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La ZLECA doit être un instrument au service du développement de l'Afrique et pas seulement un accord commercial, affirme Wamkele Mene
La ZLECA doit être un instrument au service du développement de l'Afrique et pas seulement un accord commercial, affirme Wamkele Mene
Le SG de la ZLECAF, Wankele Mene
L'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ne devrait pas être uniquement un accord commercial, mais bien plutôt un instrument au service du développement de l'Afrique, a déclaré vendredi le secrétaire général du Secrétariat de la ZLECA, Wamkele Mene repris par le site Xinhua.net.
"Aujourd'hui est vraiment un jour historique, le jour à compter duquel nous commençons officiellement à commercer dans le cadre préférentiel de la zone de libre-échange continentale africaine", a déclaré M. Mene vendredi lors d'un événement en ligne marquant l'entrée en vigueur de ce cadre de libre-échange.
Le début des échanges régis par la ZLECA "rapproche l'Afrique d'un pas vers la vision d'un continent africain intégré, une vision d'un marché intégré sur le continent africain", a-t-il poursuivi.
Si le continent africain met en oeuvre cet accord de manière effective, "nous avons l'opportunité de sortir de la pauvreté 100 millions d'Africains ; et la majorité de cette centaine de millions d'Africains qui peuvent sortir de la pauvreté sont des femmes d'affaires", a-t-il dit.
"Ce sera une opportunité de réduire l'écart de revenus entre les genres, et une opportunité pour les petites et moyennes entreprises (PME) d'accéder à de nouveaux marchés", a-t-il expliqué.
Le Secrétariat de la ZLECA travaille en étroite collaboration avec ses partenaires techniques pour développer des plateformes de technologie numérique qui permettront la connectivité des PME, et la connectivité des jeunes hommes et femmes d'affaires africains, a-t-il souligné.
"Cet accord ne bénéficie pas seulement aux grandes entreprises du continent africain, mais il devra toujours être partagé par les jeunes africains, les femmes, et les PME africaines", a-t-il dit.
"Aujourd'hui, nous assistons, nous Africains, à l'ouverture d'un nouveau chapitre en termes de relations d'affaires et d'investissement sur le continent africain", a-t-il fait remarquer.
La ZLECA, lancée en mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda, réunit jusqu'à présent 54 signataires membres de l'Union africaine (UA), offrant un nouvel espoir et une nouvelle stimulation au niveau continental pour renforcer le commerce intra-africain, et à terme favoriser le développement et l'industrialisation de l'Afrique. L'Erythrée est le seul pays non signataire.
Cet accord de libre-échange continental a été ratifié par 34 pays africains.
L'allongement de la liste des pays ayant ratifié cet accord de libre-échange est un signal fort montrant que l'Afrique est prête à commencer dès aujourd'hui à commercer sur la base de ces nouvelles règles et privilèges qui assureront une intégration du marché africain, a estimé M. Mene.
"Nous devons, nous Africains, prendre des mesures actives pour dépasser l'étroitesse de nos économies nationales respectives. Nous devons prendre des mesures actives pour surmonter l'absence d'économies d'échelle. Nous devons prendre des mesures actives pour veiller à placer l'Afrique sur la voie du développement industriel de telle sorte que nous soyons en mesure, à l'horizon 2035, de doubler le volume du commerce intra-africain grâce à des produits à valeur ajoutée", a-t-il indiqué.
Soulignant que le COVID-19 avait démontré la dépendance excessive de l'Afrique aux importations de produits de base et aux chaînes d'approvisionnement mondiales, il a observé que lorsque ces chaînes mondiales sont mises à mal, l'Afrique en pâtit.
"C'est pourquoi nous devons prendre des mesures actives pour veiller à accélérer ce développement industriel et pour faire en sorte que la ZLECA et son lancement aujourd'hui soient notre première étape dans cette direction", a-t-il affirmé.
La coopération sino-africaine reste toujours dynamique même en pleine l'épidémie de Covid-19
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Depuis le début de l'année 2020, survenue avec une grande soudaineté, la Covid-19 a porté un coup particulièrement dur au développement économique et social des pays du monde entier et a perturbé le rythme de la coopération internationale. A l'approche de la fin de l'année passée, de nombreux commentaires ont été émis sur la coopération sino-africaine, dont la plupart sont positifs, mais des commentaires négatifs existent également, tels que l'allégation d'un « recul dans la coopération sino-africaine ». Ces commentaires négatifs peuvent se résumer en cinq aspects suivants : premièrement, certains spéculent sur une observation infondée du commerce sino-africain « en chute libre » ; deuxièmement, certains tentent de faire croire à un déclin « permanent » des investissements et des financements chinois en Afrique ; troisièmement, certains présentent sous un jour sombre l'avenir de la coopération sino-africaine ; quatrièmement, certains décrivent exagérément la « vague de retour au pays » des Chinois en Afrique ; et cinquièmement, certains calomnient les projets chinois en Afrique en les qualifiant de projets « peu écologiques ». Ces articles semblent sérieux et persuasifs, mais ce sont en fait des propos infondés et alarmistes. Alors, quelle est la vérité ?
La coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique se poursuit avec le même dynamisme. La Chine contribue durant des années consécutives à la croissance économique africaine à hauteur de plus de 20%. Même face à un marasme général dans les marchés internationaux, le volume des échanges commerciaux sino-africains atteindra encore près de 180 milliards de dollars en 2020. Bien que cela soit une baisse par rapport aux 208,7 milliards de dollars de 2019, la Chine demeurera pendant 12 ans d'affilée le premier partenaire commercial de l'Afrique. La Chine ouvre activement sa porte aux marchandises africaines. En effet, plus de 400 entreprises venant de plus de 40 pays africains ont participé aux trois dernières éditions de Foire internationale des importations de Chine (CIIE). Les myrtilles de Zambie et le soja de Tanzanie ont été exportés vers la Chine pour la première fois, et le café éthiopien, le miel sauvage de Zambie et les noix de cajou du Bénin sont devenus les « numéros un à acheter » dans la 3e édition de la CIIE. Les 3 000 paquets de café rwandais qui avaient resté invendus à cause de l'épidémie de coronavirus ont tous été achetés par des internautes chinois, et la Chine a également décidé de fournir un soutien financier au secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine afin de promouvoir le développement de la coopération économique et commerciale sino-africaine dans une direction plus équilibrée et diversifiée.
La coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement se poursuit avec la même intensité. La coopération en matière d'investissement et de financement est une composante importante de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique. Comme toutes les économies du monde qui sont soumises à une pression à la baisse à cause de l'épidémie de Covid-19, les prêts accordés par la Chine à l'Afrique est également touchés, il est donc raisonnable que le montant correspondant a diminué. Cette diminution n'est en aucun cas irréversible et, à mesure que la pandémie s'atténue, les prêts et les investissements de la Chine en Afrique continueront à augmenter. Mais d'un autre côté, le flux d'investissements chinois en Afrique est resté stable en 2020, avec des investissements directs d'environ 3 milliards de dollars, ce qui n'est pas facile à réaliser dans ce contexte et digne d'éloges. En juin 2020, le projet de port en eau profonde de Lekki, au Nigeria, dans lequel des entreprises chinoises ont investi plus d'un milliard de dollars par le biais de PPP (Partenariats public-privé), a démarré avec succès. Ce projet permettra d'améliorer globalement la couverture et la compétitivité du transport maritime en Afrique de l'Ouest et de créer un grand nombre d'emplois locaux. La Chine ont investi 680 millions de dollars dans le projet de voie express desservant l'aéroport international de Nairobi au Kenya dans le cadre de BOT (Build, Operate, Transfer : Construire, Exploiter et Transférer), l'entreprise chinoise en question a fait avancer la construction tout en surmontant les difficultés liées à l'épidémie, ce projet devrait donc être achevé en 2021 avant la date prévue. Les projets susmentionnés constituent un nouveau modèle de coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement, qui permet de développer un nouveau type de coopération sino-africaine de haute qualité. Face à l'épidémie, la Chine a signé des accords d'allègement de la dette avec 15 pays africains dans le cadre de l'Initiative de Suspension du Service de la Dette du G20 (DSSI) et a décidé d'annuler les prêts sans intérêt accordés aux 15 pays africains qui doivent arriver à échéance à la fin de 2020, ce qui représente le montant le plus important d'allègement de la dette mis en œuvre par un pays membre du G20.
La coopération pragmatique sino-africaine ne perd pas son élan. En 2020, la Chine et l'Afrique ont organisé avec succès le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la Covid-19, qui a été le seul sommet organisé avec toute l'Afrique parmi les grandes puissances. La Chine a également fourni à tous les pays africains et à l'Union africaine (UA) plusieurs lots de matériel très demandé pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. De leur côté, les pays africains ont fermement soutenu la Chine dans sa lutte contre l'épidémie, démontrant ainsi un grand élan de solidarité et d'amitié entre la Chine et l'Afrique pour surmonter ensemble les difficultés présentes. L'initiative « la Ceinture et la Route » a été largement saluée en Afrique, 44 pays africains et la Commission de l'UA ont signé des documents de coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative, ce qui représente environ un tiers du nombre total des pays qui ont signé de tels documents dans le monde entier. Le gouvernement chinois a récemment signé le plan de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » avec la Commission de l'UA. La 14e Réunion de hauts fonctionnaires du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) s'est récemment tenue avec succès. En surmontant les défis de l'épidémie, la Chine et l'Afrique ont promu la mise en œuvre des actions de suivi du Sommet de Beijing du FCSA à un taux de plus de 70% et ont donné une plus grande priorité aux secteurs de la santé publique, de la reprise de l'activité et de l'amélioration du bien-être du peuple dans la mise en œuvre de la coopération sino-africaine. La coopération entre la Chine et l'Afrique dans le domaine de l'économie numérique a connu, elle aussi, un développement rapide, les opérateurs mobiles sud-africains ont collaboré avec l'entreprise chinoise Huawei pour lancer le premier réseau commercial 5G en Afrique et l'application chinoise TikTok est devenue un réseau social qui connaît la plus forte croissance en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria. Au cours du premier semestre de 2020, les entreprises chinoises ont signé de nouveaux contrats de construction en Afrique de 29,1 milliards de dollars, soit une hausse de 33 % par rapport à l'année précédente. Le trafic de fret sur les lignes ferroviaires Addis Abeba-Djibouti et Mombasa-Nairobi construites par la Chine a augmenté malgré une conjoncture difficile. La Chine est la seule grande économie qui a enregistré une croissance économique positive en 2020, tout en accélérant la construction d'une nouvelle architecture de développement de « dual circulation » (caractérisée par la priorité accordée au circuit économique interne et son interaction avec le circuit international). Le « gâteau » de la coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique pourra sans aucun doute s'agrandir de jour en jour.
La circulation des personnes entre la Chine et l'Afrique continue de se poursuivre malgré les difficultés. Après le déclenchement de l'épidémie, les pays ont intensifié les mesures de contrôle et l'étau s'est serré, rendant généralement difficile les déplacements des personnes. Malgré cela, plus de 1100 projets de coopération de la Chine sont toujours en cours de construction en Afrique, et un grand nombre de techniciens et de travailleurs continuent de travailler à leurs postes respectifs. En se souciant du développement et du bien-être de l'Afrique, la Chine a fait tout son possible pour que des milliers d'employés des entreprises chinoises puissent se rendre en Afrique et contribuer à la reprise de l'activité, par le biais de vols commerciaux et de vols charters temporaires. Ces employés sont salués comme des héros en danger, contribuant à rapprocher les peuples chinois et africain. La Chine a également envoyé 184 experts médicaux dans 15 pays africains pour lutter contre le coronavirus, et près de 1000 travailleurs de la santé de plus de 40 équipes médicales chinoises ont choisi de rester en Afrique pour respirer au même rythme que les peuples africains et partager le même sort avec eux. Au cours du second semestre de 2020, de nombreux événements, tels que le Festival Chine-Afrique de la Jeunesse, le Forum Chine-Afrique des Think-Tanks et le Forum sur la Coopération sino-africaine dans le secteur privé, se sont tenus l'un après l'autre, ce qui a fortement renforcé la compréhension mutuelle et l'amitié entre les peuples chinois et africain. Certains médias ont spéculé sur le fait qu'un grand nombre de Chinois quittent l'Afrique, ce qui fait évidemment preuve d'ignorance et à des fins inavouables. A l'approche du Nouvel An chinois, c'est pour cette fête importante que des Chinois à l'étranger rentrent en Chine, tout comme les Occidentaux rentrent chez eux pour le Noël. C'est une chose normale et humaine. Plus important encore, beaucoup d'entre eux ont investi et créé des entreprises en Afrique depuis longtemps et sont profondément enracinés dans le territoire africain, on peut même dire que l'Afrique est déjà devenue leur deuxième pays. Ils y retourneront après être rentrés en Chine.
Le développement durable est entrepris sans relâche. La coopération sino-africaine met l'accent sur les principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi » et respecte les cinq idées pour le développement, à savoir les développements « commun, intensif, vert, sûr et ouvert ». Comme l'a dit le président chinois Xi Jinping, « la nature vaut son pesant d'or ». La coopération sino-africaine ne se fait jamais au détriment de l'environnement écologique et des intérêts à long terme de l'Afrique, et les industries à forte consommation d'énergie et qui sont fortement polluantes ainsi que les capacités de production obsolètes ne sont pas importées en Afrique. Certains médias occidentaux, notamment CNN, ont essayé de créer des histoires sur un ou deux projets de centrales à charbon auxquels la Chine a participé, tout en fermant les yeux sur un grand nombre de projets d'énergie propre que la Chine a soutenus en Afrique. Leurs sinistres desseins se voient comme le nez au milieu de la figure. La Chine a aidé l'Afrique à construire plus de 80 installations de production d'électricité de grande taille, dont la plupart sont des centrales hydroélectriques, éoliennes et solaires, ce qui a permis d'atténuer considérablement le problème de la pénurie d'électricité en Afrique. Il est recommandé que CNN porte également une attention sur la centrale solaire de Noor au Maroc, la plus grande centrale solaire du monde, et sur la centrale photovoltaïque de Garissa au Kenya, la plus grande centrale photovoltaïque d'Afrique de l'Est, toutes les deux ont été construites par des entreprises chinoises. Le développement vert fait également partie des huit initiatives majeures du Sommet de Beijing du FCSA. Aujourd'hui, 39 projets écologiques sont en cours de construction en Afrique, et le Centre de coopération environnementale Chine-Afrique a été récemment lancé à Beijing, ce qui montre bien l'engagement et la sincérité de la Chine dans la promotion de la coopération verte.
Malgré l'épidémie de Covid-19 qui sévit partout dans le monde, la coopération sino-africaine a enregistré des résultats remarquables. Le conseiller d'État Wang Yi se rendra en Afrique, poursuivant ainsi la tradition des ministres chinois des affaires étrangères qui ont choisi l'Afrique pour leur première visite de l'année au cours des 31 dernières années. La prochaine conférence du Forum sur la coopération sino-africaine est prévue en 2021, ce qui insufflera une nouvelle vitalité à la coopération sino-africaine. Nous croyons fermement que, quelle que soit l'évolution de la situation internationale ou la complexité de l'opinion publique, la coopération sino-africaine sera toujours le « paysage » le plus pittoresque de la coopération internationale avec l'Afrique. Située à un point de départ plus élevé, elle évoluera, d'un pas ferme, vers un avenir plus prometteur !
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année
Le 27 novembre 2020, à l’occasion de la journée consacrée cette année à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je m’associe aux appels lancés en faveur d’un monde où il n’y aurait plus de violences à l’égard des femmes et des enfants.
Des femmes et des jeunes filles à travers le monde sont encore victimes de crimes innommables, allant des violences sexuelles et à caractère sexiste, du harcèlement et de la traite de leur personne, aux contraintes de se marier dès l’enfance ou de devenir enfants soldats.
Des progrès ont certes été réalisés dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ces crimes mais ils sont encore bien présents. Il s’agit de crimes qui sont habituellement passés sous silence et qui restent impunis depuis trop longtemps. Leurs répercussions sur les femmes et les jeunes filles qui en sont victimes sont dévastatrices et entraînent parfois des séquelles irréversibles sur le plan physique et mental. Les souffrances qui en découlent touchent également leurs familles et leurs communautés.
Cette commémoration annuelle permet à l’ensemble de la communauté internationale de dresser le bilan des progrès accomplis, mais aussi des difficultés et des obstacles qu’il reste à surmonter.
Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») constitue un important instrument juridique dans la lutte contre l’impunité des auteurs d’atrocités.
À partir du Document de politique générale relatif aux crimes sexuels et à caractère sexistes (https://bit.ly/3o4ZFf1) et du Document de politique générale relatif aux enfants (https://bit.ly/33lOKWk) de mon Bureau, nous nous sommes efforcés de mener systématiquement des enquêtes et des poursuites sur les crimes sexuels et à caractère sexiste et sur les crimes contre les enfants ou touchant ces derniers. Les accusations que nous avons présentées dans nos dossiers à charge et les succès que nous avons obtenus à l’audience en attestent. Il reste encore beaucoup à faire mais notre détermination reste intacte.
Mon Bureau continuera à mettre tout en œuvre pour surmonter les obstacles et veiller à ce qu’une certaine forme de justice soit rendue aux victimes de ces crimes. Ensemble, avec l’appui des autorités compétentes à l’échelle nationale, nous pouvons et nous devons mettre fin à l’impunité des auteurs des violences commises contre les femmes et les enfants, chacun de nous dans le cadre de nos mandats respectifs et complémentaires.
Au XXIe siècle, les violences à l’égard des femmes et des enfants entachent encore notre dignité humaine et il faut les éradiquer pour de bon.
Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment en Afghanistan (qui fait actuellement l'objet d’une demande de sursis visée à l'article 18 du Statut de Rome), au Bangladesh/Myanmar, au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Bolivie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela (I et II), tandis que la situation en Palestine doit faire l'objet d'une décision judiciaire.
Pour en savoir plus sur les « examens préliminaires » et les « situations et affaires» portées devant la Cour, veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3m7ThD3) et ici (https://bit.ly/3nYk45e).
Distribué par APO Group pour International Criminal Court (ICC).
Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches
Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches
Première Dame du Botswana lors de sa tournée à vélo pour STOP à la violence sexiste et marquer la Journée Internationale pour « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » à travers le concours d’affiches.
Merck Foundation et la Première Dame du Botswana célèbrent la Journée Internationale de « l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes » en lançant un concours d’affiches pour STOP à la Violence Sexiste. Le 26 novembre 2020, la branche philanthropique de Merck Allemagne, marque la Journée Internationale pour l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes avec l'annonce du concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana et Ambassadrice de ‘Merck More Than A Mother,’ dans le but de prévenir la violence sexiste et la maltraitance des enfants dans le pays.
Merck Foundation CEO, Dr. Rasha Kelej, a rejoint la visite virtuelle à vélo de la Première Dame du Botswana, S.E. Mme NEO JANE MASISI à faire partie de cette initiative créative. « Je crois que c'est la première fois qu'une Première Dame Africaine traverse son pays à vélo pour une cause. C'était également formidable de voir le soutien incroyable du Président du Botswana, S.E. M. MOKGWEETSI MASISI a donné à sa charmante épouse, Première Dame et mère du Botswana, et à nous tous pour éliminer toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.
Je salue ma chère sœur, S.E. Mme. NEO JANE MASISI pour ses efforts considérables et son idée novatrice pour mettre fin à la violence sexiste et nous encourager à prendre position contre la violence sexiste et la maltraitance des enfants », a souligné le Dr. Rasha Kelej.
Parlant de l'Initiative « Stop GBV », et avant sa tournée à vélo pour la soutenir, La Première Dame du Botswana S.E Mme. NEO JANE MASISI a déclaré : « La pandémie nous a paralysés, mais elle a également donné lieu à une autre pandémie ; c'est la violence contre les filles, les femmes et les enfants. Les inégalités entre les sexes préexistantes qui alimentent la violence à la maison se sont aggravées en raison des périodes de quarantaine prolongées. L'initiative « Stop GBV » et le concours d'affiches avec Merck Foundation contribueront à nos efforts pour mettre fin à la violence basée sur le genre au Botswana, et nous avons concentré nos efforts conjoints pour lutter contre la violence basée sur le genre, en protégeant l'humanité en particulier les filles et les femmes. La violence sexiste a détruit des familles et nous a empêchés dans la réalisation des objectifs de développement, et a favorisé la désunion au sein des communautés, à la fois au niveau national et international. »
Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation and One of the 100 Most Influential Africans (2019, 2020) a souligné : « L'épidémie de coronavirus a aggravé l'impact des problèmes sociaux et culturels existants, qui ont gravement touché les femmes et les enfants, qui ont été enfermés avec leurs agresseurs et sont plus que jamais victimes de violence conjugale. Avec l'initiative « Stop GBV », je me joins à ma sœur, S.E. Mme NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana, pour soutenir ses grands efforts pour arrêter la violence sexiste et encourager les gens à prendre position contre la violence sexiste et abus sur mineur. »
Le concours d’affiches « Stop GBV » sera l’objectif de la Fondation Merck et de la Première Dame du Botswana de contribuer à l’élimination de la violence sexiste au Botswana.
Le concours d'affiches « Stop GBV » se tiendra dans tout le Botswana et le but du concours est de sélectionner le travail le plus créatif et inspirant en faveur de l'un des principaux objectifs du concours qui sont: Arrêter la violence sexiste, aider les gens à comprendre que la violence sexiste est inacceptable et perverse, promouvoir la tolérance zéro de la violence sexiste et démontrer que la violence sexiste peut être émotionnelle, financière, physique et sexuelle.
Le concours est ouvert aux femmes et aux hommes âgés de 18 à 55 ans, et tous les Batswana, quel que soit leur lieu de résidence, sont éligibles pour participer au concours.
Les candidatures au concours doivent être soumises par e-mail au format fichier (JPG, PNG) à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en incluant un récit expliquant le message clé sur l'affiche dans le cadre de l'e-mail, et le récit ne doit pas dépasser 200 caractères.
La date de soumission des candidatures au concours d'affiches « Stop GBV » est le 30 novembre 2020.
« La violence à l'égard des filles, des femmes et des enfants continue d'être un problème pressant non seulement en Afrique mais partout dans le monde, et avec l'événement de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et le concours d'affiches « Stop GBV » en partenariat avec La Première Dame du Botswana, nous espérons apporter un changement dans nos sociétés et faire comprendre que la prévention de la violence sexiste est un droit humain fondamental », a ajouté le Dr. Kelej.
Distribué par APO Group pour Merck Foundation.
Le Groupe Ecobank donne davantage de moyens aux entreprises féminines grâce à Ellever, son nouveau programme axé sur les femmes
FEMMESSOR | 100 ENTREPRENEURES QUI CHANGENT LE MONDE DÉVOILÉES
Québec, le 11 novembre 2020. Femmessor a procédé au dévoilement des 100 entrepreneures qui feront partie de la campagne ayant pour thème « La force de l’impact » présentée par RBC. Cette toute nouvelle campagne offrira un rayonnement sans précédent à 100 femmes issues de tous les horizons et provenant des 4 coins du Québec qui ont une influence positive sur notre société, et dont l’entreprise répond à au moins un des 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU pour créer un monde meilleur.
« Avec cette campagne, nous voulons mettre de l’avant des entrepreneures d’exception qui contribuent à la création d’un monde meilleur, mais aussi créer un vaste mouvement afin d’inspirer d’autres entrepreneures à passer à l’action. Par le biais de cette campagne, Femmessor se positionne non seulement comme une organisation de soutien à l’entrepreneuriat féminin, mais comme leader de changement dans le Québec de demain, en prônant un nouveau modèle économique plus résilient et plus respectueux des humains et de l’environnement » mentionne Sévrine Labelle, présidente-directrice générale de Femmessor.
« J’ai été ravie de voir autant d’entrepreneures pleinement engagées dans l’atteinte des objectifs de développement durable. Je suis fière de faire partie de cette campagne, qui permet de donner une voix et mettre sous les projecteurs des femmes de tête qui ont à cœur un monde meilleur. J’en profite pour remercier les membres du jury, qui ont fait un travail remarquable et surtout, félicité toutes les entrepreneures qui ont déposé leur candidature » ajoute Danièle Henkel, présidente du jury de la campagne.
Initiée par Femmessor et présentée par la RBC, en collaboration avec Coup de pouce, TVA Publications, QUB radio, Lavery, Janie Duquette & l’Académie du pouvoir féminin, Lazuli marketing conseil, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec ainsi que le gouvernement du Canada, la campagne permettra aux 100 entrepreneures choisies de bénéficier d’une grande visibilité. En effet, les profils des entrepreneures seront présentés sur le site de Femmessor, les profils vidéo seront diffusés dans les médias sociaux, en plus de plusieurs opportunités de rayonnement via des entrevues médiatiques, des billets de blogue, des parutions dans un bookazine et plus encore ! Cette visibilité de grande envergure se déploiera de décembre 2020 à mars 2021.
Liste des 100 entrepreneures de la campagne(le lien est externe)
À propos de Femmessor
Femmessor est une organisation dédiée au développement de l’entrepreneuriat féminin qui a pour mission de contribuer directement à la création, à la croissance et à l’acquisition d’entreprises dirigées et détenues en tout ou en partie par des femmes dans les 17 régions du Québec. Son offre de financement conjuguée à une expérience d’accompagnement adapté aux besoins des entrepreneures permet à ces dernières de bâtir des entreprises durables et prospères. Femmessor est soutenue financièrement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) et par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat. Grâce à un partenariat avec le Fonds pour les femmes entrepreneures FQ (Femmessor, Fondaction, Investissement Québec à titre de mandataire pour le gouvernement du Québec), elle facilite l’accès à près de 19 millions de dollars pour soutenir, par le biais de prêts conventionnels, des entreprises comptant au moins une femme dans un poste stratégique et détenant au moins 25 % des actions et des votes.
Une approche globale de la société : le rôle des femmes est essentiel pour bâtir des communautés résilientes après le Covid-19 (Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh)
EDITORIAL
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Une approche globale de la société : le rôle des femmes est essentiel pour bâtir des communautés résilientes après le Covid-19 (Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh)
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La pandémie a eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles vivant dans des environnements fragiles
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ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 12 novembre 2020/ -- Par Vanessa Moungar et Yero Baldeh *
Dans le contexte de fragilité que connaît l’Afrique, ce sont les groupes déjà marginalisés qui ploient le plus sous le fardeau des conflits, de la pauvreté et du changement climatique. Si nous ne redoublons pas d’efforts collectivement, les pauvres représenteront plus de 90 % de la population africaine d’ici à 2030. Triste record, huit des dix pays les plus pauvres du monde se trouveront sur le continent, en situation de grande fragilité. Il nous faut agir d’une manière décisive pour modifier cette tendance. Aujourd'hui, des poches de fragilité se propagent de plus en plus dans les pays africains mais également au-delà de leurs frontières, exacerbées par l'épidémie de Covid-19 avec ses conséquences sanitaires économiques et sociales. La pandémie a eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles vivant dans des environnements fragiles , compromettant, entre autres, leur éducation, leurs moyens de subsistance et leur nutrition. N’oublions pas que les femmes sont les piliers des économies africaines. Moteurs clés de la transformation, elles peuvent nous aider à reconstruire des sociétés meilleures et plus résilientes. Ne nous trompons pas : ce sont les femmes qui peuvent aider à reconstruire les communautés une fois la crise passée. Mais à la condition d’être autonomisées et de recevoir un soutien adéquat. Des études démontrent qu'en Afrique, les femmes réinvestissent jusqu'à 90% pour assurer un filet de sécurité sociale à leurs familles, ce qui a des répercussions positives sur la santé, l'éducation et la nutrition. Investir en faveur des femmes, c’est s’assurer des rendements plus élevés. Les défis de la vulnérabilité et de la fragilité La fragilité et ses manifestations sont complexes, multidimensionnelles et évolutives en raison des changements sociaux, économiques, politiques et environnementaux dramatiques qui exacerbent les inégalités, l'exclusion et la marginalisation. Les femmes ont été pendant bien trop longtemps – et le sont malheureusement encore trop souvent – réduites à des tâches bénévoles ou des emplois mal rémunérés, avec pour résultat des sources de revenus et de protection sociale imprévisibles et inadéquates. La crise du Covid-19 a aggravé ces inégalités. Une étude, réalisée en juillet 2020 par ImpactHer et ONU Femmes (https://bit.ly/2Iv4ONX) dans 30 pays africains, a révélé que 80% des femmes propriétaires de PME avaient dû fermer temporairement ou définitivement leur entreprise en raison des restrictions sanitaires. L’effet du ralentissement économique, subi par les entreprises dirigées par des femmes, se fait sentir dans toute la société car ces entreprises représentent environ 40% des PME africaines. La réduction de l'accès aux services de base qui en a résultée a eu un effet domino dévastateur sur la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé, l'éducation et le logement, pour ne citer que quelques-unes des pressions croissantes qu’exerce la fragilité sur tout le continent. Qui plus est, les marges de manœuvre budgétaire des gouvernements se réduisent à cause de la baisse d’activité et des répercussions budgétaires croissantes des appels à une protection sociale accrue pour faire face à la pandémie. Le financement du développement devient ainsi la dernière préoccupation des gouvernements. Les femmes peuvent stimuler la résilience Les femmes sont au cœur de nos économies et de nos sociétés. Leur ouvrir plus d'opportunités se traduira ainsi par des impacts démultipliés pour tous. Donnez de l’autonomie aux femmes et donnez-leur le soutien qu’elles méritent, les communautés en seront transformées, plus inclusives et fortes d’une prospérité partagée. Oui, réduire la pauvreté est possible sur le continent africain ! La Banque africaine de développement est aux avant-postes pour relever le double défi de soutenir les populations plus vulnérables et de renforcer la résilience des communautés en Afrique. Avec nos partenaires, nous nous efforçons de résoudre certaines des causes profondes de la fragilité et de la vulnérabilité des femmes, des jeunes et d'autres groupes marginalisés tels que les personnes déplacées de force et leurs communautés d'accueil, au moyen de politiques stratégiques clés faciles à mettre en oeuvre. Et pour y arriver, nous nous appuyons sur de nombreux travaux et outils analytiques ou de savoir, qui sous-tendent toutes nos stratégies, politiques et opérations en Afrique. La Banque soutient, par exemple, les activités génératrices de revenus au Sahel, dans des zones telles que Tombouctou au Mali, Diffa et Agadez au Niger et Kishira au Tchad, afin de briser les cycles de crise et de vulnérabilité à long terme. Si la réactivité et la flexibilité guident l’approche du Groupe de la Banque africaine de développement pour lutter contre la fragilité, il convient de mettre davantage l’accent sur l’alerte précoce des risques, les efforts d’atténuation et de prévention. Partenariats innovants Si une grande partie du terrain a été balisé, il reste néanmoins de nombreux défis à relever. Et ils ne pourront l’être que dans une approche intégrée de tous les secteurs. Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra identifier les interventions spécifiques requises ou mesurer les performances et en rendre compte. Dans cette perspective, les partenariats innovants ont une importance capitale pour briser les silos des actions de développement et des interventions humanitaires alors même qu’elles font partie de la famille élargie « paix – développement – humanitaire ». En nous ouvrant au secteur privé tout en tirant parti de nos avantages comparatifs, nous pouvons amplifier notre impact sur le terrain et briser le cycle de la pauvreté et de la fragilité. Certains des moyens les plus efficaces d'investir dans la résilience des femmes, des jeunes et des communautés vulnérables font l’objet de discussions au sommet « Finance en Commun » qui se tient les 11 au 12 novembre en mode virtuel. C’est le cas notamment de la session de haut niveau intitulée « Sécurité humaine dans les contextes fragiles : intensification des investissements humanitaires et de résilience » ou encore de la session sur « Les banques de développement en tant qu'acteurs du changement vers l'égalité des sexes ». Le sommet rassemble, pour la première fois, 450 banques publiques de développement dans le but de promouvoir de nouvelles formes d'investissement pour favoriser une croissance inclusive et durable. Rejoignez-nous en ligne (https://FinanceinCommon.org). Le moment est venu d'investir en faveur des femmes, de valoriser leur force et leur résilience afin de bâtir des communautés plus prospères. Car lorsque les femmes réussissent, leur succès profite au plus grand nombre ! * Vanessa Moungar est directrice en charge du genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement * Yero Bladeh est directeur du bureau de coordination des états en transition à la Banque africaine de développement Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
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Finance - Sommet Finance en commun : « La priorité post-Covid pour l’Afrique, c’est la création d’emplois, la promotion des femmes et le financement de l’infrastructure, en respectant l’environnement », déclare Adesina
Sommet Finance en commun : « La priorité post-Covid pour l’Afrique, c’est la création d’emplois, la promotion des femmes et le financement de l’infrastructure, en respectant l’environnement », déclare Adesina
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Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent |
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 12 novembre 2020/ -- Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement (https://www.AfDB.org/) a pris part ce matin à la conférence de presse du Sommet « Finance en commun », organisé les 11 et 12 novembre 2020, en marge du Forum de Paris pour la paix. S’exprimant aux côtés de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, Adesina a défini les grandes priorités de l’Afrique à l’ère post-Covid-19 : financer l’infrastructure, créer des emplois et investir dans les femmes. Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB). |
La cheffe économiste du FMI élue femme de l'année par Vogue India
La cheffe économiste du Fonds monétaire international (FMI) Gita Gopinath fait partie des femmes de l'année 2020 distinguées par l'édition indienne du prestigieux magazine Vogue, dont elle est en couverture de l'édition du 9 novembre selon le journal en ligne notretemps.com.
Gita Gopinath, Indo-américaine de 48 ans, a été élue leader d'opinion mondiale par l'édition indienne de Vogue.
Elle est la première femme à occuper ce poste au sein de l'institution économique, et avait pris ses fonctions en janvier 2019, un an avant que la pandémie de Covid-19 ne bouleverse l'économie mondiale, provoquant une crise sans précédent.
Depuis, elle appelle régulièrement les pays à dépenser pour aider l'économie à se relever et soutenir les populations, et déplore l'accroissement des inégalités.
"Certaines décisions ne peuvent plus être repoussées. Une reprise plus verte est nécessaire pour prévenir les risques catastrophiques liés au changement climatique. À l'avenir, le monde doit être moins inégalitaire, avec un accès universel à l'éducation, aux soins de santé et aux filets de sécurité sociale", plaide ainsi Mme Gopinath dans Vogue.
Elle y parle également de son enfance en Inde, ou encore de son mari et de son fils de 17 ans.
Avant le FMI, Gita Gopinath était professeure d'économie à l'Université d'Harvard.
La Rédaction
Apple lance sa première gamme de Mac avec ses puces maison
La marque Apple a présenté mardi 10 novembre trois nouveaux modèles d'ordinateurs équipés de ses propres puces: ses deux ordinateurs portables les plus populaires, le MacBook Air et le MacBook Pro avec un écran de 13 pouces, et l'ordinateur de bureau Mac Mini lit-on dans le colonnes de notre confrère lesechos.fr.
Dans une vidéo filmée depuis son siège de Cupertino, Tim Cook et ses équipes ont présenté trois nouveaux modèles de Mac équipés de M1, sa puce conçue en interne : ses deux ordinateurs portables les plus populaires, le MacBook Air et le MacBook Pro avec un écran de 13 pouces, et l'ordinateur de bureau Mac Mini. « M1 est la puce la plus puissante que nous avons jamais créé, elle rend les ordinateurs radicalement plus rapides, améliore la durée de vie de la batterie et permet de faire tourner plus de logiciels que jamais sur le Mac », a vanté le PDG d'Apple.
L'entreprise compte développer « une famille de puces » pour l'ensemble de sa gamme d'ordinateurs. Une « transition qui se fera sur les prochaines années », a indiqué John Ternus, le vice-président en charge du hardware, plus prudent qu'en juin, où la firme à pomme avait indiqué que celle-ci prendrait deux ans.
La Rédaction