Elites Femmes

Elites Femmes

5e sommet extraordinaire du G5 Sahel : le diplomate burkinabè Eric Tiaré désigné secrétaire exécutif

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs du G5 Sahel ont achevé cet le 9 juillet 2021, la 5e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation. Ils ont renouvelé leur engagement à renforcer leur coopération pour combattre le terrorisme, et désigné l’ambassadeur Eric Yemdaogo Tiaré, secrétaire exécutif du G5 Sahel en remplacement de Maman Sambo Sidikou, appelé à d’autres fonctions selon la Direction de la communication de la présidence du Faso.

 

« C’est une grande responsabilité et j’en suis conscient mais je sais compter sur l’engagement des chefs d’Etat et du conseil des ministres », a déclaré le diplomate Eric Tiaré après sa désignation. Pour lui, le chemin est déjà tracé par son prédécesseur et il « se fera le devoir et le plaisir de continuer ce qu’il a tracé comme sillon ».

Cette 5e conférence au sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel a été dicté par le constat d’une « aggravation de l’activisme terroriste au Sahel ». Les chefs d’Etat ont ainsi noté la persistance de la menace terroriste, et la volatilité de la situation sécuritaire. « Ils ont donc insisté sur la nécessité de davantage coordonner leurs actions et d’avoir des opérations conjointes pour permettre d’endiguer cette menace », a déclaré le ministre burkinabè en charge des affaires étrangères, Alpha Barry qui a donné un point de presse à l’issue du sommet.

Le chef de la diplomatie burkinabè a relevé que le président français Emmanuel Macron, qui a pris part aux travaux, a fait un exposé sur la nouvelle configuration de l’intervention française au Sahel fondé sur le triptyque : appui, coopération et soutien des forces partenaires du G5 Sahel.

Abordant le financement de la Force conjointe, qui reste une préoccupation, les chefs d’Etat entendent explorer d’autres moyens de financement, en vue de mobiliser des moyens conséquents pour la rendre plus puissante et autonome.

La Rédaction 

 

Forum Génération Égalité : lancement d'un plan d’action mondial pour faire progresser l'égalité des genres

Le leadership des femmes est l'un des principaux moteurs de l'égalité des sexes dans le monde.

Le Forum Génération Égalité, qui s’est tenu du 30 juin au 2 juillet à Paris, s'est achevé vendredi avec le lancement d'un plan d'action mondial pour accélérer l'égalité des genres d'ici 2026.

 

Ce programme sera financé à hauteur de près de 40 milliards de dollars d'investissements confirmés et soutenu par des engagements de la part de gouvernements, d’organisations philanthropiques, de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé, a précisé ONU Femmes dans un communiqué de presse.

 

Cet engagement intervient alors que le monde évalue l'impact disproportionné et négatif que la pandémie de Covid-19 a eu sur les femmes et les filles. Les défenseurs de l'égalité des sexes ont fait pression pour des plans de relance sensibles au genre afin de garantir que les femmes et les filles ne soient pas laissées pour compte alors que le monde se reconstruit.

 

« Le Forum Génération Égalité marque un changement positif et historique en termes de pouvoir et de perspective. Ensemble, nous nous sommes mobilisés dans différents secteurs de la société, du Sud au Nord, pour devenir une force formidable, prête à ouvrir un nouveau chapitre de l'égalité des sexes », a déclaré Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU Femmes. « L'écosystème de partenaires du Forum – et les investissements, les engagements et l'énergie qu'ils apportent pour faire face aux plus grands obstacles à l'égalité des genres – garantira des progrès plus rapides pour les femmes et les filles dans le monde que jamais auparavant ».

 

Supervision de la mise en oeuvre du plan d’action par ONU Femmes

ONU Femmes conservera un rôle essentiel dans la conduite du plan d'action au cours des cinq prochaines années, en supervisant la mise en œuvre des engagements pour garantir que les promesses sont tenues et que des progrès sont réalisés.

 

« Après deux ans de travail collectif avec les États membres, la société civile, les organisations philanthropiques et organisations privées, nous avons réussi à mobiliser le plus gros investissement jamais réalisé pour faire avancer l'égalité des sexes et les droits des femmes. En mettant en œuvre une nouvelle façon d'aborder les problèmes mondiaux par un multilatéralisme efficace, le Forum Génération Égalité a inversé les priorités de l'agenda international et fait de l'égalité des sexes, trop longtemps sous-estimée, un enjeu de long terme pour la communauté internationale, au même titre que le climat, l'éducation et santé. La France continuera d'être à l'avant-garde pour accélérer les progrès en matière d'égalité hommes-femmes », a déclaré pour sa part la secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Delphine O.

 

Selon ONU Femmes, les 40 milliards de dollars d'investissements confirmés à la clôture du Forum représentent un changement majeur dans le financement des droits des femmes et des filles. Le manque de financement est largement considéré comme une raison majeure de la lenteur des progrès dans la promotion de l'égalité des sexes et dans la mise en œuvre de l'agenda des droits des femmes de la Conférence de Beijing de 1995.

 

À la clôture du Forum, les gouvernements et les institutions du secteur public se sont engagés à investir 21 milliards de dollars dans l'égalité des sexes, le secteur privé 13 milliards de dollars et la philanthropie 4,5 milliards de dollars. Les entités des Nations Unies, les organisations internationales et régionales ont engagé un total de 1,3 milliard de dollars. En plus de ces investissements, de nombreuses organisations ont pris des engagements politiques et programmatiques solides, notamment 440 organisations de la société civile et 94 organisations dirigées par des jeunes.

 

Le Forum a également lancé un Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité et l'action humanitaire, et a annoncé de nouvelles initiatives d'égalité des sexes axées sur la santé, les sports, la culture et l'éducation.

 

L'Ambassadrice de bonne volonté de l'Union africaine pour mettre fin au mariage des enfants, Nyaradzayi Gumbonzvanda, a déclaré avoir « revécu cette semaine l'expérience de 1995, lorsque j'étais une jeune militante des droits des femmes à la Conférence de Beijing ». « Le contexte de la Covid-19 et d'autres obstacles sont désormais une inspiration encore plus grande pour l'innovation, la solidarité et l'inclusion. Je suis reconnaissante des engagements pris cette semaine. Il est maintenant temps d'investir encore plus dans les filles et les jeunes femmes - pour que les ressources atteignent les communautés rurales et marginalisées, pour que la technologie soit un bien public et accessible à tous, et pour une plus grande responsabilité des États membres envers les droits humains des femmes et des filles ».

Source: UN

Les femmes en politique - La lutte pour mettre fin a la violence à l'égard des femmes

Si les femmes ont réalisé des progrès remarquables dans de nombreuses professions, la politique est un domaine duquel elles sont largement exclues. Partout dans le monde, elles se font remarquées par leur absence aux postes de décision du gouvernement. Lors de la Première Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes, qui a eu lieu au Mexique en 1975, il a été rappelé à la communauté internationale que la discrimination envers les femmes demeurait un problème persistant dans de nombreux pays; il a été demandé aux gouvernements d'élaborer des stratégies pour promouvoir la parité, mais leur participation politique n'a pas été une priorité. Depuis, si une plus grande attention a été accordée à leur représentation et à leur incidence sur les structures décisionnelles, cela n'a pas donné de résultats immédiats. Par exemple, en 1975, les femmes représentaient 10,9 % des parlementaires dans le monde; dix ans plus tard, leur participation n'avait atteint que 11,9 %, soit un seul pour cent.

Il faudra attendre la Conférence mondiale chargée d'examiner et d'évaluer les résultats de la Décennie des Nations Unies pour la femme : égalité, développement et paix, qui s'est tenue en 1985 à Nairobi, pour que les gouvernements et les Parlements s'engagent à promouvoir l'égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique. Les initiatives ont été renforcées dix ans plus tard dans le Programme d'action de Beijing adopté à la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes. C'est aussi à cette occasion que la violence à l'égard des femmes a été considérée comme un obstacle à la promotion de la femme nécessitant une attention particulière.

Depuis le Programme d'action de Beijing, la représentation des femmes dans les Parlements et leur incidence sur la prise de décision ont attiré tout particulièrement l'attention. L'Union interparlementaire (UIP), qui mène des travaux de recherche et recueille des informations sur la représentation des femmes dans les Parlements, a appuyé les initiatives des Nations Unies pour promouvoir la participation des femmes en politique. Bien qu'indiqué de nombreuses fois, l'engagement de l'UIP est peut-être mieux perçu dans sa déclaration de 1992 :

« Le concept de démocratie ne prendra un sens réel et dynamique que lorsque les orientations politiques et les législations nationales seront définies en commun par les hommes et par les femmes, en prenant équitablement en compte les intérêts et le génie spécifiques des deux moitiés de la population. »

En septembre 1997, l'UIP a adopté la Déclaration universelle sur la démocratie. Elle est fondée sur le principe selon lequel il ne peut y avoir de démocratie sans un véritable partenariat où les hommes et les femmes agissent dans l'égalité et la complémentarité, s'enrichissant mutuellement de leurs différences. Tous les travaux de l'UIP sont empreints de ce parti pris, assurant que le partenariat entre les deux sexes demeure au centre de ses activités.

Fidèle à son engagement à l'égalité et au partenariat entre les sexes, il n'est pas surprenant que l'UIP ait participé à deux initiatives liées entre elles et complémentaires : la première concerne le soutien des hommes et des femmes dans leur rôle parlementaire, y compris la promotion du rôle des femmes dans les décisions politiques; et, plus récemment, la mobilisation des Parlements pour qu'ils prennent des mesures pour éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes. Il est aujourd'hui universellement reconnu que la violence à l'égard des femmes est la pire forme de discrimination envers les femmes et un affront à l'égalité. En tant que déni des droits fondamentaux des femmes, c'est une question qui concerne à la fois les hommes et les femmes. Par conséquent, les deux initiatives visaient à renforcer la démocratie parlementaire et engageaient les efforts des responsables politiques hommes et femmes pour apporter le changement.

Les résultats de cette attention mondiale sur la nécessité d'augmenter la participation des femmes dans la vie politique sont encourageants. Aujourd'hui, 18,6 % des sièges parlementaires sont occupés par des femmes - une augmentation de 60 % depuis 1995. Mais, un quart des Parlements comptent toujours moins de 10 % de femmes. Il y a des progrès, mais ils sont trop lents et très variables d'un pays à l'autre. Les préjugés et les perceptions culturelles concernant le rôle des femmes, l'absence de ressources financières et l'indifférence institutionnelle continuent d'empêcher les femmes d'occuper une place plus importante dans la vie politique. Comment pouvons-nous tolérer une situation où la démocratie ne tient toujours pas compte de la parité des sexes ? Il est clair qu'il y a encore fort à faire.

Nous savons que la participation des femmes en politique fait toute la différence. Elles apportent des compétences et des points de vue différents qui permettent de façonner un nouvel ordre politique. La présence des femmes dans les Parlements a influencé la manière dont fonctionne cette institution, comme le langage et les comportements des parlementaires; la priorité accordée aux questions et aux politiques; l'intérêt porté à tous les aspects de l'administration, notamment l'élaboration des budgets, l'introduction de nouvelles législations; et la réforme des lois existantes.

Les femmes qui participent à la prise de décision gouvernementale donnent plus d'importance aux droits des femmes dans le monde entier. Même si les femmes ne constituent pas un groupe homogène, elles tendent à se soutenir entre elles et contribuent à placer les questions et les préoccupations à l'ordre du jour parlementaire. Une des préoccupations majeures est la violence à l'égard des femmes. Bien que cette question ne concerne pas exclusivement les femmes, une attention croissante est accordée à l'élimination de la violence à l'égard des femmes sous toutes ces formes.

RWANDA | Les femmes détiennent un plus grand nombre de sièges au Parlement, assument de grandes responsabilités et exercent une plus grande influence. Le Rwanda est un cas particulièrement intéressant. En 2003, les femmes détenaient 48,8 % des sièges à la Chambre basse, ce qui place ce pays en tête du classement mondial de la représentation politique des femmes au Parlement et dépasse ce qui est généralement accepté comme la « masse critique » de 30 %. Aujourd'hui, ce nombre a atteint 56 %. Il est important de noter, cependant, que le succès obtenu au Rwanda n'est pas seulement dû à l'augmentation du nombre de femmes parlementaires, mais aussi aux travaux du forum de militantes et au modèle de politiques élaboré faisant une large part aux consultations.

Le Forum des femmes parlementaires rwandaises, un forum auquel participent toutes les femmes parlementaires, coordonne l'ordre du jour des femmes. Depuis 2003, il s'est employé à promouvoir l'égalité des sexes au sein du Parlement, à créer des lois tenant compte des sexopécificités et à renforcer le contrôle du gouvernement en matière de parité des sexes. Sa réalisation majeure est l'introduction en 2006 d'une loi décisive pour combattre la violence sexiste, où figurait pour la première fois dans le droit rwandais la définition du viol. L'adoption finale de la loi est le résultat d'un processus participatif guidé par les femmes parlementaires rwandaises au cours d'une période de deux ans et du soutien de la société civile par le biais d'alliances stratégiques soigneusement cultivées. Le Forum des femmes parlementaires rwandaises a également collaboré étroitement avec les hommes en les incluant à chaque phase du processus d'élaboration des politiques et en veillant à ce qu'ils prennent la question en main. Lorsque le projet de loi a été introduit, il a été parrainé par quatre hommes et quatre femmes. Le fait qu'il ait été entériné dix ans après que la loi contre la violence à l'égard des femmes a été débattue pour la première fois au Rwanda - à une époque où les femmes n'avaient aucune influence au sein du Parlement - témoigne du fait que la participation des femmes fait toute la différence en ce qui concerne l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

PAKISTAN | Des progrès similaires ont été constatés dans d'autres pays. Au Pakistan, sous la direction de la première femme à accéder à la présidence de l'Assemblée nationale, le premier Forum des femmes parlementaires bipartisan a permis aux membres d'œuvrer conjointement à la cause des femmes au Pakistan. Le Forum a concentré ses efforts sur les politiques et les services destinés aux femmes, en particulier celles qui ont survécu à la violence. Cela s'est traduit par la mise en place de lignes téléphoniques qui donnent accès à une assistance médicale et juridique ainsi qu'à la sécurité avec un numéro de téléphone unique. L'attention est également centrée sur la situation des victimes brûlées à l'acide ou au kérosène, leur traitement et leur réadaptation. Des fonds sont consacrés à la construction de centres pour le traitement des brûlées, en particulier dans les régions reculées et sous-développées, et des campagnes sont organisées pour autonomiser les femmes ayant survécu à la violence qui sont traditionnellement marginalisées et exclues de la société.

ESPAGNE | En Espagne, la participation des femmes à la prise de décision et leur représentation au Parlement représente plus de 30 %, ce qui est dû non seulement à une démarche législative d'envergure visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes mais aussi à l'inclusion d'un système de contrôle et de surveillance par le gouvernement. En 2008, le Congrès des députés a créé un sous-comité du Comité pour l'égalité chargé de contrôler l'application de la loi organique de 2004 sur les mesures de protection intégrale contre la violence sexiste. Le sous-comité a été autorisé à organiser des auditions afin de recueillir auprès de femmes des données qualitatives et quantitatives fondées, avec la participation de juristes, de représentants d'universités, d'administrateurs, de médias et de services de répression. Le but était de surveiller étroitement l'incidence de la loi et de tirer des conclusions que le Gouvernement pourrait utiliser pour prendre des mesures ou modifier et améliorer la législation. La première conclusion du sous-comité a été présentée le 25 novembre 2009.

SWÈDE | Dans certains pays, ces profonds changements n'incombent pas seulement aux femmes parlementaires. En Suède, par exemple, les hommes parlementaires se sont servis de leur position de leader d'opinion pour changer les attitudes. Créé en 2004, le Réseau suédois des parlementaires hommes, soutenu par les adeptes de tous les partis, encourage les hommes à débattre de leurs valeurs, de leurs préjugés et de l'égalité de tous les êtres humains. Il travaille sur la prévention de la traite des êtres humains et la violence à l'égard des femmes et cherche à influencer la société civile en encourageant les hommes à participer au dialogue au sein du Parlement, au niveau régional et en coopération avec d'autres organisations. Le Réseau organise aussi des réunions avec des agents des forces de l'ordre, des avocats, des juges, des militaires, des entraíneurs sportifs, des syndicats des écoles et des ouvriers, afin de discuter des valeurs, des attitudes et de la nécessité besoin de changer.

Alors que la communauté mondiale galvanise ses efforts sous l'égide de la campagne du Secrétaire général « Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes », il est important de noter les progrès réalisés alors que les parlementaires viennent tout juste de commencer à représenter les intérêts et les aptitudes des deux moitiés de la population. Qu'il s'agisse de la législation, du contrôle par le gouvernement ou du changement des mentalités, la participation des femmes aux décisions politiques renforce nos sociétés et nos institutions démocratiques. Imaginez alors, ce que l'on pourra accomplir lorsque les parlementaires qui parlent en notre nom reflèteront véritablement un partenariat où les femmes et les hommes seront égaux, où leurs voix seront entendues avec respect et où ils uniront leurs forces pour assurer que l'élimination de la violence à l'égard des femmes devient une réalité.

 

Theo-Ben Gurirab

Chronique ONU

Cette startup s’appelle « mmhmm » et les investisseurs en sont gourmands

Non, ce n’est pas une blague ni un poisson d’avril qui se serait prolongé. Dans l’actualité des startups, une récente opération de financement a conduit des investisseurs de renom tels que Sequoia Capital à investir dans une petite pépite de l’informatique avec une onomatopée en guise de nom. « mmhmm », qui vient de lever 100 millions de dollars, monte en flèche et se destine à apporter sa pierre à l’édifice du boom des appels vidéo.

Pas besoin d’y passer des heures pour trouver une alternative à la prononciation de son nom. Ce sera « mmhmm », et rien d’autre. Une idée survenue à un certain Phil Libin, son cofondateur, connu pour avoir créé Evernote en 2007. L’informaticien américain s’est lancé dans un nouveau défi et mmhmm souffle sa première bougie avec une attractivité déjà très confortable. Le Japonais SoftBank, par son fond Vision Found, a dirigé l’opération. Face à Zoom et les plateformes de visioconférence, mmhmm a trouvé une stratégie.

 

Que propose la startup « mmhmm » ?

Deux facteurs semblent jouer dans la popularité de la startup. D’un côté, Phil Libin. Lui qui avait senti venir l’émergence des smartphones avait fait de l’idée d’Evernote une vraie pépite. Il s’investit aujourd’hui sur le marché des appels vidéo au plus grand bonheur des investisseurs. C’est d’ailleurs le second facteur : le marché explose et mmhmm, au lieu de se lancer avec une énième plateforme concurrente à Zoom et à Microsoft/Google, a choisi d’être complémentaire, comme un partenaire.

Pour cela, la pépite développe des fonctionnalités pour agrémenter les appels. L’un de ses principaux travaux concerne les présentations de documents PowerPoint. Avec sa technologie, elle offre une meilleure expérience lorsqu’une personne veut partager à l’écran ses slides. Il est possible d’intégrer son visage à l’écran, directement aux côtés des documents affichés. mmhmm travaille aussi sur ses propres outils natifs pour créer des présentations directement dans la visioconférence sans passer par PowerPoint ou un autre logiciel tiers.

Actuellement, mmhmm se faufile sur Zoom et d’autres applications qui l’ont rendu compatible. Zoom a toujours voulu encourager les développeurs à lancer leur application sur sa propre plateforme afin de l’agrémenter rapidement et à faible coût. Cela dit, avec sa nouvelle levée de fonds, mmhmm pourrait très vite passer de partenaire à concurrent du géant de la visio coté en bourse. La startup a dit qu’elle préparait une application mobile pour que ses utilisateurs puissent utiliser sa propre plateforme d’appel vidéo.

 

Source: presse-citron.net

Entrepreneuriat des jeunes au Burkina Faso : le Club des hommes d’affaires Franco-burkinabè (CHAFB) et le ministre en parle à bâton rompu

Les membres du Club des hommes d’affaires Franco burkinabè (CHAFB) se sont donnés rendez-vous, le 06 Juillet 2021, à l’hôtel Sopatel Silmandé à Ouagadougou. C’était à la faveur d’un business meeting placée sous le thème : Politique et entrepreneuriat au Burkina Faso tenu en présence du ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat Salifo Tiemtoré.

Les participants ont échangé à propos de  la politique de l’emploi des jeunes du gouvernement Burkinabè

L’hôtel Sopatel  Silmandé à Ouagadougou a servi de cadre,  dans la soirée du 6 juillet dernier,  aux  membres du Club des hommes d’affaires Franco burkinabè  ( CHAFP) d’échanger à bâton rompu avec le ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat Salifo Tiemtoré.  Ce fut l’occasion pour ce dernier de décliner la politique de l’emploi des jeunes du gouvernement Burkinabè. A l’en croire, l’Etat met désormais l’accent sur la formation des jeunes et des femmes au cœur de ses actions afin de leur permettre de s’auto-employer. Plusieurs fonds ont également été créés pour octroyer des prêts à ceux (les jeunes) qui veulent se lancer dans l’entreprenariat a-t-il expliqué.

 « La voie la plus opportune aujourd’hui pour trouver une solution au chômage de notre pays, réside dans la création des entreprises. Mais maintenant pour que ces jeunes puissent parvenir à la création de leurs propres entreprises, il faut qu’ils aient une formation de base qui leur permettra de s’en sortir », a-t- il dit avant des saluer le Club des Hommes d’affaires Franco-Burkinabè pour l’initiative.

Le ministre en charge de la Jeunesse Salifo Tiemoré

 

« Le ministère soutient ces acteurs qui constituent de véritables soutiens aux actions entrepreneuriales initiées par le gouvernement », a laissé entendre le ministre Salfo Tiemtoré. 

Le président du CHAFB, Arnaud Bouhier, s’est réjoui de la présence massive des membres du CHAFB. D’ailleurs, la rencontre leur a permis de se retrouver autour d’échanges B to B et de pouvoir échanger avec le ministre sur la question de la politique entrepreneuriale au Burkina Faso.  

« L’entreprenariat constitue un véritable défi au regard de la jeunesse de la population Burkinabè et de la contribution active des femmes dans l’économie. C’est la tout le sens du thème de cette rencontre à laquelle nous avons voulu la présence du ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion de l’entrepreneuriat » a-t- il indiqué.

La rencontre a été mise à profit pour procéder à la cooptation de quatre nouveaux chefs d’entreprise en tant que membres du Club.

 

Moubarak Silga (Collaborateur)

Elites Femmes

 

 

 

 

République Démocratique du Congo (RDC) : Malangu Kabedi Mbuyi, première femme nommée pour diriger la Banque centrale du Congo (BCC)

Pour la première fois de son histoire, la Banque centrale du Congo (BCC) sera dirigée par une femme. Il s’agit de Madame Malangu Kabedi Mbuyi, ancienne fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI).

Née le 1er février 1958 à Kananga dans la province du Kasaï, Madame Malangu Kabedi Mbuyi a été nommée le 5 juillet 2021, Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) par le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi.

Mme Malangu a fait ses études supérieures à l'université Libre de Bruxelles. Elle est licenciée en économie et une maîtrise en économétrie.

La Banque centrale du Congo est l'institution de droit public de la République démocratique du Congo, responsable de maintenir la stabilité monétaire du pays.

 

La Rédaction

Emprunt obligataire du Burkina Faso « TPBF 6,50% 2021-2031 » : Une opération clôturée avec succès

 La Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) vous annonce la clôture avec succès de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Burkina Faso dénommé « TPBF 6,50% 2021-2031 ».

En rappel, le 24 juin 2021, la Société Burkinabé d’Intermédiation Financière (SBIF) lançait, en tant qu’arrangeur et chef de file, l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne du Burkina « TPBF 6,50% 2021-2031 », d’un montant indicatif de FCFA 150 Milliards, avec une maturité de 10 ans dont 02 ans de différé et un taux d’intérêt 6,50%.

A la clôture de l’opération le 24 juin 2021, l’Etat a retenu en définitive un montant de FCFA 165 Milliards (165 000 000 000) sur le montant total mobilisé.

Le Trésor public du Burkina Faso et la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) remercient tous les investisseurs, personnes physiques et morales, pour leur contribution à la réussite de cette opération et leur confiance renouvelée en l’économie du Burkina Faso.

 

Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF)

www.sbifbourse.bf

 

Emprunt obligataire du Burkina Faso « TPBF 6,50% 2021-2031 » : Une opération clôturée avec succès

 La Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) vous annonce la clôture avec succès de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Burkina Faso dénommé « TPBF 6,50% 2021-2031 ».

En rappel, le 24 juin 2021, la Société Burkinabé d’Intermédiation Financière (SBIF) lançait, en tant qu’arrangeur et chef de file, l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne du Burkina « TPBF 6,50% 2021-2031 », d’un montant indicatif de FCFA 150 Milliards, avec une maturité de 10 ans dont 02 ans de différé et un taux d’intérêt 6,50%.

A la clôture de l’opération le 24 juin 2021, l’Etat a retenu en définitive un montant de FCFA 165 Milliards (165 000 000 000) sur le montant total mobilisé.

Le Trésor public du Burkina Faso et la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) remercient tous les investisseurs, personnes physiques et morales, pour leur contribution à la réussite de cette opération et leur confiance renouvelée en l’économie du Burkina Faso.

 

Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF)

www.sbifbourse.bf

 

Formulation du Référentiel National de Développement (RND) 2021-2025 : le projet de document examiné et validé

La réunion de la deuxième session du comité d’orientation et de formulation du nouveau référentiel national de développement (RND) 2021-2025 s’est tenue le vendredi 02 juillet 2021, couplée à la dernière session du Comité National de Pilotage du PNDES 2016-2020. C’était sous la présidence du Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré à Ouagadougou.

 

D’un coût estimatif de 19 030,70 milliards FCFA,  le projet de document du Référentiel National de Développement 2021-2025 a été examiné et validé,  par les parties prenantes réunies autour du comité d’orientation et de formulation du nouveau référentiel national de développement.

Le Premier Ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, président de la réunion,   a fait le bilan global de la mise en œuvre du PNDES. Selon lui,  «  ce qui est important, c’est de tirer les leçons des insuffisances du PNDES pour avancer. »

Il a salué la démarche participative de l’élaboration du nouveau RND 2021-2025, qui, est axé sur cinq (05) défis majeurs pour transformer l’économie du pays, avec un point d’honneur à la sécurité et la cohésion sociale. Les partenaires ajoute-t-il qui ont aussi salué la démarche participative de l’élaboration de ce nouveau référentiel, ont fait des suggestions et réaffirmé leur engagement et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre,  a-t-il confié.

Par ailleurs selon lui, le document validé  sera très prochainement examiné  en Conseil des ministres puis à l’Assemblée nationale, avant la table ronde pour l’appel à financement.

Financé à hauteur de 70% par des ressources internes, le RND 2021-2025 s’oriente autour des axes stratégiques suivants.  Il s’agit tout d’abord de la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix, l’approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation de l’administration publique. Ensuite la consolidation du développement humain durable et de la solidarité. Enfin, la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

Au titre des observations des participants, il ressort entre autre le recours au Génie militaire, pour l’exécution de certains marchés publics dans les zones sécuritaires difficiles. A cela s’ajoute la digitalisation, l’absorption des financements extérieurs et la réforme des marchés publics en lien avec le contexte sécuritaire.

Le chef du gouvernement a rassuré que ces inquiétudes seront prises en compte dans le document final.

Le Référentiel National de Développement est un programme de dialogue autour de projets  prioritaires ainsi qu’un instrument de dialogue entre OSC, partenaires techniques et financiers et le gouvernement.

 

Adja Ilboudo (Collaboratrice)

Elites Femmes

 

 

 

La burkinabè Balguissa Sawadogo devient Chef département Communication et Marketing du CAVIE

[ACCI-CAVIE] Balguissa SAWADOGO est consultante en communication et promotrice d’un projet média www.elitesfemmes.com. Passionnée de belles lettres, elle s’est intéressée très jeune au journalisme. Elle exerce en tant journaliste traitant des questions économiques et financières depuis 2015.

Balguissa SAWADOGO fait partie d’un réseau de 100 journalistes africains formés par la Banque Mondiale en « Journalisme pour le développement ». A ce propos, Balguissa s’attache spécifiquement aux sujets portant sur la banque, les mines, la fiscalité, l’autonomisation économique des femmes et l’intelligence économique. Elle dispose d’une certification en « Intelligence économique & Diplomatie d’entreprise dans la ZLECA » du CAVIE. Elle est également certifiée en « Journalisme d’investigation économique » par l’US Department Of state à Dakar au Sénégal.

Engagée sur les questions de défense des droits des femmes en Afrique, elle a récemment été certifiée sur « Les droits Humains : les droits des femmes » délivrée par Apprentissage Sans Frontière (ASF) et l’Université des Médias et des Droits Humains (UMDH).

https://www.acci-cavie.org/.../la-burkinabe-balguissa.../

La Rédaction