Lauréate du Prix Découvertes RFI 2019, Céline Banza joint sa voix à celle de centaines d’artistes, d’athlètes et de personnalités à travers le monde, qui mobilisent leur talent pour que chaque enfant puisse naître et grandir en bonne santé, être protégé contre la violence et l’exploitation, manger une nourriture de qualité en quantité suffisante, avoir accès à de l’eau potable, vivre dans un environnement propre et aller à l’école, où qu’il soit et d’où qu’il vienne.
« L’UNICEF est fier de pouvoir compter sur le soutien de jeunes artistes tels que Céline Banza pour transformer et améliorer la situation des enfants dans le pays », a déclaré Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC.
Céline Banza soutient le travail de l’UNICEF depuis plusieurs mois et a participé à la campagne « Bien-être et autonomisation des filles : ma voix est notre voix » durant laquelle la jeune chanteuse a tenu des forums de discussion avec des adolescentes et des femmes aux quatre coins du pays. A travers sa musique et son engagement aux côtés de l’UNICEF, Céline Banza souhaite placer le mariage des enfants, l'éducation secondaire des filles, la santé des adolescents, l'hygiène et la santé menstruelle, les violences basées sur le genre en particulier dans les contextes de crise humanitaire au cœur des débats.
« Nous avons besoin que les paroles se libèrent, nous avons besoin d’une prise de conscience globale, pour les femmes et pour les hommes, particulièrement pour les générations futures », a déclaré Céline Banza.
La Journée de la femme africaine est l’occasion de rappeler que la violence sexiste est largement répandue et profondément ancrée dans les normes sociales et culturelles en RDC :
Dans le pays, 40% des femmes vivant dans les zones rurales ont été victimes d’un mariage avant l’âge de 18 ans, et 11% avant l’âge de 15 ans ;
Le mariage des enfants est la forme la plus répandue de maltraitance sexuelle et d’exploitation des filles ;
La RDC est également l'un des pays au monde avec le plus grand nombre d'enfants souffrant de grossesses précoces ;
Les inégalités entre les sexes sont également présentes dans l'éducation, avec seulement 33% des filles qui fréquentent l'école secondaire ;
Près de 30% des femmes et des filles âgées de 15 à 19 ans ont été victimes d'abus sexuels et près de la moitié de la population féminine a subi une ou plusieurs formes de violence domestique.
Alors que la RDC fait face à l’une des plus graves crises humanitaires au monde, les enfants, les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes. Ces violences ont des conséquences importantes sur la santé physique et psychologique, mais aussi des conséquences sociales dévastatrices.
Adja Ilboudo
Elites Femmes