POLITIQUE

A la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique

A la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique

Très engagée ces derniers temps dans diverses campagnes de votation, la vert’libérale vaudoise étonne en annonçant sa démission du Conseil national pour cet automne.

 

L’une des femmes les plus flamboyantes – et controversées – du parlement tire sa révérence. Isabelle Chevalley (vert’libéraux/VD) annonce sa démission du Conseil national où elle aura siégé dix ans, signant ainsi sa retraite de politicienne active. « Je suis arrivée à la fin d’un cycle », confie-t-elle au Temps. Son avenir ? Il est pour l’instant sans filet. Elle entend vivre au moins la moitié de l’année en Afrique où elle compte mener plusieurs projets dans le domaine du recyclage des déchets.

Cet amour-passion pour l’Afrique lui avait valu une avalanche de critiques à l’automne dernier. En femme de droite n’hésitant pas à critiquer les ONG, elle avait pris position contre l’initiative pour des entreprises responsables, craignant que les firmes suisses ne quittent certains pays pour laisser la place à des multinationales moins scrupuleuses. Les partisans de l’initiative l’avaient accusée tantôt de « corruption », tantôt de « néocolonialisme ». Ils s’étaient aussi demandé si le passeport diplomatique qu’elle a reçu voilà quatre ans du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso à titre de conseillère était compatible avec son mandat de conseillère nationale. Le bureau du Conseil national, qui devait enquêter sur ce cas, peut clore le dossier.

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Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité

Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité

Merck Foundation CEO et les Premières Dames Africaines annoncent les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020 pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité
Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine
HARARE, Zimbabwe, 11 janvier 2021/ -- Merck Foundation (https://www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a annoncé les gagnants des Prix « Merck Foundation More Than a Mother » Africa Media Recognition Awards 2020. Les prix ont été annoncés par Merck Foundation CEO en partenariat avec les Premières Dames du Zimbabwe, Zambie, Sierra Leone, Nigéria, Niger, Namibie, Mozambique, Malawi, Libéria, Guinée Conakry, Ghana, Gambie, République Démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Tchad, République Centrafricaine, Burundi et Botswana, qui sont également les ambassadrices de ‘Merck Foundation More Than a Mother’.

Sénatrice Dr.Rasha Kelej, CEO Merck Foundation, Présidente de 'Merck More Than a Mother’ et Femme Africaine de l'Année 2020, a célébré les gagnants en disant : « Grandes félicitations à tous les gagnants des prix 'Merck Foundation More Than a Mother' Africa Media Recognition Awards 2020. - Tout d’abord, je voudrais remercier mes chères sœurs, Premières Dames d’Afrique, pour leur soutien en tant qu’Ambassadrices afin de faire ces prix un grand succès. Je suis très fière de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui sont devenus la voix des sans voix et des conteurs d'histoires des femmes infertiles et qui brisent la stigmatisation qui y est associée, et qui ont également sensibilisé sur l'infertilité masculine. Comme vous le savez tous, je crois fermement au rôle important que jouent les médias et l'art pour créer un changement de culture et sensibiliser aux sujets de santé, culturels et sensibles tels que la stigmatisation liée à l'infertilité, je souhaite la bienvenue à tous les gagnants à être membres de notre Merck Foundation Alumni pour travailler en étroite collaboration avec nous pour autonomiser les femmes et les filles à tous les niveaux ».

Merck Foundation a reçu une excellente réponse des journalistes africains sous la forme de plusieurs excellentes contributions. Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’, a décidé de créer trois groupes de prix provenant de pays anglophones. Par conséquent, les six groupes sont : 1) les Pays d'Afrique Australe, 2) les Pays d'Afrique de l'Est, 3) les Pays d'Afrique de l'Ouest, 4) les Pays d'Afrique Francophone, 5) le Ghana et 6) la Zambie. Nous n'avons reçu aucune candidature de pays lusophones cette année pour ce prix spécifique.   

Le comité des prix ‘Merck Foundation More Than A Mother’ a en outre introduit une deuxième et une troisième position et a sélectionné plus d’un gagnant dans certaines catégories. Cela était dû à la haute qualité du travail reçu et afin d'encourager des représentants des médias plus talentueux et passionnés dans tous les formats de médias à atteindre leur potentiel et à être un instrument bénéfique pour aborder les questions de santé, culturelles et sensibles dans le pays.

Sénatrice Dr. Rasha Kelej, Membre du Sénat égyptien (2020-2025), Africaine la Plus Influente (2019, 2020) et Femme Africaine de l'Année 2020 a ajouté : « Je suis heureuse d'annoncer que, encouragé par la précieuse contribution des gagnants, Merck Foundation récompense également les gagnants en leur offrant un accès d'un an à un programme de formation en ligne appelé « MasterClass ». La MasterClass est une expérience en ligne immersive et un cours d'apprentissage à votre rythme en anglais qui peut être consulté n'importe où avec Internet.

J’encourage les gagnants à être la « Merck Foundation More Than A Mother Advocate » pour sensibiliser davantage sur l’infertilité et éliminer la stigmatisation associée. Je leur souhaite également la bienvenue en tant que membres précieux de « Merck Foundation Alumni ».

Voici la liste des gagnants :

Voici les gagnants des Pays d'Afrique Australe en partenariat avec la Première Dame du Malawi, S.E. MONICA CHAKWERA ; La Première Dame de Namibie, S.E. MONICA GEINGOS ; et La Première Dame du Zimbabwe, S.E. AUXILLIA MNANGAGWA :

PAYS D'AFRIQUE AUSTRALE

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE PRESSE ECRITE:

PREMIERE Position :

  • Roselyne Sachiti, The Herald Newspaper, ZIMBABWE

DEUXIÈME Position :

  • Memory Kutengule, Malawi News Agency, MALAWI
  • Mugugunye Moses, The Standard, ZIMBABWE

TROISIÈME Position :

  • Patrick Musir, The AfroNews, ZIMBABWE
  • Takudzwa Chihambakwe, Zimpapers Group, ZIMBABWE

PRIX SPÉCIAL POUR NOUVEAUTE

  • Nyasha Clementine Rwodzi, ZIMBABWE

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :

PREMIERE Position :

  • Sharon Kavhu, The Southern Times, NAMIBIE
  • Gracious Mugovera, The Patriot, ZIMBABWE

DEUXIÈME Position :

  • Happy Njalam'mano, Zodiak Broadcasting Station (ZBS), MALAWI

TROISIÈME Position :

  • John Manzongo, The Herald, ZIMBABWE

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE MULTIMÉDIA :

PREMIERE Position :

  • Abel Dzobo, HELA TV, ZIMBABWE

DEUXIÈME Position :

  • Rosa Teixeira, Journaliste indépendante, NAMIBIE

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE RADIO :

PREMIERE Position :

  • Linda Banda, Chanco Community Radio, MALAWI
  • Veronika Haulenga-Haufiku, Omulunga Radio, Future Group, NAMIBIE
  • Tashie Masawi, ZBC Radio Station Classic 263, ZIMBABWE

DEUXIÈME Position :

  • Mathilde Ndinelao Hinanifa, Journaliste indépendante, NAMIBIE
  • Ikemisetseng Marou, Radio Lesotho, LESOTHO
  • Rutendo Makuti, ZBC Radio Zimbabwe, ZIMBABWE

TROISIÈME Position :

  • Memory Nkwe Ndhlovu, ZBC Radio Station Classic 263, ZIMBABWE

Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Ouest en partenariat avec La Première Dame du Libéria, S.E. CLAR MARIE WEAH ; et La Première Dame du Nigéria, S.E. Dr. AISHA MUHAMMADU BUHARI :

PAYS D'AFRIQUE DE L'OUEST

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :

  • Chioma Obinna, Vanguard Media Limited, NIGERIA

GAGNANTS DE LA CATÉGORIE EN LIGNE :

PREMIERE Position :

  • Martins Ifijeh, ThisDay Newspapers, NIGERIA

DEUXIÈME Position :

  • Never G Lomo, New Public Trust, LIBERIA
  • Chinedu Asadu, Cable Newspaper Limited, NIGERIA

CATÉGORIE RADIO

  • Abubakar Sulaiman, Sawaba FM 104.9 Hadejia, NIGERIA

Voici les gagnants des Pays d'Afrique de l'Est :

PAYS D'AFRIQUE DE L'EST

CATÉGORIE EN LIGNE

  • Sharon Kantengwa, The New Times, RWANDA

CATÉGORIE MULTIMÉDIA

  • Walter Mwesigye, NTV, OUGANDA

CATÉGORIE RADIO  

  • Mercy Tyra Murengu, Upendo FM, KENYA

Voici les gagnants des Pays Africains Francophones en partenariat avec La Première Dame du Burundi, S.E. ANGELINE NDAYISHIMIYE ; La Première Dame de la République Démocratique du Congo, S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI ; La Première Dame de Guinée Conakry, S.E. CONDÉ DJENE ; et La Première Dame du Niger, S.E. AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU :

PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES

CATÉGORIE PRESSE ECRITE

PREMIERE Position :

  • Richard TAMONE, Le Standard, GUINEE

DEUXIÈME Position :

  • Koami Agbetiafa, Le Républicain, NIGER

CATÉGORIE EN LIGNE  

PREMIERE Position :

  • Lokale Odia Prisca, ACTUALITE.CDRÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

DEUXIÈME Position :


CATÉGORIE MULTIMÉDIA  

PREMIERE Position :

  • Fatou Fadiga, House Media RTG, GUINEE

DEUXIÈME Position :

  • Jean Népomuscène Irambona, Radio TV Buntu, BURUNDI

CATÉGORIE RADIO  

PREMIERE Position :

  • Remy Rukundo, Radio TV Buntu, BURUNDI
  • Makan Soumaoro, ESPACE FORET, GUINEE

DEUXIÈME Position :

  • Magendero Bénigne, Radio TV Buntu, BURUNDI
  • Aminata Bah, GUINEE
  • Innocent Ndihokubwayo, Radio TV Buntu, BURUNDI

TROISIÈME Position :

  • Paulette Mugisha, Radio TV Buntu, BURUNDI
  • NZEYIMANA Emelyne, Radio TV Buntu, BURUNDI

Voici les gagnants du Ghana en partenariat avec la Première Dame du GhanaS.E. REBECCA AKUFO-ADDO :

GHANA

CATÉGORIE PRESSE ECRITE  

PREMIERE Position :

  • Jonathan Donkor, The Ghanian Times

DEUXIÈME Position :

  • Zadok Kwame Gyesi, Graphic Online

TROISIÈME Position :

  • Ama Tekyiwaa Ampadu Agyeman, New Times Corporation

CATÉGORIE EN LIGNE

  • Dzifa Tetteh Tay, New Times Corporation

CATÉGORIE MULTIMÉDIA  

PREMIERE Position :

  • Esi Benewaa Otoo, TV 3 Network

DEUXIÈME Position :

  • Akua Oforiwa Darko, Ghana Broadcasting Corporation

CATÉGORIE RADIO  

  • Doreen Ampofo, Ghana Broadcasting Corporation Radio

Voici les gagnants de la Zambie en partenariat avec la Première Dame de ZambieS.E. ESTHER LUNGU :

ZAMBIE

CATÉGORIE PRESSE ECRITE  

  • Jessie Ngoma -Simengwa, Times of Zambie

CATÉGORIE MULTIMÉDIA  

  • Effie Mphande, Zambia Broadcasting Corporation Radio

CATÉGORIE RADIO  

Josias Muuba, Radio Musi-O-Tunya

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

 

Primature : Le Président du Faso renouvelle sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré

Primature : Le Président du Faso renouvelle sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a renouvelé ce mardi 05 janvier 2021, sa confiance à Christophe Joseph Marie Dabiré pour conduire le gouvernement qui aura la lourde tâche de répondre aux aspirations du peuple burkinabè, pour son second mandat. Il s’agit là, sans doute, d’une reconnaissance des mérites de la gouvernance de monsieur Dabiré et de la volonté du Président du Faso, de renforcer les acquis.

Arrivé en janvier 2019 à la tête du gouvernement, dans un contexte sécuritaire et socioéconomique difficile, Christophe Joseph Marie Dabiré, qui a une solide expérience d’économiste et de haut fonctionnaire, va, à travers la sérénité qui a toujours caractérisé son action, prendre en main les dossiers, avec pour mission, de relever notamment les défis sécuritaires et de développement économique et social, la réconciliation nationale et la grogne sociale. Il est convaincu que servir son pays en acceptant une fois de plus cet appel, est une mission qui vaut tous les sacrifices.

C’est en homme averti des questions pressantes de l’heure et des enjeux politiques, qu’il va trouver les hommes et les femmes, pour aller sur les chantiers du second mandat de Roch Marc Christian Kaboré, à savoir gagner le pari, entre autres, de la sécurité et de la stabilité du pays, renforcer la démocratie; réconcilier les Burkinabè, consolider la paix et la cohésion sociale, renforcer l’Etat, moderniser et professionnaliser l’administration publique.

Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences Economiques et d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Administration des Entreprises, Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE est économiste, spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises, avec trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso. Il a été nommé Premier ministre le 21 janvier 2019 jusqu’au 30 décembre dernier.

Avant cette arrivée à la tête du gouvernement, il a servi tour à tour au Ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des Etudes et des Projets et Directeur Général de la Coopération, avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales en tant que ministre de la Santé de 1992 à 1997 et Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, de 1997 à 2000.

Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002, il assume les fonctions de Président de la Commission des Finances et du Budget de 2002 à 2007 ; de mars 2007 à mai 2017, il est Commissaire à la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) au titre du Burkina Faso et est chargé du Département du Marché Régional, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération (DMRC).

Le Premier ministre est titulaire des distinctions honorifiques dont celle de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon, Officier de l’Ordre National du Burkina Faso et Officier de l’Ordre de la Santé et de l’Action Sociale du Burkina Faso.

En rappel, c’est dans une lettre datée du 28 décembre que le Premier ministre avait déposé sa lettre de démission, ainsi que celle de son gouvernement. Une démission qui fait suite à l’élection et l’investiture du Président du Faso pour un second mandat de cinq ans, suite aux consultations électorales du 22 novembre dernier.

DCRP/Primature

Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année

Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée cette année

Le 27 novembre 2020, à l’occasion de la journée consacrée cette année à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je m’associe aux appels lancés en faveur d’un monde où il n’y aurait plus de violences à l’égard des femmes et des enfants.

Des femmes et des jeunes filles à travers le monde sont encore victimes de crimes innommables, allant des violences sexuelles et à caractère sexiste, du harcèlement et de la traite de leur personne, aux contraintes de se marier dès l’enfance ou de devenir enfants soldats.

Des progrès ont certes été réalisés dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ces crimes mais ils sont encore bien présents. Il s’agit de crimes qui sont habituellement passés sous silence et qui restent impunis depuis trop longtemps. Leurs répercussions sur les femmes et les jeunes filles qui en sont victimes sont dévastatrices et entraînent parfois des séquelles irréversibles sur le plan physique et mental. Les souffrances qui en découlent touchent également leurs familles et leurs communautés.

Cette commémoration annuelle permet à l’ensemble de la communauté internationale de dresser le bilan des progrès accomplis, mais aussi des difficultés et des obstacles qu’il reste à surmonter.

 

Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») constitue un important instrument juridique dans la lutte contre l’impunité des auteurs d’atrocités.

À partir du Document de politique générale relatif aux crimes sexuels et à caractère sexistes (https://bit.ly/3o4ZFf1) et du Document de politique générale relatif aux enfants (https://bit.ly/33lOKWk) de mon Bureau, nous nous sommes efforcés de mener systématiquement des enquêtes et des poursuites sur les crimes sexuels et à caractère sexiste et sur les crimes contre les enfants ou touchant ces derniers. Les accusations que nous avons présentées dans nos dossiers à charge et les succès que nous avons obtenus à l’audience en attestent. Il reste encore beaucoup à faire mais notre détermination reste intacte.

Mon Bureau continuera à mettre tout en œuvre pour surmonter les obstacles et veiller à ce qu’une certaine forme de justice soit rendue aux victimes de ces crimes. Ensemble, avec l’appui des autorités compétentes à l’échelle nationale, nous pouvons et nous devons mettre fin à l’impunité des auteurs des violences commises contre les femmes et les enfants, chacun de nous dans le cadre de nos mandats respectifs et complémentaires.

 

Au XXIe siècle, les violences à l’égard des femmes et des enfants entachent encore notre dignité humaine et il faut les éradiquer pour de bon.

 

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment en Afghanistan (qui fait actuellement l'objet d’une demande de sursis visée à l'article 18 du Statut de Rome), au Bangladesh/Myanmar, au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Bolivie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela (I et II), tandis que la situation en Palestine doit faire l'objet d'une décision judiciaire.

 

Pour en savoir plus sur les « examens préliminaires » et les « situations et affaires» portées devant la Cour, veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3m7ThD3) et ici (https://bit.ly/3nYk45e).

 

Distribué par APO Group pour International Criminal Court (ICC).

 

Kamala Harris, première femme vice-présidente des Etats-Unis, entre dans l'Histoire

C'est la consécration d'une carrière hors normes: Kamala Harris, ancienne procureure et fille d'immigrés, entre dans l'Histoire comme la première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis.

 

A 56 ans, la dynamique et pugnace sénatrice de Californie a permis à Joe Biden, 77 ans, d'engranger les voix d'un électorat plus divers qui avait soif de se voir mieux représenté au sommet du pouvoir. A tel point que certains électeurs disaient voter non pas pour M. Biden mais pour elle, la fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne.   

Pendant la campagne, celle qui sera aussi la première personne noire à devenir vice-présidente du pays, a appelé sans relâche à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d'entraver le scrutin dans des Etats républicains. 

"Pourquoi croyez-vous que tant de gens puissants (...) essayent de vous empêcher de voter", a-t-elle demandé en Géorgie, l'un des Etats-clés de l'élection. "Ils connaissent votre pouvoir", a-t-elle répondu. "Ne laissez personne vous mettre hors-jeu."

Arborant toujours un masque contre le coronavirus et respectant les distances de précaution comme Joe Biden, elle a mené une campagne plus active que le septuagénaire, dansant au rythme des fanfares ou s'entretenant avec les clients de cafés... en extérieur, pandémie oblige.

Elle a aussi rencontré à Milwaukee la famille de Jacob Blake, un homme noir grièvement blessé par la police, en pleine vague de colère historique contre le racisme aux Etats-Unis. 

- Pionnière -

Forte d'un parcours brillant, digne du meilleur rêve américain malgré des chapitres controversés, elle rêvait de devenir la première femme présidente noire des Etats-Unis. 

Elle a finalement brigué la vice-présidence mais avec, sans doute, un oeil sur la présidentielle de 2024 et l'espoir de briser, alors, l'ultime plafond de verre. 

Kamala Harris accumule déjà les titres de pionnières. 

Elle a grandi à Oakland, où ses parents - un père professeur d'économie et une mère, aujourd'hui décédée, chercheuse spécialiste du cancer du sein - militaient pour les droits civiques.

Diplômée de l'université Howard, fondée à Washington pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation, elle rappelle régulièrement son appartenance à l'association d'étudiantes noires "Alpha Kappa Alpha". 

Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l'Etat le plus peuplé du pays.

Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s'inscrivant comme la première femme originaire d'Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l'histoire.

Ses interrogatoires serrés de candidats présidentiels à des postes que le Sénat doit confirmer l'ont depuis fait connaître, comme face aux juges nommés à la Cour suprême Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.

Pendant la primaire démocrate, elle avait d'ailleurs promis de "mener le réquisitoire" contre Trump. 


- "Monstre" -

Mais lors d'un des débats, c'est contre Joe Biden qu'elle avait fait des étincelles, en l'attaquant sur ses positions passées concernant les politiques de déségrégation raciale dans les années 1970. 

En racontant comment, petite fille, elle était dans l'un des bus amenant les écoliers noirs dans les quartiers blancs, elle avait ému, et bondi brièvement dans les sondages.

Peinant à définir clairement sa candidature, elle avait toutefois jeté l'éponge.

Ses expériences dans les branches législative, judiciaire et exécutive du pouvoir, et sa proximité avec Beau Biden, fils de Joe et ancien procureur du Delaware décédé d'un cancer en 2015, ont malgré tout convaincu son ex-rival de la choisir comme colistière.

Il compte aussi sur son image moderne de femme se présentant en "Momala", fière de sa famille mixte et recomposée. Son époux, l'avocat blanc Douglas Emhoff, a lui aussi participé activement à la campagne présidentielle. 

Mais son passé de procureure pèse aussi contre elle. Des électeurs noirs et progressistes déplorent sa réputation de dureté, notamment en punissant strictement de petits délits qui ont, selon ses détracteurs, affecté surtout les minorités.

Face à Mike Pence, dans le seul débat des vice-présidents, elle avait attaqué à de multiples reprises la gestion par l'exécutif de la crise du coronavirus, qu'elle a qualifiée de "plus gros échec de toute administration présidentielle dans l'histoire" du pays. 

Le lendemain, Donald Trump l'avait traitée de "monstre" qui ne dit que "des mensonges". Il n'a de cesse de mettre en garde contre ses opinions, qui feront, selon lui, plonger l'Amérique dans un "socialisme" honni.

elc/iba/cjc

Burkina Faso Politique: Le Mouvement SENS lance un "Appel aux Femmes"

 

 APPEL AUX FEMMES

Lors de son lancement officiel le 2 Août 2020, le Mouvement SENS (Servir et NON se Servir) a d’emblée affirmé sa volonté de proposer une rupture et une refondation politique afin de redonner tout son SENS à l’engagement politique, qui doit être au service de l’intérêt général. Or, cela ne peut se faire sans l’adhésion consciente et la mobilisation du plus grand nombre de parmi nos concitoyennes. En particulier, aucun changement significatif, aucune rupture ou refondation ne pourra se faire dans notre société sans une forte participation des femmes, qui en constituent à la fois le piler et la tranche numériquement majoritaire.

1-Piliers de la société, les femmes demeurent absentes des instances de décision… 

Comme partout ailleurs en Afrique, ce sont les femmes qui, par leurs activités quotidiennes diverses, portent sur leurs épaules nos sociétés bien fragilisées pour les faire tenir en équilibre. Elles sont majoritairement aux champs, dans les marchés, au foyer. Elles sont aussi dans l’administration et dans les entreprises. Cependant, au niveau des instances de décision, de gouvernance et de pouvoir, elles sont soit absentes soit faiblement représentées, et le plus souvent utilisées comme alibis par des politiciens mâles pour complaire à ladite « communauté internationale ».

Alors que nos sociétés anciennes ont, pendant des millénaires, été organisées autour de la femme et que celle-ci a toujours participé à l’organisation et à la gestion des affaires publiques à tous les échelons, cette position sociale éminente n’a cessé de s’étioler et d’être remise en cause au fur et à mesure que nos sociétés perdaient le contrôle de leur destinée. Car nous le savons, dans toute société dominée, les femmes sont susceptibles d’être doublement dominées et ont, dès lors, d’autant moins de possibilité de jouer un rôle de premier plan, dans l’espace public. Ainsi, à quelques exceptions près, depuis nos indépendances formelles, peu d’entre elles ont occupé de véritables positions de pouvoir et de décision au plus haut niveau de l’appareil d’État, alors que la situation inverse était plutôt la règle dans l’Afrique précoloniale. Pensons à nos reines et dirigeantes de l’époque précoloniale, depuis le temps des reines d’Égypte et des Candaces de Méroé (Soudan ancien), le temps de Yennenga et de la reine Nzinga d’Angola, le temps des reines Ranavalona de Madagascar, le temps d’Abla Pokou et de Ndaté Yala dans le Walo, et plus près de nous, le temps des Amazones du Bénin, de Yaa Ansantewaa à Kumasi ou de Guimbi Ouattara à Bobo- Dioulasso…

Notre appel s’adresse donc aux filles et aux femmes de notre pays ainsi qu’à toutes nos mères, soeurs et filles d’Afrique et des Diasporas afin qu’elles nous rejoignent pour transformer leur investissement quotidien dans la société en un engagement qui donne un nouveau SENS à l’action publique et à la gouvernance. Car le changement profond auquel nous aspirons ne pourra s’opérer sans une mobilisation massive de nos soeurs et de nos mères, qui sont les véritables piliers de notre société. A cet effet, le Mouvement SENS invite toutes les femmes, où qu’elles soient et quelle que soit leur condition, à rejoindre ses structures, pour qu’ensemble, nous travaillions à l’avènement d’une société plus juste, plus stable et plus protectrice des droits de toutes et tous, de chacune et de chacun.

 

2- Pour une société plus juste et plus protectrice de la vie…

Au-delà de toute considération politique, cet appel aux femmes est en cohérence avec la nouvelle vision de la société, dont le Mouvement SENS est porteur. Cette vision est exprimée dans notre Projet de Société, pour lequel un appel à contribution populaire et participative est adressé à toutes et à tous. Elle figure également dans notre Manifeste qui prône l’édification d’un « modèle social fondé sur l’équité, l’épanouissement physique, économique, social et mental de la femme et de la jeune fille pour leur pleine participation à la vie socio-politique et économique du Burkina Faso ». Notre volonté de transformation de la condition de la femme ne peut toutefois se concrétiser que par et grâce à l’action des femmes engagées. Ce sont les femmes elles-mêmes qui donneront de la visibilité, dans tous les secteurs, à leurs propres actions. Elles pourront ainsi beaucoup plus efficacement s’attaquer à d’autres tares de notre société qui, parce qu’elles les frappent plus particulièrement, ne doivent plus être considérées comme des questions de genre mais des problèmes sociétaux, qu’il appartient dès lors à l’ensemble de la société de résoudre. Parmi ces problèmes sociétaux, on peut citer :- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’égalité réelle entre l’homme et la femme dans tous ses aspects : l’égalité devant la loi et la justice, l’égalité de traitement salarial pour le même travail et à compétences égales, l’égalité dans le déroulement de la carrière et les opportunités de progression dans l’administration et les entreprises ; l’égalité quant aux possibilités de promotion, etc. ;

- la question de l’accès à l’école et à une éducation de qualité, au même titre que les ;

- la question des mariages précoces et/ou forcés, la question des grossesses indésirées ou trop rapprochées, la question du libre choix du partenaire et la libre disposition de son corps, la possibilité d’avorter en cas de nécessité ;

- la question de l’accès à la terre, aux prêts bancaires et aux crédits pour entreprendre, pour bâtir, pour créer son exploitation commerciale, artisanale, industrielle, etc.

 

3- Pour un changement radical des mentalités…

Nous sommes convaincus qu’aucune de ces questions ne sera réglée définitivement tant qu’un profond changement des mentalités n’aura pas été opéré dans la société toute entière et plus particulièrement chez les hommes qui sont, consciemment ou inconsciemment, les héritiers et les vecteurs de ces pesanteurs sociales. Le changement devra, par conséquent, se faire dans le sens d’une prise de conscience généralisée au double plan de notre vécu quotidien et de notre histoire. Cela invite chacune et chacun à une renaissance, afin que soient réhabilitées nos valeurs ancestrales positives en termes de solidarité et de bienveillance, de respect et d’assistance à autrui, de justice et d’égalité, de responsabilité, de protection mutuelle et de réciprocité, etc. Au-delà des femmes, c’est toute la société qui est appelée au changement qualitatif afin que nos mères, nos sœurs et nos filles retrouvent la place éminente qui est la leur. Il ne peut y avoir de Renaissance sans une participation plus active des femmes, comme il ne peut y avoir de SENS à notre engagement, sans les femmes.

C’est la raison pour laquelle nous vous invitons toutes à nous rejoindre dans les différentes structures du Mouvement SENS pour qu’ensemble, nous travaillions, main dans la main, à la refondation de notre société.

Ensemble, nous mettrons fin aux discriminations de toutes sortes, à toutes les forme d’injustices sociales, à toutes les violences et intolérances, à toutes les formes d’insécurité…

Ensemble, nous pourrons faire du Burkina Faso une nation démocratique et prospère, une nation pleinement engagée dans la construction des États-Unis d’Afrique, seuls garants de notre sécurité collective à l’échelle nationale, continentale et mondiale.

Ensemble, engageons-nous dès maintenant pour SERVIR et NON se servir !

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Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré investi pour la présidentielle de novembre 2020

 

Politique : Roch Marc Christian Kaboré investi pour la présidentielle de novembre 2020

Le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré

 

Monsieur  Roch Marc Christian Kaboré a été investi candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) le samedi 11 juillet 2020 à Ouagadougou. C'était lors du congrès extraordinaire du parti au pouvoir au Burkina Faso, MPP. Le candidat à sa propre succession bénéficie du soutien d’environ 70 autres partis politiques regroupés au sein de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP).

Quatre femmes africaines nommées à des postes de direction à l’ONU

Femme et Gouvernance : UA-ONU lance une initiative pour renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership

’Union Africaine et l’ONU viennent de lancer une initiative conjointe sur « les femmes dans la gouvernance et leur participation politique : renforcer le rôle des femmes Africaines dans le leadership ».

Burkina Faso : Léonce Koné démissionne du CDP

Dans une lettre datée du 25 juin 2020, Léonce Koné, membre du Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a annoncé au président d’honneur, Blaise Compaoré, sa démission du parti. En effet, il a opté, depuis février 2019, de soutenir la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo pour l’élection présidentielle de 2020.

Cette décision intervient après la désignation d’Eddie Komboïgo, candidat de l’ancien parti majoritaire pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je ne nourris aucune hostilité personnelle envers Eddie Komboïgo. Mais je considère que dans la phase difficile que traverse le Burkina Faso, il n’est pas doté des aptitudes personnelles et des qualités de leadership nécessaires pour inspirer et conduire le redressement dont notre pays a si cruellement besoin », a clarifié Léonce Koné dans la lettre adressée au président d’honneur du CDP, Blaise Compaoré.

Convaincu que Kadré Désiré Ouédraogo est la personne qu’il faut pour gouverner le Burkina Faso, il a rappelé les atouts de celui-ci. « Il a la volonté et la capacité d’apporter des changements bénéfiques dans la gouvernance du pays, en réalisant la réconciliation nationale, en restaurant l’autorité de l’Etat, et en mettant en œuvre des politiques adaptées à la complexité, à l’urgence, à la gravité des défis actuels », a-t-il relevé.

C’est aussi pour éviter de se retrouver dans une situation équivoque et forcément critiquable au regard des textes du parti que Léonce Koné a décidé de quitter le CDP.

Tout en exprimant aux militants du parti son regret de voir s’achever ainsi le compagnonnage qu’ils ont forgé sur le terrain de la lutte politique, il a salué le courage, la persévérance et la constance dont la grande majorité a su faire preuve durant les dernières années « en surmontant une adversité extrême, pour assurer la survie du parti et la relance de ses activités ». Ce qui a permis au CDP de réaliser des performances héroïques aux dernières élections législatives et municipales, selon lui.

Dans la dynamique de l’alliance électorale qui est en cours de constitution entre les partis et candidats d’opposition, il n’exclut pas le fait qu’ils soient amenés à engager encore des combats politiques ensemble.

Lefaso.net

Élection présidentielle 2020 : Les femmes et les jeunes de l’UPC en ordre de bataille au Kadiogo

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a dix ans d’existence. Pour marquer cette  date, une panoplie d’activités a été prévue. Ce samedi 29 février 2020 a consacré la mise en place de l’union provinciale des femmes et des jeunes au Kadiogo.

Révision de la liste électorale : la CENI déplore le faible taux de participation des femmes

La révision de la liste électorale biométrique a été lancé le 10 février dernier. Le bilan de cette opération dans les deux premières sous-zones selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est "peu reluisante" du point de vue de la participation des femmes. Toute chose qui a conduit le président de la Ceni, Newton Ahmed Barry a rencontré des leaders d'associations de femme ce jeudi 5 mars 2020 avec pour objectif, de sensibiliser davantage la gente féminine à participer au jeu démocratique.

Le potentiel d'électeurs en 2020 est de 10.070.733 (selon l'INSD) dont de 4.539.702 nouvelles personnes à enrôler parmi lesquelles environ 60% sont des femmes selon le président de la Ceni qui révèle que sur les 2.490 membres des démembrements de la Ceni, il n'y a pas plus de 200 femmes. L'évaluation des deux premières sous-zones pour l'enrôlement qui a commencé depuis le 10 février 2020 selon Newton Ahmed Barry, donne un total 152.435 femmes sur un total d'enrôler de 400.000 soit à peine 38% de femmes enrôlées. Ce qui signifie que sur quatre personnes enrôlées, trois sont des hommes et une seule femme.

Le président de la Ceni de se poser la question de savoir : "Pourquoi cette faible participation des femmes dans le processus électorale alors qu'elles représentent 52% du potentiel électorale?." Les femmes à l'occasion ont discuté à bâton rompu avec le président de la Ceni et lui ont réitéré leur volonté de sensibiliser davantage les populations en générale et les femmes en particulier, à se faire enrôler.

Covid-19: alléger le fardeau des femmes des marchés et yaars

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, ce jeudi 02 avril 2020, lors de son message à la Nation, annoncé des mesures pour atténuer les effets néfastes de la pandémie du COVID-19 sur les acteurs des marchés et yaars en général, et en particulier sur les femmes, qui commercialisent des denrées périssables.

"Femmes de valeur" : une œuvre musicale de l'association "Femmes en mouvement" pour redonner de la valeur à la femme

Coordonnée par Mariam Aïda Niatta dite Maatikara, l'association "Femmes en mouvement" se veut la porte-voix des femmes africaines et du Burkina Faso en particulier. "Femmes de valeur", c'est la dernière trouvaille de ladite association qui à travers ce single, entend redonner la place qui sied à la femme dans toute sa composante. L'œuvre a été présentée à la presse ce dimanche 1er mars 2020 à Ouagadougou.

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