POLITIQUE

UA: Minata Samaté/Cessouma élue Commissaire à la Santé, aux Affaires Humanitaires et au Développement Social

UA: Minata Samaté/Cessouma élue Commissaire à la Santé, aux Affaires Humanitaires et au Développement Social

La burkinabè Minata Samaté/Cessouma a été élue Commissaire à la Santé, aux Affaires Humanitaires et au Développement Social lors de la 39e session ministérielle du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA) qui se tient à Addis-Abeba, en Éthiopie ce vendredi 15 octobre 2021. Elle l’a emporté avec 45 voix sur 46 votants.

Tchad : le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP/T) en conclave pour plaider le sort de leurs sœurs

Tchad : le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP/T) en conclave pour plaider le sort de leurs sœurs

Dans le cadre de sa mission principale de plaidoyer et de la mise en œuvre de son programme de « Participation à la citoyenneté », la section Tchad du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP/T) organise du 5 au 6 octobre un atelier d’échanges dans un hôtel de la place sous le thème « Participation de la femme dans le processus de la transition ».

G5 Sahel : Éric Tiaré reçoit les orientations du président du Faso

G5 Sahel : Éric Tiaré reçoit les orientations du président du Faso
 
(Ouagadougou, 5 octobre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a accordé une audience ce matin au Secrétaire exécutif du G5 Sahel, Éric Tiaré, nouvellement installé dans ses fonctions.

ONU Femmes dévoile une nouvelle feuille de route féministe pour la relance et la transformation économiques

ONU Femmes dévoile une nouvelle feuille de route féministe pour la relance et la transformation économiques

Tirant les leçons des erreurs du passé, le rapport « Au-delà de la COVID-19 : Un plan féministe pour la durabilité et la justice sociale » présente des propositions pour s’attaquer aux crises concomitantes de l’emploi, de la santé et du climat.

Dialogue politique : reprise effective des travaux ce matin à Kosyam

Dialogue politique : reprise effective des travaux ce matin à Kosyam

Les acteurs politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont repris ce lundi 27 septembre 2021 matin dans la salle Polyvalente de la présidence du Faso, le dialogue politique, suspendu en juin dernier a annoncé la présidence du Faso.

CENI : la nouvelle équipe sollicite le soutien du président du Faso

CENI : la nouvelle équipe sollicite le soutien du président du Faso

(Ouagadougou, 17 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience ce matin, la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conduite par son président Elysé Ouédraogo. Cette audience avec le chef de l’Etat est, selon Elysé Ouédraogo, une rencontre de prise de contact après la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI, l’élection de son bureau permanent et la prestation de serment.

Burkina Faso : “Fasosidrouwo”, le nouveau parti politique de “la rupture”

Burkina Faso : “Fasosidrouwo”, le nouveau parti politique de “la rupture”

L’arène politique burkinabè s’agrandit avec l’entrée d’un nouveau parti politique dénommé « Fasosidrouwo ». C’est dans le but de marquer une rupture dans la conduite des affaires politiques que l’ancien député du CNT, David Moyenga et ses camarades ont lancé leur parti le samedi 31 juillet 2021 à Ouagadougou.

Fusion MPS-UNIR/PS : Au goût d’une bouée de sauvetage pour le MPS

Fusion MPS-UNIR/PS : Au goût d’une bouée de sauvetage pour le MPS

Destin croisé pour le Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) et l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) par la signature, ce mercredi 4 août 2021, d’un acte de fusion. En attendant d’en savoir davantage sur le type de fusion, avec le Congrès pour entériner cette décision, on peut constater que tandis que l’UNIR/PS reste fidèle à sa légende de « renaissance », le MPS, lui, semble ainsi se sauver à l’ombre de cette fusion.

Les femmes en politique - La lutte pour mettre fin a la violence à l'égard des femmes

Les femmes en politique - La lutte pour mettre fin a la violence à l'égard des femmes

Si les femmes ont réalisé des progrès remarquables dans de nombreuses professions, la politique est un domaine duquel elles sont largement exclues. Partout dans le monde, elles se font remarquées par leur absence aux postes de décision du gouvernement. Lors de la Première Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes, qui a eu lieu au Mexique en 1975, il a été rappelé à la communauté internationale que la discrimination envers les femmes demeurait un problème persistant dans de nombreux pays; il a été demandé aux gouvernements d'élaborer des stratégies pour promouvoir la parité, mais leur participation politique n'a pas été une priorité. Depuis, si une plus grande attention a été accordée à leur représentation et à leur incidence sur les structures décisionnelles, cela n'a pas donné de résultats immédiats. Par exemple, en 1975, les femmes représentaient 10,9 % des parlementaires dans le monde; dix ans plus tard, leur participation n'avait atteint que 11,9 %, soit un seul pour cent.

Il faudra attendre la Conférence mondiale chargée d'examiner et d'évaluer les résultats de la Décennie des Nations Unies pour la femme : égalité, développement et paix, qui s'est tenue en 1985 à Nairobi, pour que les gouvernements et les Parlements s'engagent à promouvoir l'égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique. Les initiatives ont été renforcées dix ans plus tard dans le Programme d'action de Beijing adopté à la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes. C'est aussi à cette occasion que la violence à l'égard des femmes a été considérée comme un obstacle à la promotion de la femme nécessitant une attention particulière.

Depuis le Programme d'action de Beijing, la représentation des femmes dans les Parlements et leur incidence sur la prise de décision ont attiré tout particulièrement l'attention. L'Union interparlementaire (UIP), qui mène des travaux de recherche et recueille des informations sur la représentation des femmes dans les Parlements, a appuyé les initiatives des Nations Unies pour promouvoir la participation des femmes en politique. Bien qu'indiqué de nombreuses fois, l'engagement de l'UIP est peut-être mieux perçu dans sa déclaration de 1992 :

« Le concept de démocratie ne prendra un sens réel et dynamique que lorsque les orientations politiques et les législations nationales seront définies en commun par les hommes et par les femmes, en prenant équitablement en compte les intérêts et le génie spécifiques des deux moitiés de la population. »

En septembre 1997, l'UIP a adopté la Déclaration universelle sur la démocratie. Elle est fondée sur le principe selon lequel il ne peut y avoir de démocratie sans un véritable partenariat où les hommes et les femmes agissent dans l'égalité et la complémentarité, s'enrichissant mutuellement de leurs différences. Tous les travaux de l'UIP sont empreints de ce parti pris, assurant que le partenariat entre les deux sexes demeure au centre de ses activités.

Fidèle à son engagement à l'égalité et au partenariat entre les sexes, il n'est pas surprenant que l'UIP ait participé à deux initiatives liées entre elles et complémentaires : la première concerne le soutien des hommes et des femmes dans leur rôle parlementaire, y compris la promotion du rôle des femmes dans les décisions politiques; et, plus récemment, la mobilisation des Parlements pour qu'ils prennent des mesures pour éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes. Il est aujourd'hui universellement reconnu que la violence à l'égard des femmes est la pire forme de discrimination envers les femmes et un affront à l'égalité. En tant que déni des droits fondamentaux des femmes, c'est une question qui concerne à la fois les hommes et les femmes. Par conséquent, les deux initiatives visaient à renforcer la démocratie parlementaire et engageaient les efforts des responsables politiques hommes et femmes pour apporter le changement.

Les résultats de cette attention mondiale sur la nécessité d'augmenter la participation des femmes dans la vie politique sont encourageants. Aujourd'hui, 18,6 % des sièges parlementaires sont occupés par des femmes - une augmentation de 60 % depuis 1995. Mais, un quart des Parlements comptent toujours moins de 10 % de femmes. Il y a des progrès, mais ils sont trop lents et très variables d'un pays à l'autre. Les préjugés et les perceptions culturelles concernant le rôle des femmes, l'absence de ressources financières et l'indifférence institutionnelle continuent d'empêcher les femmes d'occuper une place plus importante dans la vie politique. Comment pouvons-nous tolérer une situation où la démocratie ne tient toujours pas compte de la parité des sexes ? Il est clair qu'il y a encore fort à faire.

Nous savons que la participation des femmes en politique fait toute la différence. Elles apportent des compétences et des points de vue différents qui permettent de façonner un nouvel ordre politique. La présence des femmes dans les Parlements a influencé la manière dont fonctionne cette institution, comme le langage et les comportements des parlementaires; la priorité accordée aux questions et aux politiques; l'intérêt porté à tous les aspects de l'administration, notamment l'élaboration des budgets, l'introduction de nouvelles législations; et la réforme des lois existantes.

Les femmes qui participent à la prise de décision gouvernementale donnent plus d'importance aux droits des femmes dans le monde entier. Même si les femmes ne constituent pas un groupe homogène, elles tendent à se soutenir entre elles et contribuent à placer les questions et les préoccupations à l'ordre du jour parlementaire. Une des préoccupations majeures est la violence à l'égard des femmes. Bien que cette question ne concerne pas exclusivement les femmes, une attention croissante est accordée à l'élimination de la violence à l'égard des femmes sous toutes ces formes.

RWANDA | Les femmes détiennent un plus grand nombre de sièges au Parlement, assument de grandes responsabilités et exercent une plus grande influence. Le Rwanda est un cas particulièrement intéressant. En 2003, les femmes détenaient 48,8 % des sièges à la Chambre basse, ce qui place ce pays en tête du classement mondial de la représentation politique des femmes au Parlement et dépasse ce qui est généralement accepté comme la « masse critique » de 30 %. Aujourd'hui, ce nombre a atteint 56 %. Il est important de noter, cependant, que le succès obtenu au Rwanda n'est pas seulement dû à l'augmentation du nombre de femmes parlementaires, mais aussi aux travaux du forum de militantes et au modèle de politiques élaboré faisant une large part aux consultations.

Le Forum des femmes parlementaires rwandaises, un forum auquel participent toutes les femmes parlementaires, coordonne l'ordre du jour des femmes. Depuis 2003, il s'est employé à promouvoir l'égalité des sexes au sein du Parlement, à créer des lois tenant compte des sexopécificités et à renforcer le contrôle du gouvernement en matière de parité des sexes. Sa réalisation majeure est l'introduction en 2006 d'une loi décisive pour combattre la violence sexiste, où figurait pour la première fois dans le droit rwandais la définition du viol. L'adoption finale de la loi est le résultat d'un processus participatif guidé par les femmes parlementaires rwandaises au cours d'une période de deux ans et du soutien de la société civile par le biais d'alliances stratégiques soigneusement cultivées. Le Forum des femmes parlementaires rwandaises a également collaboré étroitement avec les hommes en les incluant à chaque phase du processus d'élaboration des politiques et en veillant à ce qu'ils prennent la question en main. Lorsque le projet de loi a été introduit, il a été parrainé par quatre hommes et quatre femmes. Le fait qu'il ait été entériné dix ans après que la loi contre la violence à l'égard des femmes a été débattue pour la première fois au Rwanda - à une époque où les femmes n'avaient aucune influence au sein du Parlement - témoigne du fait que la participation des femmes fait toute la différence en ce qui concerne l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

PAKISTAN | Des progrès similaires ont été constatés dans d'autres pays. Au Pakistan, sous la direction de la première femme à accéder à la présidence de l'Assemblée nationale, le premier Forum des femmes parlementaires bipartisan a permis aux membres d'œuvrer conjointement à la cause des femmes au Pakistan. Le Forum a concentré ses efforts sur les politiques et les services destinés aux femmes, en particulier celles qui ont survécu à la violence. Cela s'est traduit par la mise en place de lignes téléphoniques qui donnent accès à une assistance médicale et juridique ainsi qu'à la sécurité avec un numéro de téléphone unique. L'attention est également centrée sur la situation des victimes brûlées à l'acide ou au kérosène, leur traitement et leur réadaptation. Des fonds sont consacrés à la construction de centres pour le traitement des brûlées, en particulier dans les régions reculées et sous-développées, et des campagnes sont organisées pour autonomiser les femmes ayant survécu à la violence qui sont traditionnellement marginalisées et exclues de la société.

ESPAGNE | En Espagne, la participation des femmes à la prise de décision et leur représentation au Parlement représente plus de 30 %, ce qui est dû non seulement à une démarche législative d'envergure visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes mais aussi à l'inclusion d'un système de contrôle et de surveillance par le gouvernement. En 2008, le Congrès des députés a créé un sous-comité du Comité pour l'égalité chargé de contrôler l'application de la loi organique de 2004 sur les mesures de protection intégrale contre la violence sexiste. Le sous-comité a été autorisé à organiser des auditions afin de recueillir auprès de femmes des données qualitatives et quantitatives fondées, avec la participation de juristes, de représentants d'universités, d'administrateurs, de médias et de services de répression. Le but était de surveiller étroitement l'incidence de la loi et de tirer des conclusions que le Gouvernement pourrait utiliser pour prendre des mesures ou modifier et améliorer la législation. La première conclusion du sous-comité a été présentée le 25 novembre 2009.

SWÈDE | Dans certains pays, ces profonds changements n'incombent pas seulement aux femmes parlementaires. En Suède, par exemple, les hommes parlementaires se sont servis de leur position de leader d'opinion pour changer les attitudes. Créé en 2004, le Réseau suédois des parlementaires hommes, soutenu par les adeptes de tous les partis, encourage les hommes à débattre de leurs valeurs, de leurs préjugés et de l'égalité de tous les êtres humains. Il travaille sur la prévention de la traite des êtres humains et la violence à l'égard des femmes et cherche à influencer la société civile en encourageant les hommes à participer au dialogue au sein du Parlement, au niveau régional et en coopération avec d'autres organisations. Le Réseau organise aussi des réunions avec des agents des forces de l'ordre, des avocats, des juges, des militaires, des entraíneurs sportifs, des syndicats des écoles et des ouvriers, afin de discuter des valeurs, des attitudes et de la nécessité besoin de changer.

Alors que la communauté mondiale galvanise ses efforts sous l'égide de la campagne du Secrétaire général « Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes », il est important de noter les progrès réalisés alors que les parlementaires viennent tout juste de commencer à représenter les intérêts et les aptitudes des deux moitiés de la population. Qu'il s'agisse de la législation, du contrôle par le gouvernement ou du changement des mentalités, la participation des femmes aux décisions politiques renforce nos sociétés et nos institutions démocratiques. Imaginez alors, ce que l'on pourra accomplir lorsque les parlementaires qui parlent en notre nom reflèteront véritablement un partenariat où les femmes et les hommes seront égaux, où leurs voix seront entendues avec respect et où ils uniront leurs forces pour assurer que l'élimination de la violence à l'égard des femmes devient une réalité.

 

Theo-Ben Gurirab

Chronique ONU

Burkina Faso: un nouveau gouvernement est en place

Burkina Faso: un nouveau gouvernement est en place

 

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé par arrêté Présidentiel à la nomination d'un nouveau Gouvernement ce 30 juin 2021. Changement majeur, les départs de Chériff Sy et Ousséni Compaoré, précédemment en charge de la Défense et de la Sécurité. Roch Kaboré s’attribue le portefeuille de la Défense où il est secondé par le colonel-major Barthélémy Simporé comme ministre délégué auprès du Président du Faso, chargé de la défense nationale et des anciens combattants.

Monsieur Maxime Koné, précédemment ministre délégué chargé des Burkinabè de l’intégration devient ministre de la sécurité.

Maxime Koné est remplacé à son poste par Clarisse Mérindol née Ouoba, enseignante de droit à l’Université Thomas Sankara.

<< Un nouveau gouvernement est en place. Le remaniement ministériel intervenu ce 30 juin 2021 s'inscrit dans ma volonté de donner un nouveau souffle à notre engagement face aux defis majeurs de notre Nation. L'accompagnement et le soutien de l'ensemble des fils et filles du Burkina Faso seront les ferments de ce nouvel exécutif, dans la construction d’une Nation sécurisée, de paix, et de prospérité>> , Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso.

La Rédaction 

 

Attaques terroristes au Burkina Faso: Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré opte pour un discours réunificateur

Attaques terroristes au Burkina Faso: Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré opte pour un discours réunificateur 

MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ROCH MARC CHRISTIAN KABORE
PRESIDENT DU FASO, CHEF DE L’ÉTAT
OUAGADOUGOU, 27 JUIN 2021

Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur
Ces dernières semaines, la succession des évènements dans notre pays a mis à l’ordre du jour des préoccupations majeures qui interpellent tous les Burkinabè.
La tragédie d’une cruauté inouïe, perpétrée à Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin courant, vient nous conforter dans la conviction que le combat contre le terrorisme a pris une nouvelle tournure.
Ce massacre, l’embuscade menée contre le convoi ayant occasionné la perte de onze policiers et celle de deux militaires, suite à l’explosion d’un Engin Improvisé, sur l’axe Barsalogo-Foubé, ont créé une onde de choc à travers toutes les couches sociales de notre pays, suscitant ainsi des doutes sur notre avenir commun.
C’est pourquoi, je comprends les réactions légitimes d’indignation et les fortes attentes sécuritaires de nos compatriotes, durement éprouvés par la gravité de ces évènements.
C’est le lieu pour moi de rendre les hommages de la Nation aux victimes de cette barbarie, de réitérer mes condoléances aux familles éplorées ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.
En ces moments difficiles où nous subissons ces revers, notre salut doit résider dans l’unité, la cohésion et l’engagement déterminé des filles et fils de notre pays à défendre la Mère-Patrie. Tel a été de tout temps notre comportement, lorsque les circonstances l’exigeaient.
C’est aussi la seule attitude qui convienne en de pareilles circonstances.

Peuple du Burkina Faso
Dans le contexte qui est le nôtre, il nous faut faire preuve de discernement et ne surtout pas nous tromper d’ennemis.
Ni les marches, ni les publications insidieuses sur les réseaux sociaux, ni les appels à remettre en cause notre démocratie chèrement acquise, ne permettront de venir à bout du terrorisme dans notre pays.
C’est pourquoi, je demande instamment à tous ceux qui s’organisent dans ce sens, notamment les partis politiques et les Organisations de la Société Civile, de surseoir aux marches et meetings projetés, afin de ne pas faire le lit de notre désunion, face à l’ennemi commun. Il nous faut faire preuve de retenue et ne pas engager des actions de nature à compromettre notre unité et notre avenir commun.
Nous devons poursuivre le dialogue politique pour continuer à affiner notre consensus politique sur toutes les questions d’intérêt national, en particulier celles qui sont relatives à la sécurité. Il est temps que nous fassions preuve de responsabilité, face à la fragilité de la situation.
Les acquis engrangés sur le terrain par les Forces de Défense et de Sécurité, avec l’apport conséquent des Volontaires pour la Défense de la Patrie, sont certains, et ont permis d’infliger aux groupes armés terroristes, des pertes significatives, les amenant à changer leurs tactiques pour s’en prendre lâchement aux populations civiles.
C’est pourquoi, en dépit des difficultés conjoncturelles que nous traversons, je tiens à saluer l’engagement et le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité et la détermination des Volontaires pour la Défense de la Patrie qui, au péril de leur vie, se battent courageusement pour garantir notre sécurité collective.
Leur engagement nous vaut d’être toujours debout et de continuer à enregistrer des acquis inestimables sur le terrain du développement.
Je salue toutes les composantes de la Nation qui multiplient chaque jour des initiatives pour la paix et la sécurité dans notre pays.
Malgré un contexte sous-régional difficile, nous devons avoir foi en notre capacité à relever le défi de la lutte contre le terrorisme avec les autres pays en proie au même fléau.
L’occasion doit donc être saisie pour inviter individuellement et collectivement les Burkinabè, établis au Burkina Faso ou hors de nos frontières, à faire de la lutte contre le terrorisme une affaire de chacun et de tous.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes
Au regard des enjeux liés à la situation sécuritaire d’ensemble, j’ai décidé, en ma qualité de Chef Suprême des armées, de prendre toutes les mesures idoines qu’exigent la circonstance pour :
rétablir la confiance, avec notre Peuple, dans le secteur de la sécurité ;
adapter notre stratégie aux nouvelles réalités du terrain, en revoyant la doctrine d’emploi des Volontaires pour la Défense de la Patrie, et en améliorant la rapidité d’intervention pour les opérations aériennes et terrestres menées par nos troupes ;
consolider l’efficacité, l’unité et la cohésion du commandement, dans le respect de la discipline militaire qui a toujours fait la force des armées ;
renforcer la collaboration entre les populations, les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie pour une meilleure défense populaire de notre pays ;
maintenir un niveau de prise en charge des personnes déplacées internes, pour qu’elles puissent vivre dignement, en attendant leur retour dans leurs zones d’origine.
Enfin, tous les patriotes burkinabè doivent se donner la main dans l’union et la détermination, aux côtés de toutes nos forces combattantes, car la victoire est un impératif.
Le doute sur notre capacité à vaincre l’ennemi n’est pas permis.
Ensemble, unis et déterminés, nous y parviendrons !
Dieu bénisse le Burkina Faso !

Burkina Faso : La CENI veut se doter d’une stratégie de communication électorale

Burkina Faso : La CENI veut se doter d’une stratégie de communication électorale

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses partenaires de mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021 tiennent un atelier d’adoption du plan stratégique de la communication institutionnelle. Il s’agit de doter l’institution en charge des élections au Burkina, d’un document cadre et stratégique qui servira de base et de référence pour la communication aux élections à venir.

La mise en place d’une bonne stratégie de communication pour les élections à venir tient à cœur à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Car une bonne communication est l’un des vecteurs d’un processus transparent, crédible et accepté de tous. C’est conscient de cela que la CENI et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021, tiennent un atelier pour adopter le précieux sésame devant servir de boussole en matière de communication dans le cadre des élections à venir. Le début des travaux est intervenu ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou.

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Attaques terroristes : Le Burkina Faso endeuillé, des appels à une réponse forte de la part de l’exécutif

Attaques terroristes : Le Burkina Faso endeuillé, des appels à une réponse forte de la part de l’exécutif

 

La nuit du 4 au 5 juin restera à jamais dans les pages noires du Burkina Faso. Solhan, une commune de la province du Yagha, dans la région du Sahel, a connu des attaques terroristes meurtrières avec plus d’une centaine de morts ainsi que plusieurs blessés. De nombreuses habitations ainsi que le marché du village ont été incendiés par les assaillants. Des véhicules et motocyclettes incendiée ou emportées également.

 

De sources médiatiques, l’âge des victimes varie entre 8 mois et 45 ans. 80% des victimes sont des jeunes.

Dans son message relayé sur les réseaux sociaux, le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72heures qui prend fin le mardi 08 juin. Il a également rassuré les burkinabè que les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour rechercher et neutraliser les auteurs de « cet acte ignoble ».

Dans une tout autre dimension, partis politiques et société civile, réclament une réaction forte de la part de l’exécutif burkinabè face à ces actes barbares.  

Le Burkina Faso fait face régulièrement à des attaques terroristes comme d’autres pays de la sous-région. L’attaque de Solhan, est qualifiée comme l’une des plus meurtriers après celle du Cappuccino en 2015. Depuis, les attaques terroristes au Burkina Faso enregistrent un total des pertes en vies humaines est évalué à environ 1000 personnes avec plus d’un million de déplacés internes.

 

La Rédaction 

 

Mali : le président Bah N'Daw et le Premier ministre Moctar Ouane rendent leur démission

Mali : le président Bah N'Daw et le Premier ministre Moctar Ouane rendent leur démission

La crise politique malienne continue de faire de gorges chaudes. Selon plusieurs sources médiatiques, le président de la transition Bah N'Daw et son Premier ministre Moctar Ouane ont démissionné le mercredi 26 mai 2021 en début d’après-midi.

Retenus dans le camp militaire de Kati depuis lundi après-midi par la junte du CNSP, les deux dirigeants maliens ont reçu ce matin la visite d’une délégation de la Cédéao, de l’Union africaine et de la Minusma, conduite par le médiateur de la Cédéao Goodluck Jonathan.

Ce nouveau coup des militaires du CNSP, mécontents du nouveau gouvernement annoncé lundi, qui ne reconduisait pas deux des leurs. Le colonel Goïta avait indiqué mardi dans la soirée avoir écarté les deux hommes en les accusant d'avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter alors qu'il est le vice-président en charge des questions de sécurité.

Selon une source diplomatique, rapporté Radio France Internationale, le chef de la junte et vice-président actuel Assimi Goïta a exposé son plan pour la suite : c’est lui qui prendra la présidence de la transition, le poste de vice-président restant vacant. Quant au poste de Premier ministre, pas de détails mais on sait que les consultations avaient commencé dès lundi, auprès du mouvement M5 notamment.

 

La Rédaction

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