La Rédaction

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Coordonnée par Mariam Aïda Niatta dite Maatikara, l'association "Femmes en mouvement" se veut la porte-voix des femmes africaines et du Burkina Faso en particulier. "Femmes de valeur", c'est la dernière trouvaille de ladite association qui à travers ce single, entend redonner la place qui sied à la femme dans toute sa composante. L'œuvre a été présentée à la presse ce dimanche 1er mars 2020 à Ouagadougou.

Sous la tutelle technique du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) à travers sa Directrice Générale, Dr. Ravigsida Dorcas TIENDREBEOGO a procédé ce lundi 04 mai 2020, à la signature d’un protocole de partenariat de micro-assurance avec Yelen Assurance.

Ce partenariat vise à mieux accompagner les bénéficiaires à pérenniser le développement de leurs activités génératrices de revenus tout en réduisant l’éventualité du risque de non remboursement des crédits octroyés.

A travers ce partenariat, les bénéficiaires du FAARF pourront souscrire à une micro-assurance qui couvrira le remboursement de leurs crédits en cas de dommages liés aux aléas climatiques ou à leur santé.

Selon la DG, Dr. R. Dorcas TIENDREBEOGO « ce partenariat marque l’engagement du FAARF à accompagner ses braves femmes dans un développement économique soutenu tout en réduisant le risque d’insolvabilité » et cela, pour permettre une autonomisation économique plus accrue et pérenne des bénéficiaires.

Pour le responsable de Yelen Assurance, Monsieur Joël BAMOGO, ce partenariat vise « à accompagner le FAARF dans l’accomplissement de sa mission principale qu’est l’octroi des crédits en permettant aux bénéficiaires assurées de mieux exploiter leurs prêts tout en étant à l’abri des aléas de la vie et pouvoir continuer à contribuer à l’essor économique de leurs foyers et partout de leur pays ».

 

Source FAARF

« Il faut que l’Europe change de regard sur l’Afrique, qu’elle arrête de n’y voir que la misère, en comparaison de ce qu’elle connaît », expliquait Justice Mukheli, photographe sud-africain au cours d’une conférence à la foire As Known as Africa de Paris, le 10 novembre dernier. À la rencontre des femmes du Burkina Faso, cette phrase résonne. Elles sont traditionnellement d’abord définies par leur statut marital et leur foyer. D’ailleurs, on dit d’une femme qu’elle est prête à être mariée le jour où elle sait cuisiner le plat national : le Thô, lequel demande beaucoup de force physique. Lorsqu’elles sont mariées, la culture burkinabè veut qu’elles soient au service de toute la famille de leur époux.

Les femmes, une position stratégique dans la société...

Alors qu’une vision européenne pourrait y déceler, en comparaison avec son histoire, un statut peu valorisant pour les femmes, la réalité est toute autre. Franck et Zacharia Anougabou, deux cousins et guides touristiques originaires de Tiébélé, racontent l’histoire de leurs mères, de leurs grands-mères, de leurs petites sœurs, épouses et voisines. Les femmes de la cour royale de Tiébélé sont les ambassadrices de la culture kasséna, ce sont elles qui construisent l’habitat traditionnel, ces cases peintes avec les symboles de l’histoire de l’ethnie.

Elles sont les seules à avoir le droit de fabriquer les poteries, outils essentiels pour préparer et conserver la nourriture de la famille. Cette tradition potière se transmet de mère en fille. Précision : elles sont peu nombreuses à détenir ce savoir et à alimenter les 67 villages autour de Tiébélé. Ce sont les gardiennes du foyer, mais aussi des actrices économiques de grande importance aux champs.

... et dans l'économie locale

Même dans les mines d’or sauvages où les hommes sont majoritaires, elles ont un rôle essentiel, à la recherche des pépites après l’extraction. Elles mêlent écologie et artisanat, en ramassant les sacs plastiques échoués dans la campagne pour réutiliser la matière première. Après les avoir nettoyés, elles en font du crochet pour donner naissance à des paniers, porte-monnaie, sacs à main, vendus aux touristes. Et créent ainsi un nouveau circuit tant écologique qu’économique.

Figures de force et de tradition, les femmes de cette région du Burkina Faso ont un rôle central dans l’organisation de la vie quotidienne. Lorsqu’un toit de l’auberge de Franck Anougabou fuit, sous la pression des pluies diluviennes pour la saison, les femmes sont appelées à la rescousse. Un signe de solidarité qui en dit long sur les rapports sociaux et économiques dans cette région de Tiébélé.

Une mission de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID) au Burkina Faso a séjourné du 13 au 14 janvier 2020 en vue de la préparation d’un projet de promotion de l’entreprenariat féminin. La mission a échangé avec plusieurs acteurs gouvernementaux et institutionnels dont la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF).
 
Avec l’équipe de la MEBF rencontrée le 13 janvier, la communication a tourné autour du rôle potentiel qu’elle aura à jouer dans la mise en œuvre du projet. Il s’inspirera d’une initiative similaire portant le nom de « BRAVE », un programme multi-pays visant à améliorer la résilience des Petites et Moyennes Entreprises (PME) détenues ou dirigées par des femmes dans des contextes fragiles.
 
Le programme « BRAVE » comprendra des actions de renforcement des capacités de résilience des PME et de supports financiers sous forme de subventions à coûts partagés pour soutenir leur croissance. Il accordera également un intérêt particulier à la résilience des chaînes de valeur en mettant l’accent sur des entreprises ou des coopératives qui seront sélectionnées.
 
Les représentants de la SID, Ismael Barry et Kamel Aribi, ont manifesté leur grand intérêt au Directeur Général de la MEBF, Lancina Ki, de travailler avec la Maison de l’Entreprise pour la mise en route de BRAVE au Burkina Faso, convaincus que son expertise déjà démontrée dans des précédents projets en faveur des femmes sera déterminante pour la réussite du programme. Le Conseiller technique du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Charles Eugène Nabolé, est venu, au nom du ministre apporter l’appui du département à cette initiative en cours de préparation.
 
Les dirigeants de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé prévoient signer un accord-cadre avec le gouvernement Burkinabé en vue de l’implémentation prochaine du projet au Burkina Faso.

 

MEBF

Le Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation politique des femmes au Burkina Faso a animé une conférence de presse ce samedi 23 novembre 2019 à Ouagadougou  pour dénoncer les insuffisances du projet de loi portant fixation du quota et modalités de positionnement des candidates et candidats aux élections législatives et municipales au Burkina Faso.