Les femmes ont encore une rémunération inférieure de 28,5% en moyenne à celle des hommes dans le privé

S'ils tendent à se réduire dans le temps, les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes restent importants. Selon la dernière étude de l'Insee, publiée en juin 2020, les femmes salariées dans le secteur privé gagnaient en moyenne 16,8% de moins que leurs homologues masculins en 2017, pour un même volume de travail. Mais en intégrant le fait que les femmes travaillent beaucoup plus souvent que les hommes à temps partiel et sont "moins en emploi dans l'année", l'écart se creuse bien plus entre les deux sexes. La différence de rémunération atteint alors 28,5% en moyenne.

"Plus de 40% de cet écart résulte des inégalités de temps de travail", souligne l'Institut national de la statistique. Depuis 40 ans, les écarts de salaire pour un même volume de travail se réduisent de manière régulière, grâce à une baisse moyenne de 0,3 point par an. Résultat, la différence de rémunération pour des emplois à temps plein est passée de 29,4% en 1976 à 16,3% en 2017. Outre le temps de travail, l'écart de salaire s'aggrave avec le niveau de diplôme. Il s'élève ainsi à 29,4% pour les titulaires d'un Bac +3 ou plus, contre 15,8% pour celles et ceux qui n'ont pas le baccalauréat.

De même, la différence de rémunération entre les sexes s'accroît au fil des ans, avec l'expérience professionnelle. Ainsi, à moins de 5 ans d'expérience, l'écart se monte à 6,4%, quand il grimpe à 21,7% en moyenne entre les femmes et les hommes qui ont plus de 30 ans de carrière. Dans le même temps, les inégalités en matière de volume de travail sont plus fortes pour les personnes en phase d'insertion professionnelle que pour celles plus avancées dans leur carrière.

 

Pas les mêmes métiers exercés, ni les mêmes fonctions hiérarchiques

Les inégalités salariales globalement constatées s'expliquent aussi par la différence des professions exercées. "Les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes métiers, ne travaillent pas dans les mêmes secteurs ou les mêmes entreprises", relève l'Insee. Les femmes se concentrent beaucoup plus dans des professions liées à la santé et à l'action sociale et occupent globalement des fonctions moins variées que celles des hommes. On retrouve ceux-ci bien plus dans les métiers liés à la construction, au transport et à l'entreposage.

La profession la plus fréquente chez les femmes est celle de secrétaire, occupée par 5,39% d'entre elles, quand le métier de conducteur routier est celui qui revient le plus souvent chez les hommes (3,54%). Surtout, l'Insee constate de réelles inégalités hiérarchiques, 22,8% des postes occupés par les hommes en 2017 correspondant à des emplois de cadre, contre seulement 17,5% pour les femmes. Les hommes cadres évoluent notamment dans le domaine de l'informatique, un secteur très masculin dès les années d'études.

Au bout du compte, la "ségrégation professionnelle", c'est-à-dire le fait que femmes et hommes n'exercent pas les mêmes métiers et n'occupent pas les mêmes postes, est responsable de 68% de l'écart de rémunération, à temps de travail équivalent. Quand ils se trouvent au même poste, l'écart de salaire se réduit considérablement, même s'il reste encore de 5,3%.

Enfin, les inégalités salariales s'envolent avec le nombre d'enfants. Le salaire des femmes est ainsi inférieur de 21% à celui des hommes pour les parents de deux enfants, à temps de travail équivalent. Et ce chiffre bondit même à 31% pour les parents de trois enfants ou plus, contre un écart de 12% pour celles et ceux avec un seul enfant et de 7% pour les personnes sans enfant.

Source: Business Inside

M. Diakarya OUATTARA, Directeur Général de Coris Bank International SA a procédé à la remise symbolique du chèque à Mme Sika KABORE, Présidente de la Fondation KIMI.

A travers ce geste noble, Coris Bank International veut non seulement contribuer à l’épanouissement de la femme qui est un acteur important dans l’harmonie sociale, familiale et économique du Burkina Faso mais aussi œuvrer dans la lutte contre ce problème de santé.

Par ailleurs, M. Diakarya OUATTARA invite les bonnes volontés à se joindre à l’effort général pour qu’ensemble nous puissions vaincre ce fléau.

Etaient présents à cette cérémonie de remise M. Diakarya OUATTARA, Directeur Général de CBI Burkina, Mme. Sika KABORE, Présidente de la Fondation KIMI, Mme. Alice KABORE, Directrice Adjointe de Coris Holding, Pr Charlemagne OUEDRAOGO, et d’autres collaborateurs.

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Source: Page Faceboook de Coris Bank International Burkina Faso 

Diaspora: Les Burkinabé des Etats-unis lancent un projet humanitaire

La diaspora Burkinabé des États-Unis a lancé depuis plus d’un mois une action humanitaire baptisée “Tous ensemble : Donner de l’espoir”. Unique en son genre, ce projet vise à récolter des fonds pour venir en aide aux populations du Burkina Faso, victimes de terrorisme et de la maladie du Coronavirus. Les dons iront directement aux bénéficiaires.

Cinéma : Canal+ annonce la sortie de « CACAO », sa nouvelle création originale

Cinéma : Canal+ annonce la sortie de « CACAO », sa nouvelle création originale

 

Le Roi Mohammed VI apporte son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le COVID-19

Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine du Maroc, annonce l’acheminement ce dimanche 14 juin, d’aides médicales à destination de plusieurs de pays du continent, dont le Burkina Faso.

Gestion du pouvoir au Burkina Faso : Le Président du Faso Roch Kaboré noté 4,53 sur 10 (PRESIMETRE)

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a rendu public le jeudi 11 juin 2020, les résultats de son traditionnel sondage du mois de juin 2020 sur la gouvernance du pouvoir d’Etat dénommé « Présimètre ». Il ressort que le président du Faso, Roch Kaboré, obtient la note de 4,53 sur 10.

EDUCO donne l’alerte sur le risque d’augmentation du nombre d’enfants victimes « de travail » à cause de la crise socio-économique engendrée par la pandémie du covid19

En rappel, Selon l’Organisation internationale du Travail, plus de 150 millions d’enfants travaillent dans le monde. Parmi eux, 73 millions réalisent des travaux dangereux, tels que la manipulation de matériaux inflammables ou le transport de charges très lourdes, entre autres. C’est pour contribuer à réduire cette violation des droits de l’enfant à un bien-être intégral que Educo développe ses activités au Bénin, au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Dans le contexte spécifique de la crise à coronavirus, Educo a réorienté certaines de ses activités pour prendre en compte les besoins urgents des enfants et leur entourage. Ainsi, Educo motive les parents à remettre les enfants sur le chemin de l’école à la réouverture des classes ou à leur donner l’opportunité d’accéder à des alternatives éducatives comme le soutien au cours dispensés via les médias et les plateformes, notamment au Burkina Faso et au Mali. Educo accompagne également les efforts des gouvernements à répondre efficacement à la pandémie dans l’intérêt supérieur des enfants qui doivent être protégés sans condition.

Les conditions des enfants travailleurs ces derniers mois se sont considérablement détériorées à cause du coronavirus. “Ces enfants sont très exposés à la contamination. Dans la plupart des cas, ils sont dans l’impossibilité de respecter les gestes barrières, comme la distanciation sociale, et ne disposent souvent pas non plus de gels hydroalcooliques ou de masques pour se protéger. De plus, en général, les enfants travaillent plus longtemps en dehors de leur domicile, le plus souvent parce que les adultes de la famille ne peuvent pas le faire, ce qui rend leur situation encore plus préoccupante”, explique Laurence Cambianica, responsable de la Protection de l’Enfance chez Educo.

 

À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants qui sera célébrée ce 12 juin, Educo signale que la crise économique provoquée par le coronavirus pourrait augmenter considérablement le nombre des victimes du travail des enfants. “De nombreuses familles ont subi des pertes économiques importantes en raison de la COVID19, soit parce que les adultes ont perdu leur emploi ou que les mesures de prévention et de confinement les ont empêché d’aller travailler, ou encore parce qu’ils sont tombés malades. « Cette situation fait que les enfants les plus vulnérables pourraient être contraints de travailler, le plus souvent dans le secteur informel, pour assurer un revenu au ménage. Il s’agit d’enfants qui ne travaillaient pas auparavant et qui sont à présent obligés de le faire en raison du contexte mondial », ajoute Laurence Cambianica.

Educo attire également l’attention sur le fait que de nombreux enfants victimes pourraient ne pas retourner à l’école lorsque les établissements scolaires seront à nouveau ouverts, car les familles resteront dépendantes de ces revenus pour subsister.

Educo est une ONG de coopération globale au développement et d’action humanitaire. Nous agissons depuis plus de 25 ans en faveur des enfants et pour la défense de leurs droits, et tout particulièrement le droit de recevoir une éducation équitable et de qualité.

En Afrique, intervient au bénin, au Burkina Faso, au Mali au Niger et au Sénégal, en vue de promouvoir des sociétés justes et équitables qui garantissent les droits des enfants et leur bien-être.

Nous voulons un monde dans lequel tous les enfants jouissent pleinement de leurs droits et vivent dans la dignité.

 

Educo Burkina Faso/ Niger

Contact Presse : Evodie LOMPO

Tel. : 76 56 46 83

Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

8-Mars 2020 : Les femmes exposent leurs doléances au Président du Faso

Le Burkina Faso a commémoré la 163 e journée internationale des droits des femmes conjointement avec le 6 e forum des femmes. Une cérémonie ponctuée par la décoration de 21 associations et 19 acteurs et un dialogue direct entre les femmes  des 13 régions et le président Roch Marc Kaboré.

COVID-19 au Burkina Faso : La mairie centrale donne 10 tonnes de riz aux femmes de la Brigade verte

La mairie centrale de Ouagadougou a, ce vendredi 24 avril 2020, fait un don de dix (10) tonnes de riz aux femmes de la Brigade verte. Un don qui s’inscrit dans le cadre de l’élan de solidarité lancé suite à la crise sanitaire liée au COVID-19.

Association des femmes engagées du Burkina Faso : Des vivres pour soutenir les femmes vulnérables de Saonré

L’Association des femmes engagées du Burkina Faso (AFE-BF) a laissé parler son cœur, ce samedi 11 avril 2020 à Saonré, dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou. Elle a procédé à une remise de vivres aux personnes vulnérables. D’un coût global d’un million 500 mille F CFA, ce don vise à soutenir les femmes qui rencontrent des difficultés en cette période de pandémie du Covid-19. Cette aide répond également à l’appel du président du Faso, qui a invité les Burkinabè à manifester leur solidarité envers leurs concitoyens les plus démunis.

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