Dans la nuit du dimanche au lundi 15 mars, de nombreux artistes ont été récompensés lors de la 63e cérémonie des Grammy Awards, dont une icône, Beyoncé.

Dans la nuit du dimanche au lundi 15 mars, de nombreux artistes ont été récompensés lors de la 63e cérémonie des Grammy Awards, dont une icône, Beyoncé.

La collection de Grammy de Beyoncé s’agrandît avec 28 prix au total. Du jamais vu pour cette cérémonie. Elle se retrouve à égalité avec le célèbre producteur Quincy Jones. D’ici quelques années, il se pourrait bien que Beyoncé détienne le record de trophées de la cérémonie.

Beyoncé

Girl Power! Chaque année se déroule la prestigieuse cérémonie des Grammy Awards. Et pour cette 63e édition, les artistes décident d’offrir une soirée de rêve aux téléspectateurs. Au programme, un défilé de stars dans des tenues somptueuses, des performances inédites et bien évidemment la fameuse remise de prix!

Et avec de nombreuses nominations, Beyoncé en ressort la grande gagnante. La chanteuse repart avec trois prix entre les mains. Celui de la «Meilleure performance rap» pour le titre «Savage» avec Megan Thee Stallion. Egalement la «Meilleure performance R&B» pour «Black Parade».

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Amel Bent mobilisée pour les droits des femmes

Amel Bent mobilisée pour les droits des femmes

En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Amel Bent s’engage au sein de la campagne «RegardeMoiBien», initiée par le Fondation des Femmes. Découvrez ses posts Instagram.

Amel Bent

«Regarde-moi bien quand je dis non.» Amel Bent fait passer un message fort en soutien à toutes les femmes, en ce 8 mars 2021. La chanteuse fait partie des célébrités à poser pour la Fondation des Femmes qui œuvre pour la reconnaissance de la parole, des droits et des revendications des femmes.  

«Ignorer les femmes c’est bafouer leurs droits», dévoile la Fondation dans un communiqué relayé par l’interprète de «1,2,3».

Amel Bent pose sobrement sur un fond blanc pour le mouvement «RegardeMoiBien». Elle rejoint ainsi les artistes Julie Gayet, Anna Mouglalis, Muriel Robin ou encore Nadège Beausson-Diagne.

Amel Bent remercie les femmes qui l’entourent

En cette journée internationale des droits des femmes, Amel Bent a également voulu honorer toutes les femmes du monde entier et plus particulièrement celles qui l’entourent comme sa mère ou sa sœur. En légende de photos de sa famille, l’artiste écrit: «Vive nous».

La chanteuse revient sur son parcours et sa construction personnelle possibles grâce aux soutiens sans failles des femmes qui l’accompagnent : «Ma loyauté envers les femmes est sûrement un des liens le plus puissant de mon existence. Chaque parcelle de moi , je l’ai construite avec ou pour une femme . Elles sont depuis toujours les grandes architectes de ma vie. J’ai foi en leur pouvoir , leur force et leur résilience.», explique-t-elle sur Instagram.

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Brenda Biya en quête d’amour !

Brenda Biya en quête d’amour !

La fille du couple présidentiel camerounais Paul et Chantal Biya, la ravissante Brenda notamment, a récemment fait une sortie via sa page officielle Facebook dans laquelle elle a fait savoir à ses milliers à tous ceux qui la suivent sur les réseaux sociaux, qu’elle est à la recherche de l’amour. Mais pas n’importe quel amour.

Brenda Biya

Brenda, fille de Paul Biya, président de la République du Cameroun et de Chantal, a récemment fait une sortie via sa page officielle Facebook dans laquelle elle a fait savoir à ses milliers de fans et à tous ceux qui la suivent au quotidien sur les réseaux sociaux, qu’elle est à la recherche de l’amour. Cependant, selon elle il ne s’agit pas de rechercher n’importe quel amour. Il est question pour Brenda Biya de rechercher un amour spécifique.

La chanteuse camerounaise, Brenda Biya, 23 ans, qui a également signé la sortie de son premier album de cinq chansons, espère un amour réconfortant, calmant et sûr. En un mot, un amour parfait. « Je veux un genre d’amour réconfortant, calme et sûr », a-t-elle écrit. Et cette publication est suivie de sa photo en couverture de « BREF MAGAZINE ».

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La Première Dame du Zimbabwe félicite la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej pour sa nomination comme La Femme Africaine de l'Année 2020

La Première Dame du Zimbabwe félicite la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej pour sa nomination comme La Femme Africaine de l'Année 2020

Par une lettre officielle, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation), a été félicité le 25 février 2021, par le partenaire de longue date S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, la Première Dame de la République du Zimbabwe et Ambassadrice de Merck « More Than a Mother », à l'occasion de sa nomination en tant que Membre du Sénat Égyptien (2020-2025) par le Président de l'Égypte, S.E. M. ABDEL FATTAH AL-SISI. Ce, afin de jouer un rôle important de conseil en ce qui concerne la santé, le développement économique et social durable en Afrique et les opportunités de collaboration. La Première Dame du Zimbabwe a également félicité Dr. Rasha Kelej pour sa nomination en tant que « Femme Africaine de l’Année 2020 » par New African Woman, Royaume-Uni. 

La Première Dame du Zimbabwe, S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, a souligné : « Au nom du Zimbabwe, nous adressons nos félicitations à notre estimé partenaire, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, pour sa récente nomination et reconnaissance. L'engagement et le leadership dont elle a fait preuve pendant de nombreuses années, en tant que CEO of Merck Foundation, militante de la santé et femme prolifique occupant des postes de plus en plus importants, ont sans aucun doute servi la Fondation Merck et nos efforts pour renforcer les capacités de soins de santé au Zimbabwe et à travers l'Afrique. Je suis fière de notre précieux partenariat et j'ai hâte de travailler avec elle et de poursuivre nos efforts conjoints pour améliorer le secteur de la santé dans mon pays et dans le reste de l'Afrique et améliorer l'accès à des solutions de santé équitables et de qualité.

La Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation et Présidente de Merck More Than a Mother, avec une sincère gratitude, bonheur et fierté de recevoir cette reconnaissance, a exprimé : « Je suis honoré de recevoir cette reconnaissance de ma chère sœur S.E. Mme AUXILLIA MNANGAGWA, La Première Dame du Zimbabwe. Grâce à notre partenariat, nous avons pu démontrer notre engagement à améliorer l'accès à des solutions de santé innovantes au Zimbabwe et dans toute l'Afrique. Merci beaucoup et j'ai hâte d'utiliser ma reconnaissance afin d’avancer le programme pour briser la stigmatisation de l'infertilité, défendre l'éducation des filles et contribuer au renforcement des capacités de santé au Zimbabwe.

La Première Dame du Zimbabwe, dans sa lettre de félicitations, a apprécié les programmes conjoints percutants entrepris pour renforcer les capacités de soins de santé, briser la stigmatisation de l'infertilité et renforcer également la réponse au COVID-19, exécutés sous la direction de la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej par l'intermédiaire de Merck Foundation.

Grâce à leur partenariat, la Fondation Merck a renforcé les capacités de soins de santé dans le pays, en fournissant une formation spécialisée à plus de 78 jeunes médecins zimbabwéens dans diverses spécialités telles que la Fertilité et l'Embryologie, l'Oncologie, le Diabète, les maladies Cardiovasculaires, l'Endocrinologie, la Médecine Sexuelle et Reproductive, la Médecine respiratoire, et Médecine aigus. La Fondation Merck continuera à fournir des bourses de formation à plusieurs médecins au cours des 10 prochaines années pour poursuivre leur mission de transformation du secteur de la santé et améliorer ses capacités professionnelles en Afrique.

 Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

AMINATA DIALLO : Elle a créé une nouvelle marque d’habillement.

AMINATA DIALLO : Elle a créé une nouvelle marque d’habillement

« Mina’s de Mina Foundation Guinea ». C’est la nouvelle Marque d’habillement, œuvre artistique, émanation de l’imagination créatrice d’Aminata Diallo.Une entrepreneure culturelle guinéenne vivant aux Etats Unis.

Aminata Diallo, créatrice de« Mina's de Mina Foundation Guinea ».

Mme Aminata Diallo

Sa vision pour la marque « d’habillement  Mina’s » prend en compte deux objectifs essentiels. L’un, est de permettre, en tant que femme entrepreneure culturelle, à la jeunesse guinéenne d’exprimer sa créativité dans le domaine de la mode et des métiers de la couture à partir des tissus locaux. L’autre, est qu’à travers « Mina’s », Aminata Diallo envisage de créer des opportunités de visibilité dans le domaine de la Couture en Guinée, par le biais de la promotion et la formation des jeunes filles et femmes couturières. « C’est l’occasion pour mon équipe et moi-même, dit-elle, de remercier et d’encourager le groupement « SORONDO » des femmes teinturières de Kindia qui nous fournit en textile local. Je m’engage à les accompagner pour qu’ensemble, nous continuons, à travers « Mina’s », de vendre le textile guinéen à travers le monde ».

Il faut noter que sur chaque article vendu, 10% du montant seront reversés dans le Compte de « Mina Foundation », afin d’aider une jeune fille à suivre une formation dans le domaine de la couture et des métiers de la mode.

Indiquons que la première exposition de « Mina’s » a eu lieu l’année dernière dans la boutique « ARKA » à Dakar.

Source: afriquematin.net

Audrey Chicot, la Camerounaise qui brasse près d’un million d’euros grâce à une entreprise de métallurgie

Audrey Chicot, la Camerounaise qui brasse près d’un million d’euros grâce à une entreprise de métallurgie

A 27 ans, Audrey Chicot a fondé MSMI, entreprise spécialisée dans la fabrication mécanique et la maintenance industrielle. Depuis sa création en 2003, MSMI opère une véritable révolution dans l’industrie métallurgique au Cameroun, au point de devancer la concurrence étrangère.

Audrey Chicot, la Camerounaise qui brasse près d’un million d’euros grâce à une entreprise de métallurgie

Lorsque Audrey Chicot (photo) se lançait dans la métallurgie il y a 18 ans, l’industrie locale dépendait en majorité des entreprises étrangères pour la fabrication mécanique, la mécano-soudure et la maintenance industrielle. Pour doter son pays d’une industrie métallurgique locale, elle suit une formation auprès de Chicot AMI, entreprise détenue par la famille de son époux.

Après un séjour à l’étranger, elle revient au Cameroun en 2003 avec sa famille, équipée de quelques caisses à outils et d’un fonds de 12 millions FCFA (environ 18 000 euros), qu’elle utilise pour fonder MSMI (Multi-services et matériels industriels). Depuis son installation au pays, Audrey Chicot a réussi à s’imposer dans cette industrie autrefois dominée par la concurrence étrangère et les petits fabricants du secteur informel.

Les opérations de MSMI ciblent pratiquement tous les secteurs, « du pétrole au naval, en passant par l’industrie lourde, le textile, le bois, la cosmétique, le plastique ou encore l’agro-industrie », détaille-t-elle sur Sputnik. L’entreprise emploie à ce jour plus de 70 salariés, et réalise un chiffre d’affaires annuel de 600 000 millions FCFA, soit près d’un million d’euros.

Au-delà de doter son pays d’une véritable entreprise métallurgique, Audrey Chicot milite également pour une meilleure intégration des femmes dans cette industrie. Pour ce faire, elle a confié des postes techniques et de responsabilité à plusieurs femmes, et propose stages et formations à ces dernières. Les œuvres de l’entrepreneure ont attiré l’attention du gouvernement camerounais, qui a inscrit MSMI comme une entreprise stratégique de l’industrialisation locale à l’horizon 2035.

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En 2014, MSMI a été classée 6ème entreprise mondiale sur plus de 900 entreprises de la même taille, par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Elle a également reçu une reconnaissance de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à travers la méthode Kaizen de gestion de la qualité au niveau national.

À présent, Audrey Chicot noue des partenariats stratégiques avec d’autres industriels pour devenir une figure incontournable de la métallurgie au niveau de la sous-région Afrique centrale.

ecofin 

Roukiata Ouedraogo parle de sa jeunesse au Burkina Faso Comédienne, chroniqueuse radio, Roukiata Ouedraogo publie un livre sur son enfance à l'époque de Thomas Sankara.

Roukiata Ouedraogo parle de sa jeunesse au Burkina Faso Comédienne, chroniqueuse radio, Roukiata Ouedraogo publie un livre sur son enfance à l'époque de Thomas Sankara.

La comédienne et chroniqueuse burkinabè Roukiata Ouedraogo publie à Paris son premier livre, "Du Miel sous les galettes", aux éditions Slatkine. Avec ce livre autobiographique, l’auteure emmène le lecteur au Burkina Faso entre Fada N’Gourma et Ouagadougou. Elle retrace l’emprisonnement injuste de son père et le combat de sa mère contre cette erreur judiciaire.

ROUKIATA OUEDRAOGO, artiste burkinabè vivant en France - Editions Le Pays

Dans ce livre, Roukiata Ouedraogo rend aussi un hommage vibrant à sa mère. Elle évoque également son enfance sous le régime de Thomas Sankara, son excision à l'age de trois ans. Nadir Djennad a rencontré l'auteure à Paris.
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DW : Roukiata Ouedraogo, bonjour.

Roukiata Ouedraogo : Bonjour!

DW : Votre roman retrace l'emprisonnement injuste de votre père par le procureur de Fada N'Gourma. C'est la ville où vous avez grandi. Cela s'est passé au début des années 1980 et votre livre aussi relate le combat de votre mère contre une erreur judiciaire. Qu'est ce que vous retenez aujourd'hui de ces épreuves?

Roukiata Ouedraogo : Aujourd'hui, ces épreuves ont rendu beaucoup plus forte ma famille, beaucoup plus soudée. On est sortis de cette histoire plus soudés et je pense que moi, ça m'a donné aussi une force pour me battre dans la vie.

DW : Ce livre est un hommage à votre mère qui s'est battue sans relâche contre cette erreur judiciaire. Est-ce que vous pensez que ce courage des femmes africaines n'est pas suffisamment raconté aujourd'hui?

Roukiata Ouedraogo : Non. Je pense que cette force n'est pas suffisamment racontée et on devrait la porter haut et fort parce que les femmes africaines sont courageuses. La femme en général, elle est courageuse. Mais les femmes africaines, j'en parle parce que j'ai grandi avec des femmes africaines. Je viens d'un pays où je vois les femmes travailler dur. J'ai eu la chance de voyager avec mes spectacles dans quelques pays africains. Et à chaque fois, j'ai vu comment les femmes se battent pour subvenir aux besoins de la famille, payer la scolarité de leurs enfants, et même nourrir les enfants et surtout, payer les frais de santé pour leurs enfants. Vous savez, les femmes chez moi, sont détentrices de valeurs morales, sociales, culturelles et traditionnelles. Elles sont les gardiennes du foyer, donc elles ont un rôle très important. C'est la femme qui gère tout. On dit que la femme, c'est la ceinture qui porte le pantalon de l'homme. Un proverbe africain dit ça et je suis tout à fait d'accord avec ça.

DW : Dans ce livre, vous abordez des thèmes personnels : la naissance de votre enfant, mais aussi votre excision à l'âge de 3 ans. Ce passage est bouleversant. Vous parlez d'une "lame froide qui pénètre ma chair. J'ai hurlé de tout mon corps. Je croyais que j'allais mourir". Comment se construire ou se reconstruire après une telle épreuve?

Roukiata Ouedraogo : Difficilement, mais on s'en sort, on s'accroche. Moi, vous savez, quand je suis arrivée ici, en France, à l'âge de 20 ans, c'est là que j'ai compris qu'on m'avait fait quelque chose d'abominable. Pour moi, l'excision était quelque chose de tout-à-fait normal et tout-à-fait simple. Parce qu'on nous met ça dans la tête en Afrique, qu'une fille excisée, vaut mieux qu'une fille non-excisée, qu'une fille excisée est beaucoup plus pure qu'une fille non-excisée. Donc on grandit avec ça et on pense qu'on nous a fait du bien alors que non, c'est faux. On nous a abimées. C'est une atteinte à notre intégrité. Quand je suis arrivée ici, en discutant avec des collègues et des copines, j'ai compris qu'il me manquait une part de ma féminité qu'on m'avait retirée. On m'avait arraché quelque chose et là, à l'époque, malheureusement, je ne connaissais pas des gens pour m'aider. Moi, j'étais seule ici et c'était très compliqué. Je n'avais pas assez d'argent pour aller voir un psy. Du coup, j'ai fait un travail vraiment sur moi. Ça m'a pris des années. C'était douloureux. Après des années, je me suis reconstruite comme ça, par moi même.

DW : Dans votre livre, il y a aussi beaucoup d'anecdotes et notamment sur le climat politique de l'époque. Vous nous décrivez la période de Thomas Sankara? Vous avez dit dans votre livre que pour beaucoup, ce fut une période de grand enthousiasme, pour d'autres, une période de grande inquiétude.

Roukiata Ouédraogo : Absolument. Parce que Thomas Sankara était un révolutionnaire. C'est quelqu'un qui est arrivé au pouvoir avec l'envie de bouger et de faire changer les choses. Et oui, il avait raison. Mais Thomas Sankara reste Thomas Sankara, celui qui qui a changé les choses. Ça reste une icône, absolument. Thomas Sankara s'est battu pour l'égalité homme-femme. C'est quelqu'un qui a voulu faire bouger les choses. C'est dommage que ça se soit arrêté.

DW : Est-ce que vous avez des souvenirs d'enfance concernant cette période, notamment? Comment ça se passait à l'école ?

Roukiata Ouédraogo : La fête de l'Indépendance était à l'époque le 4 août. Les élèves défilaient avec des uniformes, comme des petits pionniers. "Oser lutter, savoir vaincre. Vive la révolution! En avant pour la révolution! La patrie ou la mort! Nous vaincrons!" Et on avait appris ça par cœur.

DW : Je suppose que vous suivez l'actualité politique de votre pays. Il y a eu des élections le 22 novembre dernier. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, a été réélu dès le premier tour. Qu'est ce que vous attendez aujourd'hui du président de la République burkinabè?

Roukiata Ouédraogo : J'attends beaucoup de choses de la part de mon président. J'espère qu'il va pouvoir régler certains problèmes. Il y en a beaucoup, certes. J'espère qu'au niveau de la santé, au niveau des femmes, au niveau des maternités, parce que je sais qu'il y a des femmes qui meurent en couches, je sais que c'est compliqué au niveau des hôpitaux. En tout cas, j'espère que les hôpitaux vont être équipés pour recevoir les malades convenablement.

DW : Merci beaucoup.

Roukiata Ouédraogo :  Merci à vous.

La cheffe économiste du FMI élue femme de l'année par Vogue India

La cheffe économiste du Fonds monétaire international (FMI) Gita Gopinath fait partie des femmes de l'année 2020 distinguées par l'édition indienne du prestigieux magazine Vogue, dont elle est en couverture de l'édition du 9 novembre selon le journal en ligne notretemps.com. 

Gita Gopinath, première femme cheffe économiste du FMI | Les Echos

Gita Gopinath, Indo-américaine de 48 ans, a été élue leader d'opinion mondiale par l'édition indienne de Vogue.

Elle est la première femme à occuper ce poste au sein de l'institution économique, et avait pris ses fonctions en janvier 2019, un an avant que la pandémie de Covid-19 ne bouleverse l'économie mondiale, provoquant une crise sans précédent.

Depuis, elle appelle régulièrement les pays à dépenser pour aider l'économie à se relever et soutenir les populations, et déplore l'accroissement des inégalités.

"Certaines décisions ne peuvent plus être repoussées. Une reprise plus verte est nécessaire pour prévenir les risques catastrophiques liés au changement climatique. À l'avenir, le monde doit être moins inégalitaire, avec un accès universel à l'éducation, aux soins de santé et aux filets de sécurité sociale", plaide ainsi Mme Gopinath dans Vogue.

 

Elle y parle également de son enfance en Inde, ou encore de son mari et de son fils de 17 ans.

Avant le FMI, Gita Gopinath était professeure d'économie à l'Université d'Harvard.

 

La Rédaction 

Igbokwe à la tête de la division Universal Studio Group

Igbokwe à la tête de la division Universal Studio Group

La Nigériane Pearlena Igbokwe a été promue à la tête d’Universal Studio Group. Elle a été félicitée par le ministre nigérian de l’Information et de la Culture. Elle était devenue en 2016 la première femme noire à diriger un grand studio américain de télévision.

Universal nomme la Nigériane Pearlena Igbokwe à la tête de la division Universal Studio Group

La multinationale américaine Universal a nommé la Nigériane Pearlena Igbokwe présidente de sa branche Universal Studio Group. D’après le communiqué du groupe, elle dirigera l'activité mondiale des studios de télévision d’Universal et ne rendra compte qu’à Jeff Shell le PDG de NBCUniversal, géant mondial de l'information et du divertissement.

 Devenue depuis 2016 la première femme noire à diriger un grand studio de télévision américain, Pearlena Igbokwe a reçu pour sa nouvelle promotion les félicitations du ministre nigérian de l'Information et de la culture, Lai Mohammed.

 

La Rédaction

People – La Marocaine Ismahane Elouafi nommée au poste de Scientifique en chef à la FAO

La Marocaine Ismahane Elouafi vient d’être nommée au nouveau poste de Scientifique en chef auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Cette nomination, annoncée par le Directeur général de la FAO, Qu Dongyua, à l’occasion de la 35é Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (NERC 35) (21-22 septembre), « renforcera encore la dimension technique et scientifique des travaux de la FAO », précise un communiqué de l’organisation onusienne.

« Le parcours de Mme Elouafi et sa connaissance approfondie de la région seront un atout pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord », souligne la FAO.

La 35e Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, organisée en mode virtuel, par le Sultanat d’Oman, a été sanctionnée par l’adoption d’une déclaration « historique » jetant les bases d’une collaboration renforcée dans l’ensemble de la région, qui doit permettre de trouver des solutions durables aux problèmes les plus urgents et les plus pressants qui concernent l’alimentation et l’agriculture, en vue de surmonter les effets de la pandémie et de transformer les systèmes alimentaires.