Carmen Reinhart nommée économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a annoncé en mai dernier la nomination de Carmen Reinhart au poste de vice-présidente et d’économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale.

Ressortissante américaine, cette économiste titulaire d’un Ph.D de l’université Columbia occupe actuellement la chaire Minos A. Zombanakis consacrée au système financier international de la Harvard Kennedy School. Auparavant, elle a été professeure principale Dennis Weatherstone au Peterson Institute for International Economics et professeure d’économie et directrice du Center for International Economics à l’université du Maryland.

Experte des flux internationaux de capitaux, de la finance et de la macroéconomie, Mme Reinhart est l’auteur de nombreux travaux sur les économies d’Asie et d’Amérique latine, la banque, les crises de la dette souveraine, l’effondrement des devises et les phénomènes de contagion. Elle contribue déjà en tant que conseillère aux discussions en cours sur la transparence de la dette au sein de la Banque mondiale et fait partie du groupe consultatif externe constitué par le FMI pour apporter des éléments de réflexion sur les enjeux politiques, y compris face à la pandémie de COVID-19 et à ses conséquences économiques.

Mme Reinhart a été conseillère principale et directrice adjointe au FMI, mais également vice-présidente et économiste en chef de la banque d’investissement Bear Stearns. Elle siège au comité consultatif de la Federal Reserve Bank de New York et a été membre du groupe de conseillers en économie auprès du bureau du budget du Congrès.

Elle fait partie des économistes les plus cités dans le monde et a figuré dans le classement Bloomberg des 50 personnalités les plus influentes du monde, des 100 plus grands penseurs du classement Foreign Policy et du palmarès Thomson Reuter des scientifiques les plus influents de la planète. En 2018, elle a reçu, entre autres distinctions, le prix d’économie du roi Juan Carlos et le prix Adam Smith de la NABE.

« Je suis ravi d’accueillir Carmen au sein du Groupe de la Banque mondiale alors que nous redoublons d’efforts pour relancer la croissance et aider bon nombre de nos clients à affronter les crises urgentes de l’endettement et de la récession, souligne David Malpass. Carmen a passé toute sa carrière à décrypter les crises financières et à chercher des solutions pour les surmonter afin d’aider les pays avancés comme les pays en développement à stimuler leur croissance et améliorer les niveaux de vie de leur population. Son autorité intellectuelle sera inappréciable pour accompagner le Groupe de la Banque mondiale et ses clients en cette période inédite. »

Sa nomination sera effective le 15 juin 2020.

Banque Mondiale 

Alibaba : L'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma s'unit à un écosystème de partenaires pour le concours Africa's Business Heroes 2020

Les Anchor Partners d’ANPI pour l'année 2020 sont African Leadership Group, AshesiDalbergJanngoet RiseUp. Depuis le lancement officiel des candidatures le 6 avril, les partenaires locaux ont joué un rôle déterminant dans la promotion du concours au prix de l'ABH dans leurs régions respectives, aidant ainsi à identifier et à engager des candidats potentiels. Les partenaires ont également travaillé en étroite collaboration avec les candidats aspirants pour renforcer leurs capacités de gestion et de leadership - en partageant connaissances, meilleures pratiques et idées de l'ensemble de leurs réseaux, ainsi qu'en offrant des programmes de formation et d'éducation. Les programmes comprennent "Africa’s Business Webinar Series" - qui à ce jour, a attiré plus de 7 000 entrepreneurs pour y participer.

Le concours au prix Africa’s Business Heroes - qui est ouvert aux candidatures en anglais et en français - vise à fournir aux entrepreneurs de partout en Afrique une plateforme pour présenter et développer leurs talents et leurs idées en affaires. Le prix est disponible à tous les entrepreneurs, quels que soient leur pays, leurs secteurs, leurs âges ou leurs sexes. ABH culminera dans une grande finale plus tard cette année dans laquelle les 10 meilleurs finalistes présenteront des légendes du monde des affaires pour avoir une chance de décrocher une partie des 1.5 million de dollars américains de subventions.

ANPI a également travaillé avec un écosystème diversifié de partenaires, y compris des incubateurs d'entreprises (Ethiopia Entrepreneurship Development Center, StartUp Factory Ethiopia, CTIC, Impact Hub Dakar, Outlierz Ventures, WikiStart Up, i4policy), des plateformes de communication (Sasai), des opérateurs de réseaux mobiles (Safaricom) et des médias (Pulse.Africa et Startimes) pour étendre davantage la sensibilisation de la base aux entrepreneurs et pour rendre les ressources d'éducation et de formation plus largement accessibles.

Jason Pau, Conseiller principal pour les Programmes Internationaux, à la Fondation Jack Ma a dit : "Nous sommes honorés de pouvoir travailler en étroite collaboration avec ces partenaires locaux exceptionnels pour organiser le concours au prix Africa’s Business Heroes dans tous les coins de l’Afrique et mettre en vedette les entrepreneurs talentueux à travers le continent. Nos partenaires extraordinaires partagent notre mission et notre engagement pour favoriser l'entrepreneuriat et nous espérons ensemble soutenir les entrepreneurs héros qui créeront des emplois et des opportunités pour leurs communautés locales et catalyseront un mouvement d'entrepreneuriat à travers l'Afrique".

L'édition 2020 du concours au prix de l'ABH a suscité un énorme intérêt et réactions. À ce jour, ABH a reçu 18 000 demandes de candidats représentant les 54 pays africains. L’édition inaugurale du concours de l’année dernière a attiré près de 10 000 candidatures de 50 pays africains. Cette année, prenant en compte les circonstances extraordinaires auxquelles font face les entrepreneurs et les PME à travers le monde et en Afrique, la date limite de dépôt des candidatures sera prolongée du 9 au 22 juin. Pour postuler et pour avoir les dernières mises à jour sur l'ANPI, veuillez consulter: africabusinessheroes.org et suivre @africa_heroes sur Twitter. Pour voir un documentaire sur les parcours des finalistes de l'année 2019, veuillez consulter YouTube.

Anchor Partners a commenté sa collaboration continue avec l'ANPI, notant ce qui suit :

  • "Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d’une abondance d’entrepreneurs pour lancer l’innovation et la création d’emplois nécessaires pour libérer le plein potentiel de l’Afrique. L'African Leadership Group est ravi de poursuivre son partenariat avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) pour catalyser la prochaine génération d'entrepreneurs du continent audacieux, courageux et imaginatifs en matière de résolution des problèmes", a déclaré Fred Swaniker, Fondateur et PDG de l'African Leadership Group.
  • "Le programme Africa’s Business Heroes met l’accent sur le potentiel du continent et apporte les ressources nécessaires afin qu'il devienne le centre capable de la résolution des problèmes et l’une des plateformes les plus catalytiques pour les jeunes entrepreneurs. Ashesi est ravie de se joindre aux travaux visant à réaliser cette vision de l'entrepreneuriat africain en collaboration avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma", a commenté Ebenezer Buckman, Directeur des Relations extérieures et Adjoint spécial du président, à Ashesi.
  • "Dalberg est fière de collaborer avec l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma. Nous partageons la conviction selon laquelle l'entrepreneuriat est un vecteur de transformation sociale et économique sur le continent, et les entrepreneurs africains peuvent atteindre le double objectif de profit et de finalité ", a déclaré Robin MillerPartenaire et Chef mondial des Pratiques numériques et de Données chez Dalberg". "En tant qu'une entreprise axée sur l'Afrique, nous avons également entrepris le même parcours pour construire une plateforme qui soutient désormais la transformation de l'Afrique à partir de 13 bureaux au continent. Nous sommes donc fiers que notre Anchor Partnership implique de travailler avec la Fondation Jack Ma pour renforcer la résilience entrepreneuriale à travers le continent", a-t-il ajouté.
  • "Nous sommes extrêmement fiers de nous associer à la Fondation Jack Ma, puisque nous partageons le même ADN entrepreneurial, le même esprit d'innovation, la même passion pour l'Afrique et la même conviction selon laquelle la technologie peut accélérer le développement de notre continent bien-aimé. Il est temps d'agir : les entrepreneurs sont les véritables héros en affaires en Afrique alors qu'ils s'efforcent de créer des solutions qui changent la vie quotidienne de tous les Africains et des opportunités d'emploi massives pour les jeunes. En tant qu'investisseur panafricain de capital-risque dirigé par les femmes, Janngo est également très fière de soutenir les femmes entrepreneures et de les encourager à postuler massivement à l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) 2020", a dit Fatoumata Ba, Fondatrice et Présidente exécutive de Janngo.
  • "RiseUp est ravie de s'associer au Prix de l'Initiative Africa Netpreneur Prize (ANPI) de la Fondation Jack Ma pour la seconde année consécutive alors que nous recherchons ensemble les héros en affaires d'Afrique 2020 ! Au milieu des défis mondiaux d'aujourd'hui, RiseUp et la Fondation Jack Ma sont réunies par une croyance partagée en la puissance du courage, de la créativité et de l'innovation pour résoudre les problèmes les plus urgents du monde. Nous recherchons la prochaine génération des héros en affaires en Afrique, et l'impact considérable de la Fondation Jack Ma sur le continent africain en fait d'eux le partenaire idéal pour cette initiative !", a déclaré Abdelhameed Sharara PDG et co-fondateur de RiseUp.

À propos de l'ANPI

L'ANPI est une initiative philanthropique phare dirigée par la Fondation Jack Ma qui vise à soutenir et à inspirer la prochaine génération d'entrepreneurs africains dans tous les secteurs, qui contribuent à bâtir une économie plus durable et plus inclusive pour l'avenir du continent. Sur une période de dix ans, l'ANPI honorera 100 entrepreneurs africains et s'engagera à attribuer 100 millions de dollars de subventions, programmes de formation et de soutien au vaste écosystème entrepreneurial africain. L'ANPI organise la cérémonie et le concours au prix "Africa’s Business Heroes" où dix finalistes auront l'opportunité de présenter leurs entreprises en vue de décrocher une partie des 1.5 million de dollars américains de subventions. Jack Ma, Fondateur du Groupe Alibaba et de la Fondation Jack Ma, a créé ce prix pour la première fois après son premier voyage en Afrique en juillet 2017 et a été inspiré par l'énergie et le potentiel entrepreneurial des jeunes qu'il a rencontrés.

À propos de la Fondation Jack Ma

Créée par Jack Ma, le Fondateur du groupe Alibaba, la Fondation Jack Ma a été créée le 15 décembre 2014 et se concentre sur l'éducation, l'entrepreneuriat, le leadership des femmes et l'environnement. La Fondation aspire à être une organisation philanthropique fiable, participative et durable. Jusqu'à présent, la Fondation Jack Ma a soutenu des projets du monde entier, y compris le Programme d'éducation rurale Jack Ma, l'Initiative Africa Netpreneur Prize, le Programme de bourses d'études Ma & Morley et la Fondation Queen Rania de Jordanie. De plus, la Fondation a financé un certain nombre de projets dans ses domaines prioritaires. La Fondation Jack Ma s'est engagée à habiliter les éducateurs ruraux, les entrepreneurs, les enfants des zones rurales, les jeunes start-ups et les femmes pour les préparer pour l'avenir et les aider à bâtir une société plus joyeuse, plus saine, plus durable et plus inclusive.

Les femmes ont encore une rémunération inférieure de 28,5% en moyenne à celle des hommes dans le privé

S'ils tendent à se réduire dans le temps, les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes restent importants. Selon la dernière étude de l'Insee, publiée en juin 2020, les femmes salariées dans le secteur privé gagnaient en moyenne 16,8% de moins que leurs homologues masculins en 2017, pour un même volume de travail. Mais en intégrant le fait que les femmes travaillent beaucoup plus souvent que les hommes à temps partiel et sont "moins en emploi dans l'année", l'écart se creuse bien plus entre les deux sexes. La différence de rémunération atteint alors 28,5% en moyenne.

"Plus de 40% de cet écart résulte des inégalités de temps de travail", souligne l'Institut national de la statistique. Depuis 40 ans, les écarts de salaire pour un même volume de travail se réduisent de manière régulière, grâce à une baisse moyenne de 0,3 point par an. Résultat, la différence de rémunération pour des emplois à temps plein est passée de 29,4% en 1976 à 16,3% en 2017. Outre le temps de travail, l'écart de salaire s'aggrave avec le niveau de diplôme. Il s'élève ainsi à 29,4% pour les titulaires d'un Bac +3 ou plus, contre 15,8% pour celles et ceux qui n'ont pas le baccalauréat.

De même, la différence de rémunération entre les sexes s'accroît au fil des ans, avec l'expérience professionnelle. Ainsi, à moins de 5 ans d'expérience, l'écart se monte à 6,4%, quand il grimpe à 21,7% en moyenne entre les femmes et les hommes qui ont plus de 30 ans de carrière. Dans le même temps, les inégalités en matière de volume de travail sont plus fortes pour les personnes en phase d'insertion professionnelle que pour celles plus avancées dans leur carrière.

Pas les mêmes métiers exercés, ni les mêmes fonctions hiérarchiques

Les inégalités salariales globalement constatées s'expliquent aussi par la différence des professions exercées. "Les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes métiers, ne travaillent pas dans les mêmes secteurs ou les mêmes entreprises", relève l'Insee. Les femmes se concentrent beaucoup plus dans des professions liées à la santé et à l'action sociale et occupent globalement des fonctions moins variées que celles des hommes. On retrouve ceux-ci bien plus dans les métiers liés à la construction, au transport et à l'entreposage.

La profession la plus fréquente chez les femmes est celle de secrétaire, occupée par 5,39% d'entre elles, quand le métier de conducteur routier est celui qui revient le plus souvent chez les hommes (3,54%). Surtout, l'Insee constate de réelles inégalités hiérarchiques, 22,8% des postes occupés par les hommes en 2017 correspondant à des emplois de cadre, contre seulement 17,5% pour les femmes. Les hommes cadres évoluent notamment dans le domaine de l'informatique, un secteur très masculin dès les années d'études.

Au bout du compte, la "ségrégation professionnelle", c'est-à-dire le fait que femmes et hommes n'exercent pas les mêmes métiers et n'occupent pas les mêmes postes, est responsable de 68% de l'écart de rémunération, à temps de travail équivalent. Quand ils se trouvent au même poste, l'écart de salaire se réduit considérablement, même s'il reste encore de 5,3%.

Enfin, les inégalités salariales s'envolent avec le nombre d'enfants. Le salaire des femmes est ainsi inférieur de 21% à celui des hommes pour les parents de deux enfants, à temps de travail équivalent. Et ce chiffre bondit même à 31% pour les parents de trois enfants ou plus, contre un écart de 12% pour celles et ceux avec un seul enfant et de 7% pour les personnes sans enfant.

World Economic Forum 

Melinda Gates S’Engage Dans La Lutte Contre Les Inégalités De Genre

Melinda Gates est profondément engagée dans la lutte contre les inégalités de genre, et pour le prouver, elle est prête à offrir un chèque mirobolant à qui saura trouver les meilleures solutions pour atteindre l’égalité entre hommes et femmes.

Pivotal Ventures, sa société d’investissement, a annoncé en collaboration avec MacKenzie Bezos le lancement du Equality Can’t Wait Challenge, qui propose 30 millions de dollars aux meilleures idées permettant de valoriser le pouvoir des femmes et leur influence aux États-Unis.

 

Le concept du challenge est de mettre en avant les propositions audacieuses et constructives qui visent à aider les femmes à devenir égales aux hommes. Melinda Gates explique : « Les inégalités bien ancrées qui divisent l’Amérique (ethnie, sexe, classe sociale) ne disparaîtront pas sans un changement à l’échelle du système. Ce challenge cherche des idées audacieuses pour détruire le statu quo et étendre le pouvoir et l’influence des femmes dans tous les milieux ».

Mackenzie Bezos ajoute : « La réduction des inégalités de genre profitera à tout le monde. L’histoire nous enseigne sans cesse que lorsqu’une diversité de voix est représentée dans les décisions, le résultat en ressort meilleur pour tous. Je suis heureux que ce challenge concentre l’énergie et l’innovation sur ce catalyseur essentiel de changement positif ».

Pour participer au challenge, géré par la fondation Lever For Change, il faut être une organisation à but non lucratif  (ou collaborer avec l’une d’elles, les détails sont disponibles sur le site web). Les propositions seront jugées en fonction de leur faisabilité, de leur pertinence et de leur caractère transversal, mais aussi de leur prise en compte des expériences des femmes de toutes origines, y compris les femmes de couleur, les femmes vivant dans la pauvreté et les femmes LGBTQ.

Les idées doivent également pouvoir apporter des améliorations rapides et mesurables par rapport à un ou plusieurs des paramètres suivants :

  • Réduire l’écart entre les sexes en matière de salaires ou de richesse
  • Répartir plus équitablement les responsabilités domestiques non rémunérées
  • Faire accéder davantage de femmes à des postes à responsabilité dans les secteurs public, privé et social
  • Promouvoir davantage de femmes pour contribuer à façonner la production intellectuelle et culturelle
  • Changer les perceptions pour modifier le pourcentage du public qui estime que les femmes devraient avoir plus de pouvoir et d’influence.

 

La fondation recherche en particulier des idées qui aideront les femmes dans les trois domaines complexes suivants :

  1. Démanteler les obstacles qui freinent les femmes, notamment le harcèlement sexuel, la discrimination, l’inégalité raciale et le manque de possibilités pertinentes pour la garde d’enfants
  2. Encourager les femmes qui se lancent dans des secteurs influents comme la technologie, la politique et l’entrepreneuriat
  3. Modifier les systèmes, les institutions et les convictions obsolètes, en amenant les principaux acteurs (notamment les PDG, les dirigeants communautaires, les consommateurs et les employés) à s’engager activement dans la poursuite de l’égalité des sexes.  

L’évaluation des propositions commencera par un examen peer-to-peer, ce qui signifie que ceux qui ont soumis des idées jugeront celles des autres, puis les meilleures idées seront proposées à des juges experts. Pivotal Ventures, MacKenzie Bezos et Melinda Gates choisiront les 10 finalistes et lauréats des prix. Les organisateurs du challenge garantissent qu’au moins deux subventions d’un minimum de 10 millions de dollars seront accordées pour les propositions les plus convaincantes. Ils s’engagent également à verser 10 millions de dollars supplémentaires qui seront répartis entre les autres finalistes.

Dans les faits, ces problèmes ne sont pas simples à résoudre. Les idées peuvent sembler faciles à trouver, mais leur faisabilité constitue un obstacle de taille. Des suggestions concernant la transparence des salaires contribueraient grandement à réduire l’écart salarial, mais la difficulté de les mettre en œuvre rend ce genre de propositions presque vaines. 

Melinda Gates affirme pour sa part que ces problèmes ne disparaîtront pas sans quelques solutions audacieuses, c’est la raison pour laquelle elle a décidé de mettre la main au porte-monnaie pour encourager des organisations à déconstruire les inégalités de genre et faire du marché du travail un milieu plus juste pour les femmes.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Kim Elsesser

Salaires hommes-femmes : les raisons d'une inégalité persistante

Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes tendent à se réduire depuis quarante ans, mais elles persistent. L'écart salarial dans le privé, estimé par l'Insee, dans une étude publiée ce jeudi, à 16,8 % pour un poste à temps complet, s'explique moins par de la discrimination que par la difficulté qu'ont les mères de famille à accéder aux postes les mieux rémunérés.

 

Faut-il y voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont persistantes , mais elles tendent à se réduire dans le temps. Dans une étude publiée ce jeudi, portant sur l'année 2017, l'Insee montre que les femmes salariées du secteur privé gagnent en moyenne 16,8 % de moins que les hommes. Cet écart est mesuré à volume horaire équivalent. Si l'on prend en compte le fait que les femmes sont plus fréquemment à temps partiel, la différence est estimée à 28,5 %.

Plus encourageant, cet écart a tendance à diminuer dans le temps. Pour les salariés à temps complet, il était encore de 29,7 % en 1976. Cette réduction n'a pas été uniforme dans le temps, puisque la baisse était de 0,5 point par an en moyenne jusqu'à la fin des années 1970, avant une période de stagnation de 1980 à 2000 sous l'effet de l'essor du travail à temps partiel. Depuis le début des années 2000, les différences se réduisent à nouveau de 0,4 point par an en moyenne.

Rôle du volume horaire

 

Cette trajectoire montre à quel point le volume horaire joue un rôle dans les écarts salariaux. « Plus de 40 % de cet écart résulte des inégalités de temps de travail », indique cette étude. D'ailleurs, les écarts sont plus marqués dans le secteur privé que dans le secteur public (12,4 % en équivalent temps plein), où les différences de volume horaire sont moins importantes.

Le reste s'explique par ce que l'Insee appelle la « ségrégation professionnelle » : les hommes et les femmes n'occupent pas les mêmes métiers dans les mêmes secteurs. En la matière, les clichés ont la vie dure, puisque les professions de la santé et du social sont surreprésentées chez les femmes, la construction et le transport chez les hommes. Parmi les hommes, 22,8 % sont cadres, contre 17,5 % pour les femmes.

Accès aux postes mieux rémunérés

Souvent pointée du doigt, la discrimination salariale ne joue qu'un rôle minoritaire. A poste équivalent, pour un temps plein, l'écart de salaire se réduit à 5,3 % dans le privé. Et encore, rien ne dit que cette différence est liée à la discrimination. « Elle peut refléter des différences de caractéristiques non observées susceptibles de biaiser à la hausse comme à la baisse l'estimation », estime l'Insee.

En revanche, les femmes sont beaucoup moins représentées dans les postes les mieux payés, et encore plus si elles sont mères de famille. « Les mères ont ainsi une probabilité d'accéder aux 1 % des emplois les mieux rémunérés inférieure de 60 % à celle des pères, alors que la probabilité d'accès des femmes sans enfant n'est inférieure à celle des hommes sans enfant que de 30 % », indique l'étude.

Plus les femmes ont d'enfants, plus elles sont pénalisées sur le plan salarial : à temps de travail équivalent, une mère de famille de trois enfants ou plus est rémunérée 31,3 % de moins qu'un père de famille. L'écart dépend aussi beaucoup du niveau de diplôme : il est de 29 % pour les diplômés à bac +3 ou plus, contre 15,8 % pour ceux qui n'ont pas le bac.

LesEchos.fr 

L'Oréal signe un accord pour l’acquisition de Thayers Natural Remedies, une marque américaine de soin de la peau

Clichy, le 18 juin 2020 – L’Oréal a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord avec Henry Thayer Company pour l’acquisition de Thayers Natural Remedies, une marque américaine de soin de la peau. La marque sera intégrée dans la Division des Produits Grand Public de L’Oréal.

Implantée à Easton (Connecticut), Thayers Natural Remedies est une marque riche d’un long héritage dans le soin de la peau. Elle offre une gamme de produits de grande qualité, notamment des lotions toniques et astringentes. Créée en 1847 par le médecin Henry Thayer, la marque est notamment connue pour son bestseller iconique « Witch Hazel Aloe Vera Formula Facial Toner », une lotion à base d’hamamélis, appréciée par de nombreux consommateurs. 

La stratégie de distribution, initialement dans un réseau de magasins de produits naturels, a évolué vers une approche multicanale qui comprend aujourd’hui la grande distribution, les distributeurs de produits spécialisés, les drugstores et la distribution en ligne. En 2019, Thayers a réalisé un chiffre d’affaires de 44 millions de dollars.

Stéphane Rinderknech, Président et CEO de L'Oréal USA et Directeur Général Multi Divisions de l'Amérique du Nord, a déclaré : « Riche d’un patrimoine de 170 ans, Thayers Natural Remedies est une marque américaine très populaire. Fidèle à ses racines, elle a su faire évoluer dans le temps sa gamme de produits et créer un lien fort avec ses consommateurs. Avec des produits de soin très bien évalués, la marque est aujourd’hui plus que jamais dans l’air du temps. Elle bénéficie d’un positionnement unique dans le marché de la grande distribution. Nous sommes convaincus de son potentiel de croissance. »

John Gehr, propriétaire et CEO de Henry Thayer Company, a déclaré : « J’ai dirigé cette marque pendant 17 ans et ce fut une expérience profondément gratifiante de voir le lien que nous avons pu créer avec nos consommateurs. Je ne pouvais pas imaginer une meilleure organisation que L’Oréal pour accueillir Thayers et l’amener vers de nouveaux horizons, tout en restant fidèle à ses valeurs-clés de responsabilité sociétale et environnementale. »

Alexis Perakis-Valat, Directeur Général Produits Grand Public de L’Oréal, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir Thayers Natural Remedies, une marque avec un fort potentiel de croissance qui se situe à l’intersection de deux grandes tendances : le naturel et la santé.  Cette acquisition s’inscrit dans notre stratégie mondiale d’accélération sur la catégorie du soin de la peau. Elle complète parfaitement notre portefeuille de marques en Amérique de Nord. »

Cette acquisition sera finalisée après l’obtention des accords des autorités réglementaires.

À propos de L’Oréal
Depuis plus de 100 ans, L'Oréal est dédié au métier de la beauté. Avec un portefeuille international de 36 marques diverses et complémentaires, le Groupe a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 29,87 milliards d'euros et compte 88 000 collaborateurs dans le monde. Leader mondial de la beauté, L'Oréal est présent dans tous les circuits de distribution : le marché de la grande consommation, les grands magasins, les pharmacies et parapharmacies, les salons de coiffure, le travel retail, les boutiques de marque et le e-commerce.
L’Oréal s’appuie sur son excellence dans les domaines de la recherche et de l’innovation et ses 4 100 chercheurs pour répondre à toutes les aspirations de beauté dans le monde. L’Oréal a pris des engagements ambitieux en matière de développement durable à l’horizon 2030, associant l’ensemble de son écosystème pour une société plus inclusive et durable.

The Focus, le nouveau réseau social dédié aux femmes mères et professionnelles

TIC : The Focus, le nouveau réseau social dédié aux femmes mères et professionnelles

 

 www.thefocus.fr est une plateforme en ligne dédiée à l’univers de la femme mère et professionnelle. Il s’agit d’un cadre de partage d’expériences de la vie en famille, la situation professionnelle ou encore les passions et amours ainsi que les expériences des autres femmes qui vivent les mêmes situations.

Copie de Activités rémunératrices des femmes : Le FAARF et Yelen Assurance signent un protocole de partenariat

Sous la tutelle technique du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) à travers sa Directrice Générale, Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO a procédé ce lundi 04 mai 2020, à la signature d’un protocole de partenariat de micro-assurance avec Yelen Assurance.

Ce partenariat vise à mieux accompagner les bénéficiaires à pérenniser le développement de leurs activités génératrices de revenus tout en réduisant l’éventualité du risque de non remboursement des crédits octroyés.

A travers ce partenariat, les bénéficiaires du FAARF pourront souscrire à une micro-assurance qui couvrira le remboursement de leurs crédits en cas de dommages liés aux aléas climatiques ou à leur santé.

Selon la DG, Dr. R. Dorcas TIENDREBEOGO « ce partenariat marque l’engagement du FAARF à accompagner ses braves femmes dans un développement économique soutenu tout en réduisant le risque d’insolvabilité » et cela, pour permettre une autonomisation économique plus accrue et pérenne des bénéficiaires.

Pour le responsable de Yelen Assurance, Monsieur Joël BAMOGO, ce partenariat vise « à accompagner le FAARF dans l’accomplissement de sa mission principale qu’est l’octroi des crédits en permettant aux bénéficiaires assurées de mieux exploiter leurs prêts tout en étant à l’abri des aléas de la vie et pouvoir continuer à contribuer à l’essor économique de leurs foyers et partout de leur pays ».

 

Source FAARF

Copie de Femmes du Burkina Faso, actrices sociales et économiques

« Il faut que l’Europe change de regard sur l’Afrique, qu’elle arrête de n’y voir que la misère, en comparaison de ce qu’elle connaît », expliquait Justice Mukheli, photographe sud-africain au cours d’une conférence à la foire As Known as Africa de Paris, le 10 novembre dernier. À la rencontre des femmes du Burkina Faso, cette phrase résonne. Elles sont traditionnellement d’abord définies par leur statut marital et leur foyer. D’ailleurs, on dit d’une femme qu’elle est prête à être mariée le jour où elle sait cuisiner le plat national : le Thô, lequel demande beaucoup de force physique. Lorsqu’elles sont mariées, la culture burkinabè veut qu’elles soient au service de toute la famille de leur époux.

Les femmes, une position stratégique dans la société...

Alors qu’une vision européenne pourrait y déceler, en comparaison avec son histoire, un statut peu valorisant pour les femmes, la réalité est toute autre. Franck et Zacharia Anougabou, deux cousins et guides touristiques originaires de Tiébélé, racontent l’histoire de leurs mères, de leurs grands-mères, de leurs petites sœurs, épouses et voisines. Les femmes de la cour royale de Tiébélé sont les ambassadrices de la culture kasséna, ce sont elles qui construisent l’habitat traditionnel, ces cases peintes avec les symboles de l’histoire de l’ethnie.

Elles sont les seules à avoir le droit de fabriquer les poteries, outils essentiels pour préparer et conserver la nourriture de la famille. Cette tradition potière se transmet de mère en fille. Précision : elles sont peu nombreuses à détenir ce savoir et à alimenter les 67 villages autour de Tiébélé. Ce sont les gardiennes du foyer, mais aussi des actrices économiques de grande importance aux champs.

... et dans l'économie locale

Même dans les mines d’or sauvages où les hommes sont majoritaires, elles ont un rôle essentiel, à la recherche des pépites après l’extraction. Elles mêlent écologie et artisanat, en ramassant les sacs plastiques échoués dans la campagne pour réutiliser la matière première. Après les avoir nettoyés, elles en font du crochet pour donner naissance à des paniers, porte-monnaie, sacs à main, vendus aux touristes. Et créent ainsi un nouveau circuit tant écologique qu’économique.

Figures de force et de tradition, les femmes de cette région du Burkina Faso ont un rôle central dans l’organisation de la vie quotidienne. Lorsqu’un toit de l’auberge de Franck Anougabou fuit, sous la pression des pluies diluviennes pour la saison, les femmes sont appelées à la rescousse. Un signe de solidarité qui en dit long sur les rapports sociaux et économiques dans cette région de Tiébélé.

Copie de Entreprenariat féminin au Burkina Faso : la Société Islamique de Développement prépare un nouveau projet de promotion

Une mission de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID) au Burkina Faso a séjourné du 13 au 14 janvier 2020 en vue de la préparation d’un projet de promotion de l’entreprenariat féminin. La mission a échangé avec plusieurs acteurs gouvernementaux et institutionnels dont la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF).
 
Avec l’équipe de la MEBF rencontrée le 13 janvier, la communication a tourné autour du rôle potentiel qu’elle aura à jouer dans la mise en œuvre du projet. Il s’inspirera d’une initiative similaire portant le nom de « BRAVE », un programme multi-pays visant à améliorer la résilience des Petites et Moyennes Entreprises (PME) détenues ou dirigées par des femmes dans des contextes fragiles.
 
Le programme « BRAVE » comprendra des actions de renforcement des capacités de résilience des PME et de supports financiers sous forme de subventions à coûts partagés pour soutenir leur croissance. Il accordera également un intérêt particulier à la résilience des chaînes de valeur en mettant l’accent sur des entreprises ou des coopératives qui seront sélectionnées.
 
Les représentants de la SID, Ismael Barry et Kamel Aribi, ont manifesté leur grand intérêt au Directeur Général de la MEBF, Lancina Ki, de travailler avec la Maison de l’Entreprise pour la mise en route de BRAVE au Burkina Faso, convaincus que son expertise déjà démontrée dans des précédents projets en faveur des femmes sera déterminante pour la réussite du programme. Le Conseiller technique du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Charles Eugène Nabolé, est venu, au nom du ministre apporter l’appui du département à cette initiative en cours de préparation.
 
Les dirigeants de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé prévoient signer un accord-cadre avec le gouvernement Burkinabé en vue de l’implémentation prochaine du projet au Burkina Faso.

 

MEBF

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