Formulation du Référentiel National de Développement (RND) 2021-2025 : le projet de document examiné et validé

Formulation du Référentiel National de Développement (RND) 2021-2025 : le projet de document examiné et validé

La réunion de la deuxième session du comité d’orientation et de formulation du nouveau référentiel national de développement (RND) 2021-2025 s’est tenue le vendredi 02 juillet 2021, couplée à la dernière session du Comité National de Pilotage du PNDES 2016-2020. C’était sous la présidence du Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré à Ouagadougou.

 

D’un coût estimatif de 19 030,70 milliards FCFA,  le projet de document du Référentiel National de Développement 2021-2025 a été examiné et validé,  par les parties prenantes réunies autour du comité d’orientation et de formulation du nouveau référentiel national de développement.

Le Premier Ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, président de la réunion,   a fait le bilan global de la mise en œuvre du PNDES. Selon lui,  «  ce qui est important, c’est de tirer les leçons des insuffisances du PNDES pour avancer. »

Il a salué la démarche participative de l’élaboration du nouveau RND 2021-2025, qui, est axé sur cinq (05) défis majeurs pour transformer l’économie du pays, avec un point d’honneur à la sécurité et la cohésion sociale. Les partenaires ajoute-t-il qui ont aussi salué la démarche participative de l’élaboration de ce nouveau référentiel, ont fait des suggestions et réaffirmé leur engagement et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre,  a-t-il confié.

Par ailleurs selon lui, le document validé  sera très prochainement examiné  en Conseil des ministres puis à l’Assemblée nationale, avant la table ronde pour l’appel à financement.

Financé à hauteur de 70% par des ressources internes, le RND 2021-2025 s’oriente autour des axes stratégiques suivants.  Il s’agit tout d’abord de la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix, l’approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation de l’administration publique. Ensuite la consolidation du développement humain durable et de la solidarité. Enfin, la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

Au titre des observations des participants, il ressort entre autre le recours au Génie militaire, pour l’exécution de certains marchés publics dans les zones sécuritaires difficiles. A cela s’ajoute la digitalisation, l’absorption des financements extérieurs et la réforme des marchés publics en lien avec le contexte sécuritaire.

Le chef du gouvernement a rassuré que ces inquiétudes seront prises en compte dans le document final.

Le Référentiel National de Développement est un programme de dialogue autour de projets  prioritaires ainsi qu’un instrument de dialogue entre OSC, partenaires techniques et financiers et le gouvernement.

 

Adja Ilboudo (Collaboratrice)

Elites Femmes

 

 

 

Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité

Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a ouvert ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou, la première rencontre entre le Gouvernement et les organisations professionnelles d’employeurs. Pour le patronat, c’est un cadre qui va permettre de poser les préoccupations propres aux entreprises, dans le sens de l’amélioration de leur productivité et du climat social en leur sein.

Cette tribune de dialogue, longtemps attendue, s’est ouverte sous l’égide du chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré. Pendant deux jours, le Gouvernement et les Organisations professionnelles des employeurs vont discuter sur les préoccupations des entreprises au Burkina Faso, liées notamment à l’emploi, au travail et à la protection sociale. La promotion du dialogue social et l’amélioration du fonctionnement du marché de travail et la productivité de la main-d’œuvre seront au cœur des échanges.

Pour le Premier ministre, la création d’un environnement social sécurisé et apaisé, est une condition indispensable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, créateur de richesses et d’emplois décents pour tous. Il est clair donc que la collaboration entre le monde des affaires, le Gouvernement et la société civile, est incontournable. » C’est pourquoi, il a salué l’organisation de cette première rencontre dont l’objectif est d’approfondir les réflexions sur les défis communs relatifs à l’emploi et au travail dans notre pays.

« L’objectif pour nous aujourd’hui, c’est de créer les conditions pour que le patronat puisse accompagner le plus efficacement possible les actions du gouvernement », a dit le représentant des Organisations professionnelles des employeurs, Seydou Diakité. Pour le patronat, il faut adapter la formation professionnelle aux besoins des entreprises burkinabè, créer les conditions pour que les syndicats puissent adhérer à la plate-forme de discution, notamment sur la révision du code du travail, favoriser le financement des entreprises par les banques et créer un climat social apaisé.

Le ministre de la Fonction publique, Seni Ouédraogo, a précisé que les préoccupations qui feront l’objet de discution, ont été envoyées par le Patronat, et le gouvernement, en fonction des départements concernés, a examiné et va soumettre ses réponses. Celles-ci sont consignées dans le document de base de la présente rencontre. Des réponses qui vont dans le sens de renforcer le cadre institutionnel, réglementaire et juridique, relatif au marché du travail ; consolider le dialogue social afin d’améliorer la flexibilité du marché de travail ; impliquer davantage les employeurs dans les différents comités et commissions consultatives ainsi que dans les négociations des conventions collectives de travail ; renforcer la formation technique et professionnelle, afin d’améliorer la qualité de la main-d’œuvre.

Christophe Joseph Marie Dabiré a invité l’ensemble des participants à des échanges francs, dans le respect des principes cardinaux qui gouvernent le dialogue et les négociations, afin de parvenir à des engagements réalistes et réalisables par chacune des parties.

DCRP/Primature

Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thèm

Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit

Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thème : « Autonomisation des femmes par la promotion des groupes d'épargne : solution efficace pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience dans nos communautés ».

Les Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit visent à accompagner les femmes dans des activités génératrices de revenus. Cette initiative consiste à regrouper les femmes en groupement pour améliorer leur statut social et économique en épargnant. Cette épargne constitue un fonds dont chaque membre peut emprunter et rembourser. En 12 mois, l'initiative a permis aux femmes d'épargner plus de 4 milliards de francs CFA.

Présidente de la cérémonie, la ministre en charge de la femme, Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a souligné qu'une réelle autonomisation économique des femmes requiert des actions conjuguées de l'ensemble des acteurs et partenaires au développement, et ce, à travers des initiatives variées.

De façon pratique, chaque groupe reçoit de Plan International Burkina Faso un kit composé d’une caisse métallique munie de 3 cadenas, une calculatrice, deux petits sacs en tissu, un cachet, des carnets individuels pour toutes les membres, et des stylos.

Sur les carnets individuels sont notées et cachetées les parts contribuées chaque semaine ainsi que les prêts. Dans les deux petits sacs est noué l’argent qui est ensuite placé dans la caisse métallique, sur laquelle veillent discrètement 3 gardiennes qui détiennent les clés de chacun des cadenas. Elles n’ouvrent la caisse qu’une fois ensemble et devant tout le groupe. Les membres sont toutes encouragés à prendre des prêts pour éviter d’immobiliser de la liquidité et attirer des délinquants, et aussi, pour faire fructifier leur capital avec les bénéfices générés par les prêts.

Avec ces prêts contractés, les femmes mènent des activités génératrices de revenus ; certaines arrivent à faire des économies à partir de leurs activités, en attendant le partage des gains qui intervient à la fin du cycle de 9 à 12 mois convenu de commun accord. Cela a créé un engouement véritable pour les groupes d’épargne et de crédit qui continuent de s’accroître chaque année.

 

Adja Ilboudo

Elites Femmes

Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion

Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion

 

L’initiative Women In Africa (WIA) a révélé le 22 juin 2021 dans un communiqué de presse, les membres de la première promotion du programme WIA Young Leaders. Élaboré en partenariat avec la Maison Dior, le leader mondial des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Huawei et la banque d’affaires Lazard, le programme Young Leaders vise à accompagner et mettre en avant le potentiel de leadership des jeunes femmes africaines.

 

Cynthia Adediran Aïssy, Directrice Générale de KeyOpsTech et de Fruitizz CI ; Meganne Lorraine Ceday Boho, Manager Relations Clients et Médias chez African Media Agency, Présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes ; Dr. Nassifatou Koko Tittikpina, Responsable de la restructuration du Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments ; Néné Maïga, Directrice de cabinet du DG d’Orange Middle East and Africa et Nyama Marvel Gusona, Consultante Internationale pour l’autonomisation des jeunes à l’UNICEF : voici les lauréates qui composent la première promotion des WIA Young Leaders, identifiées parmi plus de 2000 candidatures et sélectionnées après des entretiens individuels avec un jury composé de 15 personnalités internationales.

Ces 5 Young Leaders ont été sélectionnées pour leurs parcours impressionnants et prometteurs, pour leur capacité de leadership exemplaire, pour leur projet professionnel et de vie, et pour leur engagement en faveur de l’Afrique.

Toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive, où le monde des affaires est intimement lié à l’impact social. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leur force de conviction, alliée à un goût pour le travail en équipe, font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain.

WIA et ses partenaires Dior, Huawei et Lazard s’engagent à accompagner les lauréates à atteindre leurs objectifs ambitieux. Un suivi personnalisé sera mis en place pour permettre d’identifier les besoins individuels des Young Leaders et de répondre avec précision à la montée en compétences de chacune d’entre elles.

La partie présentielle du programme se déroulera à Paris. Au cours de leur séjour en France, les Young Leaders auront l’occasion de faire de nombreuses rencontres, essentielles au développement de leur réseau. Elles auront également l’opportunité exclusive d’être accueillies au sein des bureaux de Huawei et du tout nouveau siège de la banque d’affaires Lazard Paris. Un évènement virtuel sera enfin organisé au retour de ce voyage, afin de permettre à la toute première promotion Young Leaders de WIA de partager son expérience.

Grâce à ce programme, les 5 Young Leaders auront la possibilité de développer leurs compétences, mais aussi d’être mises en réseau, de découvrir de nouvelles organisations, de rencontrer des personnalités phares des mondes des affaires, de la politique et des médias.

 

A PROPOS DE WIA INITIATIVE

Lancée en 2017, Women In Africa Initiative est la principale plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneuses et leaders. Ses différents programmes (WIA54, WIA Young leaders, WIA Code, WIA Mentoring) contribuent à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation, WIA Philanthropy, a pour mission de soutenir, de mettre en lumière et en réseau les femmes africaines actrices de l’économie : femmes entrepreneuses, leaders, managers et étudiantes !

 

A PROPOS DE DIOR

 

Christian Dior est le couturier du rêve. Dès la fondation de sa Maison en 1946, consacrée par la révolution du New Look, son esprit visionnaire n’a eu de cesse de magnifier les femmes du monde entier. « Le tissu est le seul véhicule de nos rêves (…). La mode, en somme, est issue d’un rêve, et le rêve, c’est une évasion », écrivait-il. Au gré des saisons, cet héritage d’exception est réinventé par la passion et la modernité singulière des différents directeurs artistiques qui – de la haute couture aux parfums – font perdurer avec audace, la magie Dior, l’excellence de son savoir-faire et sa beauté du geste unique. Depuis l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, en 2017, à la tête des collections féminines, la Maison s’engage plus que jamais au gré de dialogues créatifs et de programmes de mentoring prônant l’égalité des genres, la sororité et l’empowerment.

59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres

59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres

 

(Ouagadougou, 20 juin 2021). Le 59e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenu ce samedi 19 juin à Accra au Ghana. Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs ont, au cours de cette session, travaillé essentiellement sur le projet de réformes institutionnelles de l’organisation.

 

Il s’est agi selon le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry, de voir comment la CEDEAO qui compte 15 Etats membres peut mettre en place des structures à même d’impliquer directement ces Etats.

La session a abouti à l’adoption de la limitation des membres de la commission à 7 au lieu de 15 comme c’était jusque-là le cas avec un membre par pays. Les chefs d’Etat ont également décidé de la mise à contribution de certaines structures de la CEDEAO dont la Cour de justice, le Groupe inter-gouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et l’Organisation Ouest africaine de la santé l’OOAS pour permettre à chaque pays membre d’avoir une représentation au sein de l’organisation et ce, de façon rotative.

« Le président du Faso a insisté sur le principe de la solidarité et de l’égalité qui sont les principes même qui ont guidé les pères fondateurs de cette institution » a ajouté le ministre Alpha Barry.

Sur la question du Mali, les chefs d’Etat entendent « travailler de sorte à ce que la transition puisse être contenue dans les délais qui ont été communiqués avec la tenue des engagements des autorités de la transition », selon Alpha Barry

Sur la question de l’ouverture des frontières, le ministre en charge des Affaires étrangères a estimé que la question étant liée à un problème sanitaire, les chefs d’Etat veulent s’assurer d’un contrôle régulier avant toute action. « Il y a des projets qui sont en cours et le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la Commission de la CEDEAO doit travailler à proposer le plus rapidement possible un protocole de contrôle sanitaire au niveau de nos frontières pour permettre aux chefs d’Etat de décider de l’ouverture des frontières », a expliqué Alpha Barry.

Sur les questions économiques, 2027 est la nouvelle date pour le lancement de la monnaie unique ECO. « La nouvelle feuille de route donne jusqu’en 2026 pour la phase de convergence et de stabilité et on estime qu’en 2027 on pourra être à une phase de stabilité », a soutenu le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré. Pour lui, « à partir de ce moment vous pouvez créer une monnaie, c'est-à-dire que tous les pays ont un niveau qui permet une stabilité de la monnaie ».

 

Direction de la communication de la présidence du Faso.

 

Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation

Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation

Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a procédé, le vendredi 18 juin 2021, à la remise de kits d’installation et de fonds de roulement d’une valeur total de 5 704 000 de F CFA, à 31 femmes retirées de la rue de la commune de Bobo-Dioulasso.

Selon l'institution, cette initiative intervient dans le cadre de l'autonomisation économique des femmes. Ayant reçu une formation en matière d’aviculture, de gestion d’unité économique et en leadership féminin chacune de ces femmes repart avec 80 000 F CFA et du matériel d’installation.

 

La Rédaction 

Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA

Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA

Le projet de recherche  Inter Genre-UEMOA encore appelé Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA a été mis en œuvre par le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) Burkina depuis 2018. L’équipe de GRAAD Burkina a présenté ce 18 juin 2021 les résultats dudit projet.

Dr Damien G. Lankoandé, Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso 

 

Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a rendu public ce vendredi 18 juin le bilan de la mise en œuvre du projet Inter Genre-UEMOA. Ce sont au total 300 entreprises, 1600 employés et 1 241 ménages du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Sénégal et de la Cote d’ivoire qui sont concernés par le projet. Un projet qui a permis d’identifier les obstacles qui empêchent les femmes des Etats Ouest africaines de développer leur potentiel commercial. Selon le Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso, Dr Damien G. Lankoandé , c’est une initiative qui va contribuer à réduire les inégalités entre homme et femme non seulement au niveau des salaires mais également dans l’occupation des postes de décision. Elle a permis aussi aux entreprises de recruter leurs personnels sur la base de leur performance et non de leur sexe.

Aperçu des particpants

L’objectif principal de l’atelier est de présenter les résultats de la recherche ainsi que les recommandations faites à l’endroits des décideurs. Au titre des recommandations, selon le Secrétaire Exécutif du GRAAD Burkina, Dr Damien G. Lankoandé il ressort que: « le  renforcement de la capacité de tous les acteurs intervenant dans la chaîne de planification de la gestion des questions de genre, promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers des formations ciblées, la structuration et l’appui les structures de microfinances, la vulgarisation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des femmes en ce qui concerne les textes régissant le commerce intercommunautaire ». 

La représentante de la ministre de la femme Dr Dorcas Tiendrebéogo a félicité tous les participants ainsi que le comité de pilotage de la mise en œuvre du projet et réaffirme la disponibilité du ministère à œuvrer dans la mise en œuvre de ces recommandations. Orokya Rouamba, chargé du Caucus genre à l’Assemblée Nationale promet de faire les plaidoyers pour une exploitations des résultats et recommandations Intergenre Uemoa et d’accompagner le ministère dans ce sens.

Adja Ilboudo

Elites Femmes

De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies

De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies

Depuis plusieurs années, les attaques terroristes récurrentes dans plusieurs zones du Burkina Faso ont fait plusieurs victimes autant militaires que civiles. La région du Sahel, située à l’extrême Nord du pays et frontalière du Mali et du Niger, est l’une de celles qui ont payé un lourd tribut de cette insécurité. Cette situation entraine un déplacement de populations vers des centres urbains jugés plus sécures. C’est ainsi que Kaya au Centre Nord, accueille actuellement 414 651 Personnes Déplacées Internes (PDI) sur 1 121 960 pour tout le pays.

A l’issue d’une énième attaque meurtrière dans son village, Guiré Kadi, la trentaine bien sonnée, originaire d’Arbinda, a fui avec ses quatre enfants et d’autres membres de sa communauté pour se réfugier à Kaya. Ils ont trouvé hospitalité auprès d’une population accueillante mais en pareille circonstance, les maigres ressources s’évaporent très vite et on tombe dans la précarité. Heureusement, elle a reçu une assistance alimentaire (bien qu’insuffisante) de la part des humanitaires présents sur place.  Le cas de la famille de Kadi n’est pas isolé car actuellement, la ville de Kaya accueille 105 013 PDI, dont plus de 80% sont logés dans des familles d’accueil. Kadi fait partie de ces PDI qui bénéficient de la charité et l’entraide de la population locale de Kaya qui leur offre l’hébergement.

Conscient de l’urgence de la situation, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), installé depuis Juillet 2019 dans la région du Centre Nord dans le cadre du renforcement de la présence intégrée du Système des Nations Unies sur le terrain, en partenariat avec une ONG locale, l’Association pour la Promotion des Initiatives Locales (APIL), a initié un projet d’appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) de ces populations vulnérables en vue de renforcer leur résilience et assurer leur relèvement rapide face à cette crise. Les appuis se sont portés à la fois aux femmes PDI comme Kadi, mais aussi à l’endroit des femmes de la population hôte qui s’est également trouvée en situation de besoins face à cet élan de générosité et de partage pour leurs compatriotes.

Grâce aux fonds octroyés par ledit projet en décembre 2019, Kadi et une trentaine d’autres femmes, ont choisi parmi les types d’AGR, de se mettre ensemble pour exploiter un lopin de terre d’une superficie de 0,5 hectare pour le maraichage. Cet espace leur a été confié par Ouédraogo Inoussa, un propriétaire terrien, généreux et sensible à la situation des PDI. Kadi et ses amies, grâce à la subvention du PNUD, ont acquis entre autres une motopompe équipée pour faciliter l’irrigation de leur terrain et d’autres outils de travail comme les pelles, les arrosoirs et brouettes ainsi que du grillage pour la clôture.

Quatre mois plus tard, les résultats étaient déjà visibles. La terre aride est devenue un site maraicher où l’on produit de la salade, des aubergines, du maïs, des oignons, du piment, de la tomate, des concombres et de l’oseille qui alimentent de nos jours les marchés de Kaya. Les exploitantes réalisent un chiffre d’affaires de 68 millions FCFA et chaque maraichère a empoché 485.000 FCFA (USD 900) en bénéfice net. Le champ de maraichage est passé de 0,5 à 2,5 hectares, une vingtaine d’autres femmes ont rejoint le groupement et l’activité maraichère fait vivre plus d’une cinquante de ménages. Kadi a commencé à louer une maison décente pour sa famille et la petite fille de Kadi va maintenant à une école tout près de son secteur et est bien intégrée parmi les enfants de sa classe. 

« Depuis l’appui reçu du PNUD, ma vie a changé. Nos premières récoltes nous ont aidé à payer les petits besoins comme le pétrole, le savon, le bois de chauffe et les vêtements des enfants. Maintenant, j’arrive à payer mon loyer et ma fille va à l’école à côté. Nous consommons une partie de nos produits ! Nous continuons à produire suffisamment et envisageons de transformer nos produits », explique Kadi en souriant. 

L’expérience positive tirée du groupe de Kadi et l’accroissement des besoins sur place ont encouragé le PNUD à poursuivre d’autres projets de résilience et de renforcement de la cohésion sociale pour le Centre Nord.

L’histoire de Kadi et de ses amies montre à souhait que quand les femmes veulent se développer, elles sont capables de changer leur vie avec un minimum de soutien et d’assurer elles-mêmes leur autonomie économique. Les femmes peuvent être des ambassadrices de la paix et de la cohésion sociale à travers l’union et la solidarité.

Les efforts déployés sur le terrain par le PNUD et ses partenaires impactent la vie de leurs bénéficiaires. D’une situation affligeante au départ, ces femmes déplacées ont pu développer leurs capacités de résilience et se sont rendues autonomes: Elles représentant maintenant des modèles pour les communautés au Burkina Faso et dans le Sahel.

Source: PNUD Burkina 

Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration

Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration

Twitter a nommé la semaine dernière Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration de sa société, en tant que nouvelle administratrice indépendante.

La nouvelle administratrice possède plusieurs années d’expérience dans le domaine des investissements notamment sur les marchés émergents et surtout en Afrique. Avant sa nomination chez Twitter, cette cadre de 52 ans a travaillé à la Banque africaine de développement (BAD), où elle a représenté les Etats-Unis, et à l’OPIC, l’ancienne appellation de l'institution américaine de financement du développement (actuelle DFIC) et encore chez MasterCard, où elle était vice-présidente exécutive pour les partenariats public-privé.

Selon le président du conseil d'administration de société américaine, Patrick Pichette, « La grande expérience de Mimi en matière de supervision de la croissance des marchés émergents dans les secteurs public et privé sera inestimable pour faire avancer la mission de Twitter, qui est de servir la conversation publique à travers le monde ».

Par ailleurs, Mimi Alemayehou n’est pas la première africaine à siéger au Conseil d'administration de Twitter, elle a été précédée par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée en 2018, et qui dirige aujourd’hui l’OMC.

Cette nomination intervient au moment où la société de média social veut justement étendre sa présence en Afrique. Une extension marquée notamment l'ouverture prochaine d’un siège social au Ghana, après une tournée en Afrique de près d’un mois de son fondateur Jack Dorsey.

La Rédaction

Développement Burkina Faso : une batterie de recommandations issues des assises sur le RND 2021-2025

Développement Burkina Faso : une batterie de recommandations issues des assises sur le RND 2021-2025

 

Les assises nationales sur le Référentiel National de Développement 2021-2025 a réuni les 25 et 26 mai 2021, le secteur privé, le secteur public et les partenaires. La rencontre a connu son épilogue le 26 mai 2021 au cours d’une cérémonie de clôture présidée par le représentant du Premier Ministre, Lassané Kaboré par ailleurs Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement.

 

Les assises nationales sur le RND 2021-2025 est une étape d’échanges à bâtons rompus dans le processus d’élaboration du Référentiel National de Développement. Elle est une occasion pour susciter des échanges productifs afin d’aboutir à finalisation consensuelle du document. Chose faite car les différents participants ne se sont pas faits prier, en témoigne les nombreuses recommandations issues des assises.

Le Secrétaire Permanent du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), Dr Alain Siri, explique : « il y a eu beaucoup de recommandations. Notamment celles concernant la stratégie de mise en œuvre à savoir les instruments particuliers de mise en œuvre. C’est le cas de celles qui adapteraient la stratégie d’exécution aux contraintes du moment, en particulier recourir au principe de la subsidiarité par exemple pour la réalisation de certains investissements, si le secteur privé ne peut pas, l’administration pourrait recourir au génie militaire pour réaliser ces investissements dans les zones spécifiques ».

L’administration pourrait également recourir aussi à l’approche participative ou à des instruments spécifiques de financement par exemple la mise en place d’impôt ou de taxe indexés à la réalisation des projets a-t-il poursuivi. La mobilisation des financements innovant de la diaspora. Sans oublier les recommandations techniques a confié Dr Siri.

Dans le mot du Chef du gouvernement lu par son représentant, le Ministre Lassané Kaboré, c’est une occasion pour exprimer les chaleureuses félicitations quant aux résultats atteints au cours de ces deux jours de travail. La synthèse des travaux livrée, illustre à souhait la richesse des réflexions engagées au cours de ces assises selon lui.

Le nouveau référentiel passe en revue, intègre désormais des changements qualitatifs profonds au profit de tous les Burkinabè. L’approche participative et inclusive prônée pour sa mise en œuvre va consolider la place des différents acteurs, secteur privé, partenaires au développement, société civile, collectivités territoriales et communautés dans le cadre de son exécution.

Pour la suite du processus, Dr Alain Siri a ajouté qu’il s’agit d’intégrer les recommandations, les amendements d’ordre techniques et diverses qui ont été formulés par les participants de ces assises. L’agenda c’est de boucler le document final avant la fin du mois de juin.

Il précise qu’il est prévu qu’à l’issu de l’adoption du document, que l’administration contacte le secteur privé, les partenaire techniques et financiers et fixe une période pour organiser une table ronde et la fenêtre du dernier trimestre de l’année est envisagé pour organiser cette table ronde.

Par ailleurs,  le représentant du Chef du Gouvernement rassure que le Gouvernement attend de tous les acteurs, un engagement soutenu pour une mise œuvre réussie du RND, en particulier le secteur privé, les partenaires technique et financiers les collectivités territoriales, la société civile et les populations

 

Balguissa Sawadogo

Elites Femmes