La Rédaction

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Devenue maman en 2016, Estelle s’est retrouvée confrontée à partir des 6 mois de sa fille à la question de la diversification de son alimentation. Après avoir étudié l’offre présente sur le marché burkinabé et testé différents produits, Estelle en est venue au constat suivant : soit les produits étaient importés et très chers, soit ils ne répondaient pas aux besoins nutritionnels de sa fille. Forte de ses connaissances de médecin, elle s’est alors lancée avec un grand souci de la qualité dans l’élaboration à moindre de coût de ses propres recettes de farines mélangeant des céréales et autres produits locaux et adaptée aux besoins de sa fille.

L’Association des blogueurs du Burkina (ABB) et l’ambassade de la Suède ont lancé la première édition Wiki Gap ce samedi 7 mars 2020 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a commémoré la 163 e journée internationale des droits des femmes conjointement avec le 6 e forum des femmes. Une cérémonie ponctuée par la décoration de 21 associations et 19 acteurs et un dialogue direct entre les femmes  des 13 régions et le président Roch Marc Kaboré.

La mairie centrale de Ouagadougou a, ce vendredi 24 avril 2020, fait un don de dix (10) tonnes de riz aux femmes de la Brigade verte. Un don qui s’inscrit dans le cadre de l’élan de solidarité lancé suite à la crise sanitaire liée au COVID-19.

Une mission de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID) au Burkina Faso a séjourné du 13 au 14 janvier 2020 en vue de la préparation d’un projet de promotion de l’entreprenariat féminin. La mission a échangé avec plusieurs acteurs gouvernementaux et institutionnels dont la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF).
 
Avec l’équipe de la MEBF rencontrée le 13 janvier, la communication a tourné autour du rôle potentiel qu’elle aura à jouer dans la mise en œuvre du projet. Il s’inspirera d’une initiative similaire portant le nom de « BRAVE », un programme multi-pays visant à améliorer la résilience des Petites et Moyennes Entreprises (PME) détenues ou dirigées par des femmes dans des contextes fragiles.
 
Le programme « BRAVE » comprendra des actions de renforcement des capacités de résilience des PME et de supports financiers sous forme de subventions à coûts partagés pour soutenir leur croissance. Il accordera également un intérêt particulier à la résilience des chaînes de valeur en mettant l’accent sur des entreprises ou des coopératives qui seront sélectionnées.
 
Les représentants de la SID, Ismael Barry et Kamel Aribi, ont manifesté leur grand intérêt au Directeur Général de la MEBF, Lancina Ki, de travailler avec la Maison de l’Entreprise pour la mise en route de BRAVE au Burkina Faso, convaincus que son expertise déjà démontrée dans des précédents projets en faveur des femmes sera déterminante pour la réussite du programme. Le Conseiller technique du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Charles Eugène Nabolé, est venu, au nom du ministre apporter l’appui du département à cette initiative en cours de préparation.
 
Les dirigeants de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé prévoient signer un accord-cadre avec le gouvernement Burkinabé en vue de l’implémentation prochaine du projet au Burkina Faso.

 

MEBF

A compter du mercredi 12 juin 2019, dans un communiqué de Allianz Africa, Delphine Traoré est présidente de l’Organisation des assurances africaines (OAA). Elle assumait le rôle de directrice régionale des opérations de l’institution.

L’Association des femmes engagées du Burkina Faso (AFE-BF) a laissé parler son cœur, ce samedi 11 avril 2020 à Saonré, dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou. Elle a procédé à une remise de vivres aux personnes vulnérables. D’un coût global d’un million 500 mille F CFA, ce don vise à soutenir les femmes qui rencontrent des difficultés en cette période de pandémie du Covid-19. Cette aide répond également à l’appel du président du Faso, qui a invité les Burkinabè à manifester leur solidarité envers leurs concitoyens les plus démunis.

« Il faut que l’Europe change de regard sur l’Afrique, qu’elle arrête de n’y voir que la misère, en comparaison de ce qu’elle connaît », expliquait Justice Mukheli, photographe sud-africain au cours d’une conférence à la foire As Known as Africa de Paris, le 10 novembre dernier. À la rencontre des femmes du Burkina Faso, cette phrase résonne. Elles sont traditionnellement d’abord définies par leur statut marital et leur foyer. D’ailleurs, on dit d’une femme qu’elle est prête à être mariée le jour où elle sait cuisiner le plat national : le Thô, lequel demande beaucoup de force physique. Lorsqu’elles sont mariées, la culture burkinabè veut qu’elles soient au service de toute la famille de leur époux.

Les femmes, une position stratégique dans la société...

Alors qu’une vision européenne pourrait y déceler, en comparaison avec son histoire, un statut peu valorisant pour les femmes, la réalité est toute autre. Franck et Zacharia Anougabou, deux cousins et guides touristiques originaires de Tiébélé, racontent l’histoire de leurs mères, de leurs grands-mères, de leurs petites sœurs, épouses et voisines. Les femmes de la cour royale de Tiébélé sont les ambassadrices de la culture kasséna, ce sont elles qui construisent l’habitat traditionnel, ces cases peintes avec les symboles de l’histoire de l’ethnie.

Elles sont les seules à avoir le droit de fabriquer les poteries, outils essentiels pour préparer et conserver la nourriture de la famille. Cette tradition potière se transmet de mère en fille. Précision : elles sont peu nombreuses à détenir ce savoir et à alimenter les 67 villages autour de Tiébélé. Ce sont les gardiennes du foyer, mais aussi des actrices économiques de grande importance aux champs.

... et dans l'économie locale

Même dans les mines d’or sauvages où les hommes sont majoritaires, elles ont un rôle essentiel, à la recherche des pépites après l’extraction. Elles mêlent écologie et artisanat, en ramassant les sacs plastiques échoués dans la campagne pour réutiliser la matière première. Après les avoir nettoyés, elles en font du crochet pour donner naissance à des paniers, porte-monnaie, sacs à main, vendus aux touristes. Et créent ainsi un nouveau circuit tant écologique qu’économique.

Figures de force et de tradition, les femmes de cette région du Burkina Faso ont un rôle central dans l’organisation de la vie quotidienne. Lorsqu’un toit de l’auberge de Franck Anougabou fuit, sous la pression des pluies diluviennes pour la saison, les femmes sont appelées à la rescousse. Un signe de solidarité qui en dit long sur les rapports sociaux et économiques dans cette région de Tiébélé.

Dans la crise sécuritaire au Burkina, les femmes sont les plus vulnérables. Elles représentent avec les enfants 84% des personnes déplacées internes dans les camps.  Ces survivantes sont des héroïnes selon l’ONG OXFAM au vu des rôles qu’elles jouent. L’ONG  a procédé au lancement ce jeudi 4 juin 2020 à Ouagadougou, d’un rapport établi sur les difficultés qu’elles rencontrent afin d’interpeller les aides humanitaires et les autorités à apporter des réponses adéquates à leurs conditions.

En avril 2020, le pays comptait plus de 848 000 personnes déplacées internes, dont 84% de femmes et d’enfants. Par ailleurs, 2,2 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, indique la note informative du rapport intitulée « Les femmes dans la crise sécuritaire au Burkina : survivantes et héroïnes ».

La présente recherche s’est intéressée à l’impact de la crise actuelle sur la protection et la sécurité des femmes et des filles, et leurs besoins fondamentaux.

Elle met en évidence les immenses lacunes dans la réponse humanitaire, les vulnérabilités et risques auxquels les jeunes filles et les femmes sont exposées et les stratégies d’adaptation mises en œuvre par celles-ci.

La présente recherche confirme, sur le plan humanitaire, l’analyse du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation burkinabè (CONASUR) et les résultats des évaluations qui se sont succédées depuis le plan de réponse humanitaire de juillet 2019.

Il en ressort que dans sa forme actuelle, la réponse humanitaire ne suffit pas pour répondre à l’ampleur des besoins des populations déplacées et des communautés hôtes.

Globalement, la réponse humanitaire est « limitée », « tardive » et demeure « extrêmement insuffisante ». Qualifiée d’« inexistante» à Djibo ou Pissila (notamment pour les populations hôtes) ou de « largement insuffisante » ailleurs, tant par les acteurs que par les femmes consultées, l’aide humanitaire n’intègre pas ou peu les besoins des communautés hôtes, ni ceux des jeunes filles et des femmes.

Les femmes ont identifié plusieurs besoins prioritaires, comme l’accès à l’eau, ainsi que les besoins en vivres, abris et éducation.

L’insécurité est permanente. Dans les sites accueillant les personnes déplacées, elles souffrent également de harcèlement au moment de s’enregistrer pour bénéficier d’une aide humanitaire, lit-on toujours dans la note de Oxfam.

L’ensemble des acteurs et des femmes consultées confirment l’ampleur des traumatismes psychologiques découlant du conflit et amplifiés par le déplacement forcé et le degré extrême de privation qui s’ensuit.

Malgré tous ces maux, reconnait Papa Sosthène Konaté, directeur pays de Oxfam, « dans ces sites, ce sont les femmes qui assurent tout le quotidien familial, l’accès à l’eau, la recherche du bois, les activités quotidiennes pour le bien-être de la famille. Ce sont elles qui traduisent toute l’éducation aux enfants, raison pour laquelle nous les appelons héroïnes pour ces temps de crise ».

Le rapport fait ressortir également le rôle des femmes dans la cohésion sociale et la construction de la paix au Burkina Faso et recommande l’inclusion de celles-ci dans les organes chargés de la médiation et de la résolution des conflits.

 

La  ministre de la femme et de la solidarité nationale, qui a présidé la cérémonie de lancement du rapport, a félicité Oxfam pour cette étude, car elle s’est intéressée à une cible importante pour son département.

« C’est donc un devoir de venir les écouter afin de peaufiner notre approche pour avoir une réponse plus adaptée aux besoins de ces populations », dit-elle.

Elle était porteuse d’une missive du président à l’endroit des personnes déplacées de Kaya venues témoigner de leur situation.

« Son excellence  le président du Faso a une préoccupation très importante pour les personnes déplacées et plus particulièrement les femmes. Il me fait transmettre tous ses encouragements. Il dit qu’il n’aura le sommeil que lorsque vous serez en situation de sérénité et de paix sur la terre de nos ancêtres », a-t-elle livré.

 

BURKINA 24

Sous la tutelle technique du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) à travers sa Directrice Générale, Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO a procédé ce lundi 04 mai 2020, à la signature d’un protocole de partenariat de micro-assurance avec Yelen Assurance.

Ce partenariat vise à mieux accompagner les bénéficiaires à pérenniser le développement de leurs activités génératrices de revenus tout en réduisant l’éventualité du risque de non remboursement des crédits octroyés.

A travers ce partenariat, les bénéficiaires du FAARF pourront souscrire à une micro-assurance qui couvrira le remboursement de leurs crédits en cas de dommages liés aux aléas climatiques ou à leur santé.

Selon la DG, Dr. R. Dorcas TIENDREBEOGO « ce partenariat marque l’engagement du FAARF à accompagner ses braves femmes dans un développement économique soutenu tout en réduisant le risque d’insolvabilité » et cela, pour permettre une autonomisation économique plus accrue et pérenne des bénéficiaires.

Pour le responsable de Yelen Assurance, Monsieur Joël BAMOGO, ce partenariat vise « à accompagner le FAARF dans l’accomplissement de sa mission principale qu’est l’octroi des crédits en permettant aux bénéficiaires assurées de mieux exploiter leurs prêts tout en étant à l’abri des aléas de la vie et pouvoir continuer à contribuer à l’essor économique de leurs foyers et partout de leur pays ».

 

Source FAARF