AFRIQUE- 21 FemAFRIQUE- 21 Femmes qui font bouger le monde de la Techmes qui font bouger le monde de la Tech

A l’occasion de la journée panafricaine des femmes, la rédaction de Musodev a concocté une liste de femmes qui font évoluer les lignes de code en écrivant l’histoire de l’Afrique dans le domaine de la tech. Ceci s’inscrit dans la mission de MUSODEV d’inciter plus de femmes et jeunes filles à faire carrière dans les TIC, à travers les parcours de celles que nous considérons comme des rôles modèles.

Elles sont cheffes d’entreprises, présidentes d’associations, formatrices venant de divers horizons. Chacune d’entre elle s’est frayée un chemin et aujourd’hui s’impose dans son domaine d’activité. Sans plus tarder, découvrons ensemble ces vingt-une (21) femmes qui font bouger le monde de la Tech en 2020.

 

Rebecca Enonchong
(Cameroun)

Elle n’est plus à présenter, celle qui cumulent plus de 20 années d’expériences dans la Tech avec son entreprise APPS TECH. Lauréate des prix Margaret de la journée de la femme digitale, Rebecca est également présidente d’Activ Space un espace d’incubation pour les startup. Elle fait désormais partie des 100 africains les plus influents, selon jeune afrique.

Dorcas Muthoni
(Kenya)

orcas Muthoni est la fondatrice et le PDG de Openworld Ltd, une société informatique spécialisée en logiciels qu’elle a créée au Kenya à l’âge de 24 ans. Aujourd’hui, sa société est leader en Afrique dans le domaine des applications sur Internet dans le nuage (« Cloud »).

Arielle Kitio (Cameroun)

Ancienne ambassadrice du Next Einstein Forum,lauréate des prix les Margaret de la journée de la femme digitale 2019, Arielle Kitio est la fondatrice de Caysti, une startup qui intervient dans la formation des enfants au codage. Caysti vient de remporter le challenge des ODD (Objectifs de développement durable) organisé par Deloitte.

Bitilokho Ndiaye (Sénégal)

Fondatrice de l’association sénégalaise « Jiggen ci tic » , une communauté qui réunit plus de 2000 membres. Bitilokho Ndiaye est depuis janvier 2020 la directrice de la promotion de l’économie numérique et du partenariat du Sénégal.

Christelle N’cho Asirou  (Côte d’ivoire)

PDG D’ICTINA une société de services, spécialisée  dans le Business Développement et le numérique , Christelle est la présidente du réseau femmes et TIC présent dans de nombreux pays africains. À travers son ONG, elle organisa la première formation 100% féminine sur la Blockchain en 2019. Grâce à son engagement pour l’inclusion numérique et sa détermination, elle fait partie des 24 portraits de femmes exposés devant le siège de l’UNESCO à Paris. C’était à l’occasion de la journée du 8 mars 2019,  dans le cadre de l’exposition Remarquable Women in Technology de l’UNESCO et la Journée de la Femme Digitale (JFD).

Aichatoun Amadou TOURE (Mali)

Native de Tombouctou (nord du Mali), Aichatoun est informaticienne, secrétaire générale de MUSODEV et CEO de la startup Codesign. Son entreprise est spécialisée dans le développement d’applications, le design et la communication digitale. En 2019, à travers son projet code moi dans 10 jours, la jeune écrivaine réussi à réunir plus de 4 pays de la sous région pendant 10 jours à  Bamako.

Fatim Cissé (Côte d’Ivoire) 

Première ivoirienne diplômée en intelligence artificielle, Fatim est la CEO DUX. La société facilite l’accès des entreprises africaines à des services et produits basés sur l’intelligence artificielle.

Safia Mahamat Youssouf (Tchad)

Ingénieure en système d’information de formation, Safia Mahamat Youssouf est la fondatrice du Green Village Hub, un ensemble de solutions green tech et la promotrice de Smart Village, un espace d’accompagnement de projets de jeunes. Son objectif : améliorer la productivité agricole par le partage d’informations et de connaissances.

Marie Louise Keita (Mali)

Marie Louise est la CEO de Fibaraa by MarylOo, est une plateforme de livraison de nourriture. Avec son courage et sa ténacité son entreprise fait partie des meilleures dans son domaine au Mali.

Nafissatou Diouf (Sénégal)

Sûrement la moins âgée de toutes ! Mais cela n’empêche, car comme le dit une ancienne sagesse: aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Âgée 23 ans seulement, Nafissatou Diouf est la promotrice de Sen Vitale, une startup de dix salariés. C’est une plateforme et un e-carnet disponibles en langues locales et internationales permettant au praticien de disposer des antécédents médicaux du patient.

Horore BEBGA BELL (Cameroun)

Lauréate 2020 dans la catégorie Éducation de WIA (Women In Africa Initiative) avec son entreprise LIKALO ÉDUCATION, Horore Bebga réside à Douala. Elle porte également la casquette de présidente de la Communauté African Women in Tech Startups-AFRICANWITS, qui vient de remporter le 1er prix du Hackathon de la CEMAC avec son projet Agrotech pour la mise en relation entre les acteurs du secteur agricole en zone CEMAC.

Nathalie Sidibé (Mali)

Originaire de la région de Kayes (1ère région administrative), Nathalie est une activiste  passionnée de la cartographie numérique. Dans ce sens elle collabore avec des organismes tels que La Banque Mondiale, GRDR, AMSCID afin de cartographier les villes & zones rurales du Mali. Étant une citoyenne engagée, récemment elle réalisa la cartographie numérique de sa région, qu’elle remit aux autorités compétences.

Elle est CEO de la Start-Up DataTic Consulting, membre fondatrice de la Communauté OPenStreetMap au Mali. Nathalie est également Initiatrice SAIDMAli, un outil d’information, de vérification et de veille Citoyen sur les projets.

Afua Osei (Nigéria) 

Alors âgée de 30 ans en 2012 , Afua Osei a claqué la porte à sa vie de rêve aux Etats-Unis en rentrant au Nigéria, son pays natal. Elle est la co-fondatrice de She Leads Africa ,un média en ligne de conseils en business et en gestion de carrière. Créé en 2014, le média touche aujourd’hui près d’un million de personnes répartis dans trente pays.

Mariam Fodé Sidibé (Mali)

Auparavant Women Techmakers Ambassador Mali, Mariam est membre active de Women Tech Mali, une communauté de femmes passionnées par les TIC. Avec plusieurs années expériences dans le consulting et la télémédecine, elle est aujourd’hui la CEO D’AUTHENTIC. C’est une agence spécialisée dans la conception, le développement informatique et l’intégration de solutions. AUTHENTIC, c’est aussi du social avec la plateforme d’Elearning JANNDE. Mariam vient d’être nommée par SUNU STARTUP, comme étant l’une des 10 femmes qui feront bouger la Tech en  2020.

Fatoumata Ba (Sénégal)

Après avoir passée plusieurs années chez JUMIA, Fatoumata Ba lance sa propre startup Janngo. Janngo qui veut dire “Demain” en peul, se veut être un startup studio. Dont l’objectif est de créer des futurs champions dès l’étape zéro à travers l’accompagnement et le développement de solutions Tech concrètes répondant aux besoins des africains.

Onyinyechi Nmecha (Nigéria)  

Originaire du Nigeria, Onyinyechi est boursière 2019 de la GRACE HOPPER CELEBRATION et fondatrice de la communauté She Tech  East . Passionnée par le partage et l’apprentissage la jeune  est CO fondatrice de  Extraclass une startup évoluant dans l’éducation. Lors de la COVID 19 elle initia également le programme Learn With Onyinyechi qui forma plus de 100 jeunes .

Crescence Elodie NONGA (Cameroun)

Cette jeune dame passionnée du digital est la CEO de ENGROUP une startup spécialisée dans la communication digitale. Elle est également active dans le développement communautaire avec Women in Entrepreneurship in Technology WETECH.

Le hub s’est démarqué pendant la COVID 19 avec le développement des Chats bot Sandra et GBV pour informer respectivement sur la COVID et les violences basées sur le genre. 

Fognon Maimouna Kone (Côte d’ivoire)

Juriste de formation, animatrice radio/télé et mannequin, Maimouna est la promotrice de l’ONG DynExcAfrica. A travers cette ONG, elle forme et prépare les jeunes filles à faire carrière dans les STIM (SCIENCE, TECHNOLOGIE, INGÉNIERIE, MATHÉMATIQUES). Grâce au soutien de Microsoft, l’ONG a fait le tour de certaines grandes villes ivoiriennes à travers son projet DynExcAfricaSTEMTour, dont l’objectif est de vulgariser les STIM au jeunes filles âgées de 12 à 16 ans.

Hadjara Idriss (Bénin)

D’Origine nigerianne, résidant au Bénin, Hadjara est la co-fondatrice de SEWEMA, une plateforme d’e learning. Cette Ingénieure en génie logiciel a également co-fondé Mentorat Club, une plateforme digitale de mise en relation entre entrepreneurs et mentors.

Eléonore Noura Koffi (Côte d’Ivoire)

Fondatrice de la communauté AmazoOn du web, Eléonore oeuvre pour l’autonomisation des femmes par les TIC. Pour cela, plusieurs programmes sont a son actif. Il s’agit de la SecreTic, une formation dédiée aux secrétaires et assistantes de directions, mais de également de Rural_Woman Digital_Woman, dont l’objectif est de décentraliser l’utilisation des TIC dans les zones rurales.

Edwige Gbogou  (Côte d’Ivoire)

Co-fondatrice de Baby Lab, un hub technologique situé  dans le quartier populaire de Yopougon, Edwige est également responsable Marketing Digital chez Julaya. Elle combine à la fois le CHIC et le GEEK à travers sa ligne de vêtement EG. Soucieuse des problèmes de chômages auprès des jeunes, Edwige vient de lancer le YOUNG STUDENT ELEVATOR, un programme de formation et d’accompagnement.

 

Par musodev.com