POLITIQUE
Journée Internationale du Vivre ensemble en paix : Le message de Zéphirin Diabré
Journée Internationale du Vivre ensemble en paix : Le message de Zéphirin Diabré
Notre pays le Burkina Faso, jadis considéré comme un havre de paix et de stabilité, fait face depuis 2016 à une crise multidimensionnelle marquée par une détérioration de la situation sécuritaire très préoccupante. Outre les attaques terroristes, le pays est également confronté à la montée de l’extrémisme violent.
Selon les analyses faites, cette poussée de l’extrémisme violent ne tiendrait pas à une cause unique ; elle serait nourrie par certains facteurs tels que, l’intolérance, la haine, la division et la défiance de l’autorité de l’État qui contribuent à détériorer la cohésion sociale et les principes du vivre ensemble. Dans ce contexte, la construction de la paix et la nécessité de promouvoir le vivre ensemble en harmonie sont plus que jamais indispensables.
Le gouvernement du Burkina Faso en général et mon département en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale en particulier, s’évertue au quotidien à créer un environnement apaisé et à cultiver un esprit de paix, condition sine qua non du bien-être des populations, de stabilité et de développement durable.
La Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) , célébrée le 16 mai de chaque année, est selon les Nations Unies : « un moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, et l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie. »
La commémoration de la 4ème JIVEP, au regard la situation que vit notre pays, est l’occasion d’une introspection individuelle et collective, un ardent moment de réflexion aux moyens et aux actions concrets à poser en vue d’améliorer le vivre-ensemble et de favoriser la tolérance, l’inclusion, la compréhension et la solidarité. Ainsi, je demeure convaincu que la paix est une quête permanente en ce sens que c’est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération. Il nous incombe alors de respecter et de comprendre la diversité des cultures, des religions et des opinions.
En cette journée, je rends hommage à tous les artisans de la paix dans notre pays pour leurs efforts inlassables déployés pour instaurer la paix. J’appelle tous les acteurs notamment politiques, religieux, coutumiers et OSC de notre société à œuvrer pour la tolérance, à l’image de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan qui affirmait que : « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible. »
Bonne Journée internationale du vivre ensemble en paix !
Vive la paix au Burkina Faso et dans le monde !
Zéphirin DIABRE
Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon
International : Akunna Cook nommée au poste de sous-secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines par Joe Biden, président des États-Unis
International : Akunna Cook nommée au poste de sous-secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines par Joe Biden, président des États-Unis
D’origine nigériane, avant de pratiquer le droit, Akunna Cook avait travaillé pendant 10 ans en tant que diplomate de carrière au Département d'État où elle se concentrait sur le développement économique et politique. Elle a également servi à l'étranger en Chine, en Afrique du Sud et en Irak où elle a conseillé des entreprises américaines sur le commerce, l'investissement et les risques politiques.
Toute chose qui persuade ses proches qu’il s’agit d’un choix du Président Joe Biden. Elle est « un diplomate chevronné et africaniste avec un bilan impressionnant de réalisations en matière d'autonomisation économique et d'équité pour les personnes de couleur » s’est réjouie Rosa Whitaker, présidente et chef de la direction de Whitaker Group.
À Washington, elle a été assistante spéciale du secrétaire d'État adjoint chargée des affaires africaines, de l'engagement multilatéral, de la gestion et des questions juridiques.
Elle a obtenu son diplôme en droit de la Yale Law School et une maîtrise en politique publique de la Harvard Kennedy School of Government. Cook est membre à terme du Council on Foreign Relations et membre du barreau de Washington, DC.
La Rédaction
A la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique
A la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique
Très engagée ces derniers temps dans diverses campagnes de votation, la vert’libérale vaudoise étonne en annonçant sa démission du Conseil national pour cet automne.
L’une des femmes les plus flamboyantes – et controversées – du parlement tire sa révérence. Isabelle Chevalley (vert’libéraux/VD) annonce sa démission du Conseil national où elle aura siégé dix ans, signant ainsi sa retraite de politicienne active. « Je suis arrivée à la fin d’un cycle », confie-t-elle au Temps. Son avenir ? Il est pour l’instant sans filet. Elle entend vivre au moins la moitié de l’année en Afrique où elle compte mener plusieurs projets dans le domaine du recyclage des déchets.
Cet amour-passion pour l’Afrique lui avait valu une avalanche de critiques à l’automne dernier. En femme de droite n’hésitant pas à critiquer les ONG, elle avait pris position contre l’initiative pour des entreprises responsables, craignant que les firmes suisses ne quittent certains pays pour laisser la place à des multinationales moins scrupuleuses. Les partisans de l’initiative l’avaient accusée tantôt de « corruption », tantôt de « néocolonialisme ». Ils s’étaient aussi demandé si le passeport diplomatique qu’elle a reçu voilà quatre ans du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso à titre de conseillère était compatible avec son mandat de conseillère nationale. Le bureau du Conseil national, qui devait enquêter sur ce cas, peut clore le dossier.
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
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Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine
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HARARE, Zimbabwe, 11 janvier 2021/ -- Merck Foundation (https://www.Merck-Foundation.
Sénatrice Dr.Rasha Kelej, CEO Merck Foundation, Présidente de 'Merck More Than a Mother’ et Femme Africaine de l'Année 2020, a célébré les gagnants en disant : « Grandes félicitations à tous les gagnants des prix 'Merck Foundation More Than a Mother' Africa Media Recognition Awards 2020. - Tout d’abord, je voudrais remercier mes chères sœurs, Premières Dames d’Afrique, pour leur soutien en tant qu’Ambassadrices afin de faire ces prix un grand succès. Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine. Comme vous le savez tous, je crois fermement au rôle important que jouent les médias et l'art pour créer un changement de culture et sensibiliser aux sujets de santé, culturels et sensibles tels que la stigmatisation liée à l'infertilité, je souhaite la bienvenue à tous les gagnants à être membres de notre Merck Foundation Alumni pour travailler en étroite collaboration avec nous pour autonomiser les femmes et les filles à tous les niveaux ». Merck Foundation a reçu une excellente réponse des journalistes africains sous la forme de plusieurs excellentes contributions. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’, a décidé de créer trois groupes de prix provenant de pays anglophones. Par conséquent, les six groupes sont : 1) les Pays d'Afrique Australe, 2) les Pays d'Afrique de l'Est, 3) les Pays d'Afrique de l'Ouest, 4) les Pays d'Afrique Francophone, 5) le Ghana et 6) la Zambie. Nous n'avons reçu aucune candidature de pays lusophones cette année pour ce prix spécifique. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’ a en outre introduit une deuxième et une troisième position et a sélectionné plus d’un gagnant dans certaines catégories. Cela était dû à la haute qualité du travail reçu et afin d'encourager des représentants des médias plus talentueux et passionnés dans tous les formats de médias à atteindre leur potentiel et à être un instrument bénéfique pour aborder les questions de santé, culturelles et sensibles dans le pays. Sénatrice Dr. Rasha Kelej, Membre du Sénat égyptien (2020-2025), Africaine la Plus Influente (2019, 2020) et Femme Africaine de l'Année 2020 a ajouté : « Je suis heureuse d'annoncer que, encouragé par la précieuse contribution des gagnants, Merck Foundation récompense également les gagnants en leur offrant un accès d'un an à un programme de formation en ligne appelé « MasterClass ». La MasterClass est une expérience en ligne immersive et un cours d'apprentissage à votre rythme en anglais qui peut être consulté n'importe où avec Internet. J’encourage les gagnants à être la « Merck Foundation More Than A Mother Advocate » pour sensibiliser davantage sur l’infertilité et éliminer la stigmatisation associée. Je leur souhaite également la bienvenue en tant que membres précieux de « Merck Foundation Alumni ». Voici la liste des gagnants : Voici les gagnants des Pays d'Afrique Australe en partenariat avec la Première Dame du Malawi, S.E. MONICA CHAKWERA ; La Première Dame de Namibie, S.E. MONICA GEINGOS ; et La Première Dame du Zimbabwe, S.E. AUXILLIA MNANGAGWA : PAYS D'AFRIQUE AUSTRALE GAGNANTS DE LA CATÉGORIE PRESSE ECRITE: PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
PRIX SPÉCIAL POUR NOUVEAUTE
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE MULTIMÉDIA : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE RADIO : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Ouest en partenariat avec La Première Dame du Libéria, S.E. CLAR MARIE WEAH ; et La Première Dame du Nigéria, S.E. Dr. AISHA MUHAMMADU BUHARI : PAYS D'AFRIQUE DE L'OUEST GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :
GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE : PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Est : PAYS D'AFRIQUE DE L'EST CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants des Pays Africains Francophones en partenariat avec La Première Dame du Burundi, S.E. ANGELINE NDAYISHIMIYE ; La Première Dame de la République Démocratique du Congo, S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI ; La Première Dame de Guinée Conakry, S.E. CONDÉ DJENE ; et La Première Dame du Niger, S.E. AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU : PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE EN LIGNE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE MULTIMÉDIA PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
Voici les gagnants du Ghana en partenariat avec la Première Dame du Ghana, S.E. REBECCA AKUFO-ADDO : GHANA CATÉGORIE PRESSE ECRITE PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
TROISIÈME Position :
CATÉGORIE EN LIGNE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA PREMIERE Position :
DEUXIÈME Position :
CATÉGORIE RADIO
Voici les gagnants de la Zambie en partenariat avec la Première Dame de Zambie, S.E. ESTHER LUNGU : ZAMBIE CATÉGORIE PRESSE ECRITE
CATÉGORIE MULTIMÉDIA
CATÉGORIE RADIO Josias Muuba, Radio Musi-O-Tunya Distribué par APO Group pour Merck Foundation.
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Primature : Le Président du Faso renouvelle sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré
Primature : Le Président du Faso renouvelle sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré
Arrivé en janvier 2019 à la tête du gouvernement, dans un contexte sécuritaire et socioéconomique difficile, Christophe Joseph Marie Dabiré, qui a une solide expérience d’économiste et de haut fonctionnaire, va, à travers la sérénité qui a toujours caractérisé son action, prendre en main les dossiers, avec pour mission, de relever notamment les défis sécuritaires et de développement économique et social, la réconciliation nationale et la grogne sociale. Il est convaincu que servir son pays en acceptant une fois de plus cet appel, est une mission qui vaut tous les sacrifices.
C’est en homme averti des questions pressantes de l’heure et des enjeux politiques, qu’il va trouver les hommes et les femmes, pour aller sur les chantiers du second mandat de Roch Marc Christian Kaboré, à savoir gagner le pari, entre autres, de la sécurité et de la stabilité du pays, renforcer la démocratie; réconcilier les Burkinabè, consolider la paix et la cohésion sociale, renforcer l’Etat, moderniser et professionnaliser l’administration publique.
Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences Economiques et d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Administration des Entreprises, Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE est économiste, spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises, avec trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso. Il a été nommé Premier ministre le 21 janvier 2019 jusqu’au 30 décembre dernier.
Avant cette arrivée à la tête du gouvernement, il a servi tour à tour au Ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des Etudes et des Projets et Directeur Général de la Coopération, avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales en tant que ministre de la Santé de 1992 à 1997 et Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, de 1997 à 2000.
Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002, il assume les fonctions de Président de la Commission des Finances et du Budget de 2002 à 2007 ; de mars 2007 à mai 2017, il est Commissaire à la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) au titre du Burkina Faso et est chargé du Département du Marché Régional, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération (DMRC).
Le Premier ministre est titulaire des distinctions honorifiques dont celle de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon, Officier de l’Ordre National du Burkina Faso et Officier de l’Ordre de la Santé et de l’Action Sociale du Burkina Faso.
En rappel, c’est dans une lettre datée du 28 décembre que le Premier ministre avait déposé sa lettre de démission, ainsi que celle de son gouvernement. Une démission qui fait suite à l’élection et l’investiture du Président du Faso pour un second mandat de cinq ans, suite aux consultations électorales du 22 novembre dernier.
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année
Le 27 novembre 2020, à l’occasion de la journée consacrée cette année à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je m’associe aux appels lancés en faveur d’un monde où il n’y aurait plus de violences à l’égard des femmes et des enfants.
Des femmes et des jeunes filles à travers le monde sont encore victimes de crimes innommables, allant des violences sexuelles et à caractère sexiste, du harcèlement et de la traite de leur personne, aux contraintes de se marier dès l’enfance ou de devenir enfants soldats.
Des progrès ont certes été réalisés dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ces crimes mais ils sont encore bien présents. Il s’agit de crimes qui sont habituellement passés sous silence et qui restent impunis depuis trop longtemps. Leurs répercussions sur les femmes et les jeunes filles qui en sont victimes sont dévastatrices et entraînent parfois des séquelles irréversibles sur le plan physique et mental. Les souffrances qui en découlent touchent également leurs familles et leurs communautés.
Cette commémoration annuelle permet à l’ensemble de la communauté internationale de dresser le bilan des progrès accomplis, mais aussi des difficultés et des obstacles qu’il reste à surmonter.
Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») constitue un important instrument juridique dans la lutte contre l’impunité des auteurs d’atrocités.
À partir du Document de politique générale relatif aux crimes sexuels et à caractère sexistes (https://bit.ly/3o4ZFf1) et du Document de politique générale relatif aux enfants (https://bit.ly/33lOKWk) de mon Bureau, nous nous sommes efforcés de mener systématiquement des enquêtes et des poursuites sur les crimes sexuels et à caractère sexiste et sur les crimes contre les enfants ou touchant ces derniers. Les accusations que nous avons présentées dans nos dossiers à charge et les succès que nous avons obtenus à l’audience en attestent. Il reste encore beaucoup à faire mais notre détermination reste intacte.
Mon Bureau continuera à mettre tout en œuvre pour surmonter les obstacles et veiller à ce qu’une certaine forme de justice soit rendue aux victimes de ces crimes. Ensemble, avec l’appui des autorités compétentes à l’échelle nationale, nous pouvons et nous devons mettre fin à l’impunité des auteurs des violences commises contre les femmes et les enfants, chacun de nous dans le cadre de nos mandats respectifs et complémentaires.
Au XXIe siècle, les violences à l’égard des femmes et des enfants entachent encore notre dignité humaine et il faut les éradiquer pour de bon.
Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment en Afghanistan (qui fait actuellement l'objet d’une demande de sursis visée à l'article 18 du Statut de Rome), au Bangladesh/Myanmar, au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Bolivie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela (I et II), tandis que la situation en Palestine doit faire l'objet d'une décision judiciaire.
Pour en savoir plus sur les « examens préliminaires » et les « situations et affaires» portées devant la Cour, veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3m7ThD3) et ici (https://bit.ly/3nYk45e).
Distribué par APO Group pour International Criminal Court (ICC).
Kamala Harris, première femme vice-présidente des Etats-Unis, entre dans l'Histoire
C'est la consécration d'une carrière hors normes: Kamala Harris, ancienne procureure et fille d'immigrés, entre dans l'Histoire comme la première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis.
A 56 ans, la dynamique et pugnace sénatrice de Californie a permis à Joe Biden, 77 ans, d'engranger les voix d'un électorat plus divers qui avait soif de se voir mieux représenté au sommet du pouvoir. A tel point que certains électeurs disaient voter non pas pour M. Biden mais pour elle, la fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne.
Pendant la campagne, celle qui sera aussi la première personne noire à devenir vice-présidente du pays, a appelé sans relâche à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d'entraver le scrutin dans des Etats républicains.
"Pourquoi croyez-vous que tant de gens puissants (...) essayent de vous empêcher de voter", a-t-elle demandé en Géorgie, l'un des Etats-clés de l'élection. "Ils connaissent votre pouvoir", a-t-elle répondu. "Ne laissez personne vous mettre hors-jeu."
Arborant toujours un masque contre le coronavirus et respectant les distances de précaution comme Joe Biden, elle a mené une campagne plus active que le septuagénaire, dansant au rythme des fanfares ou s'entretenant avec les clients de cafés... en extérieur, pandémie oblige.
Elle a aussi rencontré à Milwaukee la famille de Jacob Blake, un homme noir grièvement blessé par la police, en pleine vague de colère historique contre le racisme aux Etats-Unis.
- Pionnière -
Forte d'un parcours brillant, digne du meilleur rêve américain malgré des chapitres controversés, elle rêvait de devenir la première femme présidente noire des Etats-Unis.
Elle a finalement brigué la vice-présidence mais avec, sans doute, un oeil sur la présidentielle de 2024 et l'espoir de briser, alors, l'ultime plafond de verre.
Kamala Harris accumule déjà les titres de pionnières.
Elle a grandi à Oakland, où ses parents - un père professeur d'économie et une mère, aujourd'hui décédée, chercheuse spécialiste du cancer du sein - militaient pour les droits civiques.
Diplômée de l'université Howard, fondée à Washington pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation, elle rappelle régulièrement son appartenance à l'association d'étudiantes noires "Alpha Kappa Alpha".
Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l'Etat le plus peuplé du pays.
Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s'inscrivant comme la première femme originaire d'Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l'histoire.
Ses interrogatoires serrés de candidats présidentiels à des postes que le Sénat doit confirmer l'ont depuis fait connaître, comme face aux juges nommés à la Cour suprême Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.
Pendant la primaire démocrate, elle avait d'ailleurs promis de "mener le réquisitoire" contre Trump.
- "Monstre" -
Mais lors d'un des débats, c'est contre Joe Biden qu'elle avait fait des étincelles, en l'attaquant sur ses positions passées concernant les politiques de déségrégation raciale dans les années 1970.
En racontant comment, petite fille, elle était dans l'un des bus amenant les écoliers noirs dans les quartiers blancs, elle avait ému, et bondi brièvement dans les sondages.
Peinant à définir clairement sa candidature, elle avait toutefois jeté l'éponge.
Ses expériences dans les branches législative, judiciaire et exécutive du pouvoir, et sa proximité avec Beau Biden, fils de Joe et ancien procureur du Delaware décédé d'un cancer en 2015, ont malgré tout convaincu son ex-rival de la choisir comme colistière.
Il compte aussi sur son image moderne de femme se présentant en "Momala", fière de sa famille mixte et recomposée. Son époux, l'avocat blanc Douglas Emhoff, a lui aussi participé activement à la campagne présidentielle.
Mais son passé de procureure pèse aussi contre elle. Des électeurs noirs et progressistes déplorent sa réputation de dureté, notamment en punissant strictement de petits délits qui ont, selon ses détracteurs, affecté surtout les minorités.
Face à Mike Pence, dans le seul débat des vice-présidents, elle avait attaqué à de multiples reprises la gestion par l'exécutif de la crise du coronavirus, qu'elle a qualifiée de "plus gros échec de toute administration présidentielle dans l'histoire" du pays.
Le lendemain, Donald Trump l'avait traitée de "monstre" qui ne dit que "des mensonges". Il n'a de cesse de mettre en garde contre ses opinions, qui feront, selon lui, plonger l'Amérique dans un "socialisme" honni.
elc/iba/cjc
Burkina Faso Politique: Le Mouvement SENS lance un "Appel aux Femmes"
APPEL AUX FEMMES
Lors de son lancement officiel le 2 Août 2020, le Mouvement SENS (Servir et NON se Servir) a d’emblée affirmé sa volonté de proposer une rupture et une refondation politique afin de redonner tout son SENS à l’engagement politique, qui doit être au service de l’intérêt général. Or, cela ne peut se faire sans l’adhésion consciente et la mobilisation du plus grand nombre de parmi nos concitoyennes. En particulier, aucun changement significatif, aucune rupture ou refondation ne pourra se faire dans notre société sans une forte participation des femmes, qui en constituent à la fois le piler et la tranche numériquement majoritaire.
1-Piliers de la société, les femmes demeurent absentes des instances de décision…
Comme partout ailleurs en Afrique, ce sont les femmes qui, par leurs activités quotidiennes diverses, portent sur leurs épaules nos sociétés bien fragilisées pour les faire tenir en équilibre. Elles sont majoritairement aux champs, dans les marchés, au foyer. Elles sont aussi dans l’administration et dans les entreprises. Cependant, au niveau des instances de décision, de gouvernance et de pouvoir, elles sont soit absentes soit faiblement représentées, et le plus souvent utilisées comme alibis par des politiciens mâles pour complaire à ladite « communauté internationale ».
Alors que nos sociétés anciennes ont, pendant des millénaires, été organisées autour de la femme et que celle-ci a toujours participé à l’organisation et à la gestion des affaires publiques à tous les échelons, cette position sociale éminente n’a cessé de s’étioler et d’être remise en cause au fur et à mesure que nos sociétés perdaient le contrôle de leur destinée. Car nous le savons, dans toute société dominée, les femmes sont susceptibles d’être doublement dominées et ont, dès lors, d’autant moins de possibilité de jouer un rôle de premier plan, dans l’espace public. Ainsi, à quelques exceptions près, depuis nos indépendances formelles, peu d’entre elles ont occupé de véritables positions de pouvoir et de décision au plus haut niveau de l’appareil d’État, alors que la situation inverse était plutôt la règle dans l’Afrique précoloniale. Pensons à nos reines et dirigeantes de l’époque précoloniale, depuis le temps des reines d’Égypte et des Candaces de Méroé (Soudan ancien), le temps de Yennenga et de la reine Nzinga d’Angola, le temps des reines Ranavalona de Madagascar, le temps d’Abla Pokou et de Ndaté Yala dans le Walo, et plus près de nous, le temps des Amazones du Bénin, de Yaa Ansantewaa à Kumasi ou de Guimbi Ouattara à Bobo- Dioulasso…
Notre appel s’adresse donc aux filles et aux femmes de notre pays ainsi qu’à toutes nos mères, soeurs et filles d’Afrique et des Diasporas afin qu’elles nous rejoignent pour transformer leur investissement quotidien dans la société en un engagement qui donne un nouveau SENS à l’action publique et à la gouvernance. Car le changement profond auquel nous aspirons ne pourra s’opérer sans une mobilisation massive de nos soeurs et de nos mères, qui sont les véritables piliers de notre société. A cet effet, le Mouvement SENS invite toutes les femmes, où qu’elles soient et quelle que soit leur condition, à rejoindre ses structures, pour qu’ensemble, nous travaillions à l’avènement d’une société plus juste, plus stable et plus protectrice des droits de toutes et tous, de chacune et de chacun.
2- Pour une société plus juste et plus protectrice de la vie…
Au-delà de toute considération politique, cet appel aux femmes est en cohérence avec la nouvelle vision de la société, dont le Mouvement SENS est porteur. Cette vision est exprimée dans notre Projet de Société, pour lequel un appel à contribution populaire et participative est adressé à toutes et à tous. Elle figure également dans notre Manifeste qui prône l’édification d’un « modèle social fondé sur l’équité, l’épanouissement physique, économique, social et mental de la femme et de la jeune fille pour leur pleine participation à la vie socio-politique et économique du Burkina Faso ». Notre volonté de transformation de la condition de la femme ne peut toutefois se concrétiser que par et grâce à l’action des femmes engagées. Ce sont les femmes elles-mêmes qui donneront de la visibilité, dans tous les secteurs, à leurs propres actions. Elles pourront ainsi beaucoup plus efficacement s’attaquer à d’autres tares de notre société qui, parce qu’elles les frappent plus particulièrement, ne doivent plus être considérées comme des questions de genre mais des problèmes sociétaux, qu’il appartient dès lors à l’ensemble de la société de résoudre. Parmi ces problèmes sociétaux, on peut citer :- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;
- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;
- la question de l’accès à l’école et à une éducation de qualité, au même titre que les ;
- la question des mariages précoces et/ou forcés, la question des grossesses indésirées ou trop rapprochées, la question du libre choix du partenaire et la libre disposition de son corps, la possibilité d’avorter en cas de nécessité ;
- la question de l’accès à la terre, aux prêts bancaires et aux crédits pour entreprendre, pour bâtir, pour créer son exploitation commerciale, artisanale, industrielle, etc.
3- Pour un changement radical des mentalités…
Nous sommes convaincus qu’aucune de ces questions ne sera réglée définitivement tant qu’un profond changement des mentalités n’aura pas été opéré dans la société toute entière et plus particulièrement chez les hommes qui sont, consciemment ou inconsciemment, les héritiers et les vecteurs de ces pesanteurs sociales. Le changement devra, par conséquent, se faire dans le sens d’une prise de conscience généralisée au double plan de notre vécu quotidien et de notre histoire. Cela invite chacune et chacun à une renaissance, afin que soient réhabilitées nos valeurs ancestrales positives en termes de solidarité et de bienveillance, de respect et d’assistance à autrui, de justice et d’égalité, de responsabilité, de protection mutuelle et de réciprocité, etc. Au-delà des femmes, c’est toute la société qui est appelée au changement qualitatif afin que nos mères, nos sœurs et nos filles retrouvent la place éminente qui est la leur. Il ne peut y avoir de Renaissance sans une participation plus active des femmes, comme il ne peut y avoir de SENS à notre engagement, sans les femmes.
C’est la raison pour laquelle nous vous invitons toutes à nous rejoindre dans les différentes structures du Mouvement SENS pour qu’ensemble, nous travaillions, main dans la main, à la refondation de notre société.
Ensemble, nous mettrons fin aux discriminations de toutes sortes, à toutes les forme d’injustices sociales, à toutes les violences et intolérances, à toutes les formes d’insécurité…
Ensemble, nous pourrons faire du Burkina Faso une nation démocratique et prospère, une nation pleinement engagée dans la construction des États-Unis d’Afrique, seuls garants de notre sécurité collective à l’échelle nationale, continentale et mondiale.
Ensemble, engageons-nous dès maintenant pour SERVIR et NON se servir !
INFOLINE
(+226) 57 29 51 85 / (+226) 70 40 52 84
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Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré investi pour la présidentielle de novembre 2020
Le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré a été investi candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) le samedi 11 juillet 2020 à Ouagadougou. C'était lors du congrès extraordinaire du parti au pouvoir au Burkina Faso, MPP. Le candidat à sa propre succession bénéficie du soutien d’environ 70 autres partis politiques regroupés au sein de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP).
Quatre femmes africaines nommées à des postes de direction à l’ONU
Femme et Gouvernance : UA-ONU lance une initiative pour renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership
’Union Africaine et l’ONU viennent de lancer une initiative conjointe sur « les femmes dans la gouvernance et leur participation politique : renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership ».
Burkina Faso : Léonce Koné démissionne du CDP
Dans une lettre datée du 25 juin 2020, Léonce Koné, membre du Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a annoncé au président d’honneur, Blaise Compaoré, sa démission du parti. En effet, il a opté, depuis février 2019, de soutenir la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo pour l’élection présidentielle de 2020.
Cette décision intervient après la désignation d’Eddie Komboïgo, candidat de l’ancien parti majoritaire pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je ne nourris aucune hostilité personnelle envers Eddie Komboïgo. Mais je considère que dans la phase difficile que traverse le Burkina Faso, il n’est pas doté des aptitudes personnelles et des qualités de leadership nécessaires pour inspirer et conduire le redressement dont notre pays a si cruellement besoin », a clarifié Léonce Koné dans la lettre adressée au président d’honneur du CDP, Blaise Compaoré.
Convaincu que Kadré Désiré Ouédraogo est la personne qu’il faut pour gouverner le Burkina Faso, il a rappelé les atouts de celui-ci. « Il a la volonté et la capacité d’apporter des changements bénéfiques dans la gouvernance du pays, en réalisant la réconciliation nationale, en restaurant l’autorité de l’Etat, et en mettant en œuvre des politiques adaptées à la complexité, à l’urgence, à la gravité des défis actuels », a-t-il relevé.
C’est aussi pour éviter de se retrouver dans une situation équivoque et forcément critiquable au regard des textes du parti que Léonce Koné a décidé de quitter le CDP.
Tout en exprimant aux militants du parti son regret de voir s’achever ainsi le compagnonnage qu’ils ont forgé sur le terrain de la lutte politique, il a salué le courage, la persévérance et la constance dont la grande majorité a su faire preuve durant les dernières années « en surmontant une adversité extrême, pour assurer la survie du parti et la relance de ses activités ». Ce qui a permis au CDP de réaliser des performances héroïques aux dernières élections législatives et municipales, selon lui.
Dans la dynamique de l’alliance électorale qui est en cours de constitution entre les partis et candidats d’opposition, il n’exclut pas le fait qu’ils soient amenés à engager encore des combats politiques ensemble.
Lefaso.net
Élection présidentielle 2020 : Les femmes et les jeunes de l’UPC en ordre de bataille au Kadiogo
L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a dix ans d’existence. Pour marquer cette date, une panoplie d’activités a été prévue. Ce samedi 29 février 2020 a consacré la mise en place de l’union provinciale des femmes et des jeunes au Kadiogo.
Révision de la liste électorale : la CENI déplore le faible taux de participation des femmes
La révision de la liste électorale biométrique a été lancé le 10 février dernier. Le bilan de cette opération dans les deux premières sous-zones selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est "peu reluisante" du point de vue de la participation des femmes. Toute chose qui a conduit le président de la Ceni, Newton Ahmed Barry a rencontré des leaders d'associations de femme ce jeudi 5 mars 2020 avec pour objectif, de sensibiliser davantage la gente féminine à participer au jeu démocratique.
Le potentiel d'électeurs en 2020 est de 10.070.733 (selon l'INSD) dont de 4.539.702 nouvelles personnes à enrôler parmi lesquelles environ 60% sont des femmes selon le président de la Ceni qui révèle que sur les 2.490 membres des démembrements de la Ceni, il n'y a pas plus de 200 femmes. L'évaluation des deux premières sous-zones pour l'enrôlement qui a commencé depuis le 10 février 2020 selon Newton Ahmed Barry, donne un total 152.435 femmes sur un total d'enrôler de 400.000 soit à peine 38% de femmes enrôlées. Ce qui signifie que sur quatre personnes enrôlées, trois sont des hommes et une seule femme.
Le président de la Ceni de se poser la question de savoir : "Pourquoi cette faible participation des femmes dans le processus électorale alors qu'elles représentent 52% du potentiel électorale?." Les femmes à l'occasion ont discuté à bâton rompu avec le président de la Ceni et lui ont réitéré leur volonté de sensibiliser davantage les populations en générale et les femmes en particulier, à se faire enrôler.