Elites Femmes

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[CAVIE-ACCI] Depuis quelques années, les bouleversements que connait l’économie mondiale provoquent des changements dans plusieurs domaines. Aujourd’hui, à l’ère de l’information, savoir maîtriser son environnement est plus que vitale aussi bien pour les entreprises que pour les nations elles-mêmes. De ce fait, à quel niveau l’Afrique se situe-t-elle face à la concurrence mondiale ?

Des continents comme l’Europe l’ont compris depuis près de deux décennies. L’intelligence économique est un axe majeur pour la capitalisation et l’utilisation stratégique (protection et diffusion) de l’information notamment celle à caractère économique. Vraisemblablement, des méthodes et des pratiques existent pour mieux s’approprier l’information la plus utile. Il s’agit entre autres des outils de surveillance comme les différents types de veilles et dans un sens plus large de l’Intelligence Economique devenue une discipline à part entière et exclusive.

Bien que la toile de fond de cette analyse ne soit pas de faire l’historique de l’intelligence économique, il s’avère nécessaire de souligner une approche définitionnelle de cette discipline, donnant les nouvelles orientations mondiales, avant de poursuivre sur sa probable utilité et usage en Afrique. En effet, l’intelligence économique répond à plusieurs besoins qui vont de la surveillance à la diffusion et la protection de l’information et elle se distingue de l’espionnage industriel car elle utilise des moyens légaux et connus de tous. Ainsi, dans un objectif simpliste, on retiendra l’une des toutes premières approches en l’occurrence celle de Harld Wilensky qui définit l’intelligence économique comme une activité de production de connaissances servant les buts économiques et stratégiques d’une organisation, recueillie et produite dans un contexte légal et à partir de sources ouvertes. Cette définition englobe plusieurs réalités, mais en résumé l’intelligence économique est la production systématique d’informations à usage économique et stratégique avec des fondements juridiques à partir de sources accessibles.

L’intelligence économique telle qu’imaginée par les pays occidentaux, avait pour objectif d’accroître leur performance économique, car d’un point de vue stratégique le mieux est toujours l’ennemi du bien. S’assurer le contrôle exclusif de certains secteurs clés de l’économie à partir de la maîtrise totale de l’information était leur nouvelle vision. Bien vrai que cette activité fut au départ celle des entreprises, elle devient de plus en plus un enjeu d’Etat, c’est-à-dire on se serait tourné vers un patriotisme économique. En réalité, après le Japon dans les années 1970 et les Etats-Unis dans à la fin des années 1980, la France s’est lancée à son tour dans cette démarche au début des années 1990. De plus, dans le contexte européen la France n’est pas la seule à avoir mis en place une politique d’intelligence. Pour certains pays comme l’Allemagne et le Danemark elle s’est traduite par une sorte de protection des domaines dits stratégiques aux autres puissances étrangères. C’est la preuve de la mise en place de dispositif à long terme de contrôle des investissements à l’ordre public.

Au regard de toutes ces démarches qui rappelleraient étrangement le protectionnisme, comment l’Afrique pourrait-elle orienter son économie en intégrant une démarche d’intelligence économique. Dans la mesure où une démarche d’intelligence économique serait utile à l’Afrique, comment doit-elle s’organiser ?

Par ailleurs quelle identité d’intelligence économique l’Afrique peut-elle se faire tout en considérant l’existence d’optique offensive et d’accumulation de capitaux par les multinationales ? Les Etas africains peuvent-ils avoir le contrôle exclusif des domaines dits stratégiques de leur économie en suivant les principes de l’intelligence économique ?

 L’organisation d’une démarche de l’IE en Afrique serait l’un des défis stratégiques du 21ème siècle pour le continent. Loin de toutes interprétations normatives, l’application correcte d’une bonne démarche de l’IE pourrait réduire les erreurs dues à l’inertie de l’économie africaine.

Les décisions pragmatiques d’urgence et les improvisations qui animent le quotidien des instances gouvernementales doivent laisser la place à une démarche de plus en plus cohérente, à une gestion plus dynamique de l’économie. Une fois ce problème résolu, il va falloir déterminer les secteurs dits stratégiques ou sensibles de l’économie.  Cette action peut se mener par pays en suivant une démarche africaine globale.

L’Afrique qui ne représente que 2% des échanges mondiaux doit mettre en une politique efficace permettant surpasser son statut de continent commercialement faible. La mise en place d’une démarche stratégique comme l’Intelligence Economique améliorait les performances des entreprises africaines. En la matière la Chine a su garder le contrôle de son économie avec une ouverture prudente de celle-ci. En effet, elle s’est appuyé les investissements étrangers pour mettre à niveau du point de vue technologique et managérial de l’économie, mais de façon qui reste limiter à certains secteurs. C’est cette orientation qui favorise aujourd’hui la croissance extraordinaire de son économie.

L’Afrique doit savoir tirer d’avantages des transferts technologiques ; le rôle des entreprises africaines ne doit plus d’être commercial mais de production et de conception. L’illustration de cette nouvelle compréhension de l’économie s’est vérifiée lors de l’achat des avions de guerre à la France par le Brésil. En achetant ces avions le Brésil s’est assuré également du transfert de la technologie de conception de ceux-ci. L’usage de l’IE doit servir cette cause avec une vision intégrée des modèles français et américains. En France la politique offensive des entreprises a permis de développer plusieurs groupes privés servant les intérêts de l’Etat comme les multinationales et la politique défensive réservée à l’Etat se concentre sur les dispositifs de protection contre les investisseurs non nationaux. A l’instar de la France la plupart des grands pays européens se sont dotés de politiques d’intelligence économique avec des spécificités propre à chaque pays. Cependant aux Etats-Unis la distinction entre l’aspect offensif et défensif de l’IE n’est pas trop perceptible. La communication entre les secteurs militaire et civil est plus présente.

Tout en se référant aux modèles susmentionnés l’Afrique peut à l’instar des pays arabes contrôler parfaitement ses matières premières, de l’exploitation à la commercialisation. Pour cela, là il faut une approche positive de l’IE qui serait une parfaite combinaison des modèles européen, américain et asiatique dans un contexte africain. Il faut désormais anticiper à l’américaine, agir comme les européens et analyser comme les orientaux dans un contexte africain. L’Afrique doit, à l’ère de l’information, répondre à une question plus que stratégique ; quel doit être mon business ?

En somme la normalisation, la sécurisation et la diffusion de l’information économique dans le secteur des ressources naturelles doivent se faire par les africains eux-mêmes en suivant une logique moins politique. C’est à ce prix sans doute que l’Afrique pourra achever son indépendance économique.

La Rédaction (avec Overblog et CA)

Le nouveau gouvernement, remanié le 14 juillet par le président tchadien Idriss Deby, est composé de 35 membres, dont 9 femmes, et compte 14 nouveaux ministres et 6 secrétaires d’Etat. Nommée ministre de la femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh est la plus jeune ministre du nouveau gouvernement tchadien.

 

Depuis 2019, elle était directrice générale de la Maison nationale de la femme au Tchad. Elle est aussi la présidente de la fondation Tchad Helping Hands qu’elle a créée. Elle y fait la promotion de l’éducation des filles et des personnes démunies. Amina Priscille Longoh était aussi commissaire à l’éducation et compétences de l’Union panafricaine de la jeunesse.

Diplômée en communication, Amina Priscille Longoh a débuté sa carrière dans le secteur pétrolier avant de s’orienter vers l’humanitaire. En effet, en 2016, elle a initié une collecte de fonds sur les réseaux sociaux pour aider une femme démunie à faire opérer sa fille de 2 ans qui avait le cancer de l’œil. Malheureusement, suite à certains retards et  la petite fille n’a pas pu être sauvée. Fin 2016, Amina Priscille Longoh a décidé que c’était le moment de concrétiser le projet de la Fondation pour pouvoir agir en temps réel. Elle l’a donc nommé « Tchad Helping Hands », traduisant la Solidarité autour des causes sociales.

En tant que Directrice de la Maison de la femme, Amina Priscille Longoh a notamment signé une convention de partenariat avec un cabinet d’avocats pour la prise en charge juridique et judiciaire des femmes victimes de violences.

Le programme EUVP vise à faire connaître les objectifs et les politiques de l’Union européenne à travers un programme de visites des Institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, etc.) à destination de jeunes leaders émergents et de bâtisseurs d’opinion. Les participants sont invités à débattre de thématiques universelles telles que le genre, l’aide humanitaire, l’éducation, etc.

En juin dernier, elle  a été distinguée par le jury du Prix africain de développement ( Padev ) 2020, qui l’a désignée comme meilleur manager du marketing réseau, au cours de l’année 2020. Elle recevra son prix en octobre à Kigali.

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La photographe, dont la victoire a été annoncée le mercredi 15 juillet, a remporté ce prix grâce à sa série de photos « Double identité » (Femme du Kivu), qui met en exergue la double identité des femmes de Goma (Est de la RDC).

Le prix Dior de la photographie et des Arts visuels est organisé par Christian Dior Parfums, en collaboration avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et la Fondation Luma à Arles. Objectif : mettre en lumière les jeunes artistes visuels issus des plus grandes écoles internationales d’art et de photographie. Les 14 créatifs en lice devaient présenter leurs œuvres  lors des rencontres de la photographie d’Arles autour du thème « Face To Face ». Le jury s’est réuni virtuellement et a délibéré à distance et choisi les onze lauréats et trois mentions du jury pour ce Prix 2020.

 

C’est par l’intermédiaire d’une exposition digitale dévoilée à l’annonce du gagnant ce mercredi 15 juillet, que le public peut découvrir le travail qu’ils ont effectué autour du thème « Face to face »,

Pamela Tulizo, qui vit actuellement à Johannesburg, a été formée à l’École Market Photo Workshop de Johannesburg. A travers sa série d’autoportraits baptisée “Double Identité”, elle a choisi de faire contraster la richesse et les conflits identitaires des femmes de Goma via des clichés poignants et interpellant. Ces photographies, avec les oeuvres visuelles de 11 lauréats et de 3 mentions du jury, peuvent être vues via l’exposition digitale sur le site de Luma Arles.

Double identité des femmes de Goma

Composée de 13 portraits, la série « Double Identité » (Femme du Kivu), par un jeu de croisements de regards, met en exergue la double identité des femmes de Goma : regard extérieur de la presse notamment, qui véhicule d’elles une image de victime et celui plus intimiste, qui dévoile la manière dont elles aimeraient être représentées: des femmes belles, fortes et en lutte contre les injustices sociales.

« Partant de la réalité urbaine de Goma et du quotidien de femmes du Kivu, Pamela Tulizo met en scène leur dualité identitaire via, entre autres, la photographie et le recours à des acteurs, mannequins, acteurs de théâtre et danseurs. Double Identité s’ancre dans le contexte d’instabilité politique que connaît le Nord Kivu depuis plus de 20 ans, en raison notamment de conflits liés à la forte concentration de minerais enfouis dans son sous-sol et de la fertilité de ses terres. Pamela Tulizo déplore le traitement partial que réservent presse internationale, ONG, chercheurs, artistes, etc. à la province et plus particulièrement à Goma, en n’en retenant que les aspects négatifs (guerres ethniques, pauvreté, viols, épidémie d’Ebola, conflit en Ituri, instabilité économique, catastrophes naturelles,..) au détriment de l’évocation de l’énergie et du courage de leurs habitants », indique la Biennale de Lubumbashi, à laquelle la jeune photographe a pris part en 2019.

Expression de l’identité féminine

Journaliste de formation et de profession, Pamela Tulizo, passionnée de photographie, a  commencé, en 2015, ses recherches dans les techniques et les basics de la photographie grâce à ses amies déjà photographes évoluant dans sa ville de Goma. Elle a aussi appris les techniques de la documentation d’histoire avec la photographie.  Après ses études de journalisme, elle a intégré le Market Photo Workshop de Johannesburg, en Afrique du Sud, dont elle sort diplômée en 2019. Son travail est essentiellement centré sur les expressions de l’identité féminine. Dans sa série Double Identité, elle incarne donc une femme congolaise oscillant entre son identité et le rôle qui lui est attribué par la société mondialisée. Réalisées à Goma dans la région du nord Kivu en République Démocratique du Congo, ses photographies sont les témoins de l’instabilité politique, écologique et économique de cette province congolaise. Avec ce travail, Pamela Tulizo dénonce le portrait victimaire dressé par les médias à propos des femmes de la région et expose leur incroyable force de résilience pour un futur meilleur.

« La photographie est l’une des voies de communication qu’elle utilise pour entrer en parfait dialogue avec sa communauté, et le monde entier. Dans son monde imaginaire, Pamela s’imagine et s’incarne dans les personnages que l’on retrouve dans ses différents clichés afin de présenter ou raconter une autre facette de la femme avec une sorte de courage, d’énergie, de détermination, d’engagement et de force. L’idée dans son travail est de faire sortir sa communauté d’une autre forme de tradition au sujet de la place de femme. Ses photographies mettent en parallèle l’image de la femme ancienne au modèle de la femme contemporaine. Les femmes, la jeune fille trouvent une place dans le contenu de son travail et qui le conduit parfois dans un monde qu’elle-même Pamela Tulizo l’identifie d’imaginaire », explique la Biennale de Lubumbashi.

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Originaire du Ghana, elle sera responsable des opérations d’IBM dans plus de 40 pays en Afrique, dont le Maroc, le Nigéria, le Kenya, le Sénégal, l’Ouganda, le Ghana et la Tunisie. Elle devient la première femme et la première personnalité africaine à être nommée directrice régionale en Afrique.

Avant sa nomination, Angela Kyerematen-Jimoh était directrice de cabinet du premier vice-président en charge des marchés mondiaux et des ventes au siège social d’IBM à New York. Elle a été nommée Directrice générale d’IBM Ghana en 2015, devenant la première femme directrice générale d’IBM en Afrique. En tant que Directrice générale d’IBM Ghana, elle supervisait les activités d’IBM dans des secteurs clés: finances, pétrole, gaz, télécommunications, etc., afin d’y déployer les technologies avancées d’IBM.

Elle avait rejoint IBM en 2011 comme « Territory Marketing Manager », en charge de l’Afrique de l’Ouest, avant d’aller au Kenya, en tant que « Strategy Leader » pour les opérations d’IBM en Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest.

Marketeuse expérimentée, Angela Kyerematen-Jimoh a notamment été responsable marketing (Londres et Europe du Nord) de GL Trade, une société française de logiciels et responsable marketing à Londres des banques ABN AMRO et UBS Investment Bank.

 

A son retour au Ghana, elle a été « head of Prestige banking » à UBA et « Group Head, Consumer Banking » de Guaranty Trust Bank . Elle est détentrice d’un BA en « Marketing and French » de la London Metropolitan university et a suivi un programme pour le« Leadership Development » à la Harvard business school.

Angela Kyerematen-Jimoh a reçu de nombreux prix notamment le Global Impact Leadership Award du US African Women Forum et les prestigieux African Achievers Awards for Excellence in Business.

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Confidences – “Ma femme a abusé de moi pendant 10 ans, un passé douloureux…”

 

Il est presque ordinaire d’entendre des histoires de vi0l. Mais de viol d’hommes par des femmes, est un acte qui dépasse l’entendement. C’est pourtant dans ce dernier cas que se range cet homme qui s’est confié sur les antennes de la BBC.

La moitié des hommes tués par leur conjointe ont été violents ...

 

Selon les statistiques des Nations unies, un tiers des femmes et des filles subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Et les hommes ? En attendant d’avoir les données exactes, voici le témoignage (sous l’anonymat) d’un jeune ukrainien à la BBC.

“Je ne sais pas si mes amis se doutaient de quelque chose. De l’extérieur, tout semblait parfait : des visages souriants, des amis, beaucoup d’argent, du bonheur et de la confiance. Nous avons parcouru la moitié du monde ensemble.

Je n’avais pas à la craindre quand nous voyagions : elle ne me ferait pas de mal devant d’autres personnes. Le plus important était d’éviter d’être en tête à tête avec elle.

Ce n’est que récemment que j’ai réalisé que mon ex-femme me violait depuis dix ans.

Ma première fois avec une femme a été avec Ira. Nous nous sommes rencontrés au début de la vingtaine, c’est elle qui m’a demandé de sortir avec elle.

Mes parents m’ont dit que je devais déménager immédiatement après avoir commencé à sortir avec quelqu’un. En d’autres termes, commencer une relation signifiait renoncer à sa famille et à un toit; en un jour, j’ai dû tout perdre.

C’était effrayant. Je n’aurais donc pu me permettre une relation que lorsque j’aurai économisé assez d’argent pour vivre seul.

En plus de cela, ma mère avait honte de moi et de mon apparence, j’avais une très faible estime de moi.

Mes premiers attouchements sexuels ont eu lieu avec Ira et à l’époque, c’est ce que je voulais. Cependant, ce n’était pas tout à fait normal : c’était douloureux et agressif. Notre premier rapport sexuel a duré environ cinq heures, et j’avais mal partout après.

Elle avait cette manie, de vouloir qu’il y ait du sperme à la fin. J’étais astiqué jusqu’à ce qu’il soit là. En moyenne, ça durait une à deux heures.

Le sexe est censé être agréable, mais il n’a jamais été agréable pour moi. Je n’avais pas d’expérience et je pensais que c’était comme ça, alors je donnais mon consentement.

Mais assez vite, j’ai dit “non”. Mais cela ne l’a pas arrêtée. C’est comme ça que ça s’est transformé en viol.

J’ai dû partir à l’étranger pour un long voyage d’affaires. J’avais peur de perdre Ira, alors je lui ai demandé de m’accompagner. Je lui ai même proposé de se marier d’abord. Elle a refusé, mais m’a quand même rejoint. C’est là que tout a commencé.

J’étais surmené et je voulais me reposer, mais elle a commencé à exiger du sexe. J’ai accepté une fois, deux fois… Elle disait “je le veux, j’en ai besoin, alors tu dois le faire, allez, j’attends depuis longtemps.” Je lui répondais : “Non, je ne veux pas, je veux me reposer, je suis fatigué.”

“Puis elle me frappait et je ne pouvais rien faire. Elle me griffait la peau avec ses ongles jusqu’à ce qu’elle saigne, elle me frappait. Elle ne laissait aucune marque sur mon visage, elle ne faisait mal à ma poitrine, mon dos, mes mains”.

 

Je n’ai pas résisté parce que je pensais que battre une femme était agressif et mal. C’est comme ça que mes parents m’avaient élevée.

Je me sentais petit, faible et je ne pouvais pas m’échapper. Elle obtenait ce qu’elle voulait et elle était généralement au-dessus de moi.

J’ai donc fini par avoir des infections urinaires, de la prostatite et de la fièvre. Mais cela n’a pas arrêté Ira : je devais faire ce qu’elle voulait.

Les week-ends étaient les pires: ça se passait le samedi matin et le dimanche soir. J’ai compté les jours avant de rentrer en Ukraine. Je pensais que cela mettrait fin à notre relation – mais j’avais tort.

Je suis retourné chez mes parents et je n’allais même pas garder le contact avec Ira, encore moins vivre avec elle. Mais mes tentatives de libération ont traîné pendant des années.

Et je revenais vers elle à chaque fois. J’avais tellement peur d’être seul. Au début, j’ai fait de nombreuses tentatives pour la quitter, puis de moins en moins, et j’ai fini par abandonner. Elle a insisté pour que nous nous mariions, et nous l’avons fait, bien que je ne voulais plus de cela.

Ira était jalouse de tout le monde : mes amis, ma famille. Partout où j’allais, je devais toujours l’appeler. “Pourquoi aurais-je assisté à ces conférences ?” “Pourquoi rencontrerais-je des amis ?” Il fallait que je sois avec elle, à sa portée.Publicité 2

Elle ne pouvait aller nulle part sans moi – j’étais une sorte de jouet qui devait la divertir tout le temps. Ira n’avait pas de travail, je subvenais à nos besoins, je cuisinais et je nettoyais. Nous avons loué un grand appartement avec deux salles de bain. La salle de bains principale m’était interdite et j’ai dû utiliser la salle de bains “invités”. Chaque matin, je devais attendre qu’elle se réveille à neuf ou dix heures, sinon je perturbais son sommeil.

Elle a décidé que nous devions dormir dans des chambres séparées et ma chambre n’avait pas de verrou. Je ne pouvais jamais être seul.

Quand je faisais “quelque chose de mal”, elle me criait dessus et me frappait. Cela se passait une fois par jour ou tous les deux jours.

Quoi qu’il se soit passé, elle me blâmait. Je n’arrêtais pas d’entendre parler de quel genre d’homme elle avait besoin, ce qu’il était censé faire et comment il devait le faire. J’étais impuissant et je faisais tout ce qu’elle exigeait pour éviter sa colère – l’explosion qui allait bientôt suivre.

Je me souviens d’avoir descendu les escaliers et d’avoir été assis dans la voiture en pleurant. Elle est passée devant moi et m’a remarqué. Lorsque je suis rentré à la maison, elle m’a dit qu’elle avait beaucoup de peine pour moi, mais qu’elle ne pouvait pas s’arrêter.

Alors, tout recommençait le lendemain. Peu importe ce que j’ai fait et ce que j’ai ressenti, rien n’a changé.

Je ne suis pas parfait non plus. Pour éviter tout cela, je travaillais 10, 12, 14 heures par jour, les week-ends et les jours fériés. C’était pas facile : certains boivent, d’autres travaillent”.

Mais c’est toujours ainsi. Il retombera encore dans l’abus jusqu’à se rendre réellement compte de sa situation grâce à une maladie qui l’a maintenue cloué au lit deux semaines durant. D’abord un site qui lui permet de raconter ses déboires quotidiens, et après enfin avec l’aide d’un thérapeute familial il réussit à divorcer d’avec celle qui était devenue sa pire erreur sur terre.

Cette chose qu’il faut observer chez la plupart des personnes victimes d’agression sexuelle, c’est qu’elles se réfugient dans un premier long moment dans le silence. Pourquoi? Par psychose ou par crainte?

Senescoop

Trois femmes entrepreneurs mauriciennes ont été récompensées pour leurs initiatives pionnières dans les domaines de la santé et du numérique dans le cadre du concours annuel WIA54 pour encourager l’entrepreneuriat féminin en Afrique, lancé par l’Initiative Women in Africa.

Le Dr Salonee Cunthen Ujoodha, directrice générale de Health Monitor Limited, a été annoncée comme l’une des gagnantes dans la catégorie Santé pour l’Afrique australe. Dans la catégorie numérique pour l’Afrique australe, Jessica Teerovengadum-Naga, directrice générale de Digital Associates Limited, a été annoncée comme l’une des gagnantes, tandis que Veda Dean, co-fondatrice et COO de Panda & Wolf Holding, a été annoncée comme l’une des finalistes.

Lancé par l’initiative Women in Africa, au travers de son fonds de dotation WIA Philanthropy et grâce au soutien de ses mécènes Société Générale, Roland Berger, Honoris United Universities, Gfi Informatique, Stop Hunger, DS Avocats et la Fondation Total, WIA 54 a sélectionné 54 projets des 5 régions d’Afrique.

Depuis le début de la campagne de sélection 2020, 3,800 dossiers de candidature, émanant des 54 pays du continent et de 7 secteurs d’activités ont été déposés par de femmes talentueuses qui souhaitent disrupter le présent et l’avenir du continent. Les consultants du cabinet Roland Berger ont effectué un important travail d’analyse de l’ensemble de ces candidatures afin de sélectionner les 54 start-ups gagnantes aujourd’hui. Chaque proposition soumise a été examinée selon des critères précis tels que le taux d’impact social des technologies, produits et services proposés, la scalabilité du business model et leur potentiel de croissance et la capacité d’exécution des équipes. Au mois d’avril 2020, un jury international a sélectionné les 54 lauréates parmi les 143 entrepreneuses présélectionnées préalablement, qui ont été annoncées le 25 juin.

Samantha Seewoosurrun, Ambassadrice WIA à Maurice, a declaré :

«Je suis ravie que trois femmes entrepreneurs mauriciennes aient été reconnues lors du concours WIA54. Les femmes entrepreneurs ont un rôle énorme à jouer dans l’avenir du continent africain, en apportant leur ambition, leur créativité et leur dynamisme. Je tiens à féliciter chaleureusement Salonee, Jessica et Veda pour toutes leurs réalisations. »

Les lauréates intégreront la plateforme digitale WIA Link pour avoir accès au réseau de plus de 2000 membres, développé dans le monde entier. Encouragées et soutenues par l’initiative WIA, les lauréates et leurs start-ups bénéficieront d’un rayonnement sur le continent et à l’international, d’un networking conséquent auprès des leaders et investisseurs, d’une formation dans un des établissements de formation du groupe Honoris, de mentoring, de budgets de promotion de leur business offerts par Facebook et d’autres. Tout au long de l’année, les lauréates seront accompagnées par WIA et ses mécènes par des bootcamps virtuels qui leur permettront de renforcer leur projet.

Dr Salonee Cunthen Ujoodha, Co-Fondatrice et Directrice Générale de Health Monitor Limited

Le Dr Salonee Cunthen Ujoodha est co-fondatrice et directrice générale de Health Monitor Limited (HML), une société médicale privée créée en 2019, proposant une gamme de services de santé et de programmes de formation à Maurice. Étant donné que Maurice a une incidence élevée de cancer du sein, HML a introduit un dispositif de dépistage innovant et unique appelé Breast-i à Maurice, basé sur l’expertise que le Dr Salonee a recueillie au Royaume-Uni et au Nigéria.

HML vise à combler le fossé existant dans les centres de dépistage locaux afin de lutter contre le fléau du cancer, en particulier le cancer du sein, qui représentait plus de 40% de tous les cas de cancer chez les femmes en 2018. HML cherche à atteindre 50% de la population féminine à Maurice d’ici 2022 avec sa procédure de dépistage indolore, précise (94%) et abordable, qui n’utilise aucun rayonnement nocif, par rapport aux autres techniques de dépistage conventionnelles. La société travaille en partenariat avec une société internationale, Monitor Healthcare Limited, qui a la même vision de réduire la charge du cancer du sein dans toute l’Afrique.

Dr Salonee Cunthen Ujoodha a souligné:

«C’était déjà un privilège de faire partie des 143 finalistes, du secteur Santé, avec deux autres Mauriciennes venant du secteur numérique et technologique. Être reconnue par le jury international et recevoir le prix du WIA54 2020 est un honneur pour moi et Health Monitor Limited et la fierté de représenter notre pays l’ile Maurice. »

« La reconnaissance de Roland Berger, l’un des meilleurs cabinets de conseil en stratégie au monde, indique déjà que Health Monitor Limited est sur la bonne voie pour apporter plus d’innovation à notre système de santé à Maurice. Être lauréate du WIA54 est une expérience et un sentiment incroyables, et les opportunités à venir seront certainement bénéfiques pour Health Monitor Limited et le secteur de la santé de Maurice. »

« Un aspect très positif pour être lauréate de WIA54 est de bénéficier du programme de mentorat pendant toute une année et au-delà, pour améliorer mon leadership et mes compétences entrepreneuriales, assurant ainsi la réussite de notre projet d’être reconnu non seulement au niveau national mais au niveau international. »

Jessica Teerovengadum-Naga, Directrice Générale, Digital Associates Ltd

Jessica a été nommée comme l’une des gagnantes dans la catégorie numérique pour l’Afrique australe après la création de Digital Associates Limited en 2019, en tant que cabinet d’avocats panafricain ayant des liens solides avec un certain nombre de pays africains. Le cabinet d’avocats, qui possède une expertise particulière dans le domaine de la FinTech et les questions liées à la numérisation, l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA), a été créé, en partie, pour répondre aux exigences d’un écosystème en mutation. Depuis, elle a cofondé le Digital Partners Network pour fournir un « guichet unique » de services multidisciplinaires aux clients dans le domaine du numérique et de l’automatisation.

Elle a également cofondé le groupe SECDEX, une infrastructure de marché réglementé situé aux Seychelles, qui comprend une bourse, une chambre de compensation, un dépositaire de titres et un dépositaire numérique, avec l’intention d’apporter du financement et de la liquidité aux entreprises africaines, y compris aux PME.

Jessica Teerovengadum-Naga a declaré:

« C’est inspirant d’être connectée à des femmes talentueuses dans divers domaines d’expertise à travers l’Afrique. Être entrepreneure signifie souvent relever seule des défis et c’est motivant d’écouter les histoires de femmes qui ont choisi un chemin similaire de création, inévitablement lié à l’incertitude. »

« Je suis passionnée de FinTech et de la digitalisation. J’ai créé Digital Associates Ltd (qui fait partie du groupe Digital Partners Network), un cabinet d’avocats agréé, spécialisé dans ces domaines. La digitalisation peut aider à remédier plus rapidement, à moindre coût et avec innovation, à certaines lacunes infrastructurelles majeures en Afrique ».

« La digitalisation peut également aider à combler l’écart entre les sexes, en permettant un apprentissage en ligne flexible et en rendant l’enseignement supérieur moins coûteux, en offrant des possibilités de travail flexible aux mères qui travaillent et en supprimant la dépendance aux réseaux traditionnels à travers l’utilisation d’applications et de plates-formes en ligne. »

« WIA 54 crée une famille de femmes entrepreneures, attachées à l’Afrique. Plus peut être accompli collectivement et j’ai hâte de travailler plus étroitement avec mes consœurs de WIA54 au profit du continent dans son ensemble. »

Veda Dean, Co-Fondatrice et COO de Panda & Wolf Holding

Veda Dean a été nommée comme l’une des finalistes dans la catégorie numérique en Afrique australe représentant Eco-Warriors ™, qui est le tout premier jeu mobile éducatif sous le patronage de l’UNESCO en Afrique, qui enseigne aux enfants âgés de 6 à 11 ans, grâce aux jeux, les actions liés au tri et au recyclage des déchets. L’application a été développée en tant qu’initiative sociale par Panda & Wolf Holding.

Veda Dean a declaré :

« Étant l’une des finalistes du WIA54, nous avons prouvé que l’impact de notre projet, Eco-Warriors™ a était au-delà de l’océan Indien. Je suis très heureuse d’avoir eu l’occasion, en tant que ‘Female Role Model’, de positionner Maurice sur le marché international dans le domaine du numérique et de voir que la plateforme WIA54 permet la mise en place d’une stratégie appropriée en termes de mentoring pour les femmes à travers l’Afrique. »

« Le fait de représenter l’île Maurice en tant que femme entrepreneur dans le domaine du numérique dans la région de l’Afrique australe, m’a encouragé à explorer cette région et à reconnaître le fait que c’est LE meilleur moment pour être une femme entrepreneur en Afrique. Avec l’avènement de la technologie, le leadership féminin reçoit enfin l’attention mérité. »

En plus des 54 lauréates des 5 régions d’Afrique, il y aura 8 révélations et 1 Gold Award, qui seront dévoilés sur TV5MONDE en septembre 2020.

Inside News

Le Conseil souverain, la plus haute instance du pouvoir au Soudan, a approuvé vendredi une loi pénalisant l’excision, une pratique ancestrale qui reste très répandue dans le pays. L’annonce a été faite dans un communiqué par le ministère de la Justice.

Soudan: promulgation d’une loi pénalisant l’excision

Le Conseil souverain, formé de civils dont des femmes et de militaires, a approuvé une série de lois dont celle criminalisant l’excision, une pratique « qui porte atteinte à la dignité de la femme », selon le communiqué.

En mai, le gouvernement avait voté un amendement au code pénal qui rend les auteurs de l’excision passibles de peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement avec paiement d’une amende.

« La mutilation des organes génitaux de la femme est désormais considérée comme un crime » et « toute personne qui y a recours sera condamnée à une peine ne dépassant pas les trois ans de prison », selon le texte de loi amendé. La clinique ou l’endroit où a eu lieu l’excision risque également d’être fermés.

Cette annonce intervient plus d’un an après la chute en avril 2019 du régime d’Omar el-Béchir, sous la pression d’une révolte populaire.

L’ex-autocrate, resté à la tête du pays durant 30 ans après un coup d’Etat soutenu par les islamistes, avait écarté un projet de loi contre l’excision en 2015.

Les femmes soudanaises ont elles-mêmes joué un rôle de premier plan dans la révolte ayant débouché, après la chute de M. Béchir, aujourd’hui en prison, sur la formation en août 2019 d’un gouvernement de transition vers un pouvoir civil.

Avant même sa promulgation, l’amendement avait été salué par les organisations de défense des droits humains, qui ont inlassablement plaidé cette cause durant des décennies.

Au Soudan, l’excision, qui peut être mortelle dans certains cas, est encore vue comme un « rite de passage » –près de neuf femmes sur 10 l’ont subie, selon les Nations unies. C’est aussi le cas dans un nombre encore significatif de pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie, en particulier en milieu rural.

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Ce dimanche, c'était le choc pour la communauté de Nicole Thea. L'influenceuse britannique de 24 ans, suivie par plus de 159 000 personnes sur Instagram et 85 000 personnes sur YouTube, est décédée alors qu'elle était enceinte de son premier enfant. Un bébé que son compagnon Boga et elle avait prévu de prénommer Reign.

Nicole Thea, enceinte, est décédée samedi matin

 

C'est sur le compte Instagram de la jeune femme que sa mère a pris la plume dans un long texte pour partager la terrible nouvelle. "C'est avec une grande tristesse que je dois vous informer que Nicole et son fils, que Boga et elle avaient prévu d'appeler Reign, sont décédés ce samedi matin", peut-on lire. "Nous, sa famille, vous demandons de respecter notre vie privée car nos cœurs sont vraiment brisés et avons beaucoup de mal à accepter ce qui vient de se passer. Merci, signé : sa maman. RIP ma magnifique fille Nicnac et mon petit-fils Reign. Vous me manquerez le reste de ma vie, jusqu'à ce que l'on se retrouve au paradis éternel". Dans ce texte, on apprend également que Nicole avait programmé quelques vidéos tournées avec son conjoint : la jeune femme a donné son accord pour que celles-ci soient publiées, même après sa mort. Il y a trois jours, sur son propre compte Instagram, Boga dansait aux côtés d'un landau prévu pour le bébé.

Une pluie d'hommages sur Instagram

L'émotion est forte du côté des internautes, comme de la famille. Sur Instagram, dans les commentaires, nombreux sont ceux à avoir tenu à rendre hommage à

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« Tu es complètement à côté de la plaque. » Dans un message posté sur Facebook des plus virulents, Sheree Fletcher, première épouse de Will Smith, avait répondu aux accusations d’Alexis Arquette affirmant que l’acteur - qui se serait marié pour de faux avec Jada - avait trompé cette dernière avec un homme. « Alors, toi qui prétends avoir eu des informations de première main sur le pourquoi de l'échec de mon mariage, tu es complètement à côté de la plaque. Ce n'est pas seulement à côté de la plaque, c'est absolument faux », affirmait à l’époque celle qui se dit « blessée » et « offensée » par de tels propos.

Sheree Fletcher, très en colère, répondait au passage à ceux qui estimaient qu’elle avait été achetée pour garder le silence au sujet de la supposée homosexualité de son ex-mari. « Mon mariage n'a pas pris fin à cause d'une infidélité - je n'ai pas trouvé Will au lit avec un homme, je ne l'ai pas trouvé avec une femme -, ce n'est tout simplement pas arrivé. Will était hétéro en 1992 et il est hétéro en 2016 », affirmait celle qui se souvient ne plus avoir été « heureuse » avec la star avant leur rupture. Puis, elle s’était montrée très menaçante envers la sœur de David et Patricia Arquette : « À l'avenir, s'il te plaît, sois juste prudente avec ce que tu dis », pouvait-on encore entendre.

Jada Pinkett Smith a eu une relation extra-conjugale

Alexis Arquette - décédée en septembre 2016 du SIDA - avait mis le feu aux poudres en balançait sur Will Smith et sa femme Jada, qui avaient

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Politique : Roch Marc Christian Kaboré investi pour la présidentielle de novembre 2020

Le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré

 

Monsieur  Roch Marc Christian Kaboré a été investi candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) le samedi 11 juillet 2020 à Ouagadougou. C'était lors du congrès extraordinaire du parti au pouvoir au Burkina Faso, MPP. Le candidat à sa propre succession bénéficie du soutien d’environ 70 autres partis politiques regroupés au sein de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP).