Elles ont permis de s’inspirer des acquis et des insuffisances du PNDES ainsi que des différentes contributions des parties prenantes tous secteurs confondus afin d’aboutir à un projet de document inclusif et prenant en compte la nouvelle politique du Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Dans son discours d’ouverture, le premier ministre Dabiré a rappelé aux participants que les assises nationales sur le RND 2021-2025, constituent la fenêtre d’opportunité à travers laquelle, l’administration publique favorise le dialogue interactif de l’ensemble des acteurs sur le projet de document de Référentiel. Elles constituent également la première étape de l’appropriation du contenu du document qui va encadrer l’action publique, au cours des 5 années à venir. 

Il précise cependant que l’élaboration d’un nouveau référentiel de développement ne traduit en rien l’échec des politiques précédemment mises en œuvre. Elle résulte simplement d’un impératif politique et législatif a-t-il argumenté. A ce sujet, il développe qu’il s’agit, d’une part, de traduire en document cadre d’orientation à moyen terme, le programme de société du président du Faso. D’autre part, il s’agit, conformément à la logique même de la planification du développement, de réconcilier ledit cadre global avec les réalités du contexte national.

Par ailleurs, le projet de nouveau RND 2021-2025 s’articule autour de quatre axes stratégiques à savoir la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix d’une part. Ensuite l’approfondissement des réformes institutionnelles et moderniser l’administration publique et la consolidation du développement humain durable et la solidarité d’autre part. Enfin la dynamisation les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois.

La Présidente de la Troïka des partenaires, Metsi Makhetha, a confié que l’attente de la troïka est, qu’à l’issu de ces assises, un document inclusif qui fait le consensus de tous les burkinabè soit validé. Le référentiel national de développement ne devrait pas être uniquement l’affaire du gouvernement burkinabè mais un document qui permet à tous les burkinabè de s’y retrouver a -t-elle conclu.

Balguissa Sawadogo

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