PORTRAITS
Amina J. Mohammed : Vice-Secrétaire générale des Nations Unies
Amina J. Mohammed est le numéro deux du Secrétariat des Nations Unies depuis janvier 2017. A 58 ans, elle aide à gérer les opérations du Secrétariat, à promouvoir le rôle des Nations Unies dans les domaines économique et social et à renforcer l'Organisation en tant que centre de la politique et de l'assistance pour le développement.
Elle a occupé auprès du précédent Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les fonctions de Conseillère spéciale pour la planification du développement après 2015 et a, à ce titre, joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et, en particulier, des Objectifs de développement durable (ODD).
Avant d’être nommée Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Mohammed a été Ministre de l’environnement du Nigéria de novembre 2015 à décembre 2016.
« Ma fiche de poste est simple : construire un monde où chaque fille et chaque garçon dispose des outils et de l’appui pour faire de ses rêves une réalité », a-t-elle déclaré en 2017.
Yobi Barry : La touchante histoire d’une « étoile » sauvée par l’armée burkinabè
Yobi Barry : La touchante histoire d’une « étoile » sauvée par l’armée burkinabè
« Prytanée militaire de KadiogYobi Barry, « une étoile » sauvée par la grande muette » tel est l’intitulé d’une publication Facebook tiré du fil d’actualité de Monsieur Ali Ken Eliott Bokoum. A travers cette publication, l’intéressé raconte un récit plein d’émotion de l’histoire de la petite Yobi Barry. Lisez plutôt !
Lors de la cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), le vendredi 26 juin 2020, à Kamboinsin, au Nord de Ouagadougou, le chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou, a raconté l’histoire émouvante d’une brillante élève, du nom de Yobi Barry. A titre exceptionnel, elle a intégré la prestigieuse école en classe de 2nde C.
Dans son roman L’auberge des pauvres, l’écrivain Tahar Ben Jelloun a soutenu qu’« une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin ». Cette pensée pourrait résumer l’histoire de l’élève Yobi Barry, en classe de 2nde C au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Originaire du village Zougbilin, de la province du Boulgou, dans la région du Centre-Est, elle est née dans une famille où aucun de ses frères n’a été à l’école. Mais la petite, dès sa tendre enfance, a fait part de son vœu d’être inscrite à l’école, contrairement à son père qui la voyait plutôt derrière son cheptel.
A force d’insistance et avec le soutien de sa mère, son père s’est résolu à l’y envoyer. Dès le CP1, Yobi s’est fait remarquer par ses résultats scolaires très satisfaisants. A la classe de CE2, son rêve se brise. Son frère qui aidait son père à s’occuper des animaux quitte le village sans informer personne. Le père de Yobi Barry la retire de l’école pour remplacer son frère. Deux ans après, contre toute attente, le frère aventurier est de retour au bercail. La petite réitère à ses parents sa volonté de reprendre le chemin de l’école. Elle y retourne, et en dépit de deux années blanches, la petite fille se distingue particulièrement dans ses études. Au point que son maître décide de constituer son dossier pour qu’elle fasse l’examen du CEP et de l’entrée en 6e dans une autre école. A l’issue de l’examen, elle est classée première de la province du Boulgou. Admiratif de l’exploit de sa nièce, un de ses oncles décide de la soutenir. Il l’inscrit dans un établissement scolaire, dirigé par des sœurs religieuses.
De la 6e à la 3e, elle se montre très assidue au travail. En 2019, elle réussit avec brio au BEPC et à l’entrée en 2nde, puisqu’elle sort première dans la région du Centre-Est. Mais son oncle n’a plus les moyens pour l’accompagner. Son histoire est relayée sur les réseaux par un internaute.
« Nous avons eu raison de lui tendre la main »
Le cri de cœur lancé parvient au commandant du PMK, le lieutenant-colonel, Ismaël K. S. Diaouari, qui en parle au chef d’État-major général des armées, le général de brigade, Moïse Minoungou. Ensemble, ils décident d’entreprendre des initiatives pour inscrire à titre exceptionnel la petite Yobi Barry, au PMK, en classe de 2nde C. Il convient de rappeler que c’est à partir de la 6e qu’on intègre la prestigieuse école. La sollicitation de la hiérarchie militaire est acceptée par les premières autorités burkinabè. « L’étoile » est sauvée. « Nous avons pris contact avec sa famille pour voir si elle était d’accord pour que nous amenions la fille au PMK. Elle a accepté notre proposition et nous l’avons fait venir immédiatement pour l’initier au règlement militaire. Elle a commencé la classe de 2nde C au même titre que les autres élèves du PMK. Elle n’a pas eu de prix aujourd’hui, mais elle est 2e de sa classe avec une moyenne annuelle de 15, 85/20. Elle s’appelle Yobi Barry », a témoigné le CEMGA, le général de brigade, Moïse Minoungou, devant une assistance toute émue. Pour le CEMGA, l’exemple de Yobi est la preuve que lorsqu’on on a la volonté, on peut y arriver. Il a argué que le choix d’aider la petite s’explique par le lien armée-nation. « La grande muette ne peut être en dehors de la nation. Nous avons eu l’autorisation des hautes autorités pour prendre en compte ce cri de cœur lancé par un citoyen burkinabè. Les résultats qu’elle a obtenus prouvent que nous avions eu raison de lui tendre la main », a conclu le Gal de brigade.
Source : Page Facebook Ali Ken Eliott Bokoum
Portrait: Laeticia N'Cho, une belle tête bien faite
Laeticia N'cho est qualifiée par ses promotionnaires comme la plus belle femme naturelle de sa génération. À 40 ans, elle est la Directrice du "Groupe Addict". Elle a débuté sa carrière dans les cabinets d'expertises comptables en France puis dans le Conseil avant de créer sa première entreprise en France à 24 ans en 2004.
De retour chez elle en Côte d'Ivoire, elle a occupée d'importantes fonctions dont celles de responsable de la Stratégie et du développement, directrice commerciale et marketing, de DGA à DG Afrique Francophone de "Côte Ouest Audiovisuel". Elle démissionne de ses fonctions en 2015 et créé en 2016 le "Groupe Addict" spécialisé dans l'accompagnement des entreprises en matière de conseils en Stratégie d'entreprise et business développement. Son groupe est composé de cinq filiales et accompagne les PME dans la communication, la conciergerie, la restauration et l'immobilier.
Elle milite en faveur de l'entrepreneuriat des jeunes en général et en particulier l'accompagnement des jeunes filles. Depuis 3 ans, elle est dans le classement Top 100 "choiseul Africa" , les leaders économiques de demain publié par le magazine américain "Forbes ". Le 07 Mars 2018, Laeticia a remporté le prix de la femme entrepreneure Business Africa organisé par L'AGYP , le MEDEF, BUSINESS AFRICA et l'INSTITUT CHOISEUL.
Il est bon de rappeler que Lætitia N'Cho fût Miss Côte d'Ivoire 1998. 22 ans plus tard, elle devient une femme incontournable dans les affaires, une référence en Entrepreneuriat.
Pressecotedivoire.ci
Sœur Anne-Marie Kaboré: musicienne aguerrie et docteur en pharmacie
Avec trois albums à son actif, sœur Anne Marie Kaboré de la congrégation des sœurs de l’immaculée conception de Ouagadougou est devenue, en l’espace de six ans, une icône de la musique religieuse. Celle qui a positivement marqué les esprits au cours de l’année 2016 avec la préparation de son troisième opus, Espère toujours, a également brillamment soutenu sa thèse de doctorat en pharmacie, tout en professant ses vœux perpétuels.
Jeanne Lompo: promotrice acharnée du Faso Dan Fani
Evoluant dans le milieu du tissage du textile artisanal à base de fil de coton depuis 1987, Jeanne Lompo contribue à maintenir la flamme du «consommons burkinabè». Venue dans le métier par un pur hasard, cette brave dame a porté sur les fonts baptismaux, en février 2015, une entreprise familiale de tissage qui s’est donné comme objectif primordial la promotion du textile artisanal et du coton burkinabè.
Palobdé Emilie Kyedrebeogo : Promotrice de Palobdé, des serviettes hygiéniques lavables ou réutilisables
A son adolescence, Palobdé Emilie Kyedrebeogo vivait mal ses périodes de menstrues au point de manquer souvent l’école. Pour beaucoup d’autres jeunes filles au Burkina Faso et en Afrique c’est toujours le cas. En février 2017 elle décida de créer l’entreprise Palobdé Services qui confectionne et commercialise des serviettes hygiéniques lavables ou réutilisables. Dans sa langue locale mooré, Palobdé signifie « ce qu’on ne jette pas » traduisant bien le caractère réutilisable du produit.
L’entreprise qui fait la promotion des produits hygiéniques réutilisables est un projet à fort impact social sur l’éducation des filles, la santé des populations, l’autonomisions des associations de tisseuse et des producteurs/productrices de coton BIO.
Palobdé Services est le résultat de la motivation d’une femme engagée et convaincue que l’entrepreneuriat est la meilleure voie pour que son pays le Burkina Faso et l’Afrique tout entière se développent en répondant aux besoins de ces populations.
Carine Houehou Dayamba : Satori Moana, un projet inspiré du parcours personnel
En 2012, le fils de Carine est diagnostiqué autiste. Afin de mieux s’occuper de lui, elle se lance dans de nombreuses recherches sur l’autisme et sur sa prise en charge. Carine se rend compte que l’autisme n’est pas une fatalité et qu’il est possible d’aider un enfant autiste à atteindre le plus haut niveau possible d’indépendance et d’intégration dans son environnement. C’est à ce moment que va germer l’idée de projet Satori Moana.
Au Burkina Faso, l’autisme est largement méconnu et est encore considéré comme une maladie ou comme un problème lié à des forces mystiques. Les offres de prises en charges sont actuellement insuffisantes ce qui pénalisent le progrès de nombreux enfants et ôtent tout espoir aux parents.
Estelle Ouédraogo : Parcours d’une nutritionniste devenue entrepreneure
Devenue maman en 2016, Estelle s’est retrouvée confrontée à partir des 6 mois de sa fille à la question de la diversification de son alimentation. Après avoir étudié l’offre présente sur le marché burkinabé et testé différents produits, Estelle en est venue au constat suivant : soit les produits étaient importés et très chers, soit ils ne répondaient pas aux besoins nutritionnels de sa fille. Forte de ses connaissances de médecin, elle s’est alors lancée avec un grand souci de la qualité dans l’élaboration à moindre de coût de ses propres recettes de farines mélangeant des céréales et autres produits locaux et adaptée aux besoins de sa fille.