La Rédaction

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Anita Bhatia, directrice exécutive adjointe d’ONU FemmesLes gouvernements du monde entier ont des difficultés à contenir la pandémie liée au COVID-19. Bien que certaines voix aient signalé ses impacts sur les femmes, les préoccupations de genre n’influencent pas encore les décisions prises, principalement par des dirigeants masculins. En même temps, un grand nombre des impacts du COVID-19 touchent surtout les femmes.

Avec 90 pays en confinement, quatre milliards de personnes sont appelées aujourd’hui à rester chez elles pour se protéger contre la contagion mondiale du Covid-19. Mais cette mesure de protection cache un autre danger mortel. Nous voyons se développer une pandémie fantôme, celle de la violence à l’égard des femmes.

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a rendu public le jeudi 11 juin 2020, les résultats de son traditionnel sondage du mois de juin 2020 sur la gouvernance du pouvoir d’Etat dénommé « Présimètre ». Il ressort que le président du Faso, Roch Kaboré, obtient la note de 4,53 sur 10.

Dianké est le premier podcast natif de fiction ouest-africaine. Une histoire inédite diffusée sur RFI qui raconte le parcours d'une femme africaine émancipée et ses multiples rebondissements.

La tunisienne, Selma Mouelhi vient d’être porté à la tête de la Commission Femmes et Sports au sein de la Confédération africaine de tennis. Présidente de la Fédération tunisienne de tennis, Selma Mouelhi, a été désignée à la tête de la Commission Femme et Sport au sein de la Confédération africaine de tennis (CAT).

Depuis l’annonce de la démission de Roberto Azevedo, ancien Directeur Général de l’Organisation Mondiale du Commerce, la course pour désigner le futur patron de l’organisation est lancée. Intronisée candidate du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala pourrait devenir la candidate de l’Afrique.

En rappel, Selon l’Organisation internationale du Travail, plus de 150 millions d’enfants travaillent dans le monde. Parmi eux, 73 millions réalisent des travaux dangereux, tels que la manipulation de matériaux inflammables ou le transport de charges très lourdes, entre autres. C’est pour contribuer à réduire cette violation des droits de l’enfant à un bien-être intégral que Educo développe ses activités au Bénin, au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Dans le contexte spécifique de la crise à coronavirus, Educo a réorienté certaines de ses activités pour prendre en compte les besoins urgents des enfants et leur entourage. Ainsi, Educo motive les parents à remettre les enfants sur le chemin de l’école à la réouverture des classes ou à leur donner l’opportunité d’accéder à des alternatives éducatives comme le soutien au cours dispensés via les médias et les plateformes, notamment au Burkina Faso et au Mali. Educo accompagne également les efforts des gouvernements à répondre efficacement à la pandémie dans l’intérêt supérieur des enfants qui doivent être protégés sans condition.

Les conditions des enfants travailleurs ces derniers mois se sont considérablement détériorées à cause du coronavirus. “Ces enfants sont très exposés à la contamination. Dans la plupart des cas, ils sont dans l’impossibilité de respecter les gestes barrières, comme la distanciation sociale, et ne disposent souvent pas non plus de gels hydroalcooliques ou de masques pour se protéger. De plus, en général, les enfants travaillent plus longtemps en dehors de leur domicile, le plus souvent parce que les adultes de la famille ne peuvent pas le faire, ce qui rend leur situation encore plus préoccupante”, explique Laurence Cambianica, responsable de la Protection de l’Enfance chez Educo.

 

À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants qui sera célébrée ce 12 juin, Educo signale que la crise économique provoquée par le coronavirus pourrait augmenter considérablement le nombre des victimes du travail des enfants. “De nombreuses familles ont subi des pertes économiques importantes en raison de la COVID19, soit parce que les adultes ont perdu leur emploi ou que les mesures de prévention et de confinement les ont empêché d’aller travailler, ou encore parce qu’ils sont tombés malades. « Cette situation fait que les enfants les plus vulnérables pourraient être contraints de travailler, le plus souvent dans le secteur informel, pour assurer un revenu au ménage. Il s’agit d’enfants qui ne travaillaient pas auparavant et qui sont à présent obligés de le faire en raison du contexte mondial », ajoute Laurence Cambianica.

Educo attire également l’attention sur le fait que de nombreux enfants victimes pourraient ne pas retourner à l’école lorsque les établissements scolaires seront à nouveau ouverts, car les familles resteront dépendantes de ces revenus pour subsister.

Educo est une ONG de coopération globale au développement et d’action humanitaire. Nous agissons depuis plus de 25 ans en faveur des enfants et pour la défense de leurs droits, et tout particulièrement le droit de recevoir une éducation équitable et de qualité.

En Afrique, intervient au bénin, au Burkina Faso, au Mali au Niger et au Sénégal, en vue de promouvoir des sociétés justes et équitables qui garantissent les droits des enfants et leur bien-être.

Nous voulons un monde dans lequel tous les enfants jouissent pleinement de leurs droits et vivent dans la dignité.

 

Educo Burkina Faso/ Niger

Contact Presse : Evodie LOMPO

Tel. : 76 56 46 83

Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a dix ans d’existence. Pour marquer cette  date, une panoplie d’activités a été prévue. Ce samedi 29 février 2020 a consacré la mise en place de l’union provinciale des femmes et des jeunes au Kadiogo.

La révision de la liste électorale biométrique a été lancé le 10 février dernier. Le bilan de cette opération dans les deux premières sous-zones selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est "peu reluisante" du point de vue de la participation des femmes. Toute chose qui a conduit le président de la Ceni, Newton Ahmed Barry a rencontré des leaders d'associations de femme ce jeudi 5 mars 2020 avec pour objectif, de sensibiliser davantage la gente féminine à participer au jeu démocratique.

Le potentiel d'électeurs en 2020 est de 10.070.733 (selon l'INSD) dont de 4.539.702 nouvelles personnes à enrôler parmi lesquelles environ 60% sont des femmes selon le président de la Ceni qui révèle que sur les 2.490 membres des démembrements de la Ceni, il n'y a pas plus de 200 femmes. L'évaluation des deux premières sous-zones pour l'enrôlement qui a commencé depuis le 10 février 2020 selon Newton Ahmed Barry, donne un total 152.435 femmes sur un total d'enrôler de 400.000 soit à peine 38% de femmes enrôlées. Ce qui signifie que sur quatre personnes enrôlées, trois sont des hommes et une seule femme.

Le président de la Ceni de se poser la question de savoir : "Pourquoi cette faible participation des femmes dans le processus électorale alors qu'elles représentent 52% du potentiel électorale?." Les femmes à l'occasion ont discuté à bâton rompu avec le président de la Ceni et lui ont réitéré leur volonté de sensibiliser davantage les populations en générale et les femmes en particulier, à se faire enrôler.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, ce jeudi 02 avril 2020, lors de son message à la Nation, annoncé des mesures pour atténuer les effets néfastes de la pandémie du COVID-19 sur les acteurs des marchés et yaars en général, et en particulier sur les femmes, qui commercialisent des denrées périssables.