SOCIETE

Mutilations génitales féminines : Des filles “blessées” à vie

Mutilations génitales féminines : Des filles “blessées” à vie

 

Des milliers de filles, au Burkina Faso, en dépit des campagnes de sensibilisation, continuent d’être victimes de l’excision. Plusieurs d’entre elles peinent à mener une vie normale, en raison des séquelles de cette pratique néfaste.

Le 12 février 2011, il était 19 heures. Nathalie (nom d’emprunt), élève en classe de troisième et âgée de 15 ans est pour la première fois à Ouagadougou en provenance du village de Kuzili, dans la commune de Saponé (région du Centre-Sud). Contrairement à ses camarades qui se rendent dans la capitale pour des congés ou des vacances, elle débarque du village par un concours de circonstances.

Dans les faits, deux jours avant son départ du village, Nathalie, de retour de l’école, est appelée par sa grand-mère, Amina. Dans sa chambre, la vieille de 63 ans explique à Nathalie et trois de ses cousines, dont l’âge est compris entre quatre et huit ans, les règles qui régissent la société. La jeune Nathalie est heureuse de “fréquenter l’école” de sa grand-mère. Le temps passe. L’heure des cours de l’après-midi avance.

Les « amies » enchaînent la causerie. Contre toute attente, « Amina, l’exciseuse » lâche : « Après-demain matin, tu seras excisée à nouveau. Vous êtes quatre. Ta première excision a échoué ». Choquée par l’annonce, elle est consolée par sa copine, qui lui conseille de dénoncer Amina aux responsables du village. La jeune fille hésite à dénoncer ses parents. Elle s’est donc résolue à quitter le village, destination, Ouagadougou. « J’avais pris la décision. Je préfère abandonner l’école que de perdre ma vie », explique-t-elle, la voix nouée. Les frais de dossiers pour l’examen du BEPC sont utilisés pour le transport. Arrivée à Ouagadougou à 19 heures, elle est logée chez sa tante, Talato.

« Ma tante a informé ma mère de la situation. Elle a demandé que je sois bien gardée. Quand mon père a su que je vis chez une proche de ma maman, il a divorcé d’elle », témoigne-t-elle, toute furieuse. Espérant reprendre l’école l’année suivante, Nathalie s’exerce à la coiffure auprès de Talato. Son espoir de retrouver le chemin de l’école restera vain. « A la rentrée des classes, ma tante et ma mère n’avaient pas les moyens pour me payer la scolarité à Ouagadougou », laisse entendre l’infortunée.

Agée aujourd’hui de 24 ans, teint clair et mesurant environ 1m 70, Nathalie est désormais coiffeuse. Elle gagne sa vie à travers ce métier. Mais, elle vit les séquelles de la pratique, dans une vie « semi-heureuse » avec son partenaire. « Mon homme est compréhensif et adorable. Mais, le fait que j’ai été excisée me fait souffrir pendant les rapports sexuels. Je ressens des douleurs intenses », narre-t-elle, tête baissée.

Neuf ans après cette tentative de sa seconde excision, les yeux embués de larmes, Nathalie, assise sur une chaise en cette matinée de mardi du mois de juillet 2020, se replonge dans sa douloureuse enfance. En 2002, Nathalie quitte la Côte d’Ivoire pour le bercail. Six mois plus tard, elle subit l’ablation de son clitoris. « On a dit à ma maman, qui est de nationalité ivoirienne, que l’excision est obligatoire pour les filles de notre famille. Et que cela me protègera contre les maladies », confie la demoiselle. « J’ai été excisée à l’âge de six ans. Le clitoris et les petites lèvres ont été coupés.

Je faisais la classe de CP1 », relate-t-elle, en pleurant, la voix à peine audible … Ce triste

Plusieurs filles, à l’image de Aïcha, perdent la vie par hémorragie suite
à l’excision.

jour est le début du calvaire de Nathalie. Elle saigne quand elle urine et est obligée de changer de sous-vêtements en permanence. Son père est complice de son mal. « En classe de CE2, je suis allée en vacances en Côte d’Ivoire. Mon père m’a dit que mon excision avait échoué, car le clitoris a été mal coupé. Il est responsable de la pratique », soutient Nathalie.

“Morte dans mes bras”

La petite Aïcha n’aura pas les mêmes chances que Nathalie. Ce vendredi du mois d’août 2020, une grande pluie s’abat sur Ouagadougou. Nous parvenons à obtenir un rendez-vous avec Dara, la mère de Aïcha. Elle vit dans un quartier populaire de Ouagadougou. Il est 9 heures 30 minutes. Après un soupir, elle questionne : « C’est quelle presse ? Et ma photo ? ». L’anonymat total est réclamé. La confiance s’installe …

Le crime commis sur la petite Aïcha remonte à janvier 2020. Alors que la fillette devait fêter son quatrième anniversaire sept mois plus tard, sa mère est appelée à Done, un village de la commune de Dissin dans la province du Ioba. Raison ? « Honorer une décision ancestrale ». Elle tente d’aller au village mais n’y parvient pas, en raison du coronavirus et la mise en quarantaine des villes comme Ouagadougou. « Je me disais que ma fille était sauvée », dit Dara, toute triste.

Mais, un matin, elle reçoit un appel téléphonique, accompagné de menaces. Elle est accusée de refus de faire venir la petite Aïcha. Un proche de la famille ayant une autorisation les emmène à bord de son véhicule. Aïcha n’échappe pas à son destin. Son clitoris est coupé. « Elle a beaucoup saigné», se remémore la mère de l’infortunée. Après trois jours de soins à 21 heures, « elle est morte dans mes bras », raconte-t-elle, les yeux dégoulinant de larmes.

Le dilemme de la dénonciation

Le partenaire de Nathalie, O.I., officier de police en service à Ouagadougou compte ester son beau-père en justice. Mais quand ? En attendant, aucune plainte n’est déposée contre le géniteur de Nathalie. Depuis 2016, ce dernier n’est plus rentré au pays. « Quand il va retourner au bercail, nous allons introduire la procédure. Voulez-vous qu’on lance un mandat international contre lui ?», questionne O.I. Pour dame Dara qui confie le sort de la petite Aïcha à Dieu, dénoncer les pratiquants, c’est prendre le risque de devenir persona non grata pour sa belle-famille. Elle se rappelle du cas de sa sœur Angèle (nom d’emprunt) qui a été répudiée par son mari pour avoir signalé un cas d’excision. Cette expérience intimidera dame Dara, qui compte vivre son mal. « Je me dis que c’est la volonté divine. Je pense que c’est mieux de protéger mon foyer », lâche-t-elle.

De nombreuses conséquences

Nathalie suit un accompagnement psychologique et un traitement dans un centre sanitaire de la place. « Sans ces soins, je serais devenue folle. Il arrive des moments où je revis cet évènement et je me mets à pleurer. Actuellement, je tente de surmonter cette épreuve», confie Nathalie. Ce n’est pas le cas pour dame Dara. Après le deuil de sa fille, elle est revenue à Ouagadougou. Excepté les encouragements du voisinage, elle essaye de vivre avec la douleur. « Suivi psychologique ?

C’est pour les Blancs. J’essaie de confier tout à Dieu », laisse-t-elle entendre. Cependant, l’absence de suivi est dangereuse pour les victimes, selon l’expert de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les mutilations génitales féminines (MGF), Pr Michel Akotionga, par ailleurs vice-président d’honneur du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision au Burkina. Selon lui, il y a quatre types de MGF: le retrait complet du clitoris, le retrait du clitoris et des petites lèvres du sexe, le retrait du clitoris, des petites et des grandes lèvres du sexe afin de rétrécir le sexe et l’étirement des petites lèvres du sexe plus une cautérisation, un percement, une ponction ou une scarification du clitoris par des méthodes chimiques.

Les conséquences sont l’hémorragie, les infections, les troubles psychologiques. « Pour le type II, il y a une cicatrisation vicieuse entrainant l’accolement des lèvres réduisant l’orifice vaginal. Cela peut causer des rapports sexuels douloureux, une rétention des urines et des menstrues », confie le gynécologue, le Pr Akotionga. C’est le cas de S.O.A., victime du type III. Ses nombreuses tentatives d’avoir des rapports sexuels se sont soldées par des échecs. En plus des douleurs, elle doit faire face à la présence de kystes dans son corps. « J’ai 32 ans. Mon vagin a été détruit complètement.

Je sens des douleurs même si mon doigt le touche », explique l’infortunée qui a subi la pratique à l’âge de 17 ans. Pr Akotionga indique qu’une impossibilité de faire les rapports sexuels peut survenir, si l’on est victime de l’excision de type 3 ou 4. Au cas où il y a possibilité, pendant l’accouchement, il y aura des complications. Pour la mère, il peut y avoir des déchirures simples ou compliquées qui peuvent aller jusqu’à l’anus. Cela causera de l’hémorragie et la femme peut en mourir.

L’expert de l’OMS sur les MGF, Pr Michel Akotionga : « Les traumatismes psychologiques des victimes peuvent provoquer la méfiance des autres ».

Quant au bébé, sa tête pourrait buter contre le périnée qui est devenu dur et peut également mourir. A défaut, l’enfant peut avoir des troubles mentaux. Les prises en charge sont multiples. « Si ce sont des troubles psychologiques qui causent l’insensibilité pendant les rapports sexuels, la victime est conduite chez un psychiatre. Si c’est le rétrécissent du vagin, il y a une sensibilisation pour la rassurer que sa vie sera améliorée. Si un accord est trouvé, nous faisons la réparation et un contrôle est fait chaque semaine jusqu’à la guérison », explique l’expert de l’OMS.

Les cas d’excision en hausse …

168 cas en 2017 contre 46 en 2016 ; tel est le nombre de filles et de femmes victimes de l’excision, selon l’annuaire statistique 2017 du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille. Le 20 décembre 2019 s’est tenue la deuxième assemblée générale statutaire du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision.
A l’issue de celle-ci le directeur de cabinet du ministère en charge de la femme, Delwendé Pierre Anselme Nikiema, souligne que 185 filles excisées ont été enregistrées dans la seule région du Sud-Ouest par les services déconcentrés.

Cependant, le Burkina Faso dressera un arsenal contre l’excision. Un numéro vert (80001112) est, dans la foulée, instauré pour les dénonciations. Un plan stratégique national pour l’élimination des MGF, suivi d’un plan d’actions quadriennal 2016-2020 adopté, pour diminuer la pratique. Des éléments juridiques, dont la Constitution dans ses articles 1 et 2 prône respectivement l’égalité des Burkinabè et la protection de l’intégrité physique des citoyens, interdisent les traitements inhumains.

Le Code pénal dont les articles 380 à 382 prévoient des sanctions pénales et financières. Le Code de la famille et des personnes dans son article 510 prévoit des responsabilités parentales. Des traités internationaux et régionaux sont signés. Le Burkina Faso adhère, en 1987, à la convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1984.
Le pays des Hommes intègres est champion mondial dans la lutte contre les MGF. Malgré tout, les chiffres sont en hausse.

Selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), environ 200 millions de filles et de femmes ont subi des MGF au monde. Et en 2019, environ 4,6 millions ont été excisées.
A cette allure, 68 millions de filles seront victimes de la pratique entre 2015 et 2030.

 

Sidwaya

Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches

Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches

Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches.

Merck Foundation et la Première Dame du Botswana célèbrent la Journée Internationale de « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » en lançant un concours d’affiches pour STOP à la Violence Sexiste. Le 26 novembre 2020, la branche philanthropique de Merck Allemagne, marque la Journée Internationale pour l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes avec l'annonce du concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana et Ambassadrice de ‘Merck More Than A Mother,’ dans le but de prévenir la violence sexiste et la maltraitance des enfants dans le pays.

Merck Foundation CEO, Dr. Rasha Kelej, a rejoint la visite virtuelle à vélo de la Première Dame du Botswana, S.E. Mme NEO JANE MASISI à faire partie de cette initiative créative. « Je crois que c'est la première fois qu'une Première Dame Africaine traverse son pays à vélo pour une cause. C'était également formidable de voir le soutien incroyable du Président du Botswana, S.E. M. MOKGWEETSI MASISI a donné à sa charmante épouse, Première Dame et mère du Botswana, et à nous tous pour éliminer toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.

Je salue ma chère sœur, S.E. Mme. NEO JANE MASISI pour ses efforts considérables et son idée novatrice pour mettre fin à la violence sexiste et nous encourager à prendre position contre la violence sexiste et la maltraitance des enfants », a souligné le Dr. Rasha Kelej.

Parlant de l'Initiative « Stop GBV », et avant sa tournée à vélo pour la soutenir, La Première Dame du Botswana S.E Mme. NEO JANE MASISI a déclaré : « La pandémie nous a paralysés, mais elle a également donné lieu à une autre pandémie ; c'est la violence contre les filles, les femmes et les enfants. Les inégalités entre les sexes préexistantes qui alimentent la violence à la maison se sont aggravées en raison des périodes de quarantaine prolongées. L'initiative « Stop GBV » et le concours d'affiches avec Merck Foundation contribueront à nos efforts pour mettre fin à la violence basée sur le genre au Botswana, et nous avons concentré nos efforts conjoints pour lutter contre la violence basée sur le genre, en protégeant l'humanité en particulier les filles et les femmes. La violence sexiste a détruit des familles et nous a empêchés dans la réalisation des objectifs de développement, et a favorisé la désunion au sein des communautés, à la fois au niveau national et international. »

Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation and One of the 100 Most Influential Africans (2019, 2020) a souligné : « L'épidémie de coronavirus a aggravé l'impact des problèmes sociaux et culturels existants, qui ont gravement touché les femmes et les enfants, qui ont été enfermés avec leurs agresseurs et sont plus que jamais victimes de violence conjugale. Avec l'initiative « Stop GBV », je me joins à ma sœur, S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana, pour soutenir ses grands efforts pour arrêter la violence sexiste et encourager les gens à prendre position contre la violence sexiste et abus sur mineur. »

Le concours d’affiches « Stop GBV » sera l’objectif de la Fondation Merck et de la Première Dame du Botswana de contribuer à l’élimination de la violence sexiste au Botswana.

Le concours d'affiches « Stop GBV » se tiendra dans tout le Botswana et le but du concours est de sélectionner le travail le plus créatif et inspirant en faveur de l'un des principaux objectifs du concours qui sont: Arrêter la violence sexiste, aider les gens à comprendre que la violence sexiste est inacceptable et perverse, promouvoir la tolérance zéro de la violence sexiste et démontrer que la violence sexiste peut être émotionnelle, financière, physique et sexuelle.

Le concours est ouvert aux femmes et aux hommes âgés de 18 à 55 ans, et tous les Batswana, quel que soit leur lieu de résidence, sont éligibles pour participer au concours.

Les candidatures au concours doivent être soumises par e-mail au format fichier (JPG, PNG) à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en incluant un récit expliquant le message clé sur l'affiche dans le cadre de l'e-mail, et le récit ne doit pas dépasser 200 caractères.

La date de soumission des candidatures au concours d'affiches « Stop GBV » est le 30 novembre 2020.

« La violence à l'égard des filles, des femmes et des enfants continue d'être un problème pressant non seulement en Afrique mais partout dans le monde, et avec l'événement de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et le concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec La Première Dame du Botswana, nous espérons apporter un changement dans nos sociétés et faire comprendre que la prévention de la violence sexiste est un droit humain fondamental », a ajouté le Dr. Kelej.

 

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

FEMMESSOR | 100 ENTREPRENEURES QUI CHANGENT LE MONDE DÉVOILÉES

Québec, le 11 novembre 2020. Femmessor a procédé au dévoilement des 100 entrepreneures qui feront partie de la campagne ayant pour thème « La force de l’impact » présentée par RBC. Cette toute nouvelle campagne offrira un rayonnement sans précédent à 100 femmes issues de tous les horizons et provenant des 4 coins du Québec qui ont une influence positive sur notre société, et dont l’entreprise répond à au moins un des 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU pour créer un monde meilleur.

Femmessor > Nouvelles en détails > Femmessor lance une campagne d'envergure  pour faire rayonner 100 entrepreneures québécoises qui changent le monde

« Avec cette campagne, nous voulons mettre de l’avant des entrepreneures d’exception qui contribuent à la création d’un monde meilleur, mais aussi créer un vaste mouvement afin d’inspirer d’autres entrepreneures à passer à l’action. Par le biais de cette campagne, Femmessor se positionne non seulement comme une organisation de soutien à l’entrepreneuriat féminin, mais comme leader de changement dans le Québec de demain, en prônant un nouveau modèle économique plus résilient et plus respectueux des humains et de l’environnement » mentionne Sévrine Labelle, présidente-directrice générale de Femmessor.

Présidée par nulle autre que madame Danièle Henkel, les membres du jury ont eu la tâche difficile d’identifier les entrepreneures de la campagne parmi les 392 candidatures reçues. Femmessor a en effet mobilisé un jury composé de 18 personnes aux expertises variées : des entrepreneures, des professionnels (le) s du développement économique, des spécialistes en communication et en relations publiques ainsi que des expert(e)s du domaine du développement et du financement durable. En ce sens, Femmessor tient à remercier : Charles Beaudry (Accélérer 2030), Christian Belair (Credo), Mélanie Belec (entrepreneure, Centre du travailleur FH), Déborah Cherenfant (Jeune chambre de commerce de Montréal et Groupe Banque TD), Marie-Hélène Chèvrefils (Evō Conseils), Julie Cailliau (Fondaction), Alain-Olivier Desbois (Elements Financial), Pierre Duhamel (Réseau mentorat), Khadija El Bouhali (entrepreneure, COUSMOS), Adétola Fagbémi (Digitalement Elles), Véronique Guillemette (entrepreneure, GMV & Edward Services), Mihaela Stefanov (EY), Tatiana St-Louis (entrepreneure, Aime Ta Marque), Michèle Meier (cadre exécutive et administratrice de société), Rébéca Rouleau (entrepreneure, Serres Dame Nature, Les Herbes du Lac et Fleuriste Racine Karé), Geneviève Desautels (entrepreneure, Amplio Stratégies et Illuxi), Tania Saba (Titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l’Université de Montréal) et Rosalie Vendette (Décode ESG).

« J’ai été ravie de voir autant d’entrepreneures pleinement engagées dans l’atteinte des objectifs de développement durable. Je suis fière de faire partie de cette campagne, qui permet de donner une voix et mettre sous les projecteurs des femmes de tête qui ont à cœur un monde meilleur. J’en profite pour remercier les membres du jury, qui ont fait un travail remarquable et surtout, félicité toutes les entrepreneures qui ont déposé leur candidature » ajoute Danièle Henkel, présidente du jury de la campagne.

Initiée par Femmessor et présentée par la RBC, en collaboration avec Coup de pouce, TVA Publications, QUB radio, Lavery, Janie Duquette & l’Académie du pouvoir féminin, Lazuli marketing conseil, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec ainsi que le gouvernement du Canada, la campagne permettra aux 100 entrepreneures choisies de bénéficier d’une grande visibilité. En effet, les profils des entrepreneures seront présentés sur le site de Femmessor, les profils vidéo seront diffusés dans les médias sociaux, en plus de plusieurs opportunités de rayonnement via des entrevues médiatiques, des billets de blogue, des parutions dans un bookazine et plus encore ! Cette visibilité de grande envergure se déploiera de décembre 2020 à mars 2021.

Liste des 100 entrepreneures de la campagne(le lien est externe)

À propos de Femmessor

Femmessor est une organisation dédiée au développement de l’entrepreneuriat féminin qui a pour mission de contribuer directement à la création, à la croissance et à l’acquisition d’entreprises dirigées et détenues en tout ou en partie par des femmes dans les 17 régions du Québec. Son offre de financement conjuguée à une expérience d’accompagnement adapté aux besoins des entrepreneures permet à ces dernières de bâtir des entreprises durables et prospères. Femmessor est soutenue financièrement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) et par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat. Grâce à un partenariat avec le Fonds pour les femmes entrepreneures FQ (Femmessor, Fondaction, Investissement Québec à titre de mandataire pour le gouvernement du Québec), elle facilite l’accès à près de 19 millions de dollars pour soutenir, par le biais de prêts conventionnels, des entreprises comptant au moins une femme dans un poste stratégique et détenant au moins 25 % des actions et des votes.

 
 
 

Une approche globale de la société : le rôle des femmes est essentiel pour bâtir des communautés résilientes après le Covid-19 (Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh)

EDITORIAL
Une approche globale de la société : le rôle des femmes est essentiel pour bâtir des communautés résilientes après le Covid-19 (Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh)
 
La pandémie a eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles vivant dans des environnements fragiles
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 12 novembre 2020/ -- Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh *

Dans le contexte de fragilité que connaît l’Afrique, ce sont les groupes déjà marginalisés qui ploient le plus sous le fardeau des conflits, de la pauvreté et du changement climatique. Si nous ne redoublons pas d’efforts collectivement, les pauvres représenteront plus de 90 % de la population africaine d’ici à 2030. Triste record, huit des dix pays les plus pauvres du monde se trouveront sur le continent, en situation de grande fragilité. Il nous faut agir d’une manière décisive pour modifier cette tendance.

Aujourd'hui, des poches de fragilité se propagent de plus en plus dans les pays africains mais également au-delà de leurs frontières, exacerbées par l'épidémie de Covid-19 avec ses conséquences sanitaires économiques et sociales. La pandémie a eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles vivant dans des environnements fragiles , compromettant, entre autres, leur éducation, leurs moyens de subsistance et leur nutrition.

N’oublions pas que les femmes sont les piliers des économies africaines. Moteurs clés de la transformation, elles peuvent nous aider à reconstruire des sociétés meilleures et plus résilientes. Ne nous trompons pas : ce sont les femmes qui peuvent aider à reconstruire les communautés une fois la crise passée. Mais à la condition d’être autonomisées et de recevoir un soutien adéquat.

Des études démontrent qu'en Afrique, les femmes réinvestissent jusqu'à 90% pour assurer un filet de sécurité sociale à leurs familles, ce qui a des répercussions positives sur la santé, l'éducation et la nutrition. Investir en faveur des femmes, c’est s’assurer des rendements plus élevés.

Les défis de la vulnérabilité et de la fragilité

La fragilité et ses manifestations sont complexes, multidimensionnelles et évolutives en raison des changements sociaux, économiques, politiques et environnementaux dramatiques qui exacerbent les inégalités, l'exclusion et la marginalisation. Les femmes ont été pendant bien trop longtemps – et le sont malheureusement encore trop souvent – réduites à des tâches bénévoles ou des emplois mal rémunérés, avec pour résultat des sources de revenus et de protection sociale imprévisibles et inadéquates.

La crise du Covid-19 a aggravé ces inégalités. Une étude, réalisée en juillet 2020 par ImpactHer et ONU Femmes (https://bit.ly/2Iv4ONX) dans 30 pays africains, a révélé que 80% des femmes propriétaires de PME avaient dû fermer temporairement ou définitivement leur entreprise en raison des restrictions sanitaires.

L’effet du ralentissement économique, subi par les entreprises dirigées par des femmes, se fait sentir dans toute la société car ces entreprises représentent environ 40% des PME africaines.

La réduction de l'accès aux services de base qui en a résultée a eu un effet domino dévastateur sur la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé, l'éducation et le logement, pour ne citer que quelques-unes des pressions croissantes qu’exerce la fragilité sur tout le continent.

Qui plus est, les marges de manœuvre budgétaire des gouvernements se réduisent à cause de la baisse d’activité et des répercussions budgétaires croissantes des appels à une protection sociale accrue pour faire face à la pandémie. Le financement du développement devient ainsi la dernière préoccupation des gouvernements.

Les femmes peuvent stimuler la résilience

Les femmes sont au cœur de nos économies et de nos sociétés. Leur ouvrir plus d'opportunités se traduira ainsi par des impacts démultipliés pour tous. Donnez de l’autonomie aux femmes et donnez-leur le soutien qu’elles méritent, les communautés en seront transformées, plus inclusives et fortes d’une prospérité partagée. Oui, réduire la pauvreté est possible sur le continent africain !

La Banque africaine de développement est aux avant-postes pour relever le double défi de soutenir les populations plus vulnérables et de renforcer la résilience des communautés en Afrique.

Avec nos partenaires, nous nous efforçons de résoudre certaines des causes profondes de la fragilité et de la vulnérabilité des femmes, des jeunes et d'autres groupes marginalisés tels que les personnes déplacées de force et leurs communautés d'accueil, au moyen de politiques stratégiques clés faciles à mettre en oeuvre. Et pour y arriver, nous nous appuyons sur de nombreux travaux et outils analytiques ou de savoir, qui sous-tendent toutes nos stratégies, politiques et opérations en Afrique.

La Banque soutient, par exemple, les activités génératrices de revenus au Sahel, dans des zones telles que Tombouctou au Mali, Diffa et Agadez au Niger et Kishira au Tchad, afin de briser les cycles de crise et de vulnérabilité à long terme. Si la réactivité et la flexibilité guident l’approche du Groupe de la Banque africaine de développement pour lutter contre la fragilité, il convient de mettre davantage l’accent sur l’alerte précoce des risques, les efforts d’atténuation et de prévention.

Partenariats innovants

Si une grande partie du terrain a été balisé, il reste néanmoins de nombreux défis à relever. Et ils ne pourront l’être que dans une approche intégrée de tous les secteurs. Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra identifier les interventions spécifiques requises ou mesurer les performances et en rendre compte.

Dans cette perspective, les partenariats innovants ont une importance capitale pour briser les silos des actions de développement et des interventions humanitaires alors même qu’elles font partie de la famille élargie « paix – développement – humanitaire ». En nous ouvrant au secteur privé tout en tirant parti de nos avantages comparatifs, nous pouvons amplifier notre impact sur le terrain et briser le cycle de la pauvreté et de la fragilité.

Certains des moyens les plus efficaces d'investir dans la résilience des femmes, des jeunes et des communautés vulnérables font l’objet de discussions au sommet « Finance en Commun » qui se tient les 11 au 12 novembre en mode virtuel. C’est le cas notamment de la session de haut niveau intitulée « Sécurité humaine dans les contextes fragiles : intensification des investissements humanitaires et de résilience » ou encore de la session sur « Les banques de développement en tant qu'acteurs du changement vers l'égalité des sexes ».

Le sommet rassemble, pour la première fois, 450 banques publiques de développement dans le but de promouvoir de nouvelles formes d'investissement pour favoriser une croissance inclusive et durable. Rejoignez-nous en ligne (https://FinanceinCommon.org).

Le moment est venu d'investir en faveur des femmes, de valoriser leur force et leur résilience afin de bâtir des communautés plus prospères.

Car lorsque les femmes réussissent, leur succès profite au plus grand nombre !

* Vanessa Moungar est directrice en charge du genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement

* Yero Bladeh est directeur du bureau de coordination des états en transition à la Banque africaine de développement

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Le directeur de Google pour l'Afrique subsaharienne, Nitin Gajria, rejoint le panel de juges le plus important et le plus influent jamais réuni pour un prix de journalisme en Afrique

Le directeur de Google pour l'Afrique subsaharienne, Nitin Gajria, rejoint le panel de juges le plus important et le plus influent jamais réuni pour un prix de journalisme en Afrique
 
Le panel de juges du Prix APO Group de la Journaliste Africaine est composé de 100 sommités, avec des icônes mondiales telles que Naomi Campbell et des dirigeants de diverses organisations comme Twitter, Canon, la NBA, Microsoft, FIFA, Dangote et bien d'autres
LAUSANNE, Suisse, 9 novembre 2020/ -- APO Group (www.APO-opa.com), le leader panafricain de la communication et du conseil aux entreprises, est ravi d'annoncer que le directeur de Google pour l'Afrique subsaharienne, Nitin Gajria, rejoint le jury du prix APO Group African Women in Media Award 2020 (Prix APO Group de la Journaliste Africaine : http://bit.ly/APOawardFR). Le Prix récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Plus de 100 personnalités de diverses organisations se sont réunies pour faire de ce panel de juges le plus important et le plus influent jamais réuni pour un prix de journalisme en Afrique.

APO Group a rassemblé 100 personnalités, avec des icônes mondiales telles que Naomi Campbell, rejoints par des cadres supérieurs de tous les principaux secteurs du continent, de Visa à Hilton; Facebook à World Rugby; et Uber à LEGO !

Téléchargez la liste au format Word : www.bit.ly/APOjudges

Nitin Gajria dirige la région Afrique subsaharienne chez Google. Il travaille dans l'entreprise depuis plus de six ans, après avoir passé plus d'une décennie dans le marketing de marque chez Procter & Gamble et Mead Johnson travaillant dans toute la région Asie-Pacifique. Avant d'occuper son poste actuel, Nitin dirigeait les activités de YouTube en Inde et en Asie du Sud-Est et il a également dirigé Google au Vietnam, au Cambodge et au Laos.

Nitin a un vif intérêt pour les start-ups technologiques et est lui-même un business angel. Il est originaire de Mumbai en Inde, a terminé ses études à Kolkata, en Inde et a également vécu et travaillé à Sydney et à Singapour. Il vit avec sa famille à Johannesburg depuis 19 ans.

« Ce prix suscite un élan sans précédent et nous sommes ravis que Nitin rejoigne le jury », a déclaré Nicolas Pompigne-Mognard, fondateur et président d’APO Group (www.Pompigne-Mognard.com). « Cette année, nous avons plus de 100 juges… et nous continuons à en accueillir des nouveaux ! Mais, plus important que cela, chaque membre du panel de juges est un leader dans son domaine, et tous partagent notre passion visant à soutenir le journalisme féminin et l'entrepreneuriat en Afrique. Ce jury réellement exceptionnel nous a aidé à faire du prix APO Group African Women in Media Award le plus important et le plus prestigieux prix de journalisme en Afrique. »

Le prix APO Group African Women in Media Award 2020 (Prix APO Group de la Journaliste Africaine) fait partie de l’engagement d’APO Group à soutenir le développement du journalisme sur le continent.

Le prix est ouvert aux femmes journalistes africaines dont les reportages ont été diffusées ou publiées entre le 1er janvier et le 31 octobre 2020. Les candidatures seront évaluées en fonction de leur contenu, du style, de la qualité d’analyse, de la créativité, de la dimension humaine et de l’impact sur la communauté.

Les juges seront invités à sélectionner la journaliste gagnante, qui sera ensuite annoncée lors de la 6e Conférence virtuelle et récompenses du 6e Forum africain sur l'innovation et l'entrepreneuriat des femmes (AWIEF) (AWIEForum.org), organisée du 2 au 3 décembre 2020, avec le thème « Reimagining Business & Rebuilding Better ».

Le prestigieux événement annuel de l’AWIEF se veut une plateforme permettant à des leaders d’opinion, des experts de l’industrie, des décideurs politiques, des intellectuels, des organisations de développement et des investisseurs du monde entier de se rencontrer pour échanger, tisser des liens, partager des idées, collaborer et négocier dans un effort commun de stimulation de l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.
 
APO Group

Tchad : les jeunes filles toujours livrées à l’excision

Ces filles doivent subir l’excision, alors très jeunes. Des associations demandent l’application de la loi et la sensibilisation.

La recrudescence de la pratique de l’excision inquiète de plus en plus. L’Eglise catholique et la Commission nationale des droits de l’Homme ont attiré la semaine dernière l’attention des autorités tchadiennes sur la recrudescence de cette pratique. L’excision est pourtant interdite par la loi.

 En quelques semaines, des centaines de filles ont été excisées au Tchad (photo d’illustration) (picture-alliance/dpa)

(Dr)

 

 

Malgré l’interdiction de l’excision au Tchad, de nombreuses jeunes filles continuent d’être victimes de ce « crime ». Rien qu’en juillet et août 2020, plus de 200 filles ont été excisées dans les provinces du Mandoul et du Logone Oriental au sud du Tchad.

« C’était presque la mort »  

Selon Blandine, élève en classe de première au lycée de Doba au Sud du Tchad, l’excision lui a été imposée par sa famille il y quatre ans. "Moi c’est par la faute de ma tante, avec la complicité de mon oncle, que j’ai été contrainte à être excisée.", détaille-t-elle.  

La jeune fille condamne : "Ce qu’on nous a fait en brousse c’est carrément la mort. Ils nous ont torturé, on a perdu du sang, c’était presque la mort. Je voudrais dire à tous mes frères et sœurs qui écoutent ce témoignage de stopper l’excision car ce n’est pas une bonne chose."

Quatre ans après, Blandine continue à subir des conséquences de l’ablation de son clitoris :

"Toute fille excisée, lors des rapports sexuels, ne sent pas de plaisir comme les personnes normales. Et je suis personnellement victime parce je ne sens pas de plaisir. J’ai expliqué mes difficultés à mes amies et vous savez, entre filles on peut se dire tout. Elles ont également donné leur témoignage et finalement, j’ai compris que ce que les gens disent est vrai."

Pour Agnès Eldjima, conseillère au Centre juridique d’intérêt public, une association tchadienne qui travaille avec les femmes victimes de violences, en plus de la loi il faut une sensibilisation contre cette pratique :

"Il va falloir vraiment faire une campagne auprès des exciseuses, des parents  et des filles elles-mêmes, voire des chefs religieux et traditionnels. Je crois que c’est très important si on veut s’attaquer à ce mal."

"Cette pratique n’apporte rien à nos filles. La loi seule ne suffit pas, il faut aussi une sensibilisation à grande échelle.", insiste Mme Eldjima.

Selon un rapport de l’Onu, près de 80% des filles sont excisées entre cinq et quatorze ans au Tchad.

La pratique est même devenue un business pour certains parents qui manquent de moyens pour préparer la rentrée des classes de leurs filles. Ces derniers font exciser leurs fillettes pour recevoir des cadeaux et présents qui seront offerts à l’occasion de la fête organisée pour leur guérison.

Deutsche Welle

La Voix des Résilientes : les créatrices d’Afrique de l’Ouest se font entendre

La Voix des Résilientes : les créatrices d’Afrique de l’Ouest se font entendre

 

La « Voix des Résilientes », c’est une campagne digitale 100% féminine qui a réuni 10 femmes du secteur culturel d’Afrique de l’Ouest en août 2020. Elles parlent de leurs parcours, leurs visions, leur place dans l’entrepreneuriat culturel et les défis auxquels elles font face pendant cette crise de COVID19. La Voix des Résilientes, ce sont aussi deux webinaires, une soixantaine de posts sur Facebook, Twitter et Instagram et un challenge #WeAreYennenga à relever. 

 Unesco Dakar - //LA VOIX DES RESILIENTES : Les créatrices d'Afrique de  l'Ouest // ///Rokhaya Daba Sarr/// Se relaxer ou travailler ? Travailler. –  Danser ou gérer ? Gérer - Couturier ou

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ce qui s’est passé au mois d’août sur notre page Facebook UNESCO Dakar : https://www.facebook.com/UNESCODAK/.

Vous pouvez également (re)découvrir les protagonistes de cette initiative, elles sont l’inspiration et le souffle de cette campagne : Esi Atiase, artiste numérique de vidéo-mapping et à la tête de SANAA FACES ;  Fatima Bocoum, commissaire d’exposition entre New York et Bamako ; Fatoumata Diabaté, photographe malienne ; Rama Diaw, styliste et créatrice de mode ; Khadidia Djigo, manager de CanalOlympia Sénégal ; Maah Keita, bassiste sénégalaise et présidente de l’association Care for Albinism ; Daba Sarr, présidente de Tringa Musique et Développement et du festival AfricaFête ; Dieynaba Sidibé dit Zeïnixx, graffeuse et slameuse ; Ndeye Fatou Thiam, Photographe et chargée de projet Urban Women Week.

 

Ces Résilientes représentent cette nouvelle génération de femmes engagées au sein des industries culturelles et créatives appelées les « Yennengas ». Le Directeur du Bureau de l’UNESCO à Dakar, Dimitri Sanga, félicite les role models que représentent ces femmes, car selon ses mots « elles amorcent une forme de transition dans leur manière d’être se situant entre modernité et traditions ».

Si les inégalités de genre persistent au sein des industries cultuelles et créatives, il a été mis en évidence lors de ces rencontres que dans la majorité des cas, elles relèvent principalement de défis structurels et non relationnels. Il est ressorti que ce déficit trouve son origine non seulement au sein des sphères décisionnelles qui sont principalement masculines mais également dans les normes sociétales perpétuellement répétées au travers de l’éducation par exemple.

Les débats et la campagne digitale sur les réseaux ont donc mis l’accent sur la parité, le droit des femmes et les violences basées sur le genre, mais aussi l’autonomisation et l’adaptation au monde en temps de pandémie par la formation et l’entrepreneuriat culturel.

La campagne s’est clôturée par le lancement du challenge UNESCO #WeAreYennenga qui est devenu ces deux dernières années le Leitmotiv de l’UNESCO Dakar pour porter ce plaidoyer inclusif à travers la diversité des expressions culturelles promouvant l’égalité des genres et portant la Voix des femmes du secteur culturel ouest-africain.

Il médiatise ainsi une vision actuelle, moderne et adaptée du genre en Afrique de l’Ouest puisque « la femme Africaine » fait face à ses propres réalités.

Rejoignez le mouvement en réalisant le challenge #WeAreYennenga, la Voix des Résilientes continue sur les réseaux sociaux.

 

UNESCO

Afrique: Classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter

Smart Data Power et Women in Africa dévoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter

(WOMEN IN AFRICA) - Smart Data Power, en partenariat avec l’initiative Women in Africa (WIA), dévoile les résultats d’une étude répertoriant les 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter. Ce projet, réalisé en étroite collaboration avec Moussoukoro Diop - figure emblématique de l’activisme féminin au Sénégal - se veut le reflet de l’effervescence que connait le continent, dont les femmes sont plus que jamais ambassadrices.

smart data power et women in africa devoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur twitter

 

Présentée le 11 septembre lors d’un webinaire suivi par 22 nationalités, l’étude a été menée sur 12 millions d’utilisateurs Twitter géolocalisés en Afrique, dont environ 15% de femmes. L’attention s’est portée sur les profils suivants : femmes politiques, femmes d’affaires, journalistes, leaders d’opinion et personnalités de la société civile. Différents indicateurs ont été pris en compte : la caisse de résonance du compte, le volume d’engagement, les pays représentés…

A elles seules, ces 200 femmes possèdent une portée de près de 40 millions de personnes. Suivies et écoutées, elles ont une influence indéniable et croissante sur les sociétés dans lesquelles elles évoluent, via leur prise de parole sur ce réseau.

L’analyse de ce TOP 200 a permis de mettre en lumière quelques grandes tendances :

  • Plus de la moitié des femmes de la sélection sont réparties entre 4 pays anglophones qui possèdent des littoraux leur assurant un bon accès à internet : le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte.
  • 54% de ces personnalités se trouvent dans les pays les plus peuplés et les plus riches du continent.

A travers le partage de bonnes pratiques, une partie de l’étude et du webinaire s’est attelée à répondre à la question « Comment Twitter peut-il favoriser l’émergence et l’empowerment des femmes en Afrique ? ». Les analyses qui découlent de ce travail mettent  en lumière la diversité des parcours des femmes sélectionnées, mais aussi les infinies possibilités offertes par Twitter.

Cette conférence a permis de démontrer que les femmes sont au cœur de la révolution numérique en Afrique. Selon Seynabou Dia (photo), ambassadrice WIA : « Le webinar a reçu un bel accueil : près de 80 personnes y ont assisté, issues de 22 pays différents, dont 19 pays africains. Nous nous réjouissons que cette étude permette de sortir des sentiers battus, tout en montrant une image authentique de l’Afrique, à travers un contenu qui nous ressemble et qui nous permet d’atteindre nos objectifs ».  

Fort de son succès, le partenariat entre Smart Data Power et Women in Africa pourrait être renouvelé et réinventé, mettant en avant d’autres thématiques (art, culture, santé, environnement, énergie …). Entre temps, tous les conseils et techniques discutés lors du webinaire sont à retrouver sur la page Twitter de Moussoukoro Diop (@mamouchkadiop).

A propos de WIA Initiative

Lancée en 2017, et Présidée par Hafsat Abiola (Nigériane) Women In Africa (WIA) Initiative est la première plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Par ses programmes, ses sommets et sa plateforme digitale WIA Link, WIA contribue à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation WIA Philanthropy a pour mission de soutenir les femmes dans l’économie et développe différents programmes dédiés à l’éducation, à l’entrepreneuriat, au mentoring et à l’agriculture. WIA Philanthropy a lancé avec Working Ladies un premier Hub dédiée aux femmes entrepreneurs à Kinshasa en mars 2019. https://wia-initiative.com/

A propos de Smart Data Power

Smart Data Power rend la masse de données présentes sur Twitter intelligentes et intelligibles, notamment en les croisant avec l'Open Data démographique, économique, environnemental, etc. La méthode : un savant mélange de Data Science et d'analyse humaine. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations transmises. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data. https://www.smartdatapower.com/

Sénégal: Facebook propose des formations gratuites aux femmes entrepreneures

Sénégal: Facebook propose des formations gratuites aux femmes entrepreneures

 

Facebook (www.Facebook.com) lance aujourd'hui #SheMeansBusiness au Sénégal. L'initiative, soutenue par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des Jeunes (DER) du Sénégal (https://DER.sn), vise à inspirer, autonomiser et former les femmes entrepreneures à créer et développer leurs propres entreprises grâce aux outils digitaux.

 

Le programme #SheMeansBusiness propose aux femmes chefs d’entreprise une formation en ligne gratuite axée sur l’acquisition de compétences numériques et commerciales utiles pour la gestion de leur activité. La formation couvre également des domaines tels que la gestion des opérations, la gestion financière et le leadership et sera assurée au Sénégal par Smart Ecosystems for Women (SEW) (www.SEW-africa.com), un acteur spécialisé dans l’accompagnement de l'entreprenariat féminin en Afrique.

 

“SEW accompagne des partenaires engagés auprès des femmes sur tout le continent. Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal et sommes convaincues qu'il aura un vrai impact pour les femmes entrepreneures car le digital est vital avec la crise que nous vivons pour renforcer la résilience des entreprises.” a commenté Seynabou Thiam, fondatrice de SEW.

 

#SheMeansBusiness de Facebook vise à soutenir plus de 1 500 femmes à travers le Sénégal d’ici la fin de l’année 2020 et leur permettre de constituer un réseau de femmes chefs d'entreprise. Après le Nigéria et l’Afrique du Sud, le Sénégal sera le troisième pays en Afrique sub-saharienne à bénéficier du programme et le premier en Afrique francophone.

 

L'initiative de Facebook est lancée en pleine crise économique et sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 qui met à rude épreuve les petites entreprises en Afrique et dans le reste du monde.

 

Balkissa Idé-Siddo, responsable affaires publiques de Facebook pour l'Afrique francophone a déclaré : “Les femmes entrepreneures du Sénégal font des choses étonnantes, rêvent en grand et créent des entreprises inspirantes. Les aider à faire mieux ne fera que favoriser la croissance de l'économie, surtout en cette période difficile de pandémie mondiale. Avec #SheMeansBusiness, nous voulons leur fournir les ressources nécessaires à la poursuite de leurs objectifs.”

 

“Nous nous réjouissons de travailler avec des entreprises féminines à fort potentiel dans les mois à venir, en leur permettant d'affiner leurs compétences afin qu'elles puissent exploiter pleinement la valeur de nos plateformes en tant qu'outils de développement de leurs entreprises. Tout aussi important, nous voulons construire une communauté où les femmes entrepreneures peuvent partager leurs expériences et demander conseil à leurs pairs”., a-t-elle également ajouté.

 

Pour en savoir plus, consultez le site internet (https://bit.ly/3hwmYuh).

Distribué par APO Group pour Facebook.

Contact presse :
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À propos de Facebook :
Facebook (www.Facebook.com) est une société technologique dont la mission est de donner à chacun la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde entier. Nos produits, qui incluent l’application Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp, Oculus, Workplace, Portal et Novi, encouragent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde à partager leurs idées, se soutenir et faire la différence.

Comment être un vrai papa féministe ?

Barack Obama qui déboulonne la masculinité toxique en s'adressant aux générations de demain ("L'idée que se définir en tant qu'homme dépend du fait de rabaisser autrui ou de le dominer, ça c'est une vieille vision"), Channing Tatum qui ne craint pas de s'afficher en super papa (et auteur de livres pour enfants) entouré de licornes, The Rock qui partage au grand public ses "rituels père/fille" ("Passer tout ce temps à la maison avec mes filles est une réelle bénédiction")... Elles sont nombreuses, les célébrités à vanter les vertus d'une éducation plus libre, moderne, aimante, placée sous le signe de l'écoute et de l'empathie.

 

Des people, mais surtout des papas, qui vont à l'encontre des stéréotypes de genre, prônent la sensibilité et se plaisent à ringardiser cette vieille chose dépassée que l'on appelle "virilité". Des pères féministes, en fait. Oui, comme les influents Father of daughters et Dad Download qui, sur Instagram, partagent à leurs centaines de milliers d'abonnés leur propre vision d'une paternité progressiste, valorisant le dialogue et le potentiel de leurs filles, assumant leurs responsabilités de père avec intelligence et légèreté.

Mais pas besoin d'aligner les followers pour être un papa féministe, sachez-le. La preuve, voici notre petit guide perso du père (presque) parfait.

Envoyer paître les normes sociales

On dit des papas "woke" qu'ils sont éveillés, on pourrait dire qu'ils sont éclairés. Etre un père féministe, c'est simplement apporter un autre éclairage sur son quotidien, et avoir le souci du détail. Se dire par exemple que le bleu n'est pas cantonné aux garçons, ni le rose aux filles. Faire gaffe aux stéréotypes de genre que, soi-même, l'on a pu vivre et éprouver durant l'enfance. Sans forcément culpabiliser à la moindre contradiction perso.

Cité par GQ, le truculent livre The Father of All Dad Guides: From A (doring) to Z (addy) de Madeleine Davies et Tara Jacoby, à destination des... Lire la suite sur le site Terrafemina

Les femmes d'affaires auront un grand rôle à jouer dans l'Afrique post-COVID-19 (CEA)

La Commission économique pour l'Afrique (CEA/UNEAC) des Nations unies a déclaré vendredi que les femmes africaines exerçant dans les affaires auront un grand rôle à jouer dans une Afrique post-COVID-19.

Selon un communiqué de la CEA publié vendredi, la déclaration a été faite par Mama Keita, directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l'Afrique de l'Est, lors d'un dialogue virtuel régional consacré à la manière de relever les défis économiques et sociaux rencontrés par les femmes et les jeunes filles à la suite de la pandémie de COVID-19, en mettant l'accent sur l'autonomisation économique des femmes.

Elle a souligné que les femmes d'affaires africaines "pourront réduire considérablement la forte dépendance du continent à l'égard des importations de produits alimentaires, médicaux et pharmaceutiques essentiels", lançant dans le même temps un appel en faveur de politiques et d'initiatives novatrices susceptibles de faire une différence pour les femmes.

"Alors que nous reconstruisons nos économies après le COVID-19 et que nous cherchons à transformer les vulnérabilités en opportunités, rappelons que le commerce intra-africain est encore très faible à moins de 20% et que les femmes entrepreneurs ont un rôle important à jouer dans la relance de celui-ci", a déclaré Mme Keita.

De son côté, Xia Huang, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs en Afrique, a également reconnu l'impact disproportionné et négatif de la pandémie sur les femmes et les jeunes filles, en particulier dans la sphère économique, et a insisté sur la nécessité de placer les femmes au centre de toutes les initiatives de réponse.

Le rôle des femmes entrepreneurs a également été souligné par Clare Akamanzi, PDG du Conseil de développement du Rwanda, qui a en outre noté que l'autonomisation des femmes est un moyen d'atteindre tous les objectifs de développement durable.

"Aujourd'hui (au Rwanda), les femmes entrepreneurs dirigent plus de 42% des entreprises. Elles contribuent à hauteur de 78% du commerce transfrontalier, et le commerce transfrontalier contribue à 30% du PIB", a indiqué Mme Akamanzi lors de la réunion, et dont les propos ont été cités dans un communiqué de la CEA. 

China.org.cn 

Journée Mondiale de la Femme Africaine: la lutte féministe ou l’indispensable qui rechigne en Afrique

Le féminisme n’est aucunement une "affaire des blancs".
 

L’éditorial spécial de Balguissa Sawadogo*

Ces dernières années, des voix féministes se font de plus en plus entendre. Après le mouvement #Metoo qui a permis de dénoncer ouvertement les cas d’harcèlement et de violences sexuelles dans le milieu hollywoodien, des organisations similaires en Europe, en Afrique et sur d’autres continents telles que #Balancetonporc, #Timeisup, #mêmepaspeur etc. ont permis de révéler, dénoncer et exiger la justice face à des phénomènes longtemps relayer à l’ordre du mutisme criminel.

Dans son discours d’orientation politique, le 2 octobre 1983, le leader de la révolution burkinabè, le Capitaine Thomas Isidore Sankara disait ceci : «le poids des traditions séculaires de notre société voue la femme au rang de bête de somme. Tous les fléaux de la société coloniale, la femme les subit doublement : premièrement, elle connaît les mêmes souffrances que l’homme ; deuxièmement, elle subit de la part de l’homme d’autres souffrances. »

En Afrique, à la faveur des réseaux sociaux, des campagnes féministes servent fréquemment de rempart pour dénoncer et mettre à nu les problématiques de tous genres vécus par les africaines. Le modèle patriarcal associé aux habitudes liées à certains travers de tradition ancestrale gardent la femme dans des conditions difficiles. N’est-ce pas justement par abus de langage sans doute que certains ont pris l’habitude de la qualifier de «sexe faible» ou de dire sans gêne que la pauvreté en Afrique a un visage féminin.

A ce sujet, si toutes ces campagnes de sensibilisation permettent de donner de plus en plus de la voix aux femmes, il y a certains détracteurs qui estiment que les féministes en font trop. Mais non ! Personne n’en fait trop. On en fait trop quand il n’y a rien à reprocher à l’existent.

Si l’on considère les calculs qui disent que le niveau de développement d’un pays est fonction du nombre de pauvres, alors il est clair que le développement de l’Afrique ne peut se faire sans la certitude d’un épanouissement économique, physique, psychologique, juridique de la femme africaine. Selon les projections démographiques de l’ONU, en 2050, la population de l’Afrique se situerait aux environs de 2,5 milliards avec plus de 52 % de femme. Il est inconcevable de laisser cette couche de la société en marge. 

Autre fait, le féminisme n’est aucunement une «affaire des blancs». En Afrique, il est courant d’entendre que les féministes copient à la lettre l’Occident. Mais il est pertinent à ce niveau de se poser les bonnes questions réalistes. Quel est le taux de femmes violentées dans ta région ou ton village ? Quel est le nombre de filles obligées à accepter des attouchements pour obtenir un stage ? Quels sont les systèmes de protections des femmes et des jeunes filles sur les terrains des crises sécuritaires ? Combien de violeurs sont emprisonnées pour les faits commis ?

Non ! les féministes n’en font pas trop. Au contraire elles en feront plus encore car la génération actuelle n’a pas le choix que d’occuper les instances dirigeantes économiques, politiques et juridiques… C’est sur elles que repose le lourd poids d’implanter le changement pour une égalité de droits au service de la croissance équitable et durable. « La vraie émancipation, c’est celle qui responsabilise la femme, qui l’associe aux activités productives, aux différents combats auxquels est confronté le peuple. La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui force le respect et la considération de l’homme», disait Thomas Isidore Sankara.  

Des aînées ont ouverts la porte à l’école et au port de pantalon, alors nous devons savoir tirer la fermeture et mettre la boucle de la ceinture pour défendre notre épanouissement pas seulement pour nous mais pour les générations futures. Alors #letsgo !


*A propos de Balguissa Sawadogo

Balguissa Sawadogo est Directrice P.i et cumulativement Rédactrice en Chef à Ecodafrik, un Groupe de médias et technologies d’informations économiques et financières. Journaliste traitant des questions économique et financière, elle fait partie d’un réseau de 100 journalistes africains formés par la Banque Mondiale en «Journalisme pour le développement». Elle est aussi certifiée en «Journalisme d’investigation économique», initié par l’US Department Of state à Dakar au Sénégal. Femme engagée sur les questions liées à la défense des droits des femmes en Afrique, elle s’intéresse spécifiquement aux sujets portant sur l’intelligence économique, la banque, les mines, la fiscalité et l’autonomisation économique des femmes.

10 clés pour devenir une femme d’affaires prospère (entrepreneure) en Afrique

Une de mes sources d’inspiration est de voir des femmes faire des exploits dans les affaires en Afrique.

 femmes entrepreneures afrique prospère

J’aimerais voir les femmes donner à leurs homologues masculins une course pour l’argent. Êtes-vous une femme entrepreneur en herbe ? Ou vous démarrez juste une nouvelle entreprise en Afrique ?

Voulez-vous apprendre à démarrer une entreprise à partir de zéro et à la développer avec succès ? Voulez-vous devenir une femme d’affaires prospère (entrepreneure) ? Et donc, je vous conseille de continuer à lire cet article. Je partage avec vous quelques idées pratiques pour devenir une femme africaine ou une entrepreneure prospère.

Que faut-il pour devenir une femme entrepreneure à succès en Afrique ?

C’est souvent la question que me posent les femmes entrepreneuses africaines. Ces femmes sont ravies de passer par le processus entrepreneurial de création d’une entreprise. Elles sont préparées pour les défis commerciaux à venir. Le problème est qu’elles veulent savoir si elles auront une chance équitable dans le monde des affaires (un domaine dominé par les hommes).

Eh bien, en réponse à la question ci-dessus : Je vais dire qu’il ne faut rien de spécial pour devenir une entrepreneure à succès en Afrique. Les principes de la réussite en entrepreneuriat restent les mêmes. Et cela indépendamment de l’âge, du sexe, de la race, de la nationalité ou de la religion.

Dans cet article, je vais souligner quelques mesures pratiques que vous pouvez prendre en tant que femme pour créer une entreprise prospère en Afrique. Les étapes que je vais partager avec vous ont été testées et prouvées par des femmes entrepreneures à succès telles que Patricia Nzolantima, Debbi Fields, Isabel Dos Santos, Arianna Huffington, Oprah Winfrey, Coco Chanel, Estee Lauder, Mary Kay Ash, etc.

La réussite en tant que femme entrepreneuse est votre priorité. Si votre objectif est de créer une entreprise prospère en Afrique, lisez la suite.

10 étapes pour devenir une femme d’affaires prospère (entrepreneure) en Afrique

1) Croyez en vous

La clé du succès en affaires est la confiance en soi. Les femmes sont naturellement connues pour sous-estimer leurs capacités.

Pour réussir en affaires, vous devez croire en vous. Ceci est très important car personne ne croira en-vous  à votre place. Personne ne croira en vos produits ou services si vous ne croyez pas d’abord en vous-même. Aucun investisseur ne placera son argent en votre business si vous manquez de confiance en vous. De plus c’est vous qui êtes là pour inspirer confiance à vos employés. Ceci pour qu’ils donnent leur potentiel au maximum.

En fait, sans confiance en soi; aucun effort sur votre entreprise ne peut donner des résultats positifs. Alors augmentez votre confiance en vous aujourd’hui. Développez la conviction que vous avez en vous quelque chose de précieux que le monde veut et il en sera ainsi.

2) Avoir une mission forte

Pour réussir en affaires en tant que femmes entrepreneuses vous devez avoir une mission forte.

Pourquoi voulez-vous créer une entreprise en Afrique ? Cette question peut sembler désinvolte mais c’est un facteur silencieux. La question ici détermine si vous réussirez ou échouerez en tant qu’entrepreneure. Jetez un œil aux femmes entrepreneurs les plus prospères au monde et vous verrez qu’elles ont toutes une bonne raison de se lancer en affaires. Cette raison est devenue ainsi leur mission commerciale.

Encore une fois, je demande: quelle est votre raison de démarrer une entreprise en Afrique ou au Congo-Kinshasa ? Je sais que je ne peux pas répondre à cette question pour vous. Ce que je veux que vous gardiez à l’esprit, c’est que bâtir une entreprise prospère qui résistera à la tempête commence avec la mission.

3) Préparez votre état d’esprit

Le succès en affaires dépend fortement de l’état d’esprit dans lequel cette entreprise est lancée. Pour devenir une femme entrepreneure à succès, vous devez avoir le bon état d’esprit.

Vous ne devez jamais vous considérer comme un sexe faible. Vous devez avoir l’état d’esprit nécessaire pour faire face à tout ce qui se présente à vous. Le succès ne vous sera jamais remis sur un plateau d’or simplement parce que vous êtes une femme. Vous devez vous tendre le cou même si cela signifie vous mettre en jeu.

4) Soyez prêt à échouer

Devenir une femme entrepreneure prospère en Afrique c’est aussi être prêt à échouer.

Les principes du succès ne peuvent jamais être écartés quel que soit votre sexe. Cela signifie que pour réussir, vous devez être prêt à échouer. Les affaires sont un risque toutefois leur récompense en vaut la peine.

J’ai observé que les femmes d’affaires les plus prospères sont des femmes qui agissaient sans se soucier de l’échec. Donc, si vous comptez faire partie des rares femmes qui font bouger les choses alors vous devez être prêt à accepter l’échec dans le cadre du processus de réussite.

5) Démarrer une entreprise

On devient femme d’affaires prospère en créant une entreprise.

Oui, c’est en fait la ligne mince qui sépare «les grandes femmes entrepreneurs de toutes les autres femmes ». La plupart des femmes rêvent d’être la prochaine Isabel Dos Santos, Oprah Winfrey, Mary Kay ou Coco Chanel mais rares sont celles qui oseront faire le premier pas.

Vous ne pouvez jamais être une femme entrepreneure prospère en rêvant juste un jour je ferais ceci, un jour je ferais cela. Non, vous devez aller là-bas et commencer quelque chose.

Arrêtez de vous asseoir sur vos idées, ne laissez pas le manque de ressources vous arrêter. Faites le saut de la foi et commencez avec ce que vous avez, là vous êtes, avec ce que vous savez. Vous trouverez les ressources qui vous manquent en cours de chemin.

6) Augmentez vos compétences en affaires

Devenir femme entrepreneure à succès passe également par le développement de ses compétences en affaires.

Certaines entrepreneuses sont nées grandes, d’autres ont réussi à se démarquer grâce à un travail acharné. Si un empire commercial ne vous a pas été remis par votre famille alors vous devez faire le vôtre. Et pour y parvenir, vous devrez développer les compétences entrepreneuriales requises. Que faites-vous pendant votre temps libre ?

La réponse à cette question va déterminer si vous réussirez ou non. Au lieu de regarder un film ou de faire du shopping pendant votre temps libre, pourquoi ne pas assister à un séminaire ou lire un livre d’affaires ? Vous ne saurez jamais la situation dans laquelle vous vous retrouverez demain. Les connaissances que vous avez acquises aujourd’hui pendant votre temps libre peuvent vous sauver la vie demain.

7) Comprenez votre entreprise au cœur

Dans quelle mesure comprenez-vous votre entreprise ? Dirigez-vous une entreprise qui vous passionne? Ou vous avez sauté dans une industrie pour l’argent ?

Quel que soit le type d’entreprise dans laquelle vous êtes engagé; assurez-vous d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Ne vous lancez jamais dans une industrie à cause des histoires douces qu’on vous a racontées. Si les choses ne se passent pas comme prévu, votre enthousiasme peut s’évanouir et une fois que cela se produit; votre entreprise est presque morte.

8) Gérez votre temps efficacement

Pour devenir une femme entrepreneure prospère apprenez à gérer votre temps.

L’un des principaux défis commerciaux auxquels les femmes entrepreneurs sont confrontées est la contrainte de temps. Les femmes d’affaires sont généralement à court de temps en raison des multiples responsabilités auxquelles elles sont confrontées.

Les femmes entrepreneurs doivent répondre aux besoins de leur entreprise tout en élevant une famille et en prenant soin de leurs besoins personnels. En Afrique c’est vraiment compliquer, la femme doit préparer à manger, laver les enfants, prendre soin d’elles. Après ça elle doit prendre soin de son homme, le servir à manger et ensuite le servir encore la nuit. Je veux dire que c’est assez difficile. Si jamais vous voulez surmonter ce défi et devenir une femme d’affaires prospère en Afrique, vous devez maîtriser l’acte de délégation.

9) Prenez soin de vos clients

Je crois que les femmes prennent plus soin de leurs clients que leurs homologues masculins. N’oubliez pas que vos clients sont la raison pour laquelle vous êtes en affaires. Aucune femme n’a jamais réussi dans les affaires sans la fidélisé ses clients. Alors ne méprisez jamais vos clients.

10) Respectez le processus

De tous les points que j’ai soulevés ici, se tenir au processus d’une entreprise est très important. Les statistiques montrent que 90% de toutes les entreprises créées échouent au cours de leurs dix premières années. La raison en est que tous ceux qui créent une entreprise n’ont pas le courage de s’en tenir au processus.

Le processus entrepreneurial de création d’une entreprise prospère est un défi. Vous devez rebondir d’un problème à l’autre sans perdre votre enthousiasme. Si vous pouvez le faire, vous deviendrez une femme d’affaires prospère.

En guise de note finale, bâtir une entreprise prospère ou devenir une femme d’affaires prospère en Afrique n’est pas une chose qui se fait du jour au lendemain; c’est un processus soutenu qui demande du dévouement. Si vous pouvez persévérer et résoudre les problèmes commerciaux au fur et à mesure qu’ils surviennent, vous atteindrez le pot d’or. Courage mesdames, montrez-nous ce que vous valez vraiment en Affaires au Congo-Kinshasa, en Afrique et dans le monde !

Wazatech

Projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso/Oxfam au Burkina

Projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso/Oxfam au Burkina

Avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’organisations de défense des droits des femmes.

L’image contient peut-être : texte qui dit ’YOIX ETLEADERSHIP DES FEMMES OXFAM Canada APPEL A MANIFESTATION D'INTERET DU PROJET VOIX ET LEADERSHIP DES FEMMES AU BURKINA FASO (VLF) POUR LE FINANCEMENT DES ORGANISATIONS DE DEFENSES DES DROITS DES FEMMES FONDS PLURIANNUELS Juillet 2020’

En vue d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations et de renforcer leur pouvoir d’actions et de décision, Oxfam au Burkina Faso à travers son projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso (VLF) » financé par Affaires Mondiales Canada, lance un appel à manifestation d’intérêt. Cet appel s’adresse aux organisations féministes de défense des droits des femmes/ ou réseaux d’organisations de femmes burkinabè. Les organisations intéressées peuvent soumettre des plans d’actions d’une durée de 3 ans visant la protection et la promotion des droits des femmes et l’égalité des genres au Burkina Faso. Les dossiers de candidature doivent être envoyés exclusivement par courriel à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 21 aout 2020 à 17H00mn. Les termes de références précisant les modalités et les critères de participation peuvent être demandés à l’adresse email suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou consultés sur cette page ci-dessous.

TERMES DE RÉFÉRENCE

I. CONTEXTE
Au Burkina Faso, le contexte sur les droits des femmes évolue lentement que ce soit aux niveaux politique, économique, social et culturel. Cette lente progression s’explique en grande partie par la persistance de normes sociales et pratiques culturelles qui entravent encore la bonne application des textes et des lois votées en faveur des droits des femmes dans le pays.
Oxfam est présent au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locale en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres, notamment les jeunes et les femmes. Avec ses partenaires, Oxfam fournit assistance et protection dans un contexte marqué par une grave crise sécuritaire et des déplacements de masse. Oxfam les aide à surmonter et à faire face aux divers chocs externes, et ce dans un esprit d’égalité entre les sexes, tout en créant les conditions gagnantes pour amener les jeunes et les femmes à prendre leur place en tant que citoyens et citoyennes actifs dans leur société.
En lien avec ses convictions, Oxfam met en œuvre le projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso » (VLF- Burkina Faso) qui est financé grâce au soutien du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada. Ce projet s’intègre dans le cadre de la Politique d'aide internationale féministe du Canada (FIAP) qui aborde six éléments principaux : i) promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles ; ii) une dignité humaine ; iii) une croissance qui fonctionne pour tout le monde ; iv) l'environnement et l'action climatique ; v) une gouvernance inclusive ; vi) paix et sécurité.
Le projet « Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso » (VLF), a pour objectif stratégique l’amélioration de la jouissance des droits humains pour les femmes et les filles, ainsi que le progrès de l’égalité entre les sexes au Burkina Faso. Il ciblera les Organisations de Défenses des Droits des Femmes (ODDF) et les mouvements locaux de femmes qui travaillent à renforcer le pouvoir des femmes et des filles.
Pour atteindre son but, le projet se fixe trois objectifs :
 Améliorer la gestion et la viabilité des organisations locales de femmes du Burkina Faso en particulier des organisations représentant des femmes et des filles vulnérables et marginalisées avec l’intégration d’approches innovantes à leurs programmes.
 Améliorer la qualité des prestations de services des organisations de défense des droits des femmes pour faire progresser l’égalité entre les sexes au Burkina Faso, incluant par des approches innovantes.
 Améliorer l’efficacité des plateformes, des réseaux et des alliances de défense des droits des femmes nationaux et infranationaux afin de faire changer les politiques sexospécifiques et contribuer à leur mise en œuvre.

Cette initiative propose la mise en place de mécanismes de financement afin de renforcer les capacités des ODDF. Parmi les mécanismes de financement figure un fonds pluriannuel qui comporte deux volets et qui appuiera techniquement et financièrement des ODDF couvrant tout le territoire au Burkina Faso.

II. Objectifs des fonds :
Cet appel à manifestation d’intérêt a pour but d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique et le renforcement de leur pouvoir d’action et de décision à travers un appui aux ODDF. Cet appel à manifestation d’intérêt soutiendra la mise en œuvre des plans d’actions des organisations féministes dans le pays afin de renforcer les pratiques et les principes féministes des structures bénéficiaires. Il a pour but de fournir un financement pluriannuel de 3 ans à 15 organisations sélectionnées :
- le fonds pluriannuel 1 ciblera 7 organisations établies ;
- le fonds pluriannuel 2 ciblera 8 organisations émergentes.
Les deux fonds ont pour but de renforcer les capacités institutionnelles et la viabilité des organisations ; renforcer leurs capacités à organiser et mettre en œuvre des actions, programmes et/ou services de qualité en faveur de l’égalité des genres. Ils visent aussi le renforcement du pouvoir d’action et de décision des femmes et des filles et encouragent l’inclusion des femmes qui vivent souvent de multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique, etc.
Ces organisations bénéficieront de renforcement de capacités et d’appuis techniques et financiers en vue de l’amélioration et la mise en œuvre des programmes et services de qualité offerts aux femmes et aux filles en matière de leurs droits.

III. Critères d’admissibilité
a. Critères d’admissibilité transversale
• Toute initiative financée à travers les fonds pluriannuels doit pouvoir contribuer à l’atteinte de l’un des objectifs ci-dessus mentionnés ;
• Être une organisation à but non lucratif légalement constituée avec un compte en banque et opérant sur le territoire Burkinabé ;
• Être une organisation, réseau ou plate-forme d’organisations de défense des droits des femmes menant des activités au profit des femmes ;
• Être une organisation, dirigée par une femme et ayant un bureau exécutif composé uniquement de femmes ou au moins à 80% de femmes ;
• Être une organisation non confessionnelle et non partisane œuvrant dans le domaine des droits de la personne et particulièrement les droits des femmes/filles, de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles ;
• Avoir une mission et une vision alignées aux objectifs du projet ;
• Avoir une expérience démontrée en faveur de l’égalité des genres, la promotion des droits des femmes/filles et du renforcement du pouvoir des femmes/ et des filles et dans le domaine des droits de la personne ;
• Accepter de soumettre à l’équipe de projet l’ensemble des documents (le rapport narratif et le rapport financier, les productions audio et visuelles des activités qui seront réalisées) ;
• Être en mesure de signer un protocole d’entente établi entre Oxfam au Burkina à travers le projet VLF et la structure organisationnelle concernée.

b. Critères complémentaires pour les ODDF établies
• Avoir au moins cinq ans d’expériences dont quatre années pertinentes en gestion de projets ;
• Rayonnement des activités dans au moins une région ;
• Avoir des expériences de projets innovants en matière d’égalité des genres au niveau local.
• Avoir déjà conclu au moins trois contrats bien exécutés avec les organisations internationales et ou d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance opérationnels ;
• Avoir une expérience de gestion de fonds ;
• Avoir un plan stratégique incluant une politique genre ;
• Avoir un système de gestion administrative et financière existant et fiable ;
• Disposer d’une équipe comprenant des compétences en genre, droits, en gestion financière, en suivi évaluation et en gestion de projet ;
• Pouvoir communiquer en toute transparence sur le montant des financements obtenus auparavant auprès des Partenaires techniques financiers PTF et en donner la preuve ;
• Disposer d’une attestation de situation fiscale et cotisante CNSS à jour.

c. Critères complémentaires pour les ODDF émergentes
• Avoir au moins un an d’expériences en matière de gestion de projets ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance.

d. Critères complémentaires pour les réseaux, collectifs
En plus des critères complémentaires pour les ODDF établies, remplir les critères ci-dessous :
• Avoir au minimum de trois années d’existence ;
• Nombre significatif et représentatif d’organisations (ODDF) membres ;
• Avoir une couverture à l’échelle nationale ;
• Avoir une expérience dans la gestion de fonds et de projets d’actions collectives.

IV. Limite budgétaire

Pour les fonds pluriannuels 1 (ODDF établies) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 155 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 40 000 $ CAD soit 18 400 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

Pour les fonds pluriannuels 2 (ODDF émergentes) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 60 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 18 000 $ CAD soit 8 280 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

V. Durée de financement des projets
Les projets à soumettre doivent couvrir une période de trois années (36 mois) à compter de la date de signature du contrat. Des évaluations annuelles permettront d’apprécier la performance et la reconduite du financement pour l’année suivante.

Types d’initiatives et de dépenses non admissibles aux fonds
• Les projets de construction ;
• Les projets à vocation culturelle ;
• Les projets à caractère d’urgence, d’infrastructures médicales et sanitaires ;
• Tout projet de développement économique à caractère purement lucratif, y compris agricole ;
• Les projets à caractère religieux ;
• Achat de véhicule.
Toute demande de subvention devra couvrir aussi bien les charges de fonctionnement que d’investissement (activités).

Nature des dépenses admissibles
Les initiatives admissibles par le fonds doivent être en lien avec l’objet du projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso (Cf. les objectifs du projet)
Les exemples de dépenses suivantes sont acceptables dans le cadre de cet appel :
• Activités de renforcement de capacités institutionnelles/ organisationnelles des ODDF,
• Activités de mise en œuvre de programmes féministes ou destinés aux femmes/filles,
• Petits équipements et mobilier de bureau,
• Matériel pédagogique,
• Frais pour la formation personnel/membres,
• Frais de communication,
• Appui aux partenaires (salaires du personnel, frais de fonctionnement, loyer …etc.)

Critères d’analyse et d’évaluation des propositions
Les critères d’analyse et d’évaluation des propositions sont les suivantes : la pertinence de la proposition, le réalisme technique et financier, la faisabilité technique, la soutenabilité financière, la durabilité et la présentation du document du projet. Chaque critère fera l’objet d’une note de pondération.

Procédures de sélection des propositions
La sélection des projets pour ce présent appel à projet se fera en trois étapes.

Étape 1 : Sélection préliminaire suite à l’examen des formulaires et des documents soumis
Les documents qui feront l’objet d’examen sont :
 Documents légaux (Récépissé de reconnaissance à jour, statut de l’ODDF, les Procès-verbaux des Assemblées Générales, liste des membres du bureau exécutif) ;
 Présentation succincte de l’ODDF ;
 Note conceptuelle ;
 Dernier rapport narratif de l’organisation ;
 Deux derniers budgets annuels de l’organisation (fonctionnement et activités) et sources de financement.

Étape 2 : Information des organisations présélectionnées et invitation à soumettre une proposition complète (approximativement 5 à 10 pages, incluant un budget détaillé).
Durant cette étape, Oxfam accompagnera les ODDF présélectionnées à élaborer la proposition complète.

Étape 3 : Sélection finale des propositions complètes
Les ODDF présélectionnées seront visitées par l’équipe d’Oxfam au Burkina pour une meilleure connaissance de l’ODDF à l’issue de laquelle elles seront définitivement sélectionnées. La sélection finale se fera sur la base de plusieurs critères se rapportant à l’expérience et le domaine d’intervention, au contenu technique des propositions, à la pertinence et à l’innovation du projet soumis. Pour ce faire, une grille d’analyse des dossiers soumis sera utilisée pour appuyer la sélection des initiatives.

Les documents relatifs au présent appel à manifestation d’intérêt (canevas de note conceptuelle, formulaire de candidature, formulaire du budget) peuvent être consultés à partir du lien suivant: https://oxfam.box.com/s/7v7dtjoeqy1vyycywqbe96jj77pjyczk

VI. Modalités de remises des propositions (dates et lieu de dépôt)
Date limite et lieu de soumission :
Pour la présélection, les dossiers de candidatures (note conceptuelle et pièces demandées) doivent être envoyés exclusivement par courriel au plus tard le vendredi 21 aout 2020 à 17h00mn à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec en objet la mention « Soumission pour les fonds pluriannuels de l’année 2020-2021 du projet VLF »
Seuls les dossiers envoyés dans le délai requis à cette adresse courriel seront examinés.
Il convient de préciser que seules les ODDF présélectionnées seront invitées à déposer leur dossier complet.

Tout envoi double est éliminatoire.
Le fait de postuler au fonds pluriannuel 1 et au fonds pluriannuel 2 à la fois rend l’Organisation non admissible à la soumission.

Toute demande de clarification doit être adressée par courrier électronique à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. uniquement les jours ouvrables et aux heures de service (7H30mn-17H00mn).

Une session d’information en ligne (via Skype) de 01 heures 30 minutes sera organisée pour fournir plus de clarification sur les fonds pluriannuels et pour répondre aux questions des ODDF intéressées. Cette session sera organisée le 28 Juillet 2020 de 10h00 à 11h 30. Les ODDF intéressées pourront s’enregistrer ou s’inscrire directement à cette session en ligne via ce lien : Participer à une Réunion Skype

NB : Les organisations qui seront retenues s’engagent à :
• Signer les différents documents de politiques (anti-fraude, code d’éthique, safegarding, protection de l’enfance, fiche de consentement) d’Oxfam au Burkina et respecter les conditionnalités en matière de gestion d’Oxfam au Burkina ;
• Signer le document d’engagement pour la mise en œuvre efficiente de l’initiative ;
• Respecter les procédures financières et de redevabilité d’Oxfam au Burkina ;
• Soumettre à l’équipe de projet les rapports des audits antérieurs.

VII. RESERVE
Oxfam au Burkina Faso ainsi que Affaires Mondiales Canada se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie du présent appel à projets.

Le Directeur Pays de Oxfam au Burkina/intérim
Papa Sosthène KONATE

Avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’organisations de défense des droits des femmes.

En vue d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations et de renforcer leur pouvoir d’actions et de décision, Oxfam au Burkina Faso à travers son projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso (VLF) » financé par Affaires Mondiales Canada, lance un appel à manifestation d’intérêt. Cet appel s’adresse aux organisations féministes de défense des droits des femmes/ ou réseaux d’organisations de femmes burkinabè. Les organisations intéressées peuvent soumettre des plans d’actions d’une durée de 3 ans visant la protection et la promotion des droits des femmes et l’égalité des genres au Burkina Faso. Les dossiers de candidature doivent être envoyés exclusivement par courriel à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 21 aout 2020 à 17H00mn. Les termes de références précisant les modalités et les critères de participation peuvent être demandés à l’adresse email suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou consultés sur cette page ci-dessous.

TERMES DE RÉFÉRENCE

I. CONTEXTE
Au Burkina Faso, le contexte sur les droits des femmes évolue lentement que ce soit aux niveaux politique, économique, social et culturel. Cette lente progression s’explique en grande partie par la persistance de normes sociales et pratiques culturelles qui entravent encore la bonne application des textes et des lois votées en faveur des droits des femmes dans le pays.
Oxfam est présent au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locale en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres, notamment les jeunes et les femmes. Avec ses partenaires, Oxfam fournit assistance et protection dans un contexte marqué par une grave crise sécuritaire et des déplacements de masse. Oxfam les aide à surmonter et à faire face aux divers chocs externes, et ce dans un esprit d’égalité entre les sexes, tout en créant les conditions gagnantes pour amener les jeunes et les femmes à prendre leur place en tant que citoyens et citoyennes actifs dans leur société.
En lien avec ses convictions, Oxfam met en œuvre le projet « Voix et Leadership des Femmes – Burkina Faso » (VLF- Burkina Faso) qui est financé grâce au soutien du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada. Ce projet s’intègre dans le cadre de la Politique d'aide internationale féministe du Canada (FIAP) qui aborde six éléments principaux : i) promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles ; ii) une dignité humaine ; iii) une croissance qui fonctionne pour tout le monde ; iv) l'environnement et l'action climatique ; v) une gouvernance inclusive ; vi) paix et sécurité.
Le projet « Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso » (VLF), a pour objectif stratégique l’amélioration de la jouissance des droits humains pour les femmes et les filles, ainsi que le progrès de l’égalité entre les sexes au Burkina Faso. Il ciblera les Organisations de Défenses des Droits des Femmes (ODDF) et les mouvements locaux de femmes qui travaillent à renforcer le pouvoir des femmes et des filles.
Pour atteindre son but, le projet se fixe trois objectifs :
 Améliorer la gestion et la viabilité des organisations locales de femmes du Burkina Faso en particulier des organisations représentant des femmes et des filles vulnérables et marginalisées avec l’intégration d’approches innovantes à leurs programmes.
 Améliorer la qualité des prestations de services des organisations de défense des droits des femmes pour faire progresser l’égalité entre les sexes au Burkina Faso, incluant par des approches innovantes.
 Améliorer l’efficacité des plateformes, des réseaux et des alliances de défense des droits des femmes nationaux et infranationaux afin de faire changer les politiques sexospécifiques et contribuer à leur mise en œuvre.

Cette initiative propose la mise en place de mécanismes de financement afin de renforcer les capacités des ODDF. Parmi les mécanismes de financement figure un fonds pluriannuel qui comporte deux volets et qui appuiera techniquement et financièrement des ODDF couvrant tout le territoire au Burkina Faso.

II. Objectifs des fonds :
Cet appel à manifestation d’intérêt a pour but d’encourager l’inclusion des femmes vivant des différentes et multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique et le renforcement de leur pouvoir d’action et de décision à travers un appui aux ODDF. Cet appel à manifestation d’intérêt soutiendra la mise en œuvre des plans d’actions des organisations féministes dans le pays afin de renforcer les pratiques et les principes féministes des structures bénéficiaires. Il a pour but de fournir un financement pluriannuel de 3 ans à 15 organisations sélectionnées :
- le fonds pluriannuel 1 ciblera 7 organisations établies ;
- le fonds pluriannuel 2 ciblera 8 organisations émergentes.
Les deux fonds ont pour but de renforcer les capacités institutionnelles et la viabilité des organisations ; renforcer leurs capacités à organiser et mettre en œuvre des actions, programmes et/ou services de qualité en faveur de l’égalité des genres. Ils visent aussi le renforcement du pouvoir d’action et de décision des femmes et des filles et encouragent l’inclusion des femmes qui vivent souvent de multiples discriminations basées sur l’âge, l’appartenance ethnique, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, le statut économique, etc.
Ces organisations bénéficieront de renforcement de capacités et d’appuis techniques et financiers en vue de l’amélioration et la mise en œuvre des programmes et services de qualité offerts aux femmes et aux filles en matière de leurs droits.

III. Critères d’admissibilité
a. Critères d’admissibilité transversale
• Toute initiative financée à travers les fonds pluriannuels doit pouvoir contribuer à l’atteinte de l’un des objectifs ci-dessus mentionnés ;
• Être une organisation à but non lucratif légalement constituée avec un compte en banque et opérant sur le territoire Burkinabé ;
• Être une organisation, réseau ou plate-forme d’organisations de défense des droits des femmes menant des activités au profit des femmes ;
• Être une organisation, dirigée par une femme et ayant un bureau exécutif composé uniquement de femmes ou au moins à 80% de femmes ;
• Être une organisation non confessionnelle et non partisane œuvrant dans le domaine des droits de la personne et particulièrement les droits des femmes/filles, de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles ;
• Avoir une mission et une vision alignées aux objectifs du projet ;
• Avoir une expérience démontrée en faveur de l’égalité des genres, la promotion des droits des femmes/filles et du renforcement du pouvoir des femmes/ et des filles et dans le domaine des droits de la personne ;
• Accepter de soumettre à l’équipe de projet l’ensemble des documents (le rapport narratif et le rapport financier, les productions audio et visuelles des activités qui seront réalisées) ;
• Être en mesure de signer un protocole d’entente établi entre Oxfam au Burkina à travers le projet VLF et la structure organisationnelle concernée.

b. Critères complémentaires pour les ODDF établies
• Avoir au moins cinq ans d’expériences dont quatre années pertinentes en gestion de projets ;
• Rayonnement des activités dans au moins une région ;
• Avoir des expériences de projets innovants en matière d’égalité des genres au niveau local.
• Avoir déjà conclu au moins trois contrats bien exécutés avec les organisations internationales et ou d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance opérationnels ;
• Avoir une expérience de gestion de fonds ;
• Avoir un plan stratégique incluant une politique genre ;
• Avoir un système de gestion administrative et financière existant et fiable ;
• Disposer d’une équipe comprenant des compétences en genre, droits, en gestion financière, en suivi évaluation et en gestion de projet ;
• Pouvoir communiquer en toute transparence sur le montant des financements obtenus auparavant auprès des Partenaires techniques financiers PTF et en donner la preuve ;
• Disposer d’une attestation de situation fiscale et cotisante CNSS à jour.

c. Critères complémentaires pour les ODDF émergentes
• Avoir au moins un an d’expériences en matière de gestion de projets ;
• Être une organisation ayant un siège physique et des organes de gouvernance.

d. Critères complémentaires pour les réseaux, collectifs
En plus des critères complémentaires pour les ODDF établies, remplir les critères ci-dessous :
• Avoir au minimum de trois années d’existence ;
• Nombre significatif et représentatif d’organisations (ODDF) membres ;
• Avoir une couverture à l’échelle nationale ;
• Avoir une expérience dans la gestion de fonds et de projets d’actions collectives.

IV. Limite budgétaire

Pour les fonds pluriannuels 1 (ODDF établies) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 155 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 40 000 $ CAD soit 18 400 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

Pour les fonds pluriannuels 2 (ODDF émergentes) : l’enveloppe maximum pour les trois ans sera de l’ordre de 60 000 $ CAD. La demande de financement pour la première année ne devra pas excéder 18 000 $ CAD soit 8 280 000 Francs CFA. L’acquisition du financement pour l’année suivante sera conditionnée par la performance de l’organisation qui sera attestée par une évaluation annuelle de l’année précédente.

V. Durée de financement des projets
Les projets à soumettre doivent couvrir une période de trois années (36 mois) à compter de la date de signature du contrat. Des évaluations annuelles permettront d’apprécier la performance et la reconduite du financement pour l’année suivante.

Types d’initiatives et de dépenses non admissibles aux fonds
• Les projets de construction ;
• Les projets à vocation culturelle ;
• Les projets à caractère d’urgence, d’infrastructures médicales et sanitaires ;
• Tout projet de développement économique à caractère purement lucratif, y compris agricole ;
• Les projets à caractère religieux ;
• Achat de véhicule.
Toute demande de subvention devra couvrir aussi bien les charges de fonctionnement que d’investissement (activités).

Nature des dépenses admissibles
Les initiatives admissibles par le fonds doivent être en lien avec l’objet du projet Voix et Leadership des Femmes au Burkina Faso (Cf. les objectifs du projet)
Les exemples de dépenses suivantes sont acceptables dans le cadre de cet appel :
• Activités de renforcement de capacités institutionnelles/ organisationnelles des ODDF,
• Activités de mise en œuvre de programmes féministes ou destinés aux femmes/filles,
• Petits équipements et mobilier de bureau,
• Matériel pédagogique,
• Frais pour la formation personnel/membres,
• Frais de communication,
• Appui aux partenaires (salaires du personnel, frais de fonctionnement, loyer …etc.)

Critères d’analyse et d’évaluation des propositions
Les critères d’analyse et d’évaluation des propositions sont les suivantes : la pertinence de la proposition, le réalisme technique et financier, la faisabilité technique, la soutenabilité financière, la durabilité et la présentation du document du projet. Chaque critère fera l’objet d’une note de pondération.

Procédures de sélection des propositions
La sélection des projets pour ce présent appel à projet se fera en trois étapes.

Étape 1 : Sélection préliminaire suite à l’examen des formulaires et des documents soumis
Les documents qui feront l’objet d’examen sont :
 Documents légaux (Récépissé de reconnaissance à jour, statut de l’ODDF, les Procès-verbaux des Assemblées Générales, liste des membres du bureau exécutif) ;
 Présentation succincte de l’ODDF ;
 Note conceptuelle ;
 Dernier rapport narratif de l’organisation ;
 Deux derniers budgets annuels de l’organisation (fonctionnement et activités) et sources de financement.

Étape 2 : Information des organisations présélectionnées et invitation à soumettre une proposition complète (approximativement 5 à 10 pages, incluant un budget détaillé).
Durant cette étape, Oxfam accompagnera les ODDF présélectionnées à élaborer la proposition complète.

Étape 3 : Sélection finale des propositions complètes
Les ODDF présélectionnées seront visitées par l’équipe d’Oxfam au Burkina pour une meilleure connaissance de l’ODDF à l’issue de laquelle elles seront définitivement sélectionnées. La sélection finale se fera sur la base de plusieurs critères se rapportant à l’expérience et le domaine d’intervention, au contenu technique des propositions, à la pertinence et à l’innovation du projet soumis. Pour ce faire, une grille d’analyse des dossiers soumis sera utilisée pour appuyer la sélection des initiatives.

Les documents relatifs au présent appel à manifestation d’intérêt (canevas de note conceptuelle, formulaire de candidature, formulaire du budget) peuvent être consultés à partir du lien suivant: https://oxfam.box.com/s/7v7dtjoeqy1vyycywqbe96jj77pjyczk

VI. Modalités de remises des propositions (dates et lieu de dépôt)
Date limite et lieu de soumission :
Pour la présélection, les dossiers de candidatures (note conceptuelle et pièces demandées) doivent être envoyés exclusivement par courriel au plus tard le vendredi 21 aout 2020 à 17h00mn à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec en objet la mention « Soumission pour les fonds pluriannuels de l’année 2020-2021 du projet VLF »
Seuls les dossiers envoyés dans le délai requis à cette adresse courriel seront examinés.
Il convient de préciser que seules les ODDF présélectionnées seront invitées à déposer leur dossier complet.

Tout envoi double est éliminatoire.
Le fait de postuler au fonds pluriannuel 1 et au fonds pluriannuel 2 à la fois rend l’Organisation non admissible à la soumission.

Toute demande de clarification doit être adressée par courrier électronique à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. uniquement les jours ouvrables et aux heures de service (7H30mn-17H00mn).

Une session d’information en ligne (via Skype) de 01 heures 30 minutes sera organisée pour fournir plus de clarification sur les fonds pluriannuels et pour répondre aux questions des ODDF intéressées. Cette session sera organisée le 28 Juillet 2020 de 10h00 à 11h 30. Les ODDF intéressées pourront s’enregistrer ou s’inscrire directement à cette session en ligne via ce lien : Participer à une Réunion Skype

NB : Les organisations qui seront retenues s’engagent à :
• Signer les différents documents de politiques (anti-fraude, code d’éthique, safegarding, protection de l’enfance, fiche de consentement) d’Oxfam au Burkina et respecter les conditionnalités en matière de gestion d’Oxfam au Burkina ;
• Signer le document d’engagement pour la mise en œuvre efficiente de l’initiative ;
• Respecter les procédures financières et de redevabilité d’Oxfam au Burkina ;
• Soumettre à l’équipe de projet les rapports des audits antérieurs.

VII. RESERVE
Oxfam au Burkina Faso ainsi que Affaires Mondiales Canada se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie du présent appel à projets.

Le Directeur Pays de Oxfam au Burkina/intérim
Papa Sosthène KONATE