Elites Femmes

Elites Femmes

Phumzile Mlambo-Ngcuka dirige depuis 2013 ONU Femmes - l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

 Cette Sud-Africaine de 64 ans a voué sa carrière aux droits de la personne, à l’égalité et à la justice sociale. Elle a participé activement à la lutte pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud.

 

De 2005 à 2008, elle a été Vice-Présidente de l’Afrique du Sud. Auparavant, elle a été Ministre des ressources minières et de l’énergie (1999 à 2005) et ministre adjointe du commerce et de l’industrie (1996 à 1999). Elle a siégé au Parlement de 1994 à 1996 dans le cadre du premier gouvernement démocratiquement élu d’Afrique du Sud.

 

Mme Mlambo-Ngcuka a commencé sa carrière en tant que professeure et a acquis une expérience internationale en tant que coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève, où elle a mis sur pied un programme mondial destiné aux jeunes femmes. Elle a fondé la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation.

 

Elle est titulaire d'un doctorat en éducation et technologie à l’Université de Warwick, au Royaume-Uni.

Amina J. Mohammed est le numéro deux du Secrétariat des Nations Unies depuis janvier 2017. A 58 ans, elle aide à gérer les opérations du Secrétariat, à promouvoir le rôle des Nations Unies dans les domaines économique et social et à renforcer l'Organisation en tant que centre de la politique et de l'assistance pour le développement.

Elle a occupé auprès du précédent Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les fonctions de Conseillère spéciale pour la planification du développement après 2015 et a, à ce titre, joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et, en particulier, des Objectifs de développement durable (ODD).

Avant d’être nommée Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Mohammed a été Ministre de l’environnement du Nigéria de novembre 2015 à décembre 2016.

« Ma fiche de poste est simple : construire un monde où chaque fille et chaque garçon dispose des outils et de l’appui pour faire de ses rêves une réalité », a-t-elle déclaré en 2017.

’Union Africaine et l’ONU viennent de lancer une initiative conjointe sur « les femmes dans la gouvernance et leur participation politique : renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership ».

Le mouvement Black Lives Matter et le mois des fiertés ont poussé de nombreuses marques à se remettre en question concernant plusieurs thématiques. Sont-elles assez représentatives de tous les genres, de toutes les couleurs de peau, de toutes les sexualités, afin de vraiment correspondre à un public plus que jamais en quête de représentation ? Calvin Klein, qui depuis plusieurs années opère un virage plus inclusif, a frappé un grand coup avec le choix de sa nouvelle égérie.

Jackpot pour Kim Kardashian ! En vendant, pour 200 000 de dollarrs, 20% de KKW Beauty, sa marque de cosméto au groupe Coty (Lancaster, Calvin Klein, Chloé..), la femme de Kanye West fait un gros coup. Son business vient d'être évalué à plus d'1 milliard de dollars. Elle serait donc désormais à la tête de 1,2 milliards de dollars, dépassant sa sœur Kylie Jenner mais aussi Rihanna et sa ligne Fenty Beauty, alliée au groupe LVMH.

Un joli coup pour Kim Kardashian qui s'allie donc à Coty, le même groupe de cosmétique qui a déjà racheté en janvier 2020, 51% des parts de la société de Kylie Jenner. La petite sœur de Kim Kardashian est connue pour avoir fait fortune très rapidement avec sa ligne de maquillage même si le magazine Forbes l'a accusée d'avoir menti sur le montant de ressources, lui retirant ainsi son titre de milliardaire. Niant l'accusation, Kylie Jenner continue son ascension et s'attaque d'ailleurs à un nouveau territoire : celui du soin. Elle a lancé ce printemps-été KylieSkin, sa première ligne de soin visage à destination des jeunes consommatrices pour avoir une jolie peau. Une ligne courte et accessible en vente en France en exclu chez Nocibé.

La suite des activités de Kim Kardashian devrait beaucoup ressembler à celle de sa petite sœur, Kylie Jenner. Coty et la femme de Kanye West «vont concentrer leurs efforts pour entrer dans de nouvelles catégories de produits et mener une expansion mondiale au-delà de ses lignes de produits existantes » expliquent les deux nouveaux

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Yobi Barry : La touchante histoire d’une « étoile » sauvée par l’armée burkinabè

 

« Prytanée militaire de KadiogYobi Barry, «  une étoile » sauvée par la grande muette » tel est l’intitulé d’une publication Facebook tiré du fil d’actualité de Monsieur Ali Ken Eliott Bokoum. A travers cette publication, l’intéressé raconte un récit plein d’émotion de l’histoire de la petite Yobi Barry. Lisez plutôt !

 

Lors de la cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), le vendredi 26 juin 2020, à Kamboinsin, au Nord de Ouagadougou, le chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou, a raconté l’histoire émouvante d’une brillante élève, du nom de Yobi Barry. A titre exceptionnel, elle a intégré la prestigieuse école en classe de 2nde C.

 

Dans son roman L’auberge des pauvres, l’écrivain Tahar Ben Jelloun a soutenu qu’« une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin ». Cette pensée pourrait résumer l’histoire de l’élève Yobi Barry, en classe de 2nde C au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Originaire du village Zougbilin, de la province du Boulgou, dans la région du Centre-Est, elle est née dans une famille où aucun de ses frères n’a été à l’école. Mais la petite, dès sa tendre enfance, a fait part de son vœu d’être inscrite à l’école, contrairement à son père qui la voyait plutôt derrière son cheptel.

A force d’insistance et avec le soutien de sa mère, son père s’est résolu à l’y envoyer. Dès le CP1, Yobi s’est fait remarquer par ses résultats scolaires très satisfaisants. A la classe de CE2, son rêve se brise. Son frère qui aidait son père à s’occuper des animaux quitte le village sans informer personne. Le père de Yobi Barry la retire de l’école pour remplacer son frère. Deux ans après, contre toute attente, le frère aventurier est de retour au bercail. La petite réitère à ses parents sa volonté de reprendre le chemin de l’école. Elle y retourne, et en dépit de deux années blanches, la petite fille se distingue particulièrement dans ses études. Au point que son maître décide de constituer son dossier pour qu’elle fasse l’examen du CEP et de l’entrée en 6e dans une autre école. A l’issue de l’examen, elle est classée première de la province du Boulgou. Admiratif de l’exploit de sa nièce, un de ses oncles décide de la soutenir. Il l’inscrit dans un établissement scolaire, dirigé par des sœurs religieuses.

De la 6e à la 3e, elle se montre très assidue au travail. En 2019, elle réussit avec brio au BEPC et à l’entrée en 2nde, puisqu’elle sort première dans la région du Centre-Est. Mais son oncle n’a plus les moyens pour l’accompagner. Son histoire est relayée sur les réseaux par un internaute.

« Nous avons eu raison de lui tendre la main »

Le cri de cœur lancé parvient au commandant du PMK, le lieutenant-colonel, Ismaël K. S. Diaouari, qui en parle au chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou. Ensemble, ils décident d’entreprendre des initiatives pour inscrire à titre exceptionnel la petite Yobi Barry, au PMK, en classe de 2nde C. Il convient de rappeler que c’est à partir de la 6e qu’on intègre la prestigieuse école. La sollicitation de la hiérarchie militaire est acceptée par les premières autorités burkinabè. « L’étoile » est sauvée. « Nous avons pris contact avec sa famille pour voir si elle était d’accord pour que nous amenions la fille au PMK. Elle a accepté notre proposition et nous l’avons fait venir immédiatement pour l’initier au règlement militaire. Elle a commencé la classe de 2nde C au même titre que les autres élèves du PMK. Elle n’a pas eu de prix aujourd’hui, mais elle est 2e de sa classe avec une moyenne annuelle de 15, 85/20. Elle s’appelle Yobi Barry », a témoigné le CEMGA, le général de brigade, Moïse Minoungou, devant une assistance toute émue. Pour le CEMGA, l’exemple de Yobi est la preuve que lorsqu’on on a la volonté, on peut y arriver. Il a argué que le choix d’aider la petite s’explique par le lien armée-nation. « La grande muette ne peut être en dehors de la nation. Nous avons eu l’autorisation des hautes autorités pour prendre en compte ce cri de cœur lancé par un citoyen burkinabè. Les résultats qu’elle a obtenus prouvent que nous avions eu raison de lui tendre la main », a conclu le Gal de brigade.

 

Source : Page Facebook Ali Ken Eliott Bokoum