Commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences a l’égard des femmes et des filles

Commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences a l’égard des femmes et des filles

MESSAGE DE MADAME HELENE MARIE LAURENCE  MARCHAL, MINISTRE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

« Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! » tel est le thème international retenu cette année dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles, qui se déroulent du 25 novembre au 10 décembre 2021.

Ce thème interpelle l’opinion mondiale sur l’ampleur du phénomène, mais aussi et surtout sur la nécessité de mener et/ou d’intensifier les actions visant à son éradication.

 

Mon département saisit l’opportunité de cette commémoration pour rappeler une fois de plus à toutes et à tous que chaque jour, au Burkina Faso, de nombreuses filles et femmes subissent encore des violences du simple fait des différences établies entre les sexes par la société.

A titre illustratif, en décembre 2020, les services techniques de mon département ont pris en charge 4 253 femmes et filles victimes de mariages d’enfant, de coups et blessures volontaires, de viols, d’exclusion pour allégation de sorcellerie, de mutilations génitales féminines et j’en oublie.

Depuis le lancement, le 02 mars 2021 du numéro vert de dénonciation des Violences basées sur le genre par mon département, et à la date du 31 octobre 2021, 1117 cas ont été enregistrés par le centre d’appel mis en place à cet effet.

Je fais remarquer que 40,72% de ces cas de dénonciation sont des violences conjugales.

Face à ces constats, et conscient de la persistance des défis à relever, le Gouvernement burkinabè à travers mon département ne cesse de développer des initiatives afin de venir à bout de ce phénomène social.

Les interventions qui sont développées dans ce cadre sont holistiques et concernent entre autres la sensibilisation dans le but de prévenir la survenue des violences et la prise en charge intégrée afin de porter assistance aux personnes à risque ou déjà victimes.

En tant que citoyennes et citoyens de notre chère Faso, et soucieux du bien-être de tous, nous sommes interpellés plus que jamais en ces moments de crise sécuritaire à œuvrer individuellement et collectivement au respect des droits de la personne humaine notamment ceux de la femme et de la jeune fille.

 

Au regard des acquis déjà engrangés, je me dois de féliciter l’ensemble des acteurs étatiques et non étatiques qui mènent le combat au quotidien.

Je vous exhorte davantage à plus d’abnégation dans le travail afin que nous puissions parvenir à zéro violence à l’égard de nos filles, de nos sœurs et de nos mères.