Elites Femmes

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Prix Anzisha 2020 : Voici la liste des 20 finalistes retenus

Le comité de sélection du Prix d’innovation Anzisha a rendu public le 17 septembre 2020 les noms des 20 meilleurs finalistes retenus pour la phase finale de l’édition 2020 de sa compétition. Ces 20 présélectionnés l’ont été parmi 1 200 candidats, qui ont décidés chacun de tenter leur chance en déposant des projets. « De ces candidatures sont nées 20 entreprises détenues à 45 % par des femmes et représentant des secteurs tels que l’agriculture, l’industrie et l’éducation », précise le Prix dans un communiqué.

Le prix Anzisha annonce le top 20 jeunes entrepreneurs africains dans le  cadre de la célébration de sa 10e année. | Wazatech

A titre d’illustration, parmi les projets les plus innovants qui ont été sélectionnés, figure celui de Alaa Moatamed, 21 ans, cofondatrice de Presto, une société qu’elle décrit comme l’une des principales plateformes de gestion des livraisons en Égypte. L’initiative fournit aux propriétaires d’entreprises un service de livraison abordable et pratique pour leurs clients. Autre projet, celui de Benjamin Mushayija Gisa, 20 ans, originaire du Rwanda. Il fabrique et conditionne des produits naturels biologiques pour la consommation et à des fins cosmétiques sous forme de lotions et de savon à la noix de coco.

« L’année 2020 a connu un changement global dans l’avenir du travail. Les candidats de cette année ont personnifié la résilience et l’innovation dont l’Afrique a besoin au moment où nous nous dirigeons vers un avenir post-COVID-19 » explique Melissa Mbazo-Ekepenyong, Directrice adjointe du Prix Anzisha cité dans le communiqué.

Les nominés du Prix Anzisha 2020 sont :

Mustapha Zeroual, 22 ans, Maroc : fondateur d’IA4YOU, une initiative commerciale et sociale qui conçoit différents systèmes et plateformes numériques en utilisant l’intelligence artificielle.

Aseitu Olivia Kipo, 22 ans, Ghana : fondatrice de l’entreprise agricole Kobaa-Ok qui se concentre sur la production et la vente de légumes et fournit des services de formation et de conseil à d’autres agri-entrepreneurs ayant des entreprises agricoles.

Omonlola Loïs Aniambossou, 21 ans, Bénin : fondateur d’Abiathar Services, une entreprise qui offre des services d’installation, de surveillance et de réparation aux propriétaires d’appareils électriques.

Ian Khonje, 20 ans, Malawi : fondateur d’une entreprise agroalimentaire innovante appelée Ian Khonje Food Processers (IKFP) qui achète des baobabs bruts à de petits exploitants agricoles, tant au Malawi qu’au Mozambique, et qui produit et conditionne de la confiture de baobab.

Les candidats de cette année ont personnifié la résilience et l’innovation dont l’Afrique a besoin au moment où nous nous dirigeons vers un avenir post-COVID-19

Mohamed Bah, 22 ans, Sierra Leone : fondateur d’Information For All (IFA), une ONG qui construit des foreuses et répare des puits d’eau et des toilettes, permettant la durabilité de l’eau et l’hygiène pour les communautés privées d’eau.

Benjamin Mushayija Gisa, 21 ans, Rwanda : fondateur de Kaso, une entreprise manufacturière qui fabrique et conditionne des produits naturels biologiques à la fois pour la consommation (par exemple, miel, thé, huiles, bicarbonate de soude) et à des fins cosmétiques (par exemple, lotions, cire d’abeille, savon de noix de coco).

Joshua Adabie Armah, 22 ans, Ghana : fondateur de PopKing Ghana, une entreprise qui vend du pop-corn frais en plusieurs saveurs à des vendeurs au Ghana.

Adjei Nyamekye, 17 ans, Ghana : fondateur de Mosquito Trapping and Emergency LED Bulbs, une initiative qui vend des ampoules de pointe qui fournissent 12 heures d’électricité de secours en cas de panne de courant et qui piègent les moustiques.

Wilfred Chege, 20 ans, Kenya : co-fondateur de Shulemall Limited, une plateforme de commerce électronique qui vend des uniformes, des livres scolaires, de la papeterie, etc. aux élèves des internats.

Abdelouahab Toukkart, 22ans, Maroc : fondateur d’Isla Pack, une entreprise qui transforme le papier industriel usagé en boîtes et emballages pour articles de confiserie.

Mahlatse Matlakana, 22 ans, Afrique du Sud : fondatrice de Wozilex, une entreprise agroalimentaire qui produit et vend des légumes.

Abdul Dumbuya, 21 ans, Sierra Leone : co-fondateur d’une entreprise sociale qui produit du gingembre brut et le transforme en poudre de gingembre. L’entreprise sociale utilise 25 % de ses revenus générés pour soutenir des programmes éducatifs.

Saly Sarr, 22 ans, Sénégal : fondateur de SallyMaa, une marque de mode qui conçoit et fabrique des accessoires en cuir tels que des talons et des sandales pour les femmes de tous âges.

Frida Agbor-Ebai Nenembou, 20 ans, Cameroun : fondatrice de Supreme Sparkle, une entreprise aux multiples facettes qui propose des services de couture, de salon et de spa.

Jonathan Paul Katumba, 22 ansOuganda : fondateur de Minute5, un service de livraison d’épicerie en ligne axé sur les produits agricoles frais. Minute5 s’approvisionne en fruits, légumes et d’autres produits frais auprès de petits exploitants agricoles, puis les livres aux consommateurs et aux entreprises.

Alaa Moatamed, 21 ans, Égypte : co-fondatrice de Presto, l’une des principales plateformes de gestion des livraisons en Égypte. L’entreprise permet aux propriétaires d’entreprises de fournir un service de livraison abordable et pratique à leurs clients.

Hamidu Biha, 22 ans, Ouganda : fondateur de Biha Eco Venture, une entreprise de recyclage innovante qui utilise les coquilles d’œufs de volaille pour fabriquer divers produits écologiques, notamment du charbon écologique et des tuiles écologiques.

David Denis, 22 ans, Tanzanie : fondateur de Cutoff Recycle, une entreprise de recyclage des déchets de cheveux humains basée en Tanzanie.

Matina Razafimahefa, 22 ans, Madagascar: fondatrice d’une entreprise innovante EdTech basée à Madagascar. L’entreprise fournit, forme et prépare de jeunes Africains hautement qualifiés dans le domaine des compétences numériques spécifiques à l’industrie.

Ijeje Hephzibah, 20 ans, Nigéria : Co-fondatrice de Recyclift, une société de recyclage basée au Nigéria, dont l’activité se concentre uniquement sur le recyclage des bouteilles en plastique et des bouchons de bouteilles en plastique.

 

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1-CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Socle du progrès socioéconomique et humain, l’éducation pour tous (EPT) est un des buts fondamentaux des objectifs de développement durable (ODD n°2). Conscient des enjeux qui se posent, l’Etat burkinabè mobilise des moyens importants pour l’atteinte de cet objectif. Objectif pour lequel les parents d’élèves et d’étudiants jouent leur partition de diverses manières (frais de scolarité, fournitures scolaires, prise en charge de séjour pour les élèves et étudiants vivants hors du domicile parental, etc.). Dans cet effort, les femmes en général, et celles du secteur informel en particulier jouent un rôle capital. Même si elles gagnent deux (2) fois moins que les hommes, elles consacrent près de 80% de leurs revenus à la prise en charge de la vie scolaire des enfants (GRAAD Burkina, 2019).
 


Mais avec la pandémie de la COVID-19, de nombreuses femmes sont devenues très vulnérables et certaines ont perdu leur travail/emploi. Selon les données d’une étude en cours, dans chaque entreprise, en moyenne une employée sur trois (1/3) a perdu son emploi en raison de cette pandémie. Celles qui ont pu conserver leur poste ont vu leur revenu réduit de 25% à 75% (GRAAD Burkina, 2020) suite à des mesures d’adaptation à la COVID-19. Dans bien de cas, les aides ont été mobilisées. Toutefois, les universitaires semblent en marge.

Or, en raison de la COVID-19, la scolarité de nombreux étudiants, en particulier celle des filles, risque de prendre un grand coup si l’on considère qu’elles perdent potentiellement une partie non négligeable de leurs moyens de vie qui vient en général de leurs mères. N’étant pas épargnés par les effets de la crise, il n’est pas sûr que les pères puissent agir en compensateurs. En période de difficultés pour les parents, s’il faut choisir l’enfant à soutenir notamment pour l’école, la fille est en général défavorisée (O. Mamadou, 2015 ; UNICEF, 2017).

C’est pour contribuer à atténuer les effets de ce scénario sur la jeune fille dont les implications sont nombreuses (abandon scolaire, vulnérabilité, prostitution voilée, etc.) que le GRAAD Burkina lance l’initiative REFICAMPUS qui s’inscrit dans le cadre général de son "Initiative Repenser le 8 mars" dont le but est de soutenir et de promouvoir l’égalité des sexes. Deux (2) mois avant la reprise de l’année académique prochaine, il est impératif de trouver les moyens d’accompagner ces jeunes filles tout en visant à cultiver l’excellence.

2-OBJECTIF
L’objectif général de cette initiative est de contribuer à réduire les inégalités (écarts) entre les hommes et les femmes au niveau de l’enseignement supérieur en soutenant aujourd’hui la jeune étudiante, femme cadre de demain.

Pour ce faire, l’initiative vise l’atténuation des effets négatifs de court terme que la perte des moyens financiers des parents pourrait avoir sur la jeune étudiante. Elle vise également à soutenir les universités publiques pour assurer la mise en œuvre des mesures barrières. Spécifiquement et selon le besoin, il s’agira de soutenir les jeunes étudiantes pour :

- le payement des leurs frais de scolarité,
- la couverture de leurs besoins en matière de santé de la reproduction,
- la prise en charge de leurs besoins d’alimentation, de déplacement et d’habillement,
- l’appui à la réfection de toilettes et la mise à disposition de lave-mains dans les universités.

3-ORGANISATION ET MISE EN ŒUVRE

3-1-Ancrage institutionnel et organisation
Cette initiative mise en œuvre par le GRAAD Burkina et ses partenaires locaux aura pour ancrage institutionnel le GRAAD Burkina qui est responsable de la qualité, de la transparence et du bon déroulement général des activités planifiées. Cette responsabilité est assurée par le Secrétariat Exécutif du Groupe.

Le prospectus accompagnant le présent concept note donne un bref aperçu de l’organisation. Pour plus d’informations, visitez notre siteweb à l’adresse suivante : www.graadburkina.org.

Compte tenu de la nature de l’initiative, le GRAAD Burkina sera accompagné par un Comité de sélection de dix (10) membres comprenant :
1. deux (2) représentants du GRAAD Burkina,
2. un.e (1) représentant.e du Ministère en charge de l’enseignement supérieur,
3. un.e (1) représentant.e du Ministère en charge de la solidarité nationale,
4. deux (2) représentant.e.s des organisations nationales d’étudiant.e.s,
5. deux (2) représentant.e.s des parrains/marraines,
6. un.e (1) commissaire au compte désigné par les autorités compétentes,
7. Un.e (1) représentant.e du Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU).

Dans la pratique, le Comité se réunira deux (2) fois durant toute la période de la mise en œuvre (septembre et octobre 2020). Les lieux des rencontres seront fixés en tenant compte de la teneur et de l’importance géographique des candidatures. Compte tenu toujours de la nature de l’initiative, il n’est prévu ni perdiem ni autre type de frais de participation à ce comité. Cependant, le GRAAD Burkina prendra en charge les déplacements d’une ville à une autre selon le besoin.

3-2-Composantes
La mise en œuvre de cette initiative comprend diverses activités. Pour une question d’organisation, toutes ces activités seront déployées à travers deux grandes composantes :

Composante 1 : Financement direct Cette composante comprend toutes les activités liées aux paiements de la prise en charge ponctuelle et directe des besoins de l’étudiante tels qu’exprimés dans la demande d’appui.

Composante 2 : Parrainage/marrainage
Ainsi que le nom l’indique, cette composante repose sur le principe de parrainage/marrainage bien connu. Contrairement aux financements directs, il concerne toute activité liée à la mise en lien entre une étudiante et un parrain ou une marraine qui souhaite soutenir directement l’étudiante à court, moyen et/ou long termes. Ces activités se feront conformément à la législation en vigueur en la matière.

Composante 3 : Appui au respect des mesures barrières
Cette composante se résume en l'appui aux universités pour la rénovation et/ou la mise en place d'infrastructures et/ou de matériels facilitant le respect des mesures barrières.

3-3-Opérationnalisation de l’initiative
L’initiative est prévue pour se dérouler en quatre (4) étapes non-exclusives dans le temps :
- le lancement de l’appel et la réception des demandes d’appui/de soutien,
- la mobilisation des appuis et des parrains/marraines,
- la sélection des dossiers par un comité mis en place à cet effet,
- la remise des aides aux bénéficiaires y compris les actions de réfection des toilettes et la mise en place de lave-mains.

3-4-Soutiens prévus
Dans le cadre de cette initiative, divers aides et appuis sont prévus. Ces aides et appuis sont ici repartis suivants les grandes composantes de l’initiative.

Pour la composante 1 :
Conformément aux objectifs retenus, les appuis possibles aux étudiantes comprennent :
- le paiement des frais de scolarité,
- le soutien à l’habillement,
- la prise en charge de la restauration au Restaurant Universitaire (RU), soit 2 repas par jour pour une durée de six (6) mois,
- un abonnement annuel dans une bibliothèque,
- un abonnement aux transports en commun (SOTRACO), pour une durée de six (6) mois,
- une dotation en serviettes hygiéniques.

Pour la composante 2 :
Les mêmes soutiens sont prévus. Mais, ils pourront être définies plus en détail avec le parrain ou la marraine. Sous cette composante, toute personne se sentant disposée à s’inscrire dans cette composante doit répondre à un premier questionnaire mis en ligne concernant sa motivation et la nature de son appui.
Elle ou il sera ensuite mis/mise en relation avec l’étudiante après les délibérations du comité de sélection. Les liens de parrainage seront faits par des tirages aléatoires. Aucun parrain/aucune marraine ne pourra choisir directement l’étudiante à soutenir.

Ci-joint le Formulaire à remplir pour parrainer/ marrainer une étudiante

Pour la composante 3 :

Elle concerne la mise en œuvre de l’appui à la réfection de toilettes et la mise à disposition de lave-mains dans les campus. Cet appui se fera de manière participative sous forme de travaux d’intérêt général en plusieurs phases.
1. La mise en place d’une cellule REFICAMPUS de volontaires sur le campus ;
2. Un diagnostic budgétisé des besoins de réfections de toilettes par les étudiants volontaires qui devront s’inscrire pour participer aux actions ;
3. La collecte de fonds et la recherche de partenaires et volontaires locaux (Quincaillers, maçons, etc.)
4. La mise en œuvre de l’activité.

4-CIBLES / BENEFICIAIRES
En ce qui concerne les étudiantes, cette initiative vise à aider à terme mille (1000) étudiantes en quatre (4) phases dont la présente constitue la phase pilote (cette phase pilote débute avec 250 filles). En considérant que les étudiantes de Licence ont plus ou moins déjà pris leurs marques et qu’elles sont plutôt vers la sortie, cette initiative vise les étudiantes en S1 et S2 des universités publiques de Ouagadougou, Koudougou et Dédougou. Les nouvelles bachelières ne sont pas concernées.
- avoir au maximum 23 ans,
- être régulièrement inscrite pour l’année en cours,
- être de père et/ou de mère n’ayant pas d’emploi permanent,
- être dans un lieu d’étude différent du lieu de résidence des parents directs (père, mère, sœurs et frères),
- exprimer le besoin en répondant aux appels lancés par l’initiative REFICAMPUS.

En plus de ces critères, il sera également tenu compte des moyennes du niveau scolaire immédiatement précédent. Par ailleurs, pour une question de synergie, le comité mettra tout en œuvre pour s’assurer que les bénéficiaires ne sont pas déjà soutenues par une autre Organisation/Initiative.

Pour éviter toute forme d’ambigüité liée à la sélection des bénéficiaires, un dossier sera constitué sur chacune d’elles. Ce dossier comprendra l’ensemble des pièces permettant de soutenir le contenu de la demande. Il convient donc pour chaque postulante, de s’assurer (avant de postuler) d’avoir en sa possession toutes les pièces pouvant permettre de justifier qu’elle remplit les critères édictés.

Les bénéficiaires finales seront désignées par un comité mis en place à cet effet comme indiqué plus haut.
En ce qui concerne la composante 3, toutes les activités seront définies et se feront avec la cellule de volontaires REFICAMPUS mise en place.

5-CALENDRIER DE MISE ŒUVRE
Le calendrier prévisionnel de mise en œuvre de cette initiative est défini conformément au tableau suivant :
6-CANDIDATURE
Pour soumettre sa demande, chaque étudiante est appelée à répondre à un questionnaire mis en ligne à cet effet, et accessible via le lien suivant:

Soumettre sa candidature

La candidate accepte également de fournir toutes les justifications demandées à la date limite et de se soumettre à toutes les conditions de l’appui. Toutes ces conditions seront définies dans la note d’appel.

La date limite de réception des candidatures est fixée au 15 octobre 2020.

7-FINANCEMENT
Le financement de l’initiative REFICAMPUS sera assuré par deux sources à savoir :
- les ressources propres du GRAAD Burkina,
- la contribution financière et/ou en nature de volontaires au niveau local,
- la contribution des étudiants et étudiantes volontaires,
- la mobilisation de fonds extérieurs auprès de partenaires et de bonnes volontés.

Chaque donateur sera tenu·e·s informé·e·s de l’état et des actualités de la mise en œuvre de l’initiative REFICAMPUS via mail après l’étape finale qu’est la remise des lots aux bénéficiaires.

Accéder à la note conceptuelle de l'Initiative REFICAMPUS

La Voix des Résilientes : les créatrices d’Afrique de l’Ouest se font entendre

 

La « Voix des Résilientes », c’est une campagne digitale 100% féminine qui a réuni 10 femmes du secteur culturel d’Afrique de l’Ouest en août 2020. Elles parlent de leurs parcours, leurs visions, leur place dans l’entrepreneuriat culturel et les défis auxquels elles font face pendant cette crise de COVID19. La Voix des Résilientes, ce sont aussi deux webinaires, une soixantaine de posts sur Facebook, Twitter et Instagram et un challenge #WeAreYennenga à relever. 

 Unesco Dakar - //LA VOIX DES RESILIENTES : Les créatrices d'Afrique de  l'Ouest // ///Rokhaya Daba Sarr/// Se relaxer ou travailler ? Travailler. –  Danser ou gérer ? Gérer - Couturier ou

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ce qui s’est passé au mois d’août sur notre page Facebook UNESCO Dakar : https://www.facebook.com/UNESCODAK/.

Vous pouvez également (re)découvrir les protagonistes de cette initiative, elles sont l’inspiration et le souffle de cette campagne : Esi Atiase, artiste numérique de vidéo-mapping et à la tête de SANAA FACES ;  Fatima Bocoum, commissaire d’exposition entre New York et Bamako ; Fatoumata Diabaté, photographe malienne ; Rama Diaw, styliste et créatrice de mode ; Khadidia Djigo, manager de CanalOlympia Sénégal ; Maah Keita, bassiste sénégalaise et présidente de l’association Care for Albinism ; Daba Sarr, présidente de Tringa Musique et Développement et du festival AfricaFête ; Dieynaba Sidibé dit Zeïnixx, graffeuse et slameuse ; Ndeye Fatou Thiam, Photographe et chargée de projet Urban Women Week.

 

Ces Résilientes représentent cette nouvelle génération de femmes engagées au sein des industries culturelles et créatives appelées les « Yennengas ». Le Directeur du Bureau de l’UNESCO à Dakar, Dimitri Sanga, félicite les role models que représentent ces femmes, car selon ses mots « elles amorcent une forme de transition dans leur manière d’être se situant entre modernité et traditions ».

Si les inégalités de genre persistent au sein des industries cultuelles et créatives, il a été mis en évidence lors de ces rencontres que dans la majorité des cas, elles relèvent principalement de défis structurels et non relationnels. Il est ressorti que ce déficit trouve son origine non seulement au sein des sphères décisionnelles qui sont principalement masculines mais également dans les normes sociétales perpétuellement répétées au travers de l’éducation par exemple.

Les débats et la campagne digitale sur les réseaux ont donc mis l’accent sur la parité, le droit des femmes et les violences basées sur le genre, mais aussi l’autonomisation et l’adaptation au monde en temps de pandémie par la formation et l’entrepreneuriat culturel.

La campagne s’est clôturée par le lancement du challenge UNESCO #WeAreYennenga qui est devenu ces deux dernières années le Leitmotiv de l’UNESCO Dakar pour porter ce plaidoyer inclusif à travers la diversité des expressions culturelles promouvant l’égalité des genres et portant la Voix des femmes du secteur culturel ouest-africain.

Il médiatise ainsi une vision actuelle, moderne et adaptée du genre en Afrique de l’Ouest puisque « la femme Africaine » fait face à ses propres réalités.

Rejoignez le mouvement en réalisant le challenge #WeAreYennenga, la Voix des Résilientes continue sur les réseaux sociaux.

 

UNESCO

Si vous souffrez de syndromes prémenstruels, ces astuces vont peut-être vous changer la vie.
 
Règles douloureuses : 3 astuces pour les calmer - Dakar92
 
Des aliments riches en magnésium

S'il est conseillé de faire attention à son alimentation pendant sa période de règles, nos diverses fringales rendent parfois la tâche extrêmement compliquée. Pour se faire, on mise sur des aliments riches en magnésium que l'on pourra grignoter toute la journée. On pense notamment à tous les types de noix (des cerneaux, des noix de pécan, du Brésil, de macadamia, etc), au riz complet, aux lentilles, aux épinards, aux bananes, mais aussi... Au chocolat noir ! Petites astuces : il peut être intéressant des privilégier des eaux riches en magnésium comme l'Hépar ou la Contrex.

Les douleurs de règles sont parfois intenses, et rien ne semble pouvoir les calmer. Ces symptômes, qui portent le nom de SPM (syndrome prémenstruel), varient évidemment selon les femmes. Si pour certaines les douleurs sont « surmontables », d’autres se voient freinées dans leur quotidien du fait de ces désagréments persistants. Alors avant de passer par la case « médicament », focus sur les astuces naturelles les plus efficaces à tester !

 

Lire la suite (Biba Magazine)

Smart Data Power et Women in Africa dévoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter

(WOMEN IN AFRICA) - Smart Data Power, en partenariat avec l’initiative Women in Africa (WIA), dévoile les résultats d’une étude répertoriant les 200 femmes africaines les plus influentes sur Twitter. Ce projet, réalisé en étroite collaboration avec Moussoukoro Diop - figure emblématique de l’activisme féminin au Sénégal - se veut le reflet de l’effervescence que connait le continent, dont les femmes sont plus que jamais ambassadrices.

smart data power et women in africa devoilent le classement des 200 femmes africaines les plus influentes sur twitter

 

Présentée le 11 septembre lors d’un webinaire suivi par 22 nationalités, l’étude a été menée sur 12 millions d’utilisateurs Twitter géolocalisés en Afrique, dont environ 15% de femmes. L’attention s’est portée sur les profils suivants : femmes politiques, femmes d’affaires, journalistes, leaders d’opinion et personnalités de la société civile. Différents indicateurs ont été pris en compte : la caisse de résonance du compte, le volume d’engagement, les pays représentés…

A elles seules, ces 200 femmes possèdent une portée de près de 40 millions de personnes. Suivies et écoutées, elles ont une influence indéniable et croissante sur les sociétés dans lesquelles elles évoluent, via leur prise de parole sur ce réseau.

L’analyse de ce TOP 200 a permis de mettre en lumière quelques grandes tendances :

  • Plus de la moitié des femmes de la sélection sont réparties entre 4 pays anglophones qui possèdent des littoraux leur assurant un bon accès à internet : le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte.
  • 54% de ces personnalités se trouvent dans les pays les plus peuplés et les plus riches du continent.

A travers le partage de bonnes pratiques, une partie de l’étude et du webinaire s’est attelée à répondre à la question « Comment Twitter peut-il favoriser l’émergence et l’empowerment des femmes en Afrique ? ». Les analyses qui découlent de ce travail mettent  en lumière la diversité des parcours des femmes sélectionnées, mais aussi les infinies possibilités offertes par Twitter.

Cette conférence a permis de démontrer que les femmes sont au cœur de la révolution numérique en Afrique. Selon Seynabou Dia (photo), ambassadrice WIA : « Le webinar a reçu un bel accueil : près de 80 personnes y ont assisté, issues de 22 pays différents, dont 19 pays africains. Nous nous réjouissons que cette étude permette de sortir des sentiers battus, tout en montrant une image authentique de l’Afrique, à travers un contenu qui nous ressemble et qui nous permet d’atteindre nos objectifs ».  

Fort de son succès, le partenariat entre Smart Data Power et Women in Africa pourrait être renouvelé et réinventé, mettant en avant d’autres thématiques (art, culture, santé, environnement, énergie …). Entre temps, tous les conseils et techniques discutés lors du webinaire sont à retrouver sur la page Twitter de Moussoukoro Diop (@mamouchkadiop).

A propos de WIA Initiative

Lancée en 2017, et Présidée par Hafsat Abiola (Nigériane) Women In Africa (WIA) Initiative est la première plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Par ses programmes, ses sommets et sa plateforme digitale WIA Link, WIA contribue à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation WIA Philanthropy a pour mission de soutenir les femmes dans l’économie et développe différents programmes dédiés à l’éducation, à l’entrepreneuriat, au mentoring et à l’agriculture. WIA Philanthropy a lancé avec Working Ladies un premier Hub dédiée aux femmes entrepreneurs à Kinshasa en mars 2019. https://wia-initiative.com/

A propos de Smart Data Power

Smart Data Power rend la masse de données présentes sur Twitter intelligentes et intelligibles, notamment en les croisant avec l'Open Data démographique, économique, environnemental, etc. La méthode : un savant mélange de Data Science et d'analyse humaine. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations transmises. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data. https://www.smartdatapower.com/

Nestlé: Joëlle Abega-Oyouomi, première femme directrice d'usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest

 

Un grand nombre d'écoles ont fermés dans toute l'Afrique à la suite de la pandémie Covid-19. Plusieurs organisations internationales, comme la Banque Mondiale (https://bit.ly/3hChnml) et l'UNESCO (https://bit.ly/3kqCVUD), soulignent que cette fermeture sera très dure pour les jeunes filles et que même si un grand nombre retournera à l'école après la réouverture, d’autres ni retournerons jamais.

 

Selon la Banque mondiale, l'éducation des filles a un effet positif sur les communautés, car les femmes mieux instruites ont tendance à être en meilleure santé, à avoir des salaires plus élevés, à avoir moins d'enfants, à se marier plus tard et à permettre à leurs enfants de bénéficier de meilleurs soins de santé et d'une meilleure éducation. Elles ont également un meilleur accès aux opportunités économiques pour elles-mêmes et leurs familles. Bien que d'énormes progrès aient été réalisés au cours des dix dernières années, pour rendre l'éducation plus accessible aux filles, il reste encore beaucoup à faire pour les aider à fréquenter l'école et à ne pas abandonner. C'est pour cette raison que les femmes qui réussissent sont fondamentales pour donner l'exemple.

Joëlle Abega-Oyouomi, de Nestlé Côte d'Ivoire, est l’une d’entre elles. Elle est la toute première femme directrice d'usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Tracer la voie du changement

Il y a près de 20 ans, lorsque Joëlle rejoignait Nestlé en tant qu’associé de recherche, elle avait de grandes ambitions professionnelles, mais la gestion d'une des plus grandes usines de production de bouillons en Afrique ne faisait pas partie de ces plans à l’époque.

« J'étais jeune, pleine d'expectatives et avec une grande envie d'apprendre. J'avais une vision restreinte de ce que je pourrais faire dans ma carrière, mais Nestlé m'a préparée à beaucoup plus que ce que j'attendais », a déclaré Joëlle.

En ce début d’année 2020, elle est devenue la première femme africaine à diriger une usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest, bousculant ainsi l’idée traditionnel d’un secteur d’activité dominé par les hommes. Joëlle dirige l'usine de Yopougon en Côte d'Ivoire, la troisième plus grande usine de Nestlé dans la Région. Ici, les bouillons et les assaisonnements MAGGI sont produits pour approvisionner l'Afrique Centrale et de l’Ouest – le plus grand marché de bouillons Nestlé dans le monde, avec plus de 120 millions de bouillons MAGGI vendus tous les jours.

Gravir les échelons

Ingénieure en technologie alimentaire, Joëlle a rejoint Nestlé en 2001, travaillant au développement de produits au Centre de Recherche et Développement (R&D) d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Elle a ensuite acquis une expérience internationale en recherche et développement au centre de R&D de Shanghai, en Chine, et au centre de recherche de Nestlé à Lausanne, en Suisse, entre 2003 et 2009.

Elle revient en Côte d'Ivoire, en 2009, en tant que Responsable du développement de produits, puis est affectée au Ghana en 2015 en tant que responsable des services régionaux de fabrication pour la Région Afrique Centrale et de l’Ouest. Un an plus tard, Joëlle est nommée responsable du Centre R&D à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Avant d'occuper son poste actuel, elle a contribué à transformer l'activité laitière du Centre en solutions de céréales sains, à développer l’activité de confiserie grâce à l'application de la science aux plantes de cacao, et à renouveler l'engagement du Centre en faveur d’une nutrition à un prix abordable aux consommateurs africains.

« Sur les 19 années que j'ai passées chez Nestlé, 17 ont été consacrées à l'innovation en matière de R&D », a déclaré Joëlle. « Je suis heureuse de pouvoir sortir de ma zone de confort grâce à cette nouvelle opportunité dans le management, qui m'aidera à me développer et à relever de nouveaux défis, tout en contribuant à soutenir la croissance de notre entreprise dans la région. C'est aussi une excellente occasion pour moi d'utiliser des nouvelles compétences qui viendront compléter celles que j'ai déjà acquises dans le passé. En faisant ce que j'aime, j'espère aussi inspirer d'autres jeunes femmes africaines à se rendre compte que tous leurs rêves peuvent devenir réalité.

Inspirer les jeunes filles africaines à voir grand

Pour une jeune femme comme Abigail, ingénieure stagiaire au Centre de formation technique de Nestlé au Nigeria, la nomination de Joëlle est très encourageante.

"C'est passionnant de voir de plus en plus de femmes dans des postes de direction, en particulier dans des domaines comme l'ingénierie, où elles n'avaient traditionnellement aucune perspective de progression, où les femmes ne se voient traditionnellement pas gravir les échelons a expliqué Abigail. "Je me sens très motivé et déterminé à travailler dur, sachant que je pourrais profiter de toutes les opportunités, sans préjugés de genre".

Mauricio Alarcón, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd a déclaré : "Nous voyons dans la diversité la clé de notre croissance. L'autonomisation des femmes et le renforcement de l'équilibre de genre dans nos entreprises nous permettent de mieux servir nos consommateurs.

Nous nous consacrons pleinement à l'autonomisation d'un plus grand nombre de femmes dans les secteurs techniques et de gestion, afin d’avoir beaucoup plus de "Joëlles" à l'avenir. C'est la chose la plus intelligente et juste à faire - pour notre entreprise et pour la société", a-t-il ajouté.

Distribué par APO Group pour Nestlé.

Contact presse :
Marie Chantal Messier
Responsable de la communication institutionnelle et des affaires publiques
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Plus d'infos sur Nestlé :
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À propos de Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest :
En Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé (www.Nestle-CWA.com) est présente dans 25 pays et emploie directement plus de 5400 personnes. La région compte neuf usines et trois unités d’emballage. En tant qu'entreprise socialement responsable, Nestlé contribue à répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des populations en offrant des aliments et des boissons plus savoureux et plus sains ; proposant une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Le portefeuille de Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest comprend une variété de marques dans plusieurs catégories d'aliments et de boissons, notamment produits laitiers, produits culinaires, café, boissons, nutrition infantile et eau embouteillée. MAGGI®, MILO®, CERELAC®, GOLDEN MORN®, NESCAFÉ®, NIDO® et PURE LIFE® sont quelques-unes de nos marques les plus populaires dans la région. La raison d'être de la société est de « libérer le pouvoir de l'alimentation pour améliorer la qualité de vie de chacun, aujourd'hui et pour les générations à venir ».

Sénégal: Facebook propose des formations gratuites aux femmes entrepreneures

 

Facebook (www.Facebook.com) lance aujourd'hui #SheMeansBusiness au Sénégal. L'initiative, soutenue par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des Jeunes (DER) du Sénégal (https://DER.sn), vise à inspirer, autonomiser et former les femmes entrepreneures à créer et développer leurs propres entreprises grâce aux outils digitaux.

 

Le programme #SheMeansBusiness propose aux femmes chefs d’entreprise une formation en ligne gratuite axée sur l’acquisition de compétences numériques et commerciales utiles pour la gestion de leur activité. La formation couvre également des domaines tels que la gestion des opérations, la gestion financière et le leadership et sera assurée au Sénégal par Smart Ecosystems for Women (SEW) (www.SEW-africa.com), un acteur spécialisé dans l’accompagnement de l'entreprenariat féminin en Afrique.

 

“SEW accompagne des partenaires engagés auprès des femmes sur tout le continent. Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal et sommes convaincues qu'il aura un vrai impact pour les femmes entrepreneures car le digital est vital avec la crise que nous vivons pour renforcer la résilience des entreprises.” a commenté Seynabou Thiam, fondatrice de SEW.

 

#SheMeansBusiness de Facebook vise à soutenir plus de 1 500 femmes à travers le Sénégal d’ici la fin de l’année 2020 et leur permettre de constituer un réseau de femmes chefs d'entreprise. Après le Nigéria et l’Afrique du Sud, le Sénégal sera le troisième pays en Afrique sub-saharienne à bénéficier du programme et le premier en Afrique francophone.

 

L'initiative de Facebook est lancée en pleine crise économique et sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 qui met à rude épreuve les petites entreprises en Afrique et dans le reste du monde.

 

Balkissa Idé-Siddo, responsable affaires publiques de Facebook pour l'Afrique francophone a déclaré : “Les femmes entrepreneures du Sénégal font des choses étonnantes, rêvent en grand et créent des entreprises inspirantes. Les aider à faire mieux ne fera que favoriser la croissance de l'économie, surtout en cette période difficile de pandémie mondiale. Avec #SheMeansBusiness, nous voulons leur fournir les ressources nécessaires à la poursuite de leurs objectifs.”

 

“Nous nous réjouissons de travailler avec des entreprises féminines à fort potentiel dans les mois à venir, en leur permettant d'affiner leurs compétences afin qu'elles puissent exploiter pleinement la valeur de nos plateformes en tant qu'outils de développement de leurs entreprises. Tout aussi important, nous voulons construire une communauté où les femmes entrepreneures peuvent partager leurs expériences et demander conseil à leurs pairs”., a-t-elle également ajouté.

 

Pour en savoir plus, consultez le site internet (https://bit.ly/3hwmYuh).

Distribué par APO Group pour Facebook.

Contact presse :
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À propos de Facebook :
Facebook (www.Facebook.com) est une société technologique dont la mission est de donner à chacun la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde entier. Nos produits, qui incluent l’application Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp, Oculus, Workplace, Portal et Novi, encouragent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde à partager leurs idées, se soutenir et faire la différence.

 

 APPEL AUX FEMMES

Lors de son lancement officiel le 2 Août 2020, le Mouvement SENS (Servir et NON se Servir) a d’emblée affirmé sa volonté de proposer une rupture et une refondation politique afin de redonner tout son SENS à l’engagement politique, qui doit être au service de l’intérêt général. Or, cela ne peut se faire sans l’adhésion consciente et la mobilisation du plus grand nombre de parmi nos concitoyennes. En particulier, aucun changement significatif, aucune rupture ou refondation ne pourra se faire dans notre société sans une forte participation des femmes, qui en constituent à la fois le piler et la tranche numériquement majoritaire.

1-Piliers de la société, les femmes demeurent absentes des instances de décision… 

Comme partout ailleurs en Afrique, ce sont les femmes qui, par leurs activités quotidiennes diverses, portent sur leurs épaules nos sociétés bien fragilisées pour les faire tenir en équilibre. Elles sont majoritairement aux champs, dans les marchés, au foyer. Elles sont aussi dans l’administration et dans les entreprises. Cependant, au niveau des instances de décision, de gouvernance et de pouvoir, elles sont soit absentes soit faiblement représentées, et le plus souvent utilisées comme alibis par des politiciens mâles pour complaire à ladite « communauté internationale ».

Alors que nos sociétés anciennes ont, pendant des millénaires, été organisées autour de la femme et que celle-ci a toujours participé à l’organisation et à la gestion des affaires publiques à tous les échelons, cette position sociale éminente n’a cessé de s’étioler et d’être remise en cause au fur et à mesure que nos sociétés perdaient le contrôle de leur destinée. Car nous le savons, dans toute société dominée, les femmes sont susceptibles d’être doublement dominées et ont, dès lors, d’autant moins de possibilité de jouer un rôle de premier plan, dans l’espace public. Ainsi, à quelques exceptions près, depuis nos indépendances formelles, peu d’entre elles ont occupé de véritables positions de pouvoir et de décision au plus haut niveau de l’appareil d’État, alors que la situation inverse était plutôt la règle dans l’Afrique précoloniale. Pensons à nos reines et dirigeantes de l’époque précoloniale, depuis le temps des reines d’Égypte et des Candaces de Méroé (Soudan ancien), le temps de Yennenga et de la reine Nzinga d’Angola, le temps des reines Ranavalona de Madagascar, le temps d’Abla Pokou et de Ndaté Yala dans le Walo, et plus près de nous, le temps des Amazones du Bénin, de Yaa Ansantewaa à Kumasi ou de Guimbi Ouattara à Bobo- Dioulasso…

Notre appel s’adresse donc aux filles et aux femmes de notre pays ainsi qu’à toutes nos mères, soeurs et filles d’Afrique et des Diasporas afin qu’elles nous rejoignent pour transformer leur investissement quotidien dans la société en un engagement qui donne un nouveau SENS à l’action publique et à la gouvernance. Car le changement profond auquel nous aspirons ne pourra s’opérer sans une mobilisation massive de nos soeurs et de nos mères, qui sont les véritables piliers de notre société. A cet effet, le Mouvement SENS invite toutes les femmes, où qu’elles soient et quelle que soit leur condition, à rejoindre ses structures, pour qu’ensemble, nous travaillions à l’avènement d’une société plus juste, plus stable et plus protectrice des droits de toutes et tous, de chacune et de chacun.

 

2- Pour une société plus juste et plus protectrice de la vie…

Au-delà de toute considération politique, cet appel aux femmes est en cohérence avec la nouvelle vision de la société, dont le Mouvement SENS est porteur. Cette vision est exprimée dans notre Projet de Société, pour lequel un appel à contribution populaire et participative est adressé à toutes et à tous. Elle figure également dans notre Manifeste qui prône l’édification d’un « modèle social fondé sur l’équité, l’épanouissement physique, économique, social et mental de la femme et de la jeune fille pour leur pleine participation à la vie socio-politique et économique du Burkina Faso ». Notre volonté de transformation de la condition de la femme ne peut toutefois se concrétiser que par et grâce à l’action des femmes engagées. Ce sont les femmes elles-mêmes qui donneront de la visibilité, dans tous les secteurs, à leurs propres actions. Elles pourront ainsi beaucoup plus efficacement s’attaquer à d’autres tares de notre société qui, parce qu’elles les frappent plus particulièrement, ne doivent plus être considérées comme des questions de genre mais des problèmes sociétaux, qu’il appartient dès lors à l’ensemble de la société de résoudre. Parmi ces problèmes sociétaux, on peut citer :- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’accès à l’école et à une éducation de qualité, au même titre que les ;

- la question des mariages précoces et/ou forcés, la question des grossesses indésirées ou trop rapprochées, la question du libre choix du partenaire et la libre disposition de son corps, la possibilité d’avorter en cas de nécessité ;

- la question de l’accès à la terre, aux prêts bancaires et aux crédits pour entreprendre, pour bâtir, pour créer son exploitation commerciale, artisanale, industrielle, etc.

 

3- Pour un changement radical des mentalités…

Nous sommes convaincus qu’aucune de ces questions ne sera réglée définitivement tant qu’un profond changement des mentalités n’aura pas été opéré dans la société toute entière et plus particulièrement chez les hommes qui sont, consciemment ou inconsciemment, les héritiers et les vecteurs de ces pesanteurs sociales. Le changement devra, par conséquent, se faire dans le sens d’une prise de conscience généralisée au double plan de notre vécu quotidien et de notre histoire. Cela invite chacune et chacun à une renaissance, afin que soient réhabilitées nos valeurs ancestrales positives en termes de solidarité et de bienveillance, de respect et d’assistance à autrui, de justice et d’égalité, de responsabilité, de protection mutuelle et de réciprocité, etc. Au-delà des femmes, c’est toute la société qui est appelée au changement qualitatif afin que nos mères, nos sœurs et nos filles retrouvent la place éminente qui est la leur. Il ne peut y avoir de Renaissance sans une participation plus active des femmes, comme il ne peut y avoir de SENS à notre engagement, sans les femmes.

C’est la raison pour laquelle nous vous invitons toutes à nous rejoindre dans les différentes structures du Mouvement SENS pour qu’ensemble, nous travaillions, main dans la main, à la refondation de notre société.

Ensemble, nous mettrons fin aux discriminations de toutes sortes, à toutes les forme d’injustices sociales, à toutes les violences et intolérances, à toutes les formes d’insécurité…

Ensemble, nous pourrons faire du Burkina Faso une nation démocratique et prospère, une nation pleinement engagée dans la construction des États-Unis d’Afrique, seuls garants de notre sécurité collective à l’échelle nationale, continentale et mondiale.

Ensemble, engageons-nous dès maintenant pour SERVIR et NON se servir !

INFOLINE

(+226) 57 29 51 85 / (+226) 70 40 52 84

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.sens-bf.org



 

[C'est compliqué] Cette semaine, Lucile conseille Florence, qui se demande ce que son mari et elle pourraient tirer de relations extra-conjugales.

«C'est compliqué» est une sorte de courrier du coeur moderne dans lequel vous racontez vos histoires -dans toute leur complexité- et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c'est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes. Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Vous pouvez aussi laisser votre message sur notre boîte vocale en appelant au 07 61 76 74 01 ou par Whatsapp au même numéro. Lucile vous répondra prochainement dans «C'est compliqué, le podcast», dont vous pouvez retrouver les épisodes ici. Et pour retrouver les chroniques précédentes, c'est par là.

Chère Lucile,

Je suis en couple depuis seize ans, nous avons trois enfants. Nous n'avions jamais eu de relation sexuelle avec quelqu'un d'autre avant de se rencontrer. Dans les onze premières années nous avions des rapports réguliers, mais trop pudiques, à savoir que ni l'un ni l'autre n'osait vraiment exprimer tous ses désirs.

Alors que nous tentions de faire un deuxième enfant, j'ai contacté par internet un ancien camarade de classe dont j'étais amoureuse. La relation s'est rapidement transformée en échange de SMS sexuels, de photos, de fantasmes... Cela a duré quelques mois avant qu'il n'y mette fin parce que la relation qu'il avait alors devenait plus sérieuse. De mon côté, je regrettais d'avoir cette relation dans le dos de mon conjoint, mais me rassurais en me disant que je n'étais pas passée à l'acte.

Dans les années qui ont suivi, nous avons eu un troisième enfant, mon corps s'est modifié, j'ai eu plus de mal à l'accepter, le quotidien s'est transformé en routine, j'ai délaissé mon couple et (...)

Lire la suite sur Slate.fr

mercredi, 02 septembre 2020 17:05

Comment être un vrai papa féministe ?

Barack Obama qui déboulonne la masculinité toxique en s'adressant aux générations de demain ("L'idée que se définir en tant qu'homme dépend du fait de rabaisser autrui ou de le dominer, ça c'est une vieille vision"), Channing Tatum qui ne craint pas de s'afficher en super papa (et auteur de livres pour enfants) entouré de licornes, The Rock qui partage au grand public ses "rituels père/fille" ("Passer tout ce temps à la maison avec mes filles est une réelle bénédiction")... Elles sont nombreuses, les célébrités à vanter les vertus d'une éducation plus libre, moderne, aimante, placée sous le signe de l'écoute et de l'empathie.

 

Des people, mais surtout des papas, qui vont à l'encontre des stéréotypes de genre, prônent la sensibilité et se plaisent à ringardiser cette vieille chose dépassée que l'on appelle "virilité". Des pères féministes, en fait. Oui, comme les influents Father of daughters et Dad Download qui, sur Instagram, partagent à leurs centaines de milliers d'abonnés leur propre vision d'une paternité progressiste, valorisant le dialogue et le potentiel de leurs filles, assumant leurs responsabilités de père avec intelligence et légèreté.

Mais pas besoin d'aligner les followers pour être un papa féministe, sachez-le. La preuve, voici notre petit guide perso du père (presque) parfait.

Envoyer paître les normes sociales

On dit des papas "woke" qu'ils sont éveillés, on pourrait dire qu'ils sont éclairés. Etre un père féministe, c'est simplement apporter un autre éclairage sur son quotidien, et avoir le souci du détail. Se dire par exemple que le bleu n'est pas cantonné aux garçons, ni le rose aux filles. Faire gaffe aux stéréotypes de genre que, soi-même, l'on a pu vivre et éprouver durant l'enfance. Sans forcément culpabiliser à la moindre contradiction perso.

Cité par GQ, le truculent livre The Father of All Dad Guides: From A (doring) to Z (addy) de Madeleine Davies et Tara Jacoby, à destination des... Lire la suite sur le site Terrafemina