Burkina : Les syndicats reprennent langue avec le gouvernement

Burkina : Les syndicats reprennent langue avec le gouvernement

Après quatre ans de suspension, les concertations entre le gouvernement et ses partenaires sociaux sur les préoccupations majeures du monde du travail ont repris ce lundi 19 juillet 2021, sous la présidence du Premier ministre Christophe Dabiré. Les travaux prennent fin le 23 de ce mois.

Mister université : Un concours pour valoriser l’élégance et l’intellect masculins

Mister université : Un concours pour valoriser l’élégance et l’intellect masculins

« Inclure à un concours d’élégance, des valeurs plus importantes que le physique », tel est l’objectif du concours « Leader of Burkina Student » qui a été lancé officiellement ce jeudi 22 juillet 2021 à l’espace culturel Gambidi de Ouagadougou. C’était lors d’une conférence de presse animée par le promoteur, Somnéré Sawadogo.

 

Burkina Faso : les femmes leaders vent debout contre les clichés

Burkina Faso : les femmes leaders vent debout contre les clichés

Lorsque la presse internationale parle d’elles, c’est presque toujours pour parler excision et mutilations sexuelles, polygamie, analphabétisme, ou encore pour évoquer leur forte propension à la procréation. Si ces préoccupations sont réelles, si la condition féminine au Burkina Faso n’est pas des plus enviables, elles sont nombreuses à dénoncer ces clichés réducteurs qui n’offrent pas beaucoup d’espoir aux jeunes filles.

Le Débat africain est parti à Ouagadougou, à la rencontre de quatre femmes leaders qui parlent de leur vécu, leur parcours, leur réalité, sans condescendance ni complaisance.  

Avec nos invitées :

- Henriette Kaboré, présidente de BTM Bâtiment Travaux Publics Maintenance, ancienne présidente du Conseil d’administration de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF)

- Pr Lucie Nebié, maître de conférences agrégée en Cardiologie, co-fondatrice et médecin associé à la Polyclinique internationale de Ouagadougou, première femme cardiologue du Burkina Faso

- Aminata Sinka, présidente du Club des jeunes femmes leaders

- Patricia Badolo, directrice générale adjointe de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso en charge des services d’appui et supports, ancienne directrice générale de la Chambre des Métiers de l'Artisanat.

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Entrepreneuriat des jeunes au Burkina Faso : le Club des hommes d’affaires Franco-burkinabè (CHAFB) et le ministre en parle à bâton rompu

Entrepreneuriat des jeunes au Burkina Faso : le Club des hommes d’affaires Franco-burkinabè (CHAFB) et le ministre en parle à bâton rompu

Les membres du Club des hommes d’affaires Franco burkinabè (CHAFB) se sont donnés rendez-vous, le 06 Juillet 2021, à l’hôtel Sopatel Silmandé à Ouagadougou. C’était à la faveur d’un business meeting placée sous le thème : Politique et entrepreneuriat au Burkina Faso tenu en présence du ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat Salifo Tiemtoré.

Les participants ont échangé à propos de  la politique de l’emploi des jeunes du gouvernement Burkinabè

L’hôtel Sopatel  Silmandé à Ouagadougou a servi de cadre,  dans la soirée du 6 juillet dernier,  aux  membres du Club des hommes d’affaires Franco burkinabè  ( CHAFP) d’échanger à bâton rompu avec le ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat Salifo Tiemtoré.  Ce fut l’occasion pour ce dernier de décliner la politique de l’emploi des jeunes du gouvernement Burkinabè. A l’en croire, l’Etat met désormais l’accent sur la formation des jeunes et des femmes au cœur de ses actions afin de leur permettre de s’auto-employer. Plusieurs fonds ont également été créés pour octroyer des prêts à ceux (les jeunes) qui veulent se lancer dans l’entreprenariat a-t-il expliqué.

 « La voie la plus opportune aujourd’hui pour trouver une solution au chômage de notre pays, réside dans la création des entreprises. Mais maintenant pour que ces jeunes puissent parvenir à la création de leurs propres entreprises, il faut qu’ils aient une formation de base qui leur permettra de s’en sortir », a-t- il dit avant des saluer le Club des Hommes d’affaires Franco-Burkinabè pour l’initiative.

Le ministre en charge de la Jeunesse Salifo Tiemoré

 

« Le ministère soutient ces acteurs qui constituent de véritables soutiens aux actions entrepreneuriales initiées par le gouvernement », a laissé entendre le ministre Salfo Tiemtoré. 

Le président du CHAFB, Arnaud Bouhier, s’est réjoui de la présence massive des membres du CHAFB. D’ailleurs, la rencontre leur a permis de se retrouver autour d’échanges B to B et de pouvoir échanger avec le ministre sur la question de la politique entrepreneuriale au Burkina Faso.  

« L’entreprenariat constitue un véritable défi au regard de la jeunesse de la population Burkinabè et de la contribution active des femmes dans l’économie. C’est la tout le sens du thème de cette rencontre à laquelle nous avons voulu la présence du ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat » a-t- il indiqué.

La rencontre a été mise à profit pour procéder à la cooptation de quatre nouveaux chefs d’entreprise en tant que membres du Club.

 

Moubarak Silga (Collaborateur)

Elites Femmes

 

 

 

 

Recrudescence du phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou : la Gendarmerie Nationale tire la sonnette d’alarme

Recrudescence du phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou : la Gendarmerie Nationale tire la sonnette d’alarme

 

Les cas de viol sur mineurs sont un phénomène nouveau dans nos sociétés. De nombreuses plaintes sont enregistrées dans les services de Gendarmerie depuis l’année 2020. Les faits récents se sont passés dans les quartiers Nagrin, Pissy et Saaba.

Ces viols sont commis aussi bien par des mineurs que par des adultes.

 

 

LES FAITS

PREMIÈRE AFFAIRE

 

Un coiffeur d’un des quartiers ci-dessus cités, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons de procédures judiciaires, en complicité avec un gérant de vidéoclub se sont rendus coupables d’abus sexuels sur des mineurs garçons de 12 ans de la classe de CM1. Ces derniers partaient se coiffer régulièrement chez un homme adulte (le présumé coupable). Pour avoir la confiance de ses victimes, il les coiffait gratuitement. A l’issue, il leur faisait visionner des films pornographiques. Un jour, le coiffeur a conduit un des mineurs dans une maisonnette voisine de son salon où, en compagnie de son voisin, gérant de vidéoclub, le garçonnet a été sodomisé. Pendant plusieurs jours, le coiffeur et son acolyte ont continué d’abuser sexuellement du garçonnet. Par ailleurs, ces deux (02) délinquants abusaient sexuellement d’un autre garçonnet de 12 ans dans le même quartier et élève en classe de CM1. Les faits ont été découverts et rapportés à ses parents par le frère d’une des victimes. Lesdits parents ont porté plainte à la Brigade Ville de Gendarmerie de Boulmiougou. Interpellés et interrogés, les deux (02) présumés auteurs ont reconnu sans ambages les faits à eux reprochés. La nouvelle s’est vite répandue dans le quartier. Toute chose qui a motivé la seconde victime à se dévoiler.

 

DEUXIÈME AFFAIRE

Les faits se sont passés dans le quartier Saonré, de l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Des viols ont été commis sur deux (02) fillettes, dont l’une âgée de dix (10) ans et l’autre de huit (08) ans, élèves respectivement en classe de CM1 et de CE2. Un homme, ayant la trentaine révolue, est impliqué. Ce monsieur dont la femme servirait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, aux périodes d’absence de son épouse. La première victime relate que l’auteur des faits est une personne qu’elle connait bien. Un jour, elle a été interceptée par le présumé coupable qui, par des subterfuges, a réussi à la conduire dans son domicile. Elle y a été sexuellement abusée par celui-ci qui l’a ensuite menacée de représailles si elle le dénonce. Le délinquant a répété son acte plusieurs autres fois. Confondue par ses parents suite au constat d’un changement de son comportement et de sa démarche ainsi que des blessures des parties génitales, la fillette a avoué les faits. L’interpellation de l’auteur a permis de découvrir la deuxième victime mineure. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer qu’il y a eu effectivement viol dans les deux cas. Selon les commandants de brigades, plusieurs cas de viol sont signalés à leur niveau. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans. Des élèves aussi sont fortement impliqués dans certains cas d’abus sexuels. Ils séquestrent des filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec elles et reçoivent en contrepartie de l’argent. Des élèves exclus y sont impliqués.

LES PEINES

Les mineurs impliqués dans ces faits d’actes sexuels n’encourent pas automatiquement de sanction pénale. Ils sont orientés vers l’action sociale qui fait recours à des spécialistes notamment des psychologues pour leur prise en charge tant moral que social. Après des mesures éducatives sont prises par le juge pour enfant pour leur insertion sociale. Par contre, les adultes qui y sont impliqués encourent de graves sanctions car l’acte perpétré constitue un crime. La police judiciaire a traité des cas de viol entre mineurs. La hausse de ce type d’agression est aussi inquiétante dans le milieu de nos jeunes enfants qui n’hésitent pas en groupe à contraindre par la violence ou grâce à des substances stupéfiantes ou soporifiques des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec tout le groupe. Il convient de préciser que les mineurs coupables de ces faits sont traités comme des adultes.

 

CONSEILS AUX PARENTS

Il est conseillé aux parents d’éviter d’envoyer des personnes pour travailler à domicile en leur absence (plombier, électricien, réparateur de réfrigérateur ou de climatiseur, etc.). Ceux qui sont sollicités à longueur de journée dans les services doivent être attentifs et vigilants. Il faut aussi surveiller les fréquentations des enfants, leur comportement et leur programme scolaire afin de savoir où sont vos enfants en permanence. Les parents doivent également prendre le soin de connaître le voisinage. Il faut éviter de donner des téléphones Android aux enfants et surveiller les programmes qu’ils regardent, en respectant la signalétique affichée par les chaînes de télévision notamment. Certains programmes peuvent aussi être des causes des cas d’agressions sexuelles chez les enfants.

NOS UNITÉS SONT DISPONIBLES POUR VOUS ÉCOUTER, VOUS ORIENTER OU RECEVOIR TOUTES PLAINTES LIÉES À CES FAITS. N’HÉSITEZ PAS À VOUS RENDRE DANS LES BRIGADES DE GENDARMERIE OU COMMISSARIATS DE POLICE LES PLUS PROCHES OU APPELER NOS NUMÉROS D’URGENCE GRATUIT 16,17 ET 1010. 

Source : Dossier de presse sur le phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou

 

Autonomisation économique des femmes: le GRAAD lance officiellement le projet ‘’Bisongo’’

Autonomisation économique des femmes : le GRAAD lance officiellement le projet ‘’Bisongo’’

Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a procédé ce 30 juin 2021 au lancement officiel du projet « Bisongo » à Ouagadougou. Le projet vise l’impact des programmes socio-éducatifs communautaires d’encadrement de la petite enfance sur l’autonomisation de la Femme des zones défavorisées du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.

Les femmes sont en général les plus défavorisées sur le marché du travail. En Afrique subsaharienne, le taux de participation des femmes à ce marché est estimé à 64,2 % contre 76,2 % pour les hommes, soit un écart de 12 points de pourcentage (BAD, 2018). Au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, le taux de chômage est plus prononcé chez les femmes que chez les hommes et la plupart sont occupées dans le secteur informel (ENESI, INSD ; 2015, 2018).

Avec l’importante jeunesse de membres des ménages, pour assurer les tâches domestiques afférant à la prise en charge de ces enfants, les mères sont bien souvent amenées à renoncer à une occupation rémunérée sur le marché de travail. D’où l’idée du projet « Bisongo ». Le but de l’atelier consiste à partager le contenu du projet et de mobiliser les parties prenantes clés.

Aperçu du présidium

D’un coût global de 200 millions de FCFA, selon le Dr Damien Lankoandé, membre de l’équipe du projet Bisongo, « le projet va d’abord commencer par une enquête qualitative. Nous allons nous adresser aux partenaires pour mieux cerner la problématique et à l’issu de cela l’équipe va se retrouver pour finaliser les outils de collectes de données quantitatifs. Nous allons interroger 3 000 personnes dont 1 500 au Burkina Faso et 1 500 en Côte d’ivoire ». Cette étude va faire ressortir la contribution des services socio-éducatifs au bien être socio-économique de la femme en général.

Des recommandations seront faites à l’endroit des autorités et des décideurs pour une autonomisation financière de la femme. La coalition pour l’éducation pour tous salut l’initiative et marque son accompagnement pour le projet. Monsieur Sylvère Kaboré, membre du conseil d’administration de la coalition a affirmé que c’est un outil fort qui va leur permettre de mener des plaidoyers au plus haut niveau afin de faire bénéficier des retombés aux communautés.

Vu des participants

La suite du projet va consister d’une part à la consultation et la finalisation de la mise en place du comité de revue. La production de l’ébauche de la Desktop review et la finalisation des outils de collecte des données qualitatives. Ensuite la finalisation des outils de collecte des données quantitatives. Et d’autre part, l’organisation d’un atelier de travail de 2 jours avec le Comité de revue et le démarrage du processus de collecte des données quantitatives.

 

Adja Ilboudo (Collaborateur)

Elites Femmes

Violences basées sur le genre : Les résultats de la phase pilote du mécanisme de collecte de données, présentés aux partenaires

Violences basées sur le genre : Les résultats de la phase pilote du mécanisme de collecte de données, présentés aux partenaires

 

La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Ilboudo Marchal, a procédé, le mardi 29 juin 2020, à l’ouverture de l’atelier sur le mécanisme de gestion des informations sur les violences basées sur le genre. Cet atelier avait pour objectif de présenter les résultats de la phase pilote du mécanisme, dans l’optique de l’étendre aux autres régions.

 

Veiller à l’application des textes et lois existants contre toutes les violences liées au genre est l’un des objectifs stratégiques de la Stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024. Pour y parvenir, le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire (MFSNFAH), à travers la Direction de la promotion du genre (DPG), en collaboration avec le SP/CONASUR et avec l’appui technique et financier de l’Agence belge de développement (Enabel), a mis en place la phase pilote du mécanisme de collecte de données et de gestion des informations sur les Violences basées sur le genre (VBG) dans la région du Centre-Est.

Les partenaires nationaux présents à l’atelier.

Cette phase pilote a enregistré un bilan satisfaisant. D’où l’ambition du ministère d’étendre la collecte de données à toutes les régions. C’est dans cette dynamique que le présent atelier a été initié par le ministère au profit de ses partenaires nationaux. L’objectif étant de leur présenter l’expérience pilote de la mise en place du mécanisme dans la région du Centre-Est.

Selon la ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal, c’est pour permettre aux acteurs de disposer de données fiables pour mieux orienter les stratégies d’intervention et de lutte contre les VBG que le gouvernement a entrepris, depuis 2020, un processus de mise en place d’un mécanisme national de gestion de données intégrées et digitalisées. A l’en croire, le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), en avril 2021, a estimé à 2,5 millions les personnes ayant besoin de protection, dont 646 000 contre les VBG.

La ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal.

Ces chiffres, pour elle, montrent la nécessité de fédérer les énergies pour donner des réponses adéquates à la lutte contre les VBG à travers des données et informations pertinentes, fiables et régulières sur le phénomène. Ainsi, en plus de présenter le mécanisme de gestion des informations sur les VBG dans la région du Centre-Est, il s’agira, au cours de cet atelier, d’échanger sur les défis de la pérennisation dudit mécanisme, pour sa mise en place sur toute l’étendue du territoire.

Il ressort des résultats de cette phase pilote qu’en matière de VBG dans la région du Centre-Est, au niveau des violences physiques, les bastonnades et les coups sont utilisés à 80%. Pour les violences morales/psychologiques, les paroles blessantes et les injures sont respectivement à 64% et 68% utilisées. Au niveau des violences sexuelles, le harcèlement et l’abus sexuel sont à 60%. En matière de violences économiques, la confiscation de revenus de force et l’interdiction de mener une profession ou activité économique est de 50%. Au niveau des violences patrimoniales, la confiscation ou la destruction de documents a été enregistrée à 100%.

Selon l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina, Jean-Jacques Quairiat, l’appui de son pays à la phase pilote du mécanisme s’explique par la sensibilité de la coopération belge aux thématiques liées au genre et aux droits sexuels. Pour lui, les données recueillies permettront de disposer d’une meilleure connaissance de la problématique. Le diplomate a aussi réaffirmé la disponibilité de la Belgique, à travers Enabel et ses autres partenaires, à accompagner le ministère de la Femme.

 

Lefaso.net

Angelina Jolie célèbre la Journée mondiale du réfugié avec des réfugiés au Burkina Faso

Angelina Jolie célèbre la Journée mondiale du réfugié avec des réfugiés au Burkina Faso

 

Angelina Jolie, l’Envoyée spéciale du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est au Burkina Faso pour la Journée mondiale du réfugié afin d’attirer l’attention sur la situation d’urgence à la croissance la plus rapide au monde. Les déplacements forcés ont doublé en un an seulement.

 

Le Burkina Faso est sévèrement touché par la crise actuelle de déplacement forcé dans la région du Sahel, en Afrique occidentale et centrale. Plus de 1,2 million de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers depuis 2019. Il y a tout juste deux semaines, 138 personnes d’un village ont été exécutées par des hommes armés qui ont fait irruption dans leur village, Solhaln, au milieu de la nuit. Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière dans le pays depuis plus de six ans. L’opération du HCR au Burkina Faso demeure sévèrement sous-financée, avec seulement 22% des fonds reçus par rapport au montant recherché.

Hier, à Kaya, l’Envoyée spéciale a rencontré des personnes déplacées internes au Burkina Faso. Aujourd’hui, elle a célébré la Journée mondiale du réfugié aux côtés des réfugiés maliens dans le camp de Goudoubo.

S’exprimant depuis le camp, l’Envoyée spéciale a rendu hommage au courage et à la résilience des réfugiés. Elle a lancé une mise en garde contre les conséquences désastreuses de la hausse du nombre de personnes déracinées depuis neuf années consécutives à travers le monde. Après ses vingt années passées à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, elle a déclaré qu’elle n’avait « jamais été aussi inquiète » concernant la situation des déplacements forcés à travers le monde.

« Nous devons prendre conscience de la voie sur laquelle nous sommes engagés au niveau mondial », a déclaré l’Envoyée spéciale, « avec un si grand nombre de conflits qui font rage et la possibilité bien réelle que le changement climatique oblige des dizaines, voire des centaines de millions de personnes à quitter leur foyer à l’avenir, sans possibilité de retour. »

« La façon dont la communauté internationale tente de remédier aux conflits et à l’insécurité ne fonctionne pas », a-t-elle ajouté. « Elle est erratique, elle est inéquitable, elle est fondée sur des privilèges hérités, elle est sujette aux caprices des dirigeants politiques, et elle est guidée par les intérêts de pays puissants. »

Elle a appelé la communauté internationale à se concentrer sur la recherche de solutions pour réduire le nombre de réfugiés à travers le monde, en indiquant : « La vérité, c’est que nous ne faisons pas la moitié de ce que nous pourrions et devrions faire pour trouver des solutions permettant aux réfugiés de rentrer chez eux - ou pour apporter notre appui aux pays d’accueil, comme le Burkina Faso. »

Cliquez ici pour lire la version intégrale des remarques de l’Envoyée spéciale.

Source : UNHCR

 

 

Examens scolaires : le ministre Stanislas Ouaro solidaire aux élèves déplacés

Examens scolaires :  le ministre Stanislas Ouaro solidaire aux élèves déplacés 

 

A l’occasion des examens scolaires qui commencent aujourd’hui 22 juin 2021, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, exhorte les élèves à être ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes.

Je voudrais saisir l’occasion du début des épreuves écrites des examens du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP ce 22 juin 2021, pour souhaiter un bon déroulement de la session de 2021 et plein succès aux 769 629 candidats répartis sur l’ensemble du pays.

 

En effet:

Au Certificat d’Études Primaires (CEP), il y a, à cette session de 2021, 450 502 inscrits avec 54% de filles contre 441 027 candidats la session précédente d’où, un accroissement de 02,15%.

 

Au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les inscrits à la session de 2021 sont au nombre de 301 357 dont 55,99% de filles. On note une régression par rapport à 2020 ou on avait enregistré 317 466 candidats inscrits soit une baisse de 05,07% (représentant 16 109 candidats en moins).

 

Aux examens de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP), Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) et Certificat d’Aptitude Professionnelle(CAP), il y a 17770 inscrits à cette session (avec 37,95% filles et 62,05% de garçons) contre 15 409 la session précédente. On note donc un accroissement de 15,31% par rapport à la session précédente.

Les candidats qui se présentent au BEP sont au nombre 10762 (soit 60,56%) contre 7008 (Soit 39,44%) au CAP.

 

Cette année encore, ces examens scolaires se dérouleront dans un contexte de crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19.

 

Je voudrais donc saluer l’engagement de tous les acteurs et partenaires de l’éducation qui nous permet d’organiser lesdits examens malgré ce contexte difficile. Les personnels administratifs, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les organisations syndicales, les leaders coutumiers et religieux, tous ensemble, nous avons démontré, une fois de plus, que le Burkina Faso continuera de rester debout et d’avancer malgré l’adversité. Aussi, je fais une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour l’accompagnement dans la sécurisation desdits examens.

 

Pour cette session, un nouveau logiciel « Système Intégré de Gestion des Examens et Concours, (SIGEC) » sera déployé sur 4 sites pilotes (les régions du Centre, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, et des Cascades). Cette nouvelle application prend en charge tout le processus allant des inscriptions jusqu’à la délivrance des diplômes.

 

Mes sincères félicitations et remerciements à toutes et à tous, à chacune et à chacun.

 

Pour cette session de 2021, l’enveloppe financière allouée par le Budget de l’Etat aux examens de la session de 2021 s’élève à 16 826 673 000 F CFA avec un montant de 15 778 947 000 FCFA transféré directement aux directions régionales et provinciales et un montant de 1 047 726 000 FCFA à la Direction générale des Examens et Concours.

 

J’en appelle, une fois de plus à la mobilisation de toutes et de tous pour la réussite de ces examens scolaires. Ces évaluations qui sanctionnent un parcours de plusieurs années d’études permettent le passage d’un cycle d’enseignement à un autre. C’est dire combien la bonne organisation et les résultats desdits examens sont importants pour la crédibilité de notre système éducatif. C’est pourquoi, malgré les contraintes budgétaires occasionnées par les crises sécuritaire et sanitaire, le Gouvernement ne ménage donc aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de son organisation.

 

A tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, je voudrais pouvoir compter sur les qualités dont vous avez fait montre de par le passé que sont la probité, le sens des responsabilités et la vigilance, pour une fois de plus organiser une session irréprochable.

 

J’ai une pensée particulière pour tous les élèves déplacés et pour tous ceux qui, malgré les conditions sécuritaires et climatiques difficiles, bravent les menaces et les intempéries pour permettre à l’école burkinabè d’être résiliente et performante.

 

Je voudrais que l’on garde le souvenir de la disparition tragique de nos compatriotes lors d’une mission de supervision des examens scolaires de la session de 2020 à Boudry dans la province du Ganzourgou.

 

J’ai également une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes du terrorisme, de la pandémie de la COVID-19 et à l’endroit de tous ceux qui ont été arrachés à notre affection durant cette année scolaire 2020-2021.

 

Chères candidates, chers candidats,

 

De vous, j’attends un comportement responsable pendant le déroulement des examens. Soyez ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes. C’est ainsi que vous allez vous montrer à la hauteur des grandes espérances que vos parents, vos enseignants et la nation toute entière placent en vous.

 

Ayez confiance en vous et donnez le meilleur de vous-même. Moi j’ai confiance en vous chers élèves et je suis persuadé que vous ferrez de bons résultats à ces examens.

 

A toutes et à tous, je souhaite une bonne session 2021. Aux candidates et aux candidats, mes vœux sincères de succès vous accompagnent.

 

Vive l’école burkinabè !

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

Pr Stanislas Ouaro,

Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales.

 

Lutte contre l’insécurité urbaine : Six présumés délinquants mis aux arrêts par la Police Nationale.

Lutte contre l’insécurité urbaine : Six présumés délinquants mis aux arrêts par la Police Nationale.

Dans sa quête permanente d’assurer la sécurité des personnes et des biens, la Police Nationale, précisément le Commissariat de Police de l’Arrondissement (CPA) de Nongr-Mâasom de la ville de Ouagadougou, vient de démanteler un réseau de présumés délinquants.

 Ces malfrats s’étaient spécialisés dans la commission de plusieurs infractions, notamment les bris de scellés, le vol et l’altération de balises de transit de câbles électroniques, la fraude de marchandises, le faux et usage de faux en écriture publique et contrefaçon des sceaux de l’Etat.

En effet, tout est parti des plaintes de la Direction Générale des Douanes du Burkina Faso et de la société COTECNA Sarl Burkina, déposées le 25 mai 2021 auprès de la Brigade de Recherches et d’Intervention du CPA de Nongr-Mâasom pour les infractions précitées.

A l’issue des investigations, et grâce à la collaboration des populations, six (06) individus composant la bande, ont été interpellés. Plusieurs objets ont été saisis entre leurs mains dont des balises de transit, un lot de documents composé d’états de chargement, divers documents de Douanes et du Conseil Burkinabé des Chargeurs, des bordereaux de sortie de la Chambre de Commerce, des cachets contrefaits, et divers autres objets.

Le groupe agissait suivant deux modes opératoires. Premièrement, les membres approchaient leurs victimes afin d’obtenir les frais de transit de leurs marchandises. Par l’intermédiaire de leur chef qui possède des documents de Douanes contrefaits, ils convoyaient les conteneurs ou camions depuis les frontières nationales jusqu’à l’espace du projet ZACA ou à la cité ASECNA de Ouagadougou, tout en prenant soin de vandaliser les balises préalablement installées par la société COTECNA Sarl Burkina.

Ensuite, ces mêmes individus utilisaient des bordereaux de sortie et autres documents contrefaits pour soustraire les conteneurs ou les camions des formalités douanières, avant de les livrer à leurs commanditaires, et ce, après avoir vandalisé les équipements électroniques. Il ressort que plus de cinq (05) conteneurs ont pu être convoyés et les montants perçus varient entre 3.500.000 FCFA et 9.000.000 FCFA. La Douane et la société COTECNA ont évalué les pertes engendrées par ces pratiques à plus d'un (01) milliard de FCFA.

A l’issue des investigations policières, les délinquants ont été conduits au parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (TGI).

La Police Nationale tout en remerciant la population, pour sa collaboration, l’invite toujours à dénoncer tout cas suspect aux numéros verts mis à sa disposition :17,16,1010.

 

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !