ECONOMIE
Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thèm
Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit
Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thème : « Autonomisation des femmes par la promotion des groupes d'épargne : solution efficace pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience dans nos communautés ».
Les Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit visent à accompagner les femmes dans des activités génératrices de revenus. Cette initiative consiste à regrouper les femmes en groupement pour améliorer leur statut social et économique en épargnant. Cette épargne constitue un fonds dont chaque membre peut emprunter et rembourser. En 12 mois, l'initiative a permis aux femmes d'épargner plus de 4 milliards de francs CFA.
Présidente de la cérémonie, la ministre en charge de la femme, Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a souligné qu'une réelle autonomisation économique des femmes requiert des actions conjuguées de l'ensemble des acteurs et partenaires au développement, et ce, à travers des initiatives variées.
De façon pratique, chaque groupe reçoit de Plan International Burkina Faso un kit composé d’une caisse métallique munie de 3 cadenas, une calculatrice, deux petits sacs en tissu, un cachet, des carnets individuels pour toutes les membres, et des stylos.
Sur les carnets individuels sont notées et cachetées les parts contribuées chaque semaine ainsi que les prêts. Dans les deux petits sacs est noué l’argent qui est ensuite placé dans la caisse métallique, sur laquelle veillent discrètement 3 gardiennes qui détiennent les clés de chacun des cadenas. Elles n’ouvrent la caisse qu’une fois ensemble et devant tout le groupe. Les membres sont toutes encouragés à prendre des prêts pour éviter d’immobiliser de la liquidité et attirer des délinquants, et aussi, pour faire fructifier leur capital avec les bénéfices générés par les prêts.
Avec ces prêts contractés, les femmes mènent des activités génératrices de revenus ; certaines arrivent à faire des économies à partir de leurs activités, en attendant le partage des gains qui intervient à la fin du cycle de 9 à 12 mois convenu de commun accord. Cela a créé un engouement véritable pour les groupes d’épargne et de crédit qui continuent de s’accroître chaque année.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion
Leadership des jeunes femmes africaines: WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion
L’initiative Women In Africa (WIA) a révélé le 22 juin 2021 dans un communiqué de presse, les membres de la première promotion du programme WIA Young Leaders. Élaboré en partenariat avec la Maison Dior, le leader mondial des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Huawei et la banque d’affaires Lazard, le programme Young Leaders vise à accompagner et mettre en avant le potentiel de leadership des jeunes femmes africaines.
Cynthia Adediran Aïssy, Directrice Générale de KeyOpsTech et de Fruitizz CI ; Meganne Lorraine Ceday Boho, Manager Relations Clients et Médias chez African Media Agency, Présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes ; Dr. Nassifatou Koko Tittikpina, Responsable de la restructuration du Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments ; Néné Maïga, Directrice de cabinet du DG d’Orange Middle East and Africa et Nyama Marvel Gusona, Consultante Internationale pour l’autonomisation des jeunes à l’UNICEF : voici les lauréates qui composent la première promotion des WIA Young Leaders, identifiées parmi plus de 2000 candidatures et sélectionnées après des entretiens individuels avec un jury composé de 15 personnalités internationales.
Ces 5 Young Leaders ont été sélectionnées pour leurs parcours impressionnants et prometteurs, pour leur capacité de leadership exemplaire, pour leur projet professionnel et de vie, et pour leur engagement en faveur de l’Afrique.
Toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive, où le monde des affaires est intimement lié à l’impact social. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leur force de conviction, alliée à un goût pour le travail en équipe, font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain.
WIA et ses partenaires Dior, Huawei et Lazard s’engagent à accompagner les lauréates à atteindre leurs objectifs ambitieux. Un suivi personnalisé sera mis en place pour permettre d’identifier les besoins individuels des Young Leaders et de répondre avec précision à la montée en compétences de chacune d’entre elles.
La partie présentielle du programme se déroulera à Paris. Au cours de leur séjour en France, les Young Leaders auront l’occasion de faire de nombreuses rencontres, essentielles au développement de leur réseau. Elles auront également l’opportunité exclusive d’être accueillies au sein des bureaux de Huawei et du tout nouveau siège de la banque d’affaires Lazard Paris. Un évènement virtuel sera enfin organisé au retour de ce voyage, afin de permettre à la toute première promotion Young Leaders de WIA de partager son expérience.
Grâce à ce programme, les 5 Young Leaders auront la possibilité de développer leurs compétences, mais aussi d’être mises en réseau, de découvrir de nouvelles organisations, de rencontrer des personnalités phares des mondes des affaires, de la politique et des médias.
A PROPOS DE WIA INITIATIVE
Lancée en 2017, Women In Africa Initiative est la principale plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneuses et leaders. Ses différents programmes (WIA54, WIA Young leaders, WIA Code, WIA Mentoring) contribuent à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation, WIA Philanthropy, a pour mission de soutenir, de mettre en lumière et en réseau les femmes africaines actrices de l’économie : femmes entrepreneuses, leaders, managers et étudiantes !
A PROPOS DE DIOR
Christian Dior est le couturier du rêve. Dès la fondation de sa Maison en 1946, consacrée par la révolution du New Look, son esprit visionnaire n’a eu de cesse de magnifier les femmes du monde entier. « Le tissu est le seul véhicule de nos rêves (…). La mode, en somme, est issue d’un rêve, et le rêve, c’est une évasion », écrivait-il. Au gré des saisons, cet héritage d’exception est réinventé par la passion et la modernité singulière des différents directeurs artistiques qui – de la haute couture aux parfums – font perdurer avec audace, la magie Dior, l’excellence de son savoir-faire et sa beauté du geste unique. Depuis l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, en 2017, à la tête des collections féminines, la Maison s’engage plus que jamais au gré de dialogues créatifs et de programmes de mentoring prônant l’égalité des genres, la sororité et l’empowerment.
59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres
59e sommet de la CEDEAO : les chefs d’Etat et de Gouvernement optent pour une commission de 7 membres
(Ouagadougou, 20 juin 2021). Le 59e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenu ce samedi 19 juin à Accra au Ghana. Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs ont, au cours de cette session, travaillé essentiellement sur le projet de réformes institutionnelles de l’organisation.
Il s’est agi selon le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry, de voir comment la CEDEAO qui compte 15 Etats membres peut mettre en place des structures à même d’impliquer directement ces Etats.
La session a abouti à l’adoption de la limitation des membres de la commission à 7 au lieu de 15 comme c’était jusque-là le cas avec un membre par pays. Les chefs d’Etat ont également décidé de la mise à contribution de certaines structures de la CEDEAO dont la Cour de justice, le Groupe inter-gouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et l’Organisation Ouest africaine de la santé l’OOAS pour permettre à chaque pays membre d’avoir une représentation au sein de l’organisation et ce, de façon rotative.
« Le président du Faso a insisté sur le principe de la solidarité et de l’égalité qui sont les principes même qui ont guidé les pères fondateurs de cette institution » a ajouté le ministre Alpha Barry.
Sur la question du Mali, les chefs d’Etat entendent « travailler de sorte à ce que la transition puisse être contenue dans les délais qui ont été communiqués avec la tenue des engagements des autorités de la transition », selon Alpha Barry
Sur la question de l’ouverture des frontières, le ministre en charge des Affaires étrangères a estimé que la question étant liée à un problème sanitaire, les chefs d’Etat veulent s’assurer d’un contrôle régulier avant toute action. « Il y a des projets qui sont en cours et le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la Commission de la CEDEAO doit travailler à proposer le plus rapidement possible un protocole de contrôle sanitaire au niveau de nos frontières pour permettre aux chefs d’Etat de décider de l’ouverture des frontières », a expliqué Alpha Barry.
Sur les questions économiques, 2027 est la nouvelle date pour le lancement de la monnaie unique ECO. « La nouvelle feuille de route donne jusqu’en 2026 pour la phase de convergence et de stabilité et on estime qu’en 2027 on pourra être à une phase de stabilité », a soutenu le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré. Pour lui, « à partir de ce moment vous pouvez créer une monnaie, c'est-à-dire que tous les pays ont un niveau qui permet une stabilité de la monnaie ».
Direction de la communication de la présidence du Faso.
Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation
Bobo Dioulasso : 31 femmes reçoivent des kits d’installation
Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a procédé, le vendredi 18 juin 2021, à la remise de kits d’installation et de fonds de roulement d’une valeur total de 5 704 000 de F CFA, à 31 femmes retirées de la rue de la commune de Bobo-Dioulasso.
Selon l'institution, cette initiative intervient dans le cadre de l'autonomisation économique des femmes. Ayant reçu une formation en matière d’aviculture, de gestion d’unité économique et en leadership féminin chacune de ces femmes repart avec 80 000 F CFA et du matériel d’installation.
La Rédaction
Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA
Projet Inter Genre-UEMOA : un tremplin pour l’amélioration de la situation économique des femmes dans l’espace UEMOA
Le projet de recherche Inter Genre-UEMOA encore appelé Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA a été mis en œuvre par le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) Burkina depuis 2018. L’équipe de GRAAD Burkina a présenté ce 18 juin 2021 les résultats dudit projet.
Dr Damien G. Lankoandé, Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso
Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a rendu public ce vendredi 18 juin le bilan de la mise en œuvre du projet Inter Genre-UEMOA. Ce sont au total 300 entreprises, 1600 employés et 1 241 ménages du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Sénégal et de la Cote d’ivoire qui sont concernés par le projet. Un projet qui a permis d’identifier les obstacles qui empêchent les femmes des Etats Ouest africaines de développer leur potentiel commercial. Selon le Secrétaire Exécutif du Graad Burkina Faso, Dr Damien G. Lankoandé , c’est une initiative qui va contribuer à réduire les inégalités entre homme et femme non seulement au niveau des salaires mais également dans l’occupation des postes de décision. Elle a permis aussi aux entreprises de recruter leurs personnels sur la base de leur performance et non de leur sexe.
Aperçu des particpants
L’objectif principal de l’atelier est de présenter les résultats de la recherche ainsi que les recommandations faites à l’endroits des décideurs. Au titre des recommandations, selon le Secrétaire Exécutif du GRAAD Burkina, Dr Damien G. Lankoandé il ressort que: « le renforcement de la capacité de tous les acteurs intervenant dans la chaîne de planification de la gestion des questions de genre, promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers des formations ciblées, la structuration et l’appui les structures de microfinances, la vulgarisation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des femmes en ce qui concerne les textes régissant le commerce intercommunautaire ».
La représentante de la ministre de la femme Dr Dorcas Tiendrebéogo a félicité tous les participants ainsi que le comité de pilotage de la mise en œuvre du projet et réaffirme la disponibilité du ministère à œuvrer dans la mise en œuvre de ces recommandations. Orokya Rouamba, chargé du Caucus genre à l’Assemblée Nationale promet de faire les plaidoyers pour une exploitations des résultats et recommandations Intergenre Uemoa et d’accompagner le ministère dans ce sens.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies
De déplacée interne à productrice maraichère autonome, l’exemple de Kadi et de ses amies
Depuis plusieurs années, les attaques terroristes récurrentes dans plusieurs zones du Burkina Faso ont fait plusieurs victimes autant militaires que civiles. La région du Sahel, située à l’extrême Nord du pays et frontalière du Mali et du Niger, est l’une de celles qui ont payé un lourd tribut de cette insécurité. Cette situation entraine un déplacement de populations vers des centres urbains jugés plus sécures. C’est ainsi que Kaya au Centre Nord, accueille actuellement 414 651 Personnes Déplacées Internes (PDI) sur 1 121 960 pour tout le pays.
A l’issue d’une énième attaque meurtrière dans son village, Guiré Kadi, la trentaine bien sonnée, originaire d’Arbinda, a fui avec ses quatre enfants et d’autres membres de sa communauté pour se réfugier à Kaya. Ils ont trouvé hospitalité auprès d’une population accueillante mais en pareille circonstance, les maigres ressources s’évaporent très vite et on tombe dans la précarité. Heureusement, elle a reçu une assistance alimentaire (bien qu’insuffisante) de la part des humanitaires présents sur place. Le cas de la famille de Kadi n’est pas isolé car actuellement, la ville de Kaya accueille 105 013 PDI, dont plus de 80% sont logés dans des familles d’accueil. Kadi fait partie de ces PDI qui bénéficient de la charité et l’entraide de la population locale de Kaya qui leur offre l’hébergement.
Conscient de l’urgence de la situation, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), installé depuis Juillet 2019 dans la région du Centre Nord dans le cadre du renforcement de la présence intégrée du Système des Nations Unies sur le terrain, en partenariat avec une ONG locale, l’Association pour la Promotion des Initiatives Locales (APIL), a initié un projet d’appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) de ces populations vulnérables en vue de renforcer leur résilience et assurer leur relèvement rapide face à cette crise. Les appuis se sont portés à la fois aux femmes PDI comme Kadi, mais aussi à l’endroit des femmes de la population hôte qui s’est également trouvée en situation de besoins face à cet élan de générosité et de partage pour leurs compatriotes.
Grâce aux fonds octroyés par ledit projet en décembre 2019, Kadi et une trentaine d’autres femmes, ont choisi parmi les types d’AGR, de se mettre ensemble pour exploiter un lopin de terre d’une superficie de 0,5 hectare pour le maraichage. Cet espace leur a été confié par Ouédraogo Inoussa, un propriétaire terrien, généreux et sensible à la situation des PDI. Kadi et ses amies, grâce à la subvention du PNUD, ont acquis entre autres une motopompe équipée pour faciliter l’irrigation de leur terrain et d’autres outils de travail comme les pelles, les arrosoirs et brouettes ainsi que du grillage pour la clôture.
Quatre mois plus tard, les résultats étaient déjà visibles. La terre aride est devenue un site maraicher où l’on produit de la salade, des aubergines, du maïs, des oignons, du piment, de la tomate, des concombres et de l’oseille qui alimentent de nos jours les marchés de Kaya. Les exploitantes réalisent un chiffre d’affaires de 68 millions FCFA et chaque maraichère a empoché 485.000 FCFA (USD 900) en bénéfice net. Le champ de maraichage est passé de 0,5 à 2,5 hectares, une vingtaine d’autres femmes ont rejoint le groupement et l’activité maraichère fait vivre plus d’une cinquante de ménages. Kadi a commencé à louer une maison décente pour sa famille et la petite fille de Kadi va maintenant à une école tout près de son secteur et est bien intégrée parmi les enfants de sa classe.
« Depuis l’appui reçu du PNUD, ma vie a changé. Nos premières récoltes nous ont aidé à payer les petits besoins comme le pétrole, le savon, le bois de chauffe et les vêtements des enfants. Maintenant, j’arrive à payer mon loyer et ma fille va à l’école à côté. Nous consommons une partie de nos produits ! Nous continuons à produire suffisamment et envisageons de transformer nos produits », explique Kadi en souriant.
L’expérience positive tirée du groupe de Kadi et l’accroissement des besoins sur place ont encouragé le PNUD à poursuivre d’autres projets de résilience et de renforcement de la cohésion sociale pour le Centre Nord.
L’histoire de Kadi et de ses amies montre à souhait que quand les femmes veulent se développer, elles sont capables de changer leur vie avec un minimum de soutien et d’assurer elles-mêmes leur autonomie économique. Les femmes peuvent être des ambassadrices de la paix et de la cohésion sociale à travers l’union et la solidarité.
Les efforts déployés sur le terrain par le PNUD et ses partenaires impactent la vie de leurs bénéficiaires. D’une situation affligeante au départ, ces femmes déplacées ont pu développer leurs capacités de résilience et se sont rendues autonomes: Elles représentant maintenant des modèles pour les communautés au Burkina Faso et dans le Sahel.
Source: PNUD Burkina
Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration
Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration
Twitter a nommé la semaine dernière Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration de sa société, en tant que nouvelle administratrice indépendante.
La nouvelle administratrice possède plusieurs années d’expérience dans le domaine des investissements notamment sur les marchés émergents et surtout en Afrique. Avant sa nomination chez Twitter, cette cadre de 52 ans a travaillé à la Banque africaine de développement (BAD), où elle a représenté les Etats-Unis, et à l’OPIC, l’ancienne appellation de l'institution américaine de financement du développement (actuelle DFIC) et encore chez MasterCard, où elle était vice-présidente exécutive pour les partenariats public-privé.
Selon le président du conseil d'administration de société américaine, Patrick Pichette, « La grande expérience de Mimi en matière de supervision de la croissance des marchés émergents dans les secteurs public et privé sera inestimable pour faire avancer la mission de Twitter, qui est de servir la conversation publique à travers le monde ».
Par ailleurs, Mimi Alemayehou n’est pas la première africaine à siéger au Conseil d'administration de Twitter, elle a été précédée par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée en 2018, et qui dirige aujourd’hui l’OMC.
Cette nomination intervient au moment où la société de média social veut justement étendre sa présence en Afrique. Une extension marquée notamment l'ouverture prochaine d’un siège social au Ghana, après une tournée en Afrique de près d’un mois de son fondateur Jack Dorsey.
La Rédaction
Développement Burkina Faso : une batterie de recommandations issues des assises sur le RND 2021-2025
Développement Burkina Faso : une batterie de recommandations issues des assises sur le RND 2021-2025
Les assises nationales sur le Référentiel National de Développement 2021-2025 a réuni les 25 et 26 mai 2021, le secteur privé, le secteur public et les partenaires. La rencontre a connu son épilogue le 26 mai 2021 au cours d’une cérémonie de clôture présidée par le représentant du Premier Ministre, Lassané Kaboré par ailleurs Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement.
Les assises nationales sur le RND 2021-2025 est une étape d’échanges à bâtons rompus dans le processus d’élaboration du Référentiel National de Développement. Elle est une occasion pour susciter des échanges productifs afin d’aboutir à finalisation consensuelle du document. Chose faite car les différents participants ne se sont pas faits prier, en témoigne les nombreuses recommandations issues des assises.
Le Secrétaire Permanent du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), Dr Alain Siri, explique : « il y a eu beaucoup de recommandations. Notamment celles concernant la stratégie de mise en œuvre à savoir les instruments particuliers de mise en œuvre. C’est le cas de celles qui adapteraient la stratégie d’exécution aux contraintes du moment, en particulier recourir au principe de la subsidiarité par exemple pour la réalisation de certains investissements, si le secteur privé ne peut pas, l’administration pourrait recourir au génie militaire pour réaliser ces investissements dans les zones spécifiques ».
L’administration pourrait également recourir aussi à l’approche participative ou à des instruments spécifiques de financement par exemple la mise en place d’impôt ou de taxe indexés à la réalisation des projets a-t-il poursuivi. La mobilisation des financements innovant de la diaspora. Sans oublier les recommandations techniques a confié Dr Siri.
Dans le mot du Chef du gouvernement lu par son représentant, le Ministre Lassané Kaboré, c’est une occasion pour exprimer les chaleureuses félicitations quant aux résultats atteints au cours de ces deux jours de travail. La synthèse des travaux livrée, illustre à souhait la richesse des réflexions engagées au cours de ces assises selon lui.
Le nouveau référentiel passe en revue, intègre désormais des changements qualitatifs profonds au profit de tous les Burkinabè. L’approche participative et inclusive prônée pour sa mise en œuvre va consolider la place des différents acteurs, secteur privé, partenaires au développement, société civile, collectivités territoriales et communautés dans le cadre de son exécution.
Pour la suite du processus, Dr Alain Siri a ajouté qu’il s’agit d’intégrer les recommandations, les amendements d’ordre techniques et diverses qui ont été formulés par les participants de ces assises. L’agenda c’est de boucler le document final avant la fin du mois de juin.
Il précise qu’il est prévu qu’à l’issu de l’adoption du document, que l’administration contacte le secteur privé, les partenaire techniques et financiers et fixe une période pour organiser une table ronde et la fenêtre du dernier trimestre de l’année est envisagé pour organiser cette table ronde.
Par ailleurs, le représentant du Chef du Gouvernement rassure que le Gouvernement attend de tous les acteurs, un engagement soutenu pour une mise œuvre réussie du RND, en particulier le secteur privé, les partenaires technique et financiers les collectivités territoriales, la société civile et les populations
Balguissa Sawadogo
Elites Femmes
Burkina Faso : Organisation d’une Conférence sur les femmes africaines dans le commerce
Burkina Faso : Organisation d’une Conférence sur les femmes africaines dans le commerce
Le Représentant Résident du PNUD en parle avec la Ministre en charge de la femme
Le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Monsieur CIOWELA Mathieu, a été reçu ce jour mardi 25 mai 2021 par la ministre en charge de la femme, Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL.
En prélude à cette conférence, Monsieur CIOWELA a voulu cette rencontre dans le but de solliciter l’accompagnement du ministère pour des consultants nationales avec des femmes commerçantes. Il faut noter que ces consultations viseront à inclure les groupes de femmes exportatrices et les producteurs de toutes tailles, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou de micro, de petites et moyennes entreprises, engagées dans l’exportation de biens et de services. Et les résultats de ces consultations seront discutés lors de la Conférence dont l’objectif est de créer une plateforme permettant aux femmes de s’approprier pleinement la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de saisir les opportunités économiques dont elles disposent afin de qu’elles puissent être le moteur de la transformation socio-économique du continent.
La Ministre a marqué son accord pour les accompagner à travers ses services techniques.
DCPM/ Ministère de la Femme, Solidarité nationale, Famille et de l'Action Humanitaire
Inscrivez-vous au webinaire du groupe Ecobank et bénéficiez d’une formation aux financements
Inscrivez-vous au webinaire du groupe Ecobank et bénéficiez d’une formation aux financements
Le partenariat entre l’AUDA-NEPAD et le Groupe Ecobank passe à la phase de financement de l’initiative “100 000 MPME”. 2 millions de dollars américains seront accordés aux MPME sélectionnées.
L’agence de développement de l’Union africaine–NEPAD (AUDA-NEPAD) et le Groupe Ecobank (ecobank.com), sont depuis le 16 mai partenaires stratégiques dans le cadre de l’initiative “100 000 micro”. Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) vont lancer le volet financement de ce programme le 27 mai 2021.
Le programme lancé par L’AUDA-NEPAD va dans le sens de l’accélération et la transformation économique de l’Afrique. C’est-à-dire développer les compétences nécessaires et renforcer la résilience face au choc économique provoqué par la pandémie mondiale. L’initiative “100 000 MPME” vise donc à renforcer les capacités de 1 000 000 d’entreprises en Afrique par le biais de formations à l’entrepreneuriat et aux affaires, en vue d’améliorer l’accès aux financements et aux nouveaux marchés, tout en créant des réseaux de soutien et d’incubation pour favoriser leur réussite.
“Partout dans le monde, les MPME sont le principal moteur d’innovation, de transformation sociale, de développement et de croissance économiques. L’AUDA-NEPAD a la conviction que la transformation structurelle de l’Afrique sera menée par les entreprises et les innovations dirigées par les jeunes et les femmes”, a affirmé Amine Idriss Adoum, Directeur de la mise en œuvre et de la coordination des programmes à l’AUDA-NEPAD.
L’AUDA-NEPAD et le Groupe Ecobank ont annoncé leur collaboration en mai 2020, en privilégiant trois axes pour aider les MPME à surmonter les répercussions économiques dévastatrices de la COVID-19 : l’Académie des MPME, le Financement des MPME et les Marchés des MPME. L’Académie des MPME a été lancée en août 2020 dans huit pays. Les deux institutions vont à présent se consacrer au Financement des MPME dans ces mêmes pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Tchad et le Togo. Une somme de 2 millions de dollars sera accordée sous forme de fonds de roulement aux bénéficiaires qui répondent aux critères établis dans les huit pays de cette première phase.
“Après une année 2020 sans précédent, l’impact de la COVID-19 continue de se faire sentir au sein des économies africaines. Il est urgent de soutenir les entreprises MPME, le socle de nos économies. En tant qu’institution financière, nous réaffirmons notre volonté de soutenir l’initiative “100 000 MPME”. Suite à la réussite du lancement de l’Académie des MPME, nous passons maintenant au volet du financement de ces MPME. Nous serons heureux de soutenir les entreprises qui auront suivi avec succès ce programme de formation et qui répondront aux critères leur permettant de bénéficier d’un financement.”, a précisé Josephine Anan-Ankomah, Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank.
Objectifs de la phase “Financement de 100 000 MPME”
- Étendre la portée de l’initiative “100 000 MPME” aux jeunes du continent et créer des liens avec l’écosystème entrepreneurial plus large dont les jeunes bénéficieront après leur formation
- Créer une base de données pour améliorer les recommandations politiques sur la base de données factuelles à l’intention des organes de décision de l’UA et faciliter la collaboration avec les partenaires de l’écosystème, tels que les financiers, ainsi que les liens avec le commerce et les marchés
- Permettre un dialogue ascendant avec les jeunes et les femmes entrepreneurs afin de s’assurer que les politiques de développement en faveur des jeunes et des femmes bénéficient de leur participation en tant que citoyens du continent
Les inscriptions sont ouvertes pour les MPME désirant suivre la Formation. Cliquez ici bit.ly/3vUwbnR
La date de clôture des inscriptions est fixée au 25 mai 2021.
L’AUDA-NEPAD est l’agence de développement de l’Union africaine. Elle coordonne et exécute des projets de développement régionaux et continentaux prioritaires pour promouvoir l’intégration régionale en vue de la réalisation accélérée de l’Agenda 2063 – la vision et le plan d’action de l’Afrique. L’AUDA-NEPAD a pour mission de renforcer les capacités des États membres et des organismes régionaux.
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service d’environ 28 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Éthiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, les crédits, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations de trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers, à savoir le Nigerian Stock Exchange à Lagos, le Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan.
SENEGAL : La compétitivité des micros, petites et moyennes entreprises sénégalaises pour soutenir la relance économique post-Covid
SENEGAL : La compétitivité des micros, petites et moyennes entreprises sénégalaises pour soutenir la relance économique post-Covid
Le projet ETER vise à soutenir la reprise économique résiliente du Sénégal après la COVID-19 en opérationnalisant le programme JET, Emplois et transformation économique.
WASHINGTON D.C., États-Unis d'Amérique, 24 mai 2021/ -- Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé vendredi un financement de 125 millions de dollars (80 milliards de FCFA) pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaînes de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé dans le pays. Ce financement est destiné au programme gouvernemental "Accélérer la compétitivité et la création d'emplois".
Selon Amadou Hott, Ministre sénégalais de l'Economie, du Plan et de la Coopération, “Le Programme pour l’emploi, la transformation économique et la relance au Sénégal (ETER) est en ligne avec notre Plan d'Action Prioritaire 2- Ajusté et Accéléré (PAP2-AA), un programme de développement ambitieux et réaliste visant à renforcer la compétitivité du secteur privé, à augmenter les investissements dans les secteurs stratégiques, à réaliser des réformes économiques et à améliorer les infrastructures. Il vient renforcer le Programme d'Urgence pour l'Insertion socio-économique et l'Emploi des Jeunes.”
Le projet ETER vise à soutenir la reprise économique résiliente du Sénégal après la COVID-19 en opérationnalisant le programme JET, Emplois et transformation économique. "Le Sénégal a récemment fait face à plusieurs défis liés à la crise du COVID. Dans ce contexte, ce projet soutient la création d'emplois plus nombreux et de meilleure qualité en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l'accès au financement et à l'investissement à long terme, et des infrastructures plus durables", a déclaré Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal.
L'économie sénégalaise a été impactée par COVID-19 à plusieurs niveaux, selon Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, chefs de l'équipe du projet de la Banque mondiale. "Pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l'accent sur les exportations, d'améliorer la productivité des MPME et l'adoption des technologies, et d'introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participation public-privé", ont-ils indiqué.
Le programme soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les PME plus formelles à travers des canaux dédiés tels que le système de garantie partielle de crédit (par le biais du FONGIP), l'accès au financement à long terme (par le biais du FONSIS) ) et les subventions de contrepartie pour l'adoption de technologies et l'amélioration de la productivité (par le biais de l'ADEPME). Il s’agira aussi de renforcer la compétitivité au niveau des chaînes de valeur (dirigé par le ministère de l'économie, de la planification et de la coopération), incluant tous les types et toutes les tailles d'entreprises participant aux chaînes de valeur.
ETER soutiendra l'augmentation des exportations, la productivité des MPME et l'adoption de technologies. Le projet sera particulièrement axé sur l'accès au financement, sous forme de garanties de prêt et de fonds propres, notamment en faveur des entreprises dirigées par des femmes.
Distribué par APO Group pour The World Bank Group.
UBA Africa Conversations 2021 : L’évènement sera animé par des leaders internationaux de l’Afrique
UBA Africa Conversations 2021 : L’évènement sera animé par des leaders internationaux de l’Afrique
« UBA Africa Conversations 2021 » : Rejoignez les leaders africains mondiaux - Président Kagame du Rwanda, Ngozi Okonjo-Iweala de l’OMC, Tony O. Elumelu de UBA, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus de l’OMS, Makhtar Sop Diop de l’IFC, pour célébrer la Journée de l’Afrique lors des ‘’UBA Africa Conversations 2021’’.
La United Bank for Africa (UBA) Plc s’apprête à célébrer la Journée de l’Afrique de cette année en commémoration de l’unité africaine avec la troisième édition des « UBA Africa Conversations », animées par des leaders internationaux de l’Afrique, dont le Président du Rwanda, S. E. M. Paul Kagame, Mme Ngozi Okonjo-Iweala, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et M. Makhtar Sop Diop, Directeur général de la Société financière internationale (SFI). Les échanges se tiendront en ligne sur www.ubagroup.com/africaday.
À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les « UBA Africa Conversations » offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et les défis, ainsi que de leurs parcours personnels.
Ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et de l’unité du continent.
Le thème de cette année est « Bringing Africa to the World » « Intégrer l’Afrique au monde », comme en témoigne le brillant parcours international des orateurs. L’événement se tiendra virtuellement le mardi 25 mai 2021 à 11 heures GMT.
La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine, en vue de promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.
UBA, l’une des principales institutions de services financiers d’Afrique, dont la présence panafricaine s’étend sur 20 pays africains ainsi qu’en Amérique et en Europe (États-Unis, Royaume-Uni et France), continue de mener le récit axé sur le développement, la croissance et l’unité africaine.
Les « UBA Africa Conversations » sont ouvertes à tous et l’inscription est possible sur le site web du groupe UBA à travers ce lien : africaday.ubagroup.com/reserve.
À propos de la United Bank for Africa (UBA) :
UBA Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, offrant des services bancaires à plus de vingt-cinq millions de clients, à travers plus de 1 000 bureaux et représentations dans 20 pays africains. Présente aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, UBA met en relation des personnes et les entreprises à travers l’Afrique par le biais de services bancaires destinés aux clients particuliers et commerciaux, aux entreprises de paiements transfrontaliers innovants et de transferts de fonds, de financement du commerce et de services bancaires connexes.
Source : UBA
ANNONCE FORMATION: L'Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) vous invite à prendre part à ses séances de Formation sur l'Adressage IPv6.
ANNONCE FORMATION: L'Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) vous invite à prendre part à ses séances de Formation sur l'Adressage IPv6.
Activités rémunératrices des femmes : le FAARF réalise un bilan de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso bénéficiaires des crédits FRE-Covid-19
Activités rémunératrices des femmes : le FAARF réalise un bilan de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso bénéficiaires des crédits FRE-Covid-19
La directrice générale du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Dorcas Tiendrébéogo/Compaoré, a fait le bilan de la gestion des dossiers issus du Fonds de relance économique Covid-19 (FRE-COVID-19) au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 14 mai 2021 à Ouagadougou.
Le bilan de l’opération fait ressortir un total de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso qui ont bénéficié des crédits du Fonds de relance économique (FRE-Covid-19) pour le compte du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).
D’un montant de cinq milliards de FCFA, selon Dr Tiendrébéogo/Compaoré, il s’agissait à leur niveau de faciliter le financement des femmes dont les activités ont été impactées par le Covid-19.
En rappel ce fonds d’une enveloppe de 20 milliards de FCFA, a été initié par le gouvernement pour soutenir les entreprises face à la crise du Covid-19 qui a impacté le secteur économique.
Trois grandes étapes ont marqué l’octroi de ces crédits. Il s’agit essentiellement des actions d’information et de sensibilisation sur le FRE-Covid-19, les actions de préparation pour les retraits et les dépôts des fiches dans les 13 régions, et enfin la réception, l’analyse et le traitement des demandes de crédits des 13 régions. Ces actions ont été menées en synergie avec les directeurs régionaux en charge de la femme.
Par ailleurs il ressort que le FAARF a collecté 32 040 demandes de financement, soit 20 342 dossiers retenus pour un montant global de 4 750 000 000 FCFA. Parmi les dossiers retenus on note 2397 bénéficiaires issus des marchés et yaars et financés à hauteur de 687 675 000 FCFA ; 137 personnes vivant avec un handicap pour 46 405 000FCFA. Quant au secteur d’activités du commerce, il a été financé à hauteur de 2 652 140 000 FCFA au profit de 4297 bénéficiaires.
Était éligible à ce fonds de relance la personne physique, morale ou une organisation reconnue officiellement et exerçant dans les secteurs impactés jugés prioritaires ; prouver que son activité a été impactée négativement par le Covid-19 ; ne pas être déjà bénéficiaire d’un accompagnement financier dans le cadre du FRE-Covid-19, notamment auprès des banques, fonds nationaux et établissements financiers ; être promotrice de nouveaux projets rentrant dans le cadre de la revitalisation de l’économie post Covid-19.
Le FAARF est un fonds national de financement destine aux femmes dans le secteur rurale et Urbain. Son objectif est l'essor économique des femmes du Burkina
Adja Ilboudo
Elites Femmes