SOCIETE

Diaspora: Les Burkinabé des Etats-unis lancent un projet humanitaire

La diaspora Burkinabé des États-Unis a lancé depuis plus d’un mois une action humanitaire baptisée “Tous ensemble : Donner de l’espoir”. Unique en son genre, ce projet vise à récolter des fonds pour venir en aide aux populations du Burkina Faso, victimes de terrorisme et de la maladie du Coronavirus. Les dons iront directement aux bénéficiaires.

Cinéma : Canal+ annonce la sortie de « CACAO », sa nouvelle création originale

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Le Roi Mohammed VI apporte son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le COVID-19

Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine du Maroc, annonce l’acheminement ce dimanche 14 juin, d’aides médicales à destination de plusieurs de pays du continent, dont le Burkina Faso.

Gestion du pouvoir au Burkina Faso : Le Président du Faso Roch Kaboré noté 4,53 sur 10 (PRESIMETRE)

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a rendu public le jeudi 11 juin 2020, les résultats de son traditionnel sondage du mois de juin 2020 sur la gouvernance du pouvoir d’Etat dénommé « Présimètre ». Il ressort que le président du Faso, Roch Kaboré, obtient la note de 4,53 sur 10.

EDUCO donne l’alerte sur le risque d’augmentation du nombre d’enfants victimes « de travail » à cause de la crise socio-économique engendrée par la pandémie du covid19

En rappel, Selon l’Organisation internationale du Travail, plus de 150 millions d’enfants travaillent dans le monde. Parmi eux, 73 millions réalisent des travaux dangereux, tels que la manipulation de matériaux inflammables ou le transport de charges très lourdes, entre autres. C’est pour contribuer à réduire cette violation des droits de l’enfant à un bien-être intégral que Educo développe ses activités au Bénin, au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Dans le contexte spécifique de la crise à coronavirus, Educo a réorienté certaines de ses activités pour prendre en compte les besoins urgents des enfants et leur entourage. Ainsi, Educo motive les parents à remettre les enfants sur le chemin de l’école à la réouverture des classes ou à leur donner l’opportunité d’accéder à des alternatives éducatives comme le soutien au cours dispensés via les médias et les plateformes, notamment au Burkina Faso et au Mali. Educo accompagne également les efforts des gouvernements à répondre efficacement à la pandémie dans l’intérêt supérieur des enfants qui doivent être protégés sans condition.

Les conditions des enfants travailleurs ces derniers mois se sont considérablement détériorées à cause du coronavirus. “Ces enfants sont très exposés à la contamination. Dans la plupart des cas, ils sont dans l’impossibilité de respecter les gestes barrières, comme la distanciation sociale, et ne disposent souvent pas non plus de gels hydroalcooliques ou de masques pour se protéger. De plus, en général, les enfants travaillent plus longtemps en dehors de leur domicile, le plus souvent parce que les adultes de la famille ne peuvent pas le faire, ce qui rend leur situation encore plus préoccupante”, explique Laurence Cambianica, responsable de la Protection de l’Enfance chez Educo.

 

À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants qui sera célébrée ce 12 juin, Educo signale que la crise économique provoquée par le coronavirus pourrait augmenter considérablement le nombre des victimes du travail des enfants. “De nombreuses familles ont subi des pertes économiques importantes en raison de la COVID19, soit parce que les adultes ont perdu leur emploi ou que les mesures de prévention et de confinement les ont empêché d’aller travailler, ou encore parce qu’ils sont tombés malades. « Cette situation fait que les enfants les plus vulnérables pourraient être contraints de travailler, le plus souvent dans le secteur informel, pour assurer un revenu au ménage. Il s’agit d’enfants qui ne travaillaient pas auparavant et qui sont à présent obligés de le faire en raison du contexte mondial », ajoute Laurence Cambianica.

Educo attire également l’attention sur le fait que de nombreux enfants victimes pourraient ne pas retourner à l’école lorsque les établissements scolaires seront à nouveau ouverts, car les familles resteront dépendantes de ces revenus pour subsister.

Educo est une ONG de coopération globale au développement et d’action humanitaire. Nous agissons depuis plus de 25 ans en faveur des enfants et pour la défense de leurs droits, et tout particulièrement le droit de recevoir une éducation équitable et de qualité.

En Afrique, intervient au bénin, au Burkina Faso, au Mali au Niger et au Sénégal, en vue de promouvoir des sociétés justes et équitables qui garantissent les droits des enfants et leur bien-être.

Nous voulons un monde dans lequel tous les enfants jouissent pleinement de leurs droits et vivent dans la dignité.

 

Educo Burkina Faso/ Niger

Contact Presse : Evodie LOMPO

Tel. : 76 56 46 83

Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

8-Mars 2020 : Les femmes exposent leurs doléances au Président du Faso

Le Burkina Faso a commémoré la 163 e journée internationale des droits des femmes conjointement avec le 6 e forum des femmes. Une cérémonie ponctuée par la décoration de 21 associations et 19 acteurs et un dialogue direct entre les femmes  des 13 régions et le président Roch Marc Kaboré.

COVID-19 au Burkina Faso : La mairie centrale donne 10 tonnes de riz aux femmes de la Brigade verte

La mairie centrale de Ouagadougou a, ce vendredi 24 avril 2020, fait un don de dix (10) tonnes de riz aux femmes de la Brigade verte. Un don qui s’inscrit dans le cadre de l’élan de solidarité lancé suite à la crise sanitaire liée au COVID-19.

Association des femmes engagées du Burkina Faso : Des vivres pour soutenir les femmes vulnérables de Saonré

L’Association des femmes engagées du Burkina Faso (AFE-BF) a laissé parler son cœur, ce samedi 11 avril 2020 à Saonré, dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou. Elle a procédé à une remise de vivres aux personnes vulnérables. D’un coût global d’un million 500 mille F CFA, ce don vise à soutenir les femmes qui rencontrent des difficultés en cette période de pandémie du Covid-19. Cette aide répond également à l’appel du président du Faso, qui a invité les Burkinabè à manifester leur solidarité envers leurs concitoyens les plus démunis.

Burkina Faso : OXFAM s’intéresse aux femmes déplacées internes

Dans la crise sécuritaire au Burkina, les femmes sont les plus vulnérables. Elles représentent avec les enfants 84% des personnes déplacées internes dans les camps.  Ces survivantes sont des héroïnes selon l’ONG OXFAM au vu des rôles qu’elles jouent. L’ONG  a procédé au lancement ce jeudi 4 juin 2020 à Ouagadougou, d’un rapport établi sur les difficultés qu’elles rencontrent afin d’interpeller les aides humanitaires et les autorités à apporter des réponses adéquates à leurs conditions.

En avril 2020, le pays comptait plus de 848 000 personnes déplacées internes, dont 84% de femmes et d’enfants. Par ailleurs, 2,2 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, indique la note informative du rapport intitulée « Les femmes dans la crise sécuritaire au Burkina : survivantes et héroïnes ».

La présente recherche s’est intéressée à l’impact de la crise actuelle sur la protection et la sécurité des femmes et des filles, et leurs besoins fondamentaux.

Elle met en évidence les immenses lacunes dans la réponse humanitaire, les vulnérabilités et risques auxquels les jeunes filles et les femmes sont exposées et les stratégies d’adaptation mises en œuvre par celles-ci.

La présente recherche confirme, sur le plan humanitaire, l’analyse du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation burkinabè (CONASUR) et les résultats des évaluations qui se sont succédées depuis le plan de réponse humanitaire de juillet 2019.

Il en ressort que dans sa forme actuelle, la réponse humanitaire ne suffit pas pour répondre à l’ampleur des besoins des populations déplacées et des communautés hôtes.

Globalement, la réponse humanitaire est « limitée », « tardive » et demeure « extrêmement insuffisante ». Qualifiée d’« inexistante» à Djibo ou Pissila (notamment pour les populations hôtes) ou de « largement insuffisante » ailleurs, tant par les acteurs que par les femmes consultées, l’aide humanitaire n’intègre pas ou peu les besoins des communautés hôtes, ni ceux des jeunes filles et des femmes.

Les femmes ont identifié plusieurs besoins prioritaires, comme l’accès à l’eau, ainsi que les besoins en vivres, abris et éducation.

L’insécurité est permanente. Dans les sites accueillant les personnes déplacées, elles souffrent également de harcèlement au moment de s’enregistrer pour bénéficier d’une aide humanitaire, lit-on toujours dans la note de Oxfam.

L’ensemble des acteurs et des femmes consultées confirment l’ampleur des traumatismes psychologiques découlant du conflit et amplifiés par le déplacement forcé et le degré extrême de privation qui s’ensuit.

Malgré tous ces maux, reconnait Papa Sosthène Konaté, directeur pays de Oxfam, « dans ces sites, ce sont les femmes qui assurent tout le quotidien familial, l’accès à l’eau, la recherche du bois, les activités quotidiennes pour le bien-être de la famille. Ce sont elles qui traduisent toute l’éducation aux enfants, raison pour laquelle nous les appelons héroïnes pour ces temps de crise ».

Le rapport fait ressortir également le rôle des femmes dans la cohésion sociale et la construction de la paix au Burkina Faso et recommande l’inclusion de celles-ci dans les organes chargés de la médiation et de la résolution des conflits.

 

La  ministre de la femme et de la solidarité nationale, qui a présidé la cérémonie de lancement du rapport, a félicité Oxfam pour cette étude, car elle s’est intéressée à une cible importante pour son département.

« C’est donc un devoir de venir les écouter afin de peaufiner notre approche pour avoir une réponse plus adaptée aux besoins de ces populations », dit-elle.

Elle était porteuse d’une missive du président à l’endroit des personnes déplacées de Kaya venues témoigner de leur situation.

« Son excellence  le président du Faso a une préoccupation très importante pour les personnes déplacées et plus particulièrement les femmes. Il me fait transmettre tous ses encouragements. Il dit qu’il n’aura le sommeil que lorsque vous serez en situation de sérénité et de paix sur la terre de nos ancêtres », a-t-elle livré.

 

BURKINA 24

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