ECONOMIE

La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso

La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso

Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso

 

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DJEDDAH, Royaume d'Arabie Saoudite, 13 avril 2021/ -- Le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) et sa branche du secteur privé, la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) (www.ICD-idb.org), collaborent avec le Gouvernement burkinabè, à travers la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF), pour mettre en œuvre le « Programme d’Assistance à la Résilience des Entreprises à Valeur Ajoutée » (BRAVE Women) au Burkina Faso.

Mis en œuvre par la BID / SID, le programme « BRAVE » a été initialement implémenté au Yémen en 2016 avec pour objectif de combiner le renforcement des capacités et des subventions à coûts partagés pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) en plus du soutien aux chaines de valeur, le tout dans un cadre intégré qui répond aux défis du secteur privé dans un contexte de conflit. Le Fonds de transition MENA (Partenariat de Deauville) a assuré le financement de ce projet qui a été clôturé avec succès en 2020.

A cet effet, le président du Groupe de BID, Dr. Bandar Hajjar, a exprimé son engagement à soutenir les stratégies et initiatives qui favorisent l’autonomisation économique des femmes, considérée comme essentielle pour construire un monde plus inclusif, résilient et durable.

Ce projet BRAVE Women au Burkina Faso est financé par l'Initiative de Financement en faveur des Femmes Entrepreneures (We-Fi), un partenariat entre quatorze gouvernements donateurs (dont l'Arabie Saoudite), huit banques multilatérales de développement (dont la BID) et d'autres parties prenantes. Ce partenariat a pour principal objectif d’aider les femmes entrepreneures à surmonter les obstacles financiers et non financiers auxquels elles sont confrontées, tout en essayant de créer un meilleur climat d’affaires pour elles. Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso.

Selon le CEO de la SID, M. Ayman Amin Sejiny, l’implémentation du projet BRAVE au Burkina Faso fait suite à la mise en œuvre réussie des projets similaires en cours au Yémen et au Nigéria qui ont soutenu 916 PME détenues / dirigées par des femmes (à ce jour) via des formations et décaissé 6,4 millions USD de soutien financier, dont 3,2 millions USD sous forme de subventions à coûts partagés.

M. Ayman a déclaré que « La SID est ravie de jouer un rôle important dans les efforts collectifs visant à surmonter les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures dans des environnements fragiles. Nous visons à renforcer le secteur privé, en tant que moteur d'une croissance durable dans des contextes fragiles. Cette coopération vise à renforcer la résilience des PME appartenant à des femmes qui ont connu des difficultés pendant la crise actuelle. Nous prions également Allah le Tout-Puissant de nous soutenir pour mener à bien ce projet du Burkina Faso »

Distribué par APO Group pour Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD).

 

A propos de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) :
La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso « MEBF » est une structure d’appui au développement du secteur privé au Burkina Faso (reconnue comme Association d'utilité publique depuis 2010). Elle a été créée avec l'aide de la Banque mondiale en 2002 afin de soutenir et de développer les acteurs du secteur privé dans le pays, principalement à travers une plateforme intégrée de services à valeur ajoutée au profit des entreprises privées et des groupements professionnels. L’institution est rattachée au Ministère en charge du commerce qui relève de l’autorité gouvernementale.

A propos de la Banque islamique de développement (BID) :
La Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement (BMD) qui s’emploie à améliorer la vie des gens en promouvant le développement social et économique dans les pays membres et les communautés musulmanes du monde entier, en produisant un impact à grande échelle.

Grâce à des partenariats de collaboration entre les communautés de nos 57 pays membres (MC), nous cherchons à donner aux personnes et aux communautés les moyens de conduire leur propre progrès économique et social à grande échelle, en mettant en place l'infrastructure pour leur permettre de réaliser leur potentiel.

Le nouveau modèle d’affaires de la Banque, « Faire en sorte que les marchés fonctionnent pour le développement », contribue à renforcer la compétitivité de nos pays membres dans les industries stratégiques pour une meilleure participation et mise à niveau au sein des chaînes de valeur mondiales. Il s'agit de l'industrie alimentaire et agroalimentaire, de l'industrie du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure, de la pétrochimie et du pétrole, de la construction et de la finance islamique.

Nous encourageons également des solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, en tirant parti du potentiel de la science, de la technologie et de l'innovation en tant que moteurs stratégiques de la croissance économique, alors que nous travaillons à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

A propos de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) :
La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) est une institution financière multilatérale de développement et est membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID). La SID a été créée en novembre 1999 pour soutenir le développement économique de ses 55 pays membres en fournissant des financements pour des projets du secteur privé, en promouvant la concurrence et l'esprit d'entreprise, en fournissant des services de conseil aux gouvernements et aux entreprises privées et en encourageant les investissements transfrontaliers. La SID a eu la notation « A2 » par Moody's, « A- » par S&P et « A + » par Fitch. La SID établit et renforce des relations de coopération et de partenariat dans le but d'établir un financement conjoint ou collectif. La SID applique également la technologie financière (Fintech) pour rendre le financement plus efficace et plus complet.

SOURCE
Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD)

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank a annoncé le 8 avril 2021 la nomination de Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, poste qu'il occupera en plus de son rôle actuel de Directeur général d'eProcess International.

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Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank a déclaré : « L'accélération rapide de l'adoption du numérique par les citoyens et les entreprises d'Afrique, ainsi que l'explosion du commerce électronique sur le continent, transforment les secteurs de la banque et des paiements. Réussir dans les opérations et la technologie est essentiel pour le succès à court, moyen et long terme du Groupe Ecobank, et fait partie intégrante de notre volonté de répondre aux attentes en constante évolution de nos clients. Tomisin Fashina possède l'expérience nécessaire pour y parvenir, et sa nouvelle fonction lui permet d'avoir une vue d'ensemble de nos opérations et de nos technologies ».

Tomisin Fashina a plus de 30 ans d'expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers. Avant de rejoindre le Groupe Ecobank, il était Président du conseil d'administration de la Steward Bank, Harare, Zimbabwe. Il a également été Directeur général de Yookos, un réseau social, et a occupé plusieurs postes à la Barclays Bank, notamment celui de Directeur général des produits de banque transactionnelle et de gestion des canaux, et celui de Directeur de la gestion de trésorerie et des paiements. Auparavant, chez Citigroup Afrique du Sud, il a exercé des fonctions de direction au sein de Global Transaction Services, en tant que Chef de division et Directeur de la prestation de services aux clients pour l'Afrique subsaharienne, et Chef de division de la banque électronique et de la mise en œuvre pour l'Afrique subsaharienne.


Tomisin Fashina est titulaire d'une licence en ingénierie informatique de l'université Obafemi Awolowo, d'un MBA en marketing de l'université de Lagos et d'un doctorat de gestion d'entreprise en leadership de l'université Capella, Minnesota, États-Unis.


M. Fashina succède à Eddy Ogbogu au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, suite au récent départ à la retraite de ce dernier après onze années passées au sein du Groupe.

Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service d’environ 24 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains.

Adja Ilboudo

 

Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement

Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »

Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement

La journée spéciale du 8 mars, commémorée dans le monde en faveur des droits des femmes, me donne l’occasion de rendre un hommage appuyé à toutes les braves femmes : les épouses, mères et filles du monde entier et, particulièrement, celles de notre sous-région.

Les femmes font face à des pesanteurs socio-culturelles et souvent d’exclusion sociale et économique ; mais continuent à faire montre d’une résilience avec bravoure en s’engageant et prenant sur elles le pari de l’amélioration de leurs conditions de vie et celles de leurs foyers. Dans ce combat, la responsabilité des hommes est un levier structurel de changement.

Les constats ci-dessous traduisent si bien la pertinence du thème de la présente commémoration :

En Afrique subsaharienne, 59% des femmes de 25 à 34 ans figurent parmi les personnes extrêmement pauvres, d’après une étude mondiale réalisée par l’ONU sur le rôle des femmes dans le développement[1]. Cette étude recommande de placer l’égalité des sexes, les soins et travaux domestiques non rémunérés au premier rang des priorités dans l’élaboration des stratégies d’élimination de la pauvreté et de développement durable.

En Afrique de l’Ouest, les inégalités entre les sexes sont très profondes au détriment des femmes comme le mesure l’indice moyen des inégalités des Nations Unies [0,61 sur 1], ce qui reflète la persistance des discriminations. La pandémie de la COVID-19 a malheureusement creusé ce fossé et les droits des femmes, y compris ceux relatifs à l’intégrité physique, ont été bafoué.

La COVID nous montre aussi qu’il est une nécessité absolue, pour faire société, de s’appuyer sur celles qui la font exister, que ce soit au sein de leurs foyers ou au sein des structures économiques. Tout ceci nous invite à la nécessité d’actions afin de promouvoir le leadership féminin ; et de soutenir, à travers nos financements, l’émergence des femmes entrepreneures comme acteurs clé de la croissance économique.

Ainsi, la réponse de la Banque à la pandémie ne se limite pas à rectifier des inégalités de longue date ; il s’agit de contribuer à bâtir un monde résilient dans l’intérêt de tous, où aucune femme n’est laissée pour compte. C’est pourquoi, la Banque accentue dans les Etats membres ses interventions afin de garantir au profit des femmes la création d’opportunités économiques et d’emplois.

Ce qui précède indique la cohérence et la pertinence du thème, combien évocateur, retenu cette année au niveau international. L’avenir sera meilleur lorsque les femmes seront pleinement parties prenantes des instances décisionnelles afin que leurs besoins pratiques et stratégiques soient efficacement pris en compte. La BOAD en tant qu’institution de développement durable a une responsabilité centrale dans la promotion et la réalisation de l’émancipation des femmes. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes engagés à travers notre Plan Stratégique Djoliba 2021-2025 à assurer un financement inclusif pour les femmes.

En interne, la Banque a mis un accent particulier sur le renforcement des compétences et du leadership féminin et l’amélioration du taux de participation des femmes dans les instances de la Banque. Bien entendu, aucune différence n’est faite dans la rémunération : à poste égal, les femmes et les hommes perçoivent la même rémunération.

En matière de gouvernance de l’Institution, en plus des directrices déjà en poste avant ma nomination, j’ai récemment recruté une directrice de cabinet et promu une femme au poste de Secrétaire Générale de la BOAD. Au-delà du prix que j’attache à la question du genre, les choix portés sur ces deux collaboratrices pour occuper des postes éminemment stratégiques, sont en phase avec les engagements que j’ai souscrits auprès des plus hautes Autorités de l’UEMOA lors de ma prise de fonction et se justifient amplement au vu de la compétence dont elles font preuve. 

Je souhaite saluer les nominations de Dr Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’OMC ainsi que celles de toutes ces femmes qui par leurs mérites et leurs expertises occupent de hautes fonctions dans nos Etats, nos entreprises et nos institutions. Le leadership des femmes n’est pas un vœu pieux, c’est une nécessité de développement ; et j’ose espérer que ces nominations ouvrent et renforcent en Afrique l’émergence d’un leadership féminin seule vraie voie pour un développement humain durable et équitable.

Je voudrais transmettre mes vives félicitations aux Etats de l’Union qui adhèrent à ces efforts de promotion du leadership féminin. Un monde où la femme et l’homme contribueraient et bénéficieraient équitablement des fruits du développement de nos sociétés et de nos économies est en émergence. C’est une fierté et un devoir de pouvoir contribuer à son avènement en ma qualité de Président de la BOAD.

 

Serge EKUE

Président de la BOAD

 

Intégrité dans les projets de développement : La Banque africaine de développement émet une lettre de réprimande à Mitsubishi Heavy Industries Ltd. pour pratique repréhensible

Intégrité dans les projets de développement : La Banque africaine de développement émet une lettre de réprimande à Mitsubishi Heavy Industries Ltd. pour pratique repréhensible

Le Groupe de la Banque africaine de développement a émis, le 2 février 2021, une décision de sanction à l’encontre de Mitsubishi Heavy Industries, Ltd.

Selon les responsables de l’institution dans un communiqué transmis par Apo Group, cette décision intervient dans le cadre du projet de centrale à vapeur de 1300 MW d'Abu Qir (ci-après le "projet") en Égypte.

Le 15 janvier 2008, la Banque a conclu un accord de prêt avec la République Arabe d'Égypte pour le financement partiel du projet dont l’objectif global était d'améliorer l'approvisionnement en énergie électrique en Égypte. MHI, en tant que membre d'un consortium, a soumis une offre et s'est vu attribuer le contrat.

La Banque africaine de développement estime qu'il existe suffisamment de preuves pour soutenir la conclusion qu'il est plus probable qu'improbable que MHI s'est livré à des pratiques répréhensibles (fausses déclarations) dans le cadre de l'appel d'offres d'Abu Qir et de la mise en œuvre du contrat.

Compte tenu de ce qui précède et en l'absence de toute circonstance aggravante, la BAD a décidé d'émettre une lettre de réprimande à l’encontre de MHI conformément à la section 11.2 (a) des procédures de sanctions du Groupe de la Banque africaine de développement.

A noter que le personnel de la Banque africaine de développement et le grand public peuvent dénoncer les pratiques passibles de sanctions au sein de la Banque ou dans les opérations qu’elle finance, en utilisant les numéros sécurisés du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.

 

La Rédaction

 

EDITORIAL: elitesfemmes.com, la revue numérique des entreprenantes africaines

EDITORIAL: Elitesfemmes.com, la revue numérique des entreprenantes africaines

La femme, cet être tant loué dans les livres par les célèbres poètes, muse de beaux écrits et inspiration de célèbres artistes, suscite toujours de nombreuses interrogations.

 


« On ne naît pas femme, on le devient » cette assertion de la célèbre femme de lettres, Simone de Beauvoir en dit long sur le parcours de combattants de la naissance à la mort de ces êtres. Êtres clamés dans les livres et tourmentés dans la réalité, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, les femmes sont toujours confrontées à de nombreux défis pour jouir de leur plein épanouissement.
Privée de ses droits, même ceux les plus élémentaires, allant même jusqu’à celui de la gestion de sa propre maternité, l’avenir de la femme est aujourd’hui entre les mains de tous.


Si l’on s’en tient à la démographie mondiale, les femmes occupent plus de la moitié de la population mondiale. Donc aucun développement ne peut être envisagé sans la prise en compte des préoccupations féminines ainsi que la participation et la présence  des femmes au niveau des sphères décisionnelles.

Grâce au numérique en général et  à l’émergence des réseaux sociaux en particulier, les témoignages ainsi que les dénonciations partout dans le monde des situations d’injustice et de violences à l’égard des femmes et la jeune fille confortent que les amarres sont larguées.

N’est-ce pas cela qui motive à la création d’un webzine dédié aux femmes !? Urbaine ou Citadine, cadre de banque ou vendeuse d’aloco, dans le fond, il s’agit sans prétention aucune, d’informer les femmes et les jeunes filles autour de l’actualité juste et utile portant sur leur droit, leur santé, leur bien-être physique et mental.

Elitesfemmes.com se veut être une tribune pour la valorisation du potentiel féminin en Afrique, à travers la promotion des modèles de réussite, destinée aux entrepreneurs, aux financiers, aux étudiants et enseignants. EN un mot toutes celles et tous ceux qui s'intéressent au quotidien pour la liberté, l’égalité, la justice et l’épanouissement des femmes.

Il va créer et favoriser également la mise en relation, entre associations, groupements et entreprises de femmes d’Afrique et celles du reste du monde ainsi que la mise en lumière d’idées d’entreprises innovantes à l’endroit d’investisseurs.


Let's GO !

La Rédaction

Orange Bank Africa : le microcrédit sur mobile, une solution à portée de main pour les entrepreneurs

Orange Bank Africa : le microcrédit sur mobile, une solution à portée de main pour les entrepreneurs


Accessibles à tous à tout moment depuis un mobile, les services financiers digitaux facilitent l’inclusion financière des populations. Grâce à sa solution digitale de microcrédit et d’épargne lancée en juillet 2020, Orange Bank Africa encourage les entrepreneurs à développer leur activité, tout en dynamisant le tissu économique local. Le point avec Jean-Louis Menann-Kouamé, Directeur général d’Orange Bank Africa.

Jean-Louis Menann-Kouamé nommé Directeur Général d'Orange Bank en Afrique |  Financial Afrik

En quoi les services à destination des professionnels d’Orange Bank Africa favorisent-ils l’inclusion bancaire et financière ?


Jean-Louis Menann-Kouamé – Notre dispositif de prêt permet aux clients d’Orange Money d’obtenir instantanément un crédit à partir de 5 000 FCFA. À travers leurs usages sur mobile, nous évaluons d’abord le profil de risque de ces clients, dont de nombreux petits entrepreneurs, commerçants ou artisans, éloignés du système bancaire traditionnel.
En Côte d’Ivoire, avant le lancement d’Orange Bank Africa, seule 20 % de la population était bancarisée. Notre offre va permettre d’injecter des volumes de crédits de montants relativement significatifs dans l’économie, avec in fine, un effet direct sur la croissance du pays puisque le niveau de développement d’un pays est corrélé à l’accès au crédit.
Bien évidemment, nous comptons mettre l’accent sur l’éducation financière de nos cibles, peu habituées au crédit et à l’épargne bancaire. C’est important pour la pérennité de notre modèle.

 

Comment le microcrédit facilite-t-il le financement de l’activité d’un jeune entrepreneur ?


J.-L. M.-K. – Le client dispose de 30 jours pour rembourser son crédit (la durée évoluera en fonction de la croissance des montants prêtés). Lorsque le remboursement est effectué dans les délais, il est aussitôt éligible à une nouvelle demande, et ce, autant de fois qu’il le souhaite.
Ce modèle lui permet de développer progressivement son activité, en ayant une ressource financière additionnelle par exemple, pour accroître son stock. Je me suis rendu à Yamoussoukro (centre de la Côte d’Ivoire) où j’ai rencontré un jeune distributeur d’unités téléphoniques d’opérateurs mobiles.
Grâce aux prêts d’Orange Bank Africa, il a pu augmenter son volume d’affaires, semaine après semaine, mois après mois. Il a ouvert un deuxième puis un troisième point de vente, créant par la même occasion de nouveaux emplois en peu de temps.
« Orange Bank Africa a changé ma vie », m’a-t-il confié.

 

Six mois après le lancement d’Orange Bank Africa en Côte d’Ivoire, dans un contexte de crise mondiale, quel premier bilan dressez-vous ?


J.-L. M.-K. – Comme partout ailleurs, la crise a mis un coup d’arrêt à la croissance. En Côte d’Ivoire, nous venions de boucler une décennie exceptionnelle avec un taux de croissance moyen de 8 %. Au plus fort de la crise, les restaurants, les bars et les hôtels – pour ne citer que ces activités –ont eu de sérieuses difficultés. Cela a conduit à augmenter le nombre de chômeurs, dont certains se sont opportunément tournés vers l’entrepreneuriat pour sortir de l’impasse.
Sur la décennie 2010, on sentait déjà chez les jeunes, et en particulier les femmes, un foisonnement d’idées propice au lancement d’activités. La livraison à domicile de repas ou de colis a par exemple ainsi connu un pic au cours des 12 derniers mois. Orange Bank Africa a participé à ce mouvement. Nous avons pensé avant la pandémie de la Covid-19 un modèle entièrement digital qui révèle aujourd’hui toute sa pertinence. Nous avons aussi relevé un défi technique : notre solution répond en moins de dix secondes à une demande de crédit via le mobile.
Après 7 mois d’activité, près de 500 000 clients nous font confiance. Tout l’enjeu aujourd’hui est de faire en sorte que la population comprenne l’accessibilité et la simplicité de ce modèle de banque. L’objectif est de faire du modèle Orange Bank Africa un succès à l’instar d’Orange Money.

 Source: Orange 

Développement du Leadership féminin et lutte contre les violences faites aux femmes/jeunes filles

Développement du Leadership féminin et lutte contre les violences faites aux femmes/jeunes filles

 

Le projet « Voix et Leadership des Femmes » va injecter environ 900 millions de FCFA dans 15 projets

C’est enfin officiel. Le projet « Voix et Leadership des Femmes (VLF) » va financer 15 projets de 15 organisations féminines de défense des droits des femmes (ODDF) durant trois ans à environ 900 millions de FCFA. Le partenariat vient d’être officialiser avec la signature des accords de collaboration suivi de remise de chèques ce matin 26 février 2021 à Ouagadougou.

La représentante de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de l’action humanitaire Ursule KABORE qui a présidé la cérémonie de signature des accords a remercié Oxfam au Burkina et ses partenaires que sont Affaires Mondiales Canada et Oxfam Québec pour les multiples soutiens pour l’amélioration des conditions de vie de la femme et des jeunes filles au Burkina.

« Cette cérémonie me réjouit à double titre : en effet il traduit l’excellence des relations entre le Burkina Faso et le Canada. De ce fait, permettez-moi de traduire toute la reconnaissance du gouvernement burkinabè au gouvernement du Canada pour leur accompagnement. Par ailleurs, la mise en œuvre de vos différents projets vont concourir à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale genre. Toute chose qui va permettre d’augmenter l’efficacité, l’efficience, la durabilité des actions de lutte pour l’égalité et l’équité entre les hommes et les femmes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso » a-t-elle dit.

Embouchant la même trompette, le Directeur pays de Oxfam au Burkina Omer KABORE et l’Ambassadrice du Canada au Burkina, ont surtout exhorté les 15 nouveaux partenaires de Oxfam à une utilisation saine des fonds afin qu’ils profitent véritablement aux populations bénéficiaires.

En rappel c’est à travers un appel à projet national que les 15 ODDF que sont AFUB, AFem, AWZ, KOMALE, ABF, ABEFAB, AST, APRO-AGR, IPBF, CRIGED, FEMME ET VIE, CAPSSR, APFE, APFE, ADEP, UNERIZ, ont été sélectionnées parmi une cinquantaine d’organisations pour mettre en œuvre des actions en faveur de la promotion du genre, de l’égalité des sexes et de la lutte contre les violences faites à la femme/jeune fille.

Le projet VLF est mis en œuvre depuis avril 2019 avec l’appui financier de Affaires Mondiales Canada. Il s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités des femmes en vue de les amener à développer le leadership féminin et à leur permettre de lutter contre toute forme de violence à leur encontre.

Source: Oxfam Burkina 

 

Société générale Burkina Faso remporte l’award du « best trade finance service provider 2021 » au Burkina Faso

Société générale Burkina Faso remporte l’award du « best trade finance service provider 2021 » au Burkina Faso

Le Magazine international de référence, Global Finance, décerne l’Award du « BEST TRADE FINANCE PROVIDER 2021 » à Société Générale Burkina Faso (SGBF). C’est le Prix de la « Meilleure Banque en termes de fourniture de solutions en matière de Commerce International » pour l’année 2021. Nous sommes particulièrement fiers de ce 1er Award obtenu de Global Finance. Ce prix symbolise l’expertise, le travail d’équipe et la ténacité de nos équipes, à fournir des solutions de standards internationaux, à nos clients.

 

Depuis 27 ans déjà, Global Finance, publie un rapport annuel récompensant les banques ayant démontré leur rentabilité, une augmentation de leurs actifs financiers, le développement de leurs relations stratégiques ou encore les innovations en termes de produits.

Pour la 1ère fois, Société Générale Burkina Faso remporte cet Award, grâce à des résultats exceptionnels mais surtout pour l’expertise et l’implication de ses équipes à faire de la banque la référence en matière de commerce international.

Selon, Harold COFFI, Directeur Général de Société Générale Burkina Faso, « Les équipes de SGBF dédient cette distinction à leurs clients qui leur font confiance depuis maintenant plus de 22 ans. Ce 1er Award, Best Trade Finance Provider 2021, vient confirmer le positionnement de SGBF, comme banque de référence sur le marché burkinabé ».

Nous vous rassurons, chers clients, que nos équipes d’experts dédiés en Trade Finance, seront à vos côtés tout au long de 2021 avec détermination et engagement.

 

À propos de Société Générale Burkina Faso

Société Générale Burkina Faso, filiale du Groupe Société Générale est une banque totalement intégrée dans l’économie burkinabè depuis 1998. Notre ambition : être La banque relationnelle de référence sur nos marchés, proche de nos clients, choisie pour la qualité et l’engagement de nos équipes. Pour soutenir le développement local et accompagner au mieux notre clientèle de Particuliers et d’Entreprises dans leurs projets et leurs opérations courantes locales et internationales, nous proposons une offre commerciale riche de produits et de services d’une grande banque universelle. L’esprit d’équipe, l’innovation, la responsabilité et l’engagement sont les valeurs que partagent tous les collaborateurs de Société Générale. Des valeurs au cœur de notre vision de banque relationnelle, au service des clients et de l’économie.

 

SOCIETE GENERALE BURKINA FASO, Société Anonyme au Capital de 12.800.000.000 fcfa - RCCM de Ouagadougou sous le n° bf oua 2001b 1946 - agrément n° c 0074 P IFU n° 00004430 - Adresse Postale : 01 bp 585 Ouagadougou 01 Siège Social : 248, rue de l’hôtel de ville Ouagadougou - Tél. : (+226) 25 32 32 32 - Fax : (+226) 25 31 05 61 - Code Swift : sgbbbfbf - Site Internet : www.societegenerale.bf - E-mail :

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Autonomisation des femmes : une priorité au cœur des interventions de la Banque africaine de développement

Autonomisation des femmes : une priorité au cœur des interventions de la Banque africaine de développement

Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre relate une annonce de l’institution en date du 10 février 2021.  Il ressort en effet que dans la mise en place des projets qu’elle finance, la Banque africaine de développement place l’autonomisation des femmes au centre de ses interventions, notamment pour la réduction de la pauvreté et la résilience des communautés.

La Banque s’est dotée le 3 février 2021 d’une stratégie du genre pour la période 2021-2025, qui ambitionne de transformer les secteurs clés du développement en terrains d’opportunités pour les femmes et les jeunes filles. 

Au Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, dans la Corne de l’Afrique, elles sont surexposées aux questions de vulnérabilité. Certaines ont perdu leur conjoint dans des conflits ; d’autres sont devenues cheffes de famille dans les camps de déplacés internes ou de réfugiés, où elles assurent d’importantes charges familiales, malgré les contraintes économiques, sociales et politiques.

« Les études nous démontrent que nous obtenons des rendements plus élevés lorsque nous investissons dans les femmes, remarque Vanessa Moungar, directrice du département Genre, femme et société civile à la Banque. Celles-ci réinvestissent la plupart de leurs revenus -jusqu'à 90 %- dans la mise en place d'un filet de protection sociale pour leur famille, avec des effets d'entraînement sur la santé, l'éducation, la nutrition et l'autonomisation des jeunes. Les investissements d'aujourd'hui produiront les rendements de demain. »                           

 

Dans les situations de fragilité, en particulier, l’attention portée aux femmes par la Banque vise toujours à réduire les inégalités de genre et à favoriser leur accès accru, comme celui des jeunes, aux ressources économiques et productives afin de consolider la résilience de communautés et des États.

 

Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre. C’est le cas notamment du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), qui cible les femmes au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, Sénégal et Tchad ainsi qu’au sein des pays du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

Dans sa première phase, financée pour près de 250 millions de dollars américains, le P2RS a pour double objectif de ramener à 11% la prévalence de la malnutrition aiguë au Sahel et de faire passer la malnutrition chronique et l’insuffisance pondérale de 27 à 20%. Le programme ambitionne, au total, d’améliorer les conditions de vie de trois millions de personnes, dont 51% de femmes, notamment en renforçant les systèmes de solidarité et les dispositifs de protection sociale.

Avec le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques du Bassin du Lac Tchad (PRESIBALT), la Banque s’intéresse notamment au statut des femmes grâce à la redynamisation et à la structuration des groupements économiques féminins. Le renforcement des capacités de résilience et d’adaptation des femmes au changement climatique est également au cœur des interventions du PRESIBALT.

 

Dialogue politique pour améliorer l’accès des femmes aux ressources

 

Deux autres projets viendront prochainement renforcer la stratégie de la Banque en faveur des femmes au Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Ainsi, l’institution va financer pour près de 2,4 millions de dollars un projet de renforcement des capacités de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) mais surtout d’autonomisation des femmes et des jeunes au Niger et au Tchad.

Avec le Projet multinational d’autonomisation économique des femmes et des jeunes vulnérables dans la région du Sahel, la Banque va renforcer également son action en faveur des Maliennes, des Nigériennes et des Tchadiennes.

 

D’un montant de près de 1,4 million de dollars, ce projet contribuera à réduire les conséquences humanitaires et de la précarité issues des crises, des conflits et des aléas climatiques en favorisant la résilience économique des communautés isolées et en comblant le fossé entre aide humanitaire et développement.

 

Au Sahel, dans la Corne de l’Afrique comme dans le Bassin du Lac Tchad, dans les zones de fragilité extrême, les interventions de la Banque visent à garantir aux femmes plus de revenus en les soutenant dans les activités agricoles, l’artisanat, l’élevage, la création de micro-entreprises et les prestations de petits services.

 

La Banque aide aussi les femmes porteuses de micro-projets dans l’acquisition des engins de transformation (moulins), machines à coudre, petite embauche bovine. Elle les forme également à la nutrition, au maraîchage, à la santé maternelle et infantile.

 

La Banque a par ailleurs lancé, en mai 2016, l’initiative AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa ») visant à favoriser l’accès des femmes africaines aux moyens de financement afin de réduire les obstacles qui les freinent dans la création d’activités économiques. La Banque cherche ainsi à combler un déficit de financement en défaveur des entreprises dirigées par des femmes en Afrique évalué à 42 milliards de dollars.

 

Au-delà de ces interventions opérationnelles, la Banque conduit des produits du savoir tels que les profils‑genre‑pays, qui permettent de générer des évidences et identifier les domaines prioritaires d’intervention. Parce que les disparités juridiques et socio-économiques entre les hommes et les femmes demeurent importantes en Afrique, la Banque a mis en place, en 2015, l’Indice de l’égalité du genre afin de mesurer et corriger ces disparités.

 

Autre initiative plus récente, la Banque et plusieurs partenaires ont lancé, en octobre 2020, le réseau « Femmes pour l’éthique et la conformité en Afrique » (WECA, Women in Ethics and Compliance in Africa) autour de cadres et dirigeantes impliquées dans la lutte contre la corruption et la non-conformité dans les entreprises et activités commerciales.

Enfin, la Banque africaine de développement développe un dialogue politique afin de soutenir les efforts des pays membres régionaux pour améliorer l’accès des femmes aux ressources économiques et sociales, notamment une plus grande scolarisation des filles et un meilleur accès des femmes à la terre à travers des législations plus favorables.

 

Adja Ilboudo

Elitesfemmes.com

Plaidoyer pour une économie plus féministe

Plaidoyer pour une économie plus féministe

« L'économie est une discipline qui a été pensée par des hommes, pour être au service d'une société dirigée par des hommes », soutient Hélène Périvier, auteure du livre L'économie féministe : pourquoi la science économique a besoin du féminisme et vice versa. L'économiste française explique notamment dans son ouvrage que l'émancipation économique des femmes n'est que peu ou pas abordée par les économistes, créant un angle mort qui vient accentuer le biais de genre.

Illustration de femmes soutenant une flèche en croissance et en décroissance.

Les problématiques qui touchent directement les femmes ont été exclues dès le départ. C’est entre autres pour cette raison que le travail domestique et familial est non marchand, avance Hélène Périvier.

La spécialiste des questions d’inégalités femmes-hommes souhaite démontrer que la pensée féministe peut s’appliquer de manière transversale à toutes les écoles de pensée en économie.

Plus largement, Hélène Périvier fait valoir également que les sciences économiques sont plurielles et pas seulement capitalistes.

 

Ici-radio-canada

 

Programme d’entrepreneuriat TEF 2021 : les candidatures sont ouvertes

Programme d’entrepreneuriat TEF 2021 : les candidatures sont ouvertes

La fondation Tony Elumulu a annoncé l’ouverture des candidatures pour son programme d’entrepreneuriat TEF. L’édition de cette année axée sur la relance économique post-Covid, vise à accompagner et financer les PME et jeunes entrepreneurs dont les activités ont été perturbées par la pandémie.

 

Programme d’entrepreneuriat TEF 2021 : les candidatures sont ouvertes

Le programme d’entrepreneuriat TEF de l’année 2021 cible 2400 entrepreneurs, avec un accent particulier sur les femmes entrepreneures. A travers cette compétition, la fondation Tony Elumulu espère relever les principaux défis auxquels le continent est confronté, et sortir des millions de personnes de la pauvreté par la création d’emplois et l’autonomisation.

Les candidatures retenues vont recevoir une formation commerciale, un mentorat, un capital d’amorçage pouvant aller jusqu’à 5000 USD et des opportunités de réseautage à l’échelle mondiale. Le programme est ouvert aux entrepreneurs de tous les pays africains possédant une jeune start-up, une petite ou moyenne entreprise opérant dans tous les secteurs d’activités.

Doté d’un budget de 100 millions USD, le programme d’entrepreneuriat TEF a été lancé en 2015 avec pour objectif d’accompagner 10 000 entrepreneurs africains vers l’autonomisation, sur une période de 10 années. Plus de 9000 entrepreneurs ont été soutenus par le programme depuis son lancement.

En 2021, le programme entre dans sa 7ème édition, et donne la priorité à la relance économique des petites, moyennes entreprises et start-up en Afrique, à la suite de la perturbation des activités économiques causée par la Covid-19. Les candidats potentiels sont appelés à soumettre leurs projets du 1er  au 31 mars 2021. 

 

L'épidémie silencieuse

L'épidémie silencieuse

Chaque jour, environ 137 femmes dans le monde sont tuées par un membre de leur famille, et 52 de ces meurtres ont lieu en Afrique. C'est dans le contexte d'une femme sur trois dans le monde qui subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. À la suite de la pandémie de COVID-19, cette épidémie silencieuse de violence contre les femmes et les filles est en expansion et ne retient pas suffisamment l'attention. Alors que les 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre (VBG) se terminent, je voudrais réfléchir à ce que nous avons appris et à ce que nous pouvons faire pour intensifier nos efforts de protection et d'autonomisation de nos filles et femmes en Occident et Afrique centrale.

Cours pour jeunes filles tombées enceintes pendant la crise d'Ebola, en Sierra Leone.  Photo: Banque mondiale

Lors de l'épidémie d'Ebola de 2014, nous avons été témoins d'une «épidémie» de «viols, agressions sexuelles et violences contre les femmes et les filles». De nombreuses écoles ont dû fermer, ce qui a aggravé les inégalités, car les filles étaient moins susceptibles de retourner en classe que les garçons. De nombreuses filles ont été contraintes d'entrer sur le marché du travail ou d'assumer des tâches supplémentaires à la maison, ce qui a entraîné des pics de violence domestique et de grossesses chez les adolescentes . Avec la pandémie COVID-19, une étude récente de Save the Children prévient que 2,5 millions de filles supplémentaires dans le monde risquent de se marier tôt au cours des cinq prochaines années. 

La crise du COVID-19 continue de faire des ravages sur les vies et les économies africaines, poussant jusqu'à 40 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l'extrême pauvreté. Les femmes sont les principales victimes de ces retombées économiques et sociales. En fait, les femmes sont plus à risque de perdre leur source de moyens de subsistance sans aucun filet de sécurité vers lequel se tourner, car elles travaillent de manière disproportionnée dans le secteur informel et sont exclues des mesures de protection sociale ciblant les travailleurs.  

De nombreux agents de santé de première ligne et premiers intervenants sont des femmes, ce qui les expose à un risque bien plus grand de contracter la transmission du COVID-19 et de tomber malades. Avec la fermeture des écoles et des garderies, les mères doivent trouver un équilibre entre l'emploi à temps plein et les responsabilités de garde d'enfants et de scolarité tout en consacrant un temps disproportionné à des activités domestiques non rémunérées. De plus, en période de distanciation sociale et d'isolement social de leur famille élargie et de leur communauté, les femmes ont moins de chances d'échapper à des partenaires violents et les cas de violence signalés sont en augmentation.

Cette épidémie silencieuse doit cesser. Nous devons nous assurer qu'aucune femme ou fille ne soit laissée pour compte alors que nous construisons un rétablissement résilient après le COVID. Alors, que pouvons-nous faire? À partir de nos recherches et de notre expérience, nous avons identifié trois domaines d'intérêt prometteurs:

Les transferts monétaires ont un fort potentiel pour réduire la violence sexiste. L'intensification des programmes de transferts monétaires peut aider à réduire le stress financier des familles pauvres en temps de crise et ainsi rendre les femmes plus en sécurité chez elles. Au Nigéria, le programme Household Uplifting a fourni des transferts en espèces directement aux femmes soignantes pauvres depuis 2016. Avec ces paiements en espèces, les femmes peuvent se débrouiller seules et prendre soin de leur famille. Au Togo, un programme de transferts monétaires contre les coronavirus - Novissi (qui signifie `` solidarité '' en langue Ewe) a été mis en place pour les personnes les plus touchées par la crise, en mettant l'accent sur les femmes.

Les espaces sûrs, le mentorat et la formation peuvent faire une différence dans la vie des adolescentes. Lorsqu'il y a moins d'opportunités scolaires et économiques, les adolescentes deviennent plus vulnérables. Pendant l'épidémie d'Ebola en Sierra Leone, les filles des zones durement touchées étaient deux fois plus susceptibles de tomber enceintes que les filles des communautés moins touchées. Cela a augmenté le nombre de filles qui abandonnent l'école tout en limitant leur trajectoire de vie à long terme. De nombreuses filles qui sont en dehors de l'environnement scolaire protecteur sont de plus en plus vulnérables aux grossesses précoces et à la violence sexiste.

Dans plusieurs pays, nous testons actuellement des programmes destinés aux adolescentes afin de fournir du mentorat, des réseaux de soutien et une formation professionnelle et des compétences de vie à un moment critique de leur vie. Les preuves d'une initiative mise en œuvre au Libéria montrent que les «espaces sûrs» ou les clubs de filles combinant des compétences de vie et une formation aux moyens de subsistance ont effectivement augmenté les revenus du travail indépendant et renforcé la confiance en soi. En Sierra Leone , un espace sûr et une intervention de renforcement des compétences ont réduit les taux d'abandon scolaire et de grossesse hors mariage après la crise d'Ebola, ce qui offre un potentiel similaire pour prévenir une vague de grossesses précoces et de mariages précoces à la suite du COVID-19 .

La mise en œuvre de politiques qui fonctionnent pour les filles et promeuvent l'égalité des femmes est une étape cruciale. Les gouvernements jouent un rôle crucial dans la levée des obstacles à l'autonomisation des adolescentes et des femmes. De nombreux pays de la région du Sahel s'efforcent actuellement d'aider les adolescents à retourner à l'école et à prévenir la violence sexiste. Par exemple, au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Niger, le projet d'autonomisation des femmes du Sahel et de dividende démographique (SWEDD) aide à maintenir les filles à l'école, élargit les opportunités économiques pour les jeunes femmes avec une forte concentration. sur la prévention et une meilleure réponse aux risques de violence sexiste, notamment grâce à un engagement fort des décideurs, de la société civile, des parlementaires, des chefs religieux et traditionnels.

Le Niger , qui a le taux de fécondité le plus élevé au monde, a également adopté des réformes audacieuses pour lutter contre le mariage des enfants et la maternité précoce. Des réformes juridiques ont été adoptées pour supprimer les autorisations obligatoires des parents ou des maris d'adolescentes mariées pour accéder aux services de planification familiale. Les filles mariées et enceintes, auparavant exclues de l’école, peuvent désormais retourner à l’école. Des comités de protection de l'enfance ont été institutionnalisés au niveau des villages pour protéger les filles du mariage des enfants. Des écoles ou «clubs pour maris» sont en cours de création et font participer les chefs traditionnels et les imams, pour encourager les maris à discuter de la vie de famille et de la planification familiale.

Comme le dit un proverbe africain: «Les femmes font partie de l'origine du grand mystère de la vie sur terre; ils connaissent le secret d'une bonne vie ».  Le secret d'une vie meilleure est un avenir où nous réalisons l'égalité des sexes et où toutes nos femmes et filles sont autonomisées. Alors que nous continuons à lutter contre les multiples impacts du COVID-19, n'oublions pas la pandémie silencieuse de violence contre les femmes et les filles. Donner la parole et agir aux femmes et aux filles, et assurer leur bien-être, est le seul moyen pour les sociétés de sortir plus fortes de cette crise. Ensemble, unissons-nous et rejoignons l'appel à des actions au niveau mondial et national pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes !

La ZLECA doit être un instrument au service du développement de l'Afrique et pas seulement un accord commercial, affirme Wamkele Mene

La ZLECA doit être un instrument au service du développement de l'Afrique et pas seulement un accord commercial, affirme Wamkele Mene

Le SG de la ZLECAF, Wankele Mene

L'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ne devrait pas être uniquement un accord commercial, mais bien plutôt un instrument au service du développement de l'Afrique, a déclaré vendredi le secrétaire général du Secrétariat de la ZLECA, Wamkele Mene repris par le site Xinhua.net. 

"Aujourd'hui est vraiment un jour historique, le jour à compter duquel nous commençons officiellement à commercer dans le cadre préférentiel de la zone de libre-échange continentale africaine", a déclaré M. Mene vendredi lors d'un événement en ligne marquant l'entrée en vigueur de ce cadre de libre-échange.

Le début des échanges régis par la ZLECA "rapproche l'Afrique d'un pas vers la vision d'un continent africain intégré, une vision d'un marché intégré sur le continent africain", a-t-il poursuivi.

Si le continent africain met en oeuvre cet accord de manière effective, "nous avons l'opportunité de sortir de la pauvreté 100 millions d'Africains ; et la majorité de cette centaine de millions d'Africains qui peuvent sortir de la pauvreté sont des femmes d'affaires", a-t-il dit.

"Ce sera une opportunité de réduire l'écart de revenus entre les genres, et une opportunité pour les petites et moyennes entreprises (PME) d'accéder à de nouveaux marchés", a-t-il expliqué.

Le Secrétariat de la ZLECA travaille en étroite collaboration avec ses partenaires techniques pour développer des plateformes de technologie numérique qui permettront la connectivité des PME, et la connectivité des jeunes hommes et femmes d'affaires africains, a-t-il souligné.

"Cet accord ne bénéficie pas seulement aux grandes entreprises du continent africain, mais il devra toujours être partagé par les jeunes africains, les femmes, et les PME africaines", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, nous assistons, nous Africains, à l'ouverture d'un nouveau chapitre en termes de relations d'affaires et d'investissement sur le continent africain", a-t-il fait remarquer.

La ZLECA, lancée en mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda, réunit jusqu'à présent 54 signataires membres de l'Union africaine (UA), offrant un nouvel espoir et une nouvelle stimulation au niveau continental pour renforcer le commerce intra-africain, et à terme favoriser le développement et l'industrialisation de l'Afrique. L'Erythrée est le seul pays non signataire.

Cet accord de libre-échange continental a été ratifié par 34 pays africains.

L'allongement de la liste des pays ayant ratifié cet accord de libre-échange est un signal fort montrant que l'Afrique est prête à commencer dès aujourd'hui à commercer sur la base de ces nouvelles règles et privilèges qui assureront une intégration du marché africain, a estimé M. Mene.

"Nous devons, nous Africains, prendre des mesures actives pour dépasser l'étroitesse de nos économies nationales respectives. Nous devons prendre des mesures actives pour surmonter l'absence d'économies d'échelle. Nous devons prendre des mesures actives pour veiller à placer l'Afrique sur la voie du développement industriel de telle sorte que nous soyons en mesure, à l'horizon 2035, de doubler le volume du commerce intra-africain grâce à des produits à valeur ajoutée", a-t-il indiqué.

Soulignant que le COVID-19 avait démontré la dépendance excessive de l'Afrique aux importations de produits de base et aux chaînes d'approvisionnement mondiales, il a observé que lorsque ces chaînes mondiales sont mises à mal, l'Afrique en pâtit.

"C'est pourquoi nous devons prendre des mesures actives pour veiller à accélérer ce développement industriel et pour faire en sorte que la ZLECA et son lancement aujourd'hui soient notre première étape dans cette direction", a-t-il affirmé.

La coopération sino-africaine reste toujours dynamique même en pleine l'épidémie de Covid-19

 

La coopération sino-africaine reste toujours dynamique même en pleine l'épidémie de Covid-19

Depuis le début de l'année 2020, survenue avec une grande soudaineté, la Covid-19 a porté un coup particulièrement dur au développement économique et social des pays du monde entier et a perturbé le rythme de la coopération internationale. A l'approche de la fin de l'année passée, de nombreux commentaires ont été émis sur la coopération sino-africaine, dont la plupart sont positifs, mais des commentaires négatifs existent également, tels que l'allégation d'un « recul dans la coopération sino-africaine ». Ces commentaires négatifs peuvent se résumer en cinq aspects suivants : premièrement, certains spéculent sur une observation infondée du commerce sino-africain « en chute libre » ; deuxièmement, certains tentent de faire croire à un déclin « permanent » des investissements et des financements chinois en Afrique ; troisièmement, certains présentent sous un jour sombre l'avenir de la coopération sino-africaine ; quatrièmement, certains décrivent exagérément la « vague de retour au pays » des Chinois en Afrique ; et cinquièmement, certains calomnient les projets chinois en Afrique en les qualifiant de projets « peu écologiques ». Ces articles semblent sérieux et persuasifs, mais ce sont en fait des propos infondés et alarmistes. Alors, quelle est la vérité ?

La coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique se poursuit avec le même dynamisme. La Chine contribue durant des années consécutives à la croissance économique africaine à hauteur de plus de 20%. Même face à un marasme général dans les marchés internationaux, le volume des échanges commerciaux sino-africains atteindra encore près de 180 milliards de dollars en 2020. Bien que cela soit une baisse par rapport aux 208,7 milliards de dollars de 2019, la Chine demeurera pendant 12 ans d'affilée le premier partenaire commercial de l'Afrique. La Chine ouvre activement sa porte aux marchandises africaines. En effet, plus de 400 entreprises venant de plus de 40 pays africains ont participé aux trois dernières éditions de Foire internationale des importations de Chine (CIIE). Les myrtilles de Zambie et le soja de Tanzanie ont été exportés vers la Chine pour la première fois, et le café éthiopien, le miel sauvage de Zambie et les noix de cajou du Bénin sont devenus les « numéros un à acheter » dans la 3e édition de la CIIE. Les 3 000 paquets de café rwandais qui avaient resté invendus à cause de l'épidémie de coronavirus ont tous été achetés par des internautes chinois, et la Chine a également décidé de fournir un soutien financier au secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine afin de promouvoir le développement de la coopération économique et commerciale sino-africaine dans une direction plus équilibrée et diversifiée.

La coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement se poursuit avec la même intensité. La coopération en matière d'investissement et de financement est une composante importante de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique. Comme toutes les économies du monde qui sont soumises à une pression à la baisse à cause de l'épidémie de Covid-19, les prêts accordés par la Chine à l'Afrique est également touchés, il est donc raisonnable que le montant correspondant a diminué. Cette diminution n'est en aucun cas irréversible et, à mesure que la pandémie s'atténue, les prêts et les investissements de la Chine en Afrique continueront à augmenter. Mais d'un autre côté, le flux d'investissements chinois en Afrique est resté stable en 2020, avec des investissements directs d'environ 3 milliards de dollars, ce qui n'est pas facile à réaliser dans ce contexte et digne d'éloges. En juin 2020, le projet de port en eau profonde de Lekki, au Nigeria, dans lequel des entreprises chinoises ont investi plus d'un milliard de dollars par le biais de PPP (Partenariats public-privé), a démarré avec succès. Ce projet permettra d'améliorer globalement la couverture et la compétitivité du transport maritime en Afrique de l'Ouest et de créer un grand nombre d'emplois locaux. La Chine ont investi 680 millions de dollars dans le projet de voie express desservant l'aéroport international de Nairobi au Kenya dans le cadre de BOT (Build, Operate, Transfer : Construire, Exploiter et Transférer), l'entreprise chinoise en question a fait avancer la construction tout en surmontant les difficultés liées à l'épidémie, ce projet devrait donc être achevé en 2021 avant la date prévue. Les projets susmentionnés constituent un nouveau modèle de coopération sino-africaine en matière d'investissement et de financement, qui permet de développer un nouveau type de coopération sino-africaine de haute qualité. Face à l'épidémie, la Chine a signé des accords d'allègement de la dette avec 15 pays africains dans le cadre de l'Initiative de Suspension du Service de la Dette du G20 (DSSI) et a décidé d'annuler les prêts sans intérêt accordés aux 15 pays africains qui doivent arriver à échéance à la fin de 2020, ce qui représente le montant le plus important d'allègement de la dette mis en œuvre par un pays membre du G20.

La coopération pragmatique sino-africaine ne perd pas son élan. En 2020, la Chine et l'Afrique ont organisé avec succès le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la Covid-19, qui a été le seul sommet organisé avec toute l'Afrique parmi les grandes puissances. La Chine a également fourni à tous les pays africains et à l'Union africaine (UA) plusieurs lots de matériel très demandé pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. De leur côté, les pays africains ont fermement soutenu la Chine dans sa lutte contre l'épidémie, démontrant ainsi un grand élan de solidarité et d'amitié entre la Chine et l'Afrique pour surmonter ensemble les difficultés présentes. L'initiative « la Ceinture et la Route » a été largement saluée en Afrique, 44 pays africains et la Commission de l'UA ont signé des documents de coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative, ce qui représente environ un tiers du nombre total des pays qui ont signé de tels documents dans le monde entier. Le gouvernement chinois a récemment signé le plan de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » avec la Commission de l'UA. La 14e Réunion de hauts fonctionnaires du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) s'est récemment tenue avec succès. En surmontant les défis de l'épidémie, la Chine et l'Afrique ont promu la mise en œuvre des actions de suivi du Sommet de Beijing du FCSA à un taux de plus de 70% et ont donné une plus grande priorité aux secteurs de la santé publique, de la reprise de l'activité et de l'amélioration du bien-être du peuple dans la mise en œuvre de la coopération sino-africaine. La coopération entre la Chine et l'Afrique dans le domaine de l'économie numérique a connu, elle aussi, un développement rapide, les opérateurs mobiles sud-africains ont collaboré avec l'entreprise chinoise Huawei pour lancer le premier réseau commercial 5G en Afrique et l'application chinoise TikTok est devenue un réseau social qui connaît la plus forte croissance en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria. Au cours du premier semestre de 2020, les entreprises chinoises ont signé de nouveaux contrats de construction en Afrique de 29,1 milliards de dollars, soit une hausse de 33 % par rapport à l'année précédente. Le trafic de fret sur les lignes ferroviaires Addis Abeba-Djibouti et Mombasa-Nairobi construites par la Chine a augmenté malgré une conjoncture difficile. La Chine est la seule grande économie qui a enregistré une croissance économique positive en 2020, tout en accélérant la construction d'une nouvelle architecture de développement de « dual circulation » (caractérisée par la priorité accordée au circuit économique interne et son interaction avec le circuit international). Le « gâteau » de la coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique pourra sans aucun doute s'agrandir de jour en jour.

La circulation des personnes entre la Chine et l'Afrique continue de se poursuivre malgré les difficultés. Après le déclenchement de l'épidémie, les pays ont intensifié les mesures de contrôle et l'étau s'est serré, rendant généralement difficile les déplacements des personnes. Malgré cela, plus de 1100 projets de coopération de la Chine sont toujours en cours de construction en Afrique, et un grand nombre de techniciens et de travailleurs continuent de travailler à leurs postes respectifs. En se souciant du développement et du bien-être de l'Afrique, la Chine a fait tout son possible pour que des milliers d'employés des entreprises chinoises puissent se rendre en Afrique et contribuer à la reprise de l'activité, par le biais de vols commerciaux et de vols charters temporaires. Ces employés sont salués comme des héros en danger, contribuant à rapprocher les peuples chinois et africain. La Chine a également envoyé 184 experts médicaux dans 15 pays africains pour lutter contre le coronavirus, et près de 1000 travailleurs de la santé de plus de 40 équipes médicales chinoises ont choisi de rester en Afrique pour respirer au même rythme que les peuples africains et partager le même sort avec eux. Au cours du second semestre de 2020, de nombreux événements, tels que le Festival Chine-Afrique de la Jeunesse, le Forum Chine-Afrique des Think-Tanks et le Forum sur la Coopération sino-africaine dans le secteur privé, se sont tenus l'un après l'autre, ce qui a fortement renforcé la compréhension mutuelle et l'amitié entre les peuples chinois et africain. Certains médias ont spéculé sur le fait qu'un grand nombre de Chinois quittent l'Afrique, ce qui fait évidemment preuve d'ignorance et à des fins inavouables. A l'approche du Nouvel An chinois, c'est pour cette fête importante que des Chinois à l'étranger rentrent en Chine, tout comme les Occidentaux rentrent chez eux pour le Noël. C'est une chose normale et humaine. Plus important encore, beaucoup d'entre eux ont investi et créé des entreprises en Afrique depuis longtemps et sont profondément enracinés dans le territoire africain, on peut même dire que l'Afrique est déjà devenue leur deuxième pays. Ils y retourneront après être rentrés en Chine.

Le développement durable est entrepris sans relâche. La coopération sino-africaine met l'accent sur les principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi » et respecte les cinq idées pour le développement, à savoir les développements « commun, intensif, vert, sûr et ouvert ». Comme l'a dit le président chinois Xi Jinping, « la nature vaut son pesant d'or ». La coopération sino-africaine ne se fait jamais au détriment de l'environnement écologique et des intérêts à long terme de l'Afrique, et les industries à forte consommation d'énergie et qui sont fortement polluantes ainsi que les capacités de production obsolètes ne sont pas importées en Afrique. Certains médias occidentaux, notamment CNN, ont essayé de créer des histoires sur un ou deux projets de centrales à charbon auxquels la Chine a participé, tout en fermant les yeux sur un grand nombre de projets d'énergie propre que la Chine a soutenus en Afrique. Leurs sinistres desseins se voient comme le nez au milieu de la figure. La Chine a aidé l'Afrique à construire plus de 80 installations de production d'électricité de grande taille, dont la plupart sont des centrales hydroélectriques, éoliennes et solaires, ce qui a permis d'atténuer considérablement le problème de la pénurie d'électricité en Afrique. Il est recommandé que CNN porte également une attention sur la centrale solaire de Noor au Maroc, la plus grande centrale solaire du monde, et sur la centrale photovoltaïque de Garissa au Kenya, la plus grande centrale photovoltaïque d'Afrique de l'Est, toutes les deux ont été construites par des entreprises chinoises. Le développement vert fait également partie des huit initiatives majeures du Sommet de Beijing du FCSA. Aujourd'hui, 39 projets écologiques sont en cours de construction en Afrique, et le Centre de coopération environnementale Chine-Afrique a été récemment lancé à Beijing, ce qui montre bien l'engagement et la sincérité de la Chine dans la promotion de la coopération verte.

Malgré l'épidémie de Covid-19 qui sévit partout dans le monde, la coopération sino-africaine a enregistré des résultats remarquables. Le conseiller d'État Wang Yi se rendra en Afrique, poursuivant ainsi la tradition des ministres chinois des affaires étrangères qui ont choisi l'Afrique pour leur première visite de l'année au cours des 31 dernières années. La prochaine conférence du Forum sur la coopération sino-africaine est prévue en 2021, ce qui insufflera une nouvelle vitalité à la coopération sino-africaine. Nous croyons fermement que, quelle que soit l'évolution de la situation internationale ou la complexité de l'opinion publique, la coopération sino-africaine sera toujours le « paysage » le plus pittoresque de la coopération internationale avec l'Afrique. Située à un point de départ plus élevé, elle évoluera, d'un pas ferme, vers un avenir plus prometteur !