Elites Femmes
Reconstruisons-en mieux après la pandémie en favorisant la parité des sexes dans l'éducation et la formation
Reconstruisons-en mieux après la pandémie en favorisant la parité des sexes dans l'éducation et la formation
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence toute l'importance de l'équité dans l’éducation et la formation. Alors que de nombreux pays ont progressé sur la voie du renforcement du capital humain ces dernières années, la crise sanitaire met en péril (a) des avancées chèrement acquises, notamment en ce qui concerne la réduction des inégalités entre filles et garçons. Dans le monde entier, la transition vers l'apprentissage à distance imposée par la fermeture des écoles pose des problèmes (a) de connectivité et d'accès à l'éducation. Les filles sont souvent moins familières avec les technologies numériques et accèdent moins facilement à internet, ce qui risque de les empêcher d'acquérir les connaissances et savoir-faire demandés sur le marché du travail.
L'annonce tant attendue de vaccins prometteurs contre la COVID-19 est une avancée capitale pour endiguer la propagation du virus. Mais qu'en est-il de l'impact de la pandémie sur d'autres aspects de la vie des filles qui sont essentiels à leur croissance et à leur développement, comme l'accès à l'enseignement et à la formation, et par conséquent à l'emploi ?
La Journée internationale de l'éducation 2021 nous offre l'occasion de réfléchir à cette question, d'analyser les tendances passées en exploitant le portail de données de la Banque mondiale sur le genre et la parité des sexes, et de renouveler notre engagement à investir dans l'éducation des filles et à favoriser la participation des femmes à la vie active.
Les filles ont moins de possibilités d'apprendre que les garçons
Avant l'irruption de la COVID-19, les chiffres de la scolarisation au primaire et au secondaire étaient en progression régulière. Pourtant, l'indice mondial de parité des sexes révèle que les filles se heurtent à des inégalités d'accès à l'apprentissage persistantes. C'est en Afrique subsaharienne que les écarts en matière de scolarisation sont les plus marqués, tandis que dans quelques pays d’Amérique latine et des Caraïbes, les disparités s’inversent.
Les filles sont moins représentées que les garçons dans les filières de formation professionnelle
Les tendances montrent que la proportion de filles dans les programmes de formation professionnelle a toujours été inférieure à celle des garçons. Et, même dans les pays où l'égalité entre les sexes est relativement acquise, l'écart est constant, voire en augmentation. C'est là une réalité dans toutes les régions, sauf en Afrique subsaharienne où le fossé semble commencer à se combler.
Afrique australe: Des femmes et des filles en danger chez elles du fait du confinement lié à la pandémie de COVID-19
Afrique australe. Des femmes et des filles en danger chez elles du fait du confinement lié à la pandémie de COVID-19
Lors des confinements imposés en Afrique australe face à la pandémie de COVID-19, des femmes et des filles ont été piégées chez elles avec leur partenaire violent, le foyer conjugal se transformant en un lieu de cruauté, de viol et de violence, avec des victimes n’ayant nulle part où aller pour signaler cette situation ou pour se réfugier, écrit Amnesty International dans rapport rendu public mardi 9 février 2021.
La pandémie de COVID-19 a donné lieu à une multiplication des violences liées au genre à l’encontre des femmes et des filles en Afrique australe.
Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International
Des stéréotypes néfastes sur le genre ont favorisé la montée de la violence à l’encontre des femmes et des filles dans les cinq pays d’Afrique australe examinés, à savoir l’Afrique du Sud, Madagascar, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe. Ces préjugés sont ancrés dans des normes sociales et culturelles qui véhiculent l’idée selon laquelle les femmes doivent toujours se soumettre aux hommes, et un homme qui bat sa femme le fait parce qu’il l’aime. Comme le déclare une militante au Mozambique : « On apprend aux filles que les maris ne battent leur femme que lorsqu'ils les aiment. »
Dans son rapport intitulé « Traitées comme des meubles ». Violences liées au genre et réponses au COVID-19 en Afrique australe, Amnesty International montre que les femmes et les filles qui osent signaler les violences et les agressions dont elles sont l’objet risquent d'être rejetées socialement parce qu'elles ne se conforment pas aux rôles attribués aux hommes et aux femmes. De surcroît lorsqu'elles se risquent à dénoncer ces violences, leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux par les autorités.
« La pandémie de COVID-19 a donné lieu à une multiplication des violences liées au genre à l’encontre des femmes et des filles en Afrique australe. Elle a également amplifié des problèmes structurels déjà existants tels que la pauvreté, les inégalités, la criminalité, le taux élevé de chômage et les dysfonctionnements systématiques du système judiciaire », a déclaré Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International.
Les mesures de confinement ont empêché les femmes d’échapper à leur partenaire violent ou de quitter leur domicile pour chercher à obtenir une protection.
Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International
« Les mesures de confinement ont empêché les femmes d’échapper à leur partenaire violent ou de quitter leur domicile pour chercher à obtenir une protection. En Afrique australe, les femmes qui ont subi des violences liées au genre ont eu du mal à signaler les faits, car les personnes ainsi que les organisations œuvrant pour protéger et soutenir ces victimes n’ont pas été considérées comme un « service essentiel » ; ces femmes victimes de violences ont donc été confrontées aux restrictions strictes de déplacement, si bien qu’elles ont renoncé à porter plainte. »
Sur les cinq pays où la violence liée au genre est examinée dans ce rapport, l'Afrique du Sud, le Mozambique et le Zimbabwe sont les seuls où les services d'aide aux femmes et aux filles victimes de violence n'ont pas été pris en compte dans l’élaboration des mesures visant à freiner la propagation du COVID-19.
Viols, coups et meurtres pendant le confinement
Dans les semaines qui ont suivi l’instauration de mesures de confinement dans la région, la violence contre les femmes a connu une flambée. Au cours de la première semaine de confinement, le service de police sud-africain (SAPS) a enregistré 2 300 appels à l'aide pour des violences liées au genre. À la mi-juin 2020, le pays comptabilisait 21 femmes et enfants qui avaient été tués par leur partenaire.
Le meurtre de Tshegofatso Pule a été une affaire emblématique. Cette jeune femme de 28 ans, qui avait disparu le 4 juin 2020, a été retrouvée quatre jours plus tard poignardée et pendue à un arbre à Johannesburg alors qu'elle était enceinte de huit mois.
Au Mozambique, des organisations de la société civile ont été saisies d’un nombre inhabituel de cas de violence domestique à la suite de l’instauration de l'état d'urgence en mars 2020. Dans une autre affaire, un homme a tué sa femme avant de se suicider. Cela a eu lieu le 6 juin dans le district de Matola de la province de Maputo.
En Afrique australe, les femmes qui ont subi des violences liées au genre ont eu du mal à signaler les faits, car les personnes ainsi que les organisations œuvrant pour protéger et soutenir ces victimes n’ont pas été considérées comme un « service essentiel ».
Deprose Muchena
Des détails horribles ont aussi été révélés concernant le kidnapping, le viol et le meurtre d'une employée de l'hôpital central de Maputo le 31 mai 2020. Elle était sur le chemin de retour du travail ; elle était rentrée tard en raison de la pénurie de transports en commun due aux restrictions pendant l’état d’urgence.
Au Zimbabwe, une organisation qui propose des services de protection aux femmes victimes de violence domestique a recensé 764 cas de violence liée au genre au cours des 11 premiers jours de confinement dans le pays. Au 13 juin 2020, ce nombre était passé à 2 768 cas.
Il y a aussi le cas de Maria (le nom a été modifié), originaire du Zimbabwe, qui a été chassée violemment de chez elle par son mari après qu’il a installé sa maîtresse à leur domicile pendant le confinement.
À Madagascar, l’augmentation de la pauvreté due au confinement a été un facteur majeur de la hausse du nombre de cas de violence liée au genre pendant cette période, les femmes et les filles devenant plus pauvres, plus dépendantes économiquement de leur partenaire violent, et donc plus exposées à ces violences.
Selon des statistiques officielles de la police nationale, la Zambie est le seul pays qui a enregistré un léger recul des cas de violence liée au genre pendant le confinement national par rapport à la même période en 2019. Le pays a enregistré une diminution de 10 % des cas signalés au premier trimestre 2020. Cette situation peut s’expliquer par le fait que les femmes n'ont pas pu appeler à l'aide et cela ne révèlerait pas une diminution des cas de violence liée au genre. Cependant, l'ONG Association chrétienne des jeunes femmes (YMCA) a enregistré une augmentation des cas de violence sexuelle au cours du premier trimestre de 2020.
Obstacles à la justice
Ce rapport met en évidence plusieurs obstacles d’accès à la justice auxquels se heurtent les victimes et les survivantes de la violence liée au genre en Afrique australe. Il s'agit notamment du manque de confiance dans la justice et du traumatisme secondaire que les victimes et les survivantes subissent souvent de la part des autorités, y compris la police, ainsi que des services de santé lorsqu'elles tentent de signaler les faits de violence.
Ces obstacles ont été accentués lors de la pandémie de COVID-19. En Afrique du Sud par exemple, l'opinion publique s'est indignée des manquements de la justice pour les femmes et les filles qui sont victimes de violences basées sur le genre, même s’il existe la Loi relative à la violence domestique de 1998 qui dispose explicitement que les victimes peuvent porter plainte contre leurs agresseurs.
Selon Natasha (le nom a été modifié), qui a été victime de viol, la violence contre les femmes a augmenté parce que « la police ne prend pas assez au sérieux les victimes de violence liée au genre lorsqu'elles portent plainte ».
Le ministre sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel, Ronald Lamola, a reconnu à la radio en juin 2020 des défaillances dans le système, qui a souvent négligé les besoins des victimes de violence liée au genre.
Au Mozambique, lorsqu'une plainte pour violence liée au genre est déposée, la police est tenue d'ouvrir une enquête. Comme en Afrique du Sud, de nombreuses victimes hésitent toutefois à témoigner en raison de la pression sociale pesant sur elles pour qu’elles supportent la violence conjugale, et à cause de la dépendance financière à l'égard de l'agresseur et du manque de confiance dans la justice.
Les États doivent veiller à ce que les femmes et les filles continuent de bénéficier de la protection policière et de la justice ainsi que des centres d’accueil et d’autres services d’aide pour échapper au fléau de la violence liée au genre.
Deprose Muchena
Selon des organisations de la société civile, des policiers ont parfois été accusés d’avoir rejeté des plaintes pour violence liée au genre parce qu'ils les considéraient comme des affaires familiales et non comme des infractions. La stigmatisation entourant la violence sexuelle a également été mentionnée comme un facteur contribuant à la sous-déclaration.
« Il est scandaleux que pour nombre de personnes en Afrique australe, l'endroit le plus dangereux pour être une femme ou une fille pendant la pandémie de COVID-19 soit son propre foyer. C’est tout simplement inadmissible. Les dirigeants de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) doivent veiller à ce que la prévention de la violence liée au genre et de la violence domestique ainsi que la protection contre celles-ci fassent partie intégrante des réponses nationales aux pandémies et autres situations d'urgence », a déclaré Deprose Muchena.
« Les États doivent veiller à ce que les femmes et les filles continuent de bénéficier de la protection policière et de la justice ainsi que des centres d’accueil et d’autres services d’aide pour échapper au fléau de la violence liée au genre. »
Société générale Burkina Faso remporte l’award du « best trade finance service provider 2021 » au Burkina Faso
Société générale Burkina Faso remporte l’award du « best trade finance service provider 2021 » au Burkina Faso
Le Magazine international de référence, Global Finance, décerne l’Award du « BEST TRADE FINANCE PROVIDER 2021 » à Société Générale Burkina Faso (SGBF). C’est le Prix de la « Meilleure Banque en termes de fourniture de solutions en matière de Commerce International » pour l’année 2021. Nous sommes particulièrement fiers de ce 1er Award obtenu de Global Finance. Ce prix symbolise l’expertise, le travail d’équipe et la ténacité de nos équipes, à fournir des solutions de standards internationaux, à nos clients.
Depuis 27 ans déjà, Global Finance, publie un rapport annuel récompensant les banques ayant démontré leur rentabilité, une augmentation de leurs actifs financiers, le développement de leurs relations stratégiques ou encore les innovations en termes de produits.
Pour la 1ère fois, Société Générale Burkina Faso remporte cet Award, grâce à des résultats exceptionnels mais surtout pour l’expertise et l’implication de ses équipes à faire de la banque la référence en matière de commerce international.
Selon, Harold COFFI, Directeur Général de Société Générale Burkina Faso, « Les équipes de SGBF dédient cette distinction à leurs clients qui leur font confiance depuis maintenant plus de 22 ans. Ce 1er Award, Best Trade Finance Provider 2021, vient confirmer le positionnement de SGBF, comme banque de référence sur le marché burkinabé ».
Nous vous rassurons, chers clients, que nos équipes d’experts dédiés en Trade Finance, seront à vos côtés tout au long de 2021 avec détermination et engagement.
À propos de Société Générale Burkina Faso
Société Générale Burkina Faso, filiale du Groupe Société Générale est une banque totalement intégrée dans l’économie burkinabè depuis 1998. Notre ambition : être La banque relationnelle de référence sur nos marchés, proche de nos clients, choisie pour la qualité et l’engagement de nos équipes. Pour soutenir le développement local et accompagner au mieux notre clientèle de Particuliers et d’Entreprises dans leurs projets et leurs opérations courantes locales et internationales, nous proposons une offre commerciale riche de produits et de services d’une grande banque universelle. L’esprit d’équipe, l’innovation, la responsabilité et l’engagement sont les valeurs que partagent tous les collaborateurs de Société Générale. Des valeurs au cœur de notre vision de banque relationnelle, au service des clients et de l’économie.
SOCIETE GENERALE BURKINA FASO, Société Anonyme au Capital de 12.800.000.000 fcfa - RCCM de Ouagadougou sous le n° bf oua 2001b 1946 - agrément n° c 0074 P IFU n° 00004430 - Adresse Postale : 01 bp 585 Ouagadougou 01 Siège Social : 248, rue de l’hôtel de ville Ouagadougou - Tél. : (+226) 25 32 32 32 - Fax : (+226) 25 31 05 61 - Code Swift : sgbbbfbf - Site Internet : www.societegenerale.bf - E-mail :
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Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines : « Unissons-nous, finançons, agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines » (Par Vanessa Moungar)
EDITORIAL : Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines : « Unissons-nous, finançons, agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines » (Par Vanessa Moungar)
Différents rapports indiquent que le phénomène a connu une résurgence à la suite de la pandémie de Covid 19, en particulier en Afrique de l’Est et de l’Ouest
Cette année, seulement une décennie nous sépare de l’échéance des Objectifs de développement durable de l’Onu, fixée à 2030. Malheureusement, alors que nous nous approchons de cette étape importante dans le progrès de l’humanité, nous sommes en train de perdre la bataille contre un problème qui touche des millions de filles et de femmes dans le monde.
Selon les dernières données de l’UNICEF plus de 125 millions de filles et de femmes de vingt neuf pays ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), et cinq des pays où cette pratique est la plus répandue se trouvent en Afrique.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la mutilation génitale féminine comme la pratique de l’ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externes ou d’autres lésions causées aux organes génitaux féminins, pour des raisons non médicales.
Différents rapports indiquent que le phénomène a connu une résurgence à la suite de la pandémie de Covid 19, en particulier en Afrique de l’Est et de l’Ouest. Les couvre-feux prolongés, les congés sans solde et les mises à pied ont restreint les déplacements, maintenu les familles confinées chez elles et réduit les perspectives de développement économique.
Les écoles, qui tiennent souvent lieu de refuge provisoire pour les filles ou les jeunes femmes issues de communautés pratiquant les MGF, ont fermé leurs portes, rendant les ex-élèves plus vulnérables aux pressions auxquelles elles sont soumises aux fins de leur faire subir cette épreuve supposée les rendre plus mariables. Certaines familles, confrontées à des difficultés économiques, considèrent la perspective d’une dot comme un encouragement monétaire à offrir leurs filles excisées, même à un jeune âge, comme épouses.
D’après des organisations militantes de la société civile, cette résurgence est également provoquée par l’absence d’un volet consacré aux mutilations génitales féminines dans les réponses contre la pandémie de Covid-19 dans les pays d’Afrique, ainsi que par le fait que le temps et les ressources ont été accaparés par la lutte contre la pandémie.
Alors que nous entrons dans la troisième décennie du XXIe siècle, il est évident que les mutilations génitales féminines perdent de plus en plus la faveur des populations dans les pays où elles sont pratiquées depuis des siècles. Par conséquent, le problème n’est donc plus d’ordre culturel : il se présente dorénavant sous les aspects des droits de la personne et de la santé, et même sur le plan économique.
L’OMS estime qu’en 2019, avant la pandémie, les coûts de santé pour les filles et les femmes ayant été victimes des MGF dans vingt-six pays d’Afrique s’élevaient à 1,4 milliard de dollars américains. Le nouveau calculateur du coût des MGF de l’organisation indique que, si les mutilations génitales féminines se poursuivent au rythme actuel, leur coût annuel atteindra 2,1 milliards de dollars par an d’ici à 2048. Les progrès réalisés dans la lutte contre cette pratique risquent d’être effacés en raison de sa résurgence provoquée par la pandémie.
En d’autres termes, les mutilations génitales menacent les efforts déployés par l’Afrique pour améliorer la qualité de vie de ses habitants. Nous ne pouvons donc pas laisser cette résurgence se poursuivre.
Les mesures d’intervention de la Banque africaine de développement face à la pandémie de Covid-19 se sont traduites par des dizaines de millions de dollars versés aux pays membres régionaux et une partie de cette aide a été utilisée pour lutter contre les violences basées sur le genre. Par exemple, en Afrique du Sud, la Banque a renforcé les mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre les violences basées sur le genre et les féminicides, surtout grâce au développement d’un système intégré d’information sur la gestion des violences basées sur le genre et des féminicides.
Ces opérations sont conformes à la Stratégie du Groupe de la Banque africaine de développement en matière de genre (2021-2025) qui repose sur l’autonomisation des femmes et des filles. Nous pensons que les interventions communes pour mettre fin aux mutilations génitales féminines auront un effet transformateur pour les femmes et les filles d’Afrique, ce qui permettra à la planète de se consacrer à l’atteinte des Objectifs de développement durable des Nations unies.
Alors que nous célébrons le 6 février la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, la Banque africaine de développement prend acte de la nécessité urgente d’éliminer totalement les mutilations génitales féminines. Les femmes et les filles ne peuvent pas pleinement atteindre leur plein potentiel économique et social si leur vie est mise en danger par cette pratique traumatisante.
L’édition 2021 de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines a pour thème : « Le temps de l’inaction mondiale est révolu : unissons-nous, finançons, agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines ». Nous appelons les pays africains à inclure les services de santé et les services sociaux dans leurs plans nationaux de mesures d’intervention face à la pandémie de Covid-19, la prévention des MGF et le rétablissement des filles et des femmes l’ayant subie en étant des éléments essentiels.
Nous demandons la mise en place de davantage de partenariats régionaux et nationaux qui prennent en compte les réformes législatives, le renforcement de la responsabilité nationale et la mobilisation des ressources en faveur des efforts de lutte contre les MGF. Les partenaires doivent également investir dans la rescolarisation des filles, notamment celles qui ont dû abandonner leurs études en raison d’un mariage ou d’une grossesse précoce.
Nous soutenons les opérations visant à éliminer la pratique des MGF qui se sont avérées efficaces, notamment celles intégrant des innovations technologiques dans les initiatives de surveillance et de communication des informations, surtout dans les communautés isolées.
Les MGF n’offrent, en termes de santé, aucun bénéfice aux femmes et aux filles, et elles sont reconnues internationalement comme une atteinte à leurs droits de la personne, à leur santé et à leur intégrité. Joignez-vous à moi pour « nous unir, financer et agir » afin de mettre fin aux mutilations génitales féminines.
Vanessa Moungar
Directrice chargée du Genre, des Femmes et de la Société civile à la Banque africaine de développement
Autonomisation des femmes : une priorité au cœur des interventions de la Banque africaine de développement
Autonomisation des femmes : une priorité au cœur des interventions de la Banque africaine de développement
Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre relate une annonce de l’institution en date du 10 février 2021. Il ressort en effet que dans la mise en place des projets qu’elle finance, la Banque africaine de développement place l’autonomisation des femmes au centre de ses interventions, notamment pour la réduction de la pauvreté et la résilience des communautés.
La Banque s’est dotée le 3 février 2021 d’une stratégie du genre pour la période 2021-2025, qui ambitionne de transformer les secteurs clés du développement en terrains d’opportunités pour les femmes et les jeunes filles.
Au Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, dans la Corne de l’Afrique, elles sont surexposées aux questions de vulnérabilité. Certaines ont perdu leur conjoint dans des conflits ; d’autres sont devenues cheffes de famille dans les camps de déplacés internes ou de réfugiés, où elles assurent d’importantes charges familiales, malgré les contraintes économiques, sociales et politiques.
« Les études nous démontrent que nous obtenons des rendements plus élevés lorsque nous investissons dans les femmes, remarque Vanessa Moungar, directrice du département Genre, femme et société civile à la Banque. Celles-ci réinvestissent la plupart de leurs revenus -jusqu'à 90 %- dans la mise en place d'un filet de protection sociale pour leur famille, avec des effets d'entraînement sur la santé, l'éducation, la nutrition et l'autonomisation des jeunes. Les investissements d'aujourd'hui produiront les rendements de demain. »
Dans les situations de fragilité, en particulier, l’attention portée aux femmes par la Banque vise toujours à réduire les inégalités de genre et à favoriser leur accès accru, comme celui des jeunes, aux ressources économiques et productives afin de consolider la résilience de communautés et des États.
Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre. C’est le cas notamment du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), qui cible les femmes au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, Sénégal et Tchad ainsi qu’au sein des pays du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Dans sa première phase, financée pour près de 250 millions de dollars américains, le P2RS a pour double objectif de ramener à 11% la prévalence de la malnutrition aiguë au Sahel et de faire passer la malnutrition chronique et l’insuffisance pondérale de 27 à 20%. Le programme ambitionne, au total, d’améliorer les conditions de vie de trois millions de personnes, dont 51% de femmes, notamment en renforçant les systèmes de solidarité et les dispositifs de protection sociale.
Avec le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques du Bassin du Lac Tchad (PRESIBALT), la Banque s’intéresse notamment au statut des femmes grâce à la redynamisation et à la structuration des groupements économiques féminins. Le renforcement des capacités de résilience et d’adaptation des femmes au changement climatique est également au cœur des interventions du PRESIBALT.
Dialogue politique pour améliorer l’accès des femmes aux ressources
Deux autres projets viendront prochainement renforcer la stratégie de la Banque en faveur des femmes au Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Ainsi, l’institution va financer pour près de 2,4 millions de dollars un projet de renforcement des capacités de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) mais surtout d’autonomisation des femmes et des jeunes au Niger et au Tchad.
Avec le Projet multinational d’autonomisation économique des femmes et des jeunes vulnérables dans la région du Sahel, la Banque va renforcer également son action en faveur des Maliennes, des Nigériennes et des Tchadiennes.
D’un montant de près de 1,4 million de dollars, ce projet contribuera à réduire les conséquences humanitaires et de la précarité issues des crises, des conflits et des aléas climatiques en favorisant la résilience économique des communautés isolées et en comblant le fossé entre aide humanitaire et développement.
Au Sahel, dans la Corne de l’Afrique comme dans le Bassin du Lac Tchad, dans les zones de fragilité extrême, les interventions de la Banque visent à garantir aux femmes plus de revenus en les soutenant dans les activités agricoles, l’artisanat, l’élevage, la création de micro-entreprises et les prestations de petits services.
La Banque aide aussi les femmes porteuses de micro-projets dans l’acquisition des engins de transformation (moulins), machines à coudre, petite embauche bovine. Elle les forme également à la nutrition, au maraîchage, à la santé maternelle et infantile.
La Banque a par ailleurs lancé, en mai 2016, l’initiative AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa ») visant à favoriser l’accès des femmes africaines aux moyens de financement afin de réduire les obstacles qui les freinent dans la création d’activités économiques. La Banque cherche ainsi à combler un déficit de financement en défaveur des entreprises dirigées par des femmes en Afrique évalué à 42 milliards de dollars.
Au-delà de ces interventions opérationnelles, la Banque conduit des produits du savoir tels que les profils‑genre‑pays, qui permettent de générer des évidences et identifier les domaines prioritaires d’intervention. Parce que les disparités juridiques et socio-économiques entre les hommes et les femmes demeurent importantes en Afrique, la Banque a mis en place, en 2015, l’Indice de l’égalité du genre afin de mesurer et corriger ces disparités.
Autre initiative plus récente, la Banque et plusieurs partenaires ont lancé, en octobre 2020, le réseau « Femmes pour l’éthique et la conformité en Afrique » (WECA, Women in Ethics and Compliance in Africa) autour de cadres et dirigeantes impliquées dans la lutte contre la corruption et la non-conformité dans les entreprises et activités commerciales.
Enfin, la Banque africaine de développement développe un dialogue politique afin de soutenir les efforts des pays membres régionaux pour améliorer l’accès des femmes aux ressources économiques et sociales, notamment une plus grande scolarisation des filles et un meilleur accès des femmes à la terre à travers des législations plus favorables.
Adja Ilboudo
Elitesfemmes.com
Plaidoyer pour une économie plus féministe
Plaidoyer pour une économie plus féministe
« L'économie est une discipline qui a été pensée par des hommes, pour être au service d'une société dirigée par des hommes », soutient Hélène Périvier, auteure du livre L'économie féministe : pourquoi la science économique a besoin du féminisme et vice versa. L'économiste française explique notamment dans son ouvrage que l'émancipation économique des femmes n'est que peu ou pas abordée par les économistes, créant un angle mort qui vient accentuer le biais de genre.
Les problématiques qui touchent directement les femmes ont été exclues dès le départ. C’est entre autres pour cette raison que le travail domestique et familial est non marchand
, avance Hélène Périvier.
La spécialiste des questions d’inégalités femmes-hommes souhaite démontrer que la pensée féministe peut s’appliquer de manière transversale à toutes les écoles de pensée en économie.
Plus largement, Hélène Périvier fait valoir également que les sciences économiques sont plurielles et pas seulement capitalistes.
Ici-radio-canada
AMINATA DIALLO : Elle a créé une nouvelle marque d’habillement.
AMINATA DIALLO : Elle a créé une nouvelle marque d’habillement
« Mina’s de Mina Foundation Guinea ». C’est la nouvelle Marque d’habillement, œuvre artistique, émanation de l’imagination créatrice d’Aminata Diallo.Une entrepreneure culturelle guinéenne vivant aux Etats Unis.
Mme Aminata Diallo
Sa vision pour la marque « d’habillement Mina’s » prend en compte deux objectifs essentiels. L’un, est de permettre, en tant que femme entrepreneure culturelle, à la jeunesse guinéenne d’exprimer sa créativité dans le domaine de la mode et des métiers de la couture à partir des tissus locaux. L’autre, est qu’à travers « Mina’s », Aminata Diallo envisage de créer des opportunités de visibilité dans le domaine de la Couture en Guinée, par le biais de la promotion et la formation des jeunes filles et femmes couturières. « C’est l’occasion pour mon équipe et moi-même, dit-elle, de remercier et d’encourager le groupement « SORONDO » des femmes teinturières de Kindia qui nous fournit en textile local. Je m’engage à les accompagner pour qu’ensemble, nous continuons, à travers « Mina’s », de vendre le textile guinéen à travers le monde ».
Il faut noter que sur chaque article vendu, 10% du montant seront reversés dans le Compte de « Mina Foundation », afin d’aider une jeune fille à suivre une formation dans le domaine de la couture et des métiers de la mode.
Indiquons que la première exposition de « Mina’s » a eu lieu l’année dernière dans la boutique « ARKA » à Dakar.
Source: afriquematin.net
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
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Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine
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HARARE, Zimbabwe, 11 janvier 2021/ -- Merck Foundation (https://www.Merck-Foundation.
Sénatrice Dr.Rasha Kelej, CEO Merck Foundation, Présidente de 'Merck More Than a Mother’ et Femme Africaine de l'Année 2020, a célébré les gagnants en disant : « Grandes félicitations à tous les gagnants des prix 'Merck Foundation More Than a Mother' Africa Media Recognition Awards 2020. - Tout d’abord, je voudrais remercier mes chères sœurs, Premières Dames d’Afrique, pour leur soutien en tant qu’Ambassadrices afin de faire ces prix un grand succès. Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine. Comme vous le savez tous, je crois fermement au rôle important que jouent les médias et l'art pour créer un changement de culture et sensibiliser aux sujets de santé, culturels et sensibles tels que la stigmatisation liée à l'infertilité, je souhaite la bienvenue à tous les gagnants à être membres de notre Merck Foundation Alumni pour travailler en étroite collaboration avec nous pour autonomiser les femmes et les filles à tous les niveaux ». Merck Foundation a reçu une excellente réponse des journalistes africains sous la forme de plusieurs excellentes contributions. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’, a décidé de créer trois groupes de prix provenant de pays anglophones. Par conséquent, les six groupes sont : 1) les Pays d'Afrique Australe, 2) les Pays d'Afrique de l'Est, 3) les Pays d'Afrique de l'Ouest, 4) les Pays d'Afrique Francophone, 5) le Ghana et 6) la Zambie. Nous n'avons reçu aucune candidature de pays lusophones cette année pour ce prix spécifique. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’ a en outre introduit une deuxième et une troisième position et a sélectionné plus d’un gagnant dans certaines catégories. Cela était dû à la haute qualité du travail reçu et afin d'encourager des représentants des médias plus talentueux et passionnés dans tous les formats de médias à atteindre leur potentiel et à être un instrument bénéfique pour aborder les questions de santé, culturelles et sensibles dans le pays. Sénatrice Dr. Rasha Kelej, Membre du Sénat égyptien (2020-2025), Africaine la Plus Influente (2019, 2020) et Femme Africaine de l'Année 2020 a ajouté : « Je suis heureuse d'annoncer que, encouragé par la précieuse contribution des gagnants, Merck Foundation récompense également les gagnants en leur offrant un accès d'un an à un programme de formation en ligne appelé « MasterClass ». La MasterClass est une expérience en ligne immersive et un cours d'apprentissage à votre rythme en anglais qui peut être consulté n'importe où avec Internet. J’encourage les gagnants à être la « Merck Foundation More Than A Mother Advocate » pour sensibiliser davantage sur l’infertilité et éliminer la stigmatisation associée. Je leur souhaite également la bienvenue en tant que membres précieux de « Merck Foundation Alumni ». Voici la liste des gagnants : Voici les gagnants des Pays d'Afrique Australe en partenariat avec la Première Dame du Malawi, S.E. MONICA CHAKWERA ; La Première Dame de Namibie, S.E. MONICA GEINGOS ; et La Première Dame du Zimbabwe, S.E. AUXILLIA MNANGAGWA : PAYS D'AFRIQUE AUSTRALE GAGNANTS DE LA CATÉGORIE PRESSE ECRITE: PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
PRIX SPÉCIAL POUR NOUVEAUTE
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE MULTIMÉDIA : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE RADIO : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Ouest en partenariat avec La Première Dame du Libéria, S.E. CLAR MARIE WEAH ; et La Première Dame du Nigéria, S.E. Dr. AISHA MUHAMMADU BUHARI : PAYS D'AFRIQUE DE L'OUEST GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Est : PAYS D'AFRIQUE DE L'EST CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays Africains Francophones en partenariat avec La Première Dame du Burundi, S.E. ANGELINE NDAYISHIMIYE ; La Première Dame de la République Démocratique du Congo, S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI ; La Première Dame de Guinée Conakry, S.E. CONDÉ DJENE ; et La Première Dame du Niger, S.E. AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU : PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE EN LIGNE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE MULTIMÉDIA PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
Voici les gagnants du Ghana en partenariat avec la Première Dame du Ghana, S.E. REBECCA AKUFO-ADDO : GHANA CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants de la Zambie en partenariat avec la Première Dame de Zambie, S.E. ESTHER LUNGU : ZAMBIE CATÉGORIE PRESSE ECRITE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO Josias Muuba, Radio Musi-O-Tunya Distribué par APO Group pour Merck Foundation.
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Programme d’entrepreneuriat TEF 2021 : les candidatures sont ouvertes
Programme d’entrepreneuriat TEF 2021 : les candidatures sont ouvertes
La fondation Tony Elumulu a annoncé l’ouverture des candidatures pour son programme d’entrepreneuriat TEF. L’édition de cette année axée sur la relance économique post-Covid, vise à accompagner et financer les PME et jeunes entrepreneurs dont les activités ont été perturbées par la pandémie.
Le programme d’entrepreneuriat TEF de l’année 2021 cible 2400 entrepreneurs, avec un accent particulier sur les femmes entrepreneures. A travers cette compétition, la fondation Tony Elumulu espère relever les principaux défis auxquels le continent est confronté, et sortir des millions de personnes de la pauvreté par la création d’emplois et l’autonomisation.
Les candidatures retenues vont recevoir une formation commerciale, un mentorat, un capital d’amorçage pouvant aller jusqu’à 5000 USD et des opportunités de réseautage à l’échelle mondiale. Le programme est ouvert aux entrepreneurs de tous les pays africains possédant une jeune start-up, une petite ou moyenne entreprise opérant dans tous les secteurs d’activités.
Doté d’un budget de 100 millions USD, le programme d’entrepreneuriat TEF a été lancé en 2015 avec pour objectif d’accompagner 10 000 entrepreneurs africains vers l’autonomisation, sur une période de 10 années. Plus de 9000 entrepreneurs ont été soutenus par le programme depuis son lancement.
En 2021, le programme entre dans sa 7ème édition, et donne la priorité à la relance économique des petites, moyennes entreprises et start-up en Afrique, à la suite de la perturbation des activités économiques causée par la Covid-19. Les candidats potentiels sont appelés à soumettre leurs projets du 1er au 31 mars 2021.
Audrey Chicot, la Camerounaise qui brasse près d’un million d’euros grâce à une entreprise de métallurgie
Audrey Chicot, la Camerounaise qui brasse près d’un million d’euros grâce à une entreprise de métallurgie
A 27 ans, Audrey Chicot a fondé MSMI, entreprise spécialisée dans la fabrication mécanique et la maintenance industrielle. Depuis sa création en 2003, MSMI opère une véritable révolution dans l’industrie métallurgique au Cameroun, au point de devancer la concurrence étrangère.
Lorsque Audrey Chicot (photo) se lançait dans la métallurgie il y a 18 ans, l’industrie locale dépendait en majorité des entreprises étrangères pour la fabrication mécanique, la mécano-soudure et la maintenance industrielle. Pour doter son pays d’une industrie métallurgique locale, elle suit une formation auprès de Chicot AMI, entreprise détenue par la famille de son époux.
Après un séjour à l’étranger, elle revient au Cameroun en 2003 avec sa famille, équipée de quelques caisses à outils et d’un fonds de 12 millions FCFA (environ 18 000 euros), qu’elle utilise pour fonder MSMI (Multi-services et matériels industriels). Depuis son installation au pays, Audrey Chicot a réussi à s’imposer dans cette industrie autrefois dominée par la concurrence étrangère et les petits fabricants du secteur informel.
Les opérations de MSMI ciblent pratiquement tous les secteurs, « du pétrole au naval, en passant par l’industrie lourde, le textile, le bois, la cosmétique, le plastique ou encore l’agro-industrie », détaille-t-elle sur Sputnik. L’entreprise emploie à ce jour plus de 70 salariés, et réalise un chiffre d’affaires annuel de 600 000 millions FCFA, soit près d’un million d’euros.
Au-delà de doter son pays d’une véritable entreprise métallurgique, Audrey Chicot milite également pour une meilleure intégration des femmes dans cette industrie. Pour ce faire, elle a confié des postes techniques et de responsabilité à plusieurs femmes, et propose stages et formations à ces dernières. Les œuvres de l’entrepreneure ont attiré l’attention du gouvernement camerounais, qui a inscrit MSMI comme une entreprise stratégique de l’industrialisation locale à l’horizon 2035.
En 2014, MSMI a été classée 6ème entreprise mondiale sur plus de 900 entreprises de la même taille, par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Elle a également reçu une reconnaissance de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à travers la méthode Kaizen de gestion de la qualité au niveau national.
À présent, Audrey Chicot noue des partenariats stratégiques avec d’autres industriels pour devenir une figure incontournable de la métallurgie au niveau de la sous-région Afrique centrale.
ecofin