

Examens scolaires : le ministre Stanislas Ouaro solidaire aux élèves déplacés
A l’occasion des examens scolaires qui commencent aujourd’hui 22 juin 2021, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, exhorte les élèves à être ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes.
Je voudrais saisir l’occasion du début des épreuves écrites des examens du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP ce 22 juin 2021, pour souhaiter un bon déroulement de la session de 2021 et plein succès aux 769 629 candidats répartis sur l’ensemble du pays.
En effet:
Au Certificat d’Études Primaires (CEP), il y a, à cette session de 2021, 450 502 inscrits avec 54% de filles contre 441 027 candidats la session précédente d’où, un accroissement de 02,15%.
Au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les inscrits à la session de 2021 sont au nombre de 301 357 dont 55,99% de filles. On note une régression par rapport à 2020 ou on avait enregistré 317 466 candidats inscrits soit une baisse de 05,07% (représentant 16 109 candidats en moins).
Aux examens de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP), Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) et Certificat d’Aptitude Professionnelle(CAP), il y a 17770 inscrits à cette session (avec 37,95% filles et 62,05% de garçons) contre 15 409 la session précédente. On note donc un accroissement de 15,31% par rapport à la session précédente.
Les candidats qui se présentent au BEP sont au nombre 10762 (soit 60,56%) contre 7008 (Soit 39,44%) au CAP.
Cette année encore, ces examens scolaires se dérouleront dans un contexte de crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19.
Je voudrais donc saluer l’engagement de tous les acteurs et partenaires de l’éducation qui nous permet d’organiser lesdits examens malgré ce contexte difficile. Les personnels administratifs, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les organisations syndicales, les leaders coutumiers et religieux, tous ensemble, nous avons démontré, une fois de plus, que le Burkina Faso continuera de rester debout et d’avancer malgré l’adversité. Aussi, je fais une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour l’accompagnement dans la sécurisation desdits examens.
Pour cette session, un nouveau logiciel « Système Intégré de Gestion des Examens et Concours, (SIGEC) » sera déployé sur 4 sites pilotes (les régions du Centre, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, et des Cascades). Cette nouvelle application prend en charge tout le processus allant des inscriptions jusqu’à la délivrance des diplômes.
Mes sincères félicitations et remerciements à toutes et à tous, à chacune et à chacun.
Pour cette session de 2021, l’enveloppe financière allouée par le Budget de l’Etat aux examens de la session de 2021 s’élève à 16 826 673 000 F CFA avec un montant de 15 778 947 000 FCFA transféré directement aux directions régionales et provinciales et un montant de 1 047 726 000 FCFA à la Direction générale des Examens et Concours.
J’en appelle, une fois de plus à la mobilisation de toutes et de tous pour la réussite de ces examens scolaires. Ces évaluations qui sanctionnent un parcours de plusieurs années d’études permettent le passage d’un cycle d’enseignement à un autre. C’est dire combien la bonne organisation et les résultats desdits examens sont importants pour la crédibilité de notre système éducatif. C’est pourquoi, malgré les contraintes budgétaires occasionnées par les crises sécuritaire et sanitaire, le Gouvernement ne ménage donc aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de son organisation.
A tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, je voudrais pouvoir compter sur les qualités dont vous avez fait montre de par le passé que sont la probité, le sens des responsabilités et la vigilance, pour une fois de plus organiser une session irréprochable.
J’ai une pensée particulière pour tous les élèves déplacés et pour tous ceux qui, malgré les conditions sécuritaires et climatiques difficiles, bravent les menaces et les intempéries pour permettre à l’école burkinabè d’être résiliente et performante.
Je voudrais que l’on garde le souvenir de la disparition tragique de nos compatriotes lors d’une mission de supervision des examens scolaires de la session de 2020 à Boudry dans la province du Ganzourgou.
J’ai également une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes du terrorisme, de la pandémie de la COVID-19 et à l’endroit de tous ceux qui ont été arrachés à notre affection durant cette année scolaire 2020-2021.
Chères candidates, chers candidats,
De vous, j’attends un comportement responsable pendant le déroulement des examens. Soyez ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes. C’est ainsi que vous allez vous montrer à la hauteur des grandes espérances que vos parents, vos enseignants et la nation toute entière placent en vous.
Ayez confiance en vous et donnez le meilleur de vous-même. Moi j’ai confiance en vous chers élèves et je suis persuadé que vous ferrez de bons résultats à ces examens.
A toutes et à tous, je souhaite une bonne session 2021. Aux candidates et aux candidats, mes vœux sincères de succès vous accompagnent.
Vive l’école burkinabè !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Pr Stanislas Ouaro,
Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales.
Lutte contre l’insécurité urbaine : Six présumés délinquants mis aux arrêts par la Police Nationale.
Dans sa quête permanente d’assurer la sécurité des personnes et des biens, la Police Nationale, précisément le Commissariat de Police de l’Arrondissement (CPA) de Nongr-Mâasom de la ville de Ouagadougou, vient de démanteler un réseau de présumés délinquants.
Ces malfrats s’étaient spécialisés dans la commission de plusieurs infractions, notamment les bris de scellés, le vol et l’altération de balises de transit de câbles électroniques, la fraude de marchandises, le faux et usage de faux en écriture publique et contrefaçon des sceaux de l’Etat.
En effet, tout est parti des plaintes de la Direction Générale des Douanes du Burkina Faso et de la société COTECNA Sarl Burkina, déposées le 25 mai 2021 auprès de la Brigade de Recherches et d’Intervention du CPA de Nongr-Mâasom pour les infractions précitées.
A l’issue des investigations, et grâce à la collaboration des populations, six (06) individus composant la bande, ont été interpellés. Plusieurs objets ont été saisis entre leurs mains dont des balises de transit, un lot de documents composé d’états de chargement, divers documents de Douanes et du Conseil Burkinabé des Chargeurs, des bordereaux de sortie de la Chambre de Commerce, des cachets contrefaits, et divers autres objets.
Le groupe agissait suivant deux modes opératoires. Premièrement, les membres approchaient leurs victimes afin d’obtenir les frais de transit de leurs marchandises. Par l’intermédiaire de leur chef qui possède des documents de Douanes contrefaits, ils convoyaient les conteneurs ou camions depuis les frontières nationales jusqu’à l’espace du projet ZACA ou à la cité ASECNA de Ouagadougou, tout en prenant soin de vandaliser les balises préalablement installées par la société COTECNA Sarl Burkina.
Ensuite, ces mêmes individus utilisaient des bordereaux de sortie et autres documents contrefaits pour soustraire les conteneurs ou les camions des formalités douanières, avant de les livrer à leurs commanditaires, et ce, après avoir vandalisé les équipements électroniques. Il ressort que plus de cinq (05) conteneurs ont pu être convoyés et les montants perçus varient entre 3.500.000 FCFA et 9.000.000 FCFA. La Douane et la société COTECNA ont évalué les pertes engendrées par ces pratiques à plus d'un (01) milliard de FCFA.
A l’issue des investigations policières, les délinquants ont été conduits au parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (TGI).
La Police Nationale tout en remerciant la population, pour sa collaboration, l’invite toujours à dénoncer tout cas suspect aux numéros verts mis à sa disposition :17,16,1010.
La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !
Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA
Le projet de recherche Inter Genre-UEMOA encore appelé Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA a été mis en œuvre par le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) Burkina depuis 2018. L’équipe de GRAAD Burkina a présenté ce 18 juin 2021 les résultats dudit projet.
Dr Damien G. Lankoandé, Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso
Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a rendu public ce vendredi 18 juin le bilan de la mise en œuvre du projet Inter Genre-UEMOA. Ce sont au total 300 entreprises, 1600 employés et 1 241 ménages du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Sénégal et de la Cote d’ivoire qui sont concernés par le projet. Un projet qui a permis d’identifier les obstacles qui empêchent les femmes des Etats Ouest africaines de développer leur potentiel commercial. Selon le Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso, Dr Damien G. Lankoandé , c’est une initiative qui va contribuer à réduire les inégalités entre homme et femme non seulement au niveau des salaires mais également dans l’occupation des postes de décision. Elle a permis aussi aux entreprises de recruter leurs personnels sur la base de leur performance et non de leur sexe.
Aperçu des particpants
L’objectif principal de l’atelier est de présenter les résultats de la recherche ainsi que les recommandations faites à l’endroits des décideurs. Au titre des recommandations, selon le Secrétaire Exécutif du GRAAD Burkina, Dr Damien G. Lankoandé il ressort que: « le renforcement de la capacité de tous les acteurs intervenant dans la chaîne de planification de la gestion des questions de genre, promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers des formations ciblées, la structuration et l’appui les structures de microfinances, la vulgarisation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des femmes en ce qui concerne les textes régissant le commerce intercommunautaire ».
La représentante de la ministre de la femme Dr Dorcas Tiendrebéogo a félicité tous les participants ainsi que le comité de pilotage de la mise en œuvre du projet et réaffirme la disponibilité du ministère à œuvrer dans la mise en œuvre de ces recommandations. Orokya Rouamba, chargé du Caucus genre à l’Assemblée Nationale promet de faire les plaidoyers pour une exploitations des résultats et recommandations Intergenre Uemoa et d’accompagner le ministère dans ce sens.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies
Depuis plusieurs années, les attaques terroristes récurrentes dans plusieurs zones du Burkina Faso ont fait plusieurs victimes autant militaires que civiles. La région du Sahel, située à l’extrême Nord du pays et frontalière du Mali et du Niger, est l’une de celles qui ont payé un lourd tribut de cette insécurité. Cette situation entraine un déplacement de populations vers des centres urbains jugés plus sécures. C’est ainsi que Kaya au Centre Nord, accueille actuellement 414 651 Personnes Déplacées Internes (PDI) sur 1 121 960 pour tout le pays.
A l’issue d’une énième attaque meurtrière dans son village, Guiré Kadi, la trentaine bien sonnée, originaire d’Arbinda, a fui avec ses quatre enfants et d’autres membres de sa communauté pour se réfugier à Kaya. Ils ont trouvé hospitalité auprès d’une population accueillante mais en pareille circonstance, les maigres ressources s’évaporent très vite et on tombe dans la précarité. Heureusement, elle a reçu une assistance alimentaire (bien qu’insuffisante) de la part des humanitaires présents sur place. Le cas de la famille de Kadi n’est pas isolé car actuellement, la ville de Kaya accueille 105 013 PDI, dont plus de 80% sont logés dans des familles d’accueil. Kadi fait partie de ces PDI qui bénéficient de la charité et l’entraide de la population locale de Kaya qui leur offre l’hébergement.
Conscient de l’urgence de la situation, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), installé depuis Juillet 2019 dans la région du Centre Nord dans le cadre du renforcement de la présence intégrée du Système des Nations Unies sur le terrain, en partenariat avec une ONG locale, l’Association pour la Promotion des Initiatives Locales (APIL), a initié un projet d’appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) de ces populations vulnérables en vue de renforcer leur résilience et assurer leur relèvement rapide face à cette crise. Les appuis se sont portés à la fois aux femmes PDI comme Kadi, mais aussi à l’endroit des femmes de la population hôte qui s’est également trouvée en situation de besoins face à cet élan de générosité et de partage pour leurs compatriotes.
Grâce aux fonds octroyés par ledit projet en décembre 2019, Kadi et une trentaine d’autres femmes, ont choisi parmi les types d’AGR, de se mettre ensemble pour exploiter un lopin de terre d’une superficie de 0,5 hectare pour le maraichage. Cet espace leur a été confié par Ouédraogo Inoussa, un propriétaire terrien, généreux et sensible à la situation des PDI. Kadi et ses amies, grâce à la subvention du PNUD, ont acquis entre autres une motopompe équipée pour faciliter l’irrigation de leur terrain et d’autres outils de travail comme les pelles, les arrosoirs et brouettes ainsi que du grillage pour la clôture.
Quatre mois plus tard, les résultats étaient déjà visibles. La terre aride est devenue un site maraicher où l’on produit de la salade, des aubergines, du maïs, des oignons, du piment, de la tomate, des concombres et de l’oseille qui alimentent de nos jours les marchés de Kaya. Les exploitantes réalisent un chiffre d’affaires de 68 millions FCFA et chaque maraichère a empoché 485.000 FCFA (USD 900) en bénéfice net. Le champ de maraichage est passé de 0,5 à 2,5 hectares, une vingtaine d’autres femmes ont rejoint le groupement et l’activité maraichère fait vivre plus d’une cinquante de ménages. Kadi a commencé à louer une maison décente pour sa famille et la petite fille de Kadi va maintenant à une école tout près de son secteur et est bien intégrée parmi les enfants de sa classe.
« Depuis l’appui reçu du PNUD, ma vie a changé. Nos premières récoltes nous ont aidé à payer les petits besoins comme le pétrole, le savon, le bois de chauffe et les vêtements des enfants. Maintenant, j’arrive à payer mon loyer et ma fille va à l’école à côté. Nous consommons une partie de nos produits ! Nous continuons à produire suffisamment et envisageons de transformer nos produits », explique Kadi en souriant.
L’expérience positive tirée du groupe de Kadi et l’accroissement des besoins sur place ont encouragé le PNUD à poursuivre d’autres projets de résilience et de renforcement de la cohésion sociale pour le Centre Nord.
L’histoire de Kadi et de ses amies montre à souhait que quand les femmes veulent se développer, elles sont capables de changer leur vie avec un minimum de soutien et d’assurer elles-mêmes leur autonomie économique. Les femmes peuvent être des ambassadrices de la paix et de la cohésion sociale à travers l’union et la solidarité.
Les efforts déployés sur le terrain par le PNUD et ses partenaires impactent la vie de leurs bénéficiaires. D’une situation affligeante au départ, ces femmes déplacées ont pu développer leurs capacités de résilience et se sont rendues autonomes: Elles représentant maintenant des modèles pour les communautés au Burkina Faso et dans le Sahel.
Source: PNUD Burkina
Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration
Twitter a nommé la semaine dernière Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration de sa société, en tant que nouvelle administratrice indépendante.
La nouvelle administratrice possède plusieurs années d’expérience dans le domaine des investissements notamment sur les marchés émergents et surtout en Afrique. Avant sa nomination chez Twitter, cette cadre de 52 ans a travaillé à la Banque africaine de développement (BAD), où elle a représenté les Etats-Unis, et à l’OPIC, l’ancienne appellation de l'institution américaine de financement du développement (actuelle DFIC) et encore chez MasterCard, où elle était vice-présidente exécutive pour les partenariats public-privé.
Selon le président du conseil d'administration de société américaine, Patrick Pichette, « La grande expérience de Mimi en matière de supervision de la croissance des marchés émergents dans les secteurs public et privé sera inestimable pour faire avancer la mission de Twitter, qui est de servir la conversation publique à travers le monde ».
Par ailleurs, Mimi Alemayehou n’est pas la première africaine à siéger au Conseil d'administration de Twitter, elle a été précédée par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée en 2018, et qui dirige aujourd’hui l’OMC.
Cette nomination intervient au moment où la société de média social veut justement étendre sa présence en Afrique. Une extension marquée notamment l'ouverture prochaine d’un siège social au Ghana, après une tournée en Afrique de près d’un mois de son fondateur Jack Dorsey.
La Rédaction
Burkina Faso : De plus en plus de cas d'agressions sexuelles sur des mineurs
Les faits se sont passés dans un quartier de Ouagadougou. Le viol est commis sur deux fillettes de 10 ans de la classe de CM1 et CE2.
Un homme ayant la trentaine révolue, vivant en couple avec une femme est impliqué dans des cas de viols sur des filles mineures. Ce monsieur dont la femme serait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, dont l’âge ne dépasse pas 10 ans en l'absence de son épouse.
Selon les faits racontés par la première victime, l’adulte l’a un jour interpellée de retour d’une boutique, où elle avait été envoyée par sa maman. L’adulte, l’ayant interceptée sur le chemin, la renvoya chez lui pour chercher une pince dans sa cour, chose que la fillette de 10 ans, accepta. La fillette arriva dans la cour mais ne vit pas de pince. L’homme arriva au même moment et lui dit de rentrer dans sa chambre, que la pince doit être sous son lit. Ignorant tout du plan de l’homme, la fillette entra dans la chambre du monsieur. Alors, l’homme se précipita dans la chambre et referma sa porte. Une fois à l’intérieur, il menaça la fille de ne pas crier au risque de lui faire du mal.
Il traina la fillette dans son lit et abusa d’elle sexuellement. Après son forfait, il donna des injonctions à la fillette de ne jamais révéler ça à ses parents. Ce fut le premier cas de viol sur cette dernière. Par la suite, l’acte s’est répété, puis devenu une habitude entre les deux. Il faut noter qu’auparavant, la fillette partait s’amuser dans la cour du monsieur chaque fois que sa femme était là.
Un jour la fillette était couchée à la maison et sa tante constata qu’il y’avait un liquide qui coulait de son vagin. Interrogée, la fillette ne donna pas de réponse. Mais avant ça, sa maman avait constaté un changement de comportement en elle, sa démarche également n’était pas la même. La fillette, s’était rétractée et rejetait tout en bloc.
Au vu de la gravité du constat et de la pression des parents, la fillette décida alors de raconter les faits en dénonçant l’auteur de ses blessures vaginales. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer le viol.
En outre, le même auteur entretenait d’autre rapport avec une première fillette dans la discrétion. C’est donc le deuxième cas qui a révélé le premier.
Plusieurs cas de viol sont signalés dans nos brigades. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans.
Les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. Certains se permettent de séquestrer d’autres filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec ces dernières. Ces adultes en contrepartie, donnent de l’argent qui est reparti entre eux.
Nos unités sont disponibles pour vous accompagner.
N'hésitez pas à vous rendre à la Brigade de Gendarmerie ou le Commissariat de Police le plus proche ou à nous contacter sur nos numéros d'urgence : 16, 17 et 1010.
La Gendarmerie Nationale, une force humaine à votre service.
IAMGOLD et ses partenaires renforcent l'approvisionnement en eau potable de la ville de Dori, au Burkina Faso
Le jeudi 3 juin 2021, le gouverneur de la région du Sahel (hôte du site minier d'Essakane d'IAMGOLD), Salfo Kabore, accompagné de l'ambassadrice du Canada, Carol McQueen , du vice-président principal, Exploitations et projets, d'IAMGOLD Corporation, Bruno Lemelin, du directeur général d'IAMGOLD ESSAKANE SA, Mohamed Ourriban, du député maire de Dori, Aziz Diallo, ainsi que du directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA),G. Frédéric François Kabore,ont inauguré la station de traitement d'eau potable construite sur les rives du barrage de Yakouta.
Financée par le gouvernement canadien, IAMGOLD et la Fondation One Drop, dans le cadre du projet Eau et croissance économique durable ECED/Sahel phase 1 (2015-2019), cette station de production d'eau potable est désormais livrée à l'ONEA, structure nationale chargée de la gestion de l'eau au Burkina Faso a annoncé la société dans un communiqué de presse.
La réalisation de ce projet mis en œuvre par Cowater International a couté plus de 7 milliards de F CFA (17 millions $ CA). Elle vient ainsi renforcer les capacités d'alimentation en eau potable de plus de 60 000 habitants et de 13 communautés environnantes connectés au réseau de l'ONEA, donc un meilleur approvisionnement de la ville de Dori, capitale de la région du Sahel.
Les travaux réalisés dans le cadre de la première phase du projet ECED/Sahel comprennent la construction d'infrastructures dont cette station de traitement d'une capacité de 230 m3/h.
ECED Sahel est un projet multisectoriel qui est intervenu dans les secteurs de l'approvisionnement en eau potable ; l'assainissement, l'agriculture et la gouvernance dans les communes riveraines de la mine Essakane, à savoir Dori, Gorom-Gorom et Falagountou. Il vise à répondre à un besoin critique d'eau dans cette région aride et sujette à la sècheresse.
Ravi, le député maire, Aziz Diallo, a témoigné au nom des populations sa gratitude pour la réalisation de cette infrastructure qui permettra l'accès à l'eau potable qui est une denrée rare et précieuse au Sahel, d'où l'appellation « or bleu ».
Lors de son allocution au nom d'IAMGOLD, Bruno Lemelin s'est dit très fier que l'entreprise ait pu contribuer et mobiliser ses partenaires pour le financement de ce projet majeur pour les populations du Sahel.
Pour Carol McQueen, l'ambassadrice du Canada, c'est un projet structurant et catalyseur qui change la vie des gens et qui leur permet de s'épanouir. Il va durer longtemps et va transformer profondément la vie des populations.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Atelier de partage de résultat du projet de recherche InterGenre-UEMOA
Depuis avril 2018 et sur financement du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD Burkina) met en œuvre le projet de recherche intitulé "Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA", en abrégé Projet InterGenre-UEMOA.
Après trois (03) ans de travaux, le GRAAD fait le point de l’exécution du projet et présente les principaux résultats en fin de parcours, à travers un atelier, qui se tient le 18 juin 2021 au Centre National du Cardinal Paul Zoungrana (CNCPZ) de Ouagadougou.
Musique : Le roi de la « Maouland » Kayawoto fait le plein du palais des Sports de Ouaga 2000
L’artiste musicien rappeur burkinabè Kayawoto a tenu le pari de l’organisation de son concert, le samedi 13 juin 2021. Comme un défi relevé, il a rempli la salle des sports de Ouaga 2000 qui a refusé du monde.
Plus de 8 000 personnes ont battu le pavé pour être témoin de cet évènement.
De son vari nom Abdoul Kaboré, l’artiste musicien évolue dans la musique ‘‘Rap’’ à ‘‘l’afro-trap’’ en intégrant son style de la tradition orale Burkinabè.
Né en Côte d’Ivoire en 1995, Kayawoto atterri pour la première fois au Burkina Faso, son pays d’origine en 2001. La vie de Abdoul Kaboré, alias Kayawoto prendra une autre tournure avec le divorce de ses parents. Abandonnant alors sa scolarité au cours élémentaire première année (CE1), Abdoul se lance dans une aventure qui le conduit au Togo et au Ghana, d’où il mènera diverses activités telles l’orpaillage, la restauration et la mécanique. Il rentrera plus tard, et découvrira par la suite sa passion pour le rap à travers l’écoute de certains artistes rappeurs d’entant relate une publication de nos confrères infowakat.net.
Pour ce premier essai, il ressort clairement que l’artiste musicien a conquis le cœur des mélomanes burkinabè.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Meeting international de Marseille en France : L’athlète burkinabè Marthe Koala remporte la médaille d’Or
L’athlète burkinabè Marthe Yasmine Koala a remporté le mercredi 9 juin 2021 la médaille d’or aux 100m haies au meeting international de Marseille en France.
Elle a réussi une performance de 12,99s et a devancé les Françaises Sacha Alessandrin (13,32s) et Laeticia Bapte (13,41s). Marthe Koala a battu son propre record national en heptathlon au meeting de Gotzis en réalisant 6250 points surclassant l’ancien qui était de 6238 points.
Née le 8 mars 1994 à Bobo-Dioulasso est une athlète burkinabé, spécialiste des épreuves combinées ainsi que du 100 mètres haies.
La Rédaction