Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité

Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a ouvert ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou, la première rencontre entre le Gouvernement et les organisations professionnelles d’employeurs. Pour le patronat, c’est un cadre qui va permettre de poser les préoccupations propres aux entreprises, dans le sens de l’amélioration de leur productivité et du climat social en leur sein.

Cette tribune de dialogue, longtemps attendue, s’est ouverte sous l’égide du chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré. Pendant deux jours, le Gouvernement et les Organisations professionnelles des employeurs vont discuter sur les préoccupations des entreprises au Burkina Faso, liées notamment à l’emploi, au travail et à la protection sociale. La promotion du dialogue social et l’amélioration du fonctionnement du marché de travail et la productivité de la main-d’œuvre seront au cœur des échanges.

Pour le Premier ministre, la création d’un environnement social sécurisé et apaisé, est une condition indispensable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, créateur de richesses et d’emplois décents pour tous. Il est clair donc que la collaboration entre le monde des affaires, le Gouvernement et la société civile, est incontournable. » C’est pourquoi, il a salué l’organisation de cette première rencontre dont l’objectif est d’approfondir les réflexions sur les défis communs relatifs à l’emploi et au travail dans notre pays.

« L’objectif pour nous aujourd’hui, c’est de créer les conditions pour que le patronat puisse accompagner le plus efficacement possible les actions du gouvernement », a dit le représentant des Organisations professionnelles des employeurs, Seydou Diakité. Pour le patronat, il faut adapter la formation professionnelle aux besoins des entreprises burkinabè, créer les conditions pour que les syndicats puissent adhérer à la plate-forme de discution, notamment sur la révision du code du travail, favoriser le financement des entreprises par les banques et créer un climat social apaisé.

Le ministre de la Fonction publique, Seni Ouédraogo, a précisé que les préoccupations qui feront l’objet de discution, ont été envoyées par le Patronat, et le gouvernement, en fonction des départements concernés, a examiné et va soumettre ses réponses. Celles-ci sont consignées dans le document de base de la présente rencontre. Des réponses qui vont dans le sens de renforcer le cadre institutionnel, réglementaire et juridique, relatif au marché du travail ; consolider le dialogue social afin d’améliorer la flexibilité du marché de travail ; impliquer davantage les employeurs dans les différents comités et commissions consultatives ainsi que dans les négociations des conventions collectives de travail ; renforcer la formation technique et professionnelle, afin d’améliorer la qualité de la main-d’œuvre.

Christophe Joseph Marie Dabiré a invité l’ensemble des participants à des échanges francs, dans le respect des principes cardinaux qui gouvernent le dialogue et les négociations, afin de parvenir à des engagements réalistes et réalisables par chacune des parties.

DCRP/Primature