Elites Femmes

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Le mouvement Black Lives Matter et le mois des fiertés ont poussé de nombreuses marques à se remettre en question concernant plusieurs thématiques. Sont-elles assez représentatives de tous les genres, de toutes les couleurs de peau, de toutes les sexualités, afin de vraiment correspondre à un public plus que jamais en quête de représentation ? Calvin Klein, qui depuis plusieurs années opère un virage plus inclusif, a frappé un grand coup avec le choix de sa nouvelle égérie.

Jackpot pour Kim Kardashian ! En vendant, pour 200 000 de dollarrs, 20% de KKW Beauty, sa marque de cosméto au groupe Coty (Lancaster, Calvin Klein, Chloé..), la femme de Kanye West fait un gros coup. Son business vient d'être évalué à plus d'1 milliard de dollars. Elle serait donc désormais à la tête de 1,2 milliards de dollars, dépassant sa sœur Kylie Jenner mais aussi Rihanna et sa ligne Fenty Beauty, alliée au groupe LVMH.

Un joli coup pour Kim Kardashian qui s'allie donc à Coty, le même groupe de cosmétique qui a déjà racheté en janvier 2020, 51% des parts de la société de Kylie Jenner. La petite sœur de Kim Kardashian est connue pour avoir fait fortune très rapidement avec sa ligne de maquillage même si le magazine Forbes l'a accusée d'avoir menti sur le montant de ressources, lui retirant ainsi son titre de milliardaire. Niant l'accusation, Kylie Jenner continue son ascension et s'attaque d'ailleurs à un nouveau territoire : celui du soin. Elle a lancé ce printemps-été KylieSkin, sa première ligne de soin visage à destination des jeunes consommatrices pour avoir une jolie peau. Une ligne courte et accessible en vente en France en exclu chez Nocibé.

La suite des activités de Kim Kardashian devrait beaucoup ressembler à celle de sa petite sœur, Kylie Jenner. Coty et la femme de Kanye West «vont concentrer leurs efforts pour entrer dans de nouvelles catégories de produits et mener une expansion mondiale au-delà de ses lignes de produits existantes » expliquent les deux nouveaux

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Yobi Barry : La touchante histoire d’une « étoile » sauvée par l’armée burkinabè

 

« Prytanée militaire de KadiogYobi Barry, «  une étoile » sauvée par la grande muette » tel est l’intitulé d’une publication Facebook tiré du fil d’actualité de Monsieur Ali Ken Eliott Bokoum. A travers cette publication, l’intéressé raconte un récit plein d’émotion de l’histoire de la petite Yobi Barry. Lisez plutôt !

 

Lors de la cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), le vendredi 26 juin 2020, à Kamboinsin, au Nord de Ouagadougou, le chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou, a raconté l’histoire émouvante d’une brillante élève, du nom de Yobi Barry. A titre exceptionnel, elle a intégré la prestigieuse école en classe de 2nde C.

 

Dans son roman L’auberge des pauvres, l’écrivain Tahar Ben Jelloun a soutenu qu’« une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin ». Cette pensée pourrait résumer l’histoire de l’élève Yobi Barry, en classe de 2nde C au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Originaire du village Zougbilin, de la province du Boulgou, dans la région du Centre-Est, elle est née dans une famille où aucun de ses frères n’a été à l’école. Mais la petite, dès sa tendre enfance, a fait part de son vœu d’être inscrite à l’école, contrairement à son père qui la voyait plutôt derrière son cheptel.

A force d’insistance et avec le soutien de sa mère, son père s’est résolu à l’y envoyer. Dès le CP1, Yobi s’est fait remarquer par ses résultats scolaires très satisfaisants. A la classe de CE2, son rêve se brise. Son frère qui aidait son père à s’occuper des animaux quitte le village sans informer personne. Le père de Yobi Barry la retire de l’école pour remplacer son frère. Deux ans après, contre toute attente, le frère aventurier est de retour au bercail. La petite réitère à ses parents sa volonté de reprendre le chemin de l’école. Elle y retourne, et en dépit de deux années blanches, la petite fille se distingue particulièrement dans ses études. Au point que son maître décide de constituer son dossier pour qu’elle fasse l’examen du CEP et de l’entrée en 6e dans une autre école. A l’issue de l’examen, elle est classée première de la province du Boulgou. Admiratif de l’exploit de sa nièce, un de ses oncles décide de la soutenir. Il l’inscrit dans un établissement scolaire, dirigé par des sœurs religieuses.

De la 6e à la 3e, elle se montre très assidue au travail. En 2019, elle réussit avec brio au BEPC et à l’entrée en 2nde, puisqu’elle sort première dans la région du Centre-Est. Mais son oncle n’a plus les moyens pour l’accompagner. Son histoire est relayée sur les réseaux par un internaute.

« Nous avons eu raison de lui tendre la main »

Le cri de cœur lancé parvient au commandant du PMK, le lieutenant-colonel, Ismaël K. S. Diaouari, qui en parle au chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou. Ensemble, ils décident d’entreprendre des initiatives pour inscrire à titre exceptionnel la petite Yobi Barry, au PMK, en classe de 2nde C. Il convient de rappeler que c’est à partir de la 6e qu’on intègre la prestigieuse école. La sollicitation de la hiérarchie militaire est acceptée par les premières autorités burkinabè. « L’étoile » est sauvée. « Nous avons pris contact avec sa famille pour voir si elle était d’accord pour que nous amenions la fille au PMK. Elle a accepté notre proposition et nous l’avons fait venir immédiatement pour l’initier au règlement militaire. Elle a commencé la classe de 2nde C au même titre que les autres élèves du PMK. Elle n’a pas eu de prix aujourd’hui, mais elle est 2e de sa classe avec une moyenne annuelle de 15, 85/20. Elle s’appelle Yobi Barry », a témoigné le CEMGA, le général de brigade, Moïse Minoungou, devant une assistance toute émue. Pour le CEMGA, l’exemple de Yobi est la preuve que lorsqu’on on a la volonté, on peut y arriver. Il a argué que le choix d’aider la petite s’explique par le lien armée-nation. « La grande muette ne peut être en dehors de la nation. Nous avons eu l’autorisation des hautes autorités pour prendre en compte ce cri de cœur lancé par un citoyen burkinabè. Les résultats qu’elle a obtenus prouvent que nous avions eu raison de lui tendre la main », a conclu le Gal de brigade.

 

Source : Page Facebook Ali Ken Eliott Bokoum

Dans le cadre de ses activités d’accompagnement des entrepreneurs, GroFin Sénégal a fait honneur aux dames. Une rencontre totalement dédiée à l’entrepreneuriat féminin, où chacune a évoqué son parcours, son expérience, ses difficultés, mais également ses succès.

L’agriculture en Afrique connaît une transformation radicale suite à l’afflux des femmes dans le secteur où elles jouent un rôle important dans la croissance du domaine sur le continent.

Dans une lettre datée du 25 juin 2020, Léonce Koné, membre du Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a annoncé au président d’honneur, Blaise Compaoré, sa démission du parti. En effet, il a opté, depuis février 2019, de soutenir la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo pour l’élection présidentielle de 2020.

Cette décision intervient après la désignation d’Eddie Komboïgo, candidat de l’ancien parti majoritaire pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je ne nourris aucune hostilité personnelle envers Eddie Komboïgo. Mais je considère que dans la phase difficile que traverse le Burkina Faso, il n’est pas doté des aptitudes personnelles et des qualités de leadership nécessaires pour inspirer et conduire le redressement dont notre pays a si cruellement besoin », a clarifié Léonce Koné dans la lettre adressée au président d’honneur du CDP, Blaise Compaoré.

Convaincu que Kadré Désiré Ouédraogo est la personne qu’il faut pour gouverner le Burkina Faso, il a rappelé les atouts de celui-ci. « Il a la volonté et la capacité d’apporter des changements bénéfiques dans la gouvernance du pays, en réalisant la réconciliation nationale, en restaurant l’autorité de l’Etat, et en mettant en œuvre des politiques adaptées à la complexité, à l’urgence, à la gravité des défis actuels », a-t-il relevé.

C’est aussi pour éviter de se retrouver dans une situation équivoque et forcément critiquable au regard des textes du parti que Léonce Koné a décidé de quitter le CDP.

Tout en exprimant aux militants du parti son regret de voir s’achever ainsi le compagnonnage qu’ils ont forgé sur le terrain de la lutte politique, il a salué le courage, la persévérance et la constance dont la grande majorité a su faire preuve durant les dernières années « en surmontant une adversité extrême, pour assurer la survie du parti et la relance de ses activités ». Ce qui a permis au CDP de réaliser des performances héroïques aux dernières élections législatives et municipales, selon lui.

Dans la dynamique de l’alliance électorale qui est en cours de constitution entre les partis et candidats d’opposition, il n’exclut pas le fait qu’ils soient amenés à engager encore des combats politiques ensemble.

Lefaso.net