Elites Femmes

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Sénégal: Facebook propose des formations gratuites aux femmes entrepreneures

 

Facebook (www.Facebook.com) lance aujourd'hui #SheMeansBusiness au Sénégal. L'initiative, soutenue par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des Jeunes (DER) du Sénégal (https://DER.sn), vise à inspirer, autonomiser et former les femmes entrepreneures à créer et développer leurs propres entreprises grâce aux outils digitaux.

 

Le programme #SheMeansBusiness propose aux femmes chefs d’entreprise une formation en ligne gratuite axée sur l’acquisition de compétences numériques et commerciales utiles pour la gestion de leur activité. La formation couvre également des domaines tels que la gestion des opérations, la gestion financière et le leadership et sera assurée au Sénégal par Smart Ecosystems for Women (SEW) (www.SEW-africa.com), un acteur spécialisé dans l’accompagnement de l'entreprenariat féminin en Afrique.

 

“SEW accompagne des partenaires engagés auprès des femmes sur tout le continent. Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal et sommes convaincues qu'il aura un vrai impact pour les femmes entrepreneures car le digital est vital avec la crise que nous vivons pour renforcer la résilience des entreprises.” a commenté Seynabou Thiam, fondatrice de SEW.

 

#SheMeansBusiness de Facebook vise à soutenir plus de 1 500 femmes à travers le Sénégal d’ici la fin de l’année 2020 et leur permettre de constituer un réseau de femmes chefs d'entreprise. Après le Nigéria et l’Afrique du Sud, le Sénégal sera le troisième pays en Afrique sub-saharienne à bénéficier du programme et le premier en Afrique francophone.

 

L'initiative de Facebook est lancée en pleine crise économique et sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 qui met à rude épreuve les petites entreprises en Afrique et dans le reste du monde.

 

Balkissa Idé-Siddo, responsable affaires publiques de Facebook pour l'Afrique francophone a déclaré : “Les femmes entrepreneures du Sénégal font des choses étonnantes, rêvent en grand et créent des entreprises inspirantes. Les aider à faire mieux ne fera que favoriser la croissance de l'économie, surtout en cette période difficile de pandémie mondiale. Avec #SheMeansBusiness, nous voulons leur fournir les ressources nécessaires à la poursuite de leurs objectifs.”

 

“Nous nous réjouissons de travailler avec des entreprises féminines à fort potentiel dans les mois à venir, en leur permettant d'affiner leurs compétences afin qu'elles puissent exploiter pleinement la valeur de nos plateformes en tant qu'outils de développement de leurs entreprises. Tout aussi important, nous voulons construire une communauté où les femmes entrepreneures peuvent partager leurs expériences et demander conseil à leurs pairs”., a-t-elle également ajouté.

 

Pour en savoir plus, consultez le site internet (https://bit.ly/3hwmYuh).

Distribué par APO Group pour Facebook.

Contact presse :
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À propos de Facebook :
Facebook (www.Facebook.com) est une société technologique dont la mission est de donner à chacun la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde entier. Nos produits, qui incluent l’application Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp, Oculus, Workplace, Portal et Novi, encouragent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde à partager leurs idées, se soutenir et faire la différence.

 

 APPEL AUX FEMMES

Lors de son lancement officiel le 2 Août 2020, le Mouvement SENS (Servir et NON se Servir) a d’emblée affirmé sa volonté de proposer une rupture et une refondation politique afin de redonner tout son SENS à l’engagement politique, qui doit être au service de l’intérêt général. Or, cela ne peut se faire sans l’adhésion consciente et la mobilisation du plus grand nombre de parmi nos concitoyennes. En particulier, aucun changement significatif, aucune rupture ou refondation ne pourra se faire dans notre société sans une forte participation des femmes, qui en constituent à la fois le piler et la tranche numériquement majoritaire.

1-Piliers de la société, les femmes demeurent absentes des instances de décision… 

Comme partout ailleurs en Afrique, ce sont les femmes qui, par leurs activités quotidiennes diverses, portent sur leurs épaules nos sociétés bien fragilisées pour les faire tenir en équilibre. Elles sont majoritairement aux champs, dans les marchés, au foyer. Elles sont aussi dans l’administration et dans les entreprises. Cependant, au niveau des instances de décision, de gouvernance et de pouvoir, elles sont soit absentes soit faiblement représentées, et le plus souvent utilisées comme alibis par des politiciens mâles pour complaire à ladite « communauté internationale ».

Alors que nos sociétés anciennes ont, pendant des millénaires, été organisées autour de la femme et que celle-ci a toujours participé à l’organisation et à la gestion des affaires publiques à tous les échelons, cette position sociale éminente n’a cessé de s’étioler et d’être remise en cause au fur et à mesure que nos sociétés perdaient le contrôle de leur destinée. Car nous le savons, dans toute société dominée, les femmes sont susceptibles d’être doublement dominées et ont, dès lors, d’autant moins de possibilité de jouer un rôle de premier plan, dans l’espace public. Ainsi, à quelques exceptions près, depuis nos indépendances formelles, peu d’entre elles ont occupé de véritables positions de pouvoir et de décision au plus haut niveau de l’appareil d’État, alors que la situation inverse était plutôt la règle dans l’Afrique précoloniale. Pensons à nos reines et dirigeantes de l’époque précoloniale, depuis le temps des reines d’Égypte et des Candaces de Méroé (Soudan ancien), le temps de Yennenga et de la reine Nzinga d’Angola, le temps des reines Ranavalona de Madagascar, le temps d’Abla Pokou et de Ndaté Yala dans le Walo, et plus près de nous, le temps des Amazones du Bénin, de Yaa Ansantewaa à Kumasi ou de Guimbi Ouattara à Bobo- Dioulasso…

Notre appel s’adresse donc aux filles et aux femmes de notre pays ainsi qu’à toutes nos mères, soeurs et filles d’Afrique et des Diasporas afin qu’elles nous rejoignent pour transformer leur investissement quotidien dans la société en un engagement qui donne un nouveau SENS à l’action publique et à la gouvernance. Car le changement profond auquel nous aspirons ne pourra s’opérer sans une mobilisation massive de nos soeurs et de nos mères, qui sont les véritables piliers de notre société. A cet effet, le Mouvement SENS invite toutes les femmes, où qu’elles soient et quelle que soit leur condition, à rejoindre ses structures, pour qu’ensemble, nous travaillions à l’avènement d’une société plus juste, plus stable et plus protectrice des droits de toutes et tous, de chacune et de chacun.

 

2- Pour une société plus juste et plus protectrice de la vie…

Au-delà de toute considération politique, cet appel aux femmes est en cohérence avec la nouvelle vision de la société, dont le Mouvement SENS est porteur. Cette vision est exprimée dans notre Projet de Société, pour lequel un appel à contribution populaire et participative est adressé à toutes et à tous. Elle figure également dans notre Manifeste qui prône l’édification d’un « modèle social fondé sur l’équité, l’épanouissement physique, économique, social et mental de la femme et de la jeune fille pour leur pleine participation à la vie socio-politique et économique du Burkina Faso ». Notre volonté de transformation de la condition de la femme ne peut toutefois se concrétiser que par et grâce à l’action des femmes engagées. Ce sont les femmes elles-mêmes qui donneront de la visibilité, dans tous les secteurs, à leurs propres actions. Elles pourront ainsi beaucoup plus efficacement s’attaquer à d’autres tares de notre société qui, parce qu’elles les frappent plus particulièrement, ne doivent plus être considérées comme des questions de genre mais des problèmes sociétaux, qu’il appartient dès lors à l’ensemble de la société de résoudre. Parmi ces problèmes sociétaux, on peut citer :- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’accès à l’école et à une éducation de qualité, au même titre que les ;

- la question des mariages précoces et/ou forcés, la question des grossesses indésirées ou trop rapprochées, la question du libre choix du partenaire et la libre disposition de son corps, la possibilité d’avorter en cas de nécessité ;

- la question de l’accès à la terre, aux prêts bancaires et aux crédits pour entreprendre, pour bâtir, pour créer son exploitation commerciale, artisanale, industrielle, etc.

 

3- Pour un changement radical des mentalités…

Nous sommes convaincus qu’aucune de ces questions ne sera réglée définitivement tant qu’un profond changement des mentalités n’aura pas été opéré dans la société toute entière et plus particulièrement chez les hommes qui sont, consciemment ou inconsciemment, les héritiers et les vecteurs de ces pesanteurs sociales. Le changement devra, par conséquent, se faire dans le sens d’une prise de conscience généralisée au double plan de notre vécu quotidien et de notre histoire. Cela invite chacune et chacun à une renaissance, afin que soient réhabilitées nos valeurs ancestrales positives en termes de solidarité et de bienveillance, de respect et d’assistance à autrui, de justice et d’égalité, de responsabilité, de protection mutuelle et de réciprocité, etc. Au-delà des femmes, c’est toute la société qui est appelée au changement qualitatif afin que nos mères, nos sœurs et nos filles retrouvent la place éminente qui est la leur. Il ne peut y avoir de Renaissance sans une participation plus active des femmes, comme il ne peut y avoir de SENS à notre engagement, sans les femmes.

C’est la raison pour laquelle nous vous invitons toutes à nous rejoindre dans les différentes structures du Mouvement SENS pour qu’ensemble, nous travaillions, main dans la main, à la refondation de notre société.

Ensemble, nous mettrons fin aux discriminations de toutes sortes, à toutes les forme d’injustices sociales, à toutes les violences et intolérances, à toutes les formes d’insécurité…

Ensemble, nous pourrons faire du Burkina Faso une nation démocratique et prospère, une nation pleinement engagée dans la construction des États-Unis d’Afrique, seuls garants de notre sécurité collective à l’échelle nationale, continentale et mondiale.

Ensemble, engageons-nous dès maintenant pour SERVIR et NON se servir !

INFOLINE

(+226) 57 29 51 85 / (+226) 70 40 52 84

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.sens-bf.org



 

[C'est compliqué] Cette semaine, Lucile conseille Florence, qui se demande ce que son mari et elle pourraient tirer de relations extra-conjugales.

«C'est compliqué» est une sorte de courrier du coeur moderne dans lequel vous racontez vos histoires -dans toute leur complexité- et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c'est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes. Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Vous pouvez aussi laisser votre message sur notre boîte vocale en appelant au 07 61 76 74 01 ou par Whatsapp au même numéro. Lucile vous répondra prochainement dans «C'est compliqué, le podcast», dont vous pouvez retrouver les épisodes ici. Et pour retrouver les chroniques précédentes, c'est par là.

Chère Lucile,

Je suis en couple depuis seize ans, nous avons trois enfants. Nous n'avions jamais eu de relation sexuelle avec quelqu'un d'autre avant de se rencontrer. Dans les onze premières années nous avions des rapports réguliers, mais trop pudiques, à savoir que ni l'un ni l'autre n'osait vraiment exprimer tous ses désirs.

Alors que nous tentions de faire un deuxième enfant, j'ai contacté par internet un ancien camarade de classe dont j'étais amoureuse. La relation s'est rapidement transformée en échange de SMS sexuels, de photos, de fantasmes... Cela a duré quelques mois avant qu'il n'y mette fin parce que la relation qu'il avait alors devenait plus sérieuse. De mon côté, je regrettais d'avoir cette relation dans le dos de mon conjoint, mais me rassurais en me disant que je n'étais pas passée à l'acte.

Dans les années qui ont suivi, nous avons eu un troisième enfant, mon corps s'est modifié, j'ai eu plus de mal à l'accepter, le quotidien s'est transformé en routine, j'ai délaissé mon couple et (...)

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mercredi, 02 septembre 2020 17:05

Comment être un vrai papa féministe ?

Barack Obama qui déboulonne la masculinité toxique en s'adressant aux générations de demain ("L'idée que se définir en tant qu'homme dépend du fait de rabaisser autrui ou de le dominer, ça c'est une vieille vision"), Channing Tatum qui ne craint pas de s'afficher en super papa (et auteur de livres pour enfants) entouré de licornes, The Rock qui partage au grand public ses "rituels père/fille" ("Passer tout ce temps à la maison avec mes filles est une réelle bénédiction")... Elles sont nombreuses, les célébrités à vanter les vertus d'une éducation plus libre, moderne, aimante, placée sous le signe de l'écoute et de l'empathie.

 

Des people, mais surtout des papas, qui vont à l'encontre des stéréotypes de genre, prônent la sensibilité et se plaisent à ringardiser cette vieille chose dépassée que l'on appelle "virilité". Des pères féministes, en fait. Oui, comme les influents Father of daughters et Dad Download qui, sur Instagram, partagent à leurs centaines de milliers d'abonnés leur propre vision d'une paternité progressiste, valorisant le dialogue et le potentiel de leurs filles, assumant leurs responsabilités de père avec intelligence et légèreté.

Mais pas besoin d'aligner les followers pour être un papa féministe, sachez-le. La preuve, voici notre petit guide perso du père (presque) parfait.

Envoyer paître les normes sociales

On dit des papas "woke" qu'ils sont éveillés, on pourrait dire qu'ils sont éclairés. Etre un père féministe, c'est simplement apporter un autre éclairage sur son quotidien, et avoir le souci du détail. Se dire par exemple que le bleu n'est pas cantonné aux garçons, ni le rose aux filles. Faire gaffe aux stéréotypes de genre que, soi-même, l'on a pu vivre et éprouver durant l'enfance. Sans forcément culpabiliser à la moindre contradiction perso.

Cité par GQ, le truculent livre The Father of All Dad Guides: From A (doring) to Z (addy) de Madeleine Davies et Tara Jacoby, à destination des... Lire la suite sur le site Terrafemina

L'ambiance est torride, le désir brûlant et votre haleine fraîche. Votre bouche dialogue avec le clitoris de votre partenaire, la zone et ses 8000 terminaisons nerveuses est humide ; les sensations sont délicieuses plus encore, car une brise mentholée la caresse à présent. Souffler délicatement de l'air frais (ou chaud) sur le clitoris, une stimulation dont on aurait tort de se priver lors d'un cunnilingus.

Mais comme l'a rappelé le docteur Gérald Kierzek dans son livre 101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences publié en 2014 (Ed. Robert Laffont), certain.e.s pour provoquer le grand vertige peuvent soudainement avoir envie de pratiquer une puissante insufflation dans le vagin de leur partenaire. Un acte à ne SURTOUT PAS faire ! Pour la simple et bonne raison qu'une telle pratique peut conduire à la mort.

Pourquoi il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire ?

S'il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire, c'est parce qu'un tel acte pourrait en effet provoquer un pneumopéritoine à savoir la présence anormale d'air dans la cavité abdominale ; l'air passant du vagin à l'utérus et remontant par les voies anatomiques naturelles, les trompes de Fallope, dans la cavité abdominale.

Dès lors, l'épanchement de gaz va provoquer le décollement des deux feuillets de la membrane péritonéale, le feuillet pariétal (qui tapisse la paroi de l'abdomen) et le feuillet viscéral (qui tapisse les viscères). En somme, d'insupportables (...)

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L’association Info-Endométriose vient de lancer son premier podcast, mardi 1er septembre. Baptisé « Mon Endométriose », il permet de libérer la parole et de sensibiliser à cette maladie encore méconnue, en 2020.

« C’est en parlant que l’on fait avancer les choses ». Depuis 2016, l’association Info-Endométriose s’attelle à sensibiliser l’opinion publique à l’ endométriose. Car malheureusement cette maladie gynécologique est encore trop méconnue, bien qu’elle touche une femme sur dix, en France. Aujourd’hui, l’association va encore plus loin dans son engagement en proposant son premier podcast, avec le soutien du groupe Chantelle. Intitulé « Mon Endométriose » et diffusé depuis le 1er septembre, ce nouveau rendez-vous auditif a pour but de libérer la parole, de montrer aux femmes atteintes d’endométriose qu’elles ne sont pas seules et que des solutions existent. 

« Aujourd’hui, on travaille davantage à parler de ce qu’est l’endométriose, c’est-à-dire avec sa douleur, son parcours médical, l’infertilité, l’impact dans son travail, dans le sport. Mais aussi sur le tabou des règles. Car comme c’est une maladie liée aux règles, les femmes ont souvent du mal à en parler. Et nous, on essaye de briser un peu ces codes. On naît avec nos règles, alors qu’on n’a rien demandé », explique Cécile Togni, fondatrice de « Bureau Cécile Togni », chargée de la communication de l’association Info-Endométriose et animatrice du podcast. Cela faisait longtemps que l’idée d’une série de podcasts lui trottait dans la tête. Le confinement lui aura donné le temps nécessaire pour se lancer. « Il y avait beaucoup...

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Le site womenconnect.org a été créé aux Seychelles. Il a été lancé fin août 2020 pour permettre aux chefs d'entreprises africaines de s'entraider en cette période post-covid. La pandémie complique les déplacements, d'où l'idée qui a fleuri dans l'archipel.

 

Après seulement quelques jours d'existence, womenconnect.org rencontre un vrai succès. Le site et son application ont pu s'appuyer sur le COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa ou Marché commun de l'Afrique orientale et australe) qui compte 21 pays et 475 millions de citoyens.

Wommenconnect espère s'implanter très vite dans 38 des 54 pays que compte le continent africain. Son but est de permettre aux femmes qui entreprennent de partager leur savoir et leurs questions. Il revient à la base du net et de la force de sa mise en réseau. 
Non seulement, ce site servira de lieu d'exposition, mais aussi d'échange intellectuel.  
 

Le lancement du site correspond au lancement de l'Orange Day


Cet outil, qui naît de la crise sanitaire, perdurera bien après.  Mpundu Kapwepwe, la secrétaire générale du COMESA, présente aux Seychelles, pour cet événement soutient l'initiative : "Ce site aidera les femmes, entrepreneurs, à apprendre les unes des autres et à s’inspirer de la banque de ressources la plus complète pour obtenir des informations sur divers aspects de la conduite des affaires".

La date du 25 août 2020, pour lancer le site et son application, n'a pas été choisie par hasard. Elle correspond à l'Orange Day, le jour du début officiel de la campagne internationale de sensibilisation dans le monde de la lutte contre les violences à l'égard des femmes, souligne Seychelles News Agency.
 
 
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Access Bank et les femmes du secteur financier : les grands gagnants des Trophées African Banker 2020
Les Trophées sont considérés comme les Oscars de la communauté bancaire africaine et sont les plus respectés dans ce secteur, du fait de l'impartialité du processus de sélection et de décision
 
LONDRES, Royaume-Uni, 26 août 2020/ -- Les lauréats de l'édition 2020 des Trophées African Banker (www.AfricanBankerAwards.com) ont été annoncés aujourd'hui lors d'une cérémonie virtuelle de remise des prix. La remise des prix a été reportée au mois d'août pour coïncider avec les assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement qui se déroulent cette semaine, l'élection du nouveau président de la banque étant prévue pour demain.

Les Trophées sont considérés comme les Oscars de la communauté bancaire africaine et sont les plus respectés dans ce secteur, du fait de l'impartialité du processus de sélection et de décision.

Les grands gagnants de cette année sont le groupe nigérian Access Bank ainsi que les femmes du secteur bancaire et financier. Après que certains ont regretté que l’inclusion n’ait pas été suffisamment prise en compte l’an dernier, les organisateurs ont mis l'accent sur la récompense des institutions qui ont fait des femmes et de l'inclusion financière une priorité.

Le directeur général du groupe Access Bank, Herbert Wigwe, a été élu Banquier africain de l'année. Access se classe parmi les banques africaines de premier plan et Herbert Wigwe a supervisé la croissance et l'expansion de la banque, notamment le rachat de Diamond Bank, une banque beaucoup plus importante qu'Access Bank il y a moins de 15 ans. Access Bank a aussi remporté le trophée du Deal de l'année dans le domaine de l'agriculture, pour son rôle dans le développement des activités rizicoles d'Olam au Nigeria.

Les femmes ont également été les grandes gagnantes des lauréats cette année. Caroline Abel, des Seychelles, a été nommée Gouverneur de la Banque centrale de l'année et la Nigériane Zainab Ahmed, ministre des Finances de l'année. Les organisateurs avaient noté qu’en dépit des circonstances difficiles, Mme Ahmed avait réussi à faire passer une série de réformes ambitieuses et à mobiliser des partenaires internationaux pour aider le pays à faire face à une situation économique extrêmement délicate.

Le trophée African Banker Icon a été remis à Vivien Shobo, qui était directrice générale de l'agence de notation et de conseil Agusto & Co jusqu'en décembre dernier. Elle a été distinguée pour avoir joué un rôle déterminant dans le développement des marchés du crédit au Nigeria et pour avoir contribué à la croissance d'une excellente organisation, aujourd’hui en concurrence avec des acteurs internationaux disposant de ressources bien plus importantes.

Le pionnier tunisien Ahmed Abdelkefi a reçu le trophée de Carrière exemplaire. Cet homme d'affaires et financier a été le fondateur de nombreuses entreprises opérant dans le domaine du crédit-bail, du courtage et de la banque d'investissement. Il a également fondé le groupe de capital-investissement Tuninvest, puis lancé Africinvest, sans conteste l'une des sociétés de capital-investissement les plus prospères d’Afrique, détenues par des Africains.

La répartition des autres lauréats était assez équilibrée. Trade and Development Bank (TDB), grand acteur en Afrique de l’Est et Australe a été élue Banque de l'année. Signalons au passage que son PDG, Admassu Tadesse, a remporté le titre de Banquier de l'année lors de l’édition 2019. Les organisateurs ont ajouté un certain nombre de prix cette année pour refléter le programme des « Cinq grandes priorités » de la BAD. Le prix du Deal de l'année dans le domaine de l'énergie a été attribué à une obligation liée aux énergies renouvelables structurée par Nedbank tandis que celui du Deal de l'année dans le secteur des infrastructures a été remis au port de Maputo pour une transaction dirigée par la Standard Bank. Bank of Industry du Nigeria a, quant à elle, été désignée Banque des PME de l'année.

Omar Ben Yedder, éditeur d'African Banker, a affirmé à propos des prix de cette année : « Ce fut une année mémorable dans tous les sens du terme. Les banques devront jouer un rôle de premier plan pour relancer la croissance post-Covid et soutenir l'économie réelle. Les gouvernements et les régulateurs ont fait un excellent travail avec des moyens limités et nos deux lauréates, Caroline Abel et Zainab Ahmed, ont fait preuve d'un leadership fort dans ce domaine. Les banques devront collaborer avec les institutions et les partenaires pour s'assurer que les liquidités ne viennent pas à manquer. Je cite le gagnant de notre Lifetime Achievement Award : ‘continuez, allez de l’avant, adaptez, innovez, prenez des risques, c’est votre métier. La crise d’aujourd’hui n’est ni la première, ni la dernière, la vie continue, les besoins du continent sont énormes. Bon Courage.’».

Les Trophées ont été décernés via une cérémonie virtuelle via une chaine youtube et d’autres réseaux en ligne, en marge des assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement, qui sont à présent officiellement ouvertes.

Organisés sous le haut patronage de la Banque africaine de développement, les Trophées, sont parrainés par le Fonds africain de garantie en tant que sponsor platine, la Banque de l'industrie en tant que sponsor or et Moza Banco en tant que sponsor associé.

Les Lauréats Des Trophées African Banker 2020

Banquier Africain de l’Année
Herbert Wigwe, Access Bank

Carrière Exemplaire
Ahmed Abdelkefi, Fondateur Tunisie Leasing; Tuninvest; Tunisie Valeurs

African Banker Icon
Vivien Shobo, ancienne Directrice Générale Agusto & Co.

Banque Africaine de l’Année
Trade and Development Bank (TDB)
 
Distribué par APO Group pour IC Publications.

Ministre des Finances de l’Année 
Mme Zainab Ahmed, Ministre des Finances du Nigeria

Gouverneur de la Banque Centrale de l’Année
Caroline Abel, Gouverneur de la Banque Centrale des Seychelles 

Banque d’Investissement de l’Année
Citi

Trophée de l’Inclusion Financière
Kenya Women Microfinance

Banque des PME de l’Année
Bank of Industry, Nigeria

Banque Socialement Responsable de l’Année 
Equity Bank, Kenya

Trophée de l’Innovation
Ecobank

Deal de l’Année – Equity
IPO MTN Nigeria - Chapel Hill Denham

Deal de l’Année – Dette
Facilité de prêt syndiqué d’1 milliard € par Bank of Industry - Bank of Industry / Afreximbank / Credit Suisse

Deal de l’Année - Infrastructures
Port de Maputo - Standard Bank

Projet Energétique de l’Année
Obligation dans les énergies renouvelables - Nedbank

Projet agricole de l’Année
Olam Rice Farm - Access Bank

Banque Régionale de l’Année
Afrique de l’Est – Equity Bank
Afrique de l’Ouest – Coris Banque
Afrique du Nord – CIB, Egypte
Afrique Australe – Moza Banco, Mozambique
Afrique Centrale – BGFI, Gabon

La Commission économique pour l'Afrique (CEA/UNEAC) des Nations unies a déclaré vendredi que les femmes africaines exerçant dans les affaires auront un grand rôle à jouer dans une Afrique post-COVID-19.

Selon un communiqué de la CEA publié vendredi, la déclaration a été faite par Mama Keita, directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l'Afrique de l'Est, lors d'un dialogue virtuel régional consacré à la manière de relever les défis économiques et sociaux rencontrés par les femmes et les jeunes filles à la suite de la pandémie de COVID-19, en mettant l'accent sur l'autonomisation économique des femmes.

Elle a souligné que les femmes d'affaires africaines "pourront réduire considérablement la forte dépendance du continent à l'égard des importations de produits alimentaires, médicaux et pharmaceutiques essentiels", lançant dans le même temps un appel en faveur de politiques et d'initiatives novatrices susceptibles de faire une différence pour les femmes.

"Alors que nous reconstruisons nos économies après le COVID-19 et que nous cherchons à transformer les vulnérabilités en opportunités, rappelons que le commerce intra-africain est encore très faible à moins de 20% et que les femmes entrepreneurs ont un rôle important à jouer dans la relance de celui-ci", a déclaré Mme Keita.

De son côté, Xia Huang, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs en Afrique, a également reconnu l'impact disproportionné et négatif de la pandémie sur les femmes et les jeunes filles, en particulier dans la sphère économique, et a insisté sur la nécessité de placer les femmes au centre de toutes les initiatives de réponse.

Le rôle des femmes entrepreneurs a également été souligné par Clare Akamanzi, PDG du Conseil de développement du Rwanda, qui a en outre noté que l'autonomisation des femmes est un moyen d'atteindre tous les objectifs de développement durable.

"Aujourd'hui (au Rwanda), les femmes entrepreneurs dirigent plus de 42% des entreprises. Elles contribuent à hauteur de 78% du commerce transfrontalier, et le commerce transfrontalier contribue à 30% du PIB", a indiqué Mme Akamanzi lors de la réunion, et dont les propos ont été cités dans un communiqué de la CEA. 

China.org.cn 
L’Union africaine inaugure le Secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), base opérationnelle pour la transformation économique de l’Afrique
Tous les 54 États africains sont signataires de la ZLECAf tandis que 28 d’entre eux l’ont ratifiée
 
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 22 août 2020/ -- Lors d’une cérémonie d’inauguration du Secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, et le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, ont rappelé, lundi 17 août, l’importance de cet organisme pour la transformation économique du continent.

« L’intégration économique de l’Afrique cimentera les fondements d’une Afrique qui saura s’affranchir de l’aide internationale. Le nouveau sentiment d’urgence qu’éprouve l’Afrique pour une véritable autonomie et son aspiration à y accéder trouvent largement leur expression dans la cérémonie d’aujourd’hui », a déclaré Nana Akufo-Addo.

Le Ghana a été choisi en juillet 2019 par les dirigeants africains pour abriter le siège de l’organisme, lors d’un Sommet des chefs d’État de l’UA tenu à Niamey au Niger, qui avait donné le coup d’envoi à la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange qui devrait stimuler les échanges commerciaux régionaux entre les pays membres. Tous les 54 États africains sont signataires de la ZLECAf tandis que 28 d’entre eux l’ont ratifiée.

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a appelé l’ensemble des États membres à ratifier l’accord avant le prochain sommet de l’UA prévu en décembre 2020, « afin d’ouvrir la voie à un démarrage progressif des échanges commerciaux à partir du 1er janvier 2021. »

« La pandémie de Covid-19 ne fait qu’accroître l’importance du succès que doit connaître la ZLECAf, a-t-il déclaré. Le bouleversement des chaînes d’approvisionnement internationales met en lumière la nécessité d’une intégration plus étroite entre nous afin que nous puissions renforcer notre autosuffisance commune, améliorer nos économies et réduire notre dépendance vis-à-vis des sources extérieures. »

La ZLECAf, qui représente la plus grande zone de libre-échange du monde, est susceptible de transformer le continent grâce à son marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et son PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États membres de l’UA.

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que l’ouverture du Secrétariat permanent marquait une étape importante dans la matérialisation de la vision de l’intégration continentale africaine promue par ses pères fondateurs.

Selon Wamkele Mene, premier secrétaire général de la ZLECAf, l’accord offre à l’Afrique l’occasion de s’attaquer aux plus grands défis actuels en matière d’échanges commerciaux et de développement économique : la fragmentation du marché, la présence d’économies nationales de petite taille, la dépendance excessive à l’égard des exportations de matières premières, un potentiel exportateur trop limité, le manque de spécialisation dans les exportations, des chaînes de valeur régionales sous‑développées et des barrières réglementaires et tarifaires encore trop élevées ne favorisent pas les échanges commerciaux.

« Nous devons agir dès maintenant ! Nous devons agir pour démanteler le modèle économique colonial dont nous avons hérité », a insisté Wamkele Mene.

Le Groupe de la Banque africaine de développement a accordé une subvention d’appui institutionnel de cinq millions de dollars américains à l’UA pour la mise en place du Secrétariat permanent de la ZLECAf, dont les bureaux se trouvent dans un complexe ultra-moderne situé dans le quartier central des affaires d’Accra, la capitale ghanéenne.

« La Banque africaine de développement félicite l’UA et la ZLECAf pour la cérémonie d’inauguration du Secrétariat organisée par le Ghana le 17 août 2020. La Banque est heureuse d’être associée à cette initiative continentale sans précédent, déterminante et transformatrice dans la poursuite de l’objectif de création de l’Afrique que nous voulons », a déclaré Solomon Quaynor, vice-président de la Banque en charge du Secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation.

« Le soutien que nous apportons à la ZLECAf s’inscrit dans le rôle directeur de la Banque au niveau du continent en permettant la création de structures d’accueil qui sont essentielles à la mise en œuvre réussie des institutions indispensables à l’accélération des objectifs de développement économique de l’Afrique », a ajouté Solomon Quaynor.

Lors de cette cérémonie, le président en exercice de l’Union africaine, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et le président du Niger, Mahamadou Issoufou, ont également exprimé leur satisfaction par le biais d’une visioconférence.

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