Elites Femmes

Elites Femmes

Ouagadougou 27 Juin 2020

Mesdames et Messieurs les promoteurs des Micros, Petites et Moyennes Entreprises du Burkina Faso,

Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en sa séance du 13 mars 2017, a décidé de proclamer le 27 juin « Journée internationale des Micros, Petites et Moyennes Entreprises ».

Pour l’ONU, l’institution de cette journée a pour objectif, d’une part de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans la concrétisation des objectifs de développement et d’autre part de permettre de réfléchir aux défis à relever et aux perspectives de croissance des MPME. .

Au Burkina Faso, les MPME constituent environ 90% du tissu économique avec une contribution à la formation du PIB de l’ordre de 40%. Aussi comme dans la majorité des pays du monde, ces entreprises sont sources de nombreuses opportunités d’emplois et de génération de revenus. Elles sont reconnues pour être des vecteurs de développement, et de réduction de la pauvreté. Elles emploient une proportion plus importante de main d’œuvre généralement plus défavorisée, comme les jeunes, les femmes et les personnes issues de milieux populaires ou ruraux. Les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sont donc en première ligne pour l’amélioration des conditions de vie des populations et constituent un filet de sécurité en matière d’inclusion.

Au regard de l’importance de la contribution des MPME au développement durable et inclusif, tant souhaité par Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, le secteur privé, notamment les PME/PMI, a été placé au cœur de la stratégie de mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020), qui en son Axe 3 « Dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois », lui consacre le rôle de pilier de la transformation structurelle de notre pays.

Dans cette dynamique, la loi d’orientation de promotion des PME n°015-2017/AN du 27 avril 2017 ainsi que le décret portant adoption de la charte des PME n°2017-1165/PRES/PM/MCIA/MATD/MINEFID du 27 novembre 2017, ont prévu des dispositions avantageuses sur le plan de la fiscalité, de l’accès à la commande publique, de l’accès au financement et du foncier dont les effets se font ressentir. Ainsi, le montant total des commandes publiques des produits locaux a fortement cru ces dernières années passant de 11,7 milliards FCFA en 2017 à 194,1 milliards FCFA en 2018 puis à 201,1 milliards FCFA en 2019. Aussi la part des marchés publics confiés aux PME s’est établie à 38,72% en 2019 pour un objectif de 15% initialement escompté.

Le Burkina Faso à l’instar des autres nations membres de l’ONU, se joint donc à la communauté internationale pour célébrer cette importante date, cependant marquée par une crise sanitaire mondiale sans précédent.

La pandémie du coronavirus (COVID-19), est à l’origine d’un brusque ralentissement économique mondial qui impactera la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Au Burkina Faso, selon les estimations nationales, les effets de la crise vont occasionner une perte de 5 à 6 points de croissance sur le Produit Intérieur Brut en 2020.

Chers promoteurs des Micros, Petites et Moyennes Entreprises du Burkina Faso,
Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

Sur le plan humain, contrairement à plusieurs prévisions alarmistes, l’incidence de la COVID-19 en Afrique, est restée dans des proportions très faibles comparées au reste du monde. Néanmoins la pandémie a occasionné dans notre pays à la date du 24 juin 2020, 954 personnes contaminées, avec malheureusement 53 décès.
Très tôt, pour freiner la propagation du virus, le Gouvernement a adopté des mesures de confinement, notamment la fermeture des frontières, des écoles, des hôtels et des restaurants, la restriction des voyages internes et internationaux, la sensibilisation à l’utilisation des désinfectants pour les mains, le port des masques, la distanciation sociale etc.

Bien que ces mesures aient pu contribuer à la maîtrise réussie du virus, ces mêmes restrictions ont durement impacté l'activité économique.

Bon nombre d’entreprises, exerçant dans les domaines de l’éducation, du tourisme et de l’hôtellerie, des transports, de la production et la commercialisation de produits vivriers, du divertissement et de divers services ont rapidement été impactés et ont dû réduire leurs effectifs, voire fermer leurs établissements qui pour des semaines et d'autres des mois entiers.

En cela, les micros et les petites entreprises, surtout celles dirigées par les jeunes et les femmes, ont connu une baisse plus importante de leurs activités par rapport aux moyennes et grandes entreprises, sans grande surprise, en raison de leur situation financière précaire, les rendant incapables de mettre en œuvre ne serait-ce que les mesures préventives de santé pour elles-mêmes et leur clientèle. Ces mesures ont d’ailleurs entraîné une augmentation des charges d’exploitation pour celles qui ont continué à fonctionner.

Cette crise a aussi mis en lumière, les inconvénients d’une activité économique dominée par les importations des biens et services avec son corollaire de réduction des recettes fiscales, source principale de financement du budget de l’Etat.
Malgré cet état de fait, les MPME n’ont pas abdiquées. Aux côtés de l’Etat, plusieurs d’entre elles ont réagi et permis à travers leurs produits et services de juguler la crise et de limiter l’impact sur les plus vulnérables de notre population.
C’est le lieu pour nous de leur témoigner notre fierté et de leur rendre un vibrant hommage pour cette révolte citoyenne salutaire qui s’inspire de nos illustres pères, lors de la reconstruction de la Haute Volta en 1947 et plus récemment, de nos leaders comme Pr. Joseph KI-ZERBO et Thomas SANKARA.

Suite à l’appel du Président du Faso, lors de ses adresses à la Nation du 20 mars et du 02 avril 2020, le gouvernement burkinabè s’est engagé sur le terrain, avec ses différents partenaires, pour apporter un soutien aux populations ainsi qu’au secteur privé.

Au niveau de mon Département, des actions ont été entreprises pour mesurer l’impact de la crise et diligenter des actions en vue de contenir les prix des produits de première nécessité sur le marché et offrir une assistance au secteur privé.
Il s’agit entre autres de :

- l’activation de la Cellule d’intelligence économique du Ministère pour collecter régulièrement des informations liées à la crise et analyser les grandes tendances au niveau international et régional, anticiper sur ses effets dans l’environnement des affaires, et imaginer des mesures de mitigation pour la résilience et la relance économique;
-la facilitation des formalités douanières et d’importation pour les produits de première nécessité et les intrants nécessaires à la production de produits pharmaceutiques ;

- le déploiement d’actions vigoureuses de vérification et de contrôle sur les prix, qui ont permis de contenir les tentatives de spéculation et de maintenir les produits de première nécessité accessibles aux populations ;

- l’élaboration d’une norme nationale pour la fabrication des écrans anti-projection (masques) et l’organisation, en collaboration avec le Ministère en charge de l’Education et la Confédération coton-textile-habillement, d’une production de masse de masques par les artisans burkinabè au profit du secteur de l’éducation;
- le lancement le 31 mars 2020, d’un projet de riposte endogène dénommé IRCP Pharma, Initiative de renforcement des capacités productives des PME/PMI du secteur pharmaceutique et biomédical.

D’un coût total de cinq (05) milliards de Francs CFA, ce projet financé principalement par des dons du secteur privé a permis de mobiliser des ressources pour soutenir des unités locales dans leur production de médicaments et de consommables biomédicaux (solutions et gels hydroalcooliques) pour pallier les ruptures des produits essentiels à la lutte contre la pandémie ;
- des concertations ont été menées avec les différents segments économiques, touchés par les mesures gouvernementales, pour les sensibiliser et encadrer la reprise de leurs activités afin d’éviter la constitution de foyers de contagion ;
- aussi, j’ai procédé au lancement le 26 mai 2020, du dispositif d’écoute et d’assistance PARE COVID 19 mis en place par les structures d’appui au secteur privé sous la houlette de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

Le Projet d’Accompagnement à la Résilience Economique (PARE COVID19) s’articule autour d’une plateforme électronique composée d’un centre d’appel et d’un site web permettant aux partenaires de cette initiative d’accompagner gratuitement, en termes d’appui-conseil, les entreprises quant à leur préoccupations d’ordre fiscal, financier, comptable, juridique, social en lien avec le contexte actuel.

Enfin, les départements ministériels et d’autres parties prenantes se préparent à rendre opérationnelles les mesures de relance annoncées par le Président du Faso au profit du secteur privé, d’une enveloppe globale de Cent cinquante (150) milliards de francs CFA.

Vaillants promoteurs de micros, petites et moyennes Entreprises du Burkina Faso,
Chers acteurs du secteur privé burkinabè,

Les crises économiques et sociales sont toujours à double tranchant. Elles pénalisent beaucoup d’entreprises tandis que d’autres tirent leur épingle du jeu. La pandémie de la Covid-19 n’échappe pas à cette règle.

Pour ma part, nous devons retenir qu’elle nous a révélé que nous devons être plus autonome, plus conscients de nos potentialités économiques et du génie de nos PME/PMI, travailler à susciter la vocation d’entrepreneur auprès de notre jeunesse et lui faire confiance. Nous devons ancrer plus profondément notre avenir sur les sentiers du développement endogène et nous engager à tenir fermement le gouvernail.

Chers compatriotes, Oui ! Cette crise est aussi une opportunité pour repenser nos plans de développement, et repositionner l’Etat au cœur des secteurs stratégiques.
Une fois la résilience des entreprises renforcée, les mesures conjoncturelles prises devront laisser place à des actions structurelles comme la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation 2019-2023, qui situe en bonne place les PME/PMI comme actrices majeures de la réindustrialisation du pays.

L’objectif global de cette stratégie qui est de promouvoir la création, le développement et la consolidation d’une masse critique d’industries compétitives, durables, créatrices de valeur ajoutée et d’emplois décents principalement dans la transformation des matières premières locales, devra davantage prendre en compte les domaines stratégiques comme l’industrie pharmaceutique, le numérique, l’Agroalimentaire, l’énergie, la logistique, les infrastructures, la sécurité. Sans complexe, nos choix devront être guidés par le renforcement de nos PME/PMI locales, leur inclusion dans les chaînes de valeur internationale et leur promotion comme vecteurs de l’intégration économique régionale.

En cela, les MPME devront être informées, sensibilisées et soutenues à travers différents instruments juridiques, financiers, de veille et d’intelligence économique, ainsi que par les technologies digitales pour qu’elles puissent jouer le rôle de sentinelles dans tous les compartiments économiques jugés prioritaires.

Braves entrepreneurs, nous devons désormais compter sur nous-mêmes !

Vive les promoteurs des Micro, petites, moyennes entreprises !

Bonne Fête à tous !

Harouna KABORE

Officier de l’ordre de l’Etalon

Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat

 

Le Fonds Khalifa pour le développement des entreprises et la société de médias sociaux Facebook ont annoncé la relance de "She Means Business", un programme d'éducation à l'entrepreneuriat destiné aux femmes.

Le programme soutiendra et formera 1 300 femmes entrepreneurs par le biais d'une série de sessions de formation virtuelle, avec pour objectif principal de doter les participantes d'un éventail de compétences polyvalentes qui contribueront à faire progresser les aspects marketing et commerce électronique de leurs entreprises respectives.

La relance de She Means Business a entraîné une révision du contenu et de la mise en œuvre du programme. Le programme présente deux volets différents : le volet pour débutants, qui s'adresse aux personnes qui sont prêtes à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, et le volet avancé, qui s'adresse aux propriétaires actuels de PME pour les aider à rester informés et en contact avec leurs clients.

Le Fonds Khalifa et Facebook ont modifié le contenu du programme et ajouté des modules supplémentaires qui se rapportent à la crise actuelle et à la manière d'aider les entreprises à surmonter les défis qui se sont présentés récemment.

Dans un effort de collaboration, le Fonds Khalifa est devenu le facilitateur officiel du programme de Facebook aux EAU, avec l'intention de contribuer à l'amélioration du secteur des PME des EAU, en constante expansion. Le programme complète l'investissement stratégique d'Abou Dhabi pour faire de l'Émirat un centre économique et un point d'accès pour les femmes chefs d'entreprise afin qu'elles puissent se développer et croître dans un secteur des PME compétitif.

La PDG par intérim du Fonds Khalifa pour le développement des entreprises, Mouza Al Nasri, a déclaré : "Conformément à l'Agenda national 2021 des EAU et au Plan d'Abou Dhabi 2030, notre leadership vise à positionner les EAU parmi les principaux pôles mondiaux de l'entrepreneuriat. Des programmes comme She Means Business nous aideront à renforcer le secteur et à autonomiser davantage de femmes, tout en investissant dans le tissu de l'écosystème entrepreneurial des EAU".

Elle a ajouté que le programme permettra aux femmes entrepreneurs d'accéder à un large éventail d'informations essentielles, d'améliorer leurs compétences et de créer des réseaux avec des femmes partageant les mêmes idées dans le monde entier. "Il leur permettra également d'accélérer et de mieux comprendre comment optimiser les médias sociaux afin de générer des résultats efficaces dans leurs entreprises, ce qui se traduira par une contribution importante au secteur de la technologie et de l'innovation", a-t-elle noté.

De son côté, la directrice régionale pour le Moyen-Orient, l'Afrique et la Turquie sur Facebook, Derya Matraş, a déclaré : "Nous avons conçu de nouvelles expériences d'apprentissage avec notre partenaire, Khalifa Fund, pour le programme She Means Business qui rendra l'apprentissage et le perfectionnement virtuels plus faciles pour les femmes entrepreneurs afin de les soutenir dans leur cheminement en tant que chefs d'entreprise, catalysant ainsi la croissance de la transformation numérique aux EAU".

Dans le contexte actuel, "She Means Business" sera diffusé en ligne conformément aux mesures de précaution du gouvernement des EAU en matière de santé et de sécurité, a-t-elle ajouté.

Traduit par : Gihane Fawzi.

wam.ae

La Team RM lance à cet effet, un important programme entrepreneurial intitulé Programme Africain d’Investissements dans l’Entreprenariat (Team RM- PAIE) selon APO Group.

 

Le think & do tank Team RM tient parole ! Tel qu’annoncé à l’issue de son webinaire portant sur les acteurs de l’économie réelle, le laboratoire de réflexions & de méthodes poursuit avec ses partenaires la mise en œuvre des recommandations qui en sont issues. La Team RM lance à cet effet, un important programme entrepreneurial intitulé Programme Africain d’Investissements dans l’Entreprenariat (Team RM- PAIE). Il a pour objectif de conseiller, coacher et aider des jeunes entrepreneurs compétitifs du continent africain, notamment du Bénin et du Togo, à accéder à des financements appropriés, à travers plusieurs volets.

L’un des instruments de Team RM- PAIE est l’initiative d’appel à projets en vue de levées de fonds, "The Nest Afrique francophone" dont le processus vient d'être lancé. Cette initiative est le fruit du partenariat scellé entre Team RM et  UNTAPPED, une entreprise internationale de technologie à impact. En plus de découler des recommandations du précédent webinaire, The Nest Afrique Francophone est un outil efficient déployé pour permettre à des start-ups africaines compétitives de bénéficier d’instruments financiers pouvant les aider à développer leur entreprise.

Tout en se réjouissant des retombées du webinaire qui a eu le mérite de mettre en avant le rôle essentiel joué par les acteurs de l’économie réelle dans la résilience de nos économies post covid, la Team RM se félicite d'avoir contribué à la prise de mesures d’accompagnements par des gouvernements et organismes internationaux. D’autres dispositifs sont également en cours d’élaboration et sont suivis de près par la Team RM et ses partenaires.

 

"Les porteurs de projets compétitifs pré-sélectionnés seront coachés par la Team RM"

"The Nest" est un cadre de mise en relation de jeunes entrepreneurs avec des investisseurs providentiels potentiels- Business Angels - en vue de lever des financements pour des projets innovants et rentables. Ainsi des jeunes entrepreneurs d’Afrique Francophone en général et en particulier du Bénin et du Togo auront la possibilité d’accéder à des financements adéquats auprès d’investisseurs à travers le monde.

 

Fort d'une dizaine d’éditions de The Nest au profit des pays anglophones et au regard des nombreux entrepreneurs et entrepreneuses déjà soutenus, il se tiendra la première édition francophone au mois de juillet 2020.

 

Tel qu’évoqué lors du webinaire et annoncé à son issue par la présidente d’honneur de la Team RM, Madame Reckya Madougou, ce programme de financement des nids d’entrepreneurs compétitifs se traduit comme le fruit de l'engagement du think & do tank Team RM de promouvoir et de doper le potentiel de la jeunesse africaine, ambition qui rejoint l’objectif poursuivi par le PDG de UNTAPPED, l’investisseur Jim Chu.

 

À cet effet donc, un appel à projet vient d'être lancé. Il s'adresse aux jeunes africains des pays francophones, notamment du Bénin et du Togo, porteurs d'initiatives et de projets innovants, productifs et rentables, qui sont à la recherche de financements. Le canevas de participation pour compétir est disponible sur le site www.TeamRM.org.

 

Les porteurs de projets compétitifs pré-sélectionnés seront coachés par la Team RM sur comment bien présenter leurs projets et seront invités à participer à une séance de visioconférence de levée de fonds.

 

Le principe est simple :

1 heure de vidéo conférence sur Zoom

2 à 3 entrepreneurs présentant leurs projets en quelques minutes à 3 Business Angels

50-100 invités actifs dans le public.

 

Lisa Kakou (Collaborateur)

Elitesfemmes.com

Jambes lourdes, c’est quoi le problème ?

La sensation de jambes lourdes est le signe d’un dysfonctionnement du système veineux : les veines des jambes n’arrivent pas à faire circuler le sang des pieds vers le cœur. Le problème peut être génétique (= mauvaise circulation) ou lié à des facteurs extérieurs comme la chaleur, le fait de rester debout, assise ou de croiser les jambes trop longtemps, le tabac, les voyages en avion, certains traitements hormonaux, la grossesse…

Que faire ?

La solution la plus rapide et efficace, c’est de bouger, pour activer le flux veineux. Donc, dès que possible, on marche, même si c’est juste pour aller chercher un café. Si on ne peut pas, on relance manuellement la circulation veineuse : mains autour de la cheville, on réalise des pressions en remontant vers le haut de la jambe. C’est encore plus efficace si on se masse avec un produit « jambes lourdes », formulé avec des actifs veinotoniques et décongestionnants et du menthol pour un coup de frais immédiat. Bien aussi, le jet d’eau froide sur les jambes, en remontant des pieds aux cuisses. En prévention, on peut prendre des compléments alimentaires « jambes légères » qui renforcent les veines et, bien sûr, on boit beaucoup d’eau. Il est également recommandé de dormir sur un matelas légèrement surélevé au niveau des pieds. Surtout, si le problème est récurrent et/ou gênant (des varices peuvent apparaître), on n’attend pas pour consulter un phlébologue.

Merci à Véronique Dolciami, directrice scientifique Singuladerm.

En donnant aux femmes l'accès à de l'information qu'elles n'auraient pas autrement, les téléphones intelligents (smartphones) transforment des vies. Des chercheurs de l'Université McGill, de l'Université d'Oxford et de l'Université Bocconi estiment qu'entre les mains des femmes, ces outils peuvent contribuer grandement à l'atteinte des objectifs de développement durable dans les pays en développement.



L'étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of the Sciences, s'appuie sur des données recueillies dans 209 pays entre 1993 et 2017, et établit une corrélation entre l'accès à la téléphonie mobile et de nombreux indicateurs de développement social mondial tels que la santé, l'égalité entre les sexes et la diminution de la pauvreté. C'est dans les pays en développement et les pays les moins avancés que le lien entre l'accès à des téléphones cellulaires et l'autonomisation des femmes est le plus fort.

Sondage auprès des femmes en Afrique subsaharienne

Afin de mieux comprendre de quelle façon les téléphones cellulaires contribuent à l'autonomisation des femmes, les auteurs ont également effectué une analyse de la situation de 100 000 femmes de l'Angola, du Burundi, de l'Éthiopie, du Malawi, de la Tanzanie, de l'Ouganda et du Zimbabwe entre 2015 et 2017. Dans ces pays d'Afrique subsaharienne, le taux de fertilité décline lentement et les taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés, mais l'utilisation des téléphones cellulaires augmente rapidement.

D'après les résultats, toutes choses égales par ailleurs, les femmes qui possèdent un téléphone cellulaire ont, par rapport à celles qui n'en ont pas, 1 % plus de chances de participer aux décisions en matière de contraception, 2 % plus de chances d'utiliser des moyens de contraception modernes, et 3 % plus de chances de savoir à qui s'adresser pour avoir un test de dépistage du VIH. Les répercussions sont considérables et comparables, parfois même supérieures, aux avantages que procure une vie en zone urbaine par rapport à une vie en région rurale. On a observé un effet semblable sur le pouvoir décisionnel au sein du ménage.

Selon les chercheurs, l'obtention de résultats à grande échelle pourrait passer par une amélioration des connaissances et du pouvoir décisionnel sur le plan individuel. L'analyse des données individuelles confirme également que c'est dans les régions pauvres et isolées que les effets sont les plus marqués.

Fracture numérique dans les pays en développement

Les chercheurs conviennent que malgré la prolifération des réseaux de téléphonie mobile, la fracture numérique entre les sexes et les couches socioéconomiques persiste dans les pays en développement. Par rapport aux hommes, les femmes sont moins susceptibles de posséder leur propre téléphone cellulaire, et lorsqu'elles en ont un, elles l'utilisent moins souvent et ont moins de compétences en technologies de l'information et de la communication. Ces disparités créent une deuxième fracture numérique, liée aux compétences, qui s'ajoute à la première, liée à l'accès.

"D'après nos conclusions, un déploiement des technologies de téléphonie mobile pourrait venir renforcer les autres processus de développement, notamment une expansion de l'éducation et la croissance économique, au lieu de les remplacer", explique Luca Maria Pesando, professeur au Département de sociologie et au Centre de recherche sur la dynamique des populations de l'Université McGill.

L'étude:
L'article "Leveraging mobile phones to attain sustainable development", par Valentina Rotondi, Ridhi Kashyap, Luca Maria Pesando, Simone Spinelli et Francesco C. Billari, a été publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

techno-science.net

 

Selon le site ivoirien KOACI, le mannequin ivoirien international Lara Brou, lauréate du prix Génération Junior pour les Awards du Mannequinât Africain (AMA 2019)  KOACI ce vendredi de plusieurs sources concordantes.

Cette information confirmée par l'un des ses photographes Nelly Yavo, laisse comme un goût inachevé d'une symphonie qui venait juste de débuter.

"Je viens d'apprendre ton décès , j'ai pas de mot impossible de croire mais c'est la triste réalité. Lara Brou repose en paix qu'Allah le miséricorde Dieu tout puissant t’accueille dans son royaume", a laissé entendre le photographe Nelly Yavo.

Lara Brou serait décédée à la suite d’une crise de diabète. A 27 ans , elle faisait partie de la génération montante du mannequinat en Côte d'Ivoire.

Toute la Rédaction présente les condoléances les plus attristées à sa famille.

 

La Rédaction 

Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique.

Junior Achievement (JA) Africa et le Groupe Ecobank ont annoncé leur nouveau partenariat – « Miser sur la Jeunesse Africaine ». Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique. Il permettra d'éduquer et de mobiliser plus de 600 000 jeunes ayant des connaissances financières, dans le cadre de l'initiative Junior Savers de Ecobank qui vise en partie à accroître l'inclusion financière des jeunes Africains en utilisant les ressources mobiles/numériques de Ecobank.


L'objectif de la campagne en ligne est de donner aux titulaires de comptes Junior Savers potentiels et existants, les connaissances en littératie financière nécessaires pour comprendre et commencer à construire une culture de l'épargne dans le cadre de leurs habitudes financières personnelles. La campagne cible les groupes de jeunes, les influenceurs en ligne et les communautés ayant des connaissances sur certains concepts financiers de base.

« Le Groupe Ecobank est déterminé à développer les compétences en littératie financière et en gestion des fonds chez les jeunes lors de leur transition vers une main-d’œuvre productive pour l’Afrique », a déclaré Nana Araba Abban, Directrice Groupe, Banque de Particuliers à Ecobank Transnational Incorporated. « Notre collaboration avec JA Africa nous permettra d'avoir un impact positif sur les jeunes citoyens qui sont notre investissement dans l'avenir du continent ».


La valeur pour les clients sera élargie pour inclure les concepts de littératie financière que sont : les revenus, la budgétisation, les dépenses et les opérations bancaires. La campagne amènera les participants à progresser graduellement à travers les quatre concepts. JA Africa lancera la campagne pour atteindre différents groupes de jeunes au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Sénégal par le biais de tous ses médias sur une période de trois ans.

S'exprimant sur le programme, Elizabeth Elango Bintliff, la PDG de JA Africa, a déclaré : « Ce partenariat avec le groupe Ecobank renforce l'engagement de JA Africa et du groupe bancaire en faveur de la littératie financière et de l'inclusion de tous les Africains, en particulier des jeunes. Nous croyons qu'il faut former une nouvelle génération de dirigeants avec les connaissances dont ils ont besoin pour naviguer dans leur avenir économique tout en leur donnant les outils facilitant leur réussite. »


Les jeunes Africains de nos jours grandissent dans un nouveau monde financier où la technologie joue un rôle important dans leur vie. Ce partenariat contribuera largement à atteindre et à influencer le comportement de millions de jeunes non bancarisés sur le continent africain en leur donnant les compétences financières requises pour devenir des adultes financièrement informés. Selon le rapport 2018 de la Banque mondiale, les jeunes Africains sont moins susceptibles d'avoir un compte bancaire que les adultes du continent. Simultanément, ils sont plus susceptibles d'avoir un téléphone portable, de communiquer avec leurs amis et de connaître les chaînes numériques. Les canaux technologiques actuels, en particulier les réseaux sociaux, permettent d'atteindre et d’engager les jeunes à grande échelle. La campagne cherche donc à tirer parti de la technologie pour atteindre ses objectifs.

 

Distribué par APO Group pour Ecobank.

Junior Achievement (JA) Africa et le Groupe Ecobank ont annoncé leur nouveau partenariat – « Miser sur la Jeunesse Africaine ». Le partenariat va entreprendre une campagne qui exploitera la large communauté en ligne de JA, comprenant plus d'un million de jeunes adeptes des réseaux sociaux répartis dans toute l'Afrique. Il permettra d'éduquer et de mobiliser plus de 600 000 jeunes ayant des connaissances financières, dans le cadre de l'initiative Junior Savers de Ecobank qui vise en partie à accroître l'inclusion financière des jeunes Africains en utilisant les ressources mobiles/numériques de Ecobank.


L'objectif de la campagne en ligne est de donner aux titulaires de comptes Junior Savers potentiels et existants, les connaissances en littératie financière nécessaires pour comprendre et commencer à construire une culture de l'épargne dans le cadre de leurs habitudes financières personnelles. La campagne cible les groupes de jeunes, les influenceurs en ligne et les communautés ayant des connaissances sur certains concepts financiers de base.

« Le Groupe Ecobank est déterminé à développer les compétences en littératie financière et en gestion des fonds chez les jeunes lors de leur transition vers une main-d’œuvre productive pour l’Afrique », a déclaré Nana Araba Abban, Directrice Groupe, Banque de Particuliers à Ecobank Transnational Incorporated. « Notre collaboration avec JA Africa nous permettra d'avoir un impact positif sur les jeunes citoyens qui sont notre investissement dans l'avenir du continent ».


La valeur pour les clients sera élargie pour inclure les concepts de littératie financière que sont : les revenus, la budgétisation, les dépenses et les opérations bancaires. La campagne amènera les participants à progresser graduellement à travers les quatre concepts. JA Africa lancera la campagne pour atteindre différents groupes de jeunes au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Sénégal par le biais de tous ses médias sur une période de trois ans.

S'exprimant sur le programme, Elizabeth Elango Bintliff, la PDG de JA Africa, a déclaré : « Ce partenariat avec le groupe Ecobank renforce l'engagement de JA Africa et du groupe bancaire en faveur de la littératie financière et de l'inclusion de tous les Africains, en particulier des jeunes. Nous croyons qu'il faut former une nouvelle génération de dirigeants avec les connaissances dont ils ont besoin pour naviguer dans leur avenir économique tout en leur donnant les outils facilitant leur réussite. »


Les jeunes Africains de nos jours grandissent dans un nouveau monde financier où la technologie joue un rôle important dans leur vie. Ce partenariat contribuera largement à atteindre et à influencer le comportement de millions de jeunes non bancarisés sur le continent africain en leur donnant les compétences financières requises pour devenir des adultes financièrement informés. Selon le rapport 2018 de la Banque mondiale, les jeunes Africains sont moins susceptibles d'avoir un compte bancaire que les adultes du continent. Simultanément, ils sont plus susceptibles d'avoir un téléphone portable, de communiquer avec leurs amis et de connaître les chaînes numériques. Les canaux technologiques actuels, en particulier les réseaux sociaux, permettent d'atteindre et d’engager les jeunes à grande échelle. La campagne cherche donc à tirer parti de la technologie pour atteindre ses objectifs.

 

Distribué par APO Group pour Ecobank.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a annoncé en mai dernier la nomination de Carmen Reinhart au poste de vice-présidente et d’économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale.

Ressortissante américaine, cette économiste titulaire d’un Ph.D de l’université Columbia occupe actuellement la chaire Minos A. Zombanakis consacrée au système financier international de la Harvard Kennedy School. Auparavant, elle a été professeure principale Dennis Weatherstone au Peterson Institute for International Economics et professeure d’économie et directrice du Center for International Economics à l’université du Maryland.

Experte des flux internationaux de capitaux, de la finance et de la macroéconomie, Mme Reinhart est l’auteur de nombreux travaux sur les économies d’Asie et d’Amérique latine, la banque, les crises de la dette souveraine, l’effondrement des devises et les phénomènes de contagion. Elle contribue déjà en tant que conseillère aux discussions en cours sur la transparence de la dette au sein de la Banque mondiale et fait partie du groupe consultatif externe constitué par le FMI pour apporter des éléments de réflexion sur les enjeux politiques, y compris face à la pandémie de COVID-19 et à ses conséquences économiques.

Mme Reinhart a été conseillère principale et directrice adjointe au FMI, mais également vice-présidente et économiste en chef de la banque d’investissement Bear Stearns. Elle siège au comité consultatif de la Federal Reserve Bank de New York et a été membre du groupe de conseillers en économie auprès du bureau du budget du Congrès.

Elle fait partie des économistes les plus cités dans le monde et a figuré dans le classement Bloomberg des 50 personnalités les plus influentes du monde, des 100 plus grands penseurs du classement Foreign Policy et du palmarès Thomson Reuter des scientifiques les plus influents de la planète. En 2018, elle a reçu, entre autres distinctions, le prix d’économie du roi Juan Carlos et le prix Adam Smith de la NABE.

« Je suis ravi d’accueillir Carmen au sein du Groupe de la Banque mondiale alors que nous redoublons d’efforts pour relancer la croissance et aider bon nombre de nos clients à affronter les crises urgentes de l’endettement et de la récession, souligne David Malpass. Carmen a passé toute sa carrière à décrypter les crises financières et à chercher des solutions pour les surmonter afin d’aider les pays avancés comme les pays en développement à stimuler leur croissance et améliorer les niveaux de vie de leur population. Son autorité intellectuelle sera inappréciable pour accompagner le Groupe de la Banque mondiale et ses clients en cette période inédite. »

Sa nomination sera effective le 15 juin 2020.

Banque Mondiale 

L’Afrique est désormais leader mondial en matière d’entrepreneuriat des femmes. Pour Fannie Delavelle et Léa Rouanet, expertes auprès de la Banque mondiale, la pleine réalisation de leur potentiel économique contribuerait massivement à la croissance et à la prospérité du continent.

L’Afrique est en avance sur le reste du monde en ce qui concerne le nombre de femmes entrepreneures. Sur le continent, les femmes sont en effet davantage susceptibles de devenir entrepreneurs que les hommes : elles représentent en Afrique 58 % de ceux qui travaillent à leur compte. Toutefois, le récent rapport de la Banque mondiale, Les bénéfices de la parité, montre qu’en Afrique subsaharienne, les femmes entrepreneures continuent de réaliser des bénéfices inférieurs en moyenne de 34 % à ceux des hommes.  

L’entrepreneuriat des femmes : nécessité fait loi Sur l’ensemble du continent, les femmes sont davantage enclines à choisir l’entrepreneuriat, non par passion ou du fait d’aptitudes particulières, mais avant tout par manque d’alternative. Les opportunités de travail salarié sont rares, à plus forte raison pour les femmes qui ont souvent un niveau d’éducation moins élevé et qui sont confrontées à des pratiques de recrutement discriminatoires. C’est aussi aux femmes que revient généralement l’essentiel des responsabilités domestiques, comme s’occuper des enfants. Gérer une petite entreprise à domicile est souvent l’un des rares moyens qu’elles ont de contribuer au budget familial. Il s’agit là véritablement d’une occasion manquée. Sachant que le continent africain est aujourd’hui leader mondial en matière d’entrepreneuriat des femmes, on mesure à quel point la pleine réalisation de leur potentiel économique pourrait contribuer massivement à la croissance et à la prospérité du continent. Si nous réussissons à mettre les entreprises détenues par des femmes sur un pied d’égalité avec celles des hommes et à favoriser leur croissance, les économies africaines se développeront. L’autonomisation et le renforcement des femmes entrepreneures reviennent tout simplement à la mise en pratique d’une économie intelligente.

La collaboration avec le secteur privé produit des synergies : elle doit constituer un élément central des efforts engagés pour accroître les opportunités offertes aux femmes entrepreneures en Afrique – et ce dans une triple perspective. Promouvoir les entrepreneures en domaine masculin Tout d’abord, il faut s’attaquer aux contraintes sous-jacentes, inhérentes aux normes sociales, qui constituent des entraves pour les femmes. Parmi ces freins : le partage inégal de la charge de soins aux enfants, mais aussi les conventions qui poussent les femmes vers des secteurs d’activité moins rentables. En Éthiopie ou en Ouganda, par exemple, les études ont montré qu’en matière d’entrepreneuriat, la « ségrégation sectorielle » était un déterminant majeur des écarts de revenus entre les sexes. Ainsi, en Ouganda, le bénéfice mensuel moyen dans le secteur de l’esthétique, où les femmes sont majoritaires, est de seulement 86 dollars contre 371 dollars dans le secteur de l’électricité, à forte domination masculine.

Le rapport de la Banque mondiale expose également qu’en République démocratique du Congo, un quart du différentiel de bénéfices entre les femmes et les hommes est attribuable au fait que les femmes travaillent dans des secteurs comparativement moins rentables. Ces résultats concordent avec une récente étude du Gender Innovation Lab, réalisée à partir des pages Facebook d’entreprises de 97 pays sur quatre continents. L’étude révèle plusieurs faits à l’échelle internationale : les entrepreneurs travaillant dans les domaines à dominante masculine ont les revenus les plus élevés. En moyenne, ils gagnent 116 % de plus que les entrepreneures dans des secteurs à dominante féminine ; les hommes dans les secteurs à dominante féminine se situent à un niveau intermédiaire ; enfin, les femmes dans les secteurs à dominante féminine ont les revenus les plus faibles. Ces études révèlent que les choix d’activité féminins ne sont pas toujours déterminés par les facteurs auxquels on pourrait s’attendre, comme l’éducation ou l’accès aux capitaux. Les déterminants principaux du choix sectoriel sont plutôt l’exposition des hommes aux secteurs dominés par d’autres hommes via des mentors masculins, la formation ou la pratique professionnelle, et l’accès à l’information comparative sur les différences de revenus entre secteurs. Le secteur privé peut, à cet égard, jouer un rôle clé en encourageant les femmes à passer de l’autre côté, notamment par le biais d’une démarche d’incubateurs ou par le développement de programmes internes aux entreprises.

 Enseigner des compétences adaptées aux femmes entrepreneures

La plupart des pays d’Afrique sont parvenus à la parité filles-garçons dans l’accès à l’enseignement primaire, mais un fossé persiste dans les niveaux d’éducation et de compétences atteints par les entrepreneurs femmes et hommes, en particulier à partir de l’enseignement secondaire. Cela pourrait expliquer les différences en matière de décisions stratégiques dans les affaires. Les femmes à leur compte ont, dans l’ensemble, suivi des études moins longues que les hommes, qui sont souvent techniquement plus qualifiés. L’étude Les bénéfices de la parité montre que les programmes de formation qui dispensent à des femmes entrepreneures des compétences classiques, comme la comptabilité, produisent souvent des résultats décevants. Certains travaux prometteurs laissent penser que l’enseignement de compétences socio-émotionnelles, telles que l’initiative individuelle ou la persévérance, auraient davantage d’effets. Au Togo, une formation destinée aux dirigeantes de petites entreprises sur « la prise d’initiative, les comportements proactifs et la persévérance » a donné des résultats impressionnants : les apprenantes ont vu leur bénéfice augmenter en moyenne de 40 % suite à la formation. Celles qui assistaient à un cursus business classique n’ont, quant à elles, enregistré aucune augmentation significative de leur bénéfice. Une entrepreneure togolaise qui louait des robes de mariage a, par exemple, décidé d’élargir sa clientèle après avoir suivi un cours sur l’initiative individuelle. Elle vend aujourd’hui des robes et des accessoires, et possède des boutiques dans trois pays d’Afrique. Des formations de ce type ont été déployées dans différents contextes et dans d’autres régions du monde, comme l’Amérique latine ou les Caraïbes, avec des résultats très positifs. Elles pourraient être disponibles partout en Afrique via des partenariats avec le secteur privé : à la fois auprès des grandes entreprises et des petites structures de femmes entrepreneures.  

Des actions simples et peu coûteuses pour l’entrepreneuriat des femmes De telles interventions doivent, en outre, être mises en œuvre à différentes échelles. La Banque mondiale a démontré que des actions simples et peu coûteuses peuvent avoir un fort impact sur l’autonomisation des femmes. Au Malawi, par exemple, nous nous sommes aperçus qu’encourager les femmes à enregistrer leur entreprise n’avait aucun impact sur leurs bénéfices. Mais en ajoutant à cet enregistrement une réunion d’information dans une banque, avec ouverture d’un compte bancaire d’entreprise, la palette des services financiers formels utilisés par les femmes s’accroît de façon significative, et leurs bénéfices augmentent de l’ordre de 20 %. Le coût de cette opération : 27 dollars par entreprise. Cet appui peu coûteux est essentiel en Afrique subsaharienne, où seulement 27 % des femmes ouvrent un compte dans une institution financière. Autre exemple de collaboration fructueuse avec le secteur privé : l’appui des outils psychotechniques. Face aux difficultés des femmes à accéder aux capitaux, deux réponses sont possibles : soit leur donner un meilleur contrôle des actifs, par exemple via des droits de propriété conjoints, comme au Rwanda, soit contourner totalement les contraintes de collatéral sur les prêts.

En Éthiopie, grâce à un partenariat avec le secteur privé, la Banque mondiale a ainsi introduit comme alternative au collatéral une batterie de tests psychométriques innovants. Très fiables, ces tests prédisent la probabilité de remboursement d’un crédit par les entrepreneurs, avec au bout du compte des taux de remboursement de 99 %. Une telle initiative a pu bénéficier par exemple à Abeba, propriétaire d’une boulangerie dans la région éthiopienne d’Amhara, qui ne pouvait prétendre, depuis près de dix ans, qu’à des prêts collectifs plafonnés à 900 euros. Grâce aux tests, elle a pu bénéficier d’un crédit en son nom, faire fructifier son affaire et diversifier ses revenus.   L’entrepreneuriat des femmes au cœur des politiques de développement Le développement des entreprises est un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emploi. Sans l’entrepreneuriat, il y aurait peu d’innovation, peu de croissance de la productivité et peu de nouveaux emplois.

Les dirigeants et de nombreuses autres parties prenantes en Afrique reconnaissent de plus en plus que les femmes entrepreneures sont déjà un levier de croissance, mais qu’elles pourraient l’être davantage. Pour combler les écarts entre les sexes, il faut identifier et mettre en œuvre des programmes et des politiques qui ciblent les contraintes spécifiques auxquelles les entrepreneures sont confrontées. Comme nous l’avons montré, il existe des interventions ciblées qui sont simples, abordables et surtout à fort impact. Plus de la moitié des entrepreneurs en Afrique sont des femmes : la promotion de l’égalité femmes-hommes est un choix économique judicieux et une bonne pratique de gestion pour les entreprises. Elle doit être au cœur des politiques de développement.

ideas4development.org

En Afrique, un adage dit que lorsqu'une femme a une nouvelle coiffure, cela signifie qu'il se passe quelque chose de grand dans sa vie.

Pour Michelle Ntalami en 2013, ce fait marquant, a été malheureusement, son père gravement malade du cancer.

Et quand son traitement de chimiothérapie lui a fait perdre tous ses cheveux, elle a décidé de raser les siens par solidarité.

Michelle, maintenant âgée de 35 ans, a également juré qu'elle commencerait à "vivre plus sainement et naturellement" pour essayer de réduire son propre risque d'être diagnostiqué avec la maladie.

Alors que ses cheveux afro repoussaient, elle a décidé d'arrêter tout traitement chimique que la plupart des femmes de Nairobi, la capitale du Kenya, utilisent pour lisser leurs cheveux.

Pour entretenir ses cheveux naturels afro, elle a fait le choix de se tourner vers les produits naturels de soins capillaires. Malheureusement, ils n'étaient pas disponibles sur les marchés kenyans à l'époque, alors Michelle les commandait aux États-Unis et en Europe.

 

Comme cela coûtait très cher, elle a commencé à fabriquer ses propres shampooings, revitalisants et autres produits, dans sa salle de bain, en utilisant des ingrédients tels que l'avocat, l'œuf, des extraits de romarin et d'aloe vera.

"Quand je les ai donnés à des amis pour les tester, elles les ont simplement aimés", dit-elle. "J'ai réalisé que la vente de produits capillaires naturels pouvait devenir une entreprise viable."

Aujourd'hui, sa société basée à Nairobi - Marini Naturals - vend 50 000 flacons et pots par mois dans 12 pays, 10 en Afrique, plus la Turquie et la France.

 

Alors que Michelle dit que ses parents lui ont appris l'importance de "travailler dur et de réaliser ses rêves", ils ont également pu lui donner une éducation beaucoup plus confortable que la plupart des Kenyans.

Son père, décédé en 2014, était un homme d'affaires et le patron du régulateur financier du Kenya, la Capital Markets Authority. Pendant ce temps, sa mère travaillait pour les Nations Unies.

"Mes parents étaient toujours très motivés en termes de carrière et d'éducation", dit-elle.

Après ses études, Michelle a obtenu un diplôme en design et communication de l'Université de Nairobi, puis a passé du temps en Italie où elle a obtenu une maîtrise en design d'intérieur de la Florence Design Academy en Italie.

De retour au Kenya, elle a d'abord travaillé pour une entreprise informatique. Elle rejoint ensuite l'agence de publicité panafricaine Sanad Africa.

Cependant, elle voulait depuis longtemps créer sa propre entreprise, et tandis qu'à Sanad, elle a lancé sa propre agence de marque, appelée Brandvine Group. Elle a dirigé cela avec son meilleur ami Niyati Patel, qui deviendra co-fondateur à Marini.

"J'ai toujours voulu créer ma propre entreprise, car j'aime construire quelque chose à partir de zéro", explique Michelle.

En lançant Marini en 2015, Michelle dit qu'elle s'est vite rendu compte qu'elle faisait face à "un sacré boulot" pour convaincre une femme kenyane de renoncer à son lissage chimique, et d'embrasser plutôt ses boucles naturelles.

Elle dit qu'elle se battait contre les idées reçues.

"La plupart des scientifiques cosmétiques ont affirmé que le marché africain n'était pas prêt pour les produits capillaires naturels, car la plupart des femmes africaines étaient encore convaincues que leurs cheveux naturels ne pouvaient pas être beaux", dit-elle.

Mais déterminée à la fois à changer les choses et à réussir Marini, Michelle a décidé de faire quelques vidéos et de lancer une campagne sur YouTube. À l'aide de 30 mannequins, elle a présenté plus de 50 coiffures naturelles créées à partir des produits de l'entreprise.

"C'était un énorme succès", dit-elle. "Des personnes de tout le continent ont partagé nos vidéos sur les réseaux sociaux, et notre plateforme YouTube est devenue un élément important de notre stratégie marketing."

Ce qui a contribué à stimuler les ventes, c'est que Michelle a pu rassurer que tous les ingrédients étaient fabriqués en Afrique, tels que l'huile de coco du Kenya, le beurre de karité d'Ouganda et les parfums naturels d'Afrique du Sud. Cependant, l'emballage vient de la Chine, car Michelle dit que, malheureusement, elle n'a pas pu trouver de flacons et de pots de qualité suffisante en Afrique.

Vendant déjà Marini Naturals en dehors de l'Afrique, en France et en Turquie notamment, Michelle vise maintenant une expansion mondiale. Elle dit qu'il y a un intérêt croissant pour ses produits car de plus en plus d'hommes et de femmes d'origine africaine décident de renoncer au lissage.

"Grâce à cette demande mondiale croissante, nous voulons maintenant étendre Marini [davantage] en Europe et aux États-Unis", dit-elle.

L'entreprise prévoit également de commencer à exporter sa nouvelle gamme de produits de soin.

Michelle dit que même si elle obtient sa plus grande satisfaction des commentaires positifs des clients, son défunt père est souvent dans ses pensées.

"Il me manque beaucoup", dit-elle. "Peut-être que Marini Naturals était son cadeau pour moi avant son départ.

"Pouvoir traduire cela en un produit qui change la vie de millions de femmes, d'hommes et d'enfants dans le monde est extrêmement satisfaisant."