Elites Femmes

Elites Femmes

Hanna Tetteh représente les Nations Unies auprès de l’Union africaine (UA) depuis décembre 2018, après avoir été Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Nairobi (ONUN).

Cette avocate ghanéenne de 52 ans a été Ministre des affaires étrangères de son pays et membre du Conseil national de sécurité et du Conseil des forces armées, de 2013 à 2017. Entre 2009 et 2013, elle a occupé les fonctions de Ministre du commerce et de l’industrie, une période durant laquelle elle a été membre de l’équipe de gestion économique du gouvernement, du conseil d’administration de l’Autorité chargée des objectifs du Millénaire pour le développement et de la Commission nationale de la planification du développement. Elle a aussi été Présidente du Conseil des zones franches du Ghana.

De janvier à février 2009, Mme Tetteh a également été porte-parole de l’équipe de transition du Président John Evans Atta Mills. De 2014 à 2015, elle était Présidente du Conseil des ministres et du Conseil pour la médiation et la sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elle a siégé au parlement du Ghana de 2000 à 2005 et de 2013 à 2017. Elle a été nommée cofacilitatrice du Forum de haut niveau pour la revitalisation de l’Accord sur le règlement du conflit au Soudan du Sud, entre 2017 et 2018.

Hanna Tetteh est titulaire d’une licence en droit de l’Université du Ghana.

Leila Zerrougui dirige la MONUSCO – l’opération de paix de l’ONU en République démocratique du Congo - depuis janvier 2018. Une mission et un pays qu’elle connait bien pour avoir été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général en RDC de 2008 à 2012.

Cette Algérienne de 64 ans a également été Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé de 2012 à 2016 et Membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de 2001 à 2003, groupe dont elle a été la Présidente-Rapporteuse de 2003 à 2008.

Avant d’entamer une carrière internationale, Leila Zerrougui a mené une carrière de magistrate en Algérie où elle a été nommée à la Cour suprême en 2000. Elle est titulaire d’un diplôme de l’École nationale d’administration d’Alger.

 

Pramila Patten est Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit depuis 2017.

Cette avocate mauricienne de 61 ans était depuis 2003 membre du Comité sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). 

 

Mme Patten a des compétences judiciaires solides et diversifiées en matière de violence sexuelle et sexiste, et sur la question « femmes, paix et sécurité », ayant été membre, depuis 2014, du Groupe consultatif de haut niveau chargé de l’étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité et membre, depuis 2010, du Groupe consultatif de l’Observatoire des droits des femmes africaines, auprès de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Conseillère au Ministère des droits de la femme, du développement de l’enfant et de l’aide aux familles de Maurice, de 2000 à 2004, elle a fait partie de la Commission internationale d’enquête sur le massacre commis en Guinée en 2009 où elle avait été nommée par le Secrétaire général. Elle a enseigné le droit à l’Université de Maurice entre 1987 et 1992 et a été magistrate de 1987 à 1988.

Mme Patten est titulaire d’une licence en droit du Ealing College of Higher Education et d’une maîtrise en droit de la University College London, au Royaume-Uni.

Bience Gawanas est la Conseillère spéciale d’António Guterres pour l’Afrique depuis janvier 2018.

Avant de rejoindre l’ONU, cette Namibienne de 64 ans était Conseillère spéciale auprès du Ministre de l’éradication de la pauvreté et de la protection sociale et auprès du Ministre de la santé et des services sociaux de son pays. Défenseure inlassable de la santé et des droits des femmes en Afrique, elle a été saluée pour son rôle dans l’organisation de campagnes ambitieuses telles que celle pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en Afrique.

Mme Gawanes a été élue Commissaire aux affaires sociales au sein de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2003 et en 2008. Avant d’occuper les fonctions de commissaire, elle était Ombudsman de Namibie (1996-2003).

Elle a participé à divers groupes de travail et commissions, notamment l’équipe spéciale de l’ONUSIDA pour l’amélioration de la coordination entre les institutions multilatérales et les donateurs internationaux et le Groupe de travail sur le renforcement de l’éducation et de la formation des agents de santé, la Commission mondiale sur le VIH et le droit.

Elle est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Warwick, d’un diplôme d’avocat de l’École de droit de Lincoln Inn, au Royaume-Uni et d’un MBA de l’Université du Cap, en Afrique du Sud.

Winnie Byanyima a pris la tête de l’ONUSIDA en novembre 2019.

Avant de prendre la direction du Programme commun des Nations Unies pour la lutte contre le VIH/sida, elle a exercé pendant six ans les fonctions de Directrice exécutive de l’ONG Oxfam International. Auparavant, elle a occupé pendant sept ans le poste de Directrice du genre et du développement au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Cette Ougandaise de 61 ans a débuté sa carrière il y a 30 ans en s’engageant pour les communautés marginalisées et les femmes en tant que députée à l’Assemblée nationale de l’Ouganda. En 2004, elle a été nommée Directrice des femmes et du développement à la Commission de l’Union africaine, responsable du protocole sur les droits des femmes en Afrique. Cet instrument international des droits humains est devenu un outil important pour réduire l’incidence disproportionnée de la pandémie de VIH sur les femmes en Afrique.

Winnie Byanyima est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en génie mécanique du Cranfield Institute of Technology et d’un diplôme de premier cycle en génie aéronautique de l’Université de Manchester, au Royaume-Uni.

 

Vera Songwe dirige la Commission économique pour l’Afrique (CEA) – l’une des cinq commissions régionales des Nations Unies – depuis août 2017. Elle est la première femme à avoir pris les rênes de la CEA depuis sa création en 1958.

 

Avant de prendre la tête de la CEA, cette économiste a mené une carrière de 19 ans au sein du groupe de la Banque mondiale, notamment comme Directrice régionale de la Société financière internationale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ; Directrice de pays à la Banque mondiale pour le Cap Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal ; et conseillère du Directeur général de la Banque mondiale pour l’Afrique, l’Europe et l’Asie centrale et du Sud.

Cette Camerounaise de 52 ans est également membre de l’équipe de réforme institutionnelle de l’Union africaine dirigée par le Président du Rwanda, Paul Kagamé, et membre du Conseil d’administration de l’African Leadership Network et de la Fondation Mo Ibrahim.

Vera Songwe est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université catholique de Louvain, en Belgique.

 

Phumzile Mlambo-Ngcuka dirige depuis 2013 ONU Femmes - l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

 Cette Sud-Africaine de 64 ans a voué sa carrière aux droits de la personne, à l’égalité et à la justice sociale. Elle a participé activement à la lutte pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud.

 

De 2005 à 2008, elle a été Vice-Présidente de l’Afrique du Sud. Auparavant, elle a été Ministre des ressources minières et de l’énergie (1999 à 2005) et ministre adjointe du commerce et de l’industrie (1996 à 1999). Elle a siégé au Parlement de 1994 à 1996 dans le cadre du premier gouvernement démocratiquement élu d’Afrique du Sud.

 

Mme Mlambo-Ngcuka a commencé sa carrière en tant que professeure et a acquis une expérience internationale en tant que coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève, où elle a mis sur pied un programme mondial destiné aux jeunes femmes. Elle a fondé la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation.

 

Elle est titulaire d'un doctorat en éducation et technologie à l’Université de Warwick, au Royaume-Uni.

Amina J. Mohammed est le numéro deux du Secrétariat des Nations Unies depuis janvier 2017. A 58 ans, elle aide à gérer les opérations du Secrétariat, à promouvoir le rôle des Nations Unies dans les domaines économique et social et à renforcer l'Organisation en tant que centre de la politique et de l'assistance pour le développement.

Elle a occupé auprès du précédent Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les fonctions de Conseillère spéciale pour la planification du développement après 2015 et a, à ce titre, joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et, en particulier, des Objectifs de développement durable (ODD).

Avant d’être nommée Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Mohammed a été Ministre de l’environnement du Nigéria de novembre 2015 à décembre 2016.

« Ma fiche de poste est simple : construire un monde où chaque fille et chaque garçon dispose des outils et de l’appui pour faire de ses rêves une réalité », a-t-elle déclaré en 2017.

’Union Africaine et l’ONU viennent de lancer une initiative conjointe sur « les femmes dans la gouvernance et leur participation politique : renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership ».