Elites Femmes

Elites Femmes

Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique.

Junior Achievement (JA) Africa et le Groupe Ecobank ont annoncé leur nouveau partenariat – « Miser sur la Jeunesse Africaine ». Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique. Il permettra d'éduquer et de mobiliser plus de 600 000 jeunes ayant des connaissances financières, dans le cadre de l'initiative Junior Savers de Ecobank qui vise en partie à accroître l'inclusion financière des jeunes Africains en utilisant les ressources mobiles/numériques de Ecobank.


L'objectif de la campagne en ligne est de donner aux titulaires de comptes Junior Savers potentiels et existants, les connaissances en littératie financière nécessaires pour comprendre et commencer à construire une culture de l'épargne dans le cadre de leurs habitudes financières personnelles. La campagne cible les groupes de jeunes, les influenceurs en ligne et les communautés ayant des connaissances sur certains concepts financiers de base.

« Le Groupe Ecobank est déterminé à développer les compétences en littératie financière et en gestion des fonds chez les jeunes lors de leur transition vers une main-d’œuvre productive pour l’Afrique », a déclaré Nana Araba Abban, Directrice Groupe, Banque de Particuliers à Ecobank Transnational Incorporated. « Notre collaboration avec JA Africa nous permettra d'avoir un impact positif sur les jeunes citoyens qui sont notre investissement dans l'avenir du continent ».


La valeur pour les clients sera élargie pour inclure les concepts de littératie financière que sont : les revenus, la budgétisation, les dépenses et les opérations bancaires. La campagne amènera les participants à progresser graduellement à travers les quatre concepts. JA Africa lancera la campagne pour atteindre différents groupes de jeunes au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Sénégal par le biais de tous ses médias sur une période de trois ans.

S'exprimant sur le programme, Elizabeth Elango Bintliff, la PDG de JA Africa, a déclaré : « Ce partenariat avec le groupe Ecobank renforce l'engagement de JA Africa et du groupe bancaire en faveur de la littératie financière et de l'inclusion de tous les Africains, en particulier des jeunes. Nous croyons qu'il faut former une nouvelle génération de dirigeants avec les connaissances dont ils ont besoin pour naviguer dans leur avenir économique tout en leur donnant les outils facilitant leur réussite. »


Les jeunes Africains de nos jours grandissent dans un nouveau monde financier où la technologie joue un rôle important dans leur vie. Ce partenariat contribuera largement à atteindre et à influencer le comportement de millions de jeunes non bancarisés sur le continent africain en leur donnant les compétences financières requises pour devenir des adultes financièrement informés. Selon le rapport 2018 de la Banque mondiale, les jeunes Africains sont moins susceptibles d'avoir un compte bancaire que les adultes du continent. Simultanément, ils sont plus susceptibles d'avoir un téléphone portable, de communiquer avec leurs amis et de connaître les chaînes numériques. Les canaux technologiques actuels, en particulier les réseaux sociaux, permettent d'atteindre et d’engager les jeunes à grande échelle. La campagne cherche donc à tirer parti de la technologie pour atteindre ses objectifs.

 

Distribué par APO Group pour Ecobank.

Junior Achievement (JA) Africa et le Groupe Ecobank ont annoncé leur nouveau partenariat – « Miser sur la Jeunesse Africaine ». Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique. Il permettra d'éduquer et de mobiliser plus de 600 000 jeunes ayant des connaissances financières, dans le cadre de l'initiative Junior Savers de Ecobank qui vise en partie à accroître l'inclusion financière des jeunes Africains en utilisant les ressources mobiles/numériques de Ecobank.


L'objectif de la campagne en ligne est de donner aux titulaires de comptes Junior Savers potentiels et existants, les connaissances en littératie financière nécessaires pour comprendre et commencer à construire une culture de l'épargne dans le cadre de leurs habitudes financières personnelles. La campagne cible les groupes de jeunes, les influenceurs en ligne et les communautés ayant des connaissances sur certains concepts financiers de base.

« Le Groupe Ecobank est déterminé à développer les compétences en littératie financière et en gestion des fonds chez les jeunes lors de leur transition vers une main-d’œuvre productive pour l’Afrique », a déclaré Nana Araba Abban, Directrice Groupe, Banque de Particuliers à Ecobank Transnational Incorporated. « Notre collaboration avec JA Africa nous permettra d'avoir un impact positif sur les jeunes citoyens qui sont notre investissement dans l'avenir du continent ».


La valeur pour les clients sera élargie pour inclure les concepts de littératie financière que sont : les revenus, la budgétisation, les dépenses et les opérations bancaires. La campagne amènera les participants à progresser graduellement à travers les quatre concepts. JA Africa lancera la campagne pour atteindre différents groupes de jeunes au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Sénégal par le biais de tous ses médias sur une période de trois ans.

S'exprimant sur le programme, Elizabeth Elango Bintliff, la PDG de JA Africa, a déclaré : « Ce partenariat avec le groupe Ecobank renforce l'engagement de JA Africa et du groupe bancaire en faveur de la littératie financière et de l'inclusion de tous les Africains, en particulier des jeunes. Nous croyons qu'il faut former une nouvelle génération de dirigeants avec les connaissances dont ils ont besoin pour naviguer dans leur avenir économique tout en leur donnant les outils facilitant leur réussite. »


Les jeunes Africains de nos jours grandissent dans un nouveau monde financier où la technologie joue un rôle important dans leur vie. Ce partenariat contribuera largement à atteindre et à influencer le comportement de millions de jeunes non bancarisés sur le continent africain en leur donnant les compétences financières requises pour devenir des adultes financièrement informés. Selon le rapport 2018 de la Banque mondiale, les jeunes Africains sont moins susceptibles d'avoir un compte bancaire que les adultes du continent. Simultanément, ils sont plus susceptibles d'avoir un téléphone portable, de communiquer avec leurs amis et de connaître les chaînes numériques. Les canaux technologiques actuels, en particulier les réseaux sociaux, permettent d'atteindre et d’engager les jeunes à grande échelle. La campagne cherche donc à tirer parti de la technologie pour atteindre ses objectifs.

 

Distribué par APO Group pour Ecobank.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a annoncé en mai dernier la nomination de Carmen Reinhart au poste de vice-présidente et d’économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale.

Ressortissante américaine, cette économiste titulaire d’un Ph.D de l’université Columbia occupe actuellement la chaire Minos A. Zombanakis consacrée au système financier international de la Harvard Kennedy School. Auparavant, elle a été professeure principale Dennis Weatherstone au Peterson Institute for International Economics et professeure d’économie et directrice du Center for International Economics à l’université du Maryland.

Experte des flux internationaux de capitaux, de la finance et de la macroéconomie, Mme Reinhart est l’auteur de nombreux travaux sur les économies d’Asie et d’Amérique latine, la banque, les crises de la dette souveraine, l’effondrement des devises et les phénomènes de contagion. Elle contribue déjà en tant que conseillère aux discussions en cours sur la transparence de la dette au sein de la Banque mondiale et fait partie du groupe consultatif externe constitué par le FMI pour apporter des éléments de réflexion sur les enjeux politiques, y compris face à la pandémie de COVID-19 et à ses conséquences économiques.

Mme Reinhart a été conseillère principale et directrice adjointe au FMI, mais également vice-présidente et économiste en chef de la banque d’investissement Bear Stearns. Elle siège au comité consultatif de la Federal Reserve Bank de New York et a été membre du groupe de conseillers en économie auprès du bureau du budget du Congrès.

Elle fait partie des économistes les plus cités dans le monde et a figuré dans le classement Bloomberg des 50 personnalités les plus influentes du monde, des 100 plus grands penseurs du classement Foreign Policy et du palmarès Thomson Reuter des scientifiques les plus influents de la planète. En 2018, elle a reçu, entre autres distinctions, le prix d’économie du roi Juan Carlos et le prix Adam Smith de la NABE.

« Je suis ravi d’accueillir Carmen au sein du Groupe de la Banque mondiale alors que nous redoublons d’efforts pour relancer la croissance et aider bon nombre de nos clients à affronter les crises urgentes de l’endettement et de la récession, souligne David Malpass. Carmen a passé toute sa carrière à décrypter les crises financières et à chercher des solutions pour les surmonter afin d’aider les pays avancés comme les pays en développement à stimuler leur croissance et améliorer les niveaux de vie de leur population. Son autorité intellectuelle sera inappréciable pour accompagner le Groupe de la Banque mondiale et ses clients en cette période inédite. »

Sa nomination sera effective le 15 juin 2020.

Banque Mondiale 

L’Afrique est désormais leader mondial en matière d’entrepreneuriat des femmes. Pour Fannie Delavelle et Léa Rouanet, expertes auprès de la Banque mondiale, la pleine réalisation de leur potentiel économique contribuerait massivement à la croissance et à la prospérité du continent.

L’Afrique est en avance sur le reste du monde en ce qui concerne le nombre de femmes entrepreneures. Sur le continent, les femmes sont en effet davantage susceptibles de devenir entrepreneurs que les hommes : elles représentent en Afrique 58 % de ceux qui travaillent à leur compte. Toutefois, le récent rapport de la Banque mondiale, Les bénéfices de la parité, montre qu’en Afrique subsaharienne, les femmes entrepreneures continuent de réaliser des bénéfices inférieurs en moyenne de 34 % à ceux des hommes.  

L’entrepreneuriat des femmes : nécessité fait loi Sur l’ensemble du continent, les femmes sont davantage enclines à choisir l’entrepreneuriat, non par passion ou du fait d’aptitudes particulières, mais avant tout par manque d’alternative. Les opportunités de travail salarié sont rares, à plus forte raison pour les femmes qui ont souvent un niveau d’éducation moins élevé et qui sont confrontées à des pratiques de recrutement discriminatoires. C’est aussi aux femmes que revient généralement l’essentiel des responsabilités domestiques, comme s’occuper des enfants. Gérer une petite entreprise à domicile est souvent l’un des rares moyens qu’elles ont de contribuer au budget familial. Il s’agit là véritablement d’une occasion manquée. Sachant que le continent africain est aujourd’hui leader mondial en matière d’entrepreneuriat des femmes, on mesure à quel point la pleine réalisation de leur potentiel économique pourrait contribuer massivement à la croissance et à la prospérité du continent. Si nous réussissons à mettre les entreprises détenues par des femmes sur un pied d’égalité avec celles des hommes et à favoriser leur croissance, les économies africaines se développeront. L’autonomisation et le renforcement des femmes entrepreneures reviennent tout simplement à la mise en pratique d’une économie intelligente.

La collaboration avec le secteur privé produit des synergies : elle doit constituer un élément central des efforts engagés pour accroître les opportunités offertes aux femmes entrepreneures en Afrique – et ce dans une triple perspective. Promouvoir les entrepreneures en domaine masculin Tout d’abord, il faut s’attaquer aux contraintes sous-jacentes, inhérentes aux normes sociales, qui constituent des entraves pour les femmes. Parmi ces freins : le partage inégal de la charge de soins aux enfants, mais aussi les conventions qui poussent les femmes vers des secteurs d’activité moins rentables. En Éthiopie ou en Ouganda, par exemple, les études ont montré qu’en matière d’entrepreneuriat, la « ségrégation sectorielle » était un déterminant majeur des écarts de revenus entre les sexes. Ainsi, en Ouganda, le bénéfice mensuel moyen dans le secteur de l’esthétique, où les femmes sont majoritaires, est de seulement 86 dollars contre 371 dollars dans le secteur de l’électricité, à forte domination masculine.

Le rapport de la Banque mondiale expose également qu’en République démocratique du Congo, un quart du différentiel de bénéfices entre les femmes et les hommes est attribuable au fait que les femmes travaillent dans des secteurs comparativement moins rentables. Ces résultats concordent avec une récente étude du Gender Innovation Lab, réalisée à partir des pages Facebook d’entreprises de 97 pays sur quatre continents. L’étude révèle plusieurs faits à l’échelle internationale : les entrepreneurs travaillant dans les domaines à dominante masculine ont les revenus les plus élevés. En moyenne, ils gagnent 116 % de plus que les entrepreneures dans des secteurs à dominante féminine ; les hommes dans les secteurs à dominante féminine se situent à un niveau intermédiaire ; enfin, les femmes dans les secteurs à dominante féminine ont les revenus les plus faibles. Ces études révèlent que les choix d’activité féminins ne sont pas toujours déterminés par les facteurs auxquels on pourrait s’attendre, comme l’éducation ou l’accès aux capitaux. Les déterminants principaux du choix sectoriel sont plutôt l’exposition des hommes aux secteurs dominés par d’autres hommes via des mentors masculins, la formation ou la pratique professionnelle, et l’accès à l’information comparative sur les différences de revenus entre secteurs. Le secteur privé peut, à cet égard, jouer un rôle clé en encourageant les femmes à passer de l’autre côté, notamment par le biais d’une démarche d’incubateurs ou par le développement de programmes internes aux entreprises.

 Enseigner des compétences adaptées aux femmes entrepreneures

La plupart des pays d’Afrique sont parvenus à la parité filles-garçons dans l’accès à l’enseignement primaire, mais un fossé persiste dans les niveaux d’éducation et de compétences atteints par les entrepreneurs femmes et hommes, en particulier à partir de l’enseignement secondaire. Cela pourrait expliquer les différences en matière de décisions stratégiques dans les affaires. Les femmes à leur compte ont, dans l’ensemble, suivi des études moins longues que les hommes, qui sont souvent techniquement plus qualifiés. L’étude Les bénéfices de la parité montre que les programmes de formation qui dispensent à des femmes entrepreneures des compétences classiques, comme la comptabilité, produisent souvent des résultats décevants. Certains travaux prometteurs laissent penser que l’enseignement de compétences socio-émotionnelles, telles que l’initiative individuelle ou la persévérance, auraient davantage d’effets. Au Togo, une formation destinée aux dirigeantes de petites entreprises sur « la prise d’initiative, les comportements proactifs et la persévérance » a donné des résultats impressionnants : les apprenantes ont vu leur bénéfice augmenter en moyenne de 40 % suite à la formation. Celles qui assistaient à un cursus business classique n’ont, quant à elles, enregistré aucune augmentation significative de leur bénéfice. Une entrepreneure togolaise qui louait des robes de mariage a, par exemple, décidé d’élargir sa clientèle après avoir suivi un cours sur l’initiative individuelle. Elle vend aujourd’hui des robes et des accessoires, et possède des boutiques dans trois pays d’Afrique. Des formations de ce type ont été déployées dans différents contextes et dans d’autres régions du monde, comme l’Amérique latine ou les Caraïbes, avec des résultats très positifs. Elles pourraient être disponibles partout en Afrique via des partenariats avec le secteur privé : à la fois auprès des grandes entreprises et des petites structures de femmes entrepreneures.  

Des actions simples et peu coûteuses pour l’entrepreneuriat des femmes De telles interventions doivent, en outre, être mises en œuvre à différentes échelles. La Banque mondiale a démontré que des actions simples et peu coûteuses peuvent avoir un fort impact sur l’autonomisation des femmes. Au Malawi, par exemple, nous nous sommes aperçus qu’encourager les femmes à enregistrer leur entreprise n’avait aucun impact sur leurs bénéfices. Mais en ajoutant à cet enregistrement une réunion d’information dans une banque, avec ouverture d’un compte bancaire d’entreprise, la palette des services financiers formels utilisés par les femmes s’accroît de façon significative, et leurs bénéfices augmentent de l’ordre de 20 %. Le coût de cette opération : 27 dollars par entreprise. Cet appui peu coûteux est essentiel en Afrique subsaharienne, où seulement 27 % des femmes ouvrent un compte dans une institution financière. Autre exemple de collaboration fructueuse avec le secteur privé : l’appui des outils psychotechniques. Face aux difficultés des femmes à accéder aux capitaux, deux réponses sont possibles : soit leur donner un meilleur contrôle des actifs, par exemple via des droits de propriété conjoints, comme au Rwanda, soit contourner totalement les contraintes de collatéral sur les prêts.

En Éthiopie, grâce à un partenariat avec le secteur privé, la Banque mondiale a ainsi introduit comme alternative au collatéral une batterie de tests psychométriques innovants. Très fiables, ces tests prédisent la probabilité de remboursement d’un crédit par les entrepreneurs, avec au bout du compte des taux de remboursement de 99 %. Une telle initiative a pu bénéficier par exemple à Abeba, propriétaire d’une boulangerie dans la région éthiopienne d’Amhara, qui ne pouvait prétendre, depuis près de dix ans, qu’à des prêts collectifs plafonnés à 900 euros. Grâce aux tests, elle a pu bénéficier d’un crédit en son nom, faire fructifier son affaire et diversifier ses revenus.   L’entrepreneuriat des femmes au cœur des politiques de développement Le développement des entreprises est un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emploi. Sans l’entrepreneuriat, il y aurait peu d’innovation, peu de croissance de la productivité et peu de nouveaux emplois.

Les dirigeants et de nombreuses autres parties prenantes en Afrique reconnaissent de plus en plus que les femmes entrepreneures sont déjà un levier de croissance, mais qu’elles pourraient l’être davantage. Pour combler les écarts entre les sexes, il faut identifier et mettre en œuvre des programmes et des politiques qui ciblent les contraintes spécifiques auxquelles les entrepreneures sont confrontées. Comme nous l’avons montré, il existe des interventions ciblées qui sont simples, abordables et surtout à fort impact. Plus de la moitié des entrepreneurs en Afrique sont des femmes : la promotion de l’égalité femmes-hommes est un choix économique judicieux et une bonne pratique de gestion pour les entreprises. Elle doit être au cœur des politiques de développement.

ideas4development.org

En Afrique, un adage dit que lorsqu'une femme a une nouvelle coiffure, cela signifie qu'il se passe quelque chose de grand dans sa vie.

Pour Michelle Ntalami en 2013, ce fait marquant, a été malheureusement, son père gravement malade du cancer.

Et quand son traitement de chimiothérapie lui a fait perdre tous ses cheveux, elle a décidé de raser les siens par solidarité.

Michelle, maintenant âgée de 35 ans, a également juré qu'elle commencerait à "vivre plus sainement et naturellement" pour essayer de réduire son propre risque d'être diagnostiqué avec la maladie.

Alors que ses cheveux afro repoussaient, elle a décidé d'arrêter tout traitement chimique que la plupart des femmes de Nairobi, la capitale du Kenya, utilisent pour lisser leurs cheveux.

Pour entretenir ses cheveux naturels afro, elle a fait le choix de se tourner vers les produits naturels de soins capillaires. Malheureusement, ils n'étaient pas disponibles sur les marchés kenyans à l'époque, alors Michelle les commandait aux États-Unis et en Europe.

 

Comme cela coûtait très cher, elle a commencé à fabriquer ses propres shampooings, revitalisants et autres produits, dans sa salle de bain, en utilisant des ingrédients tels que l'avocat, l'œuf, des extraits de romarin et d'aloe vera.

"Quand je les ai donnés à des amis pour les tester, elles les ont simplement aimés", dit-elle. "J'ai réalisé que la vente de produits capillaires naturels pouvait devenir une entreprise viable."

Aujourd'hui, sa société basée à Nairobi - Marini Naturals - vend 50 000 flacons et pots par mois dans 12 pays, 10 en Afrique, plus la Turquie et la France.

 

Alors que Michelle dit que ses parents lui ont appris l'importance de "travailler dur et de réaliser ses rêves", ils ont également pu lui donner une éducation beaucoup plus confortable que la plupart des Kenyans.

Son père, décédé en 2014, était un homme d'affaires et le patron du régulateur financier du Kenya, la Capital Markets Authority. Pendant ce temps, sa mère travaillait pour les Nations Unies.

"Mes parents étaient toujours très motivés en termes de carrière et d'éducation", dit-elle.

Après ses études, Michelle a obtenu un diplôme en design et communication de l'Université de Nairobi, puis a passé du temps en Italie où elle a obtenu une maîtrise en design d'intérieur de la Florence Design Academy en Italie.

De retour au Kenya, elle a d'abord travaillé pour une entreprise informatique. Elle rejoint ensuite l'agence de publicité panafricaine Sanad Africa.

Cependant, elle voulait depuis longtemps créer sa propre entreprise, et tandis qu'à Sanad, elle a lancé sa propre agence de marque, appelée Brandvine Group. Elle a dirigé cela avec son meilleur ami Niyati Patel, qui deviendra co-fondateur à Marini.

"J'ai toujours voulu créer ma propre entreprise, car j'aime construire quelque chose à partir de zéro", explique Michelle.

En lançant Marini en 2015, Michelle dit qu'elle s'est vite rendu compte qu'elle faisait face à "un sacré boulot" pour convaincre une femme kenyane de renoncer à son lissage chimique, et d'embrasser plutôt ses boucles naturelles.

Elle dit qu'elle se battait contre les idées reçues.

"La plupart des scientifiques cosmétiques ont affirmé que le marché africain n'était pas prêt pour les produits capillaires naturels, car la plupart des femmes africaines étaient encore convaincues que leurs cheveux naturels ne pouvaient pas être beaux", dit-elle.

Mais déterminée à la fois à changer les choses et à réussir Marini, Michelle a décidé de faire quelques vidéos et de lancer une campagne sur YouTube. À l'aide de 30 mannequins, elle a présenté plus de 50 coiffures naturelles créées à partir des produits de l'entreprise.

"C'était un énorme succès", dit-elle. "Des personnes de tout le continent ont partagé nos vidéos sur les réseaux sociaux, et notre plateforme YouTube est devenue un élément important de notre stratégie marketing."

Ce qui a contribué à stimuler les ventes, c'est que Michelle a pu rassurer que tous les ingrédients étaient fabriqués en Afrique, tels que l'huile de coco du Kenya, le beurre de karité d'Ouganda et les parfums naturels d'Afrique du Sud. Cependant, l'emballage vient de la Chine, car Michelle dit que, malheureusement, elle n'a pas pu trouver de flacons et de pots de qualité suffisante en Afrique.

Vendant déjà Marini Naturals en dehors de l'Afrique, en France et en Turquie notamment, Michelle vise maintenant une expansion mondiale. Elle dit qu'il y a un intérêt croissant pour ses produits car de plus en plus d'hommes et de femmes d'origine africaine décident de renoncer au lissage.

"Grâce à cette demande mondiale croissante, nous voulons maintenant étendre Marini [davantage] en Europe et aux États-Unis", dit-elle.

L'entreprise prévoit également de commencer à exporter sa nouvelle gamme de produits de soin.

Michelle dit que même si elle obtient sa plus grande satisfaction des commentaires positifs des clients, son défunt père est souvent dans ses pensées.

"Il me manque beaucoup", dit-elle. "Peut-être que Marini Naturals était son cadeau pour moi avant son départ.

"Pouvoir traduire cela en un produit qui change la vie de millions de femmes, d'hommes et d'enfants dans le monde est extrêmement satisfaisant."

Laeticia N'cho est qualifiée par ses promotionnaires comme la plus belle femme naturelle de sa génération. À 40 ans, elle est la Directrice du "Groupe Addict". Elle a débuté sa carrière dans les cabinets d'expertises comptables en France puis dans le Conseil avant de créer sa première entreprise en France à 24 ans en 2004.

De retour chez elle en Côte d'Ivoire, elle a occupée d'importantes fonctions dont celles de responsable de la Stratégie et du développement, directrice commerciale et marketing, de DGA à DG Afrique Francophone de "Côte Ouest Audiovisuel". Elle démissionne de ses fonctions en 2015 et créé en 2016 le "Groupe Addict" spécialisé dans l'accompagnement des entreprises en matière de conseils en Stratégie d'entreprise et business développement. Son groupe est composé de cinq filiales et accompagne les PME dans la communication, la conciergerie, la restauration et l'immobilier.

Elle milite en faveur de l'entrepreneuriat des jeunes en général et en particulier l'accompagnement des jeunes filles. Depuis 3 ans, elle est dans le classement Top 100 "choiseul Africa" , les leaders économiques de demain publié par le magazine américain "Forbes ". Le 07 Mars 2018, Laeticia a remporté le prix de la femme entrepreneure Business Africa organisé par L'AGYP , le MEDEF, BUSINESS AFRICA et l'INSTITUT CHOISEUL.

Il est bon de rappeler que Lætitia N'Cho fût Miss Côte d'Ivoire 1998. 22 ans plus tard, elle devient une femme incontournable dans les affaires, une référence en Entrepreneuriat.

Pressecotedivoire.ci

Les Anchor Partners d’ANPI pour l'année 2020 sont African Leadership Group, AshesiDalbergJanngoet RiseUp. Depuis le lancement officiel des candidatures le 6 avril, les partenaires locaux ont joué un rôle déterminant dans la promotion du concours au prix de l'ABH dans leurs régions respectives, aidant ainsi à identifier et à engager des candidats potentiels. Les partenaires ont également travaillé en étroite collaboration avec les candidats aspirants pour renforcer leurs capacités de gestion et de leadership - en partageant connaissances, meilleures pratiques et idées de l'ensemble de leurs réseaux, ainsi qu'en offrant des programmes de formation et d'éducation. Les programmes comprennent "Africa’s Business Webinar Series" - qui à ce jour, a attiré plus de 7 000 entrepreneurs pour y participer.

Le concours au prix Africa’s Business Heroes - qui est ouvert aux candidatures en anglais et en français - vise à fournir aux entrepreneurs de partout en Afrique une plateforme pour présenter et développer leurs talents et leurs idées en affaires. Le prix est disponible à tous les entrepreneurs, quels que soient leur pays, leurs secteurs, leurs âges ou leurs sexes. ABH culminera dans une grande finale plus tard cette année dans laquelle les 10 meilleurs finalistes présenteront des légendes du monde des affaires pour avoir une chance de décrocher une partie des 1.5 million de dollars américains de subventions.

ANPI a également travaillé avec un écosystème diversifié de partenaires, y compris des incubateurs d'entreprises (Ethiopia Entrepreneurship Development Center, StartUp Factory Ethiopia, CTIC, Impact Hub Dakar, Outlierz Ventures, WikiStart Up, i4policy), des plateformes de communication (Sasai), des opérateurs de réseaux mobiles (Safaricom) et des médias (Pulse.Africa et Startimes) pour étendre davantage la sensibilisation de la base aux entrepreneurs et pour rendre les ressources d'éducation et de formation plus largement accessibles.

Jason Pau, Conseiller principal pour les Programmes Internationaux, à la Fondation Jack Ma a dit : "Nous sommes honorés de pouvoir travailler en étroite collaboration avec ces partenaires locaux exceptionnels pour organiser le concours au prix Africa’s Business Heroes dans tous les coins de l’Afrique et mettre en vedette les entrepreneurs talentueux à travers le continent. Nos partenaires extraordinaires partagent notre mission et notre engagement pour favoriser l'entrepreneuriat et nous espérons ensemble soutenir les entrepreneurs héros qui créeront des emplois et des opportunités pour leurs communautés locales et catalyseront un mouvement d'entrepreneuriat à travers l'Afrique".

L'édition 2020 du concours au prix de l'ABH a suscité un énorme intérêt et réactions. À ce jour, ABH a reçu 18 000 demandes de candidats représentant les 54 pays africains. L’édition inaugurale du concours de l’année dernière a attiré près de 10 000 candidatures de 50 pays africains. Cette année, prenant en compte les circonstances extraordinaires auxquelles font face les entrepreneurs et les PME à travers le monde et en Afrique, la date limite de dépôt des candidatures sera prolongée du 9 au 22 juin. Pour postuler et pour avoir les dernières mises à jour sur l'ANPI, veuillez consulter: africabusinessheroes.org et suivre @africa_heroes sur Twitter. Pour voir un documentaire sur les parcours des finalistes de l'année 2019, veuillez consulter YouTube.

Anchor Partners a commenté sa collaboration continue avec l'ANPI, notant ce qui suit :

  • "Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d’une abondance d’entrepreneurs pour lancer l’innovation et la création d’emplois nécessaires pour libérer le plein potentiel de l’Afrique. L'African Leadership Group est ravi de poursuivre son partenariat avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) pour catalyser la prochaine génération d'entrepreneurs du continent audacieux, courageux et imaginatifs en matière de résolution des problèmes", a déclaré Fred Swaniker, Fondateur et PDG de l'African Leadership Group.
  • "Le programme Africa’s Business Heroes met l’accent sur le potentiel du continent et apporte les ressources nécessaires afin qu'il devienne le centre capable de la résolution des problèmes et l’une des plateformes les plus catalytiques pour les jeunes entrepreneurs. Ashesi est ravie de se joindre aux travaux visant à réaliser cette vision de l'entrepreneuriat africain en collaboration avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma", a commenté Ebenezer Buckman, Directeur des Relations extérieures et Adjoint spécial du président, à Ashesi.
  • "Dalberg est fière de collaborer avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma. Nous partageons la conviction selon laquelle l'entrepreneuriat est un vecteur de transformation sociale et économique sur le continent, et les entrepreneurs africains peuvent atteindre le double objectif de profit et de finalité ", a déclaré Robin MillerPartenaire et Chef mondial des Pratiques numériques et de Données chez Dalberg". "En tant qu'une entreprise axée sur l'Afrique, nous avons également entrepris le même parcours pour construire une plateforme qui soutient désormais la transformation de l'Afrique à partir de 13 bureaux au continent. Nous sommes donc fiers que notre Anchor Partnership implique de travailler avec la Fondation Jack Ma pour renforcer la résilience entrepreneuriale à travers le continent", a-t-il ajouté.
  • "Nous sommes extrêmement fiers de nous associer à la Fondation Jack Ma, puisque nous partageons le même ADN entrepreneurial, le même esprit d'innovation, la même passion pour l'Afrique et la même conviction selon laquelle la technologie peut accélérer le développement de notre continent bien-aimé. Il est temps d'agir : les entrepreneurs sont les véritables héros en affaires en Afrique alors qu'ils s'efforcent de créer des solutions qui changent la vie quotidienne de tous les Africains et des opportunités d'emploi massives pour les jeunes. En tant qu'investisseur panafricain de capital-risque dirigé par les femmes, Janngo est également très fière de soutenir les femmes entrepreneures et de les encourager à postuler massivement à l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) 2020", a dit Fatoumata Ba, Fondatrice et Présidente exécutive de Janngo.
  • "RiseUp est ravie de s'associer au Prix de l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma pour la seconde année consécutive alors que nous recherchons ensemble les héros en affaires d'Afrique 2020 ! Au milieu des défis mondiaux d'aujourd'hui, RiseUp et la Fondation Jack Ma sont réunies par une croyance partagée en la puissance du courage, de la créativité et de l'innovation pour résoudre les problèmes les plus urgents du monde. Nous recherchons la prochaine génération des héros en affaires en Afrique, et l'impact considérable de la Fondation Jack Ma sur le continent africain en fait d'eux le partenaire idéal pour cette initiative !", a déclaré Abdelhameed Sharara PDG et co-fondateur de RiseUp.

À propos de l'ANPI

L'ANPI est une initiative philanthropique phare dirigée par la Fondation Jack Ma qui vise à soutenir et à inspirer la prochaine génération d'entrepreneurs africains dans tous les secteurs, qui contribuent à bâtir une économie plus durable et plus inclusive pour l'avenir du continent. Sur une période de dix ans, l'ANPI honorera 100 entrepreneurs africains et s'engagera à attribuer 100 millions de dollars de subventions, programmes de formation et de soutien au vaste écosystème entrepreneurial africain. L'ANPI organise la cérémonie et le concours au prix "Africa’s Business Heroes" où dix finalistes auront l'opportunité de présenter leurs entreprises en vue de décrocher une partie des 1.5 million de dollars américains de subventions. Jack Ma, Fondateur du Groupe Alibaba et de la Fondation Jack Ma, a créé ce prix pour la première fois après son premier voyage en Afrique en juillet 2017 et a été inspiré par l'énergie et le potentiel entrepreneurial des jeunes qu'il a rencontrés.

À propos de la Fondation Jack Ma

Créée par Jack Ma, le Fondateur du groupe Alibaba, la Fondation Jack Ma a été créée le 15 décembre 2014 et se concentre sur l'éducation, l'entrepreneuriat, le leadership des femmes et l'environnement. La Fondation aspire à être une organisation philanthropique fiable, participative et durable. Jusqu'à présent, la Fondation Jack Ma a soutenu des projets du monde entier, y compris le Programme d'éducation rurale Jack Ma, l'Initiative Africa Netpreneur Prize, le Programme de bourses d'études Ma & Morley et la Fondation Queen Rania de Jordanie. De plus, la Fondation a financé un certain nombre de projets dans ses domaines prioritaires. La Fondation Jack Ma s'est engagée à habiliter les éducateurs ruraux, les entrepreneurs, les enfants des zones rurales, les jeunes start-ups et les femmes pour les préparer pour l'avenir et les aider à bâtir une société plus joyeuse, plus saine, plus durable et plus inclusive.

L’association Oxfam détaille dans un rapport publié ce lundi, les inégalités femmes-hommes dans les grandes entreprises. A ce jour, une seule femme est à la tête d’une entreprise du CAC40.

Dans un rapport publié aujourd’hui, Oxfam pointe du doigt les inégalités femmes-hommes. Notamment la sous-représentation des femmes à la tête des grandes entreprises.En effet, elles n’étaient que deux femmes à la tête d’une entreprise du CAC 40. Après le limogeage d’Isabelle Kocher de la direction d’Engie, il n’en reste donc plus qu’une : Ilham Kadri, PDG de l’entreprise belge Solvay.

Une sous-représentation à la tête des entreprises …

Les femmes sont quasi inexistantes à la tête des grandes entreprises. Ainsi la proportion de femmes dirigeant une entreprise du SBF120 (société des bourses françaises) est en France de 2 % contre 6 % en Angleterre et 8 % aux Etats-Unis.  « C’est la traduction d’un véritable plafond de verre pour les femmes, victimes de discriminations tout au long de leur carrière et de préjugés sur leur soi-disant manque de leadership : elles sont perçues comme moins compétentes et aptes à diriger. Leur faible présence à la tête des entreprises ne fait qu’alimenter ce stéréotype », souligne Oxfam sur France Inter.

… mais une représentation équilibrée dans les conseils d’administration

Si les femmes sont sous-représentées à la tête des grandes entreprises, elles sont cependant plus nombreuses dans les conseils d’administration. La France est notamment le premier pays au monde en termes de nombre de femmes dans les conseils d’administration, détaille le rapport d’Oxfam. Et ce, notamment grâce à la loi Copé-Zimmermann de 2011.

Les femmes, salariées les plus précarisées

Le rapport pointe aussi d’autres dysfonctionnements. Les femmes sont, en effet, surreprésentées dans les métiers les plus précaires et les moins bien rémunérés. Ainsi, en France, elles occupent 78% des emplois à temps partiel et 70% des CDD et des interims. Quant aux écarts de salaires, ils sont toujours aussi importants : les hommes gagnent toujours en moyenne, 22,8% de plus que les femmes. Pour un poste à compétences égales, on est toujours à 9% d’écart.

 

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S'ils tendent à se réduire dans le temps, les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes restent importants. Selon la dernière étude de l'Insee, publiée en juin 2020, les femmes salariées dans le secteur privé gagnaient en moyenne 16,8% de moins que leurs homologues masculins en 2017, pour un même volume de travail. Mais en intégrant le fait que les femmes travaillent beaucoup plus souvent que les hommes à temps partiel et sont "moins en emploi dans l'année", l'écart se creuse bien plus entre les deux sexes. La différence de rémunération atteint alors 28,5% en moyenne.

"Plus de 40% de cet écart résulte des inégalités de temps de travail", souligne l'Institut national de la statistique. Depuis 40 ans, les écarts de salaire pour un même volume de travail se réduisent de manière régulière, grâce à une baisse moyenne de 0,3 point par an. Résultat, la différence de rémunération pour des emplois à temps plein est passée de 29,4% en 1976 à 16,3% en 2017. Outre le temps de travail, l'écart de salaire s'aggrave avec le niveau de diplôme. Il s'élève ainsi à 29,4% pour les titulaires d'un Bac +3 ou plus, contre 15,8% pour celles et ceux qui n'ont pas le baccalauréat.

De même, la différence de rémunération entre les sexes s'accroît au fil des ans, avec l'expérience professionnelle. Ainsi, à moins de 5 ans d'expérience, l'écart se monte à 6,4%, quand il grimpe à 21,7% en moyenne entre les femmes et les hommes qui ont plus de 30 ans de carrière. Dans le même temps, les inégalités en matière de volume de travail sont plus fortes pour les personnes en phase d'insertion professionnelle que pour celles plus avancées dans leur carrière.

Pas les mêmes métiers exercés, ni les mêmes fonctions hiérarchiques

Les inégalités salariales globalement constatées s'expliquent aussi par la différence des professions exercées. "Les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes métiers, ne travaillent pas dans les mêmes secteurs ou les mêmes entreprises", relève l'Insee. Les femmes se concentrent beaucoup plus dans des professions liées à la santé et à l'action sociale et occupent globalement des fonctions moins variées que celles des hommes. On retrouve ceux-ci bien plus dans les métiers liés à la construction, au transport et à l'entreposage.

La profession la plus fréquente chez les femmes est celle de secrétaire, occupée par 5,39% d'entre elles, quand le métier de conducteur routier est celui qui revient le plus souvent chez les hommes (3,54%). Surtout, l'Insee constate de réelles inégalités hiérarchiques, 22,8% des postes occupés par les hommes en 2017 correspondant à des emplois de cadre, contre seulement 17,5% pour les femmes. Les hommes cadres évoluent notamment dans le domaine de l'informatique, un secteur très masculin dès les années d'études.

Au bout du compte, la "ségrégation professionnelle", c'est-à-dire le fait que femmes et hommes n'exercent pas les mêmes métiers et n'occupent pas les mêmes postes, est responsable de 68% de l'écart de rémunération, à temps de travail équivalent. Quand ils se trouvent au même poste, l'écart de salaire se réduit considérablement, même s'il reste encore de 5,3%.

Enfin, les inégalités salariales s'envolent avec le nombre d'enfants. Le salaire des femmes est ainsi inférieur de 21% à celui des hommes pour les parents de deux enfants, à temps de travail équivalent. Et ce chiffre bondit même à 31% pour les parents de trois enfants ou plus, contre un écart de 12% pour celles et ceux avec un seul enfant et de 7% pour les personnes sans enfant.

World Economic Forum 

Sortie d'échange et de sensibilisation du Fonds d'Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) avec les femmes des groupements et associations de Bagré dans la région du Centre-Est.

En effet, la Directrice Générale du FAARF, Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO et sa délégation, ont rencontré dans la matinée du 18 juin 2020, des individuelles, des associations et groupements féminins de ladite localité.

 

Tenue à la maison de la femme de Bagré, la rencontre d'échanges avait pour objectif d'imprégner les femmes de ladite localité sur les conditions d'octroi des crédits FAARF et le processus de traitement des dossiers de crédits.

Venues de diverses contrées de Bagré, les femmes ont tenu, à travers leur coordinatrice, à féliciter Madame la Ministre en charge de la Femme pour les innovations majeures opérées au niveau des montants des premiers crédits du FAARF.
Elles se sont dites également satisfaites de la rencontre avec la directrice générale du FAARF, qui est venue les encourager dans leur élan d'autonomisation économique.

Selon la directrice générale, cette rencontre est une occasion pour encourager les femmes à dynamiser leurs Activités Génératrices de Revenus. Du 1er Janvier 2020 au 15 juin 2020, ce sont déjà 196 975 000 FCFA (cent quatre-vingt-seize millions neuf cent soixante-quinze milles francs CFA) qui ont été octroyés à 1.491 femmes de la région du Centre-Est.

Service Communication FAARF

Le groupe français de télécommunications Orange a décidé de repenser son organisation en adaptant son comité exécutif après cette période de crise sanitaire d’une ampleur inédite. Une nouvelle équipe engagée autour de Stéphane Richard, le PDG, a été annoncé par le groupe ce 12 juin 2020. Pour le groupe, il s’agit d’accélérer la mise en œuvre de son plan stratégique.

Des six personnes qui font leur entrée au comité exécutif figure la journaliste et écrivaine franco-camerounaise Elizabeth Tchoungui. Née aux Etats-Unis, elle a grandi au Cameroun, en Belgique et en Italie. Diplômée de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, actuellement présentatrice pour France 2 (Groupe France Télévisions) et RMC STORY (Groupe Altice), Elizabeth Tchoungui fut la première journaliste africaine à présenter le journal de TV5 Monde et la première femme, après Bernard Pivot, Guillaume Durand et Franz-Olivier Giesbert, à présenter  le magazine hebdomadaire culturel emblématique de France 2, première chaîne nationale publique française. Elizabeth Tchoungui a également dirigé le service culture de France 24.

Elizabeth Tchoungui est l’auteure de plusieurs ouvrages dont : « Le jour où tu es né une deuxième fois » (Flammarion), récit du parcours de son fils autiste Asperger, « Je vous souhaite la pluie » ( Plon), traduit en italien et enseigné dans les  établissements secondaires et universitaires au Cameroun, « Bamako Climax » (Plon), roman ayant pour toile de fond le terrorisme dans la bande sahélienne et « Billets d’Humeur au féminin» (Léo Scheer), recueil d’éditoriaux publiés sur le site aufeminin.com. Elle intervient régulièrement auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Elle est également membre du Parlement des écrivaines francophones.

Elizabeth Tchoungui est administratrice d’Action contre la Faim. Depuis sa création en 1979, Action contre la Faim est devenue la première ONG internationale de lutte contre la faim dans le monde auprès des populations les plus vulnérables. L’ONG présente dans 47 pays est venue en aide à près de 15 millions  de personnes en 2016.

Elle est également administratrice du Club XXIè Siècle, think tank et do tank qui promeut la diversité par l’excellence et l’exemplarité des parcours.

Elizabeth Tchoungui est chevalier des Arts et Lettres.

A compter du 1er septembre 2020, Elizabeth Tchoungui sera directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du Groupe. Elle supervisera notamment la politique de Responsabilité Sociale d’Orange dans le cadre des objectifs du plan Stratégique Engage2025. Elle assurera également la présidence déléguée de la Fondation Orange.

Source: Orange