Elites Femmes

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Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion

 

L’initiative Women In Africa (WIA) a révélé le 22 juin 2021 dans un communiqué de presse, les membres de la première promotion du programme WIA Young Leaders. Élaboré en partenariat avec la Maison Dior, le leader mondial des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Huawei et la banque d’affaires Lazard, le programme Young Leaders vise à accompagner et mettre en avant le potentiel de leadership des jeunes femmes africaines.

 

Cynthia Adediran Aïssy, Directrice Générale de KeyOpsTech et de Fruitizz CI ; Meganne Lorraine Ceday Boho, Manager Relations Clients et Médias chez African Media Agency, Présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes ; Dr. Nassifatou Koko Tittikpina, Responsable de la restructuration du Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments ; Néné Maïga, Directrice de cabinet du DG d’Orange Middle East and Africa et Nyama Marvel Gusona, Consultante Internationale pour l’autonomisation des jeunes à l’UNICEF : voici les lauréates qui composent la première promotion des WIA Young Leaders, identifiées parmi plus de 2000 candidatures et sélectionnées après des entretiens individuels avec un jury composé de 15 personnalités internationales.

Ces 5 Young Leaders ont été sélectionnées pour leurs parcours impressionnants et prometteurs, pour leur capacité de leadership exemplaire, pour leur projet professionnel et de vie, et pour leur engagement en faveur de l’Afrique.

Toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive, où le monde des affaires est intimement lié à l’impact social. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leur force de conviction, alliée à un goût pour le travail en équipe, font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain.

WIA et ses partenaires Dior, Huawei et Lazard s’engagent à accompagner les lauréates à atteindre leurs objectifs ambitieux. Un suivi personnalisé sera mis en place pour permettre d’identifier les besoins individuels des Young Leaders et de répondre avec précision à la montée en compétences de chacune d’entre elles.

La partie présentielle du programme se déroulera à Paris. Au cours de leur séjour en France, les Young Leaders auront l’occasion de faire de nombreuses rencontres, essentielles au développement de leur réseau. Elles auront également l’opportunité exclusive d’être accueillies au sein des bureaux de Huawei et du tout nouveau siège de la banque d’affaires Lazard Paris. Un évènement virtuel sera enfin organisé au retour de ce voyage, afin de permettre à la toute première promotion Young Leaders de WIA de partager son expérience.

Grâce à ce programme, les 5 Young Leaders auront la possibilité de développer leurs compétences, mais aussi d’être mises en réseau, de découvrir de nouvelles organisations, de rencontrer des personnalités phares des mondes des affaires, de la politique et des médias.

 

A PROPOS DE WIA INITIATIVE

Lancée en 2017, Women In Africa Initiative est la principale plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneuses et leaders. Ses différents programmes (WIA54, WIA Young leaders, WIA Code, WIA Mentoring) contribuent à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation, WIA Philanthropy, a pour mission de soutenir, de mettre en lumière et en réseau les femmes africaines actrices de l’économie : femmes entrepreneuses, leaders, managers et étudiantes !

 

A PROPOS DE DIOR

 

Christian Dior est le couturier du rêve. Dès la fondation de sa Maison en 1946, consacrée par la révolution du New Look, son esprit visionnaire n’a eu de cesse de magnifier les femmes du monde entier. « Le tissu est le seul véhicule de nos rêves (…). La mode, en somme, est issue d’un rêve, et le rêve, c’est une évasion », écrivait-il. Au gré des saisons, cet héritage d’exception est réinventé par la passion et la modernité singulière des différents directeurs artistiques qui – de la haute couture aux parfums – font perdurer avec audace, la magie Dior, l’excellence de son savoir-faire et sa beauté du geste unique. Depuis l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, en 2017, à la tête des collections féminines, la Maison s’engage plus que jamais au gré de dialogues créatifs et de programmes de mentoring prônant l’égalité des genres, la sororité et l’empowerment.

Burkina Faso : La CENI veut se doter d’une stratégie de communication électorale

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses partenaires de mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021 tiennent un atelier d’adoption du plan stratégique de la communication institutionnelle. Il s’agit de doter l’institution en charge des élections au Burkina, d’un document cadre et stratégique qui servira de base et de référence pour la communication aux élections à venir.

La mise en place d’une bonne stratégie de communication pour les élections à venir tient à cœur à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Car une bonne communication est l’un des vecteurs d’un processus transparent, crédible et accepté de tous. C’est conscient de cela que la CENI et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021, tiennent un atelier pour adopter le précieux sésame devant servir de boussole en matière de communication dans le cadre des élections à venir. Le début des travaux est intervenu ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou.

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59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres

 

(Ouagadougou, 20 juin 2021). Le 59e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenu ce samedi 19 juin à Accra au Ghana. Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs ont, au cours de cette session, travaillé essentiellement sur le projet de réformes institutionnelles de l’organisation.

 

Il s’est agi selon le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry, de voir comment la CEDEAO qui compte 15 Etats membres peut mettre en place des structures à même d’impliquer directement ces Etats.

La session a abouti à l’adoption de la limitation des membres de la commission à 7 au lieu de 15 comme c’était jusque-là le cas avec un membre par pays. Les chefs d’Etat ont également décidé de la mise à contribution de certaines structures de la CEDEAO dont la Cour de justice, le Groupe inter-gouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et l’Organisation Ouest africaine de la santé l’OOAS pour permettre à chaque pays membre d’avoir une représentation au sein de l’organisation et ce, de façon rotative.

« Le président du Faso a insisté sur le principe de la solidarité et de l’égalité qui sont les principes même qui ont guidé les pères fondateurs de cette institution » a ajouté le ministre Alpha Barry.

Sur la question du Mali, les chefs d’Etat entendent « travailler de sorte à ce que la transition puisse être contenue dans les délais qui ont été communiqués avec la tenue des engagements des autorités de la transition », selon Alpha Barry

Sur la question de l’ouverture des frontières, le ministre en charge des Affaires étrangères a estimé que la question étant liée à un problème sanitaire, les chefs d’Etat veulent s’assurer d’un contrôle régulier avant toute action. « Il y a des projets qui sont en cours et le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la Commission de la CEDEAO doit travailler à proposer le plus rapidement possible un protocole de contrôle sanitaire au niveau de nos frontières pour permettre aux chefs d’Etat de décider de l’ouverture des frontières », a expliqué Alpha Barry.

Sur les questions économiques, 2027 est la nouvelle date pour le lancement de la monnaie unique ECO. « La nouvelle feuille de route donne jusqu’en 2026 pour la phase de convergence et de stabilité et on estime qu’en 2027 on pourra être à une phase de stabilité », a soutenu le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré. Pour lui, « à partir de ce moment vous pouvez créer une monnaie, c'est-à-dire que tous les pays ont un niveau qui permet une stabilité de la monnaie ».

 

Direction de la communication de la présidence du Faso.

 

Angelina Jolie célèbre la Journée mondiale du réfugié avec des réfugiés au Burkina Faso

 

Angelina Jolie, l’Envoyée spéciale du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est au Burkina Faso pour la Journée mondiale du réfugié afin d’attirer l’attention sur la situation d’urgence à la croissance la plus rapide au monde. Les déplacements forcés ont doublé en un an seulement.

 

Le Burkina Faso est sévèrement touché par la crise actuelle de déplacement forcé dans la région du Sahel, en Afrique occidentale et centrale. Plus de 1,2 million de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers depuis 2019. Il y a tout juste deux semaines, 138 personnes d’un village ont été exécutées par des hommes armés qui ont fait irruption dans leur village, Solhaln, au milieu de la nuit. Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière dans le pays depuis plus de six ans. L’opération du HCR au Burkina Faso demeure sévèrement sous-financée, avec seulement 22% des fonds reçus par rapport au montant recherché.

Hier, à Kaya, l’Envoyée spéciale a rencontré des personnes déplacées internes au Burkina Faso. Aujourd’hui, elle a célébré la Journée mondiale du réfugié aux côtés des réfugiés maliens dans le camp de Goudoubo.

S’exprimant depuis le camp, l’Envoyée spéciale a rendu hommage au courage et à la résilience des réfugiés. Elle a lancé une mise en garde contre les conséquences désastreuses de la hausse du nombre de personnes déracinées depuis neuf années consécutives à travers le monde. Après ses vingt années passées à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, elle a déclaré qu’elle n’avait « jamais été aussi inquiète » concernant la situation des déplacements forcés à travers le monde.

« Nous devons prendre conscience de la voie sur laquelle nous sommes engagés au niveau mondial », a déclaré l’Envoyée spéciale, « avec un si grand nombre de conflits qui font rage et la possibilité bien réelle que le changement climatique oblige des dizaines, voire des centaines de millions de personnes à quitter leur foyer à l’avenir, sans possibilité de retour. »

« La façon dont la communauté internationale tente de remédier aux conflits et à l’insécurité ne fonctionne pas », a-t-elle ajouté. « Elle est erratique, elle est inéquitable, elle est fondée sur des privilèges hérités, elle est sujette aux caprices des dirigeants politiques, et elle est guidée par les intérêts de pays puissants. »

Elle a appelé la communauté internationale à se concentrer sur la recherche de solutions pour réduire le nombre de réfugiés à travers le monde, en indiquant : « La vérité, c’est que nous ne faisons pas la moitié de ce que nous pourrions et devrions faire pour trouver des solutions permettant aux réfugiés de rentrer chez eux - ou pour apporter notre appui aux pays d’accueil, comme le Burkina Faso. »

Cliquez ici pour lire la version intégrale des remarques de l’Envoyée spéciale.

Source : UNHCR

 

 

Fistule obstétricale : Honteuse mais bien évitable

 

Considérée comme une maladie de la honte, la fistule obstétricale est la conséquence d’un long et pénible travail, sans assistance adéquate lors de l’accouchement. L'accès à des services de soins de santé maternelle de qualité, y compris la planification familiale, des accoucheuses qualifiées et des soins obstétricaux et néonatals d'urgence permettent de prévenir de telles complications.

 

Amélie Zongnaba a bénéficié de la formation organisée par l’UNFPA

sur le diagnostic et la prise en charge de la fistule

obstétricale dans le Centre hospitalier régional de Banfora, au Burkina Faso

 

Monique a 30 ans. Il y a quelques mois, les services du Centre hospitalier régional de Banfora, dans la région des Cascades au Burkina Faso, lui ont diagnostiqué une fistule obstétricale. Cette maladie lui a ôté toute envie de donner à nouveau la vie. « J’ai décidé de ne plus enfanter. J’ai perdu trois grossesses et les trois autres grossesses ont fait l’objet d’interventions chirurgicales. Je suis fatiguée… », relate-t-elle, toute dépitée.

La fistule obstétricale est une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum. Elle peut survenir lors d’un accouchement difficile prolongé. Les femmes qui présentent cette affection souffrent d’une incontinence permanente. Elles perdent des urines ou des selles et en ressentent de la honte. Elles sont sujettes au rejet de la société. Non prise en charge, cette pathologie provoque à long terme des problèmes de santé plus compliqués, tels que les infections cutanées, les troubles rénaux, l’infertilité, voire le décès.

Fatchiè, une autre victime de la fistule dans la même région des Cascades, a dû cesser ses activités de fermière, compte tenu de ses pertes incontrôlées d’urine. Cette situation a fini par constituer un handicap insurmontable pour elle. Si certaines malades de la fistule peuvent compter sur le soutien de leurs familles et entourage, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre elles. Encore aujourd’hui au Burkina Faso, cette maladie est un tabou au sein de nombreuses communautés, qui l’attribuent à des phénomènes mystiques ou à un châtiment.

 

Avec le sourire, Fatchiè espère un nouveau départ après tant d’années de souffrance

 

Siengui se rappelle. Autrefois paysanne, son calvaire a commencé à l’issue de sa deuxième grossesse. Après une longue journée de travail lors de son accouchement à domicile, la délivrance n’est toujours pas au rendez-vous et son état se dégrade. Elle est admise en urgence dans une formation sanitaire pour une césarienne. Malheureusement, son enfant ne survivra pas. De retour à la maison, elle remarque qu’elle est trempée. Son urine s’écoule, de façon incontrôlée. Se sentant souillée, elle subira quinze longues années d’exclusion. “Faute de moyens pour me rendre à l’hôpital, j'ai vécu quinze ans avec la maladie. Mon mari, pauvre et fatigué par l'âge, n'a pas pu m'assister. J’ai alors été abandonnée à mon propre sort”, relate, les larmes aux yeux, Siengui, aujourd’hui âgée de 55 ans.

 

Au moment où nous recueillons ces témoignages, Monique, Fatchiè et Siengui reçoivent des soins de chirurgie réparatrice au centre hospitalier de Banfora. Une intervention dont elles bénéficient gratuitement grâce à l’appui de l’UNFPA. « Je suis heureuse. Je vais pouvoir reprendre mes activités. Néanmoins je vais mettre fin aux travaux pénibles et me tourner vers le petit commerce », affirme Fatchiè.

 

L’Organisation mondiale de la Santé estime à 2 millions, le nombre de femmes vivant avec la fistule en Afrique subsaharienne et en Asie. Au Burkina Faso, en 2019, le nombre de nouveaux cas de fistules était estimé à 900 avec une prévalence de 16 000 cas.

 

A travers le monde, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) distribue des fournitures médicales, assure des formations, procure des fonds en faveur de la prévention, des chirurgies réparatrices de la fistule et propose des programmes de réinsertion sociale.

 

Au Burkina Faso, en partenariat avec le ministère de la Santé, le Bureau pays de UNFPA a formé le personnel de la maternité du Centre hospitalier régional de Banfora.

 

 Source : UNFPA

 

 

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Rédaction : Jaunasse Yaro

 

Photographies : Désiré Ouédraogo

Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation

Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a procédé, le vendredi 18 juin 2021, à la remise de kits d’installation et de fonds de roulement d’une valeur total de 5 704 000 de F CFA, à 31 femmes retirées de la rue de la commune de Bobo-Dioulasso.

Selon l'institution, cette initiative intervient dans le cadre de l'autonomisation économique des femmes. Ayant reçu une formation en matière d’aviculture, de gestion d’unité économique et en leadership féminin chacune de ces femmes repart avec 80 000 F CFA et du matériel d’installation.

 

La Rédaction 

Examens scolaires :  le ministre Stanislas Ouaro solidaire aux élèves déplacés 

 

A l’occasion des examens scolaires qui commencent aujourd’hui 22 juin 2021, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, exhorte les élèves à être ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes.

Je voudrais saisir l’occasion du début des épreuves écrites des examens du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP ce 22 juin 2021, pour souhaiter un bon déroulement de la session de 2021 et plein succès aux 769 629 candidats répartis sur l’ensemble du pays.

 

En effet:

Au Certificat d’Études Primaires (CEP), il y a, à cette session de 2021, 450 502 inscrits avec 54% de filles contre 441 027 candidats la session précédente d’où, un accroissement de 02,15%.

 

Au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les inscrits à la session de 2021 sont au nombre de 301 357 dont 55,99% de filles. On note une régression par rapport à 2020 ou on avait enregistré 317 466 candidats inscrits soit une baisse de 05,07% (représentant 16 109 candidats en moins).

 

Aux examens de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP), Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) et Certificat d’Aptitude Professionnelle(CAP), il y a 17770 inscrits à cette session (avec 37,95% filles et 62,05% de garçons) contre 15 409 la session précédente. On note donc un accroissement de 15,31% par rapport à la session précédente.

Les candidats qui se présentent au BEP sont au nombre 10762 (soit 60,56%) contre 7008 (Soit 39,44%) au CAP.

 

Cette année encore, ces examens scolaires se dérouleront dans un contexte de crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19.

 

Je voudrais donc saluer l’engagement de tous les acteurs et partenaires de l’éducation qui nous permet d’organiser lesdits examens malgré ce contexte difficile. Les personnels administratifs, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les organisations syndicales, les leaders coutumiers et religieux, tous ensemble, nous avons démontré, une fois de plus, que le Burkina Faso continuera de rester debout et d’avancer malgré l’adversité. Aussi, je fais une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour l’accompagnement dans la sécurisation desdits examens.

 

Pour cette session, un nouveau logiciel « Système Intégré de Gestion des Examens et Concours, (SIGEC) » sera déployé sur 4 sites pilotes (les régions du Centre, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, et des Cascades). Cette nouvelle application prend en charge tout le processus allant des inscriptions jusqu’à la délivrance des diplômes.

 

Mes sincères félicitations et remerciements à toutes et à tous, à chacune et à chacun.

 

Pour cette session de 2021, l’enveloppe financière allouée par le Budget de l’Etat aux examens de la session de 2021 s’élève à 16 826 673 000 F CFA avec un montant de 15 778 947 000 FCFA transféré directement aux directions régionales et provinciales et un montant de 1 047 726 000 FCFA à la Direction générale des Examens et Concours.

 

J’en appelle, une fois de plus à la mobilisation de toutes et de tous pour la réussite de ces examens scolaires. Ces évaluations qui sanctionnent un parcours de plusieurs années d’études permettent le passage d’un cycle d’enseignement à un autre. C’est dire combien la bonne organisation et les résultats desdits examens sont importants pour la crédibilité de notre système éducatif. C’est pourquoi, malgré les contraintes budgétaires occasionnées par les crises sécuritaire et sanitaire, le Gouvernement ne ménage donc aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de son organisation.

 

A tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, je voudrais pouvoir compter sur les qualités dont vous avez fait montre de par le passé que sont la probité, le sens des responsabilités et la vigilance, pour une fois de plus organiser une session irréprochable.

 

J’ai une pensée particulière pour tous les élèves déplacés et pour tous ceux qui, malgré les conditions sécuritaires et climatiques difficiles, bravent les menaces et les intempéries pour permettre à l’école burkinabè d’être résiliente et performante.

 

Je voudrais que l’on garde le souvenir de la disparition tragique de nos compatriotes lors d’une mission de supervision des examens scolaires de la session de 2020 à Boudry dans la province du Ganzourgou.

 

J’ai également une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes du terrorisme, de la pandémie de la COVID-19 et à l’endroit de tous ceux qui ont été arrachés à notre affection durant cette année scolaire 2020-2021.

 

Chères candidates, chers candidats,

 

De vous, j’attends un comportement responsable pendant le déroulement des examens. Soyez ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes. C’est ainsi que vous allez vous montrer à la hauteur des grandes espérances que vos parents, vos enseignants et la nation toute entière placent en vous.

 

Ayez confiance en vous et donnez le meilleur de vous-même. Moi j’ai confiance en vous chers élèves et je suis persuadé que vous ferrez de bons résultats à ces examens.

 

A toutes et à tous, je souhaite une bonne session 2021. Aux candidates et aux candidats, mes vœux sincères de succès vous accompagnent.

 

Vive l’école burkinabè !

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

Pr Stanislas Ouaro,

Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales.

 

Lutte contre l’insécurité urbaine : Six présumés délinquants mis aux arrêts par la Police Nationale.

Dans sa quête permanente d’assurer la sécurité des personnes et des biens, la Police Nationale, précisément le Commissariat de Police de l’Arrondissement (CPA) de Nongr-Mâasom de la ville de Ouagadougou, vient de démanteler un réseau de présumés délinquants.

 Ces malfrats s’étaient spécialisés dans la commission de plusieurs infractions, notamment les bris de scellés, le vol et l’altération de balises de transit de câbles électroniques, la fraude de marchandises, le faux et usage de faux en écriture publique et contrefaçon des sceaux de l’Etat.

En effet, tout est parti des plaintes de la Direction Générale des Douanes du Burkina Faso et de la société COTECNA Sarl Burkina, déposées le 25 mai 2021 auprès de la Brigade de Recherches et d’Intervention du CPA de Nongr-Mâasom pour les infractions précitées.

A l’issue des investigations, et grâce à la collaboration des populations, six (06) individus composant la bande, ont été interpellés. Plusieurs objets ont été saisis entre leurs mains dont des balises de transit, un lot de documents composé d’états de chargement, divers documents de Douanes et du Conseil Burkinabé des Chargeurs, des bordereaux de sortie de la Chambre de Commerce, des cachets contrefaits, et divers autres objets.

Le groupe agissait suivant deux modes opératoires. Premièrement, les membres approchaient leurs victimes afin d’obtenir les frais de transit de leurs marchandises. Par l’intermédiaire de leur chef qui possède des documents de Douanes contrefaits, ils convoyaient les conteneurs ou camions depuis les frontières nationales jusqu’à l’espace du projet ZACA ou à la cité ASECNA de Ouagadougou, tout en prenant soin de vandaliser les balises préalablement installées par la société COTECNA Sarl Burkina.

Ensuite, ces mêmes individus utilisaient des bordereaux de sortie et autres documents contrefaits pour soustraire les conteneurs ou les camions des formalités douanières, avant de les livrer à leurs commanditaires, et ce, après avoir vandalisé les équipements électroniques. Il ressort que plus de cinq (05) conteneurs ont pu être convoyés et les montants perçus varient entre 3.500.000 FCFA et 9.000.000 FCFA. La Douane et la société COTECNA ont évalué les pertes engendrées par ces pratiques à plus d'un (01) milliard de FCFA.

A l’issue des investigations policières, les délinquants ont été conduits au parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (TGI).

La Police Nationale tout en remerciant la population, pour sa collaboration, l’invite toujours à dénoncer tout cas suspect aux numéros verts mis à sa disposition :17,16,1010.

 

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

 

Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA

Le projet de recherche  Inter Genre-UEMOA encore appelé Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA a été mis en œuvre par le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) Burkina depuis 2018. L’équipe de GRAAD Burkina a présenté ce 18 juin 2021 les résultats dudit projet.

Dr Damien G. Lankoandé, Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso 

 

Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a rendu public ce vendredi 18 juin le bilan de la mise en œuvre du projet Inter Genre-UEMOA. Ce sont au total 300 entreprises, 1600 employés et 1 241 ménages du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Sénégal et de la Cote d’ivoire qui sont concernés par le projet. Un projet qui a permis d’identifier les obstacles qui empêchent les femmes des Etats Ouest africaines de développer leur potentiel commercial. Selon le Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso, Dr Damien G. Lankoandé , c’est une initiative qui va contribuer à réduire les inégalités entre homme et femme non seulement au niveau des salaires mais également dans l’occupation des postes de décision. Elle a permis aussi aux entreprises de recruter leurs personnels sur la base de leur performance et non de leur sexe.

Aperçu des particpants

L’objectif principal de l’atelier est de présenter les résultats de la recherche ainsi que les recommandations faites à l’endroits des décideurs. Au titre des recommandations, selon le Secrétaire Exécutif du GRAAD Burkina, Dr Damien G. Lankoandé il ressort que: « le  renforcement de la capacité de tous les acteurs intervenant dans la chaîne de planification de la gestion des questions de genre, promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers des formations ciblées, la structuration et l’appui les structures de microfinances, la vulgarisation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des femmes en ce qui concerne les textes régissant le commerce intercommunautaire ». 

La représentante de la ministre de la femme Dr Dorcas Tiendrebéogo a félicité tous les participants ainsi que le comité de pilotage de la mise en œuvre du projet et réaffirme la disponibilité du ministère à œuvrer dans la mise en œuvre de ces recommandations. Orokya Rouamba, chargé du Caucus genre à l’Assemblée Nationale promet de faire les plaidoyers pour une exploitations des résultats et recommandations Intergenre Uemoa et d’accompagner le ministère dans ce sens.

Adja Ilboudo

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De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies

Depuis plusieurs années, les attaques terroristes récurrentes dans plusieurs zones du Burkina Faso ont fait plusieurs victimes autant militaires que civiles. La région du Sahel, située à l’extrême Nord du pays et frontalière du Mali et du Niger, est l’une de celles qui ont payé un lourd tribut de cette insécurité. Cette situation entraine un déplacement de populations vers des centres urbains jugés plus sécures. C’est ainsi que Kaya au Centre Nord, accueille actuellement 414 651 Personnes Déplacées Internes (PDI) sur 1 121 960 pour tout le pays.

A l’issue d’une énième attaque meurtrière dans son village, Guiré Kadi, la trentaine bien sonnée, originaire d’Arbinda, a fui avec ses quatre enfants et d’autres membres de sa communauté pour se réfugier à Kaya. Ils ont trouvé hospitalité auprès d’une population accueillante mais en pareille circonstance, les maigres ressources s’évaporent très vite et on tombe dans la précarité. Heureusement, elle a reçu une assistance alimentaire (bien qu’insuffisante) de la part des humanitaires présents sur place.  Le cas de la famille de Kadi n’est pas isolé car actuellement, la ville de Kaya accueille 105 013 PDI, dont plus de 80% sont logés dans des familles d’accueil. Kadi fait partie de ces PDI qui bénéficient de la charité et l’entraide de la population locale de Kaya qui leur offre l’hébergement.

Conscient de l’urgence de la situation, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), installé depuis Juillet 2019 dans la région du Centre Nord dans le cadre du renforcement de la présence intégrée du Système des Nations Unies sur le terrain, en partenariat avec une ONG locale, l’Association pour la Promotion des Initiatives Locales (APIL), a initié un projet d’appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) de ces populations vulnérables en vue de renforcer leur résilience et assurer leur relèvement rapide face à cette crise. Les appuis se sont portés à la fois aux femmes PDI comme Kadi, mais aussi à l’endroit des femmes de la population hôte qui s’est également trouvée en situation de besoins face à cet élan de générosité et de partage pour leurs compatriotes.

Grâce aux fonds octroyés par ledit projet en décembre 2019, Kadi et une trentaine d’autres femmes, ont choisi parmi les types d’AGR, de se mettre ensemble pour exploiter un lopin de terre d’une superficie de 0,5 hectare pour le maraichage. Cet espace leur a été confié par Ouédraogo Inoussa, un propriétaire terrien, généreux et sensible à la situation des PDI. Kadi et ses amies, grâce à la subvention du PNUD, ont acquis entre autres une motopompe équipée pour faciliter l’irrigation de leur terrain et d’autres outils de travail comme les pelles, les arrosoirs et brouettes ainsi que du grillage pour la clôture.

Quatre mois plus tard, les résultats étaient déjà visibles. La terre aride est devenue un site maraicher où l’on produit de la salade, des aubergines, du maïs, des oignons, du piment, de la tomate, des concombres et de l’oseille qui alimentent de nos jours les marchés de Kaya. Les exploitantes réalisent un chiffre d’affaires de 68 millions FCFA et chaque maraichère a empoché 485.000 FCFA (USD 900) en bénéfice net. Le champ de maraichage est passé de 0,5 à 2,5 hectares, une vingtaine d’autres femmes ont rejoint le groupement et l’activité maraichère fait vivre plus d’une cinquante de ménages. Kadi a commencé à louer une maison décente pour sa famille et la petite fille de Kadi va maintenant à une école tout près de son secteur et est bien intégrée parmi les enfants de sa classe. 

« Depuis l’appui reçu du PNUD, ma vie a changé. Nos premières récoltes nous ont aidé à payer les petits besoins comme le pétrole, le savon, le bois de chauffe et les vêtements des enfants. Maintenant, j’arrive à payer mon loyer et ma fille va à l’école à côté. Nous consommons une partie de nos produits ! Nous continuons à produire suffisamment et envisageons de transformer nos produits », explique Kadi en souriant. 

L’expérience positive tirée du groupe de Kadi et l’accroissement des besoins sur place ont encouragé le PNUD à poursuivre d’autres projets de résilience et de renforcement de la cohésion sociale pour le Centre Nord.

L’histoire de Kadi et de ses amies montre à souhait que quand les femmes veulent se développer, elles sont capables de changer leur vie avec un minimum de soutien et d’assurer elles-mêmes leur autonomie économique. Les femmes peuvent être des ambassadrices de la paix et de la cohésion sociale à travers l’union et la solidarité.

Les efforts déployés sur le terrain par le PNUD et ses partenaires impactent la vie de leurs bénéficiaires. D’une situation affligeante au départ, ces femmes déplacées ont pu développer leurs capacités de résilience et se sont rendues autonomes: Elles représentant maintenant des modèles pour les communautés au Burkina Faso et dans le Sahel.

Source: PNUD Burkina