles à la suite de la pandémie de COVID-19, en mettant l'accent sur l'autonomisation économique des femmes.

Elle a souligné que les femmes d'affaires africaines "pourront réduire considérablement la forte dépendance du continent à l'égard des importations de produits alimentaires, médicaux et pharmaceutiques essentiels", lançant dans le même temps un appel en faveur de politiques et d'initiatives novatrices susceptibles de faire une différence pour les femmes.

"Alors que nous reconstruisons nos économies après le COVID-19 et que nous cherchons à transformer les vulnérabilités en opportunités, rappelons que le commerce intra-africain est encore très faible à moins de 20% et que les femmes entrepreneurs ont un rôle important à jouer dans la relance de celui-ci", a déclaré Mme Keita.

De son côté, Xia Huang, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs en Afrique, a également reconnu l'impact disproportionné et négatif de la pandémie sur les femmes et les jeunes filles, en particulier dans la sphère économique, et a insisté sur la nécessité de placer les femmes au centre de toutes les initiatives de réponse.

Le rôle des femmes entrepreneurs a également été souligné par Clare Akamanzi, PDG du Conseil de développement du Rwanda, qui a en outre noté que l'autonomisation des femmes est un moyen d'atteindre tous les objectifs de développement durable.

"Aujourd'hui (au Rwanda), les femmes entrepreneurs dirigent plus de 42% des entreprises. Elles contribuent à hauteur de 78% du commerce transfrontalier, et le commerce transfrontalier contribue à 30% du PIB", a indiqué Mme Akamanzi lors de la réunion, et dont les propos ont été cités dans un communiqué de la CEA. 

China.org.cn 
L’Union africaine inaugure le Secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), base opérationnelle pour la transformation économique de l’Afrique
Tous les 54 États africains sont signataires de la ZLECAf tandis que 28 d’entre eux l’ont ratifiée
 
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 22 août 2020/ -- Lors d’une cérémonie d’inauguration du Secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, et le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, ont rappelé, lundi 17 août, l’importance de cet organisme pour la transformation économique du continent.

« L’intégration économique de l’Afrique cimentera les fondements d’une Afrique qui saura s’affranchir de l’aide internationale. Le nouveau sentiment d’urgence qu’éprouve l’Afrique pour une véritable autonomie et son aspiration à y accéder trouvent largement leur expression dans la cérémonie d’aujourd’hui », a déclaré Nana Akufo-Addo.

Le Ghana a été choisi en juillet 2019 par les dirigeants africains pour abriter le siège de l’organisme, lors d’un Sommet des chefs d’État de l’UA tenu à Niamey au Niger, qui avait donné le coup d’envoi à la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange qui devrait stimuler les échanges commerciaux régionaux entre les pays membres. Tous les 54 États africains sont signataires de la ZLECAf tandis que 28 d’entre eux l’ont ratifiée.

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a appelé l’ensemble des États membres à ratifier l’accord avant le prochain sommet de l’UA prévu en décembre 2020, « afin d’ouvrir la voie à un démarrage progressif des échanges commerciaux à partir du 1er janvier 2021. »

« La pandémie de Covid-19 ne fait qu’accroître l’importance du succès que doit connaître la ZLECAf, a-t-il déclaré. Le bouleversement des chaînes d’approvisionnement internationales met en lumière la nécessité d’une intégration plus étroite entre nous afin que nous puissions renforcer notre autosuffisance commune, améliorer nos économies et réduire notre dépendance vis-à-vis des sources extérieures. »

La ZLECAf, qui représente la plus grande zone de libre-échange du monde, est susceptible de transformer le continent grâce à son marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et son PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États membres de l’UA.

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que l’ouverture du Secrétariat permanent marquait une étape importante dans la matérialisation de la vision de l’intégration continentale africaine promue par ses pères fondateurs.

Selon Wamkele Mene, premier secrétaire général de la ZLECAf, l’accord offre à l’Afrique l’occasion de s’attaquer aux plus grands défis actuels en matière d’échanges commerciaux et de développement économique : la fragmentation du marché, la présence d’économies nationales de petite taille, la dépendance excessive à l’égard des exportations de matières premières, un potentiel exportateur trop limité, le manque de spécialisation dans les exportations, des chaînes de valeur régionales sous‑développées et des barrières réglementaires et tarifaires encore trop élevées ne favorisent pas les échanges commerciaux.

« Nous devons agir dès maintenant ! Nous devons agir pour démanteler le modèle économique colonial dont nous avons hérité », a insisté Wamkele Mene.

Le Groupe de la Banque africaine de développement a accordé une subvention d’appui institutionnel de cinq millions de dollars américains à l’UA pour la mise en place du Secrétariat permanent de la ZLECAf, dont les bureaux se trouvent dans un complexe ultra-moderne situé dans le quartier central des affaires d’Accra, la capitale ghanéenne.

« La Banque africaine de développement félicite l’UA et la ZLECAf pour la cérémonie d’inauguration du Secrétariat organisée par le Ghana le 17 août 2020. La Banque est heureuse d’être associée à cette initiative continentale sans précédent, déterminante et transformatrice dans la poursuite de l’objectif de création de l’Afrique que nous voulons », a déclaré Solomon Quaynor, vice-président de la Banque en charge du Secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation.

« Le soutien que nous apportons à la ZLECAf s’inscrit dans le rôle directeur de la Banque au niveau du continent en permettant la création de structures d’accueil qui sont essentielles à la mise en œuvre réussie des institutions indispensables à l’accélération des objectifs de développement économique de l’Afrique », a ajouté Solomon Quaynor.

Lors de cette cérémonie, le président en exercice de l’Union africaine, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et le président du Niger, Mahamadou Issoufou, ont également exprimé leur satisfaction par le biais d’une visioconférence.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Voir le contenu multimédia

Contact médias :
Kwasi Kpodo
Département de la communication et des relations extérieures
Banque africaine de développement
Le féminisme n’est aucunement une "affaire des blancs".
 

L’éditorial spécial de Balguissa Sawadogo*

Ces dernières années, des voix féministes se font de plus en plus entendre. Après le mouvement #Metoo qui a permis de dénoncer ouvertement les cas d’harcèlement et de violences sexuelles dans le milieu hollywoodien, des organisations similaires en Europe, en Afrique et sur d’autres continents telles que #Balancetonporc, #Timeisup, #mêmepaspeur etc. ont permis de révéler, dénoncer et exiger la justice face à des phénomènes longtemps relayer à l’ordre du mutisme criminel.

Dans son discours d’orientation politique, le 2 octobre 1983, le leader de la révolution burkinabè, le Capitaine Thomas Isidore Sankara disait ceci : «le poids des traditions séculaires de notre société voue la femme au rang de bête de somme. Tous les fléaux de la société coloniale, la femme les subit doublement : premièrement, elle connaît les mêmes souffrances que l’homme ; deuxièmement, elle subit de la part de l’homme d’autres souffrances. »

En Afrique, à la faveur des réseaux sociaux, des campagnes féministes servent fréquemment de rempart pour dénoncer et mettre à nu les problématiques de tous genres vécus par les africaines. Le modèle patriarcal associé aux habitudes liées à certains travers de tradition ancestrale gardent la femme dans des conditions difficiles. N’est-ce pas justement par abus de langage sans doute que certains ont pris l’habitude de la qualifier de «sexe faible» ou de dire sans gêne que la pauvreté en Afrique a un visage féminin.

A ce sujet, si toutes ces campagnes de sensibilisation permettent de donner de plus en plus de la voix aux femmes, il y a certains détracteurs qui estiment que les féministes en font trop. Mais non ! Personne n’en fait trop. On en fait trop quand il n’y a rien à reprocher à l’existent.

Si l’on considère les calculs qui disent que le niveau de développement d’un pays est fonction du nombre de pauvres, alors il est clair que le développement de l’Afrique ne peut se faire sans la certitude d’un épanouissement économique, physique, psychologique, juridique de la femme africaine. Selon les projections démographiques de l’ONU, en 2050, la population de l’Afrique se situerait aux environs de 2,5 milliards avec plus de 52 % de femme. Il est inconcevable de laisser cette couche de la société en marge. 

Autre fait, le féminisme n’est aucunement une «affaire des blancs». En Afrique, il est courant d’entendre que les féministes copient à la lettre l’Occident. Mais il est pertinent à ce niveau de se poser les bonnes questions réalistes. Quel est le taux de femmes violentées dans ta région ou ton village ? Quel est le nombre de filles obligées à accepter des attouchements pour obtenir un stage ? Quels sont les systèmes de protections des femmes et des jeunes filles sur les terrains des crises sécuritaires ? Combien de violeurs sont emprisonnées pour les faits commis ?

Non ! les féministes n’en font pas trop. Au contraire elles en feront plus encore car la génération actuelle n’a pas le choix que d’occuper les instances dirigeantes économiques, politiques et juridiques… C’est sur elles que repose le lourd poids d’implanter le changement pour une égalité de droits au service de la croissance équitable et durable. « La vraie émancipation, c’est celle qui responsabilise la femme, qui l’associe aux activités productives, aux différents combats auxquels est confronté le peuple. La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui force le respect et la considération de l’homme», disait Thomas Isidore Sankara.  

Des aînées ont ouverts la porte à l’école et au port de pantalon, alors nous devons savoir tirer la fermeture et mettre la boucle de la ceinture pour défendre notre épanouissement pas seulement pour nous mais pour les générations futures. Alors #letsgo !


*A propos de Balguissa Sawadogo

Balguissa Sawadogo est Directrice P.i et cumulativement Rédactrice en Chef à Ecodafrik, un Groupe de médias et technologies d’informations économiques et financières. Journaliste traitant des questions économique et financière, elle fait partie d’un réseau de 100 journalistes africains formés par la Banque Mondiale en «Journalisme pour le développement». Elle est aussi certifiée en «Journalisme d’investigation économique», initié par l’US Department Of state à Dakar au Sénégal. Femme engagée sur les questions liées à la défense des droits des femmes en Afrique, elle s’intéresse spécifiquement aux sujets portant sur l’intelligence économique, la banque, les mines, la fiscalité et l’autonomisation économique des femmes.

Une de mes sources d’inspiration est de voir des femmes faire des exploits dans les affaires en Afrique.

 femmes entrepreneures afrique prospère

J’aimerais voir les femmes donner à leurs homologues masculins une course pour l’argent. Êtes-vous une femme entrepreneur en herbe ? Ou vous démarrez juste une nouvelle entreprise en Afrique ?

Voulez-vous apprendre à démarrer une entreprise à partir de zéro et à la développer avec succès ? Voulez-vous devenir une femme d’affaires prospère (entrepreneure) ? Et donc, je vous conseille de continuer à lire cet article. Je partage avec vous quelques idées pratiques pour devenir une femme africaine ou une entrepreneure prospère.

Que faut-il pour devenir une femme entrepreneure à succès en Afrique ?

C’est souvent la question que me posent les femmes entrepreneuses africaines. Ces femmes sont ravies de passer par le processus entrepreneurial de création d’une entreprise. Elles sont préparées pour les défis commerciaux à venir. Le problème est qu’elles veulent savoir si elles auront une chance équitable dans le monde des affaires (un domaine dominé par les hommes).

Eh bien, en réponse à la question ci-dessus : Je vais dire qu’il ne faut rien de spécial pour devenir une entrepreneure à succès en Afrique. Les principes de la réussite en entrepreneuriat restent les mêmes. Et cela indépendamment de l’âge, du sexe, de la race, de la nationalité ou de la religion.

Dans cet article, je vais souligner quelques mesures pratiques que vous pouvez prendre en tant que femme pour créer une entreprise prospère en Afrique. Les étapes que je vais partager avec vous ont été testées et prouvées par des femmes entrepreneures à succès telles que Patricia Nzolantima, Debbi Fields, Isabel Dos Santos, Arianna Huffington, Oprah Winfrey, Coco Chanel, Estee Lauder, Mary Kay Ash, etc.

La réussite en tant que femme entrepreneuse est votre priorité. Si votre objectif est de créer une entreprise prospère en Afrique, lisez la suite.

10 étapes pour devenir une femme d’affaires prospère (entrepreneure) en Afrique

1) Croyez en vous

La clé du succès en affaires est la confiance en soi. Les femmes sont naturellement connues pour sous-estimer leurs capacités.

Pour réussir en affaires, vous devez croire en vous. Ceci est très important car personne ne croira en-vous  à votre place. Personne ne croira en vos produits ou services si vous ne croyez pas d’abord en vous-même. Aucun investisseur ne placera son argent en votre business si vous manquez de confiance en vous. De plus c’est vous qui êtes là pour inspirer confiance à vos employés. Ceci pour qu’ils donnent leur potentiel au maximum.

En fait, sans confiance en soi; aucun effort sur votre entreprise ne peut donner des résultats positifs. Alors augmentez votre confiance en vous aujourd’hui. Développez la conviction que vous avez en vous quelque chose de précieux que le monde veut et il en sera ainsi.

2) Avoir une mission forte

Pour réussir en affaires en tant que femmes entrepreneuses vous devez avoir une mission forte.

Pourquoi voulez-vous créer une entreprise en Afrique ? Cette question peut sembler désinvolte mais c’est un facteur silencieux. La question ici détermine si vous réussirez ou échouerez en tant qu’entrepreneure. Jetez un œil aux femmes entrepreneurs les plus prospères au monde et vous verrez qu’elles ont toutes une bonne raison de se lancer en affaires. Cette raison est devenue ainsi leur mission commerciale.

Encore une fois, je demande: quelle est votre raison de démarrer une entreprise en Afrique ou au Congo-Kinshasa ? Je sais que je ne peux pas répondre à cette question pour vous. Ce que je veux que vous gardiez à l’esprit, c’est que bâtir une entreprise prospère qui résistera à la tempête commence avec la mission.

3) Préparez votre état d’esprit

Le succès en affaires dépend fortement de l’état d’esprit dans lequel cette entreprise est lancée. Pour devenir une femme entrepreneure à succès, vous devez avoir le bon état d’esprit.

Vous ne devez jamais vous considérer comme un sexe faible. Vous devez avoir l’état d’esprit nécessaire pour faire face à tout ce qui se présente à vous. Le succès ne vous sera jamais remis sur un plateau d’or simplement parce que vous êtes une femme. Vous devez vous tendre le cou même si cela signifie vous mettre en jeu.

4) Soyez prêt à échouer

Devenir une femme entrepreneure prospère en Afrique c’est aussi être prêt à échouer.

Les principes du succès ne peuvent jamais être écartés quel que soit votre sexe. Cela signifie que pour réussir, vous devez être prêt à échouer. Les affaires sont un risque toutefois leur récompense en vaut la peine.

J’ai observé que les femmes d’affaires les plus prospères sont des femmes qui agissaient sans se soucier de l’échec. Donc, si vous comptez faire partie des rares femmes qui font bouger les choses alors vous devez être prêt à accepter l’échec dans le cadre du processus de réussite.

5) Démarrer une entreprise

On devient femme d’affaires prospère en créant une entreprise.

Oui, c’est en fait la ligne mince qui sépare «les grandes femmes entrepreneurs de toutes les autres femmes ». La plupart des femmes rêvent d’être la prochaine Isabel Dos Santos, Oprah Winfrey, Mary Kay ou Coco Chanel mais rares sont celles qui oseront faire le premier pas.

Vous ne pouvez jamais être une femme entrepreneure prospère en rêvant juste un jour je ferais ceci, un jour je ferais cela. Non, vous devez aller là-bas et commencer quelque chose.

Arrêtez de vous asseoir sur vos idées, ne laissez pas le manque de ressources vous arrêter. Faites le saut de la foi et commencez avec ce que vous avez, là vous êtes, avec ce que vous savez. Vous trouverez les ressources qui vous manquent en cours de chemin.

6) Augmentez vos compétences en affaires

Devenir femme entrepreneure à succès passe également par le développement de ses compétences en affaires.

Certaines entrepreneuses sont nées grandes, d’autres ont réussi à se démarquer grâce à un travail acharné. Si un empire commercial ne vous a pas été remis par votre famille alors vous devez faire le vôtre. Et pour y parvenir, vous devrez développer les compétences entrepreneuriales requises. Que faites-vous pendant votre temps libre ?

La réponse à cette question va déterminer si vous réussirez ou non. Au lieu de regarder un film ou de faire du shopping pendant votre temps libre, pourquoi ne pas assister à un séminaire ou lire un livre d’affaires ? Vous ne saurez jamais la situation dans laquelle vous vous retrouverez demain. Les connaissances que vous avez acquises aujourd’hui pendant votre temps libre peuvent vous sauver la vie demain.

7) Comprenez votre entreprise au cœur

Dans quelle mesure comprenez-vous votre entreprise ? Dirigez-vous une entreprise qui vous passionne? Ou vous avez sauté dans une industrie pour l’argent ?

Quel que soit le type d’entreprise dans laquelle vous êtes engagé; assurez-vous d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Ne vous lancez jamais dans une industrie à cause des histoires douces qu’on vous a racontées. Si les choses ne se passent pas comme prévu, votre enthousiasme peut s’évanouir et une fois que cela se produit; votre entreprise est presque morte.

8) Gérez votre temps efficacement

Pour devenir une femme entrepreneure prospère apprenez à gérer votre temps.

L’un des principaux défis commerciaux auxquels les femmes entrepreneurs sont confrontées est la contrainte de temps. Les femmes d’affaires sont généralement à court de temps en raison des multiples responsabilités auxquelles elles sont confrontées.

Les femmes entrepreneurs doivent répondre aux besoins de leur entreprise tout en élevant une famille et en prenant soin de leurs besoins personnels. En Afrique c’est vraiment compliquer, la femme doit préparer à manger, laver les enfants, prendre soin d’elles. Après ça elle doit prendre soin de son homme, le servir à manger et ensuite le servir encore la nuit. Je veux dire que c’est assez difficile. Si jamais vous voulez surmonter ce défi et devenir une femme d’affaires prospère en Afrique, vous devez maîtriser l’acte de délégation.

9) Prenez soin de vos clients

Je crois que les femmes prennent plus soin de leurs clients que leurs homologues masculins. N’oubliez pas que vos clients sont la raison pour laquelle vous êtes en affaires. Aucune femme n’a jamais réussi dans les affaires sans la fidélisé ses clients. Alors ne méprisez jamais vos clients.

10) Respectez le processus

De tous les points que j’ai soulevés ici, se tenir au processus d’une entreprise est très important. Les statistiques montrent que 90% de toutes les entreprises créées échouent au cours de leurs dix premières années. La raison en est que tous ceux qui créent une entreprise n’ont pas le courage de s’en tenir au processus.

Le processus entrepreneurial de création d’une entreprise prospère est un défi. Vous devez rebondir d’un problème à l’autre sans perdre votre enthousiasme. Si vous pouvez le faire, vous deviendrez une femme d’affaires prospère.

En guise de note finale, bâtir une entreprise prospère ou devenir une femme d’affaires prospère en Afrique n’est pas une chose qui se fait du jour au lendemain; c’est un processus soutenu qui demande du dévouement. Si vous pouvez persévérer et résoudre les problèmes commerciaux au fur et à mesure qu’ils surviennent, vous atteindrez le pot d’or. Courage mesdames, montrez-nous ce que vous valez vraiment en Affaires au Congo-Kinshasa, en Afrique et dans le monde !

Wazatech