Entreprenariat : 100 femmes vendeuses de poissons frais outillées en techniques de conservation et de commercialisation

Placé sur le thème « techniques de conservation et commercialisation de poisson frais », la formation des femmes vendeuses de poissons frais à pris fin le 11 juillet 2020 à la maison nationale de la femme.

Aperçu du présidium


Durant les 5 jours de partage de connaissances en techniques de conservation et commercialisation de poisson frais par les experts Turque aux femmes vendeuses de poisson frais, les participantes étaient contentes et se disent satisfaites et du partage.

Madame la ministre ministère de la formation professionnelle et des petits métiers, Samsal Oudal Kadade a exprimé sa reconnaissance aux formateurs ainsi qu’aux participantes, sans oublier les partenaires (TIKA, PROMIFIT) qui ont financé cette formation. Elle a exhorté les participantes à mettre en pratique tout ce dont elles ont appris pendant ces 5 jours pour aider celles qui n’ont pas pris part à la formation à mieux savoir conserver leur poisson.


La ministre a insisté sur l’importance de cet atelier pour dire que c’est dû à la façon où les vendeuses se prenaient aux abords du goudron avec les poissons en main, les exposant au vol et à la jalousie que cette formation est donnée. Pour corriger cela, l’agence de Turquie a fait un don de 100 mini frigo mobile aux 100 vendeuses de poisson frais venues de 10 communes de la ville de N’Djamena, mais il reste la mise en pratique des participants pour changer les mauvaises habitudes de vente et conservation archaïque.

 Les recommandations

L’objectif recherché par les organisateurs à cet atelier est atteint qui t’aux bénéficiaires de les mettre en pratique pour se prendre en charge.

Les participantes ont formulé des recommandations au ministère de la formation professionnelle et des petits métiers de perpétuer ce genre de formation pour grouper l’autonominisation de la femme sur les thèmes divers et variés. D’aider à la gestion et à la valorisation de déchets des poissons frais pour générer de revenus, de valoriser et former le secteur de la pisciculture, de promouvoir la formation par le voyage d’échange pour l’acquisition d’expérience dans les pays ayant réussi dans le secteur, de faire le plaidoyer pour l’amélioration de conditions de transport de poisson frais depuis la production jusqu’au marché (voiture isotherme).

Ces recommandations ont aussi adressées aux Projets de Microfinance Islamique (PROMIFIT) de continuer à appuyer les initiatives du ministère de la formation professionnelle et des petits métiers au profit des femmes vendeuses de poisson frais et à l’agence Turque d’appuyer les femmes vendeuses de poisson frais à s’améliorer en équipement de conservation de poisson frais, d’aider au fonctionnement de chambre froide et de la fabrique glaces de marché moderne pour la bonne conservation de poisson frais.


Cette cérémonie s’est terminée par la remise officielle de 20 minifrigos mobile disponible en attendant les 80 autres en fabrication.

tachad.com

Sport féminin : Le magazine bimensuel « Women Sports » dédié au sport féminin lance une édition africaine

« Women Sports » est un bimensuel dédié au sport féminin. L’édition francophone du magazine vient d’être lancée. De sources concordantes, à partir de 2021, le média aura une déclinaison dans 26 pays de la région et une Web TV.

4 ans après son lancement en France, il paraitra désormais dans 26 pays d’Afrique francophone où le magazine sera distribué gratuitement en versions papier et numérique.

Women Sports Africa sera dirigé par Naïma El Guermah, qui travaillera en collaboration avec Bruno Lalande, mandaté par la holding Sports Business pour diriger le média « Women Sports ».

Du reste, l’édito du premier numéro de Women Sports Africa, paru cette semaine, est signé par la marocaine Nawal El Moutawakel, première femme africaine championne olympique.

 

La Rédaction

Entrepreneuriat féminin : GroFin mesurer la » force de frappe » des femmes dans l’économie (Sénégal)

Dans le cadre de ses activités d’accompagnement des entrepreneurs, GroFin Sénégal a fait honneur aux dames. Une rencontre totalement dédiée à l’entrepreneuriat féminin, où chacune a évoqué son parcours, son expérience, ses difficultés, mais également ses succès.

Le webinaire du Elles ‘Coaching met le focus dans sa troisième Edition sur « Les femmes cheffes d’entreprises et entrepreneures dans l’agro-business face au COVID-19 »

L’agriculture en Afrique connaît une transformation radicale suite à l’afflux des femmes dans le secteur où elles jouent un rôle important dans la croissance du domaine sur le continent.

JOURNEE MONDIALE DES MICROS, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES: DECLARATION DE MONSIEUR LE MINISTRE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Ouagadougou 27 Juin 2020

Mesdames et Messieurs les promoteurs des Micros, Petites et Moyennes Entreprises du Burkina Faso,

Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en sa séance du 13 mars 2017, a décidé de proclamer le 27 juin « Journée internationale des Micros, Petites et Moyennes Entreprises ».

Pour l’ONU, l’institution de cette journée a pour objectif, d’une part de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans la concrétisation des objectifs de développement et d’autre part de permettre de réfléchir aux défis à relever et aux perspectives de croissance des MPME. .

Au Burkina Faso, les MPME constituent environ 90% du tissu économique avec une contribution à la formation du PIB de l’ordre de 40%. Aussi comme dans la majorité des pays du monde, ces entreprises sont sources de nombreuses opportunités d’emplois et de génération de revenus. Elles sont reconnues pour être des vecteurs de développement, et de réduction de la pauvreté. Elles emploient une proportion plus importante de main d’œuvre généralement plus défavorisée, comme les jeunes, les femmes et les personnes issues de milieux populaires ou ruraux. Les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sont donc en première ligne pour l’amélioration des conditions de vie des populations et constituent un filet de sécurité en matière d’inclusion.

Au regard de l’importance de la contribution des MPME au développement durable et inclusif, tant souhaité par Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, le secteur privé, notamment les PME/PMI, a été placé au cœur de la stratégie de mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020), qui en son Axe 3 « Dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois », lui consacre le rôle de pilier de la transformation structurelle de notre pays.

Dans cette dynamique, la loi d’orientation de promotion des PME n°015-2017/AN du 27 avril 2017 ainsi que le décret portant adoption de la charte des PME n°2017-1165/PRES/PM/MCIA/MATD/MINEFID du 27 novembre 2017, ont prévu des dispositions avantageuses sur le plan de la fiscalité, de l’accès à la commande publique, de l’accès au financement et du foncier dont les effets se font ressentir. Ainsi, le montant total des commandes publiques des produits locaux a fortement cru ces dernières années passant de 11,7 milliards FCFA en 2017 à 194,1 milliards FCFA en 2018 puis à 201,1 milliards FCFA en 2019. Aussi la part des marchés publics confiés aux PME s’est établie à 38,72% en 2019 pour un objectif de 15% initialement escompté.

Le Burkina Faso à l’instar des autres nations membres de l’ONU, se joint donc à la communauté internationale pour célébrer cette importante date, cependant marquée par une crise sanitaire mondiale sans précédent.

La pandémie du coronavirus (COVID-19), est à l’origine d’un brusque ralentissement économique mondial qui impactera la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Au Burkina Faso, selon les estimations nationales, les effets de la crise vont occasionner une perte de 5 à 6 points de croissance sur le Produit Intérieur Brut en 2020.

Chers promoteurs des Micros, Petites et Moyennes Entreprises du Burkina Faso,
Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

Sur le plan humain, contrairement à plusieurs prévisions alarmistes, l’incidence de la COVID-19 en Afrique, est restée dans des proportions très faibles comparées au reste du monde. Néanmoins la pandémie a occasionné dans notre pays à la date du 24 juin 2020, 954 personnes contaminées, avec malheureusement 53 décès.
Très tôt, pour freiner la propagation du virus, le Gouvernement a adopté des mesures de confinement, notamment la fermeture des frontières, des écoles, des hôtels et des restaurants, la restriction des voyages internes et internationaux, la sensibilisation à l’utilisation des désinfectants pour les mains, le port des masques, la distanciation sociale etc.

Bien que ces mesures aient pu contribuer à la maîtrise réussie du virus, ces mêmes restrictions ont durement impacté l'activité économique.

Bon nombre d’entreprises, exerçant dans les domaines de l’éducation, du tourisme et de l’hôtellerie, des transports, de la production et la commercialisation de produits vivriers, du divertissement et de divers services ont rapidement été impactés et ont dû réduire leurs effectifs, voire fermer leurs établissements qui pour des semaines et d'autres des mois entiers.

En cela, les micros et les petites entreprises, surtout celles dirigées par les jeunes et les femmes, ont connu une baisse plus importante de leurs activités par rapport aux moyennes et grandes entreprises, sans grande surprise, en raison de leur situation financière précaire, les rendant incapables de mettre en œuvre ne serait-ce que les mesures préventives de santé pour elles-mêmes et leur clientèle. Ces mesures ont d’ailleurs entraîné une augmentation des charges d’exploitation pour celles qui ont continué à fonctionner.

Cette crise a aussi mis en lumière, les inconvénients d’une activité économique dominée par les importations des biens et services avec son corollaire de réduction des recettes fiscales, source principale de financement du budget de l’Etat.
Malgré cet état de fait, les MPME n’ont pas abdiquées. Aux côtés de l’Etat, plusieurs d’entre elles ont réagi et permis à travers leurs produits et services de juguler la crise et de limiter l’impact sur les plus vulnérables de notre population.
C’est le lieu pour nous de leur témoigner notre fierté et de leur rendre un vibrant hommage pour cette révolte citoyenne salutaire qui s’inspire de nos illustres pères, lors de la reconstruction de la Haute Volta en 1947 et plus récemment, de nos leaders comme Pr. Joseph KI-ZERBO et Thomas SANKARA.

Suite à l’appel du Président du Faso, lors de ses adresses à la Nation du 20 mars et du 02 avril 2020, le gouvernement burkinabè s’est engagé sur le terrain, avec ses différents partenaires, pour apporter un soutien aux populations ainsi qu’au secteur privé.

Au niveau de mon Département, des actions ont été entreprises pour mesurer l’impact de la crise et diligenter des actions en vue de contenir les prix des produits de première nécessité sur le marché et offrir une assistance au secteur privé.
Il s’agit entre autres de :

- l’activation de la Cellule d’intelligence économique du Ministère pour collecter régulièrement des informations liées à la crise et analyser les grandes tendances au niveau international et régional, anticiper sur ses effets dans l’environnement des affaires, et imaginer des mesures de mitigation pour la résilience et la relance économique;
-la facilitation des formalités douanières et d’importation pour les produits de première nécessité et les intrants nécessaires à la production de produits pharmaceutiques ;

- le déploiement d’actions vigoureuses de vérification et de contrôle sur les prix, qui ont permis de contenir les tentatives de spéculation et de maintenir les produits de première nécessité accessibles aux populations ;

- l’élaboration d’une norme nationale pour la fabrication des écrans anti-projection (masques) et l’organisation, en collaboration avec le Ministère en charge de l’Education et la Confédération coton-textile-habillement, d’une production de masse de masques par les artisans burkinabè au profit du secteur de l’éducation;
- le lancement le 31 mars 2020, d’un projet de riposte endogène dénommé IRCP Pharma, Initiative de renforcement des capacités productives des PME/PMI du secteur pharmaceutique et biomédical.

D’un coût total de cinq (05) milliards de Francs CFA, ce projet financé principalement par des dons du secteur privé a permis de mobiliser des ressources pour soutenir des unités locales dans leur production de médicaments et de consommables biomédicaux (solutions et gels hydroalcooliques) pour pallier les ruptures des produits essentiels à la lutte contre la pandémie ;
- des concertations ont été menées avec les différents segments économiques, touchés par les mesures gouvernementales, pour les sensibiliser et encadrer la reprise de leurs activités afin d’éviter la constitution de foyers de contagion ;
- aussi, j’ai procédé au lancement le 26 mai 2020, du dispositif d’écoute et d’assistance PARE COVID 19 mis en place par les structures d’appui au secteur privé sous la houlette de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

Le Projet d’Accompagnement à la Résilience Economique (PARE COVID19) s’articule autour d’une plateforme électronique composée d’un centre d’appel et d’un site web permettant aux partenaires de cette initiative d’accompagner gratuitement, en termes d’appui-conseil, les entreprises quant à leur préoccupations d’ordre fiscal, financier, comptable, juridique, social en lien avec le contexte actuel.

Enfin, les départements ministériels et d’autres parties prenantes se préparent à rendre opérationnelles les mesures de relance annoncées par le Président du Faso au profit du secteur privé, d’une enveloppe globale de Cent cinquante (150) milliards de francs CFA.

Vaillants promoteurs de micros, petites et moyennes Entreprises du Burkina Faso,
Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

Les crises économiques et sociales sont toujours à double tranchant. Elles pénalisent beaucoup d’entreprises tandis que d’autres tirent leur épingle du jeu. La pandémie de la Covid-19 n’échappe pas à cette règle.

Pour ma part, nous devons retenir qu’elle nous a révélé que nous devons être plus autonome, plus conscients de nos potentialités économiques et du génie de nos PME/PMI, travailler à susciter la vocation d’entrepreneur auprès de notre jeunesse et lui faire confiance. Nous devons ancrer plus profondément notre avenir sur les sentiers du développement endogène et nous engager à tenir fermement le gouvernail.

Chers compatriotes, Oui ! Cette crise est aussi une opportunité pour repenser nos plans de développement, et repositionner l’Etat au cœur des secteurs stratégiques.
Une fois la résilience des entreprises renforcée, les mesures conjoncturelles prises devront laisser place à des actions structurelles comme la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation 2019-2023, qui situe en bonne place les PME/PMI comme actrices majeures de la réindustrialisation du pays.

L’objectif global de cette stratégie qui est de promouvoir la création, le développement et la consolidation d’une masse critique d’industries compétitives, durables, créatrices de valeur ajoutée et d’emplois décents principalement dans la transformation des matières premières locales, devra davantage prendre en compte les domaines stratégiques comme l’industrie pharmaceutique, le numérique, l’Agroalimentaire, l’énergie, la logistique, les infrastructures, la sécurité. Sans complexe, nos choix devront être guidés par le renforcement de nos PME/PMI locales, leur inclusion dans les chaînes de valeur internationale et leur promotion comme vecteurs de l’intégration économique régionale.

En cela, les MPME devront être informées, sensibilisées et soutenues à travers différents instruments juridiques, financiers, de veille et d’intelligence économique, ainsi que par les technologies digitales pour qu’elles puissent jouer le rôle de sentinelles dans tous les compartiments économiques jugés prioritaires.

Braves entrepreneurs, nous devons désormais compter sur nous-mêmes !

Vive les promoteurs des Micro, petites, moyennes entreprises !

Bonne Fête à tous !

Harouna KABORE

Officier de l’ordre de l’Etalon

Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat

 

Activités Rémunératrices des Femmes: Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO, Directrice Générale du FAARF s'entretient avec les femmes des groupements de Bagré

Sortie d'échange et de sensibilisation du Fonds d'Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) avec les femmes des groupements et associations de Bagré dans la région du Centre-Est.

En effet, la Directrice Générale du FAARF, Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO et sa délégation, ont rencontré dans la matinée du 18 juin 2020, des individuelles, des associations et groupements féminins de ladite localité.

 

Tenue à la maison de la femme de Bagré, la rencontre d'échanges avait pour objectif d'imprégner les femmes de ladite localité sur les conditions d'octroi des crédits FAARF et le processus de traitement des dossiers de crédits.

Venues de diverses contrées de Bagré, les femmes ont tenu, à travers leur coordinatrice, à féliciter Madame la Ministre en charge de la Femme pour les innovations majeures opérées au niveau des montants des premiers crédits du FAARF.
Elles se sont dites également satisfaites de la rencontre avec la directrice générale du FAARF, qui est venue les encourager dans leur élan d'autonomisation économique.

Selon la directrice générale, cette rencontre est une occasion pour encourager les femmes à dynamiser leurs Activités Génératrices de Revenus. Du 1er Janvier 2020 au 15 juin 2020, ce sont déjà 196 975 000 FCFA (cent quatre-vingt-seize millions neuf cent soixante-quinze milles francs CFA) qui ont été octroyés à 1.491 femmes de la région du Centre-Est.

Service Communication FAARF

Les femmes ont encore une rémunération inférieure de 28,5% en moyenne à celle des hommes dans le privé

S'ils tendent à se réduire dans le temps, les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes restent importants. Selon la dernière étude de l'Insee, publiée en juin 2020, les femmes salariées dans le secteur privé gagnaient en moyenne 16,8% de moins que leurs homologues masculins en 2017, pour un même volume de travail. Mais en intégrant le fait que les femmes travaillent beaucoup plus souvent que les hommes à temps partiel et sont "moins en emploi dans l'année", l'écart se creuse bien plus entre les deux sexes. La différence de rémunération atteint alors 28,5% en moyenne.

"Plus de 40% de cet écart résulte des inégalités de temps de travail", souligne l'Institut national de la statistique. Depuis 40 ans, les écarts de salaire pour un même volume de travail se réduisent de manière régulière, grâce à une baisse moyenne de 0,3 point par an. Résultat, la différence de rémunération pour des emplois à temps plein est passée de 29,4% en 1976 à 16,3% en 2017. Outre le temps de travail, l'écart de salaire s'aggrave avec le niveau de diplôme. Il s'élève ainsi à 29,4% pour les titulaires d'un Bac +3 ou plus, contre 15,8% pour celles et ceux qui n'ont pas le baccalauréat.

De même, la différence de rémunération entre les sexes s'accroît au fil des ans, avec l'expérience professionnelle. Ainsi, à moins de 5 ans d'expérience, l'écart se monte à 6,4%, quand il grimpe à 21,7% en moyenne entre les femmes et les hommes qui ont plus de 30 ans de carrière. Dans le même temps, les inégalités en matière de volume de travail sont plus fortes pour les personnes en phase d'insertion professionnelle que pour celles plus avancées dans leur carrière.

 

Pas les mêmes métiers exercés, ni les mêmes fonctions hiérarchiques

Les inégalités salariales globalement constatées s'expliquent aussi par la différence des professions exercées. "Les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes métiers, ne travaillent pas dans les mêmes secteurs ou les mêmes entreprises", relève l'Insee. Les femmes se concentrent beaucoup plus dans des professions liées à la santé et à l'action sociale et occupent globalement des fonctions moins variées que celles des hommes. On retrouve ceux-ci bien plus dans les métiers liés à la construction, au transport et à l'entreposage.

La profession la plus fréquente chez les femmes est celle de secrétaire, occupée par 5,39% d'entre elles, quand le métier de conducteur routier est celui qui revient le plus souvent chez les hommes (3,54%). Surtout, l'Insee constate de réelles inégalités hiérarchiques, 22,8% des postes occupés par les hommes en 2017 correspondant à des emplois de cadre, contre seulement 17,5% pour les femmes. Les hommes cadres évoluent notamment dans le domaine de l'informatique, un secteur très masculin dès les années d'études.

Au bout du compte, la "ségrégation professionnelle", c'est-à-dire le fait que femmes et hommes n'exercent pas les mêmes métiers et n'occupent pas les mêmes postes, est responsable de 68% de l'écart de rémunération, à temps de travail équivalent. Quand ils se trouvent au même poste, l'écart de salaire se réduit considérablement, même s'il reste encore de 5,3%.

Enfin, les inégalités salariales s'envolent avec le nombre d'enfants. Le salaire des femmes est ainsi inférieur de 21% à celui des hommes pour les parents de deux enfants, à temps de travail équivalent. Et ce chiffre bondit même à 31% pour les parents de trois enfants ou plus, contre un écart de 12% pour celles et ceux avec un seul enfant et de 7% pour les personnes sans enfant.

Source: Business Inside

M. Diakarya OUATTARA, Directeur Général de Coris Bank International SA a procédé à la remise symbolique du chèque à Mme Sika KABORE, Présidente de la Fondation KIMI.

A travers ce geste noble, Coris Bank International veut non seulement contribuer à l’épanouissement de la femme qui est un acteur important dans l’harmonie sociale, familiale et économique du Burkina Faso mais aussi œuvrer dans la lutte contre ce problème de santé.

Par ailleurs, M. Diakarya OUATTARA invite les bonnes volontés à se joindre à l’effort général pour qu’ensemble nous puissions vaincre ce fléau.

Etaient présents à cette cérémonie de remise M. Diakarya OUATTARA, Directeur Général de CBI Burkina, Mme. Sika KABORE, Présidente de la Fondation KIMI, Mme. Alice KABORE, Directrice Adjointe de Coris Holding, Pr Charlemagne OUEDRAOGO, et d’autres collaborateurs.

#LaBanqueAutrement

Source: Page Faceboook de Coris Bank International Burkina Faso 

Diaspora: Les Burkinabé des Etats-unis lancent un projet humanitaire

La diaspora Burkinabé des États-Unis a lancé depuis plus d’un mois une action humanitaire baptisée “Tous ensemble : Donner de l’espoir”. Unique en son genre, ce projet vise à récolter des fonds pour venir en aide aux populations du Burkina Faso, victimes de terrorisme et de la maladie du Coronavirus. Les dons iront directement aux bénéficiaires.

Cinéma : Canal+ annonce la sortie de « CACAO », sa nouvelle création originale

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