PORTRAITS

Isso Emmanuela Melinda Bama: à 11 ans, elle est passionnée de la mécanique auto

Isso Emmanuela Melinda Bama: à 11 ans, elle est passionnée de  la mécanique auto

Isso Emmanuela Melinda Bama, malgré son jeune âge, s'est déjà tracée un chemin professionnel, celui de la mécanique. En classe de CM1, la jeune fille passe ses vacances dans un garage au milieu de nombreuses véhicules qui ont besoin de réparation. Cap au garage "Auto Top Méca" où travail la petite Melinda.

Comment Adissa Barry, immigrée burkinabé, est devenue une millionnaire américaine autodidacte?

Comment Adissa Barry, immigrée burkinabé, est devenue une millionnaire américaine autodidacte?

Elle est propriétaire d'une entreprise dans l'État du Maryland, qui aurait eu le deuxième plus grand nombre de millionnaires en 2020, selon un article publié par Kiplinger.com. Adissa Barry est originaire du Burkina Faso et vit en Amérique depuis plus de 30 ans.

Wendyam véronique Zoundi , symbole de détermination

Wendyam Véronique Zoundi , symbole de détermination

Handicapée visuelle Véronique Wendyam Zoundi ne cesse de croire en ses rêves et contourne le destin que la société lui avait prédit. Zoom sur le parcours de Véronique déterminée à réaliser ses rêves.

BOURSE : la guinéenne Doussou Komara nommée Directrice Compliance de S&P Dow Jones Indices (Financial Afrik)

BOURSE : la guinéenne Doussou Komara nommée Directrice Compliance de S&P Dow Jones Indices (Financial Afrik)

La guinéenne Doussou Komara a été nommée Directrice Compliance de S&P Dow Jones Indices à New York pour la zone des Amériques a révélé le journal en ligne Financial Afrik.

9e Sommet Africités : Mme. Fatimetou Abdel Malick Élue Nouvelle Présidente De CGLU Afrique

9e Sommet Africités : Mme. Fatimetou Abdel Malick Élue Nouvelle Présidente De CGLU Afrique

La Région de Nouakchott représentée par Mme Fatimetou Abdel Malick, a été élue nouvelle Présidente de CGLU Afrique jusqu'à la prochaine assemblée générale prévue en 2025.

Le Ghana Stock Exchange Council nomme Abena Osei-Poku à la présidence

Le Ghana Stock Exchange Council nomme Abena Osei-Poku à la présidence

Le Conseil de la Bourse du Ghana (GSE) a rendu public  la nomination d’Abena Osei-Poku à la présidence du Conseil à compter du 14 octobre 2021. Elle est la deuxième femme en vingt-six ans à devenir présidente de la Bourse après Gloria Nikoi de mémoire bénie. Elle succède à Ray Anselm Sowah, dont le mandat a pris fin lors de la dernière assemblée générale annuelle tenue le 28 juillet 2021.

L'Ougandaise Tracy « Indiana Jones » Walakira se réjouit de sa prochaine grande aventure au sein d’APO Group

L'Ougandaise Tracy « Indiana Jones » Walakira se réjouit de sa prochaine grande aventure au sein d’APO Group

APO Group, principal cabinet panafricain de conseil en communication et leader de la distribution de communiqués de presse en Afrique, a rendu officiel la récente promotion de Tracy Walakira N. au poste de directrice de compte. Tracy est la plus expérimentée cheffe de projet en relations publiques au sein d’APO Group, et sa promotion bien méritée au poste de directrice de compte reflète son dévouement et sa passion pour le journalisme africain selon l’agence.

Aïssa Traoré, l’écolo de Ouaga

Aïssa Traoré, l’écolo de Ouaga

Le vaste terrain vague marque la fin de la piste en terre rouge. On l’aperçoit au loin. C’est un dépotoir sauvage où virevoltent des centaines de sacs en plastique, les mêmes qui bordent les routes de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, et s’accrochent aux branches des arbres capables de survivre au climat. En 2014, leur production, leur importation, leur commercialisation et leur distribution ont été interdites dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest de 20 millions d’habitants. Ils continuent pourtant de proliférer, bouchent les caniveaux, causent des inondations, tuent les animaux qui les ingèrent et défigurent le paysage.

Intelligence Economique : Madina Toure nommée Chef département femmes et intelligence économique du CAVIE

Intelligence Economique : Madina Toure nommée Chef département femmes et intelligence économique du CAVIE

Le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) a procédé aux changements de ses instances dirigeantes. Madame Madina Toure a été nommée Chef département femmes et intelligence économique du CAVIE.

Bo express

Madina est Conseiller technique du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations du Sénégal. Après une Maitrise et un DESS en économie, stratégie et gestion du développement à l’Université de Grenoble, elle débute ses activités au Sénégal en créant en 2002 un cabinet de conseil et d’appui aux institutions publiques et privées. 

De 2013 à 2019, tout en étant « personne ressource » au Conseil économique, social et environnemental, elle dirige la dynamique de SoWhen Initiatives qui élabore et met en œuvre des concepts de partenariat et d’échanges entre les acteurs pour le développement du Sénégal et plus largement de l’Afrique. 

Elle est également, en tant que Sociétaire élue, présidente du Conseil d’administration d’une Caisse du réseau Crédit Mutuel du Sénégal.

 

La Rédaction

 

République Démocratique du Congo (RDC) : Malangu Kabedi Mbuyi, première femme nommée pour diriger la Banque centrale du Congo (BCC)

République Démocratique du Congo (RDC) : Malangu Kabedi Mbuyi, première femme nommée pour diriger la Banque centrale du Congo (BCC)

Pour la première fois de son histoire, la Banque centrale du Congo (BCC) sera dirigée par une femme. Il s’agit de Madame Malangu Kabedi Mbuyi, ancienne fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI).

Née le 1er février 1958 à Kananga dans la province du Kasaï, Madame Malangu Kabedi Mbuyi a été nommée le 5 juillet 2021, Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) par le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi.

Mme Malangu a fait ses études supérieures à l'université Libre de Bruxelles. Elle est licenciée en économie et une maîtrise en économétrie.

La Banque centrale du Congo est l'institution de droit public de la République démocratique du Congo, responsable de maintenir la stabilité monétaire du pays.

 

La Rédaction

La burkinabè Balguissa Sawadogo devient Chef département Communication et Marketing du CAVIE

La burkinabè Balguissa Sawadogo devient Chef département Communication et Marketing du CAVIE

[ACCI-CAVIE] Balguissa SAWADOGO est consultante en communication et promotrice d’un projet média www.elitesfemmes.com. Passionnée de belles lettres, elle s’est intéressée très jeune au journalisme. Elle exerce en tant journaliste traitant des questions économiques et financières depuis 2015.

Balguissa SAWADOGO fait partie d’un réseau de 100 journalistes africains formés par la Banque Mondiale en « Journalisme pour le développement ». A ce propos, Balguissa s’attache spécifiquement aux sujets portant sur la banque, les mines, la fiscalité, l’autonomisation économique des femmes et l’intelligence économique. Elle dispose d’une certification en « Intelligence économique & Diplomatie d’entreprise dans la ZLECA » du CAVIE. Elle est également certifiée en « Journalisme d’investigation économique » par l’US Department Of state à Dakar au Sénégal.

Engagée sur les questions de défense des droits des femmes en Afrique, elle a récemment été certifiée sur « Les droits Humains : les droits des femmes » délivrée par Apprentissage Sans Frontière (ASF) et l’Université des Médias et des Droits Humains (UMDH).

https://www.acci-cavie.org/.../la-burkinabe-balguissa.../

La Rédaction

 

Iddrisu Kande, la femme à la tête d’une entreprise de menuiserie aluminium au Ghana

Iddrisu Kande, la femme à la tête d’une entreprise de menuiserie aluminium au Ghana

Au Ghana, les femmes restent minoritaires dans le secteur de la construction. Malgré les stéréotypes, Iddrisu Kande a choisi de s’aventurer dans la menuiserie aluminium. Son entreprise, Marouf Aluminium Fabrications, participe à la lutte contre le chômage.

Iddrisu Kande, la femme à la tête d’une entreprise de menuiserie aluminium au Ghana

À Ashaiman, une ville située dans le Grand Accra au Ghana, Iddrisu Kande, artisane et entrepreneure, s'est taillé une place dans la construction, un secteur généralement dominé par les hommes. Son entreprise Marouf Aluminium Fabrications (MAF) propose des cadres en aluminium pour portes et fenêtres coulissantes, fenêtres à lamelles, balustrades, fenêtres à projection, cloisons et portes battantes entre autres.

Auparavant, Iddrisu jouait au football. Son frère la convainc de se tourner vers une autre vocation après une blessure lors d’un match, et l’aide à se lancer dans la menuiserie aluminium. Elle se rapproche des fabricants locaux pour se former, mais doit faire face aux refus ou hésitations de ces derniers.

« Les apprentis m’ont dit qu’ils n’étaient pas convaincus que leur employeur allait m’accepter, qu’ils n’avaient jamais vu une femme dans ce métier », explique-t-elle à la Commission for Technical and Vocational Educational and Training (TVET Ghana).

Au Ghana, les femmes font de gros efforts pour s’intégrer dans les métiers locaux. Comme dans de nombreux autres pays, elles sont sous-représentées dans le secteur de la construction. Seulement environ 3% des travailleurs dans ce secteur sont des femmes, d’après une étude menée par le média local Align Platform en 2020. Pour causes, les stéréotypes, perceptions et normes sociétales qui veulent que la femme se tourne vers des métiers moins difficiles.

Les femmes s’inquiètent également des répercussions à long terme d’un tel labeur sur leur féminité.

Lire la suite …Agence Ecofin

Ngozi Okonjo-Iweal, Directrice générale de l’OMC

Ngozi Okonjo-Iweal, Directrice générale de l’OMC

Ngozi Okonjo-Iweala est la septième personne à occuper le poste de Directeur général de l'OMC. Elle est entrée en fonction le 1er mars 2021, devenant la première femme et la première Africaine à être désignée Directrice générale. Son mandat prendra fin le 31 août 2025.

Mme Ngozi Okonjo-Iweala est une spécialiste du financement mondial, une économiste et une professionnelle du développement international avec plus de 30 ans d'expérience professionnelle en Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord. Elle a été Présidente du Conseil d'administration de Gavi, l'Alliance du Vaccin. Depuis sa création en 2000, Gavi a vacciné 760 millions d'enfants dans le monde et sauvé 13 millions de vies. Mme Okonjo-Iweala a auparavant siégé aux conseils d'administration de la Standard Chartered PLC et de Twitter Inc. Elle a récemment été nommée envoyée spéciale de l'Union africaine chargée de mobiliser le soutien financier international dans la lutte contre la COVID-19 et envoyée spéciale de l'OMS pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19. Habile négociatrice, elle a joué le rôle de facilitateur dans de nombreux accords permettant la négociation de résultats gagnants pour tous. Elle est considérée comme une efficace bâtisseuse de consensus et une intermédiaire désintéressée jouissant de la confiance des gouvernements et des autres parties prenantes.

Précédemment, Mme Okonjo-Iweala a exercé à deux reprises les fonctions de ministre des finances du Nigéria (de 2003 à 2006 et de 2011 à 2015) et a été brièvement ministre des affaires étrangères en 2006, devenant ainsi la première femme à occuper ces deux postes. Elle s'est illustrée en menant des réformes majeures qui ont amélioré l'efficacité de ces deux ministères et le fonctionnement de l'appareil gouvernemental. Elle a travaillé pendant 25 ans à la Banque mondiale en tant qu'économiste du développement, accédant au poste de numéro 2 en tant que Directrice générale des opérations. En tant qu'économiste du développement et Ministre des finances, elle a engagé son pays dans plusieurs réformes portant aussi bien sur des questions macroéconomiques, commerciales et financières que sur le secteur réel.

Mme Okonjo-Iweala est fermement convaincue que le commerce peut sortir les pays en développement de la pauvreté et les aider à parvenir à une croissance économique solide et à un développement durable. En tant que Ministre des finances, elle a participé à des négociations commerciales avec d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et a contribué à réformer la politique commerciale nigériane, ce qui a permis au pays d'améliorer sa compétitivité. Elle a suivi de près l'évolution de la situation à l'OMC, car elle estime qu'il est dans l'intérêt de tous les pays, en particulier des pays les moins avancés et des pays africains, de renforcer le système commercial multilatéral.

Mme Okonjo-Iweala est connue pour avoir été la première femme et la première candidate africaine à se présenter à la présidence du Groupe de la Banque mondiale en 2012, appuyée par l'Afrique et les principaux pays en développement dans cette première course véritablement ouverte au poste mondial le plus élevé en matière de financement du développement. En tant que Directrice générale de la Banque mondiale, elle était responsable de son portefeuille opérationnel de 81 milliards de dollars en Afrique, en Asie du Sud, en Europe et en Asie centrale. Elle a lancé plusieurs initiatives de la Banque destinées à aider les pays à faible revenu pendant la crise alimentaire de 2008-2009 et, plus tard, pendant la crise financière. En 2010, elle a présidé la campagne de la Banque mondiale qui a permis de lever 49,3 milliards de dollars de dons et de crédits à faible taux d'intérêt pour les pays les plus pauvres du monde.

En tant que Ministre des finances du Nigéria, elle a dirigé les négociations avec les créanciers du Club de Paris qui ont permis l'effacement de la dette de 30 milliards de dollars du Nigéria, y compris l'annulation pure et simple d'un montant de 18 milliards de dollars. Pendant son second mandat au Ministère des finances, Mme Okonjo-Iweala a dirigé la réforme qui a permis d'améliorer la transparence des comptes publics et de renforcer les institutions de lutte contre la corruption, y compris la mise en œuvre du Système intégré en matière de gestion financière du gouvernement (GIFMS ), du Système intégré de gestion du personnel et de la paie (IPPMS) et du compte unique du Trésor (TSA).

Mme Okonjo-Iweala a été nommée Ministre de la décennie, a remporté le prix du public du journal nigérian This Day (2020) et a figuré parmi les huit femmes inspirantes de la lutte contre la corruption de Transparency International (2019), les 50 plus grands leaders du monde (Fortune, 2015), les 100 personnalités les plus influentes du monde (TIME, 2014), les 100 plus grands penseurs du monde (Foreign Policy, 2011 et 2012), les 100 femmes les plus puissantes du monde (Forbes, 2011, 2012, 2013 et 2014), les trois femmes les plus puissantes d'Afrique (Forbes, 2012), les 10 femmes les plus influentes d'Afrique (Forbes, 2011), les 100 femmes les plus importantes du monde (The UK Guardian, 2011), les 150 femmes les plus importantes du monde (Newsweek, 2011) et les 100 femmes les plus inspirantes du monde pour les filles et les femmes (Women Deliver, 2011). Son nom figure également dans la liste des 73 personnalités les plus “brillantes” qui influencent le monde des affaires établie par Condé Nast International.

En 2020, Mme Okonjo-Iweala est devenue Angelopoulos Global Public Leader à la Kennedy School de l'Université de Harvard. Elle a également été nommée au Conseil économique consultatif présidentiel du Président d'Afrique du Sud, Son Excellence Cyril Ramaphosa. En 2019, elle a été élue à l'Académie américaine des arts et des sciences. En 2017, elle a reçu le prix Madeleine K. Albright pour le développement mondial de l'Institut Aspen, le prix pour l'autonomisation économique des femmes de WEConnect International et le prix Vanguard de l'Université Howard. En 2016, elle a reçu le prix Power with Purpose du Devex Development Communications Network et le prix Global Fairness de la Global Fairness Initiative en reconnaissance de sa contribution au développement durable. Elle a également reçu des distinctions honorifiques de la République de Côte d'Ivoire et de la République du Libéria, a été décorée de la troisième plus haute distinction des Commandants de la République fédérale du Nigéria et a reçu le prix David Rockefeller Bridging Leadership (2014), la médaille d'or du Président de la République italienne décernée par le Centre Pia Manzu (2011), le prix du leadership mondial décerné par le Chicago Council on Global Affairs, le prix du leadership mondial de l'École des affaires internationales et publiques de l'Université Columbia (2010) et le prix Bishop John T. Walker pour service humanitaire exceptionnel (2010). Elle a également reçu le prix européen des héros du magazine TIME en 2004, a été nommée Ministre des finances de l'année (Africa Investor Magazine, 2014), Ministre des finances de l'année pour l'Afrique et le Moyen-Orient (THE BANKER, 2004), Ministre des finances de l'année dans le monde (EUROMONEY, 2005), Ministre des finances de l'année pour l'Afrique et le Moyen-Orient (Emerging Markets Magazine, 2005) et Ministre de l'année (journal This Day, 2004 et 2005).

Mme Okonjo-Iweala est actuellement présidente du Conseil d'administration de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) de l'Union africaine, un mécanisme innovant d'assurance contre les risques météorologiques pour les pays africains, et Coprésidente de la Commission mondiale sur l'économie et le climat avec MM. Nicholas Stern et Paul Polman. Elle est également Présidente du Conseil d'administration de l'Institution Nelson Mandela, qui chapeaute les instituts africains de science et de technologie, et Présidente du Conseil d'administration de l'Université africaine de science et de technologie d'Abuja. Mme Okonjo-Iweala est membre du Conseil d'administration du Carnegie Endowment for International Peace. Elle fait actuellement partie des conseils ou groupes consultatifs suivants: Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures, Conseil consultatif international de l'Université de Harvard, Conseil consultatif de la Martin School de l'Université d'Oxford, Conseil consultatif international de Mercy Corps, Conseil consultatif international de Women's World Banking Africa, Commission internationale pour le financement de possibilités d'éducation dans le monde (présidée par Gordon Brown), Conseil consultatif de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Conseil consultatif mondial de l'École de politique et de gestion publiques de l'Université Tsinghua de Beijing, Commission économique de la CARICOM, Bloomberg Task Force on Fiscal Policy for Health, et Inspecteurs des impôts sans frontières de l'OCDE, entre autres. Elle est membre de la B Team of Business and Civic Leaders cofondée par Richard Branson, membre du Conseil d'administration de la Fondation Ellen Johnson Sirleaf et Coprésidente et membre du Conseil d'administration de Lumos, une société d'énergies renouvelables centrée sur l'Afrique.

Précédemment, Mme Okonjo-Iweala était aussi conseillère principale chez Lazard (2015-2019), Coprésidente du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement auprès de la Secrétaire d'État du Royaume-Uni Justine Greening et Présidente du Comité du développement de la Banque mondiale (2004). Elle a également été membre du Comité monétaire et financier international du FMI (de 2003 à 2006 et de 2011 à 2015), du Groupe de haut niveau chargé du programme de développement pour l'après-2015 du Secrétaire général de l'ONU, de la Commission pour l'Afrique dirigée par le gouvernement danois, du Global Leadership Council on Transparency and Corruption du Forum économique mondial et de la Commission on World Growth (dirigée par Michael Spence, lauréat du prix Nobel). Elle a fait partie pendant dix ans du Conseil d'administration de la Fondation Rockefeller et des Jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial. Elle a également été membre du Conseil consultatif de la campagne “ONE”, de la Clinton Global Initiative, du Réseau de développement mondial et de la Blavatnik School of Government de l'Université d'Oxford.

Mme Okonjo-Iweala est la fondatrice du premier organisme nigérian d'enquêtes d'opinion, NOI-Polls. Elle a également fondé le Center for the Study of Economies of Africa (C-SEA), un groupe de réflexion et de recherche sur le développement ayant son siège à Abuja (Nigéria) et est professeure invitée au Center for Global Development ainsi qu'à la Brookings Institution, deux groupes de réflexion majeurs de Washington.

Mme Okonjo-Iweala est titulaire d'une licence d'économie (mention magna cum laude) de l'Université de Harvard (1976) ainsi que d'un doctorat en économie et développement régionaux du Massachusetts Institute of Technology (MIT, 1981). Elle est également titulaire de diplômes honorifiques de 15 universités dans le monde, parmi lesquelles l'Université de Yale, l'Université de Pennsylvanie, l'Université Brown, le Trinity College (Université de Dublin), l'Amherst College, le Colby College, l'Université de Tel-Aviv et la Northern Caribbean University (Jamaïque), et de doctorats honorifiques d'un grand nombre d'universités nigérianes, parmi lesquelles l'Université de l'État d'Abia, l'Université de l'État du Delta, l'Université Oduduwa, l'Université Babcock et les Universités de Port Harcourt, de Calabar et d'Ife (Obafemi Awolowo). Elle est l'auteure de nombreux articles et de plusieurs livres parmi lesquels: Women and Leadership: Real Lives, Real Lessons, coécrit avec Julia Gillard (Penguin Random House, juillet 2020), Finding A Vaccine is Only the First Step (Foreign Affairs, avril 2020), Fighting Corruption is Dangerous: The Story Behind the Headlines (MIT Press, 2018), Reforming the UnReformable: Lessons from Nigeria (MIT Press, 2012), Mobilizing Finance for Education in the Commonwealth (Commonwealth Education Report, 2019), Shine a Light on the Gaps - an essay on financial inclusion for African Small Holder Farmers (Foreign Affairs, 2015), Funding the SDGs: Licit and Illicit Financial Flows from Developing Countries (Horizons Magazine, 2016) et The Debt Trap in Nigeria: Towards a Sustainable Debt Strategy (Africa World Press, 2003). Elle a également coécrit avec Tijan Sallah l'ouvrage intitulé Chinua Achebe: Teacher of Light (Africa World Press, 2003).

Mme Okonjo-Iweala est mariée à M. Ikemba Iweala, neurochirurgien. Le couple a quatre enfants et trois petits-enfants.

Source: OMC

Amina Priscille Longoh,29 ans, nommée ministre au sein du nouveau gouvernement au Tchad

Le nouveau gouvernement, remanié le 14 juillet par le président tchadien Idriss Deby, est composé de 35 membres, dont 9 femmes, et compte 14 nouveaux ministres et 6 secrétaires d’Etat. Nommée ministre de la femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh est la plus jeune ministre du nouveau gouvernement tchadien.

 

Depuis 2019, elle était directrice générale de la Maison nationale de la femme au Tchad. Elle est aussi la présidente de la fondation Tchad Helping Hands qu’elle a créée. Elle y fait la promotion de l’éducation des filles et des personnes démunies. Amina Priscille Longoh était aussi commissaire à l’éducation et compétences de l’Union panafricaine de la jeunesse.

Diplômée en communication, Amina Priscille Longoh a débuté sa carrière dans le secteur pétrolier avant de s’orienter vers l’humanitaire. En effet, en 2016, elle a initié une collecte de fonds sur les réseaux sociaux pour aider une femme démunie à faire opérer sa fille de 2 ans qui avait le cancer de l’œil. Malheureusement, suite à certains retards et  la petite fille n’a pas pu être sauvée. Fin 2016, Amina Priscille Longoh a décidé que c’était le moment de concrétiser le projet de la Fondation pour pouvoir agir en temps réel. Elle l’a donc nommé « Tchad Helping Hands », traduisant la Solidarité autour des causes sociales.

En tant que Directrice de la Maison de la femme, Amina Priscille Longoh a notamment signé une convention de partenariat avec un cabinet d’avocats pour la prise en charge juridique et judiciaire des femmes victimes de violences.

Le programme EUVP vise à faire connaître les objectifs et les politiques de l’Union européenne à travers un programme de visites des Institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, etc.) à destination de jeunes leaders émergents et de bâtisseurs d’opinion. Les participants sont invités à débattre de thématiques universelles telles que le genre, l’aide humanitaire, l’éducation, etc.

En juin dernier, elle  a été distinguée par le jury du Prix africain de développement ( Padev ) 2020, qui l’a désignée comme meilleur manager du marketing réseau, au cours de l’année 2020. Elle recevra son prix en octobre à Kigali.

africanshapers

Khady Cisse Diop, DG Win Industries, productrice d’Oroyal

Khady Cisse Diop est la Directrice générale de Win Industries, opérant dans la production et la distribution de boissons et d’eau. C’est une entrepreneuse dans l’âme qui, capitalise une dizaine d’années dans les compagnies multinationales avant de se lancer dans sa première aventure entrepreneuriale : la distribution de produits télécoms pour des opérateurs de téléphonie.

Khady Cisse Diop, DG Win Industries, productrice d’Oroyal

La DG Win Industries, productrice d’Oroyal, Khady Cissé Diop

Avec Royal by WIN SA Senegal, elle travaille à l’amélioration de la rentabilité de la société par le lancement de l’eau embouteillée O’Royal pour répondre à un besoin sur le marché sénégalais avec un produit accessible par son prix et de grande qualité. La bouteille O’Royal à 100 Fcfa voit le jour et fait des émules sur tout le marché sénégalais.

Dans un souci de consolider son activité et de proposer d’autres produits, Khady sollicite des financements et obtient un appui de la DERFJ et la Banque Nationale pour le Développement Economique qui, cherchent à promouvoir les initiatives de champions nationaux à même de générer de la valeur, de créer des emplois et de professionnaliser davantage des filières.

Win Industries sous la houlette de Khady offre de l’eau embouteillée sous des formats variés (33 cl, 1l, 10l et 19l) et génère une centaine d’emplois directs et indirects dans la localité de Pout, avec une pleine implication des femmes et des jeunes de la localité.

Chaque bouteille d’Oroyal écoulée est une preuve qu’avec la volonté et les moyens, nos entrepreneurs sont capables de tout.

Socialnetlink.net

Damilola Ogunbiyi: Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’énergie durable pour tous et Co-présidente d’ONU Energie

Damilola Ogunbiyi est Représentante spéciale pour l’énergie durable pour tous et Coprésidente d’ONU-Énergie depuis octobre 2019.

Elle est également Présidente-Directrice générale du Conseil d’administration de « Sustainable Energy for All (SEforALL) », une organisation internationale, basée à Vienne, qui aide le monde à réaliser les objectifs et les cibles de l’Accord de Paris sur le climat.

Mme Ogunbiyi est forte d’une vaste expérience de leadership et d’un bilan avéré dans l’accès des pays d’Afrique sub-saharienne à l’énergie. Elle a été la première femme Directrice de l’Agence nigériane de l’électrification rurale. Elle a aussi été chargée de mettre en œuvre le Programme nigérian d’électrification hors réseau et a négocié avec succès le Projet nigérian d’électrification visant à mettre rapidement en place des mini réseaux solaires et déployer des systèmes solaires dans les ménages. Mme Ogunbiyi a également élaboré l’initiative « Économie de l’énergie » et le programme « Éducation à l’énergie » qui offrent des solutions électriques durables et abordables.

Avant de travailler pour le gouvernement nigérian, Mme Ogunbiyi était la première femme Directrice du Conseil d’électricité de l’État de Lagos qui est chargé de l’éclairage public, des projets électriques indépendants et du développement de l’énergie pour les millions d’habitants de l’État. 

Rosine Sori-Coulibaly: Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau

Rosine Sori-Coulibaly est l’envoyée de l’ONU en Guinée-Bissau depuis juillet 2019. Cette Burkinabè de 62 ans a été Ministre de l’économie, des finances et du développement de son pays de 2016 à 2019.

 

Elle dispose de plus de 35 ans d’expérience à l’échelon national et international dans les domaines du développement durable et humanitaire, de la transition politique, de la réduction de la pauvreté, des réformes fiscales et budgétaires ainsi que de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Elle a travaillé pendant plus de 20 ans au sein des Nations Unies, occupant divers postes de haut niveau, notamment en tant que Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour le Burundi, Coordonnatrice résidente, Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).  Elle a également été Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD au Togo entre 2006 et 2011, puis au Bénin de 2014 à 2016.

Avant de rejoindre le PNUD, Mme Sori-Coulibaly a occupé des postes de conseil dans son pays d’origine, notamment au Ministère du développement économique et de la planification (1982-1990). Elle a joué un rôle actif dans les organisations de la société civile, en particulier celles qui se battent pour les droits de l’homme et l’autonomisation des femmes.

Elle est titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’Université Cheikh Anta Diop du Sénégal et d’un diplôme de troisième cycle en planification et macroéconomie de l’Institut africain des Nations Unies pour le développement économique et la planification.

Hanna Tetteh: Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine

Hanna Tetteh représente les Nations Unies auprès de l’Union africaine (UA) depuis décembre 2018, après avoir été Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Nairobi (ONUN).

Cette avocate ghanéenne de 52 ans a été Ministre des affaires étrangères de son pays et membre du Conseil national de sécurité et du Conseil des forces armées, de 2013 à 2017. Entre 2009 et 2013, elle a occupé les fonctions de Ministre du commerce et de l’industrie, une période durant laquelle elle a été membre de l’équipe de gestion économique du gouvernement, du conseil d’administration de l’Autorité chargée des objectifs du Millénaire pour le développement et de la Commission nationale de la planification du développement. Elle a aussi été Présidente du Conseil des zones franches du Ghana.

De janvier à février 2009, Mme Tetteh a également été porte-parole de l’équipe de transition du Président John Evans Atta Mills. De 2014 à 2015, elle était Présidente du Conseil des ministres et du Conseil pour la médiation et la sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elle a siégé au parlement du Ghana de 2000 à 2005 et de 2013 à 2017. Elle a été nommée cofacilitatrice du Forum de haut niveau pour la revitalisation de l’Accord sur le règlement du conflit au Soudan du Sud, entre 2017 et 2018.

Hanna Tetteh est titulaire d’une licence en droit de l’Université du Ghana.

Leila Zerrougui: Représentante spéciale et Cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO)

Leila Zerrougui dirige la MONUSCO – l’opération de paix de l’ONU en République démocratique du Congo - depuis janvier 2018. Une mission et un pays qu’elle connait bien pour avoir été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général en RDC de 2008 à 2012.

Cette Algérienne de 64 ans a également été Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé de 2012 à 2016 et Membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de 2001 à 2003, groupe dont elle a été la Présidente-Rapporteuse de 2003 à 2008.

Avant d’entamer une carrière internationale, Leila Zerrougui a mené une carrière de magistrate en Algérie où elle a été nommée à la Cour suprême en 2000. Elle est titulaire d’un diplôme de l’École nationale d’administration d’Alger.

 

Pramila Patten: Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit

Pramila Patten est Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit depuis 2017.

Cette avocate mauricienne de 61 ans était depuis 2003 membre du Comité sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). 

 

Mme Patten a des compétences judiciaires solides et diversifiées en matière de violence sexuelle et sexiste, et sur la question « femmes, paix et sécurité », ayant été membre, depuis 2014, du Groupe consultatif de haut niveau chargé de l’étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité et membre, depuis 2010, du Groupe consultatif de l’Observatoire des droits des femmes africaines, auprès de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Conseillère au Ministère des droits de la femme, du développement de l’enfant et de l’aide aux familles de Maurice, de 2000 à 2004, elle a fait partie de la Commission internationale d’enquête sur le massacre commis en Guinée en 2009 où elle avait été nommée par le Secrétaire général. Elle a enseigné le droit à l’Université de Maurice entre 1987 et 1992 et a été magistrate de 1987 à 1988.

Mme Patten est titulaire d’une licence en droit du Ealing College of Higher Education et d’une maîtrise en droit de la University College London, au Royaume-Uni.

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