Elites Femmes
Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration
Twitter : Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration
Twitter a nommé la semaine dernière Mimi Alemayehou, une américaine d’origine éthiopienne, au Conseil d'administration de sa société, en tant que nouvelle administratrice indépendante.
La nouvelle administratrice possède plusieurs années d’expérience dans le domaine des investissements notamment sur les marchés émergents et surtout en Afrique. Avant sa nomination chez Twitter, cette cadre de 52 ans a travaillé à la Banque africaine de développement (BAD), où elle a représenté les Etats-Unis, et à l’OPIC, l’ancienne appellation de l'institution américaine de financement du développement (actuelle DFIC) et encore chez MasterCard, où elle était vice-présidente exécutive pour les partenariats public-privé.
Selon le président du conseil d'administration de société américaine, Patrick Pichette, « La grande expérience de Mimi en matière de supervision de la croissance des marchés émergents dans les secteurs public et privé sera inestimable pour faire avancer la mission de Twitter, qui est de servir la conversation publique à travers le monde ».
Par ailleurs, Mimi Alemayehou n’est pas la première africaine à siéger au Conseil d'administration de Twitter, elle a été précédée par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée en 2018, et qui dirige aujourd’hui l’OMC.
Cette nomination intervient au moment où la société de média social veut justement étendre sa présence en Afrique. Une extension marquée notamment l'ouverture prochaine d’un siège social au Ghana, après une tournée en Afrique de près d’un mois de son fondateur Jack Dorsey.
La Rédaction
Burkina Faso : De plus en plus de cas d'agressions sexuelles sur des mineurs
Burkina Faso : De plus en plus de cas d'agressions sexuelles sur des mineurs
Les faits se sont passés dans un quartier de Ouagadougou. Le viol est commis sur deux fillettes de 10 ans de la classe de CM1 et CE2.
Un homme ayant la trentaine révolue, vivant en couple avec une femme est impliqué dans des cas de viols sur des filles mineures. Ce monsieur dont la femme serait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, dont l’âge ne dépasse pas 10 ans en l'absence de son épouse.
Selon les faits racontés par la première victime, l’adulte l’a un jour interpellée de retour d’une boutique, où elle avait été envoyée par sa maman. L’adulte, l’ayant interceptée sur le chemin, la renvoya chez lui pour chercher une pince dans sa cour, chose que la fillette de 10 ans, accepta. La fillette arriva dans la cour mais ne vit pas de pince. L’homme arriva au même moment et lui dit de rentrer dans sa chambre, que la pince doit être sous son lit. Ignorant tout du plan de l’homme, la fillette entra dans la chambre du monsieur. Alors, l’homme se précipita dans la chambre et referma sa porte. Une fois à l’intérieur, il menaça la fille de ne pas crier au risque de lui faire du mal.
Il traina la fillette dans son lit et abusa d’elle sexuellement. Après son forfait, il donna des injonctions à la fillette de ne jamais révéler ça à ses parents. Ce fut le premier cas de viol sur cette dernière. Par la suite, l’acte s’est répété, puis devenu une habitude entre les deux. Il faut noter qu’auparavant, la fillette partait s’amuser dans la cour du monsieur chaque fois que sa femme était là.
Un jour la fillette était couchée à la maison et sa tante constata qu’il y’avait un liquide qui coulait de son vagin. Interrogée, la fillette ne donna pas de réponse. Mais avant ça, sa maman avait constaté un changement de comportement en elle, sa démarche également n’était pas la même. La fillette, s’était rétractée et rejetait tout en bloc.
Au vu de la gravité du constat et de la pression des parents, la fillette décida alors de raconter les faits en dénonçant l’auteur de ses blessures vaginales. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer le viol.
En outre, le même auteur entretenait d’autre rapport avec une première fillette dans la discrétion. C’est donc le deuxième cas qui a révélé le premier.
Plusieurs cas de viol sont signalés dans nos brigades. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans.
Les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. Certains se permettent de séquestrer d’autres filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec ces dernières. Ces adultes en contrepartie, donnent de l’argent qui est reparti entre eux.
Nos unités sont disponibles pour vous accompagner.
N'hésitez pas à vous rendre à la Brigade de Gendarmerie ou le Commissariat de Police le plus proche ou à nous contacter sur nos numéros d'urgence : 16, 17 et 1010.
La Gendarmerie Nationale, une force humaine à votre service.
IAMGOLD et ses partenaires renforcent l'approvisionnement en eau potable de la ville de Dori, au Burkina Faso
IAMGOLD et ses partenaires renforcent l'approvisionnement en eau potable de la ville de Dori, au Burkina Faso
Le jeudi 3 juin 2021, le gouverneur de la région du Sahel (hôte du site minier d'Essakane d'IAMGOLD), Salfo Kabore, accompagné de l'ambassadrice du Canada, Carol McQueen , du vice-président principal, Exploitations et projets, d'IAMGOLD Corporation, Bruno Lemelin, du directeur général d'IAMGOLD ESSAKANE SA, Mohamed Ourriban, du député maire de Dori, Aziz Diallo, ainsi que du directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA),G. Frédéric François Kabore,ont inauguré la station de traitement d'eau potable construite sur les rives du barrage de Yakouta.
Financée par le gouvernement canadien, IAMGOLD et la Fondation One Drop, dans le cadre du projet Eau et croissance économique durable ECED/Sahel phase 1 (2015-2019), cette station de production d'eau potable est désormais livrée à l'ONEA, structure nationale chargée de la gestion de l'eau au Burkina Faso a annoncé la société dans un communiqué de presse.
La réalisation de ce projet mis en œuvre par Cowater International a couté plus de 7 milliards de F CFA (17 millions $ CA). Elle vient ainsi renforcer les capacités d'alimentation en eau potable de plus de 60 000 habitants et de 13 communautés environnantes connectés au réseau de l'ONEA, donc un meilleur approvisionnement de la ville de Dori, capitale de la région du Sahel.
Les travaux réalisés dans le cadre de la première phase du projet ECED/Sahel comprennent la construction d'infrastructures dont cette station de traitement d'une capacité de 230 m3/h.
ECED Sahel est un projet multisectoriel qui est intervenu dans les secteurs de l'approvisionnement en eau potable ; l'assainissement, l'agriculture et la gouvernance dans les communes riveraines de la mine Essakane, à savoir Dori, Gorom-Gorom et Falagountou. Il vise à répondre à un besoin critique d'eau dans cette région aride et sujette à la sècheresse.
Ravi, le député maire, Aziz Diallo, a témoigné au nom des populations sa gratitude pour la réalisation de cette infrastructure qui permettra l'accès à l'eau potable qui est une denrée rare et précieuse au Sahel, d'où l'appellation « or bleu ».
Lors de son allocution au nom d'IAMGOLD, Bruno Lemelin s'est dit très fier que l'entreprise ait pu contribuer et mobiliser ses partenaires pour le financement de ce projet majeur pour les populations du Sahel.
Pour Carol McQueen, l'ambassadrice du Canada, c'est un projet structurant et catalyseur qui change la vie des gens et qui leur permet de s'épanouir. Il va durer longtemps et va transformer profondément la vie des populations.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Atelier de partage de résultat du projet de recherche InterGenre-UEMOA
Atelier de partage de résultat du projet de recherche InterGenre-UEMOA
Depuis avril 2018 et sur financement du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD Burkina) met en œuvre le projet de recherche intitulé "Intégration régionale, amélioration de la situation économique de la femme et transformation des relations de genre dans l’espace UEMOA", en abrégé Projet InterGenre-UEMOA.
Après trois (03) ans de travaux, le GRAAD fait le point de l’exécution du projet et présente les principaux résultats en fin de parcours, à travers un atelier, qui se tient le 18 juin 2021 au Centre National du Cardinal Paul Zoungrana (CNCPZ) de Ouagadougou.
Musique : Le roi de la « Maouland » Kayawoto fait le plein du palais des Sports de Ouaga 2000
Musique : Le roi de la « Maouland » Kayawoto fait le plein du palais des Sports de Ouaga 2000
L’artiste musicien rappeur burkinabè Kayawoto a tenu le pari de l’organisation de son concert, le samedi 13 juin 2021. Comme un défi relevé, il a rempli la salle des sports de Ouaga 2000 qui a refusé du monde.
Plus de 8 000 personnes ont battu le pavé pour être témoin de cet évènement.
De son vari nom Abdoul Kaboré, l’artiste musicien évolue dans la musique ‘‘Rap’’ à ‘‘l’afro-trap’’ en intégrant son style de la tradition orale Burkinabè.
Né en Côte d’Ivoire en 1995, Kayawoto atterri pour la première fois au Burkina Faso, son pays d’origine en 2001. La vie de Abdoul Kaboré, alias Kayawoto prendra une autre tournure avec le divorce de ses parents. Abandonnant alors sa scolarité au cours élémentaire première année (CE1), Abdoul se lance dans une aventure qui le conduit au Togo et au Ghana, d’où il mènera diverses activités telles l’orpaillage, la restauration et la mécanique. Il rentrera plus tard, et découvrira par la suite sa passion pour le rap à travers l’écoute de certains artistes rappeurs d’entant relate une publication de nos confrères infowakat.net.
Pour ce premier essai, il ressort clairement que l’artiste musicien a conquis le cœur des mélomanes burkinabè.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Meeting international de Marseille en France : L’athlète burkinabè Marthe Koala remporte la médaille d’Or
Meeting international de Marseille en France : L’athlète burkinabè Marthe Koala remporte la médaille d’Or
L’athlète burkinabè Marthe Yasmine Koala a remporté le mercredi 9 juin 2021 la médaille d’or aux 100m haies au meeting international de Marseille en France.
Elle a réussi une performance de 12,99s et a devancé les Françaises Sacha Alessandrin (13,32s) et Laeticia Bapte (13,41s). Marthe Koala a battu son propre record national en heptathlon au meeting de Gotzis en réalisant 6250 points surclassant l’ancien qui était de 6238 points.
Née le 8 mars 1994 à Bobo-Dioulasso est une athlète burkinabé, spécialiste des épreuves combinées ainsi que du 100 mètres haies.
La Rédaction
ANNONCE: Cours de vacances -ANGLAIS
ANNONCE: Cours de vacances -ANGLAIS
Pour vous aider à améliorer votre pratique de l’anglais, à prendre votre envol, l’Agence Racine Communication vous propose deux sessions de formation, successivement en juillet et en août prochain. Outre la qualité de la formation, les participants auront droit à des attestations.
Burkina Faso : lancement officiel du déploiement national du projet d’insertion économique des veuves et orphelins des militaires tombés au front dénommé Go Paga
Burkina Faso : lancement officiel du déploiement national du projet d’insertion économique des veuves et orphelins des militaires tombés au front dénommé Go Paga
Go Paga est un projet d’insertion économique des veuves et orphelins des militaires tombés au front. Lancée en février 2021, la phase pilote qui a été réalisée avec 7 veuves et une orpheline des hommes de l’unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie Nationale, a connu un succès. D’où le lancement officiel du déploiement national du projet, le vendredi 4 juin 2021, au cours d’une cérémonie tenue dans l’enceinte du Mess des Officiers à Ouagadougou.
Madame Fadima Kambou, Promotrice du Projet Go Paga
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes récurrentes entrainant des pertes en vies humaines de civils et de militaires. Pour ces derniers, la phase pilote du projet Go Paga a permis de déterminer des données liées aux besoins spécifiques des épouses et des orphelins de ces militaires.
Pour la marraine de la cérémonie, Aïssatou Minoungou, épouse du Chef d’Etat-major Général des Armées, les hommes qui sont au front doivent pouvoir compter sur une base arrière forte et résiliente à savoir les femmes et les familles. Pour se faire, il faut savoir panser les plaies parfois invisibles, de combattantes de l’arrière-plan que sont les femmes. « Et ces plaies je voulais évoquer sont les chocs psychologiques, l’affliction, le découragement, la pauvreté » a-t-elle souligné. Selon elle, le devoir de solidarité invite à honorer la mémoire des soldats tombés au front pour la nation en ouvrant à l’autonomisation de leurs veuves et de leurs orphelins.
Selon la promotrice du projet Go Paga, Fadima Kambou, l’idée d’une telle initiative est née suite à des échanges entre elle et sa voisine, épouse de militaire au front. Elle raconte : « Après une attaque au Nord du pays, je me suis souciée pour ma voisine qui est mariée à un militaire. Elle n’avait pas de nouvelle de son mari à mon arrivée et elle s’inquiétait. Quand je l’ai observée, la tristesse dans ses yeux et ceux de ses enfants, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour les femmes des militaires. C’est ainsi que j’ai engagé des démarches auprès de la Gendarmerie Nationale et de certains partenaires afin de mettre en place Go Paga. »
Go Paga est un accompagnement pour une autonomie complète des veuves et orphélins
Malgré l’émotion visible provoquée sans doute par la situation des veuves et orphelins des militaires tombés au front, la Promotrice de Go Paga Fadima Kambou, ne cachait pas sa joie pour ce premier coup de maître. Elle confie, que la phase pilote du projet a permis d’obtenir un an de couverture santé pour chaque veuve et orphelin grâce à l’accompagnement de Yellen Assurance. Au titre des acquis, il y a également une formation professionnelle au profit des veuves afin de développer leur employabilité, une formation et une dotation en matériel pour des activités génératrices de revenus, l’apprentissage à la gestion des finances, le suivi psychologique et l’accompagnement juridique.
Pour appuyer cela, dans une vidéo projetée au cours de la cérémonie, Madame Loreta, une veuve bénéficiaire du projet Go Paga témoigne : « La Loretta d’avant était réservée et timide, la Loretta d’aujourd’hui elle est, je peux dire épanouie. Je pense que le projet nous aide à aller de l’avant, il nous soutient moralement(…) Ce qui m’a convaincue (de faire le programme) c’est le faire pour ma fille.»
Satisfait des résultats de cette phase pilote du projet Go Paga, le Commandant du Groupement Central des Armées, Colonel Major Oumarou Sawadogo représentant le Chef d’Etat-major Général des Armées, le Général de Brigade Moise Minoungou a donné le clic de lancement officiel du déploiement national du projet d’insertion économique des pupilles de la nation dénommé Go Paga.
La cérémonie a pris fin avec des remises de trophées aux partenaires qui ont cru au projet.
Balguissa Sawadogo
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« La vraie émancipation de la femme, c'est celle qui responsabilise la femme. » Thomas Isidore Sankara
« La vraie émancipation de la femme, c'est celle qui responsabilise la femme. » Thomas Isidore Sankara