

Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité
Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a ouvert ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou, la première rencontre entre le Gouvernement et les organisations professionnelles d’employeurs. Pour le patronat, c’est un cadre qui va permettre de poser les préoccupations propres aux entreprises, dans le sens de l’amélioration de leur productivité et du climat social en leur sein.
Cette tribune de dialogue, longtemps attendue, s’est ouverte sous l’égide du chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré. Pendant deux jours, le Gouvernement et les Organisations professionnelles des employeurs vont discuter sur les préoccupations des entreprises au Burkina Faso, liées notamment à l’emploi, au travail et à la protection sociale. La promotion du dialogue social et l’amélioration du fonctionnement du marché de travail et la productivité de la main-d’œuvre seront au cœur des échanges.
Pour le Premier ministre, la création d’un environnement social sécurisé et apaisé, est une condition indispensable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, créateur de richesses et d’emplois décents pour tous. Il est clair donc que la collaboration entre le monde des affaires, le Gouvernement et la société civile, est incontournable. » C’est pourquoi, il a salué l’organisation de cette première rencontre dont l’objectif est d’approfondir les réflexions sur les défis communs relatifs à l’emploi et au travail dans notre pays.
« L’objectif pour nous aujourd’hui, c’est de créer les conditions pour que le patronat puisse accompagner le plus efficacement possible les actions du gouvernement », a dit le représentant des Organisations professionnelles des employeurs, Seydou Diakité. Pour le patronat, il faut adapter la formation professionnelle aux besoins des entreprises burkinabè, créer les conditions pour que les syndicats puissent adhérer à la plate-forme de discution, notamment sur la révision du code du travail, favoriser le financement des entreprises par les banques et créer un climat social apaisé.
Le ministre de la Fonction publique, Seni Ouédraogo, a précisé que les préoccupations qui feront l’objet de discution, ont été envoyées par le Patronat, et le gouvernement, en fonction des départements concernés, a examiné et va soumettre ses réponses. Celles-ci sont consignées dans le document de base de la présente rencontre. Des réponses qui vont dans le sens de renforcer le cadre institutionnel, réglementaire et juridique, relatif au marché du travail ; consolider le dialogue social afin d’améliorer la flexibilité du marché de travail ; impliquer davantage les employeurs dans les différents comités et commissions consultatives ainsi que dans les négociations des conventions collectives de travail ; renforcer la formation technique et professionnelle, afin d’améliorer la qualité de la main-d’œuvre.
Christophe Joseph Marie Dabiré a invité l’ensemble des participants à des échanges francs, dans le respect des principes cardinaux qui gouvernent le dialogue et les négociations, afin de parvenir à des engagements réalistes et réalisables par chacune des parties.
DCRP/Primature
Violences basées sur le genre : Les résultats de la phase pilote du mécanisme de collecte de données, présentés aux partenaires
La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Ilboudo Marchal, a procédé, le mardi 29 juin 2020, à l’ouverture de l’atelier sur le mécanisme de gestion des informations sur les violences basées sur le genre. Cet atelier avait pour objectif de présenter les résultats de la phase pilote du mécanisme, dans l’optique de l’étendre aux autres régions.
Veiller à l’application des textes et lois existants contre toutes les violences liées au genre est l’un des objectifs stratégiques de la Stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024. Pour y parvenir, le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire (MFSNFAH), à travers la Direction de la promotion du genre (DPG), en collaboration avec le SP/CONASUR et avec l’appui technique et financier de l’Agence belge de développement (Enabel), a mis en place la phase pilote du mécanisme de collecte de données et de gestion des informations sur les Violences basées sur le genre (VBG) dans la région du Centre-Est.
Les partenaires nationaux présents à l’atelier.
Cette phase pilote a enregistré un bilan satisfaisant. D’où l’ambition du ministère d’étendre la collecte de données à toutes les régions. C’est dans cette dynamique que le présent atelier a été initié par le ministère au profit de ses partenaires nationaux. L’objectif étant de leur présenter l’expérience pilote de la mise en place du mécanisme dans la région du Centre-Est.
Selon la ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal, c’est pour permettre aux acteurs de disposer de données fiables pour mieux orienter les stratégies d’intervention et de lutte contre les VBG que le gouvernement a entrepris, depuis 2020, un processus de mise en place d’un mécanisme national de gestion de données intégrées et digitalisées. A l’en croire, le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), en avril 2021, a estimé à 2,5 millions les personnes ayant besoin de protection, dont 646 000 contre les VBG.
La ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal.
Ces chiffres, pour elle, montrent la nécessité de fédérer les énergies pour donner des réponses adéquates à la lutte contre les VBG à travers des données et informations pertinentes, fiables et régulières sur le phénomène. Ainsi, en plus de présenter le mécanisme de gestion des informations sur les VBG dans la région du Centre-Est, il s’agira, au cours de cet atelier, d’échanger sur les défis de la pérennisation dudit mécanisme, pour sa mise en place sur toute l’étendue du territoire.
Il ressort des résultats de cette phase pilote qu’en matière de VBG dans la région du Centre-Est, au niveau des violences physiques, les bastonnades et les coups sont utilisés à 80%. Pour les violences morales/psychologiques, les paroles blessantes et les injures sont respectivement à 64% et 68% utilisées. Au niveau des violences sexuelles, le harcèlement et l’abus sexuel sont à 60%. En matière de violences économiques, la confiscation de revenus de force et l’interdiction de mener une profession ou activité économique est de 50%. Au niveau des violences patrimoniales, la confiscation ou la destruction de documents a été enregistrée à 100%.
Selon l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina, Jean-Jacques Quairiat, l’appui de son pays à la phase pilote du mécanisme s’explique par la sensibilité de la coopération belge aux thématiques liées au genre et aux droits sexuels. Pour lui, les données recueillies permettront de disposer d’une meilleure connaissance de la problématique. Le diplomate a aussi réaffirmé la disponibilité de la Belgique, à travers Enabel et ses autres partenaires, à accompagner le ministère de la Femme.
Lefaso.net
Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit
Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thème : « Autonomisation des femmes par la promotion des groupes d'épargne : solution efficace pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience dans nos communautés ».
Les Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit visent à accompagner les femmes dans des activités génératrices de revenus. Cette initiative consiste à regrouper les femmes en groupement pour améliorer leur statut social et économique en épargnant. Cette épargne constitue un fonds dont chaque membre peut emprunter et rembourser. En 12 mois, l'initiative a permis aux femmes d'épargner plus de 4 milliards de francs CFA.
Présidente de la cérémonie, la ministre en charge de la femme, Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a souligné qu'une réelle autonomisation économique des femmes requiert des actions conjuguées de l'ensemble des acteurs et partenaires au développement, et ce, à travers des initiatives variées.
De façon pratique, chaque groupe reçoit de Plan International Burkina Faso un kit composé d’une caisse métallique munie de 3 cadenas, une calculatrice, deux petits sacs en tissu, un cachet, des carnets individuels pour toutes les membres, et des stylos.
Sur les carnets individuels sont notées et cachetées les parts contribuées chaque semaine ainsi que les prêts. Dans les deux petits sacs est noué l’argent qui est ensuite placé dans la caisse métallique, sur laquelle veillent discrètement 3 gardiennes qui détiennent les clés de chacun des cadenas. Elles n’ouvrent la caisse qu’une fois ensemble et devant tout le groupe. Les membres sont toutes encouragés à prendre des prêts pour éviter d’immobiliser de la liquidité et attirer des délinquants, et aussi, pour faire fructifier leur capital avec les bénéfices générés par les prêts.
Avec ces prêts contractés, les femmes mènent des activités génératrices de revenus ; certaines arrivent à faire des économies à partir de leurs activités, en attendant le partage des gains qui intervient à la fin du cycle de 9 à 12 mois convenu de commun accord. Cela a créé un engouement véritable pour les groupes d’épargne et de crédit qui continuent de s’accroître chaque année.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Attaques terroristes au Burkina Faso: Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré opte pour un discours réunificateur
MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ROCH MARC CHRISTIAN KABORE
PRESIDENT DU FASO, CHEF DE L’ÉTAT
OUAGADOUGOU, 27 JUIN 2021
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur
Ces dernières semaines, la succession des évènements dans notre pays a mis à l’ordre du jour des préoccupations majeures qui interpellent tous les Burkinabè.
La tragédie d’une cruauté inouïe, perpétrée à Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin courant, vient nous conforter dans la conviction que le combat contre le terrorisme a pris une nouvelle tournure.
Ce massacre, l’embuscade menée contre le convoi ayant occasionné la perte de onze policiers et celle de deux militaires, suite à l’explosion d’un Engin Improvisé, sur l’axe Barsalogo-Foubé, ont créé une onde de choc à travers toutes les couches sociales de notre pays, suscitant ainsi des doutes sur notre avenir commun.
C’est pourquoi, je comprends les réactions légitimes d’indignation et les fortes attentes sécuritaires de nos compatriotes, durement éprouvés par la gravité de ces évènements.
C’est le lieu pour moi de rendre les hommages de la Nation aux victimes de cette barbarie, de réitérer mes condoléances aux familles éplorées ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.
En ces moments difficiles où nous subissons ces revers, notre salut doit résider dans l’unité, la cohésion et l’engagement déterminé des filles et fils de notre pays à défendre la Mère-Patrie. Tel a été de tout temps notre comportement, lorsque les circonstances l’exigeaient.
C’est aussi la seule attitude qui convienne en de pareilles circonstances.
Peuple du Burkina Faso
Dans le contexte qui est le nôtre, il nous faut faire preuve de discernement et ne surtout pas nous tromper d’ennemis.
Ni les marches, ni les publications insidieuses sur les réseaux sociaux, ni les appels à remettre en cause notre démocratie chèrement acquise, ne permettront de venir à bout du terrorisme dans notre pays.
C’est pourquoi, je demande instamment à tous ceux qui s’organisent dans ce sens, notamment les partis politiques et les Organisations de la Société Civile, de surseoir aux marches et meetings projetés, afin de ne pas faire le lit de notre désunion, face à l’ennemi commun. Il nous faut faire preuve de retenue et ne pas engager des actions de nature à compromettre notre unité et notre avenir commun.
Nous devons poursuivre le dialogue politique pour continuer à affiner notre consensus politique sur toutes les questions d’intérêt national, en particulier celles qui sont relatives à la sécurité. Il est temps que nous fassions preuve de responsabilité, face à la fragilité de la situation.
Les acquis engrangés sur le terrain par les Forces de Défense et de Sécurité, avec l’apport conséquent des Volontaires pour la Défense de la Patrie, sont certains, et ont permis d’infliger aux groupes armés terroristes, des pertes significatives, les amenant à changer leurs tactiques pour s’en prendre lâchement aux populations civiles.
C’est pourquoi, en dépit des difficultés conjoncturelles que nous traversons, je tiens à saluer l’engagement et le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité et la détermination des Volontaires pour la Défense de la Patrie qui, au péril de leur vie, se battent courageusement pour garantir notre sécurité collective.
Leur engagement nous vaut d’être toujours debout et de continuer à enregistrer des acquis inestimables sur le terrain du développement.
Je salue toutes les composantes de la Nation qui multiplient chaque jour des initiatives pour la paix et la sécurité dans notre pays.
Malgré un contexte sous-régional difficile, nous devons avoir foi en notre capacité à relever le défi de la lutte contre le terrorisme avec les autres pays en proie au même fléau.
L’occasion doit donc être saisie pour inviter individuellement et collectivement les Burkinabè, établis au Burkina Faso ou hors de nos frontières, à faire de la lutte contre le terrorisme une affaire de chacun et de tous.
Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes
Au regard des enjeux liés à la situation sécuritaire d’ensemble, j’ai décidé, en ma qualité de Chef Suprême des armées, de prendre toutes les mesures idoines qu’exigent la circonstance pour :
rétablir la confiance, avec notre Peuple, dans le secteur de la sécurité ;
adapter notre stratégie aux nouvelles réalités du terrain, en revoyant la doctrine d’emploi des Volontaires pour la Défense de la Patrie, et en améliorant la rapidité d’intervention pour les opérations aériennes et terrestres menées par nos troupes ;
consolider l’efficacité, l’unité et la cohésion du commandement, dans le respect de la discipline militaire qui a toujours fait la force des armées ;
renforcer la collaboration entre les populations, les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie pour une meilleure défense populaire de notre pays ;
maintenir un niveau de prise en charge des personnes déplacées internes, pour qu’elles puissent vivre dignement, en attendant leur retour dans leurs zones d’origine.
Enfin, tous les patriotes burkinabè doivent se donner la main dans l’union et la détermination, aux côtés de toutes nos forces combattantes, car la victoire est un impératif.
Le doute sur notre capacité à vaincre l’ennemi n’est pas permis.
Ensemble, unis et déterminés, nous y parviendrons !
Dieu bénisse le Burkina Faso !
Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion
L’initiative Women In Africa (WIA) a révélé le 22 juin 2021 dans un communiqué de presse, les membres de la première promotion du programme WIA Young Leaders. Élaboré en partenariat avec la Maison Dior, le leader mondial des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Huawei et la banque d’affaires Lazard, le programme Young Leaders vise à accompagner et mettre en avant le potentiel de leadership des jeunes femmes africaines.
Cynthia Adediran Aïssy, Directrice Générale de KeyOpsTech et de Fruitizz CI ; Meganne Lorraine Ceday Boho, Manager Relations Clients et Médias chez African Media Agency, Présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes ; Dr. Nassifatou Koko Tittikpina, Responsable de la restructuration du Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments ; Néné Maïga, Directrice de cabinet du DG d’Orange Middle East and Africa et Nyama Marvel Gusona, Consultante Internationale pour l’autonomisation des jeunes à l’UNICEF : voici les lauréates qui composent la première promotion des WIA Young Leaders, identifiées parmi plus de 2000 candidatures et sélectionnées après des entretiens individuels avec un jury composé de 15 personnalités internationales.
Ces 5 Young Leaders ont été sélectionnées pour leurs parcours impressionnants et prometteurs, pour leur capacité de leadership exemplaire, pour leur projet professionnel et de vie, et pour leur engagement en faveur de l’Afrique.
Toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive, où le monde des affaires est intimement lié à l’impact social. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leur force de conviction, alliée à un goût pour le travail en équipe, font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain.
WIA et ses partenaires Dior, Huawei et Lazard s’engagent à accompagner les lauréates à atteindre leurs objectifs ambitieux. Un suivi personnalisé sera mis en place pour permettre d’identifier les besoins individuels des Young Leaders et de répondre avec précision à la montée en compétences de chacune d’entre elles.
La partie présentielle du programme se déroulera à Paris. Au cours de leur séjour en France, les Young Leaders auront l’occasion de faire de nombreuses rencontres, essentielles au développement de leur réseau. Elles auront également l’opportunité exclusive d’être accueillies au sein des bureaux de Huawei et du tout nouveau siège de la banque d’affaires Lazard Paris. Un évènement virtuel sera enfin organisé au retour de ce voyage, afin de permettre à la toute première promotion Young Leaders de WIA de partager son expérience.
Grâce à ce programme, les 5 Young Leaders auront la possibilité de développer leurs compétences, mais aussi d’être mises en réseau, de découvrir de nouvelles organisations, de rencontrer des personnalités phares des mondes des affaires, de la politique et des médias.
A PROPOS DE WIA INITIATIVE
Lancée en 2017, Women In Africa Initiative est la principale plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneuses et leaders. Ses différents programmes (WIA54, WIA Young leaders, WIA Code, WIA Mentoring) contribuent à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation, WIA Philanthropy, a pour mission de soutenir, de mettre en lumière et en réseau les femmes africaines actrices de l’économie : femmes entrepreneuses, leaders, managers et étudiantes !
A PROPOS DE DIOR
Christian Dior est le couturier du rêve. Dès la fondation de sa Maison en 1946, consacrée par la révolution du New Look, son esprit visionnaire n’a eu de cesse de magnifier les femmes du monde entier. « Le tissu est le seul véhicule de nos rêves (…). La mode, en somme, est issue d’un rêve, et le rêve, c’est une évasion », écrivait-il. Au gré des saisons, cet héritage d’exception est réinventé par la passion et la modernité singulière des différents directeurs artistiques qui – de la haute couture aux parfums – font perdurer avec audace, la magie Dior, l’excellence de son savoir-faire et sa beauté du geste unique. Depuis l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, en 2017, à la tête des collections féminines, la Maison s’engage plus que jamais au gré de dialogues créatifs et de programmes de mentoring prônant l’égalité des genres, la sororité et l’empowerment.
Burkina Faso : La CENI veut se doter d’une stratégie de communication électorale
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses partenaires de mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021 tiennent un atelier d’adoption du plan stratégique de la communication institutionnelle. Il s’agit de doter l’institution en charge des élections au Burkina, d’un document cadre et stratégique qui servira de base et de référence pour la communication aux élections à venir.
La mise en place d’une bonne stratégie de communication pour les élections à venir tient à cœur à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Car une bonne communication est l’un des vecteurs d’un processus transparent, crédible et accepté de tous. C’est conscient de cela que la CENI et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021, tiennent un atelier pour adopter le précieux sésame devant servir de boussole en matière de communication dans le cadre des élections à venir. Le début des travaux est intervenu ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou.
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59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres
(Ouagadougou, 20 juin 2021). Le 59e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenu ce samedi 19 juin à Accra au Ghana. Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs ont, au cours de cette session, travaillé essentiellement sur le projet de réformes institutionnelles de l’organisation.
Il s’est agi selon le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry, de voir comment la CEDEAO qui compte 15 Etats membres peut mettre en place des structures à même d’impliquer directement ces Etats.
La session a abouti à l’adoption de la limitation des membres de la commission à 7 au lieu de 15 comme c’était jusque-là le cas avec un membre par pays. Les chefs d’Etat ont également décidé de la mise à contribution de certaines structures de la CEDEAO dont la Cour de justice, le Groupe inter-gouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et l’Organisation Ouest africaine de la santé l’OOAS pour permettre à chaque pays membre d’avoir une représentation au sein de l’organisation et ce, de façon rotative.
« Le président du Faso a insisté sur le principe de la solidarité et de l’égalité qui sont les principes même qui ont guidé les pères fondateurs de cette institution » a ajouté le ministre Alpha Barry.
Sur la question du Mali, les chefs d’Etat entendent « travailler de sorte à ce que la transition puisse être contenue dans les délais qui ont été communiqués avec la tenue des engagements des autorités de la transition », selon Alpha Barry
Sur la question de l’ouverture des frontières, le ministre en charge des Affaires étrangères a estimé que la question étant liée à un problème sanitaire, les chefs d’Etat veulent s’assurer d’un contrôle régulier avant toute action. « Il y a des projets qui sont en cours et le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la Commission de la CEDEAO doit travailler à proposer le plus rapidement possible un protocole de contrôle sanitaire au niveau de nos frontières pour permettre aux chefs d’Etat de décider de l’ouverture des frontières », a expliqué Alpha Barry.
Sur les questions économiques, 2027 est la nouvelle date pour le lancement de la monnaie unique ECO. « La nouvelle feuille de route donne jusqu’en 2026 pour la phase de convergence et de stabilité et on estime qu’en 2027 on pourra être à une phase de stabilité », a soutenu le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré. Pour lui, « à partir de ce moment vous pouvez créer une monnaie, c'est-à-dire que tous les pays ont un niveau qui permet une stabilité de la monnaie ».
Direction de la communication de la présidence du Faso.
Angelina Jolie célèbre la Journée mondiale du réfugié avec des réfugiés au Burkina Faso
Angelina Jolie, l’Envoyée spéciale du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est au Burkina Faso pour la Journée mondiale du réfugié afin d’attirer l’attention sur la situation d’urgence à la croissance la plus rapide au monde. Les déplacements forcés ont doublé en un an seulement.
Le Burkina Faso est sévèrement touché par la crise actuelle de déplacement forcé dans la région du Sahel, en Afrique occidentale et centrale. Plus de 1,2 million de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers depuis 2019. Il y a tout juste deux semaines, 138 personnes d’un village ont été exécutées par des hommes armés qui ont fait irruption dans leur village, Solhaln, au milieu de la nuit. Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière dans le pays depuis plus de six ans. L’opération du HCR au Burkina Faso demeure sévèrement sous-financée, avec seulement 22% des fonds reçus par rapport au montant recherché.
Hier, à Kaya, l’Envoyée spéciale a rencontré des personnes déplacées internes au Burkina Faso. Aujourd’hui, elle a célébré la Journée mondiale du réfugié aux côtés des réfugiés maliens dans le camp de Goudoubo.
S’exprimant depuis le camp, l’Envoyée spéciale a rendu hommage au courage et à la résilience des réfugiés. Elle a lancé une mise en garde contre les conséquences désastreuses de la hausse du nombre de personnes déracinées depuis neuf années consécutives à travers le monde. Après ses vingt années passées à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, elle a déclaré qu’elle n’avait « jamais été aussi inquiète » concernant la situation des déplacements forcés à travers le monde.
« Nous devons prendre conscience de la voie sur laquelle nous sommes engagés au niveau mondial », a déclaré l’Envoyée spéciale, « avec un si grand nombre de conflits qui font rage et la possibilité bien réelle que le changement climatique oblige des dizaines, voire des centaines de millions de personnes à quitter leur foyer à l’avenir, sans possibilité de retour. »
« La façon dont la communauté internationale tente de remédier aux conflits et à l’insécurité ne fonctionne pas », a-t-elle ajouté. « Elle est erratique, elle est inéquitable, elle est fondée sur des privilèges hérités, elle est sujette aux caprices des dirigeants politiques, et elle est guidée par les intérêts de pays puissants. »
Elle a appelé la communauté internationale à se concentrer sur la recherche de solutions pour réduire le nombre de réfugiés à travers le monde, en indiquant : « La vérité, c’est que nous ne faisons pas la moitié de ce que nous pourrions et devrions faire pour trouver des solutions permettant aux réfugiés de rentrer chez eux - ou pour apporter notre appui aux pays d’accueil, comme le Burkina Faso. »
Cliquez ici pour lire la version intégrale des remarques de l’Envoyée spéciale.
Source : UNHCR
Fistule obstétricale : Honteuse mais bien évitable
Considérée comme une maladie de la honte, la fistule obstétricale est la conséquence d’un long et pénible travail, sans assistance adéquate lors de l’accouchement. L'accès à des services de soins de santé maternelle de qualité, y compris la planification familiale, des accoucheuses qualifiées et des soins obstétricaux et néonatals d'urgence permettent de prévenir de telles complications.
Amélie Zongnaba a bénéficié de la formation organisée par l’UNFPA
sur le diagnostic et la prise en charge de la fistule
obstétricale dans le Centre hospitalier régional de Banfora, au Burkina Faso
Monique a 30 ans. Il y a quelques mois, les services du Centre hospitalier régional de Banfora, dans la région des Cascades au Burkina Faso, lui ont diagnostiqué une fistule obstétricale. Cette maladie lui a ôté toute envie de donner à nouveau la vie. « J’ai décidé de ne plus enfanter. J’ai perdu trois grossesses et les trois autres grossesses ont fait l’objet d’interventions chirurgicales. Je suis fatiguée… », relate-t-elle, toute dépitée.
La fistule obstétricale est une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum. Elle peut survenir lors d’un accouchement difficile prolongé. Les femmes qui présentent cette affection souffrent d’une incontinence permanente. Elles perdent des urines ou des selles et en ressentent de la honte. Elles sont sujettes au rejet de la société. Non prise en charge, cette pathologie provoque à long terme des problèmes de santé plus compliqués, tels que les infections cutanées, les troubles rénaux, l’infertilité, voire le décès.
Fatchiè, une autre victime de la fistule dans la même région des Cascades, a dû cesser ses activités de fermière, compte tenu de ses pertes incontrôlées d’urine. Cette situation a fini par constituer un handicap insurmontable pour elle. Si certaines malades de la fistule peuvent compter sur le soutien de leurs familles et entourage, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre elles. Encore aujourd’hui au Burkina Faso, cette maladie est un tabou au sein de nombreuses communautés, qui l’attribuent à des phénomènes mystiques ou à un châtiment.
Avec le sourire, Fatchiè espère un nouveau départ après tant d’années de souffrance
Siengui se rappelle. Autrefois paysanne, son calvaire a commencé à l’issue de sa deuxième grossesse. Après une longue journée de travail lors de son accouchement à domicile, la délivrance n’est toujours pas au rendez-vous et son état se dégrade. Elle est admise en urgence dans une formation sanitaire pour une césarienne. Malheureusement, son enfant ne survivra pas. De retour à la maison, elle remarque qu’elle est trempée. Son urine s’écoule, de façon incontrôlée. Se sentant souillée, elle subira quinze longues années d’exclusion. “Faute de moyens pour me rendre à l’hôpital, j'ai vécu quinze ans avec la maladie. Mon mari, pauvre et fatigué par l'âge, n'a pas pu m'assister. J’ai alors été abandonnée à mon propre sort”, relate, les larmes aux yeux, Siengui, aujourd’hui âgée de 55 ans.
Au moment où nous recueillons ces témoignages, Monique, Fatchiè et Siengui reçoivent des soins de chirurgie réparatrice au centre hospitalier de Banfora. Une intervention dont elles bénéficient gratuitement grâce à l’appui de l’UNFPA. « Je suis heureuse. Je vais pouvoir reprendre mes activités. Néanmoins je vais mettre fin aux travaux pénibles et me tourner vers le petit commerce », affirme Fatchiè.
L’Organisation mondiale de la Santé estime à 2 millions, le nombre de femmes vivant avec la fistule en Afrique subsaharienne et en Asie. Au Burkina Faso, en 2019, le nombre de nouveaux cas de fistules était estimé à 900 avec une prévalence de 16 000 cas.
A travers le monde, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) distribue des fournitures médicales, assure des formations, procure des fonds en faveur de la prévention, des chirurgies réparatrices de la fistule et propose des programmes de réinsertion sociale.
Au Burkina Faso, en partenariat avec le ministère de la Santé, le Bureau pays de UNFPA a formé le personnel de la maternité du Centre hospitalier régional de Banfora.
Source : UNFPA
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Rédaction : Jaunasse Yaro
Photographies : Désiré Ouédraogo
Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation
Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a procédé, le vendredi 18 juin 2021, à la remise de kits d’installation et de fonds de roulement d’une valeur total de 5 704 000 de F CFA, à 31 femmes retirées de la rue de la commune de Bobo-Dioulasso.
Selon l'institution, cette initiative intervient dans le cadre de l'autonomisation économique des femmes. Ayant reçu une formation en matière d’aviculture, de gestion d’unité économique et en leadership féminin chacune de ces femmes repart avec 80 000 F CFA et du matériel d’installation.
La Rédaction