Elites Femmes

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EDITORIAL: Elitesfemmes.com, la revue numérique des entreprenantes africaines

La femme, cet être tant loué dans les livres par les célèbres poètes, muse de beaux écrits et inspiration de célèbres artistes, suscite toujours de nombreuses interrogations.

 


« On ne naît pas femme, on le devient » cette assertion de la célèbre femme de lettres, Simone de Beauvoir en dit long sur le parcours de combattants de la naissance à la mort de ces êtres. Êtres clamés dans les livres et tourmentés dans la réalité, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, les femmes sont toujours confrontées à de nombreux défis pour jouir de leur plein épanouissement.
Privée de ses droits, même ceux les plus élémentaires, allant même jusqu’à celui de la gestion de sa propre maternité, l’avenir de la femme est aujourd’hui entre les mains de tous.


Si l’on s’en tient à la démographie mondiale, les femmes occupent plus de la moitié de la population mondiale. Donc aucun développement ne peut être envisagé sans la prise en compte des préoccupations féminines ainsi que la participation et la présence  des femmes au niveau des sphères décisionnelles.

Grâce au numérique en général et  à l’émergence des réseaux sociaux en particulier, les témoignages ainsi que les dénonciations partout dans le monde des situations d’injustice et de violences à l’égard des femmes et la jeune fille confortent que les amarres sont larguées.

N’est-ce pas cela qui motive à la création d’un webzine dédié aux femmes !? Urbaine ou Citadine, cadre de banque ou vendeuse d’aloco, dans le fond, il s’agit sans prétention aucune, d’informer les femmes et les jeunes filles autour de l’actualité juste et utile portant sur leur droit, leur santé, leur bien-être physique et mental.

Elitesfemmes.com se veut être une tribune pour la valorisation du potentiel féminin en Afrique, à travers la promotion des modèles de réussite, destinée aux entrepreneurs, aux financiers, aux étudiants et enseignants. EN un mot toutes celles et tous ceux qui s'intéressent au quotidien pour la liberté, l’égalité, la justice et l’épanouissement des femmes.

Il va créer et favoriser également la mise en relation, entre associations, groupements et entreprises de femmes d’Afrique et celles du reste du monde ainsi que la mise en lumière d’idées d’entreprises innovantes à l’endroit d’investisseurs.


Let's GO !

La Rédaction

Ngozi Okonjo-Iweal, Directrice générale de l’OMC

Ngozi Okonjo-Iweala est la septième personne à occuper le poste de Directeur général de l'OMC. Elle est entrée en fonction le 1er mars 2021, devenant la première femme et la première Africaine à être désignée Directrice générale. Son mandat prendra fin le 31 août 2025.

Mme Ngozi Okonjo-Iweala est une spécialiste du financement mondial, une économiste et une professionnelle du développement international avec plus de 30 ans d'expérience professionnelle en Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord. Elle a été Présidente du Conseil d'administration de Gavi, l'Alliance du Vaccin. Depuis sa création en 2000, Gavi a vacciné 760 millions d'enfants dans le monde et sauvé 13 millions de vies. Mme Okonjo-Iweala a auparavant siégé aux conseils d'administration de la Standard Chartered PLC et de Twitter Inc. Elle a récemment été nommée envoyée spéciale de l'Union africaine chargée de mobiliser le soutien financier international dans la lutte contre la COVID-19 et envoyée spéciale de l'OMS pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19. Habile négociatrice, elle a joué le rôle de facilitateur dans de nombreux accords permettant la négociation de résultats gagnants pour tous. Elle est considérée comme une efficace bâtisseuse de consensus et une intermédiaire désintéressée jouissant de la confiance des gouvernements et des autres parties prenantes.

Précédemment, Mme Okonjo-Iweala a exercé à deux reprises les fonctions de ministre des finances du Nigéria (de 2003 à 2006 et de 2011 à 2015) et a été brièvement ministre des affaires étrangères en 2006, devenant ainsi la première femme à occuper ces deux postes. Elle s'est illustrée en menant des réformes majeures qui ont amélioré l'efficacité de ces deux ministères et le fonctionnement de l'appareil gouvernemental. Elle a travaillé pendant 25 ans à la Banque mondiale en tant qu'économiste du développement, accédant au poste de numéro 2 en tant que Directrice générale des opérations. En tant qu'économiste du développement et Ministre des finances, elle a engagé son pays dans plusieurs réformes portant aussi bien sur des questions macroéconomiques, commerciales et financières que sur le secteur réel.

Mme Okonjo-Iweala est fermement convaincue que le commerce peut sortir les pays en développement de la pauvreté et les aider à parvenir à une croissance économique solide et à un développement durable. En tant que Ministre des finances, elle a participé à des négociations commerciales avec d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et a contribué à réformer la politique commerciale nigériane, ce qui a permis au pays d'améliorer sa compétitivité. Elle a suivi de près l'évolution de la situation à l'OMC, car elle estime qu'il est dans l'intérêt de tous les pays, en particulier des pays les moins avancés et des pays africains, de renforcer le système commercial multilatéral.

Mme Okonjo-Iweala est connue pour avoir été la première femme et la première candidate africaine à se présenter à la présidence du Groupe de la Banque mondiale en 2012, appuyée par l'Afrique et les principaux pays en développement dans cette première course véritablement ouverte au poste mondial le plus élevé en matière de financement du développement. En tant que Directrice générale de la Banque mondiale, elle était responsable de son portefeuille opérationnel de 81 milliards de dollars en Afrique, en Asie du Sud, en Europe et en Asie centrale. Elle a lancé plusieurs initiatives de la Banque destinées à aider les pays à faible revenu pendant la crise alimentaire de 2008-2009 et, plus tard, pendant la crise financière. En 2010, elle a présidé la campagne de la Banque mondiale qui a permis de lever 49,3 milliards de dollars de dons et de crédits à faible taux d'intérêt pour les pays les plus pauvres du monde.

En tant que Ministre des finances du Nigéria, elle a dirigé les négociations avec les créanciers du Club de Paris qui ont permis l'effacement de la dette de 30 milliards de dollars du Nigéria, y compris l'annulation pure et simple d'un montant de 18 milliards de dollars. Pendant son second mandat au Ministère des finances, Mme Okonjo-Iweala a dirigé la réforme qui a permis d'améliorer la transparence des comptes publics et de renforcer les institutions de lutte contre la corruption, y compris la mise en œuvre du Système intégré en matière de gestion financière du gouvernement (GIFMS ), du Système intégré de gestion du personnel et de la paie (IPPMS) et du compte unique du Trésor (TSA).

Mme Okonjo-Iweala a été nommée Ministre de la décennie, a remporté le prix du public du journal nigérian This Day (2020) et a figuré parmi les huit femmes inspirantes de la lutte contre la corruption de Transparency International (2019), les 50 plus grands leaders du monde (Fortune, 2015), les 100 personnalités les plus influentes du monde (TIME, 2014), les 100 plus grands penseurs du monde (Foreign Policy, 2011 et 2012), les 100 femmes les plus puissantes du monde (Forbes, 2011, 2012, 2013 et 2014), les trois femmes les plus puissantes d'Afrique (Forbes, 2012), les 10 femmes les plus influentes d'Afrique (Forbes, 2011), les 100 femmes les plus importantes du monde (The UK Guardian, 2011), les 150 femmes les plus importantes du monde (Newsweek, 2011) et les 100 femmes les plus inspirantes du monde pour les filles et les femmes (Women Deliver, 2011). Son nom figure également dans la liste des 73 personnalités les plus “brillantes” qui influencent le monde des affaires établie par Condé Nast International.

En 2020, Mme Okonjo-Iweala est devenue Angelopoulos Global Public Leader à la Kennedy School de l'Université de Harvard. Elle a également été nommée au Conseil économique consultatif présidentiel du Président d'Afrique du Sud, Son Excellence Cyril Ramaphosa. En 2019, elle a été élue à l'Académie américaine des arts et des sciences. En 2017, elle a reçu le prix Madeleine K. Albright pour le développement mondial de l'Institut Aspen, le prix pour l'autonomisation économique des femmes de WEConnect International et le prix Vanguard de l'Université Howard. En 2016, elle a reçu le prix Power with Purpose du Devex Development Communications Network et le prix Global Fairness de la Global Fairness Initiative en reconnaissance de sa contribution au développement durable. Elle a également reçu des distinctions honorifiques de la République de Côte d'Ivoire et de la République du Libéria, a été décorée de la troisième plus haute distinction des Commandants de la République fédérale du Nigéria et a reçu le prix David Rockefeller Bridging Leadership (2014), la médaille d'or du Président de la République italienne décernée par le Centre Pia Manzu (2011), le prix du leadership mondial décerné par le Chicago Council on Global Affairs, le prix du leadership mondial de l'École des affaires internationales et publiques de l'Université Columbia (2010) et le prix Bishop John T. Walker pour service humanitaire exceptionnel (2010). Elle a également reçu le prix européen des héros du magazine TIME en 2004, a été nommée Ministre des finances de l'année (Africa Investor Magazine, 2014), Ministre des finances de l'année pour l'Afrique et le Moyen-Orient (THE BANKER, 2004), Ministre des finances de l'année dans le monde (EUROMONEY, 2005), Ministre des finances de l'année pour l'Afrique et le Moyen-Orient (Emerging Markets Magazine, 2005) et Ministre de l'année (journal This Day, 2004 et 2005).

Mme Okonjo-Iweala est actuellement présidente du Conseil d'administration de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) de l'Union africaine, un mécanisme innovant d'assurance contre les risques météorologiques pour les pays africains, et Coprésidente de la Commission mondiale sur l'économie et le climat avec MM. Nicholas Stern et Paul Polman. Elle est également Présidente du Conseil d'administration de l'Institution Nelson Mandela, qui chapeaute les instituts africains de science et de technologie, et Présidente du Conseil d'administration de l'Université africaine de science et de technologie d'Abuja. Mme Okonjo-Iweala est membre du Conseil d'administration du Carnegie Endowment for International Peace. Elle fait actuellement partie des conseils ou groupes consultatifs suivants: Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures, Conseil consultatif international de l'Université de Harvard, Conseil consultatif de la Martin School de l'Université d'Oxford, Conseil consultatif international de Mercy Corps, Conseil consultatif international de Women's World Banking Africa, Commission internationale pour le financement de possibilités d'éducation dans le monde (présidée par Gordon Brown), Conseil consultatif de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Conseil consultatif mondial de l'École de politique et de gestion publiques de l'Université Tsinghua de Beijing, Commission économique de la CARICOM, Bloomberg Task Force on Fiscal Policy for Health, et Inspecteurs des impôts sans frontières de l'OCDE, entre autres. Elle est membre de la B Team of Business and Civic Leaders cofondée par Richard Branson, membre du Conseil d'administration de la Fondation Ellen Johnson Sirleaf et Coprésidente et membre du Conseil d'administration de Lumos, une société d'énergies renouvelables centrée sur l'Afrique.

Précédemment, Mme Okonjo-Iweala était aussi conseillère principale chez Lazard (2015-2019), Coprésidente du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement auprès de la Secrétaire d'État du Royaume-Uni Justine Greening et Présidente du Comité du développement de la Banque mondiale (2004). Elle a également été membre du Comité monétaire et financier international du FMI (de 2003 à 2006 et de 2011 à 2015), du Groupe de haut niveau chargé du programme de développement pour l'après-2015 du Secrétaire général de l'ONU, de la Commission pour l'Afrique dirigée par le gouvernement danois, du Global Leadership Council on Transparency and Corruption du Forum économique mondial et de la Commission on World Growth (dirigée par Michael Spence, lauréat du prix Nobel). Elle a fait partie pendant dix ans du Conseil d'administration de la Fondation Rockefeller et des Jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial. Elle a également été membre du Conseil consultatif de la campagne “ONE”, de la Clinton Global Initiative, du Réseau de développement mondial et de la Blavatnik School of Government de l'Université d'Oxford.

Mme Okonjo-Iweala est la fondatrice du premier organisme nigérian d'enquêtes d'opinion, NOI-Polls. Elle a également fondé le Center for the Study of Economies of Africa (C-SEA), un groupe de réflexion et de recherche sur le développement ayant son siège à Abuja (Nigéria) et est professeure invitée au Center for Global Development ainsi qu'à la Brookings Institution, deux groupes de réflexion majeurs de Washington.

Mme Okonjo-Iweala est titulaire d'une licence d'économie (mention magna cum laude) de l'Université de Harvard (1976) ainsi que d'un doctorat en économie et développement régionaux du Massachusetts Institute of Technology (MIT, 1981). Elle est également titulaire de diplômes honorifiques de 15 universités dans le monde, parmi lesquelles l'Université de Yale, l'Université de Pennsylvanie, l'Université Brown, le Trinity College (Université de Dublin), l'Amherst College, le Colby College, l'Université de Tel-Aviv et la Northern Caribbean University (Jamaïque), et de doctorats honorifiques d'un grand nombre d'universités nigérianes, parmi lesquelles l'Université de l'État d'Abia, l'Université de l'État du Delta, l'Université Oduduwa, l'Université Babcock et les Universités de Port Harcourt, de Calabar et d'Ife (Obafemi Awolowo). Elle est l'auteure de nombreux articles et de plusieurs livres parmi lesquels: Women and Leadership: Real Lives, Real Lessons, coécrit avec Julia Gillard (Penguin Random House, juillet 2020), Finding A Vaccine is Only the First Step (Foreign Affairs, avril 2020), Fighting Corruption is Dangerous: The Story Behind the Headlines (MIT Press, 2018), Reforming the UnReformable: Lessons from Nigeria (MIT Press, 2012), Mobilizing Finance for Education in the Commonwealth (Commonwealth Education Report, 2019), Shine a Light on the Gaps - an essay on financial inclusion for African Small Holder Farmers (Foreign Affairs, 2015), Funding the SDGs: Licit and Illicit Financial Flows from Developing Countries (Horizons Magazine, 2016) et The Debt Trap in Nigeria: Towards a Sustainable Debt Strategy (Africa World Press, 2003). Elle a également coécrit avec Tijan Sallah l'ouvrage intitulé Chinua Achebe: Teacher of Light (Africa World Press, 2003).

Mme Okonjo-Iweala est mariée à M. Ikemba Iweala, neurochirurgien. Le couple a quatre enfants et trois petits-enfants.

Source: OMC

Avec sa Caravane numérique, African WITS veut former 500 jeunes filles sur les enjeux de la Cybersécurité lors du Festival Femme Numérique 2021

En marge de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes, l’association African Women In Tech Startups au Cameroun organise la troisième édition du Festival Femme Numérique qui se tiendra du 04 au 08 mars 2021 sous le thème : ‘’ Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19’’.

Plusieurs activités en ligne et en présentiel sont au programme. Et parmi les activités phares de ce festival, il y a cette caravane numérique dans les universités et écoles au Cameroun.

« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups .

Covid-19 et numérique
Le Festival Femme Numérique c’est aussi des conférences en ligne autour des thématiques comme « Covid-19 et numérique : quels enjeux pour les femmes en Afrique francophone ? », « Connectivité – Approches innovantes pour promouvoir l’accès universel à Internet parmi les femmes dans un monde covid-19 », « Services financiers numériques – Renforcer l’accès à l’économie numérique en faveur des femmes pour ceux qui ont un compte bancaire et ceux qui n’en ont pas » ou encore « e.Trade for women: opportunités pour les femmes en Afrique francophone ».


Adja Ilboudo

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Vodacom Congo et Mondia lancent ‘Mum&Baby’, pour la santé maternelle et la réduction de la fracture numérique

Vodacom Congo, entreprise innovatrice des nouvelles solutions digitales en République démocratique du Congo (RDC) et la société privée de technologie mobile Mondia ont annoncé  le lancement officiel de la première plateforme sur la santé maternelle, dénommée ‘Mum & Baby’. Celle-ci contient des options primaires de base, 100% gratuites, ainsi que des contenus payants.

RDC : Vodacom Congo et Mondia lancent ‘Mum&Baby’, pour la santé maternelle et la réduction de la fracture numérique

‘Mum & Baby’ est une solution digitale conçue et implémentée pour assurer, partout en RDC, la bonne santé des femmes enceintes, ainsi que des nouvelles mères. Garantissant des informations essentielles sur la santé maternelle, néonatale et infantile à ces dernières, cette plateforme comprend des options de base gratuites (contenus sur différents thèmes de santé publiés au format texte et SMS de notification) avec pour but de les encourager à développer des bonnes pratiques sanitaires, importantes pour la bonne santé de la femme enceinte et de la nouvelle maman.

Apportant des multiples avantages socio-économiques, le service ‘Mum & Baby’, développé par Mondia, fourni des contenus personnalisés en langues locales, incluant, en plus des options gratuites, une version premium accessible moyennant une souscription permettant d’avoir des informations pratiques qui comprennent des articles écrits par des experts, des vidéos et des SMS de partage d'informations sur des sujets choisis minutieusement en fonction du contexte sanitaire de la RDC.

Vodacom Congo, filiale du groupe Vodacom/Vodafone est une société de télécommunications leader en Europe et en Afrique, dont l’objectif est de « connecter pour un meilleur futur ».


Adja Ilboudo

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Orange Bank Africa : le microcrédit sur mobile, une solution à portée de main pour les entrepreneurs


Accessibles à tous à tout moment depuis un mobile, les services financiers digitaux facilitent l’inclusion financière des populations. Grâce à sa solution digitale de microcrédit et d’épargne lancée en juillet 2020, Orange Bank Africa encourage les entrepreneurs à développer leur activité, tout en dynamisant le tissu économique local. Le point avec Jean-Louis Menann-Kouamé, Directeur général d’Orange Bank Africa.

Jean-Louis Menann-Kouamé nommé Directeur Général d'Orange Bank en Afrique |  Financial Afrik

En quoi les services à destination des professionnels d’Orange Bank Africa favorisent-ils l’inclusion bancaire et financière ?


Jean-Louis Menann-Kouamé – Notre dispositif de prêt permet aux clients d’Orange Money d’obtenir instantanément un crédit à partir de 5 000 FCFA. À travers leurs usages sur mobile, nous évaluons d’abord le profil de risque de ces clients, dont de nombreux petits entrepreneurs, commerçants ou artisans, éloignés du système bancaire traditionnel.
En Côte d’Ivoire, avant le lancement d’Orange Bank Africa, seule 20 % de la population était bancarisée. Notre offre va permettre d’injecter des volumes de crédits de montants relativement significatifs dans l’économie, avec in fine, un effet direct sur la croissance du pays puisque le niveau de développement d’un pays est corrélé à l’accès au crédit.
Bien évidemment, nous comptons mettre l’accent sur l’éducation financière de nos cibles, peu habituées au crédit et à l’épargne bancaire. C’est important pour la pérennité de notre modèle.

 

Comment le microcrédit facilite-t-il le financement de l’activité d’un jeune entrepreneur ?


J.-L. M.-K. – Le client dispose de 30 jours pour rembourser son crédit (la durée évoluera en fonction de la croissance des montants prêtés). Lorsque le remboursement est effectué dans les délais, il est aussitôt éligible à une nouvelle demande, et ce, autant de fois qu’il le souhaite.
Ce modèle lui permet de développer progressivement son activité, en ayant une ressource financière additionnelle par exemple, pour accroître son stock. Je me suis rendu à Yamoussoukro (centre de la Côte d’Ivoire) où j’ai rencontré un jeune distributeur d’unités téléphoniques d’opérateurs mobiles.
Grâce aux prêts d’Orange Bank Africa, il a pu augmenter son volume d’affaires, semaine après semaine, mois après mois. Il a ouvert un deuxième puis un troisième point de vente, créant par la même occasion de nouveaux emplois en peu de temps.
« Orange Bank Africa a changé ma vie », m’a-t-il confié.

 

Six mois après le lancement d’Orange Bank Africa en Côte d’Ivoire, dans un contexte de crise mondiale, quel premier bilan dressez-vous ?


J.-L. M.-K. – Comme partout ailleurs, la crise a mis un coup d’arrêt à la croissance. En Côte d’Ivoire, nous venions de boucler une décennie exceptionnelle avec un taux de croissance moyen de 8 %. Au plus fort de la crise, les restaurants, les bars et les hôtels – pour ne citer que ces activités –ont eu de sérieuses difficultés. Cela a conduit à augmenter le nombre de chômeurs, dont certains se sont opportunément tournés vers l’entrepreneuriat pour sortir de l’impasse.
Sur la décennie 2010, on sentait déjà chez les jeunes, et en particulier les femmes, un foisonnement d’idées propice au lancement d’activités. La livraison à domicile de repas ou de colis a par exemple ainsi connu un pic au cours des 12 derniers mois. Orange Bank Africa a participé à ce mouvement. Nous avons pensé avant la pandémie de la Covid-19 un modèle entièrement digital qui révèle aujourd’hui toute sa pertinence. Nous avons aussi relevé un défi technique : notre solution répond en moins de dix secondes à une demande de crédit via le mobile.
Après 7 mois d’activité, près de 500 000 clients nous font confiance. Tout l’enjeu aujourd’hui est de faire en sorte que la population comprenne l’accessibilité et la simplicité de ce modèle de banque. L’objectif est de faire du modèle Orange Bank Africa un succès à l’instar d’Orange Money.

 Source: Orange 

La Banque africaine de développement alloue une subvention de 320 000 dollars américains pour l’intégration du genre dans les opérations financières numériques de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)


Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé le 03 mars 2021, une subvention de 320 535 dollars à l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest afin de favoriser l’intégration du genre dans les cadres réglementaires de base régissant les services financiers numériques (SFN) de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

Le Kenya, pôle d'innovation de l'AfriqueLa subvention servira à réaliser une analyse des écarts entre les sexes qui figurent dans plusieurs stratégies de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), y compris celles relatives à l’inclusion financière, à l’analyse des données ventilées par genre, aux services et infrastructures de paiement numériques, et à l’identité numérique. Le projet qui sera exécuté sur trois ans, touchera potentiellement jusqu’à 350 millions de personnes dans les quinze pays membres de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cap-Vert, Ghana, Guinée, Gambie, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Les fonds proviendront de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (AFDI), un mécanisme de financement mixte, soutenu par le Groupe de la Banque africaine de développement.

« Avec un secrétariat représentant les quinze banques centrales de la CEDEAO, l’AMAO joue un rôle central dans la consolidation et la mise en œuvre des objectifs stratégiques concernant l’inclusion financière. L’AFDI et l’équipe du projet de l’AMAO travailleront en étroite collaboration avec d’autres acteurs de l’écosystème de la région pour assurer une harmonisation des efforts permettant de créer un impact maximal », a déclaré Sheila Okiro, coordonnatrice de l’AFDI.

Le projet vise à porter à 35 % la participation des femmes aux opérations du marché financier numérique de la région, qui présente une disparité entre les sexes supérieure à celle des autres parties du continent, selon son Indice de développement du genre de 0,825 pour une moyenne africaine de 0,871.

Selon le rapport Global Findex de 2017, l’écart dans l’intégration des sexes est de 11 % en Afrique alors que la moyenne mondiale se situe à 9 %. Pour relever ce défi, il est impératif que le genre soit intégré dans toutes les fonctions, mais davantage au niveau des politiques et de la réglementation.

Le projet est aligné sur les objectifs stratégiques de l’AFDI, y compris son volet intersectoriel sur l’inclusion du genre, ainsi que sur la Stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement, la Stratégie du genre (2021-2025) et sa priorité stratégique « Intégrer l’Afrique », qui fait partie des « High 5 ».

La Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (AFDI) (www.ADFI.org/fr) est un instrument panafricain conçu pour accélérer l’inclusion financière numérique sur l’ensemble du continent. Son but est de donner accès au système financier officiel à quelque 332 millions d’Africains supplémentaires, dont 60% de femmes. Les partenaires actuels de l’AFDI sont l’Agence française de développement (AFD), le Trésor français, le ministère français de l’Économie et des Finances, le ministère des Finances du gouvernement du Luxembourg, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Banque africaine de développement, qui héberge le fonds.

Adja Ilboudo 

Elitesfemmes

Burkina Faso : lancement officiel du numéro vert pour dénoncer le cas de violences basées sur le genre

Le Burkina Faso à le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire et ses partenaires a procédé ce jour 2 mars 2021 au lancement du numéro vert de dénonciation des cas de violences basées sur le genre.

Peut être une image de texte qui dit ’Appeles LANCEMENT OFFICIEL DU NUMÉRO VERT DE DÉNONCIATION DES CAS DE VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE. Sous le patronage de SEM Christophe DABIRE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Dups MARDI 02 MARS 2021 STOP VIOLENCE! 80 12 NUMERO GRATUIT ET ANONYME Pour toube violence BRISONS basée le genre LE SILENCE LE DE CONFERENCES UAGA 2000 STOP TOP’

Pour la ministre Hélène Marie Laurence Ilboudo / Marchal : « la création de ce numéro vert spécifique aux violences basées sur le genre répond à la persistance du phénomène et à l’insuffisance de mécanismes de dénonciation, ce qui constitue un frein à l’atténuation des risques de violences subies par les femmes et les filles. »

Il s'agit, selon la cheffe du département en charge de la solidarité nationale, d'une opportunité pour les professionnels d’apporter le soutien de premiers recours voire et au besoin, assurer une prise en charge et un suivi des bénéficiaires.

Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout et intérieur

Totalement gratuite, cette ligne permettra, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, à informer sur les cas ou tentatives de VBG. Toute personne victime de violences ou qui en est témoin est encouragée à appeler le 80 00 12 87 pour demander de l’aide, dénoncer ou obtenir de l’assistance selon une note de l’institution chargée de la femme.

 

La Rédaction

A la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique

Très engagée ces derniers temps dans diverses campagnes de votation, la vert’libérale vaudoise étonne en annonçant sa démission du Conseil national pour cet automne.

 

L’une des femmes les plus flamboyantes – et controversées – du parlement tire sa révérence. Isabelle Chevalley (vert’libéraux/VD) annonce sa démission du Conseil national où elle aura siégé dix ans, signant ainsi sa retraite de politicienne active. « Je suis arrivée à la fin d’un cycle », confie-t-elle au Temps. Son avenir ? Il est pour l’instant sans filet. Elle entend vivre au moins la moitié de l’année en Afrique où elle compte mener plusieurs projets dans le domaine du recyclage des déchets.

Cet amour-passion pour l’Afrique lui avait valu une avalanche de critiques à l’automne dernier. En femme de droite n’hésitant pas à critiquer les ONG, elle avait pris position contre l’initiative pour des entreprises responsables, craignant que les firmes suisses ne quittent certains pays pour laisser la place à des multinationales moins scrupuleuses. Les partisans de l’initiative l’avaient accusée tantôt de « corruption », tantôt de « néocolonialisme ». Ils s’étaient aussi demandé si le passeport diplomatique qu’elle a reçu voilà quatre ans du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso à titre de conseillère était compatible avec son mandat de conseillère nationale. Le bureau du Conseil national, qui devait enquêter sur ce cas, peut clore le dossier.

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Développement du Leadership féminin et lutte contre les violences faites aux femmes/jeunes filles

 

Le projet « Voix et Leadership des Femmes » va injecter environ 900 millions de FCFA dans 15 projets

C’est enfin officiel. Le projet « Voix et Leadership des Femmes (VLF) » va financer 15 projets de 15 organisations féminines de défense des droits des femmes (ODDF) durant trois ans à environ 900 millions de FCFA. Le partenariat vient d’être officialiser avec la signature des accords de collaboration suivi de remise de chèques ce matin 26 février 2021 à Ouagadougou.

La représentante de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de l’action humanitaire Ursule KABORE qui a présidé la cérémonie de signature des accords a remercié Oxfam au Burkina et ses partenaires que sont Affaires Mondiales Canada et Oxfam Québec pour les multiples soutiens pour l’amélioration des conditions de vie de la femme et des jeunes filles au Burkina.

« Cette cérémonie me réjouit à double titre : en effet il traduit l’excellence des relations entre le Burkina Faso et le Canada. De ce fait, permettez-moi de traduire toute la reconnaissance du gouvernement burkinabè au gouvernement du Canada pour leur accompagnement. Par ailleurs, la mise en œuvre de vos différents projets vont concourir à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale genre. Toute chose qui va permettre d’augmenter l’efficacité, l’efficience, la durabilité des actions de lutte pour l’égalité et l’équité entre les hommes et les femmes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso » a-t-elle dit.

Embouchant la même trompette, le Directeur pays de Oxfam au Burkina Omer KABORE et l’Ambassadrice du Canada au Burkina, ont surtout exhorté les 15 nouveaux partenaires de Oxfam à une utilisation saine des fonds afin qu’ils profitent véritablement aux populations bénéficiaires.

En rappel c’est à travers un appel à projet national que les 15 ODDF que sont AFUB, AFem, AWZ, KOMALE, ABF, ABEFAB, AST, APRO-AGR, IPBF, CRIGED, FEMME ET VIE, CAPSSR, APFE, APFE, ADEP, UNERIZ, ont été sélectionnées parmi une cinquantaine d’organisations pour mettre en œuvre des actions en faveur de la promotion du genre, de l’égalité des sexes et de la lutte contre les violences faites à la femme/jeune fille.

Le projet VLF est mis en œuvre depuis avril 2019 avec l’appui financier de Affaires Mondiales Canada. Il s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités des femmes en vue de les amener à développer le leadership féminin et à leur permettre de lutter contre toute forme de violence à leur encontre.

Source: Oxfam Burkina 

 

La Première Dame du Zimbabwe félicite la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej pour sa nomination comme La Femme Africaine de l'Année 2020

Par une lettre officielle, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation), a été félicité le 25 février 2021, par le partenaire de longue date S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, la Première Dame de la République du Zimbabwe et Ambassadrice de Merck « More Than a Mother », à l'occasion de sa nomination en tant que Membre du Sénat Égyptien (2020-2025) par le Président de l'Égypte, S.E. M. ABDEL FATTAH AL-SISI. Ce, afin de jouer un rôle important de conseil en ce qui concerne la santé, le développement économique et social durable en Afrique et les opportunités de collaboration. La Première Dame du Zimbabwe a également félicité Dr. Rasha Kelej pour sa nomination en tant que « Femme Africaine de l’Année 2020 » par New African Woman, Royaume-Uni. 

La Première Dame du Zimbabwe, S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, a souligné : « Au nom du Zimbabwe, nous adressons nos félicitations à notre estimé partenaire, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, pour sa récente nomination et reconnaissance. L'engagement et le leadership dont elle a fait preuve pendant de nombreuses années, en tant que CEO of Merck Foundation, militante de la santé et femme prolifique occupant des postes de plus en plus importants, ont sans aucun doute servi la Fondation Merck et nos efforts pour renforcer les capacités de soins de santé au Zimbabwe et à travers l'Afrique. Je suis fière de notre précieux partenariat et j'ai hâte de travailler avec elle et de poursuivre nos efforts conjoints pour améliorer le secteur de la santé dans mon pays et dans le reste de l'Afrique et améliorer l'accès à des solutions de santé équitables et de qualité.

La Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation et Présidente de Merck More Than a Mother, avec une sincère gratitude, bonheur et fierté de recevoir cette reconnaissance, a exprimé : « Je suis honoré de recevoir cette reconnaissance de ma chère sœur S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, La Première Dame du Zimbabwe. Grâce à notre partenariat, nous avons pu démontrer notre engagement à améliorer l'accès à des solutions de santé innovantes au Zimbabwe et dans toute l'Afrique. Merci beaucoup et j'ai hâte d'utiliser ma reconnaissance afin d’avancer le programme pour briser la stigmatisation de l'infertilité, défendre l'éducation des filles et contribuer au renforcement des capacités de santé au Zimbabwe.

La Première Dame du Zimbabwe, dans sa lettre de félicitations, a apprécié les programmes conjoints percutants entrepris pour renforcer les capacités de soins de santé, briser la stigmatisation de l'infertilité et renforcer également la réponse au COVID-19, exécutés sous la direction de la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej par l'intermédiaire de Merck Foundation.

Grâce à leur partenariat, la Fondation Merck a renforcé les capacités de soins de santé dans le pays, en fournissant une formation spécialisée à plus de 78 jeunes médecins zimbabwéens dans diverses spécialités telles que la Fertilité et l'Embryologie, l'Oncologie, le Diabète, les maladies Cardiovasculaires, l'Endocrinologie, la Médecine Sexuelle et Reproductive, la Médecine respiratoire, et Médecine aigus. La Fondation Merck continuera à fournir des bourses de formation à plusieurs médecins au cours des 10 prochaines années pour poursuivre leur mission de transformation du secteur de la santé et améliorer ses capacités professionnelles en Afrique.

 Distribué par APO Group pour Merck Foundation.