

Journée Internationale des Familles : Le message de Hélène Marchal
La communauté internationale commémore le 15 mai de chaque année la Journée Internationale des Familles (JIF) laquelle a été consacrée par la résolution 47/237 du 20 septembre 1993 de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Cette commémoration nous offre l’opportunité de nous pencher de façon particulière sur les questions liées à la famille et d’accroître la connaissance des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui affectent cette cellule sociale de base.
Cette année, au plan international, la commémoration de la JIF est placée sous le thème : « Familles et nouvelles technologies ». Par ce thème, la Communauté internationale nous invite à la réflexion sur l’apport des nouvelles technologies au bien-être des familles ; sans oublier que la pandémie de la COVID-19 a accéléré les changements technologiques qui étaient déjà en cours tant dans la société, que dans les domaines de l’éducation, de la communication, etc.
Notre pays commémore ce 15 mai 2021, la 27ème édition de la JIF dans un contexte où l’École burkinabè, vivier de l’apprentissage de nos enfants, est fortement éprouvée. Au regard de cette situation, le Burkina Faso a choisi de commémorer cette 27ème édition sous le thème : « Rôles et responsabilités des familles face aux dangers qui menacent l’École burkinabè ».
En effet, l’École qui est censée assurer l’instruction des enfants, n’arrive plus à jouer pleinement son rôle de nos jours. La discipline, l’ardeur au travail et les bonnes mœurs qui constituaient jadis les valeurs cardinales de l’École se sont beaucoup amenuisées. Nous assistons à l’exposition des élèves à de nombreux fléaux tels que la délinquance, la toxicomanie, les relations sexuelles précoces, la violence, l’incivisme, la défiance de l’autorité, la mauvaise utilisation des technologies de l’information et de la communication les exposant à de nombreux risques.
Par ailleurs, il est reconnu que de nombreux parents n’assument plus suffisamment leurs responsabilités parentales en matière d’éducation. En effet, les difficultés de la vie et la recherche effrénée du gain deviennent des préoccupations majeures pour les parents. L’éducation devient donc une préoccupation de second plan, avec pour corollaire des enfants laissés à eux-mêmes. Ainsi, l’École serait devenue pour certains parents, un exutoire leur permettant de se détourner de leurs obligations.
A l’analyse, les dangers qui menacent l’École trouvent en partie leur source dans les familles et sont le fait de l’action ou de l’inaction de leurs membres.
Face à cette situation, il est plus qu’urgent que la famille assume son rôle d’actrice clé de la vie scolaire. Il lui revient d’inculquer aux enfants les valeurs fondamentales de la vie en société tels que la discipline, le civisme, le respect des ainés, des enseignants et le patriotisme.
Les familles doivent jouer un rôle prépondérant dans l’accompagnement des enseignants tout au long des processus d’apprentissage des enfants.
Aussi, les membres de la famille devront-ils prendre conscience que les enfants sont de fins imitateurs de nos moindres actes. En effet, les insultes, les bagarres et les manquements de toutes sortes sont transmis à l’enfant dans son milieu de vie. A cet égard, il nous revient de donner à nos enfants une éducation par l’exemple.
J’invite donc les leaders coutumiers et religieux, les acteurs/actrices du monde éducatif et la population d’une manière générale, à plus d’accompagnement des familles afin que soit assurée à nos enfants, une éducation de qualité, vivifiante inclusive et qui leur assure un développement harmonieux.
Je lance aussi solennellement, en cette journée commémorative, un appel aux familles à plus de responsabilités et d’attentions à l’égard de l’École en vue de l’édification d’une société meilleure et solidaire.
Bonne commémoration de la Journée Internationale des Familles à toutes et à tous !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL
Officier de l’Ordre de l’Étalon
Journée Internationale du Vivre ensemble en paix : Le message de Zéphirin Diabré
Notre pays le Burkina Faso, jadis considéré comme un havre de paix et de stabilité, fait face depuis 2016 à une crise multidimensionnelle marquée par une détérioration de la situation sécuritaire très préoccupante. Outre les attaques terroristes, le pays est également confronté à la montée de l’extrémisme violent.
Selon les analyses faites, cette poussée de l’extrémisme violent ne tiendrait pas à une cause unique ; elle serait nourrie par certains facteurs tels que, l’intolérance, la haine, la division et la défiance de l’autorité de l’État qui contribuent à détériorer la cohésion sociale et les principes du vivre ensemble. Dans ce contexte, la construction de la paix et la nécessité de promouvoir le vivre ensemble en harmonie sont plus que jamais indispensables.
Le gouvernement du Burkina Faso en général et mon département en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale en particulier, s’évertue au quotidien à créer un environnement apaisé et à cultiver un esprit de paix, condition sine qua non du bien-être des populations, de stabilité et de développement durable.
La Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) , célébrée le 16 mai de chaque année, est selon les Nations Unies : « un moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, et l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie. »
La commémoration de la 4ème JIVEP, au regard la situation que vit notre pays, est l’occasion d’une introspection individuelle et collective, un ardent moment de réflexion aux moyens et aux actions concrets à poser en vue d’améliorer le vivre-ensemble et de favoriser la tolérance, l’inclusion, la compréhension et la solidarité. Ainsi, je demeure convaincu que la paix est une quête permanente en ce sens que c’est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération. Il nous incombe alors de respecter et de comprendre la diversité des cultures, des religions et des opinions.
En cette journée, je rends hommage à tous les artisans de la paix dans notre pays pour leurs efforts inlassables déployés pour instaurer la paix. J’appelle tous les acteurs notamment politiques, religieux, coutumiers et OSC de notre société à œuvrer pour la tolérance, à l’image de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan qui affirmait que : « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible. »
Bonne Journée internationale du vivre ensemble en paix !
Vive la paix au Burkina Faso et dans le monde !
Zéphirin DIABRE
Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon
Endométriose : et si elle était due à un manque de testostérone ?
L'endométriose est caractérisée par la migration de tissus de l'endomètre en dehors de l'utérus, généralement dans la région pelvienne. Elle peut rester asymptomatique, sans conséquence pour la santé et donc ne pas nécessiter de prise en charge. En revanche, chez certaines femmes, l'endométriose entraîne des inflammations, des douleurs chroniques ou aiguës, ainsi qu'une infertilité. La prévalence reste difficile à affirmer mais on estime qu'elle toucherait entre 10 et 15% des femmes en âge de procréer.
Une maladie encore mal connue
Les causes de la croissance du tissu endométrial à l'extérieur de l'utérus ne sont toujours pas claires pour les médecins. Mais les chercheurs de l'Université Simon Fraser de Vancouver (Canada) viennent d'émettre une nouvelle hypothèse. Selon ces derniers, la maladie trouverait son origine lors du développement foetal. Les femmes souffrant d'endométriose se seraient développées dans l'utérus de leur mère, dans des conditions de testostérone relativement faible, par rapport aux femmes sans endométriose.
Selon la théorie des chercheurs canadiens, cette carence en testostérone "programmerait" le système reproducteur en développement des femmes et son futur dysfonctionnement : cycles menstruels courts, sensibilité élevée à la douleur, inflammation élevée et niveaux altérés des hormones qui contrôlent l'ovulation et le cycle menstruel. "Un faible taux de testostérone au début du développement est le plus fort (...)
Lire la suite sur Topsante.com
Les façons simples d’(ab)user de l’aloe vera, cette plante miracle
On le connaissait version crème apaisante et hydratante, on le découvre en boisson bien-être quand sa pulpe n’est pas directement appliquée sur la peau du visage ou les cheveux en soin express maison. Zoom sur l’aloe vera, cette plante aux multiples bienfaits.
Du Brésil à l’Asie en passant par l’Océanie, de très nombreuses femmes ont fait de l'aloe vera leur plante chouchou. Et pour cause, elle détient de nombreuses vertus pour notre santé, notre bien-être et notre beauté. Triple raison d’user et d’abuser d'elle de quelques façons simplissimes.
Comment boire et consommer l'aloe vera ?
Chaque matin, depuis six mois, Eve avale rituellement ses 50 ml de jus d’aloe vera. Pourquoi ? « Parce que cela me fait du bien, répond-elle. Depuis que j’ai commencé à en boire, je me sens moins fatiguée et j’ai passé l’hiver sans le moindre petit rhume. » Eve n’est pas un cas isolé. Dans les magasins bio, des bouteilles d’un litre de jus d’aloe vera pur ont fait leur apparition, se vendant comme des jus d’orange au supermarché. Sur les forums, les avis sont nombreux. Cette eau végétale, véritable cocktail naturel de micronutriments, est en effet recommandée contre la constipation, les douleurs articulaires, la fatigue passagère ou chronique, une déprime du système immunitaire… jusqu’à la lutte contre les signes de l’âge et les kilos en trop ! Bref, l’aloe vera est LA plante miracle du moment. Vrai ou faux ? Véronique Gabriel, médecin nutritionniste qui a travaillé sur cette plante, nous en a dit plus sur ces usages.
Miser sur les nutriments avec un jus d’aloe vera
Le jus de l’aloe vera provient des feuilles. L’aloès a en...
PNDES 2016-2020 : un rapport révèle l’impact de la crise sécuritaire sur les résultats de développement au Burkina Faso
Le Secrétariat Permanent du Plan National de Développement Economique et Social (SP/PNDES) et ses partenaires se sont réunis le vendredi 7 mai 2021 dans l’enceinte de la salle de conférence du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, autour d’un atelier de validation du rapport intitulé « L’analyse des conflits et leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES ».
Le Burkina Faso est en pleine finalisation de l’avant-projet du Référentiel de Développement National 2021-2025. Il devra à terme, tenir compte de l’ensemble des acteurs tous secteurs confondus, impliqués dans le processus. Pour mieux réussir cet exercice, le Secrétariat Permanent du PNDES a commandité une étude afin de comprendre les conséquences des crises sur la mise en œuvre du PNDES 2016-2020.
A ce sujet, les résultats de l’étude sont clairs. La crise sécuritaire a eu des effets, notamment au plan macroéconomiques et dans les différents secteurs de développement, en particulier l’éducation, la santé et la production agrosylvopastorale. Par exemple, la crise a occasionné un réaménagement du budget de l’Etat pour accorder une priorité au secteur de défense-sécurité, réduisant les marges de manœuvre en matière d’investissement dans le secteur de soutien à l’économie et des dépenses dédiées aux secteurs sociaux. A ce propos, le rapport montre une baisse au niveau national du taux brut de scolarisation au primaire depuis 2018-2019, en grande partie dans les régions à fort défis sécuritaire (Sahel, Est et Centre Nord).
Au niveau de la production agrosylvopastorale, l’impact de la crise sécuritaire se traduit par la réduction de l’accès aux ressources productives pour les populations déplacées, avec pour corollaire la perte de production agricole et pastorale.
Au niveau humanitaire, il a été observé un accroissement rapide des déplacements forcés de populations, aussi bien dans leurs propres régions que vers d’autres, plus sûres, du pays.
Le chargé d'études au SP/PNDES, Seydou Sawadogo a confié que l’étude a été menée dans neuf régions du Burkina Faso soit six zones couvertes par le Programme d’Urgence pour le Sahel et le Sud du pays ainsi que trois régions frontalières. Elle visait à comprendre les causes réelles des crises et les facteurs de résiliences de certaines communautés. Monsieur Sawadogo a cependant insisté sur le fait que l’étude qui s’est menée sous le format d’entretien avec les communautés concernées a consisté à recueillir le ressenti de ces populations dans les zones identifiées.
Pour le Secrétaire Général du Premier Ministère, Yvonne Rouamba/Guigma par ailleurs présidente de la cérémonie, « le rapport de l’étude dresse un portrait détaillé des causes de la fragilité du pays face à la violence des groupes armés terroristes auxquels le Burkina Faso est confronté en dépit des autres défis. Elle fournit également les facteurs de résilience que le gouvernement burkinabè et ses partenaires nationaux et internationaux doivent renforcer en vue de consolider la paix et la cohésion sociale. » Elle a surtout rappelé que certaines recommandations issues du rapport ont déjà été prises en compte dans l’avant-projet Référentiel National de Développement 2021-2025.
Les partenaires techniques et financiers (PTF) représentés par Madame Angeline Nguedjeu, s’est réjouie de la qualité du travail. Selon elle, il s’agit d’un travail bien fourni et d’une expertise de haute qualité.
Le référentiel de développement est un parchemin stratégique d’orientation de développement pour le pays. Le projet de Référentiel National de Développement 2020-2025 sera dévoilé bientôt officiellement au cours des prochaines assises nationales.
Balguissa Sawadogo
Elites Femmes
Burkina Faso : l’Assemblée Nationale adopte à la majorité le projet de Loi de Finances rectificative
Le parlement burkinabè a adopté le projet de Loi de Finances rectificative le mardi 11 mai 2021 à la majorité soit 106 pour et 20 abstentions.
La Loi de finances rectificative pour le budget de l’Etat, exercice 2021 présente en termes de recettes en FCFA, 2.128.983.415.000 contre 2.110.974.391.000 dans la loi de finances initiale. En dépenses, il dévoile 2.669.783.522.000 FCFA contre 2.651.774.000 dans la loi de finances initiale. L’épargne ressort à 35.919.908.000 FCFA contre 24.469.514.000 dans la loi de finances initiale soit un déficit de 540.800.107.000 FCFA.
Par ailleurs, il prend en compte la nouvelle configuration du gouvernement caractérisée par des changements de dénomination, des fusions de certains ministères et la suppression d’autres. Aussi, la nouvelle configuration impose des ajustements dans la loi de finances initiale afin d’assurer une cohérence entre les allocations budgétaires et les nouveaux domaines d’actions des ministères. Sans oublier l’accroissement des appuis budgétaires de certains partenaires techniques et financiers. Enfin, la révision à la hausse des prévisions de ressources internes grâce à la résilience de l’économie, malgré les chocs internes et exogènes.
Violences faites aux femmes au Burkina Faso : Message du ministre de la Femme Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal suite au crime de Dame Aminata Ouédraogo
Autonomisation des femmes et des jeunes : la fondation Merck rassemble 26 Ministres au cours du sommet en ligne Merck Africa Research Summit (MARS)
Merck Foundation Africa Research Summit a annoncé le 11 Mai la tenue d’une de la 8ème édition de Merck Foundation Africa Asia Luminary 2021- MARS, au cours d’une Table Ronde Ministérielle de Haut Niveau avec 26 Ministres Africains de Santé, de l'Education, de la Science et la Technologie et de l'Information, du Genre, et des chercheurs MARS. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de Merck Foundation.
La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne a organisé le sommet de la recherche africaine nommé Merck Foundation Africa Research Summit - MARS 2021 en ligne, en partenariat avec l'Union Africaine et les Ministres Africains de différents secteurs. C’était lors de la 8ème édition de la Fondation Merck Africa Asia Luminary 2021, organisée en partenariat avec le gouvernement de la Zambie. La conférence a été inaugurée par le Président de la République de Zambie, S.E. Dr. EDGAR CHAGWA LUNGU et Prof. Dr. Frank Stangenberg-Haverkamp Président du Directoire de E.Merck KG et du Président Conseil d'Administration de la Fondation Merck. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation.
Élaborant sur le Sommet MARS, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation et Présidente du Sommet MARS a expliqué : « Je suis très heureuse que plus de 20 Honorables Ministres Africains de différents secteurs se réunissent pour le sommet MARS. La Fondation Merck souligne son engagement à long terme en faveur du renforcement des capacités de recherche en Afrique. Cette année, le Sommet a principalement abordé l'importance de l'autonomisation des jeunes pour relever les défis de la durabilité en Afrique et dans le Sud mondial, l'autonomisation des femmes dans l'éducation et les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques); défis et stratégies, la réponse à la pandémie de coronavirus et le rôle de la recherche scientifique dans la réponse au développement du cancer et du vaccins - Deux défis émergents en Afrique ».
Dr. Eng. Ahmed Hamdy, Directeur Exécutif, Union Africaine - Commission Scientifique, Technique et de Recherche, a souligné : « Le Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck – MARS a été une occasion précieuse pour tous ceux qui sont engagés et intéressés par la recherche en santé en Afrique d'en apprendre davantage sur le spectre complet de recherche scientifique de pointe actuellement en cours sur le continent en ce qui concerne le COVID-19, et préparer la voie à suivre dans la stratégie africaine de lutte contre la pandémie avec une approche concrète ».
La Vidéoconférence En Ligne de MARS a réuni des dirigeants distingués sur une plate-forme unique pour réaffirmer l'engagement de la Fondation Merck à développer une feuille de route africaine forte vers l'égalité des sexes en discutant des politiques, du leadership et des rôles scientifiques qui peuvent permettre aux femmes de se rétablir et de prospérer dans un monde post-COVID-19.
Hon. Khumbize Kandodo Chiponda, Ministre de Santé et de la Population du Malawi, a déclaré : « Les femmes sont aux premières lignes de la crise du COVID-19, en tant que prestataires de la santé, soignants, innovatrices, organisatrices communautaires et en tant que certains des dirigeants nationaux les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. Ce panel ministériel de MARS a souligné à la fois la centralité de leurs contributions et le rôle des gouvernements et des politiques dans la promotion de l'égalité des sexes, ce qui sera propice à notre collaboration pour autonomiser les femmes et soutenir les filles dans l'éducation. Je suis très privilégié de travailler en étroite collaboration avec les ministres africains pour contribuer au développement de l'Afrique. »
Adja Ilboudo
Elites Femmes
La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso
Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso
DJEDDAH, Royaume d'Arabie Saoudite, 13 avril 2021/ -- Le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) et sa branche du secteur privé, la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) (www.ICD-idb.org), collaborent avec le Gouvernement burkinabè, à travers la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF), pour mettre en œuvre le « Programme d’Assistance à la Résilience des Entreprises à Valeur Ajoutée » (BRAVE Women) au Burkina Faso.
Mis en œuvre par la BID / SID, le programme « BRAVE » a été initialement implémenté au Yémen en 2016 avec pour objectif de combiner le renforcement des capacités et des subventions à coûts partagés pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) en plus du soutien aux chaines de valeur, le tout dans un cadre intégré qui répond aux défis du secteur privé dans un contexte de conflit. Le Fonds de transition MENA (Partenariat de Deauville) a assuré le financement de ce projet qui a été clôturé avec succès en 2020.
A cet effet, le président du Groupe de BID, Dr. Bandar Hajjar, a exprimé son engagement à soutenir les stratégies et initiatives qui favorisent l’autonomisation économique des femmes, considérée comme essentielle pour construire un monde plus inclusif, résilient et durable.
Ce projet BRAVE Women au Burkina Faso est financé par l'Initiative de Financement en faveur des Femmes Entrepreneures (We-Fi), un partenariat entre quatorze gouvernements donateurs (dont l'Arabie Saoudite), huit banques multilatérales de développement (dont la BID) et d'autres parties prenantes. Ce partenariat a pour principal objectif d’aider les femmes entrepreneures à surmonter les obstacles financiers et non financiers auxquels elles sont confrontées, tout en essayant de créer un meilleur climat d’affaires pour elles. Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso.
Selon le CEO de la SID, M. Ayman Amin Sejiny, l’implémentation du projet BRAVE au Burkina Faso fait suite à la mise en œuvre réussie des projets similaires en cours au Yémen et au Nigéria qui ont soutenu 916 PME détenues / dirigées par des femmes (à ce jour) via des formations et décaissé 6,4 millions USD de soutien financier, dont 3,2 millions USD sous forme de subventions à coûts partagés.
M. Ayman a déclaré que « La SID est ravie de jouer un rôle important dans les efforts collectifs visant à surmonter les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures dans des environnements fragiles. Nous visons à renforcer le secteur privé, en tant que moteur d'une croissance durable dans des contextes fragiles. Cette coopération vise à renforcer la résilience des PME appartenant à des femmes qui ont connu des difficultés pendant la crise actuelle. Nous prions également Allah le Tout-Puissant de nous soutenir pour mener à bien ce projet du Burkina Faso »
Distribué par APO Group pour Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD).
A propos de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) :
La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso « MEBF » est une structure d’appui au développement du secteur privé au Burkina Faso (reconnue comme Association d'utilité publique depuis 2010). Elle a été créée avec l'aide de la Banque mondiale en 2002 afin de soutenir et de développer les acteurs du secteur privé dans le pays, principalement à travers une plateforme intégrée de services à valeur ajoutée au profit des entreprises privées et des groupements professionnels. L’institution est rattachée au Ministère en charge du commerce qui relève de l’autorité gouvernementale.
A propos de la Banque islamique de développement (BID) :
La Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement (BMD) qui s’emploie à améliorer la vie des gens en promouvant le développement social et économique dans les pays membres et les communautés musulmanes du monde entier, en produisant un impact à grande échelle.
Grâce à des partenariats de collaboration entre les communautés de nos 57 pays membres (MC), nous cherchons à donner aux personnes et aux communautés les moyens de conduire leur propre progrès économique et social à grande échelle, en mettant en place l'infrastructure pour leur permettre de réaliser leur potentiel.
Le nouveau modèle d’affaires de la Banque, « Faire en sorte que les marchés fonctionnent pour le développement », contribue à renforcer la compétitivité de nos pays membres dans les industries stratégiques pour une meilleure participation et mise à niveau au sein des chaînes de valeur mondiales. Il s'agit de l'industrie alimentaire et agroalimentaire, de l'industrie du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure, de la pétrochimie et du pétrole, de la construction et de la finance islamique.
Nous encourageons également des solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, en tirant parti du potentiel de la science, de la technologie et de l'innovation en tant que moteurs stratégiques de la croissance économique, alors que nous travaillons à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.
A propos de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) :
La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) est une institution financière multilatérale de développement et est membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID). La SID a été créée en novembre 1999 pour soutenir le développement économique de ses 55 pays membres en fournissant des financements pour des projets du secteur privé, en promouvant la concurrence et l'esprit d'entreprise, en fournissant des services de conseil aux gouvernements et aux entreprises privées et en encourageant les investissements transfrontaliers. La SID a eu la notation « A2 » par Moody's, « A- » par S&P et « A + » par Fitch. La SID établit et renforce des relations de coopération et de partenariat dans le but d'établir un financement conjoint ou collectif. La SID applique également la technologie financière (Fintech) pour rendre le financement plus efficace et plus complet.
SOURCE
Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD)