ANNONCE FORMATION: L'Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) vous invite à prendre part à ses séances de Formation sur l'Adressage IPv6.

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Activités rémunératrices des femmes : le FAARF réalise un bilan de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso bénéficiaires des crédits FRE-Covid-19

Activités rémunératrices des femmes : le FAARF réalise un bilan de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso bénéficiaires des crédits FRE-Covid-19

La directrice générale du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Dorcas Tiendrébéogo/Compaoré, a fait le bilan de la gestion des dossiers issus du Fonds de relance économique Covid-19 (FRE-COVID-19) au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 14 mai 2021 à Ouagadougou.

Le bilan de l’opération fait ressortir un total de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso qui ont bénéficié des crédits du Fonds de relance économique (FRE-Covid-19) pour le compte du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

D’un montant de cinq milliards de FCFA, selon Dr Tiendrébéogo/Compaoré, il s’agissait à leur niveau de faciliter le financement des femmes dont les activités ont été impactées par le Covid-19. 

En rappel ce fonds d’une enveloppe de 20 milliards de FCFA, a été initié par le gouvernement pour soutenir les entreprises face à la crise du Covid-19 qui a impacté le secteur économique.

Trois grandes étapes ont marqué l’octroi de ces crédits. Il s’agit essentiellement des actions d’information et de sensibilisation sur le FRE-Covid-19, les actions de préparation pour les retraits et les dépôts des fiches dans les 13 régions, et enfin la réception, l’analyse et le traitement des demandes de crédits des 13 régions. Ces actions ont été menées en synergie avec les directeurs régionaux en charge de la femme.

Par ailleurs il ressort que le FAARF a collecté 32 040 demandes de financement, soit 20 342 dossiers retenus pour un montant global de 4 750 000 000 FCFA. Parmi les dossiers retenus on note 2397 bénéficiaires issus des marchés et yaars et financés à hauteur de 687 675 000 FCFA ; 137 personnes vivant avec un handicap pour 46 405 000FCFA. Quant au secteur d’activités du commerce, il a été financé à hauteur de 2 652 140 000 FCFA au profit de 4297 bénéficiaires.

Était éligible à ce fonds de relance la personne physique, morale ou une organisation reconnue officiellement et exerçant dans les secteurs impactés jugés prioritaires ; prouver que son activité a été impactée négativement par le Covid-19 ; ne pas être déjà bénéficiaire d’un accompagnement financier dans le cadre du FRE-Covid-19, notamment auprès des banques, fonds nationaux et établissements financiers ; être promotrice de nouveaux projets rentrant dans le cadre de la revitalisation de l’économie post Covid-19.

Le FAARF est un fonds national de financement destine aux femmes dans le secteur rurale et Urbain. Son objectif est l'essor économique des femmes du Burkina

 

Adja Ilboudo

Elites Femmes

Burkina Faso : la Coopération suisse accorde un financement de 11,76 milliards de F CFA

Burkina Faso : la Coopération suisse accorde un financement de 11,76 milliards de F CFA

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et le Chef du Bureau de la coopération suisse à Ouagadougou, Jean Michel Limat, ont procédé le 14 mai 2021, à la signature de deux accords de financement d’un montant d’environ 11,76 milliards de F CFA destinés à la mise en œuvre de deux programmes.

Le premier accord de financement concerne la mise en œuvre de la première phase du Programme de renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux face aux crises climatiques et à l’insécurité (PAC-MODHEM+). D’un coût de 5,88 milliards de F CFA entièrement financés par la Suisse, ce programme vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux, et des communautés locales face aux crises climatiques et sécuritaires dans 7 régions frontalières du Burkina Faso, notamment les Cascades, le Centre-Ouest, le Centre-Est, le Centre-Sud, l’Est, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest.

Le second accord d’un montant de 5,88 milliards de F CFA est destiné à la mise en œuvre de la troisième phase du Programme d’appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL). Ce programme co-financé par le Royaume des Pays-Bas vise à contribuer à l’amélioration et à la sécurisation des revenus des ménages ruraux et périurbains à travers une exploitation durable des filières du PFNL et un accès aux marchés. Il sera mis en œuvre dans les régions du Centre-Ouest, du Nord, du Centre-Nord et du Sahel. A terme, il permettra à près de 400 000 personnes de vivre des produits forestiers non ligneux dans lesdites régions.

Les deux programmes s’étendent sur une période de quatre ans (2021-2024).

Selon le Chef du Bureau de la coopération suisse à Ouagadougou, Jean Michel Limat, au regard de la crise sécuritaire, de la pandémie et de l’insécurité alimentaire, la Suisse a augmenté son financement de 15% par rapport à sa stratégie précédente.

Pour le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, la mise en œuvre de la phase 3 du PFNL participe de l’alimentation, de la santé et de l’équilibre physique des Burkinabè.

La Suisse appuie les efforts de développement du Burkina Faso dans les quatre domaines suivants : l’éducation de base et la formation professionnelle la gouvernance et la démocratie, le développement économique local, la gestion macroéconomique, le genre et la culture. Présente au Burkina Faso depuis les grandes sécheresses de la fin des années 70, la Coopération suisse entend continuer à accompagner le pays dans ce moment important de son histoire. La Suisse privilégie l'approche d'un soutien aux dynamiques locales, tout en appuyant des processus nationaux afin d'assurer un soutien aux politiques publiques et un impact systémique de son intervention.

 

Adja Ilboudo

Elites Femmes

 

Burkina Faso : Essakane remporte le Prix d'excellence VDMD 2021 en environnement

Burkina Faso : Essakane remporte le Prix d'excellence VDMD 2021 en environnement

 

L'Association minière du Canada (AMC) a décerné à IAMGOLD le Prix d'excellence VDMD (Vers le développement minier durable®) en environnement de cette année en reconnaissance de ses projets novateurs en développement durable, axés sur l'engagement communautaire et la gouvernance environnementale. Le prix a été attribué pour le programme innovateur de recyclage à la mine Essakane d'IAMGOLD, au Burkina Faso, relate un communiqué de Zone Bourse.

 

 

En 2010, Essakane a constaté qu'elle devait renforcer sa gestion des déchets de plastique, puisque la région n'avait pas d'installation de recyclage et que la mine devait donc enfouir d'importantes quantités de plastique au site. Conformément à l'engagement d'IAMGOLD envers Zéro Incident® et son approche envers le développement durable, la mine a commencé à collaborer avec un entrepreneur local afin de soutenir la mise en place d'une entreprise de recyclage en vue de gérer les déchets générés par la mine.

En travaillant avec une nouvelle entreprise de recyclage, Essakane a évité de devoir enfouir du plastique tout en appuyant des entreprises locales et en créant des emplois permanents pour les membres de la communauté. Ce projet est entièrement mené par la communauté locale, mais peut facilement être reproduit dans les zones environnantes, donnant lieu à des effets positifs considérables pour la région et s'étendant bien au-delà des activités d'IAMGOLD.

Depuis sa mise en œuvre, plus de 65 tonnes de plastique qui avaient été stockées au site minier ont été recyclées - une avancée considérable en vue de réduire l'empreinte environnementale de la mine et une inspiration pour la communauté.

 

La Rédaction

Burkina Faso : l’Assemblée Nationale adopte à la majorité le projet de Loi de Finances rectificative

Burkina Faso : l’Assemblée Nationale adopte à la majorité le projet de Loi de Finances rectificative

Le parlement burkinabè a adopté le projet de Loi de Finances rectificative le mardi 11 mai 2021 à la majorité soit 106 pour et 20 abstentions.

La Loi de finances rectificative pour le budget de l’Etat, exercice 2021 présente en termes de recettes en FCFA, 2.128.983.415.000 contre 2.110.974.391.000 dans la loi de finances initiale. En dépenses, il dévoile 2.669.783.522.000 FCFA contre 2.651.774.000 dans la loi de finances initiale. L’épargne ressort à 35.919.908.000 FCFA contre 24.469.514.000 dans la loi de finances initiale soit un déficit de 540.800.107.000 FCFA.

Par ailleurs, il prend en compte la nouvelle configuration du gouvernement caractérisée par des changements de dénomination, des fusions de certains ministères et la suppression d’autres. Aussi, la nouvelle configuration impose des ajustements dans la loi de finances initiale afin d’assurer une cohérence entre les allocations budgétaires et les nouveaux domaines d’actions des ministères. Sans oublier l’accroissement des appuis budgétaires de certains partenaires techniques et financiers. Enfin, la révision à la hausse des prévisions de ressources internes grâce à la résilience de l’économie, malgré les chocs internes et exogènes.

 

Autonomisation des femmes et des jeunes : la fondation Merck rassemble 26 Ministres au cours du sommet en ligne Merck Africa Research Summit (MARS)

Autonomisation des femmes et des jeunes : la fondation Merck rassemble 26 Ministres au cours du sommet en ligne Merck Africa Research Summit (MARS)

 

Merck Foundation Africa Research Summit a annoncé le 11 Mai la tenue d’une de la 8ème édition de Merck Foundation Africa Asia Luminary 2021- MARS, au cours d’une Table Ronde Ministérielle de Haut Niveau avec 26 Ministres Africains de Santé, de l'Education, de la Science et la Technologie et de l'Information, du Genre, et des chercheurs MARS. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de Merck Foundation.

La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne a organisé le sommet de la recherche africaine nommé Merck Foundation Africa Research Summit - MARS 2021 en ligne, en partenariat avec l'Union Africaine et les Ministres Africains de différents secteurs. C’était lors de la 8ème édition de la Fondation Merck Africa Asia Luminary 2021, organisée en partenariat avec le gouvernement de la Zambie. La conférence a été inaugurée par le Président de la République de Zambie, S.E. Dr. EDGAR CHAGWA LUNGU et Prof. Dr. Frank Stangenberg-Haverkamp Président du Directoire de E.Merck KG et du Président Conseil d'Administration de la Fondation Merck. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation.

 

Élaborant sur le Sommet MARS, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation et Présidente du Sommet MARS a expliqué : « Je suis très heureuse que plus de 20 Honorables Ministres Africains de différents secteurs se réunissent pour le sommet MARS. La Fondation Merck souligne son engagement à long terme en faveur du renforcement des capacités de recherche en Afrique. Cette année, le Sommet a principalement abordé l'importance de l'autonomisation des jeunes pour relever les défis de la durabilité en Afrique et dans le Sud mondial, l'autonomisation des femmes dans l'éducation et les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques); défis et stratégies, la réponse à la pandémie de coronavirus et le rôle de la recherche scientifique dans la réponse au développement du cancer et du vaccins - Deux défis émergents en Afrique ».

 

Dr. Eng. Ahmed Hamdy, Directeur Exécutif, Union Africaine - Commission Scientifique, Technique et de Recherche, a souligné : « Le Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck – MARS a été une occasion précieuse pour tous ceux qui sont engagés et intéressés par la recherche en santé en Afrique d'en apprendre davantage sur le spectre complet de recherche scientifique de pointe actuellement en cours sur le continent en ce qui concerne le COVID-19, et préparer la voie à suivre dans la stratégie africaine de lutte contre la pandémie avec une approche concrète ».

 

La Vidéoconférence En Ligne de MARS a réuni des dirigeants distingués sur une plate-forme unique pour réaffirmer l'engagement de la Fondation Merck à développer une feuille de route africaine forte vers l'égalité des sexes en discutant des politiques, du leadership et des rôles scientifiques qui peuvent permettre aux femmes de se rétablir et de prospérer dans un monde post-COVID-19.

 

Hon. Khumbize Kandodo Chiponda, Ministre de Santé et de la Population du Malawi, a déclaré : « Les femmes sont aux premières lignes de la crise du COVID-19, en tant que prestataires de la santé, soignants, innovatrices, organisatrices communautaires et en tant que certains des dirigeants nationaux les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. Ce panel ministériel de MARS a souligné à la fois la centralité de leurs contributions et le rôle des gouvernements et des politiques dans la promotion de l'égalité des sexes, ce qui sera propice à notre collaboration pour autonomiser les femmes et soutenir les filles dans l'éducation. Je suis très privilégié de travailler en étroite collaboration avec les ministres africains pour contribuer au développement de l'Afrique. »

 

Adja Ilboudo

Elites Femmes

La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso

La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso

Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso

 

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DJEDDAH, Royaume d'Arabie Saoudite, 13 avril 2021/ -- Le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) et sa branche du secteur privé, la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) (www.ICD-idb.org), collaborent avec le Gouvernement burkinabè, à travers la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF), pour mettre en œuvre le « Programme d’Assistance à la Résilience des Entreprises à Valeur Ajoutée » (BRAVE Women) au Burkina Faso.

Mis en œuvre par la BID / SID, le programme « BRAVE » a été initialement implémenté au Yémen en 2016 avec pour objectif de combiner le renforcement des capacités et des subventions à coûts partagés pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) en plus du soutien aux chaines de valeur, le tout dans un cadre intégré qui répond aux défis du secteur privé dans un contexte de conflit. Le Fonds de transition MENA (Partenariat de Deauville) a assuré le financement de ce projet qui a été clôturé avec succès en 2020.

A cet effet, le président du Groupe de BID, Dr. Bandar Hajjar, a exprimé son engagement à soutenir les stratégies et initiatives qui favorisent l’autonomisation économique des femmes, considérée comme essentielle pour construire un monde plus inclusif, résilient et durable.

Ce projet BRAVE Women au Burkina Faso est financé par l'Initiative de Financement en faveur des Femmes Entrepreneures (We-Fi), un partenariat entre quatorze gouvernements donateurs (dont l'Arabie Saoudite), huit banques multilatérales de développement (dont la BID) et d'autres parties prenantes. Ce partenariat a pour principal objectif d’aider les femmes entrepreneures à surmonter les obstacles financiers et non financiers auxquels elles sont confrontées, tout en essayant de créer un meilleur climat d’affaires pour elles. Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso.

Selon le CEO de la SID, M. Ayman Amin Sejiny, l’implémentation du projet BRAVE au Burkina Faso fait suite à la mise en œuvre réussie des projets similaires en cours au Yémen et au Nigéria qui ont soutenu 916 PME détenues / dirigées par des femmes (à ce jour) via des formations et décaissé 6,4 millions USD de soutien financier, dont 3,2 millions USD sous forme de subventions à coûts partagés.

M. Ayman a déclaré que « La SID est ravie de jouer un rôle important dans les efforts collectifs visant à surmonter les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures dans des environnements fragiles. Nous visons à renforcer le secteur privé, en tant que moteur d'une croissance durable dans des contextes fragiles. Cette coopération vise à renforcer la résilience des PME appartenant à des femmes qui ont connu des difficultés pendant la crise actuelle. Nous prions également Allah le Tout-Puissant de nous soutenir pour mener à bien ce projet du Burkina Faso »

Distribué par APO Group pour Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD).

 

A propos de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) :
La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso « MEBF » est une structure d’appui au développement du secteur privé au Burkina Faso (reconnue comme Association d'utilité publique depuis 2010). Elle a été créée avec l'aide de la Banque mondiale en 2002 afin de soutenir et de développer les acteurs du secteur privé dans le pays, principalement à travers une plateforme intégrée de services à valeur ajoutée au profit des entreprises privées et des groupements professionnels. L’institution est rattachée au Ministère en charge du commerce qui relève de l’autorité gouvernementale.

A propos de la Banque islamique de développement (BID) :
La Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement (BMD) qui s’emploie à améliorer la vie des gens en promouvant le développement social et économique dans les pays membres et les communautés musulmanes du monde entier, en produisant un impact à grande échelle.

Grâce à des partenariats de collaboration entre les communautés de nos 57 pays membres (MC), nous cherchons à donner aux personnes et aux communautés les moyens de conduire leur propre progrès économique et social à grande échelle, en mettant en place l'infrastructure pour leur permettre de réaliser leur potentiel.

Le nouveau modèle d’affaires de la Banque, « Faire en sorte que les marchés fonctionnent pour le développement », contribue à renforcer la compétitivité de nos pays membres dans les industries stratégiques pour une meilleure participation et mise à niveau au sein des chaînes de valeur mondiales. Il s'agit de l'industrie alimentaire et agroalimentaire, de l'industrie du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure, de la pétrochimie et du pétrole, de la construction et de la finance islamique.

Nous encourageons également des solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, en tirant parti du potentiel de la science, de la technologie et de l'innovation en tant que moteurs stratégiques de la croissance économique, alors que nous travaillons à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

A propos de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) :
La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) est une institution financière multilatérale de développement et est membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID). La SID a été créée en novembre 1999 pour soutenir le développement économique de ses 55 pays membres en fournissant des financements pour des projets du secteur privé, en promouvant la concurrence et l'esprit d'entreprise, en fournissant des services de conseil aux gouvernements et aux entreprises privées et en encourageant les investissements transfrontaliers. La SID a eu la notation « A2 » par Moody's, « A- » par S&P et « A + » par Fitch. La SID établit et renforce des relations de coopération et de partenariat dans le but d'établir un financement conjoint ou collectif. La SID applique également la technologie financière (Fintech) pour rendre le financement plus efficace et plus complet.

SOURCE
Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD)

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank a annoncé le 8 avril 2021 la nomination de Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, poste qu'il occupera en plus de son rôle actuel de Directeur général d'eProcess International.

SWIFT - The global provider of secure financial messaging services

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank a déclaré : « L'accélération rapide de l'adoption du numérique par les citoyens et les entreprises d'Afrique, ainsi que l'explosion du commerce électronique sur le continent, transforment les secteurs de la banque et des paiements. Réussir dans les opérations et la technologie est essentiel pour le succès à court, moyen et long terme du Groupe Ecobank, et fait partie intégrante de notre volonté de répondre aux attentes en constante évolution de nos clients. Tomisin Fashina possède l'expérience nécessaire pour y parvenir, et sa nouvelle fonction lui permet d'avoir une vue d'ensemble de nos opérations et de nos technologies ».

Tomisin Fashina a plus de 30 ans d'expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers. Avant de rejoindre le Groupe Ecobank, il était Président du conseil d'administration de la Steward Bank, Harare, Zimbabwe. Il a également été Directeur général de Yookos, un réseau social, et a occupé plusieurs postes à la Barclays Bank, notamment celui de Directeur général des produits de banque transactionnelle et de gestion des canaux, et celui de Directeur de la gestion de trésorerie et des paiements. Auparavant, chez Citigroup Afrique du Sud, il a exercé des fonctions de direction au sein de Global Transaction Services, en tant que Chef de division et Directeur de la prestation de services aux clients pour l'Afrique subsaharienne, et Chef de division de la banque électronique et de la mise en œuvre pour l'Afrique subsaharienne.


Tomisin Fashina est titulaire d'une licence en ingénierie informatique de l'université Obafemi Awolowo, d'un MBA en marketing de l'université de Lagos et d'un doctorat de gestion d'entreprise en leadership de l'université Capella, Minnesota, États-Unis.


M. Fashina succède à Eddy Ogbogu au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, suite au récent départ à la retraite de ce dernier après onze années passées au sein du Groupe.

Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service d’environ 24 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains.

Adja Ilboudo

 

Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement

Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »

Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement

La journée spéciale du 8 mars, commémorée dans le monde en faveur des droits des femmes, me donne l’occasion de rendre un hommage appuyé à toutes les braves femmes : les épouses, mères et filles du monde entier et, particulièrement, celles de notre sous-région.

Les femmes font face à des pesanteurs socio-culturelles et souvent d’exclusion sociale et économique ; mais continuent à faire montre d’une résilience avec bravoure en s’engageant et prenant sur elles le pari de l’amélioration de leurs conditions de vie et celles de leurs foyers. Dans ce combat, la responsabilité des hommes est un levier structurel de changement.

Les constats ci-dessous traduisent si bien la pertinence du thème de la présente commémoration :

En Afrique subsaharienne, 59% des femmes de 25 à 34 ans figurent parmi les personnes extrêmement pauvres, d’après une étude mondiale réalisée par l’ONU sur le rôle des femmes dans le développement[1]. Cette étude recommande de placer l’égalité des sexes, les soins et travaux domestiques non rémunérés au premier rang des priorités dans l’élaboration des stratégies d’élimination de la pauvreté et de développement durable.

En Afrique de l’Ouest, les inégalités entre les sexes sont très profondes au détriment des femmes comme le mesure l’indice moyen des inégalités des Nations Unies [0,61 sur 1], ce qui reflète la persistance des discriminations. La pandémie de la COVID-19 a malheureusement creusé ce fossé et les droits des femmes, y compris ceux relatifs à l’intégrité physique, ont été bafoué.

La COVID nous montre aussi qu’il est une nécessité absolue, pour faire société, de s’appuyer sur celles qui la font exister, que ce soit au sein de leurs foyers ou au sein des structures économiques. Tout ceci nous invite à la nécessité d’actions afin de promouvoir le leadership féminin ; et de soutenir, à travers nos financements, l’émergence des femmes entrepreneures comme acteurs clé de la croissance économique.

Ainsi, la réponse de la Banque à la pandémie ne se limite pas à rectifier des inégalités de longue date ; il s’agit de contribuer à bâtir un monde résilient dans l’intérêt de tous, où aucune femme n’est laissée pour compte. C’est pourquoi, la Banque accentue dans les Etats membres ses interventions afin de garantir au profit des femmes la création d’opportunités économiques et d’emplois.

Ce qui précède indique la cohérence et la pertinence du thème, combien évocateur, retenu cette année au niveau international. L’avenir sera meilleur lorsque les femmes seront pleinement parties prenantes des instances décisionnelles afin que leurs besoins pratiques et stratégiques soient efficacement pris en compte. La BOAD en tant qu’institution de développement durable a une responsabilité centrale dans la promotion et la réalisation de l’émancipation des femmes. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes engagés à travers notre Plan Stratégique Djoliba 2021-2025 à assurer un financement inclusif pour les femmes.

En interne, la Banque a mis un accent particulier sur le renforcement des compétences et du leadership féminin et l’amélioration du taux de participation des femmes dans les instances de la Banque. Bien entendu, aucune différence n’est faite dans la rémunération : à poste égal, les femmes et les hommes perçoivent la même rémunération.

En matière de gouvernance de l’Institution, en plus des directrices déjà en poste avant ma nomination, j’ai récemment recruté une directrice de cabinet et promu une femme au poste de Secrétaire Générale de la BOAD. Au-delà du prix que j’attache à la question du genre, les choix portés sur ces deux collaboratrices pour occuper des postes éminemment stratégiques, sont en phase avec les engagements que j’ai souscrits auprès des plus hautes Autorités de l’UEMOA lors de ma prise de fonction et se justifient amplement au vu de la compétence dont elles font preuve. 

Je souhaite saluer les nominations de Dr Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’OMC ainsi que celles de toutes ces femmes qui par leurs mérites et leurs expertises occupent de hautes fonctions dans nos Etats, nos entreprises et nos institutions. Le leadership des femmes n’est pas un vœu pieux, c’est une nécessité de développement ; et j’ose espérer que ces nominations ouvrent et renforcent en Afrique l’émergence d’un leadership féminin seule vraie voie pour un développement humain durable et équitable.

Je voudrais transmettre mes vives félicitations aux Etats de l’Union qui adhèrent à ces efforts de promotion du leadership féminin. Un monde où la femme et l’homme contribueraient et bénéficieraient équitablement des fruits du développement de nos sociétés et de nos économies est en émergence. C’est une fierté et un devoir de pouvoir contribuer à son avènement en ma qualité de Président de la BOAD.

 

Serge EKUE

Président de la BOAD

 

Intégrité dans les projets de développement : La Banque africaine de développement émet une lettre de réprimande à Mitsubishi Heavy Industries Ltd. pour pratique repréhensible

Intégrité dans les projets de développement : La Banque africaine de développement émet une lettre de réprimande à Mitsubishi Heavy Industries Ltd. pour pratique repréhensible

Le Groupe de la Banque africaine de développement a émis, le 2 février 2021, une décision de sanction à l’encontre de Mitsubishi Heavy Industries, Ltd.

Selon les responsables de l’institution dans un communiqué transmis par Apo Group, cette décision intervient dans le cadre du projet de centrale à vapeur de 1300 MW d'Abu Qir (ci-après le "projet") en Égypte.

Le 15 janvier 2008, la Banque a conclu un accord de prêt avec la République Arabe d'Égypte pour le financement partiel du projet dont l’objectif global était d'améliorer l'approvisionnement en énergie électrique en Égypte. MHI, en tant que membre d'un consortium, a soumis une offre et s'est vu attribuer le contrat.

La Banque africaine de développement estime qu'il existe suffisamment de preuves pour soutenir la conclusion qu'il est plus probable qu'improbable que MHI s'est livré à des pratiques répréhensibles (fausses déclarations) dans le cadre de l'appel d'offres d'Abu Qir et de la mise en œuvre du contrat.

Compte tenu de ce qui précède et en l'absence de toute circonstance aggravante, la BAD a décidé d'émettre une lettre de réprimande à l’encontre de MHI conformément à la section 11.2 (a) des procédures de sanctions du Groupe de la Banque africaine de développement.

A noter que le personnel de la Banque africaine de développement et le grand public peuvent dénoncer les pratiques passibles de sanctions au sein de la Banque ou dans les opérations qu’elle finance, en utilisant les numéros sécurisés du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.

 

La Rédaction