Elites Femmes

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Activités rémunératrices des femmes : le FAARF réalise un bilan de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso bénéficiaires des crédits FRE-Covid-19

La directrice générale du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Dorcas Tiendrébéogo/Compaoré, a fait le bilan de la gestion des dossiers issus du Fonds de relance économique Covid-19 (FRE-COVID-19) au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 14 mai 2021 à Ouagadougou.

Le bilan de l’opération fait ressortir un total de 20 342 femmes des 45 provinces du Burkina Faso qui ont bénéficié des crédits du Fonds de relance économique (FRE-Covid-19) pour le compte du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

D’un montant de cinq milliards de FCFA, selon Dr Tiendrébéogo/Compaoré, il s’agissait à leur niveau de faciliter le financement des femmes dont les activités ont été impactées par le Covid-19. 

En rappel ce fonds d’une enveloppe de 20 milliards de FCFA, a été initié par le gouvernement pour soutenir les entreprises face à la crise du Covid-19 qui a impacté le secteur économique.

Trois grandes étapes ont marqué l’octroi de ces crédits. Il s’agit essentiellement des actions d’information et de sensibilisation sur le FRE-Covid-19, les actions de préparation pour les retraits et les dépôts des fiches dans les 13 régions, et enfin la réception, l’analyse et le traitement des demandes de crédits des 13 régions. Ces actions ont été menées en synergie avec les directeurs régionaux en charge de la femme.

Par ailleurs il ressort que le FAARF a collecté 32 040 demandes de financement, soit 20 342 dossiers retenus pour un montant global de 4 750 000 000 FCFA. Parmi les dossiers retenus on note 2397 bénéficiaires issus des marchés et yaars et financés à hauteur de 687 675 000 FCFA ; 137 personnes vivant avec un handicap pour 46 405 000FCFA. Quant au secteur d’activités du commerce, il a été financé à hauteur de 2 652 140 000 FCFA au profit de 4297 bénéficiaires.

Était éligible à ce fonds de relance la personne physique, morale ou une organisation reconnue officiellement et exerçant dans les secteurs impactés jugés prioritaires ; prouver que son activité a été impactée négativement par le Covid-19 ; ne pas être déjà bénéficiaire d’un accompagnement financier dans le cadre du FRE-Covid-19, notamment auprès des banques, fonds nationaux et établissements financiers ; être promotrice de nouveaux projets rentrant dans le cadre de la revitalisation de l’économie post Covid-19.

Le FAARF est un fonds national de financement destine aux femmes dans le secteur rurale et Urbain. Son objectif est l'essor économique des femmes du Burkina

 

Adja Ilboudo

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Burkina Faso : la Coopération suisse accorde un financement de 11,76 milliards de F CFA

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et le Chef du Bureau de la coopération suisse à Ouagadougou, Jean Michel Limat, ont procédé le 14 mai 2021, à la signature de deux accords de financement d’un montant d’environ 11,76 milliards de F CFA destinés à la mise en œuvre de deux programmes.

Le premier accord de financement concerne la mise en œuvre de la première phase du Programme de renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux face aux crises climatiques et à l’insécurité (PAC-MODHEM+). D’un coût de 5,88 milliards de F CFA entièrement financés par la Suisse, ce programme vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux, et des communautés locales face aux crises climatiques et sécuritaires dans 7 régions frontalières du Burkina Faso, notamment les Cascades, le Centre-Ouest, le Centre-Est, le Centre-Sud, l’Est, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest.

Le second accord d’un montant de 5,88 milliards de F CFA est destiné à la mise en œuvre de la troisième phase du Programme d’appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL). Ce programme co-financé par le Royaume des Pays-Bas vise à contribuer à l’amélioration et à la sécurisation des revenus des ménages ruraux et périurbains à travers une exploitation durable des filières du PFNL et un accès aux marchés. Il sera mis en œuvre dans les régions du Centre-Ouest, du Nord, du Centre-Nord et du Sahel. A terme, il permettra à près de 400 000 personnes de vivre des produits forestiers non ligneux dans lesdites régions.

Les deux programmes s’étendent sur une période de quatre ans (2021-2024).

Selon le Chef du Bureau de la coopération suisse à Ouagadougou, Jean Michel Limat, au regard de la crise sécuritaire, de la pandémie et de l’insécurité alimentaire, la Suisse a augmenté son financement de 15% par rapport à sa stratégie précédente.

Pour le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, la mise en œuvre de la phase 3 du PFNL participe de l’alimentation, de la santé et de l’équilibre physique des Burkinabè.

La Suisse appuie les efforts de développement du Burkina Faso dans les quatre domaines suivants : l’éducation de base et la formation professionnelle la gouvernance et la démocratie, le développement économique local, la gestion macroéconomique, le genre et la culture. Présente au Burkina Faso depuis les grandes sécheresses de la fin des années 70, la Coopération suisse entend continuer à accompagner le pays dans ce moment important de son histoire. La Suisse privilégie l'approche d'un soutien aux dynamiques locales, tout en appuyant des processus nationaux afin d'assurer un soutien aux politiques publiques et un impact systémique de son intervention.

 

Adja Ilboudo

Elites Femmes

 

Femme et politique : Les femmes de l’UNIR/PS commémorent la 5e édition de la Journée de la femme sankariste

 

Les femmes de l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS), à l’occasion de la 5e édition de la journée de la femme Sankariste célébrée ce samedi 15 mai 2021, ont rendu hommage à leur camarade politique, Hama Binta/Ouédraogo, décédée le 28 janvier 2021, quelques mois après les élections de novembre 2020. Cette 5e édition de la journée de la femme sankariste 2021 est célébrée sous le thème de : « Engagement de la femme en politique : exigences et défis ».

 

Célébrée tous les 17 mai depuis 2017, selon le camarade président de l’UNIR/PS, maître Bènéwendé Stanislas Sankara, la journée de la femme Sankariste de 2021 est célébrée ce samedi 15 mai 2021, au détriment du 17 mai 2021 qui est une journée ouvrable, pour profiter de ce samedi qui marque la fin de la semaine a confié l’homme politique.

À l’en croire, la journée du 17 mai consacrée à la femme Sankariste est célébrée en référence à la « journée de la résistance » dans l’histoire politique du parti UNIR/PS, date à laquelle la jeunesse à travers une manifestation populaire à exiger la libération du Capitaine Thomas Sankara, « arrêté arbitrairement » et mis en résidence surveillée le 17 mai 1983 quand il était Premier ministre sous Jean-Baptiste Ouédraogo.

 

La Rédaction

Burkina Faso : Essakane remporte le Prix d'excellence VDMD 2021 en environnement

 

L'Association minière du Canada (AMC) a décerné à IAMGOLD le Prix d'excellence VDMD (Vers le développement minier durable®) en environnement de cette année en reconnaissance de ses projets novateurs en développement durable, axés sur l'engagement communautaire et la gouvernance environnementale. Le prix a été attribué pour le programme innovateur de recyclage à la mine Essakane d'IAMGOLD, au Burkina Faso, relate un communiqué de Zone Bourse.

 

 

En 2010, Essakane a constaté qu'elle devait renforcer sa gestion des déchets de plastique, puisque la région n'avait pas d'installation de recyclage et que la mine devait donc enfouir d'importantes quantités de plastique au site. Conformément à l'engagement d'IAMGOLD envers Zéro Incident® et son approche envers le développement durable, la mine a commencé à collaborer avec un entrepreneur local afin de soutenir la mise en place d'une entreprise de recyclage en vue de gérer les déchets générés par la mine.

En travaillant avec une nouvelle entreprise de recyclage, Essakane a évité de devoir enfouir du plastique tout en appuyant des entreprises locales et en créant des emplois permanents pour les membres de la communauté. Ce projet est entièrement mené par la communauté locale, mais peut facilement être reproduit dans les zones environnantes, donnant lieu à des effets positifs considérables pour la région et s'étendant bien au-delà des activités d'IAMGOLD.

Depuis sa mise en œuvre, plus de 65 tonnes de plastique qui avaient été stockées au site minier ont été recyclées - une avancée considérable en vue de réduire l'empreinte environnementale de la mine et une inspiration pour la communauté.

 

La Rédaction

Réduction de la pauvreté : l’expérience de la Chine fait ses preuves au Burkina

 

De notre partenaire TingNews – Comme on le sait désormais, la Chine est parvenue à réduire considérablement, voire éliminer, la pauvreté sur son sol, prouvant ainsi aux yeux des autres nations que la pauvreté n’est pas irréversible. Elle a aussi réalisé l’auto-suffisance alimentaire.

 

L’une des mesures qu’elle a prises pour assurer la sécurité alimentaire est la pratique des cultures vivrières en toutes saisons avec des variétés améliorées. Ce sont ces techniques que des experts chinois du centre pour le développement de l’agriculture verte Chine-Burkina Faso veulent expérimenter dans notre pays en vue de contribuer à l’auto-suffisance alimentaire au pays des Hommes intègres.

 

Les différentes démonstrations de la culture de riz en saison sèche et avec des variétés améliorées se déroulent dans la région des Hauts-Bassins précisément avec le groupement des producteurs de riz de Bama, en collaboration avec le programme de coopération agricole Burkina Faso/Chine et la direction régionale de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles des Hauts-Bassins

 

Selon le secrétaire général de ce centre, Xu Guoxin que nous avons pu rencontrer, les experts chinois entendent aider les producteurs burkinabé à pratiquer la culture du riz pendant la saison sèche de 2020 à 2021 et à promouvoir des variétés de riz améliorés pour augmenter leurs revenus  et réduire la pauvreté.

 

Le projet porté par les Chinois à travers le centre pour le développement de l’agriculture verte Chine-Burkina Faso est bien apprécié par les parties prenantes à savoir le groupement des producteurs de riz de Bama, le programme de coopération agricole Burkina Faso/Chine et la direction régionale de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles des Hauts-Bassins.

 

L’accord de collaboration signé entre toutes les parties identifiées pour la mise en œuvre du projet de culture riz en saison sèche indique clairement que les Chinois vont apporter aux producteurs burkinabé 1 000 kg de semence de base de riz, 4 tonnes de NPK, 3 tonnes d’urée nécessaire à l’exploitation de 20 ha dans le site de Bama pour la production de riz et une subvention financière pour l’achat de matériels de production et d’autres dépenses.

 

Aussi, ils s’engagent à organiser des sessions de formation à l’attention  de la direction régionale de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles des Hauts-Bassins et du groupement des producteurs de riz de Bama et renforceront les capacités techniques du programme de coopération agricole Burkina Faso/Chine en matière de production de riz.  Le centre promet fournir autres services et l’assistance technique nécessaire dans la mesure de ses capacités.

De son côté, la coordination du projet agricole du Burkina s’engage à coordonner la coopération entre les différentes parties, organiser des visites commentées conjointes et évaluer le rendement et la mise en œuvre du projet sur l’augmentation des revenus et la réduction de la pauvreté des producteurs et soumettre les rapports pertinents sur les effets de la mise en œuvre aux experts chinois du centre pour le développement de l’agriculture verte Chine-Burkina Faso dans les deux mois suivant la fin de la récolte.

C’est dans ce sens également que la direction régionale de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles des Hauts-Bassins entend manifester sa collaboration avec la partie chinoise.

Ainsi, elle va organiser la distribution des semences fournies par les experts chinois aux producteurs sur une superficie de 20 ha, et elle fera des comptes rendus périodiques de l’évolution du riz sur le terrain au moyen d’images et de rapports de suivi. Elle va aussi aider le programme de coopération agricole Burkina Faso/Chine à évaluer la mise en œuvre du projet sur ‘augmentation des revenus et la réduction de la pauvreté des producteurs participants

 

La réussite de ce projet va contribuer à améliorer la qualité de vie des producteurs et de leurs familles. Pour cela, ces derniers s’engagent à produire le riz selon les indications des experts chinois, à supporter les risques liés à la production du riz et à promouvoir la diffusion de la technologie apprise et les variétés améliorées et accompagner les visites d’évaluation du rendement du projet.

 

Un des agriculteurs qui a participé à ce projet nous a fait ce témoignage : « le rendement a été grandement amélioré en utilisant les semences améliorées et la technologie fournie par le centre, et le rendement moyen peut atteindre 6,3 tonnes par hectare, ce qui est plus de 50% plus élevé que le rendement moyen du riz, ce qui a considérablement augmenté nos revenus et a grandement encouragé la confiance de l’ensemble des producteurs. Nous exprimons notre gratitude au centre pour le développement de l’agriculture verte Chine-Burkina Faso pour son aide et son soutien. J’espère que ce centre pourra continuer à fournir plus d’aide au développement de l’industrie rizicole au Burkina Faso. Nous voulons remercier le gouvernement chinois pour son dévouement et son assistance sans cesse désintéressés au Burkina Faso, et souhaiter que les relations entre la Chine et le Burkina Faso s’améliorent de plus en plus! »

 

Chine Magazine

 

L’ONU lance une chasse aux start-ups et aux entreprises qui changent l'image des systèmes alimentaires

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Paris, 13 mai 2021. Le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires a annoncé un concours pour identifier les meilleures petites et moyennes entreprises (PME) du monde entier qui transforment les systèmes alimentaires pour un avenir meilleur.

 

Le Sommet a lancé un concours unique, appelé « Meilleure petite entreprise : Bonne alimentation pour tous », qui présentera et nommera 50 petites et moyennes entreprises du monde entier dont le travail illustre le mieux l’objectif du Sommet dans la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) en fournissant une alimentation et des moyens de subsistance sains et durables pour tous.

 

Le concours reconnaît ceux qui jouent un rôle clé dans la « reconstruction en mieux » après la pandémie tout en attirant l’attention sur les défis qu’ils se sont efforcés de surmonter. La pandémie a touché de manière disproportionnée les petites entreprises du monde entier, en particulier celles dirigées par des femmes. Par exemple, les revenus des PME européennes à elles seules ont connu des réductions allant jusqu’à 70 %, selon une enquête, tandis que la Banque mondiale estime que les entreprises des pays en développement ont été particulièrement touchées, avec des revenus en baisse de 70 pour cent au plus fort de la crise, contre seulement 45 pour cent dans les pays de l’OCDE.

 

Le Sommet rendra hommage à ceux qui jouent leur rôle pour transformer grâce à l’innovation la façon dont les petites entreprises produisent, consomment et éliminent les aliments, offrant des leçons pour renforcer la résilience économique et la durabilité.

 

Partout dans le monde, les dirigeants doivent prêter attention à la contribution « cachée » des petites entreprises qui nourrissent les communautés, créent des emplois et régénèrent la nature », a déclaré le Dr Agnes Kalibata, Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies du Sommet sur les systèmes alimentaires 2021.

 

"Ces entreprises de tous les jours et leurs employés sont à l’avant-garde des efforts visant à renforcer nos systèmes alimentaires et le concours des petites entreprises vise à récompenser ces efforts et à présenter leurs histoires inspirantes. Tout comme le Sommet qui est ouvert aux citoyens du monde entier et ne laisse personne de côté, nous encourageons ces entreprises à faire entendre leur voix et à nous aider à comprendre le soutien dont elles ont besoin pour s’épanouir."

 

Le concours sera l’occasion pour le Sommet de présenter les meilleures petites entreprises lors du pré-sommet qui se tiendra à Rome en juillet 2021.

 

Écouter les différentes voix des petites entreprises - des cabinets vétérinaires aux cafés, coopératives de producteurs et start-ups numériques - est un élément clé du processus du Sommet pour identifier de nouvelles solutions audacieuses afin d’améliorer les systèmes alimentaires.

 

Le concours dévoilera non seulement les petites entreprises à l’origine d’initiatives pour des systèmes alimentaires plus durables, inclusifs et résilients, mais également les moyens par lesquels elles peuvent être soutenues pour développer leurs métiers de manière durable.

 

Les entreprises du monde entier qui contribuent à fournir une alimentation saine à leurs communautés et à créer des emplois pour les populations locales sont invitées à postuler et à partager des idées et des suggestions sur la manière dont leur pays et leurs économies peuvent maximiser leur impact positif.

 

Chaque proposition aidera à informer les dirigeants mondiaux sur les priorités et les ressources dont ces entreprises ont besoin pour prospérer, et tous les candidats seront invités aux futurs événements du Sommet sur les systèmes alimentaires.

 

Plus de détails sur le concours et le processus de candidature peuvent être consultés ici : https://www.un.org/fr/food-systems-summit/best-small-business-comp

www.un.org

Journée Internationale des Familles : Le message de Hélène Marchal

 La communauté internationale commémore le 15 mai de chaque année la Journée Internationale des Familles (JIF) laquelle a été consacrée par la résolution 47/237 du 20 septembre 1993 de l’Assemblée Générale des Nations Unies.   

Cette commémoration nous offre l’opportunité de nous pencher de façon particulière sur les questions liées à la famille et d’accroître la connaissance des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui affectent cette cellule sociale de base.

 

Cette année, au plan international, la commémoration de la JIF est placée sous le thème : « Familles et nouvelles technologies ». Par ce thème, la Communauté internationale nous invite à la réflexion sur l’apport des nouvelles technologies au bien-être des familles ; sans oublier que la pandémie de la COVID-19 a accéléré les changements technologiques qui étaient déjà en cours tant dans la société, que dans les domaines de l’éducation, de la communication, etc.

 

Notre pays commémore ce 15 mai 2021, la 27ème édition de la JIF dans un contexte où l’École burkinabè, vivier de l’apprentissage de nos enfants, est fortement éprouvée. Au regard de cette situation, le Burkina Faso a choisi de commémorer cette 27ème édition sous le thème : « Rôles et responsabilités des familles face aux dangers qui menacent l’École burkinabè ».

 

En effet, l’École qui est censée assurer l’instruction des enfants, n’arrive plus à jouer pleinement son rôle de nos jours. La discipline, l’ardeur au travail et les bonnes mœurs qui constituaient jadis les valeurs cardinales de l’École se sont beaucoup amenuisées. Nous assistons à l’exposition des élèves à de nombreux fléaux tels que la délinquance, la toxicomanie, les relations sexuelles précoces, la violence, l’incivisme, la défiance de l’autorité, la mauvaise utilisation des technologies de l’information et de la communication les exposant à de nombreux risques.

 

Par ailleurs, il est reconnu que de nombreux parents n’assument plus suffisamment leurs responsabilités parentales en matière d’éducation. En effet, les difficultés de la vie et la recherche effrénée du gain deviennent des préoccupations majeures pour les parents. L’éducation devient donc une préoccupation de second plan, avec pour corollaire des enfants laissés à eux-mêmes. Ainsi, l’École serait devenue pour certains parents, un exutoire leur permettant de se détourner de leurs obligations.

 

A l’analyse, les dangers qui menacent l’École trouvent en partie leur source dans les familles et sont le fait de l’action ou de l’inaction de leurs membres.

Face à cette situation, il est plus qu’urgent que la famille assume son rôle d’actrice clé de la vie scolaire. Il lui revient d’inculquer aux enfants les valeurs fondamentales de la vie en société tels que la discipline, le civisme, le respect des ainés, des enseignants et le patriotisme.

Les familles doivent jouer un rôle prépondérant dans l’accompagnement des enseignants tout au long des processus d’apprentissage des enfants.

Aussi, les membres de la famille devront-ils prendre conscience que les enfants sont de fins imitateurs de nos moindres actes. En effet, les insultes, les bagarres et les manquements de toutes sortes sont transmis à l’enfant dans son milieu de vie. A cet égard, il nous revient de donner à nos enfants une éducation par l’exemple.

 

J’invite donc les leaders coutumiers et religieux, les acteurs/actrices du monde éducatif et la population d’une manière générale, à plus d’accompagnement des familles afin que soit assurée à nos enfants, une éducation de qualité, vivifiante inclusive et qui leur assure un développement harmonieux.

 

Je lance aussi solennellement, en cette journée commémorative, un appel aux familles à plus de responsabilités et d’attentions à l’égard de l’École en vue de l’édification d’une société meilleure et solidaire. 

 

Bonne commémoration de la Journée Internationale des Familles à toutes et à tous !

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL

Officier de l’Ordre de l’Étalon

Journée Internationale du Vivre ensemble en paix : Le message de Zéphirin Diabré

Notre pays le Burkina Faso, jadis considéré comme un havre de paix et de stabilité, fait face depuis 2016 à une crise multidimensionnelle marquée par une détérioration de la situation sécuritaire très préoccupante. Outre les attaques terroristes, le pays est également confronté à la montée de l’extrémisme violent.

 

Selon les analyses faites, cette poussée de l’extrémisme violent ne tiendrait pas à une cause unique ; elle serait nourrie par certains facteurs tels que, l’intolérance, la haine, la division et la défiance de l’autorité de l’État qui contribuent à détériorer la cohésion sociale et les principes du vivre ensemble. Dans ce contexte, la construction de la paix et la nécessité de promouvoir le vivre ensemble en harmonie sont plus que jamais indispensables.

Le gouvernement du Burkina Faso en général et mon département en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale en particulier, s’évertue au quotidien à créer un environnement apaisé et à cultiver un esprit de paix, condition sine qua non du bien-être des populations, de stabilité et de développement durable.

La Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) , célébrée le 16 mai de chaque année, est selon les Nations Unies : « un moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, et l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie. »

La commémoration de la 4ème JIVEP, au regard la situation que vit notre pays, est l’occasion d’une introspection individuelle et collective, un ardent moment de réflexion aux moyens et aux actions concrets à poser en vue d’améliorer le vivre-ensemble et de favoriser la tolérance, l’inclusion, la compréhension et la solidarité. Ainsi, je demeure convaincu que la paix est une quête permanente en ce sens que c’est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération. Il nous incombe alors de respecter et de comprendre la diversité des cultures, des religions et des opinions.

 

En cette journée, je rends hommage à tous les artisans de la paix dans notre pays pour leurs efforts inlassables déployés pour instaurer la paix. J’appelle tous les acteurs notamment politiques, religieux, coutumiers et OSC de notre société à œuvrer pour la tolérance, à l’image de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan qui affirmait que : « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible. »

 

Bonne Journée internationale du vivre ensemble en paix !

 

Vive la paix au Burkina Faso et dans le monde !

 

Zéphirin DIABRE

 

Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon

Endométriose : et si elle était due à un manque de testostérone ?

L'endométriose est caractérisée par la migration de tissus de l'endomètre en dehors de l'utérus, généralement dans la région pelvienne. Elle peut rester asymptomatique, sans conséquence pour la santé et donc ne pas nécessiter de prise en charge. En revanche, chez certaines femmes, l'endométriose entraîne des inflammations, des douleurs chroniques ou aiguës, ainsi qu'une infertilité. La prévalence reste difficile à affirmer mais on estime qu'elle toucherait entre 10 et 15% des femmes en âge de procréer.

Une maladie encore mal connue

Les causes de la croissance du tissu endométrial à l'extérieur de l'utérus ne sont toujours pas claires pour les médecins. Mais les chercheurs de l'Université Simon Fraser de Vancouver (Canada) viennent d'émettre une nouvelle hypothèse. Selon ces derniers, la maladie trouverait son origine lors du développement foetal. Les femmes souffrant d'endométriose se seraient développées dans l'utérus de leur mère, dans des conditions de testostérone relativement faible, par rapport aux femmes sans endométriose.

Selon la théorie des chercheurs canadiens, cette carence en testostérone "programmerait" le système reproducteur en développement des femmes et son futur dysfonctionnement : cycles menstruels courts, sensibilité élevée à la douleur, inflammation élevée et niveaux altérés des hormones qui contrôlent l'ovulation et le cycle menstruel. "Un faible taux de testostérone au début du développement est le plus fort (...)

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