Elites Femmes

Elites Femmes

A l’occasion de la journée panafricaine des femmes, la rédaction de Musodev a concocté une liste de femmes qui font évoluer les lignes de code en écrivant l’histoire de l’Afrique dans le domaine de la tech. Ceci s’inscrit dans la mission de MUSODEV d’inciter plus de femmes et jeunes filles à faire carrière dans les TIC, à travers les parcours de celles que nous considérons comme des rôles modèles.

Elles sont cheffes d’entreprises, présidentes d’associations, formatrices venant de divers horizons. Chacune d’entre elle s’est frayée un chemin et aujourd’hui s’impose dans son domaine d’activité. Sans plus tarder, découvrons ensemble ces vingt-une (21) femmes qui font bouger le monde de la Tech en 2020.

 

Rebecca Enonchong
(Cameroun)

Elle n’est plus à présenter, celle qui cumulent plus de 20 années d’expériences dans la Tech avec son entreprise APPS TECH. Lauréate des prix Margaret de la journée de la femme digitale, Rebecca est également présidente d’Activ Space un espace d’incubation pour les startup. Elle fait désormais partie des 100 africains les plus influents, selon jeune afrique.

Dorcas Muthoni
(Kenya)

orcas Muthoni est la fondatrice et le PDG de Openworld Ltd, une société informatique spécialisée en logiciels qu’elle a créée au Kenya à l’âge de 24 ans. Aujourd’hui, sa société est leader en Afrique dans le domaine des applications sur Internet dans le nuage (« Cloud »).

Arielle Kitio (Cameroun)

Ancienne ambassadrice du Next Einstein Forum,lauréate des prix les Margaret de la journée de la femme digitale 2019, Arielle Kitio est la fondatrice de Caysti, une startup qui intervient dans la formation des enfants au codage. Caysti vient de remporter le challenge des ODD (Objectifs de développement durable) organisé par Deloitte.

Bitilokho Ndiaye (Sénégal)

Fondatrice de l’association sénégalaise « Jiggen ci tic » , une communauté qui réunit plus de 2000 membres. Bitilokho Ndiaye est depuis janvier 2020 la directrice de la promotion de l’économie numérique et du partenariat du Sénégal.

Christelle N’cho Asirou  (Côte d’ivoire)

PDG D’ICTINA une société de services, spécialisée  dans le Business Développement et le numérique , Christelle est la présidente du réseau femmes et TIC présent dans de nombreux pays africains. À travers son ONG, elle organisa la première formation 100% féminine sur la Blockchain en 2019. Grâce à son engagement pour l’inclusion numérique et sa détermination, elle fait partie des 24 portraits de femmes exposés devant le siège de l’UNESCO à Paris. C’était à l’occasion de la journée du 8 mars 2019,  dans le cadre de l’exposition Remarquable Women in Technology de l’UNESCO et la Journée de la Femme Digitale (JFD).

Aichatoun Amadou TOURE (Mali)

Native de Tombouctou (nord du Mali), Aichatoun est informaticienne, secrétaire générale de MUSODEV et CEO de la startup Codesign. Son entreprise est spécialisée dans le développement d’applications, le design et la communication digitale. En 2019, à travers son projet code moi dans 10 jours, la jeune écrivaine réussi à réunir plus de 4 pays de la sous région pendant 10 jours à  Bamako.

Fatim Cissé (Côte d’Ivoire) 

Première ivoirienne diplômée en intelligence artificielle, Fatim est la CEO DUX. La société facilite l’accès des entreprises africaines à des services et produits basés sur l’intelligence artificielle.

Safia Mahamat Youssouf (Tchad)

Ingénieure en système d’information de formation, Safia Mahamat Youssouf est la fondatrice du Green Village Hub, un ensemble de solutions green tech et la promotrice de Smart Village, un espace d’accompagnement de projets de jeunes. Son objectif : améliorer la productivité agricole par le partage d’informations et de connaissances.

Marie Louise Keita (Mali)

Marie Louise est la CEO de Fibaraa by MarylOo, est une plateforme de livraison de nourriture. Avec son courage et sa ténacité son entreprise fait partie des meilleures dans son domaine au Mali.

Nafissatou Diouf (Sénégal)

Sûrement la moins âgée de toutes ! Mais cela n’empêche, car comme le dit une ancienne sagesse: aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Âgée 23 ans seulement, Nafissatou Diouf est la promotrice de Sen Vitale, une startup de dix salariés. C’est une plateforme et un e-carnet disponibles en langues locales et internationales permettant au praticien de disposer des antécédents médicaux du patient.

Horore BEBGA BELL (Cameroun)

Lauréate 2020 dans la catégorie Éducation de WIA (Women In Africa Initiative) avec son entreprise LIKALO ÉDUCATION, Horore Bebga réside à Douala. Elle porte également la casquette de présidente de la Communauté African Women in Tech Startups-AFRICANWITS, qui vient de remporter le 1er prix du Hackathon de la CEMAC avec son projet Agrotech pour la mise en relation entre les acteurs du secteur agricole en zone CEMAC.

Nathalie Sidibé (Mali)

Originaire de la région de Kayes (1ère région administrative), Nathalie est une activiste  passionnée de la cartographie numérique. Dans ce sens elle collabore avec des organismes tels que La Banque Mondiale, GRDR, AMSCID afin de cartographier les villes & zones rurales du Mali. Étant une citoyenne engagée, récemment elle réalisa la cartographie numérique de sa région, qu’elle remit aux autorités compétences.

Elle est CEO de la Start-Up DataTic Consulting, membre fondatrice de la Communauté OPenStreetMap au Mali. Nathalie est également Initiatrice SAIDMAli, un outil d’information, de vérification et de veille Citoyen sur les projets.

Afua Osei (Nigéria) 

Alors âgée de 30 ans en 2012 , Afua Osei a claqué la porte à sa vie de rêve aux Etats-Unis en rentrant au Nigéria, son pays natal. Elle est la co-fondatrice de She Leads Africa ,un média en ligne de conseils en business et en gestion de carrière. Créé en 2014, le média touche aujourd’hui près d’un million de personnes répartis dans trente pays.

Mariam Fodé Sidibé (Mali)

Auparavant Women Techmakers Ambassador Mali, Mariam est membre active de Women Tech Mali, une communauté de femmes passionnées par les TIC. Avec plusieurs années expériences dans le consulting et la télémédecine, elle est aujourd’hui la CEO D’AUTHENTIC. C’est une agence spécialisée dans la conception, le développement informatique et l’intégration de solutions. AUTHENTIC, c’est aussi du social avec la plateforme d’Elearning JANNDE. Mariam vient d’être nommée par SUNU STARTUP, comme étant l’une des 10 femmes qui feront bouger la Tech en  2020.

Fatoumata Ba (Sénégal)

Après avoir passée plusieurs années chez JUMIA, Fatoumata Ba lance sa propre startup Janngo. Janngo qui veut dire “Demain” en peul, se veut être un startup studio. Dont l’objectif est de créer des futurs champions dès l’étape zéro à travers l’accompagnement et le développement de solutions Tech concrètes répondant aux besoins des africains.

Onyinyechi Nmecha (Nigéria)  

Originaire du Nigeria, Onyinyechi est boursière 2019 de la GRACE HOPPER CELEBRATION et fondatrice de la communauté She Tech  East . Passionnée par le partage et l’apprentissage la jeune  est CO fondatrice de  Extraclass une startup évoluant dans l’éducation. Lors de la COVID 19 elle initia également le programme Learn With Onyinyechi qui forma plus de 100 jeunes .

Crescence Elodie NONGA (Cameroun)

Cette jeune dame passionnée du digital est la CEO de ENGROUP une startup spécialisée dans la communication digitale. Elle est également active dans le développement communautaire avec Women in Entrepreneurship in Technology WETECH.

Le hub s’est démarqué pendant la COVID 19 avec le développement des Chats bot Sandra et GBV pour informer respectivement sur la COVID et les violences basées sur le genre. 

Fognon Maimouna Kone (Côte d’ivoire)

Juriste de formation, animatrice radio/télé et mannequin, Maimouna est la promotrice de l’ONG DynExcAfrica. A travers cette ONG, elle forme et prépare les jeunes filles à faire carrière dans les STIM (SCIENCE, TECHNOLOGIE, INGÉNIERIE, MATHÉMATIQUES). Grâce au soutien de Microsoft, l’ONG a fait le tour de certaines grandes villes ivoiriennes à travers son projet DynExcAfricaSTEMTour, dont l’objectif est de vulgariser les STIM au jeunes filles âgées de 12 à 16 ans.

Hadjara Idriss (Bénin)

D’Origine nigerianne, résidant au Bénin, Hadjara est la co-fondatrice de SEWEMA, une plateforme d’e learning. Cette Ingénieure en génie logiciel a également co-fondé Mentorat Club, une plateforme digitale de mise en relation entre entrepreneurs et mentors.

Eléonore Noura Koffi (Côte d’Ivoire)

Fondatrice de la communauté AmazoOn du web, Eléonore oeuvre pour l’autonomisation des femmes par les TIC. Pour cela, plusieurs programmes sont a son actif. Il s’agit de la SecreTic, une formation dédiée aux secrétaires et assistantes de directions, mais de également de Rural_Woman Digital_Woman, dont l’objectif est de décentraliser l’utilisation des TIC dans les zones rurales.

Edwige Gbogou  (Côte d’Ivoire)

Co-fondatrice de Baby Lab, un hub technologique situé  dans le quartier populaire de Yopougon, Edwige est également responsable Marketing Digital chez Julaya. Elle combine à la fois le CHIC et le GEEK à travers sa ligne de vêtement EG. Soucieuse des problèmes de chômages auprès des jeunes, Edwige vient de lancer le YOUNG STUDENT ELEVATOR, un programme de formation et d’accompagnement.

 

Par musodev.com

WASHINGTON, 30 juillet 2020 – Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale conclut que les échanges commerciaux contribuent à combler l'écart de salaires entre hommes et femmes, tout en créant de meilleurs emplois pour celles-ci. En général, les pays ouverts aux échanges internationaux se développent plus vite, innovent, affichent une productivité supérieure et offrent des revenus plus élevés et davantage de débouchés à leur population. La part des échanges internationaux dans le PIB est en outre corrélée à un niveau d'égalité entre les sexes plus élevé.

Mon Article

Ce nouveau rapport, préparé en collaboration avec l'Organisation mondiale du commerce, utilise un nouvel ensemble de données ventilées par sexe pour mener une analyse approfondie et inédite de l’incidence du commerce extérieur sur la situation des femmes. Cette série de données constituée par le Groupe de la Banque mondiale permet aux chercheurs de comprendre comment les femmes travaillent, dans quel secteur elles sont employées, combien elles gagnent et si elles participent de près ou de loin au commerce mondial. Les résultats de cette analyse aident les pouvoirs publics à cerner la manière dont leurs politiques commerciales affectent différemment les femmes et les hommes.

« Au cours des 30 dernières années, le commerce a été le moteur de la réduction de la pauvreté. Le rapport montre que, si les bonnes politiques sont mises en place, il peut également être un moteur de réduction des écarts entre les sexes, explique Mari Pangestu, directrice générale de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariats. Le commerce a le pouvoir de renforcer le rôle des femmes dans l'économie et d'atténuer les disparités avec les hommes en leur offrant des possibilités d'emploi plus nombreuses et de meilleure qualité. Exploiter ce potentiel sera encore plus important dans un monde post-COVID. »

Intitulé en anglais Women and Trade: The Role of Trade in Promoting Women’s Equality, le rapport met en évidence plusieurs aspects essentiels. Ainsi, les entreprises intégrées aux chaînes de valeur mondiales emploient un pourcentage plus élevé de femmes (33 %) que les entreprises qui n'en font pas partie (24 %). En outre, lorsque les pays s'ouvrent au commerce, la part des salaires des femmes dans le secteur manufacturier augmente de 5,8 points de pourcentage en moyenne. Quand les femmes travaillent dans des secteurs fortement exportateurs, elles ont davantage de chances d'occuper un emploi formel, ce qui signifie plus d'avantages sociaux, une meilleure formation et une plus grande sécurité d'emploi.

Le rapport souligne également l’importance de lutter contre les discriminations à l'encontre des femmes dans le cadre des politiques commerciales. Si aucun pays n'impose ouvertement des modes de fixation des prix en fonction du sexe, les préjugés implicites peuvent déboucher sur des « taxes roses » économiquement préjudiciables aux femmes. Selon l'étude, les produits spécifiquement consommés par les femmes sont vendus plus cher que ceux destinés aux hommes. Dans le secteur de l'habillement par exemple, les prix des articles pour femmes sont globalement supérieurs de 2,77 milliards de dollars à ceux des vêtements pour hommes, un écart qui a augmenté d'environ 11 % en termes réels entre 2006 et 2016. De telles disparités concernent les consommatrices du monde entier.

Le rapport conclut enfin que des politiques ciblées peuvent aider les femmes à tirer le plus grand parti des avantages du commerce. Il s'agit notamment de supprimer les barrières commerciales qui entravent la participation des femmes aux marchés internationaux et d'améliorer leur accès à l'éducation, aux services financiers et aux technologies numériques. Il appartient ainsi aux gouvernements de concevoir des mesures de facilitation des échanges qui éliminent les obstacles spécifiques aux femmes. À savoir notamment remédier à la lourdeur des contraintes douanières, au manque d’accès aux crédits commerciaux et aux risques d'extorsion ou de harcèlement physique aux frontières auxquels les femmes sont confrontées.

COVID-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Nous nous attachons à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Nous prévoyons de déployer jusqu'à 160 milliards de dollars de financements sur une période de 15 mois, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. Ce montant comprend 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et crédits hautement concessionnels fournis par l’IDA.

 

Contacts

À Washington
Joe Rebello
(202) 458-8051
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Mme Dassanou a dirigé auparavant les programmes en faveur de l’inclusion des femmes dans les secteurs de l’assurance et des finances de la Société financière internationale (IFC)
Marieme Esther Dassanou est la coordinatrice du programme « Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique » (Affirmative Finance Action for Women in Africa, AFAWA en anglais), une initiative phare de la Banque africaine de développement dont l’objectif est de combler le déficit de financement de 42 milliards de dollars américains qui pèse sur les femmes entrepreneures d’Afrique.
 

Mme Dassanou a dirigé auparavant les programmes en faveur de l’inclusion des femmes dans les secteurs de l’assurance et des finances de la Société financière internationale (IFC).

Dans cette interview, elle décrit les progrès accomplis par l’initiative AFAWA et dresse les perspectives du programme.

Vous êtes récemment arrivée à la Banque africaine de développement en tant que coordinatrice d’AFAWA. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce programme ?

AFAWA est une initiative panafricaine lancée en mai 2016 par la Banque africaine de développement lors de son Assemblée annuelle tenue à Lusaka, en Zambie, pour promouvoir un financement inclusif axé sur les femmes d’Afrique afin de les aider à libérer leur potentiel en matière d’entrepreneuriat. Avec AFAWA, la Banque cherche à combler un déficit de financement de 42 milliards de dollars qui pèse sur les entreprises dirigées par des femmes (WEB en anglais) en Afrique. La Banque déploie des outils de financement plus adaptés à leurs besoins en crédits afin qu’elles puissent développer leurs entreprises.

Ces outils financiers sont associés à une assistance technique aux institutions financières pour leur permettre de mieux répondre aux besoins des WEB. AFAWA fournit en outre un renforcement des capacités des femmes entrepreneures pour les aider à améliorer leur rentabilité et leur « bancabilité ». AFAWA dispose également d’une composante « environnement des affaires » pour veiller à ce que les réglementations facilitent le renforcement des capacités des institutions financières et que ces dernières puissent prêter aux femmes. A travers AFAWA, la Banque compte débloquer jusqu’à 5 milliards de dollars de financement au cours des six prochaines années en faveur des femmes entrepreneurs.

Pourquoi est-il important pour la Banque d’avoir un tel instrument ou dispositif en place ?

Le développement et la croissance des entreprises appartenant aux femmes sur le continent est une priorité pour la Banque africaine de développement. Les femmes entrepreneures du continent créent des entreprises plus rapidement que partout ailleurs dans le monde et, dans la plupart des pays, elles représentent au moins 30 % des entreprises officiellement enregistrées. En prenant en compte l’économie informelle, on pourrait facilement affirmer que ce sont les femmes qui ont la plus grande représentativité dans le secteur des PME. Par conséquent, avoir pour objectif de développer notre continent sans elles n’aurait économiquement aucun sens. Elles sont les moteurs essentiels et importants d’une croissance économique durable et d’une prospérité générale et inclusive.

Il est important d’aider ces entreprises à se développer avec des outils financiers et commerciaux adéquats. AFAWA, grâce à son programme « Garantie pour la croissance » (Guarantee for Growth), soutenu par le G7, les Pays-Bas, la Suède et le Rwanda, constitue une bonne base de départ. Mis en place conjointement avec le Fonds africain de garantie (AGF), ce programme réduit les garanties exigées aux femmes lorsqu’elles font un prêt. L’AGF est un organisme financier panafricain qui apporte aux institutions financières des systèmes de garantie et divers produits spécifiquement destinés à soutenir les petites et moyennes entreprises d’Afrique. Ensemble, nous travaillerons avec les institutions financières pour les aider à mieux connaître les femmes entrepreneures et les différents risques auxquels elles sont confrontées. Ceux-ci doivent être pris en compte dans le développement de produits et services financiers pour les femmes.

La Banque optimise aussi davantage ses lignes de crédit, ses lignes de financement des activités commerciales et ses investissements dans des fonds de capital-actions pour accroître encore plus l’accès au crédit pour les WEB d’une certaine taille. Le partenariat signé avec l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) permet à la Banque d’accroître sa couverture financière pour les femmes entrepreneures grâce à ces outils classiques, à accroître les opportunités commerciales pour les femmes entrepreneures et à développer l’industrie du textile, de la mode et de la création.

À ce jour, quels sont les engagements reçus ?

Jusqu’à présent, le programme a reçu des engagements de la part des membres du G7, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie et l’Allemagne, ainsi que d’autres pays tels que les Pays-Bas, la Suède et le Rwanda. AFAWA a également reçu sa première tranche de financement de We-Fi, dont une partie ira au renforcement des capacités des entreprises appartenant à des femmes pour faire face à la crise du Covid-19.

Nous invitons d’autres gouvernements, en particulier nos pays membres régionaux, à s’associer à nous pour nous aider à combler le déficit de financement des entreprises dirigées par des femmes en Afrique.

Sur le plan de la mise en œuvre, qu’est-ce qui a été réalisé ?

Nous avons fait d’importants progrès depuis le sommet du G7 de Biarritz (France), l’année dernière. Le 31 mars 2020, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a donné son approbation aux deux dispositifs qui nous permettront de réduire les risques pour les entreprises dirigées par des femmes et de renforcer leur capacité à accéder aux crédits avec des garanties requises moins importantes. Nous avons pris un léger retard à cause de la crise du Covid-19 mais nous prévoyons que le programme « Garantie pour la croissance » sera opérationnel avant la fin 2020.

Entre-temps, nous optimisons les lignes de crédit, les financements d’activités commerciales et les fonds de participation de la Banque pour permettre aux femmes d’accéder à des prêts et de développer leurs activités. La Banque veille également à ce que la composante PME de son Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF) comporte un volet spécifiquement consacré aux femmes entrepreneures. Elle étudie également les possibilités d’utilisation des fonds de participation pour renforcer les capacités des entreprises dirigées par des femmes à s’impliquer davantage dans les interventions menées contre le Covid-19, afin de leur permettre d’accroître leurs activités et leur production.

Qui peut emprunter ?

Il ne s’agit pas seulement d’emprunter. Le déficit d’accès au financement est en partie dû à l’incapacité des entreprises détenues et dirigées par des femmes à accéder au crédit, mais aussi à leur manque d’aptitude à présenter des projets d’entreprise financièrement viables, ainsi qu’ à un environnement qui n’est pas toujours favorable à un meilleur accès aux services financiers pour les femmes. L’approche AFAWA prend en compte tous ces éléments. Ainsi, selon leurs besoins, les femmes entrepreneures pourront bénéficier d’AFAWA à différents niveaux, notamment en ce qui concerne l’accès au financement pour celles ayant des projets viables et bancables, mais également pour l’accès à la formation et au renforcement des capacités pour celles qui ne peuvent pas encore prétendre à un prêt, mais pourraient améliorer leur compétences en matière de gestion financière, de tenue des comptes, de marketing et de tout autre domaine leur permettant d’améliorer leur ″bancabilité″. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso/Oxfam au Burkina

Avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’organisations de défense des droits des femmes.

L’image contient peut-être : texte qui dit ’YOIX ETLEADERSHIP DES FEMMES OXFAM Canada APPEL A MANIFESTATION D'INTERET DU PROJET VOIX ET LEADERSHIP DES FEMMES AU BURKINA FASO (VLF) POUR LE FINANCEMENT DES ORGANISATIONS DE DEFENSES DES DROITS DES FEMMES FONDS PLURIANNUELS Juillet 2020’

En vue d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations et de renforcer leur pouvoir d’actions et de décision, Oxfam au Burkina Faso à travers son projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso (VLF) » financé par Affaires Mondiales Canada, lance un appel à manifestation d’intérêt. Cet appel s’adresse aux organisations féministes de défense des droits des femmes/ ou réseaux d’organisations de femmes burkinabè. Les organisations intéressées peuvent soumettre des plans d’actions d’une durée de 3 ans visant la protection et la promotion des droits des femmes et l’égalité des genres au Burkina Faso. Les dossiers de candidature doivent être envoyés exclusivement par courriel à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 21 aout 2020 à 17H00mn. Les termes de références précisant les modalités et les critères de participation peuvent être demandés à l’adresse email suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou consultés sur cette page ci-dessous.

TERMES DE RÉFÉRENCE

I. CONTEXTE
Au Burkina Faso, le contexte sur les droits des femmes évolue lentement que ce soit aux niveaux politique, économique, social et culturel. Cette lente progression s’explique en grande partie par la persistance de normes sociales et pratiques culturelles qui entravent encore la bonne application des textes et des lois votées en faveur des droits des femmes dans le pays.
Oxfam est présent au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locale en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres, notamment les jeunes et les femmes. Avec ses partenaires, Oxfam fournit assistance et protection dans un contexte marqué par une grave crise sécuritaire et des déplacements de masse. Oxfam les aide à surmonter et à faire face aux divers chocs externes, et ce dans un esprit d’égalité entre les sexes, tout en créant les conditions gagnantes pour amener les jeunes et les femmes à prendre leur place en tant que citoyens et citoyennes actifs dans leur société.
En lien avec ses convictions, Oxfam met en œuvre le projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso » (VLF- Burkina Faso) qui est financé grâce au soutien du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada. Ce projet s’intègre dans le cadre de la Politique d'aide internationale féministe du Canada (FIAP) qui aborde six éléments principaux : i) promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles ; ii) une dignité humaine ; iii) une croissance qui fonctionne pour tout le monde ; iv) l'environnement et l'action climatique ; v) une gouvernance inclusive ; vi) paix et sécurité.
Le projet « Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso » (VLF), a pour objectif stratégique l’amélioration de la jouissance des droits humains pour les femmes et les filles, ainsi que le progrès de l’égalité entre les sexes au Burkina Faso. Il ciblera les Organisations de Défenses des Droits des Femmes (ODDF) et les mouvements locaux de femmes qui travaillent à renforcer le pouvoir des femmes et des filles.
Pour atteindre son but, le projet se fixe trois objectifs :
 Améliorer la gestion et la viabilité des organisations locales de femmes du Burkina Faso en particulier des organisations représentant des femmes et des filles vulnérables et marginalisées avec l’intégration d’approches innovantes à leurs programmes.
 Améliorer la qualité des prestations de services des organisations de défense des droits des femmes pour faire progresser l’égalité entre les sexes au Burkina Faso, incluant par des approches innovantes.
 Améliorer l’efficacité des plateformes, des réseaux et des alliances de défense des droits des femmes nationaux et infranationaux afin de faire changer les politiques sexospécifiques et contribuer à leur mise en œuvre.

Cette initiative propose la mise en place de mécanismes de financement afin de renforcer les capacités des ODDF. Parmi les mécanismes de financement figure un fonds pluriannuel qui comporte deux volets et qui appuiera techniquement et financièrement des ODDF couvrant tout le territoire au Burkina Faso.

II. Objectifs des fonds :
Cet appel à manifestation d’intérêt a pour but d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique et le renforcement de leur pouvoir d’action et de décision à travers un appui aux ODDF. Cet appel à manifestation d’intérêt soutiendra la mise en œuvre des plans d’actions des organisations féministes dans le pays afin de renforcer les pratiques et les principes féministes des structures bénéficiaires. Il a pour but de fournir un financement pluriannuel de 3 ans à 15 organisations sélectionnées :
- le fonds pluriannuel 1 ciblera 7 organisations établies ;
- le fonds pluriannuel 2 ciblera 8 organisations émergentes.
Les deux fonds ont pour but de renforcer les capacités institutionnelles et la viabilité des organisations ; renforcer leurs capacités à organiser et mettre en œuvre des actions, programmes et/ou services de qualité en faveur de l’égalité des genres. Ils visent aussi le renforcement du pouvoir d’action et de décision des femmes et des filles et encouragent l’inclusion des femmes qui vivent souvent de multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique, etc.
Ces organisations bénéficieront de renforcement de capacités et d’appuis techniques et financiers en vue de l’amélioration et la mise en œuvre des programmes et services de qualité offerts aux femmes et aux filles en matière de leurs droits.

III. Critères d’admissibilité
a. Critères d’admissibilité transversale
• Toute initiative financée à travers les fonds pluriannuels doit pouvoir contribuer à l’atteinte de l’un des objectifs ci-dessus mentionnés ;
• Être une organisation à but non lucratif légalement constituée avec un compte en banque et opérant sur le territoire Burkinabé ;
• Être une organisation, réseau ou plate-forme d’organisations de défense des droits des femmes menant des activités au profit des femmes ;
• Être une organisation, dirigée par une femme et ayant un bureau exécutif composé uniquement de femmes ou au moins à 80% de femmes ;
• Être une organisation non confessionnelle et non partisane œuvrant dans le domaine des droits de la personne et particulièrement les droits des femmes/filles, de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles ;
• Avoir une mission et une vision alignées aux objectifs du projet ;
• Avoir une expérience démontrée en faveur de l’égalité des genres, la promotion des droits des femmes/filles et du renforcement du pouvoir des femmes/ et des filles et dans le domaine des droits de la personne ;
• Accepter de soumettre à l’équipe de projet l’ensemble des documents (le rapport narratif et le rapport financier, les productions audio et visuelles des activités qui seront réalisées) ;
• Être en mesure de signer un protocole d’entente établi entre Oxfam au Burkina à travers le projet VLF et la structure organisationnelle concernée.

b. Critères complémentaires pour les ODDF établies
• Avoir au moins cinq ans d’expériences dont quatre années pertinentes en gestion de projets ;
• Rayonnement des activités dans au moins une région ;
• Avoir des expériences de projets innovants en matière d’égalité des genres au niveau local.
• Avoir déjà conclu au moins trois contrats bien exécutés avec les organisations internationales et ou d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance opérationnels ;
• Avoir une expérience de gestion de fonds ;
• Avoir un plan stratégique incluant une politique genre ;
• Avoir un système de gestion administrative et financière existant et fiable ;
• Disposer d’une équipe comprenant des compétences en genre, droits, en gestion financière, en suivi évaluation et en gestion de projet ;
• Pouvoir communiquer en toute transparence sur le montant des financements obtenus auparavant auprès des Partenaires techniques financiers PTF et en donner la preuve ;
• Disposer d’une attestation de situation fiscale et cotisante CNSS à jour.

c. Critères complémentaires pour les ODDF émergentes
• Avoir au moins un an d’expériences en matière de gestion de projets ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance.

d. Critères complémentaires pour les réseaux, collectifs
En plus des critères complémentaires pour les ODDF établies, remplir les critères ci-dessous :
• Avoir au minimum de trois années d’existence ;
• Nombre significatif et représentatif d’organisations (ODDF) membres ;
• Avoir une couverture à l’échelle nationale ;
• Avoir une expérience dans la gestion de fonds et de projets d’actions collectives.

IV. Limite budgétaire

Pour les fonds pluriannuels 1 (ODDF établies) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 155 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 40 000 $ CAD soit 18 400 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

Pour les fonds pluriannuels 2 (ODDF émergentes) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 60 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 18 000 $ CAD soit 8 280 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

V. Durée de financement des projets
Les projets à soumettre doivent couvrir une période de trois années (36 mois) à compter de la date de signature du contrat. Des évaluations annuelles permettront d’apprécier la performance et la reconduite du financement pour l’année suivante.

Types d’initiatives et de dépenses non admissibles aux fonds
• Les projets de construction ;
• Les projets à vocation culturelle ;
• Les projets à caractère d’urgence, d’infrastructures médicales et sanitaires ;
• Tout projet de développement économique à caractère purement lucratif, y compris agricole ;
• Les projets à caractère religieux ;
• Achat de véhicule.
Toute demande de subvention devra couvrir aussi bien les charges de fonctionnement que d’investissement (activités).

Nature des dépenses admissibles
Les initiatives admissibles par le fonds doivent être en lien avec l’objet du projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso (Cf. les objectifs du projet)
Les exemples de dépenses suivantes sont acceptables dans le cadre de cet appel :
• Activités de renforcement de capacités institutionnelles/ organisationnelles des ODDF,
• Activités de mise en œuvre de programmes féministes ou destinés aux femmes/filles,
• Petits équipements et mobilier de bureau,
• Matériel pédagogique,
• Frais pour la formation personnel/membres,
• Frais de communication,
• Appui aux partenaires (salaires du personnel, frais de fonctionnement, loyer …etc.)

Critères d’analyse et d’évaluation des propositions
Les critères d’analyse et d’évaluation des propositions sont les suivantes : la pertinence de la proposition, le réalisme technique et financier, la faisabilité technique, la soutenabilité financière, la durabilité et la présentation du document du projet. Chaque critère fera l’objet d’une note de pondération.

Procédures de sélection des propositions
La sélection des projets pour ce présent appel à projet se fera en trois étapes.

Étape 1 : Sélection préliminaire suite à l’examen des formulaires et des documents soumis
Les documents qui feront l’objet d’examen sont :
 Documents légaux (Récépissé de reconnaissance à jour, statut de l’ODDF, les Procès-verbaux des Assemblées Générales, liste des membres du bureau exécutif) ;
 Présentation succincte de l’ODDF ;
 Note conceptuelle ;
 Dernier rapport narratif de l’organisation ;
 Deux derniers budgets annuels de l’organisation (fonctionnement et activités) et sources de financement.

Étape 2 : Information des organisations présélectionnées et invitation à soumettre une proposition complète (approximativement 5 à 10 pages, incluant un budget détaillé).
Durant cette étape, Oxfam accompagnera les ODDF présélectionnées à élaborer la proposition complète.

Étape 3 : Sélection finale des propositions complètes
Les ODDF présélectionnées seront visitées par l’équipe d’Oxfam au Burkina pour une meilleure connaissance de l’ODDF à l’issue de laquelle elles seront définitivement sélectionnées. La sélection finale se fera sur la base de plusieurs critères se rapportant à l’expérience et le domaine d’intervention, au contenu technique des propositions, à la pertinence et à l’innovation du projet soumis. Pour ce faire, une grille d’analyse des dossiers soumis sera utilisée pour appuyer la sélection des initiatives.

Les documents relatifs au présent appel à manifestation d’intérêt (canevas de note conceptuelle, formulaire de candidature, formulaire du budget) peuvent être consultés à partir du lien suivant: https://oxfam.box.com/s/7v7dtjoeqy1vyycywqbe96jj77pjyczk

VI. Modalités de remises des propositions (dates et lieu de dépôt)
Date limite et lieu de soumission :
Pour la présélection, les dossiers de candidatures (note conceptuelle et pièces demandées) doivent être envoyés exclusivement par courriel au plus tard le vendredi 21 aout 2020 à 17h00mn à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec en objet la mention « Soumission pour les fonds pluriannuels de l’année 2020-2021 du projet VLF »
Seuls les dossiers envoyés dans le délai requis à cette adresse courriel seront examinés.
Il convient de préciser que seules les ODDF présélectionnées seront invitées à déposer leur dossier complet.

Tout envoi double est éliminatoire.
Le fait de postuler au fonds pluriannuel 1 et au fonds pluriannuel 2 à la fois rend l’Organisation non admissible à la soumission.

Toute demande de clarification doit être adressée par courrier électronique à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. uniquement les jours ouvrables et aux heures de service (7H30mn-17H00mn).

Une session d’information en ligne (via Skype) de 01 heures 30 minutes sera organisée pour fournir plus de clarification sur les fonds pluriannuels et pour répondre aux questions des ODDF intéressées. Cette session sera organisée le 28 Juillet 2020 de 10h00 à 11h 30. Les ODDF intéressées pourront s’enregistrer ou s’inscrire directement à cette session en ligne via ce lien : Participer à une Réunion Skype

NB : Les organisations qui seront retenues s’engagent à :
• Signer les différents documents de politiques (anti-fraude, code d’éthique, safegarding, protection de l’enfance, fiche de consentement) d’Oxfam au Burkina et respecter les conditionnalités en matière de gestion d’Oxfam au Burkina ;
• Signer le document d’engagement pour la mise en œuvre efficiente de l’initiative ;
• Respecter les procédures financières et de redevabilité d’Oxfam au Burkina ;
• Soumettre à l’équipe de projet les rapports des audits antérieurs.

VII. RESERVE
Oxfam au Burkina Faso ainsi que Affaires Mondiales Canada se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie du présent appel à projets.

Le Directeur Pays de Oxfam au Burkina/intérim
Papa Sosthène KONATE

Avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’organisations de défense des droits des femmes.

En vue d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations et de renforcer leur pouvoir d’actions et de décision, Oxfam au Burkina Faso à travers son projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso (VLF) » financé par Affaires Mondiales Canada, lance un appel à manifestation d’intérêt. Cet appel s’adresse aux organisations féministes de défense des droits des femmes/ ou réseaux d’organisations de femmes burkinabè. Les organisations intéressées peuvent soumettre des plans d’actions d’une durée de 3 ans visant la protection et la promotion des droits des femmes et l’égalité des genres au Burkina Faso. Les dossiers de candidature doivent être envoyés exclusivement par courriel à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 21 aout 2020 à 17H00mn. Les termes de références précisant les modalités et les critères de participation peuvent être demandés à l’adresse email suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou consultés sur cette page ci-dessous.

TERMES DE RÉFÉRENCE

I. CONTEXTE
Au Burkina Faso, le contexte sur les droits des femmes évolue lentement que ce soit aux niveaux politique, économique, social et culturel. Cette lente progression s’explique en grande partie par la persistance de normes sociales et pratiques culturelles qui entravent encore la bonne application des textes et des lois votées en faveur des droits des femmes dans le pays.
Oxfam est présent au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locale en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres, notamment les jeunes et les femmes. Avec ses partenaires, Oxfam fournit assistance et protection dans un contexte marqué par une grave crise sécuritaire et des déplacements de masse. Oxfam les aide à surmonter et à faire face aux divers chocs externes, et ce dans un esprit d’égalité entre les sexes, tout en créant les conditions gagnantes pour amener les jeunes et les femmes à prendre leur place en tant que citoyens et citoyennes actifs dans leur société.
En lien avec ses convictions, Oxfam met en œuvre le projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso » (VLF- Burkina Faso) qui est financé grâce au soutien du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada. Ce projet s’intègre dans le cadre de la Politique d'aide internationale féministe du Canada (FIAP) qui aborde six éléments principaux : i) promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles ; ii) une dignité humaine ; iii) une croissance qui fonctionne pour tout le monde ; iv) l'environnement et l'action climatique ; v) une gouvernance inclusive ; vi) paix et sécurité.
Le projet « Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso » (VLF), a pour objectif stratégique l’amélioration de la jouissance des droits humains pour les femmes et les filles, ainsi que le progrès de l’égalité entre les sexes au Burkina Faso. Il ciblera les Organisations de Défenses des Droits des Femmes (ODDF) et les mouvements locaux de femmes qui travaillent à renforcer le pouvoir des femmes et des filles.
Pour atteindre son but, le projet se fixe trois objectifs :
 Améliorer la gestion et la viabilité des organisations locales de femmes du Burkina Faso en particulier des organisations représentant des femmes et des filles vulnérables et marginalisées avec l’intégration d’approches innovantes à leurs programmes.
 Améliorer la qualité des prestations de services des organisations de défense des droits des femmes pour faire progresser l’égalité entre les sexes au Burkina Faso, incluant par des approches innovantes.
 Améliorer l’efficacité des plateformes, des réseaux et des alliances de défense des droits des femmes nationaux et infranationaux afin de faire changer les politiques sexospécifiques et contribuer à leur mise en œuvre.

Cette initiative propose la mise en place de mécanismes de financement afin de renforcer les capacités des ODDF. Parmi les mécanismes de financement figure un fonds pluriannuel qui comporte deux volets et qui appuiera techniquement et financièrement des ODDF couvrant tout le territoire au Burkina Faso.

II. Objectifs des fonds :
Cet appel à manifestation d’intérêt a pour but d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique et le renforcement de leur pouvoir d’action et de décision à travers un appui aux ODDF. Cet appel à manifestation d’intérêt soutiendra la mise en œuvre des plans d’actions des organisations féministes dans le pays afin de renforcer les pratiques et les principes féministes des structures bénéficiaires. Il a pour but de fournir un financement pluriannuel de 3 ans à 15 organisations sélectionnées :
- le fonds pluriannuel 1 ciblera 7 organisations établies ;
- le fonds pluriannuel 2 ciblera 8 organisations émergentes.
Les deux fonds ont pour but de renforcer les capacités institutionnelles et la viabilité des organisations ; renforcer leurs capacités à organiser et mettre en œuvre des actions, programmes et/ou services de qualité en faveur de l’égalité des genres. Ils visent aussi le renforcement du pouvoir d’action et de décision des femmes et des filles et encouragent l’inclusion des femmes qui vivent souvent de multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique, etc.
Ces organisations bénéficieront de renforcement de capacités et d’appuis techniques et financiers en vue de l’amélioration et la mise en œuvre des programmes et services de qualité offerts aux femmes et aux filles en matière de leurs droits.

III. Critères d’admissibilité
a. Critères d’admissibilité transversale
• Toute initiative financée à travers les fonds pluriannuels doit pouvoir contribuer à l’atteinte de l’un des objectifs ci-dessus mentionnés ;
• Être une organisation à but non lucratif légalement constituée avec un compte en banque et opérant sur le territoire Burkinabé ;
• Être une organisation, réseau ou plate-forme d’organisations de défense des droits des femmes menant des activités au profit des femmes ;
• Être une organisation, dirigée par une femme et ayant un bureau exécutif composé uniquement de femmes ou au moins à 80% de femmes ;
• Être une organisation non confessionnelle et non partisane œuvrant dans le domaine des droits de la personne et particulièrement les droits des femmes/filles, de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles ;
• Avoir une mission et une vision alignées aux objectifs du projet ;
• Avoir une expérience démontrée en faveur de l’égalité des genres, la promotion des droits des femmes/filles et du renforcement du pouvoir des femmes/ et des filles et dans le domaine des droits de la personne ;
• Accepter de soumettre à l’équipe de projet l’ensemble des documents (le rapport narratif et le rapport financier, les productions audio et visuelles des activités qui seront réalisées) ;
• Être en mesure de signer un protocole d’entente établi entre Oxfam au Burkina à travers le projet VLF et la structure organisationnelle concernée.

b. Critères complémentaires pour les ODDF établies
• Avoir au moins cinq ans d’expériences dont quatre années pertinentes en gestion de projets ;
• Rayonnement des activités dans au moins une région ;
• Avoir des expériences de projets innovants en matière d’égalité des genres au niveau local.
• Avoir déjà conclu au moins trois contrats bien exécutés avec les organisations internationales et ou d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance opérationnels ;
• Avoir une expérience de gestion de fonds ;
• Avoir un plan stratégique incluant une politique genre ;
• Avoir un système de gestion administrative et financière existant et fiable ;
• Disposer d’une équipe comprenant des compétences en genre, droits, en gestion financière, en suivi évaluation et en gestion de projet ;
• Pouvoir communiquer en toute transparence sur le montant des financements obtenus auparavant auprès des Partenaires techniques financiers PTF et en donner la preuve ;
• Disposer d’une attestation de situation fiscale et cotisante CNSS à jour.

c. Critères complémentaires pour les ODDF émergentes
• Avoir au moins un an d’expériences en matière de gestion de projets ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance.

d. Critères complémentaires pour les réseaux, collectifs
En plus des critères complémentaires pour les ODDF établies, remplir les critères ci-dessous :
• Avoir au minimum de trois années d’existence ;
• Nombre significatif et représentatif d’organisations (ODDF) membres ;
• Avoir une couverture à l’échelle nationale ;
• Avoir une expérience dans la gestion de fonds et de projets d’actions collectives.

IV. Limite budgétaire

Pour les fonds pluriannuels 1 (ODDF établies) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 155 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 40 000 $ CAD soit 18 400 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

Pour les fonds pluriannuels 2 (ODDF émergentes) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 60 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 18 000 $ CAD soit 8 280 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

V. Durée de financement des projets
Les projets à soumettre doivent couvrir une période de trois années (36 mois) à compter de la date de signature du contrat. Des évaluations annuelles permettront d’apprécier la performance et la reconduite du financement pour l’année suivante.

Types d’initiatives et de dépenses non admissibles aux fonds
• Les projets de construction ;
• Les projets à vocation culturelle ;
• Les projets à caractère d’urgence, d’infrastructures médicales et sanitaires ;
• Tout projet de développement économique à caractère purement lucratif, y compris agricole ;
• Les projets à caractère religieux ;
• Achat de véhicule.
Toute demande de subvention devra couvrir aussi bien les charges de fonctionnement que d’investissement (activités).

Nature des dépenses admissibles
Les initiatives admissibles par le fonds doivent être en lien avec l’objet du projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso (Cf. les objectifs du projet)
Les exemples de dépenses suivantes sont acceptables dans le cadre de cet appel :
• Activités de renforcement de capacités institutionnelles/ organisationnelles des ODDF,
• Activités de mise en œuvre de programmes féministes ou destinés aux femmes/filles,
• Petits équipements et mobilier de bureau,
• Matériel pédagogique,
• Frais pour la formation personnel/membres,
• Frais de communication,
• Appui aux partenaires (salaires du personnel, frais de fonctionnement, loyer …etc.)

Critères d’analyse et d’évaluation des propositions
Les critères d’analyse et d’évaluation des propositions sont les suivantes : la pertinence de la proposition, le réalisme technique et financier, la faisabilité technique, la soutenabilité financière, la durabilité et la présentation du document du projet. Chaque critère fera l’objet d’une note de pondération.

Procédures de sélection des propositions
La sélection des projets pour ce présent appel à projet se fera en trois étapes.

Étape 1 : Sélection préliminaire suite à l’examen des formulaires et des documents soumis
Les documents qui feront l’objet d’examen sont :
 Documents légaux (Récépissé de reconnaissance à jour, statut de l’ODDF, les Procès-verbaux des Assemblées Générales, liste des membres du bureau exécutif) ;
 Présentation succincte de l’ODDF ;
 Note conceptuelle ;
 Dernier rapport narratif de l’organisation ;
 Deux derniers budgets annuels de l’organisation (fonctionnement et activités) et sources de financement.

Étape 2 : Information des organisations présélectionnées et invitation à soumettre une proposition complète (approximativement 5 à 10 pages, incluant un budget détaillé).
Durant cette étape, Oxfam accompagnera les ODDF présélectionnées à élaborer la proposition complète.

Étape 3 : Sélection finale des propositions complètes
Les ODDF présélectionnées seront visitées par l’équipe d’Oxfam au Burkina pour une meilleure connaissance de l’ODDF à l’issue de laquelle elles seront définitivement sélectionnées. La sélection finale se fera sur la base de plusieurs critères se rapportant à l’expérience et le domaine d’intervention, au contenu technique des propositions, à la pertinence et à l’innovation du projet soumis. Pour ce faire, une grille d’analyse des dossiers soumis sera utilisée pour appuyer la sélection des initiatives.

Les documents relatifs au présent appel à manifestation d’intérêt (canevas de note conceptuelle, formulaire de candidature, formulaire du budget) peuvent être consultés à partir du lien suivant: https://oxfam.box.com/s/7v7dtjoeqy1vyycywqbe96jj77pjyczk

VI. Modalités de remises des propositions (dates et lieu de dépôt)
Date limite et lieu de soumission :
Pour la présélection, les dossiers de candidatures (note conceptuelle et pièces demandées) doivent être envoyés exclusivement par courriel au plus tard le vendredi 21 aout 2020 à 17h00mn à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec en objet la mention « Soumission pour les fonds pluriannuels de l’année 2020-2021 du projet VLF »
Seuls les dossiers envoyés dans le délai requis à cette adresse courriel seront examinés.
Il convient de préciser que seules les ODDF présélectionnées seront invitées à déposer leur dossier complet.

Tout envoi double est éliminatoire.
Le fait de postuler au fonds pluriannuel 1 et au fonds pluriannuel 2 à la fois rend l’Organisation non admissible à la soumission.

Toute demande de clarification doit être adressée par courrier électronique à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. uniquement les jours ouvrables et aux heures de service (7H30mn-17H00mn).

Une session d’information en ligne (via Skype) de 01 heures 30 minutes sera organisée pour fournir plus de clarification sur les fonds pluriannuels et pour répondre aux questions des ODDF intéressées. Cette session sera organisée le 28 Juillet 2020 de 10h00 à 11h 30. Les ODDF intéressées pourront s’enregistrer ou s’inscrire directement à cette session en ligne via ce lien : Participer à une Réunion Skype

NB : Les organisations qui seront retenues s’engagent à :
• Signer les différents documents de politiques (anti-fraude, code d’éthique, safegarding, protection de l’enfance, fiche de consentement) d’Oxfam au Burkina et respecter les conditionnalités en matière de gestion d’Oxfam au Burkina ;
• Signer le document d’engagement pour la mise en œuvre efficiente de l’initiative ;
• Respecter les procédures financières et de redevabilité d’Oxfam au Burkina ;
• Soumettre à l’équipe de projet les rapports des audits antérieurs.

VII. RESERVE
Oxfam au Burkina Faso ainsi que Affaires Mondiales Canada se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie du présent appel à projets.

Le Directeur Pays de Oxfam au Burkina/intérim
Papa Sosthène KONATE

Au bout d'un moment, la routine s'installe c'est indéniable. Mais il faut continuer à stimuler votre relation... Grâce à la taquinerie ! Eh oui, plaisanter est la clé d'un couple durable.

Voici le secret des couples qui durent.... Et c'est la science qui le dit !

Se regarder niaisement, rajouter des cœurs à chaque SMS ou se dire "je t'aime" tout le temps presque à en devenir mécanique ne feront pas de vous et votre partenaire un couple solide. Pendant les premiers temps, alors que la drague est encore le maître mot, oui. Mais pour construire une relation qui dure dans le temps, il semblerait que la clé soit tout simplement la taquinerie.

Une étude menée par Appalachian State University de Boone, en Caroline du Nord, s'est penchée sur le sujet. Selon les chercheurs, un couple pourra fonctionner sur la durée en misant un maximum sur la plaisanterie. Avec votre moitié, vous devez la chérir puisqu'elle permet véritablement de renforcer le couple et de le faire perdurer. Pour cause, la taquinerie dans une relation amoureuse (mais aussi amicale) est preuve que celle-ci est saine et qu'il y règne la confiance.

Comment faire durer son couple ? Plaisanter et titiller avec humour sa moitié !

Toutefois, taquiner son partenaire ne signifie pas l'inonder de blagues. D'une part parce qu'elles ne deviendront de moins en moins drôle et de plus en plus lourde. Et de l'autre, certaines viendront sûrement rabaisser le physique ou les traits de caractère de votre copain ou copine. Il va falloir jouer la carte de la subtilité en étant très observateur.trice et profiter des occasions pour sortir sa meilleure boutade. Que ce soit pour des moments du quotidien ou plus rare... Vous montrez ainsi à votre moitié que vous faites attention à ce qu'il fait (sans non plus être sur son dos) et stimulez votre couple !

grazia.fr 

L’entrepreneure nigériane est devenue la propriétaire de Lusitano Ginásio Clube, Futebol, SAD, un club portugais. de troisième division

Lusitano est l’un des vieux vieux clubs du Portugal. Elle a 108 ans. Pour la saison prochaine, la nouvelle propriétaire a déjà trouvé un accord avec le technicien José Bizarro pour entraineur l’équipe.

Je suis très excitée par cette opportunité qui j’espère va raffermir le srelations entre le Nigeria et le Portugal. Aussi j’espère que cette nouvelle étape va faire grandir le club de Lusitanos et tracer la voie pour de grands talents“, déclare Ede, première femme africaine à détenir un club sur le vieux continent.

L’objectif est d’aller chercher une promotion en deuxième divison dès la saison prochaine selon notre confrère africatopsport.

 

La Rédaction 

Auparavant, elle était directrice générale d’UBA Gabon. UBA opère dans 20 pays en Afrique, au Royaume-Uni et aux États-Unis, avec également une présence à Paris, en France.

Originaire du Nigeria, Chioma Mang a rejoint UBA en 1999. Elle a plus de 25 ans d’expérience combinant des postes de direction dans le domaine bancaire couvrant la trésorerie et la finance d’entreprise, les opérations, la banque de détail, la banque d’entreprise, le développement des affaires, la gestion des risques et les fonctions de direction générale plus larges, indique le groupe UBA sur son site. Après une carrière réussie au sein du groupe UBA, où elle a travaillé en dernier lieu en tant que directrice régionale de Victoria Island (Quartier d’affaires huppé de Lagos), elle a été nommée directrice générale de UBA Liberia en 2011 pour conduire le recentrage des activités de la filiale afin d’améliorer les performances. Elle a remarquablement réussi sa mission durant ses cinq ans et demi dans la gestion de la filiale et l’établissement de la banque en tant que banque d’importance systémique. Au cours de son mandat de DG de UBA Liberia, elle a également occupé le poste de vice-présidente de la Liberian Bankers Association et a contribué à redéfinir le secteur bancaire.

Par la suite, Chioma Mang a été nommée directrice générale de UBA Gabon en 2016, où elle a augmenté les actifs et la rentabilité de la filiale et a établi la banque comme la meilleure banque numérique, remportant ainsi le titre convoité de « banquier de l’année » du magazine the Banker (Financial Times, Londres) trois ans de suite, de 2016 à 2019.

 

Chioma Mang a effectué ses études universitaires au Royaume-Uni, où elle a obtenu un Master spécialisé en Droit (LLB) de l’université Reading, en Angleterre et une Maîtrise en Droit Commercial et des Sociétés (LL.M) de l’University College London (UCL) en plus d’avoir été admise avec succès au barreau nigérian. En outre, Chioma Mang a suivi divers programmes et cours de gestion exécutive.

Selon le groupe UBA, elle est un leader axé sur la performance et perspicace avec une capacité éprouvée à atteindre et à dépasser les objectifs cibles fixés dans un environnement à haute pression. « Elle est habile à consulter diverses personnes et organisations dans les secteurs privé et gouvernemental pour délimiter et analyser les situations financières et exogènes visant à développer des solutions stratégiques qui renforcent les objectifs visés. Leader innovant et créatif, compétent pour proposer des solutions aux situations difficiles, elle a réussi à maintenir les opérations bancaires ensemble au plus fort d’Ebola au Libéria, travaillant avec le gouvernement et des ONG internationales pour assurer des services sans interruption au public tout en assurant la sécurité des clients et du personnel. C’est une bâtisseuse d’équipes expérimentées et testées, dotée de solides compétences en matière de peuples, y compris la gestion de personnes aux dispositions culturelles diverses »

Par ailleurs, Chioma Mang est le mentor de nombreuses personnes et une philanthrope passionnée. Elle est mariée et a trois enfants.

africanshapers

Deux ans après le succès international de « Djadja », Aya Nakamura fait son grand retour avec son nouveau morceau, « Jolie nana »

« Joli nana recherche joli djo »

« Joli nana recherche joli djo » voici le refrain que l’on chantera et sur lequel on dansera tout l’été. On attendait son retour avec impatience. Après un long teasing sur sa page Instagram. Hier, à minuit, la chanteuse a dévoilé un extrait du single sur sa page Twitter avec des liens vers la chanson sur plusieurs plateformes de streaming, faisant languir encore davantage ses fans.

Un clip très attendu

Ce vendredi, l’interprète de « Pookie » a sorti son nouveau tube complet. Le clip, très attendu, sera disponible prochainement malgré quelques péripéties inattendues durant le tournage. Un clip qui a déjà fait le buzz puisque Aya Nakamura avait partagé sur son compte Instragram une course-poursuite entre un motard et la police, interrompant le tournage. On y apercevra notamment Camille Lellouche.

Son premier album « Nakamura » sorti en 2018 a été certifié double platine en France et s’y est écoulé à 400 000 exemplaires, comme le relaye « BFMTV ». Dans ce nouveau morceau estival et entrainant, Aya Nakamura chante la déception amoureuse, et il pourrait bien égaler le succès de sa chanson « Djadja » qui a été numéro un pendant deux semaines dans toute l’Europe. Son clip a été « vu plus de 600 millions de fois sur la plateforme » comme le rapporte « BFMTV ».

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

Mauvaise posture ? Efforts prolongés ? Position assise longue durée ? Les causes des maux de dos sont diverses et variées. Mais il y a une cause dont on se doute moins... Si l'on a mal au dos, cela peut être dû à un plancher pelvien qui ne serait pas assez musclé...

Mal au dos : l'important est d'avoir un centre solide

Selon le Dr. Sarah Collins, urologue dans l'Illinois, "le plancher pelvien fait partie d'un ensemble tout puissant qui constitue le "centre" qui est composé des muscles abdominaux, des muscles du dos, des muscles du plancher pelvien et du diaphragme. Quand il y a un problème avec un élément du centre, tous les autres sont affectés".

Une théorie totalement confirmée par Dr. Helen Bernie, urologue à l'university de santé de l'Indiana : "les douleurs dans le bas du dos et les dysfonctionnements du plancher pelvien sont intimement liés car les muscles qui supportent et protège la colonne vertébrale doivent aussi soutenir le plancher pelvien".

Jenna Walton, thérapist physique à la clinique UCHealth Steadman Hawkins à Denver, confirme également ces dires. "Il existe une étude au Canada, qui indiquait que 95,3% des femmes non enceintes qui souffraient de douleurs dans le bas du dos, avaient aussi un dysfonctionnement du plancher pelvien non diagnostiqué", indique-t-elle.

Mais alors comment contrer la faiblesse de son plancher pelvien ? En le musclant ? En utilisant des boules de Geisha ? Eh bien pas forcément. Les spécialistes s'accordent à dire (...)

Lire la suite sur Grazia.fr

Difficile de se recentrer sur soi-même lorsque l'on est au milieu de l'agitation ambiante. Vous sentez que vous n'arrivez pas à vous concentrer ? Que vous vous éparpillez ? Voici une méditation guidée pour vous aider à couper avec les énergies parasites qui vous entourent.

Méditation guidée : retrouvez calme et sérénité

Pourquoi méditer ? On peut trouver beaucoup de raisons qui poussent à prendre un moment de quelques minutes pour soi. Aujourd'hui avec ce podcast et à travers cette méditation guidée, nous vous invitons à faire le vide autour de vous et de vous aider à apaiser votre esprit. A vous mettre dans votre bulle et à vous laisser submerger par des intentions positives. Juste histoire de vous recentrer sur ce qui compte.

Si vous sentez que vous avez du mal à vous concentrer, qu'au travail vous partez dans tous les sens et que vous n'arrivez pas à boucler votre to do list alors que vous avez pourtant le temps, pourquoi ne pas tenter de méditer quelques minutes afin de calmer votre esprit et ne plus vous laisser envahir par l'extérieur.

Méditation guidée : quel moment idéal pour méditer ?

A quel moment est-il recommandé de méditer ? En réalité, il n'y a pas de réponse universelle. Si certains vont préférer le matin, d'autres seront plus à même de se concentrer le soir, avant le coucher. Pour cette méditation guidée, nous vous conseillons de vous lancer lors d'un moment de calme, par exemple dans les transports si vous avez la chance d'avoir (...)

Lire la suite sur Grazia.fr