Santé : l'OMS approuve le premier vaccin antipaludique et préconise son utilisation à grande échelle

Santé : l'OMS approuve le premier vaccin antipaludique et préconise son utilisation à grande échelle

 

En 2019, près de 50% des cas de paludisme ont été identifiés dans 6 pays d'Afrique subsaharienne : le Nigeria (23 %), la RDC (11 %), la Tanzanie (5 %), le Burkina Faso, le Mozambique et le Niger (4 % chacun) selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 67% des décès dus à la maladie touchent les enfants de moins de cinq ans.

Projet d’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à la Force Conjointe du G5 Sahel dans la mise en œuvre du Cadre de conformité: les acteurs réunis à Bamako autour d'un atelier d’échanges sur sa stratégie de communication

Projet d’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à la Force Conjointe du G5 Sahel dans la mise en œuvre du Cadre de conformité: les acteurs réunis à Bamako autour d'un atelier d’échanges sur sa stratégie de communication

Du 15 au 16 septembre 2021, le Projet d’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) à la Force Conjointe du G5 Sahel dans la mise en œuvre du Cadre de conformité a organisé un atelier d’échanges sur sa stratégie de communication, de plaidoyer et de sensibilisation à l’Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin BEYE de Bamako.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ouvre un bureau national au Burkina Faso

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ouvre un bureau national au Burkina Faso

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et le gouvernement du Burkina Faso ont conclu mercredi 6 octobre 2021 un accord portant sur l'ouverture d'un bureau national pour aider à promouvoir et à protéger les droits de l'homme dans le pays.

Le Secrétaire général a nommé Sima Sami Bahous de la Jordanie au poste de Directrice exécutive d’ONU Femmes

Le Secrétaire général a nommé Sima Sami Bahous de la Jordanie au poste de Directrice exécutive d’ONU Femmes

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, à l’issue de consultations avec les États Membres et le Conseil d’administration de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), a annoncé le 13 septembre 2021 la nomination de Mme Sima Sami Bahous, de la Jordanie, au poste de Directrice exécutive d’ONU Femmes.

Burkina Faso : les parties prenantes de l’élaboration de la stratégie régionale de protection des civils dans l’espace du G5 Sahel se concertent

Burkina Faso : les parties prenantes de l’élaboration de la stratégie régionale de protection des civils dans l’espace du G5 Sahel se concertent

Le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel, en collaboration avec la Force conjointe du G5-Sahel (FC-G5Sahel), le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel (CNC) du Burkina Faso, avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), à travers son Projet d’Appui à la Force conjointe du G5-Sahel dans la mise en œuvre du Cadre de conformité, aux droits de l’homme et au droit international humanitaire, a organisé, du 27 au 30 septembre 2021, à l’hôtel Sopatel Silmandé de Ouagadougou au Burkina Faso, un atelier-diagnostic et de consultation des parties prenantes pour l’élaboration d’une stratégie régionale de protection des civils dans l’espace du G5 Sahel.

Journée Mondiale du Cœur 2021 : les premières Dames d’Afrique en rang serré

Journée Mondiale du Cœur 2021 : les premières Dames d’Afrique en rang serré

La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, célèbre la Journée Mondiale du Cœur 2021 en partenariat avec les Premières Dames Africaines, les Ministères de la Santé, les Sociétés Médicales et les Universités, dans le cadre de leur engagement à long terme pour le renforcement des capacités de soins préventifs cardiovasculaires en Afrique, Asie et au-delà.

Les femmes entrepreneures à la conquête de l’Afrique

Les femmes entrepreneures à la conquête de l’Afrique

Si les femmes entreprenaient par nécessité sur le continent africain, elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à se lancer par envie et par détermination, en alliant modernisme et respect des traditions.

Burkina Faso : le Fonds africain de développement octroie un financement de plus de 59 millions d’euros pour améliorer l’accès des populations à l’électricité

Burkina Faso : le Fonds africain de développement octroie un financement de plus de 59 millions d’euros pour améliorer l’accès des populations à l’électricité

Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, mercredi 15 septembre à Abidjan, l’octroi d’un financement de 59,43 millions d’euros au Burkina Faso pour accroître l’accès durable à l’électricité afin d’améliorer les conditions de vie des populations.

Le financement issu du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement se compose d’un prêt de 41,60 millions d’euros et d’un don de 17,83 millions d’euros. D’autre part, le Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA, un fonds spécial multi-donateurs géré par la Banque africaine de développement) versera un don de 130 000 euros.

L’apport financier de la Banque permettra de mettre en œuvre le Projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (PEDECEL), qui vise à étendre le réseau de distribution d’une énergie électrique de qualité au profit des ménages dans plusieurs localités périurbaines et rurales réparties dans dix des treize régions administratives du Burkina Faso. Les trois autres régions sont déjà prises en compte par le projet « Yeleen » de développement de centrales solaires et de renforcement du système électrique -en cours de réalisation- sur financement de la Banque mis en place en 2019.

« Le financement du PEDECEL vient confirmer la bonne synchronisation des interventions de la Banque dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso au cours des dix dernières années », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région Afrique de l’Ouest. La directrice générale a rappelé les acquis de deux projets précédents (PRIELER et PEPU) d’amélioration de l’accès à l’électricité, financés par la Banque et le projet régional d’interconnexion avec le Nigeria qui apportera environ 100 mégawatts au Burkina dès 2024 ; il s’y ajoute le Projet Yeleen de développement des centrales solaires qui vise à augmenter la capacité de production d’énergie solaire du pays de 52,8 mégawatts avec une incidence positive sur le coût de revient du kilowattheure.

« Le PEDECEL permettra de réaliser une étude sur le potentiel de l’efficacité énergétique dans les bâtiments administratifs à Ouagadougou. Cette étude permettra de préparer les futures interventions de la Banque dans le pays en ce qui concerne l’efficacité énergétique », a ajouté, Henry Paul Batchi Baldeh, directeur du Département du développement des systèmes électriques à la Banque.

 

Au moins, 218 400 ménages, seront raccordés au réseau électrique(….)

Le PEDECEL contribuera notamment à améliorer l’accès à l’électricité des populations des chefs-lieux de régions et celles des quartiers périphériques de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou, les trois plus grandes villes du pays, marquées depuis une décennie, par un important développement spatial et démographique. Au moins, 218 400 ménages, seront raccordés au réseau électrique grâce à ce projet, soit environ 1 528 800 habitants, dont 790 390 femmes, représentant un taux de 51,7%. Le projet permettra d’installer l’éclairage public solaire et renforcera la gouvernance dans le secteur à travers la formation des principaux acteurs. Le projet profitera à l’ensemble des localités couvertes, qui, grâce à l’extension du réseau de distribution, bénéficieront de l’amélioration de la qualité des services offerts par les établissements socio-publics de base (administrations locales, centres de santé, écoles et ateliers de formation, etc.) et de l’éclairage public. Le projet permettra de créer environ 560 emplois directs et indirects, temporaires et permanents pendant les phases de construction et d’exploitation.

Les nouveaux abonnés bénéficieront d’un système innovant de paiement différencié et progressif des frais d’abonnement, qui demeurent un frein à l’accès à l’électricité pour la plus grande partie de la population burkinabè. Les nouveaux clients payeront, à l’entrée, seulement 3 000 francs CFA (4,55 euros) contre 90 000 à 218 000 FCFA actuellement (137,20 euros à 332,33 euros) et les frais de raccordement restants seront payés par tranches mensuelles étalées sur trois ans.

L’appui de la Banque au PEDECEL a suscité l’intérêt d’autres bailleurs comme la Banque européenne d’investissement, la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique et POWER AFRICA WAEP, engagés à accorder des financements additionnels pour couvrir le coût total du projet qui est de 136,86 millions d’euros. Le gouvernement du Burkina Faso et la Société nationale d’électricité (SONABEL) apporteront un financement cumulé de 16,23 millions d’euros.

Le projet, qui doit être réalisé entre octobre 2021 et décembre 2025, s’inscrit dans l’initiative « Desert to Power », un projet emblématique de la Banque africaine de développement déployé dans onze pays du Sahel, dont le Burkina Faso, qui vise une production de 10.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2030 pour 250 millions de personnes.

Le gouvernement du Burkina Faso s’est fixé comme objectifs à l’horizon 2027, d’atteindre au moins un taux d’accès à l’électricité au plan national de 60% (90% en milieu urbain et 30% au moins en milieu rural). À la fin de 2020, 22,5% des Burkinabè (67,4% en zone urbaine, 5,3% en milieu rural) avaient accès à l’électricité.

Le PEDECEL répond à trois des cinq objectifs prioritaires, les « High5 », de la Banque africaine de développement : « éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique », « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

 

Alida Gbakou  (Collaboratrice)

Elites Femmes

Terrorisme au Burkina : « On peut faire de GO PAGA un programme de tous les burkinabè » dixit Fadima Kambou

Terrorisme au Burkina :  « On peut faire de GO PAGA un programme de tous les burkinabè » dixit Fadima Kambou

Vêtue d’un t-shirt couleur rose brandé GO PAGA, assise face à son ordinateur, sourire aux lèvres, Madame Fadima Kambou, initiatrice du Programme GO PAGA, une initiative d’accompagnement des veuves et orphelins des militaires tombés au front dans la lutte contre le terrorisme nous a reçu le 13 août 2021 dans son bureau partagé avec ses collègues [ndlr : des bénévoles pour la plupart]. Son sourire ne cache pourtant pas son impatience de parler et surtout tout l’amour et l’estime placé dans l’écriture de chaque mot de ce programme jusqu’à sa mise en œuvre. Logique, faut le rappeler par amour, cette ancienne responsable ressources humaines d’une importante société internationale a rendu sa démission afin de se consacrer à ce projet qui lui tient à cœur. Durant cet entretien plein d’émotion, la mère de famille, l’épouse d’un ancien de l’école militaire (PMK), la femme engagée était à cœur ouvert. Son cri de cœur l’union sacrée autour des veuves et orphelins des militaires tombés au front pour la défense de la partie. Lisez plutôt !

 

Elites Femmes (EF) : Présentez-nous brièvement le Programme GO PAGA

Fadima KAMBOU (FK) : GO PAGA est un programme d’accompagnement des veuves et des orphelins de nos militaires qui sont tombés au front. C’est un programme qui apprend aux ayants droits de nos soldats tombés au front afin de leur permettre de vivre tranquillement, en toute quiétude à Ouaga ou dans les différentes zones du Burkina Faso.

Il s’agit d’un programme qui apprend à leurs ayants droits à pêcher. Ce programme ne donne pas de poisson. Le but, c’est vraiment permettre à ces familles surtout les conjointes à pouvoir avoir une activité, des services pour pouvoir prendre soin de leurs enfants dans le long terme et ne plus avoir à tendre la main.

 

Quel état des lieux faites-vous à ce jour du programme dont vous êtes l’initiatrice ?

Nous avons démarré ce programme à travers un projet pilote au sein de l’unité spéciale de la Gendarmerie Nationale du Burkina Faso. Nous avons pris en charge 7 veuves, 7 orphelins et une adolescente de 15 ans. Au jour d’aujourd’hui toutes ces femmes ont une activité. Une est institutrice en stage à Bobo Dioulasso. GO PAGA a prospecté en vue de la placer. Nous lui payons au minimum le SMIG, le temps qu’elle puisse se former. Nous avons de bonnes nouvelles par ce que l’école souhaite l’intégrée pour la rentrée prochaine. On attend la confirmation ainsi que les documents qui vont avec.

Il y a une autre qui est en stage de fin d’étude. La concernant nous avons également prospecté et la placer en entreprise en tant que gestionnaire de projet. Elle a bénéficié de renforcements de capacités en Word, Excel et d’un accompagnement dans ses recherches. Nous l’aidons à préparer son mémoire. 

Toujours au titre des acquis nous avons accompagné une veuve qui préparais son Baccalauréat dans la ville de Pô. Elle l’a réussi avec une moyenne de 12,95. Nous avons aussi accompagné l’adolescente qui est en classe de seconde mais qui avait démarré avec une faible moyenne, elle finit l’année avec une moyenne de 11,95 avec l’appui de Go PAGA. Elle a un soutien scolaire et mène parallèlement des activités avec nos bénévoles.

 

Etes-vous satisfaites de l’évolution du Programme GO PAGA après le lancement de la phase de couverture nationale du programme ? 

Je suis satisfaite par ce que ces familles sont transformées aujourd’hui. Elles ont quitté un point A pour aller vers un point B. Nous allons continuer le suivi sur une année par ce que dans le programme il y a certes le placement mais derrière on suit les familles. Il y a une satisfaction avec mes équipes c’est pourquoi aujourd’hui nous sommes sur le niveau national. On va s’occuper de toutes les veuves et orphelins des militaires tombés au front du Burkina Faso. Nous sommes pour cela très reconnaissant car tout se passe bien.

 

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Nous n’allons pas parler de difficultés mais plutôt de défis. Nous venons de quitter d’une phase pilote financer à majorité en fonds propres avec l’accompagnement de beaucoup de bénévoles, des consultants, une agence de communication vers la phase nationale. Donc, il y a du besoin. Nous sommes à la recherche de partenaires locaux et aussi de pays amis. Il s’agit donc de défis de mobilisation de ressources aujourd’hui, de recherche de partenaires que de difficultés dans la mise en œuvre pratique du programme.

Quel est votre cri de cœur aujourd’hui ?

Le Burkina traverse des difficultés. Et à mon avis, que ce soit pour le programme GO PAGA ou pas, nous devons tous participer à notre niveau quelques soit nos croyances, nos opinions, accompagner l’Etat à faire face. Ce problème que nous vivons au Burkina qui est celui de l’insécurité nous concerne tous. Mettons en place des actions. Ceux qui veulent, peuvent accompagner GO PAGA ou même d’autres programmes avec des actions au profit du pays en attendant que les choses se fassent. Pas jeter des responsabilités sur qui que ce soit mais dire oui aux actions. Face à ce problème qu’est-ce que je peux apporter et quelle est la pierre que je peux poser à l’édifice ? C’est de cela qu’il s’agit. 

 

Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit des burkinabè pour plus de solidarité à l’endroit des veuves ?

GO PAGA, je l’ai initié par ce que je suis mariée à un ancien du PMK qui a des frères d’armes. Je suis régulièrement entourée de femmes de militaires. Ma voisine de maison son mari va régulièrement au front par ce qu’il est Commandant. Et quand tu vois ces femmes prier pour leur époux pendant qu’ils sont au front, s’occuper des enfants pendant que leurs hommes se battent pour que nous nous puissions vivre tranquillement et aller boire une bière en toute quiétude, et que nos enfants puissent aller à l’école, alors je me dis qu’on a le devoir de participer. Et participer n’est pas forcement que financièrement. On peut faire de GO PAGA un programme de tout les burkinabè. Le programme n’appartient pas uniquement à Madame Kambou, par ce qu’elle en ait l’initiatrice mais, mon rêve est que la jeunesse burkinabè se mobilise pour que l’on puisse l’offrir à l’Etat burkinabè. C’est aussi cela rendre utile la jeunesse et faire rêver nos enfants. J’invite tout monde à aller sur notre site internet et prendre connaissance de ce que l’on fait afin de vous joindre à la dynamique. Faites vos remarques, achetez les produits alimentaires produits ainsi que les savons fabriqués par ces veuves c’est aussi participer. Pour les entreprises au-delà de l’appui financier, elles peuvent ouvrir leurs portes pour des stages ou l’emploi des veuves que nous allons former.

 

Un mot à l’endroit des veuves et orphelins des militaires tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ?

Je ne peux que les encourager. Par ce que le deuil est personnel. GO PAGA, nous sommes là pour eux. Et nous allons faire notre nécessaire afin que le pays puisse les accompagner. Je les invite à aller chercher à pécher mais pas qu’on leur donne le poisson. Je les encourage à prendre du courage et se dire, aujourd’hui je suis père et mère et je vais aller chercher des solutions durables. On souhaite que d’autres programmes les accompagnent. Mais l’objectif c’est qu’elles soient autonomes à long terme. Que Dieu les bénisse, Que Dieu bénisse le Burkina Faso et nos autorités.

Je vous remercie

Entretien réalisé par Balguissa Sawadogo

Gabon : Ali Bongo Ondimba s’entretient avec la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Gabon

Gabon : Ali Bongo Ondimba s’entretient avec la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Gabon

Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba s’est entretenu ce jour au Palais Rénovation, avec le Dr. Savina Ammassari, nouvelle Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Gabon, qu’accompagnait Madame Oulimata Sarr, Directrice Régionale de l’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le Président Ali Bongo Ondimba et ses hôtes se sont félicités de l’excellence des relations multiformes existant entre les Nations Unies et le Gabon selon un communiqué de la Présidence de la République du Gabon.