

WomenIN 2025 : L'appel à l'émancipation sans limites
Le festival WomenIN revient au Cap avec une promesse audacieuse : libérer le potentiel féminin en brisant les barrières, les étiquettes et les excuses. Une célébration de deux jours pour inspirer le leadership et la sororité.
La jeunesse ouest-africaine, actrice de son destin
Le Pacte de Dakar, une feuille de route pour l'avenir
À l'heure où les crises se multiplient, la jeunesse d'Afrique de l'Ouest et du Sahel s'organise et se mobilise. C'est à Dakar que s'est tenue la quatrième édition du Forum annuel de la jeunesse, un événement crucial qui a réuni des participants de 17 pays pour aborder les défis de l'emploi et de l'éducation en contexte d'urgence.
Quand la Banque Africaine de Développement met les femmes en lumière
La place des femmes dans l'économie africaine est cruciale, mais leur accès au financement reste un défi majeur. C'est pour y remédier que la Banque africaine de développement (BAD) a mis en place l'initiative « AFAWA », un programme qui soutient les entreprises dirigées par des femmes. Son action ne passe pas inaperçue : une vidéo de la BAD mettant en lumière l'engagement de son président, Akinwumi A. Adesina, vient de remporter deux prestigieux prix internationaux.
Le Premier ministre se félicite de l'avancement des travaux du CHRU de Gaoua
Gaoua, Burkina Faso – Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a effectué une visite de terrain ce 2 août 2025 pour s’assurer de l’avancement de la construction du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua. Ce projet d'envergure, dont le coût s'élève à près de 46 milliards de F CFA, est destiné à renforcer l'offre de soins dans la région et au-delà.
Orange Money Group et la fintech « banking as a service » JUMO ont annoncé leur partenariat pour transformer les services financiers numériques en Afrique. Cette collaboration majeure a pour ambition d'élargir l'offre d'Orange Money en y intégrant de nouvelles solutions de microcrédit, destinées notamment aux millions de personnes n'ayant pas accès aux services bancaires traditionnels.
OUAGADOUGOU, Burkina Faso, 28 juillet 2025 – Face à la crise sécuritaire et humanitaire, le Burkina Faso renforce ses capacités en matière d'égalité de genre et de protection. Une formation dédiée aux points focaux Genre et Inclusion s'est tenue du 21 au 25 juillet 2025 à Ouagadougou, visant à rendre l'action humanitaire plus inclusive et équitable.
Dédougou, Burkina Faso – Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (FEDA), géré par la Banque africaine de développement (BAD), s'est engagé à hauteur de six millions d’euros pour le développement d'une centrale solaire de 18 mégawatts (MW) à Dédougou, dans l'ouest du Burkina Faso. Cet investissement marque une étape clé pour renforcer les capacités de production énergétique du pays.
Kinshasa, RDC – La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) a lancé le 11 juillet un nouveau programme radiophonique intitulé « Parler pour protéger ». Diffusée deux fois par mois sur Radio Okapi, cette émission vise à sensibiliser le public congolais à la prévention, à la compréhension et à la lutte contre l'exploitation et les abus sexuels impliquant le personnel des Nations Unies ou affilié.
Editorial: au-delà des Chiffres
Construire une véritable résilience pour l'entrepreneuriat féminin rural
Le récent engagement de la Banque africaine de développement en Gambie est une illustration encourageante de la reconnaissance croissante du rôle crucial des femmes et des jeunes ruraux dans la stabilité et le développement économique du continent. Un don de près de 20 millions de dollars pour lutter contre la fragilité et créer des opportunités est un signe fort. Cependant, l'éditorial d'Elites Femmes se doit de regarder au-delà de l'annonce pour interroger la profondeur de l'impact et la durabilité de la résilience.
Les chiffres bruts en Gambie sont éloquents : 53,4 % de la population sous le seuil de pauvreté, 76 % en zone rurale, et un chômage féminin qui dépasse largement celui des hommes. Ces données rappellent que le financement, bien qu'essentiel, n'est qu'une composante d'une solution beaucoup plus vaste. Construire une véritable résilience pour l'entrepreneuriat féminin rural, c'est s'attaquer aux défis systémiques et structurels qui entravent leur plein potentiel.
Cela signifie améliorer l'accès aux services de base : garantir un accès équitable et fiable à l'électricité, renforcer les infrastructures de santé pour lutter contre la malnutrition infantile et la mortalité maternelle, et investir dans l'éducation et la formation professionnelle. Une femme entrepreneure ne peut prospérer si elle et sa famille manquent de services essentiels ou sont confrontées à l'insécurité alimentaire exacerbée par les chocs climatiques.
L'objectif doit être de traduire la volonté politique et les fonds injectés en un changement systémique et mesurable. Comment s'assurer que des projets comme celui en Gambie ne sont pas de simples "pansements" mais des catalyseurs qui transforment l'écosystème entier pour l'entrepreneuriat féminin ? C'est en adoptant une approche holistique, qui adresse à la fois le capital financier, humain et social, que nous pourrons réellement construire un avenir durable et prospère pour les femmes entrepreneures rurales africaines.
Balguissa Sawadogo
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TRIBUNE: l'urgence d'un financement inclusif
Pourquoi les femmes entrepreneures rurales africaines sont les clés de notre avenir
L'entrepreneuriat féminin en Afrique est bien plus qu'une tendance ; c'est un moteur fondamental de développement. Au cœur de cette dynamique, les femmes entrepreneures rurales se dressent comme de véritables piliers, souvent invisibles, de la résilience économique et sociale de leurs communautés. Pourtant, malgré leur impact indéniable sur la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la lutte contre la migration irrégulière, l'accès au capital demeure leur principal obstacle.
Le récent don de près de 20 millions de dollars de la Banque africaine de développement à la Gambie, visant à soutenir les femmes et les jeunes ruraux, est un pas positif et bienvenu. Il reconnaît la gravité des défis : un chômage féminin disproportionné et une pauvreté rurale écrasante. Mais saluer ces initiatives ne suffit pas. Nous devons interroger l'efficacité des mécanismes traditionnels et exiger des solutions de financement réellement inclusives et adaptées.
Les femmes rurales n'ont pas seulement besoin de fonds ; elles ont besoin de micro-crédits flexibles, de fonds d'amorçage spécifiquement conçus pour leurs activités, de garanties de prêts simplifiées et d'un accompagnement technique renforcé. Il est impératif que les institutions financières et les bailleurs de fonds aillent au-delà des cadres bancaires classiques pour proposer des instruments sur mesure, qui tiennent compte des réalités et des contraintes de ces entrepreneures.
Investir dans les femmes entrepreneures rurales, c'est investir dans l'avenir de l'Afrique. C'est leur donner les moyens de transformer leurs idées en entreprises florissantes, de créer des emplois locaux et de bâtir une résilience communautaire durable. Il est temps que les gouvernements, les partenaires au développement et le secteur privé s'engagent pleinement à prioriser et à innover dans le soutien financier et technique à ces héroïnes du quotidien. Elles sont, sans aucun doute, les clés de notre avenir collectif.
Balguissa Sawadogo
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