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Les façons simples d’(ab)user de l’aloe vera, cette plante miracle
Les façons simples d’(ab)user de l’aloe vera, cette plante miracle
On le connaissait version crème apaisante et hydratante, on le découvre en boisson bien-être quand sa pulpe n’est pas directement appliquée sur la peau du visage ou les cheveux en soin express maison. Zoom sur l’aloe vera, cette plante aux multiples bienfaits.
Du Brésil à l’Asie en passant par l’Océanie, de très nombreuses femmes ont fait de l'aloe vera leur plante chouchou. Et pour cause, elle détient de nombreuses vertus pour notre santé, notre bien-être et notre beauté. Triple raison d’user et d’abuser d'elle de quelques façons simplissimes.
Comment boire et consommer l'aloe vera ?
Chaque matin, depuis six mois, Eve avale rituellement ses 50 ml de jus d’aloe vera. Pourquoi ? « Parce que cela me fait du bien, répond-elle. Depuis que j’ai commencé à en boire, je me sens moins fatiguée et j’ai passé l’hiver sans le moindre petit rhume. » Eve n’est pas un cas isolé. Dans les magasins bio, des bouteilles d’un litre de jus d’aloe vera pur ont fait leur apparition, se vendant comme des jus d’orange au supermarché. Sur les forums, les avis sont nombreux. Cette eau végétale, véritable cocktail naturel de micronutriments, est en effet recommandée contre la constipation, les douleurs articulaires, la fatigue passagère ou chronique, une déprime du système immunitaire… jusqu’à la lutte contre les signes de l’âge et les kilos en trop ! Bref, l’aloe vera est LA plante miracle du moment. Vrai ou faux ? Véronique Gabriel, médecin nutritionniste qui a travaillé sur cette plante, nous en a dit plus sur ces usages.
Miser sur les nutriments avec un jus d’aloe vera
Le jus de l’aloe vera provient des feuilles. L’aloès a en...
PNDES 2016-2020 : un rapport révèle l’impact de la crise sécuritaire sur les résultats de développement au Burkina Faso
PNDES 2016-2020 : un rapport révèle l’impact de la crise sécuritaire sur les résultats de développement au Burkina Faso
Le Secrétariat Permanent du Plan National de Développement Economique et Social (SP/PNDES) et ses partenaires se sont réunis le vendredi 7 mai 2021 dans l’enceinte de la salle de conférence du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, autour d’un atelier de validation du rapport intitulé « L’analyse des conflits et leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES ».
Le Burkina Faso est en pleine finalisation de l’avant-projet du Référentiel de Développement National 2021-2025. Il devra à terme, tenir compte de l’ensemble des acteurs tous secteurs confondus, impliqués dans le processus. Pour mieux réussir cet exercice, le Secrétariat Permanent du PNDES a commandité une étude afin de comprendre les conséquences des crises sur la mise en œuvre du PNDES 2016-2020.
A ce sujet, les résultats de l’étude sont clairs. La crise sécuritaire a eu des effets, notamment au plan macroéconomiques et dans les différents secteurs de développement, en particulier l’éducation, la santé et la production agrosylvopastorale. Par exemple, la crise a occasionné un réaménagement du budget de l’Etat pour accorder une priorité au secteur de défense-sécurité, réduisant les marges de manœuvre en matière d’investissement dans le secteur de soutien à l’économie et des dépenses dédiées aux secteurs sociaux. A ce propos, le rapport montre une baisse au niveau national du taux brut de scolarisation au primaire depuis 2018-2019, en grande partie dans les régions à fort défis sécuritaire (Sahel, Est et Centre Nord).
Au niveau de la production agrosylvopastorale, l’impact de la crise sécuritaire se traduit par la réduction de l’accès aux ressources productives pour les populations déplacées, avec pour corollaire la perte de production agricole et pastorale.
Au niveau humanitaire, il a été observé un accroissement rapide des déplacements forcés de populations, aussi bien dans leurs propres régions que vers d’autres, plus sûres, du pays.
Le chargé d'études au SP/PNDES, Seydou Sawadogo a confié que l’étude a été menée dans neuf régions du Burkina Faso soit six zones couvertes par le Programme d’Urgence pour le Sahel et le Sud du pays ainsi que trois régions frontalières. Elle visait à comprendre les causes réelles des crises et les facteurs de résiliences de certaines communautés. Monsieur Sawadogo a cependant insisté sur le fait que l’étude qui s’est menée sous le format d’entretien avec les communautés concernées a consisté à recueillir le ressenti de ces populations dans les zones identifiées.
Pour le Secrétaire Général du Premier Ministère, Yvonne Rouamba/Guigma par ailleurs présidente de la cérémonie, « le rapport de l’étude dresse un portrait détaillé des causes de la fragilité du pays face à la violence des groupes armés terroristes auxquels le Burkina Faso est confronté en dépit des autres défis. Elle fournit également les facteurs de résilience que le gouvernement burkinabè et ses partenaires nationaux et internationaux doivent renforcer en vue de consolider la paix et la cohésion sociale. » Elle a surtout rappelé que certaines recommandations issues du rapport ont déjà été prises en compte dans l’avant-projet Référentiel National de Développement 2021-2025.
Les partenaires techniques et financiers (PTF) représentés par Madame Angeline Nguedjeu, s’est réjouie de la qualité du travail. Selon elle, il s’agit d’un travail bien fourni et d’une expertise de haute qualité.
Le référentiel de développement est un parchemin stratégique d’orientation de développement pour le pays. Le projet de Référentiel National de Développement 2020-2025 sera dévoilé bientôt officiellement au cours des prochaines assises nationales.
Balguissa Sawadogo
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Burkina Faso : l’Assemblée Nationale adopte à la majorité le projet de Loi de Finances rectificative
Burkina Faso : l’Assemblée Nationale adopte à la majorité le projet de Loi de Finances rectificative
Le parlement burkinabè a adopté le projet de Loi de Finances rectificative le mardi 11 mai 2021 à la majorité soit 106 pour et 20 abstentions.
La Loi de finances rectificative pour le budget de l’Etat, exercice 2021 présente en termes de recettes en FCFA, 2.128.983.415.000 contre 2.110.974.391.000 dans la loi de finances initiale. En dépenses, il dévoile 2.669.783.522.000 FCFA contre 2.651.774.000 dans la loi de finances initiale. L’épargne ressort à 35.919.908.000 FCFA contre 24.469.514.000 dans la loi de finances initiale soit un déficit de 540.800.107.000 FCFA.
Par ailleurs, il prend en compte la nouvelle configuration du gouvernement caractérisée par des changements de dénomination, des fusions de certains ministères et la suppression d’autres. Aussi, la nouvelle configuration impose des ajustements dans la loi de finances initiale afin d’assurer une cohérence entre les allocations budgétaires et les nouveaux domaines d’actions des ministères. Sans oublier l’accroissement des appuis budgétaires de certains partenaires techniques et financiers. Enfin, la révision à la hausse des prévisions de ressources internes grâce à la résilience de l’économie, malgré les chocs internes et exogènes.
Violences faites aux femmes au Burkina Faso : Message du ministre de la Femme Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal suite au crime de Dame Aminata Ouédraogo
Violences faites aux femmes au Burkina Faso : Message du ministre de la Femme Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal suite au crime de Dame Aminata Ouédraogo
Autonomisation des femmes et des jeunes : la fondation Merck rassemble 26 Ministres au cours du sommet en ligne Merck Africa Research Summit (MARS)
Autonomisation des femmes et des jeunes : la fondation Merck rassemble 26 Ministres au cours du sommet en ligne Merck Africa Research Summit (MARS)
Merck Foundation Africa Research Summit a annoncé le 11 Mai la tenue d’une de la 8ème édition de Merck Foundation Africa Asia Luminary 2021- MARS, au cours d’une Table Ronde Ministérielle de Haut Niveau avec 26 Ministres Africains de Santé, de l'Education, de la Science et la Technologie et de l'Information, du Genre, et des chercheurs MARS. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de Merck Foundation.
La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne a organisé le sommet de la recherche africaine nommé Merck Foundation Africa Research Summit - MARS 2021 en ligne, en partenariat avec l'Union Africaine et les Ministres Africains de différents secteurs. C’était lors de la 8ème édition de la Fondation Merck Africa Asia Luminary 2021, organisée en partenariat avec le gouvernement de la Zambie. La conférence a été inaugurée par le Président de la République de Zambie, S.E. Dr. EDGAR CHAGWA LUNGU et Prof. Dr. Frank Stangenberg-Haverkamp Président du Directoire de E.Merck KG et du Président Conseil d'Administration de la Fondation Merck. Elle était coprésidée par S.E. Mme ESTHER LUNGU, La Première Dame de la République de Zambie et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation.
Élaborant sur le Sommet MARS, la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation et Présidente du Sommet MARS a expliqué : « Je suis très heureuse que plus de 20 Honorables Ministres Africains de différents secteurs se réunissent pour le sommet MARS. La Fondation Merck souligne son engagement à long terme en faveur du renforcement des capacités de recherche en Afrique. Cette année, le Sommet a principalement abordé l'importance de l'autonomisation des jeunes pour relever les défis de la durabilité en Afrique et dans le Sud mondial, l'autonomisation des femmes dans l'éducation et les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques); défis et stratégies, la réponse à la pandémie de coronavirus et le rôle de la recherche scientifique dans la réponse au développement du cancer et du vaccins - Deux défis émergents en Afrique ».
Dr. Eng. Ahmed Hamdy, Directeur Exécutif, Union Africaine - Commission Scientifique, Technique et de Recherche, a souligné : « Le Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck – MARS a été une occasion précieuse pour tous ceux qui sont engagés et intéressés par la recherche en santé en Afrique d'en apprendre davantage sur le spectre complet de recherche scientifique de pointe actuellement en cours sur le continent en ce qui concerne le COVID-19, et préparer la voie à suivre dans la stratégie africaine de lutte contre la pandémie avec une approche concrète ».
La Vidéoconférence En Ligne de MARS a réuni des dirigeants distingués sur une plate-forme unique pour réaffirmer l'engagement de la Fondation Merck à développer une feuille de route africaine forte vers l'égalité des sexes en discutant des politiques, du leadership et des rôles scientifiques qui peuvent permettre aux femmes de se rétablir et de prospérer dans un monde post-COVID-19.
Hon. Khumbize Kandodo Chiponda, Ministre de Santé et de la Population du Malawi, a déclaré : « Les femmes sont aux premières lignes de la crise du COVID-19, en tant que prestataires de la santé, soignants, innovatrices, organisatrices communautaires et en tant que certains des dirigeants nationaux les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. Ce panel ministériel de MARS a souligné à la fois la centralité de leurs contributions et le rôle des gouvernements et des politiques dans la promotion de l'égalité des sexes, ce qui sera propice à notre collaboration pour autonomiser les femmes et soutenir les filles dans l'éducation. Je suis très privilégié de travailler en étroite collaboration avec les ministres africains pour contribuer au développement de l'Afrique. »
Adja Ilboudo
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La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso
La Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) et le Gouvernement burkinabè collaborent pour implémenter le projet « BRAVE Women » au Burkina Faso
Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso
DJEDDAH, Royaume d'Arabie Saoudite, 13 avril 2021/ -- Le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) et sa branche du secteur privé, la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) (www.ICD-idb.org), collaborent avec le Gouvernement burkinabè, à travers la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF), pour mettre en œuvre le « Programme d’Assistance à la Résilience des Entreprises à Valeur Ajoutée » (BRAVE Women) au Burkina Faso.
Mis en œuvre par la BID / SID, le programme « BRAVE » a été initialement implémenté au Yémen en 2016 avec pour objectif de combiner le renforcement des capacités et des subventions à coûts partagés pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) en plus du soutien aux chaines de valeur, le tout dans un cadre intégré qui répond aux défis du secteur privé dans un contexte de conflit. Le Fonds de transition MENA (Partenariat de Deauville) a assuré le financement de ce projet qui a été clôturé avec succès en 2020.
A cet effet, le président du Groupe de BID, Dr. Bandar Hajjar, a exprimé son engagement à soutenir les stratégies et initiatives qui favorisent l’autonomisation économique des femmes, considérée comme essentielle pour construire un monde plus inclusif, résilient et durable.
Ce projet BRAVE Women au Burkina Faso est financé par l'Initiative de Financement en faveur des Femmes Entrepreneures (We-Fi), un partenariat entre quatorze gouvernements donateurs (dont l'Arabie Saoudite), huit banques multilatérales de développement (dont la BID) et d'autres parties prenantes. Ce partenariat a pour principal objectif d’aider les femmes entrepreneures à surmonter les obstacles financiers et non financiers auxquels elles sont confrontées, tout en essayant de créer un meilleur climat d’affaires pour elles. Ce nouveau projet devrait donc non seulement renforcer la résilience des PME détenues / dirigées par des femmes, mais également soutenir le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso.
Selon le CEO de la SID, M. Ayman Amin Sejiny, l’implémentation du projet BRAVE au Burkina Faso fait suite à la mise en œuvre réussie des projets similaires en cours au Yémen et au Nigéria qui ont soutenu 916 PME détenues / dirigées par des femmes (à ce jour) via des formations et décaissé 6,4 millions USD de soutien financier, dont 3,2 millions USD sous forme de subventions à coûts partagés.
M. Ayman a déclaré que « La SID est ravie de jouer un rôle important dans les efforts collectifs visant à surmonter les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures dans des environnements fragiles. Nous visons à renforcer le secteur privé, en tant que moteur d'une croissance durable dans des contextes fragiles. Cette coopération vise à renforcer la résilience des PME appartenant à des femmes qui ont connu des difficultés pendant la crise actuelle. Nous prions également Allah le Tout-Puissant de nous soutenir pour mener à bien ce projet du Burkina Faso »
Distribué par APO Group pour Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD).
A propos de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) :
La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso « MEBF » est une structure d’appui au développement du secteur privé au Burkina Faso (reconnue comme Association d'utilité publique depuis 2010). Elle a été créée avec l'aide de la Banque mondiale en 2002 afin de soutenir et de développer les acteurs du secteur privé dans le pays, principalement à travers une plateforme intégrée de services à valeur ajoutée au profit des entreprises privées et des groupements professionnels. L’institution est rattachée au Ministère en charge du commerce qui relève de l’autorité gouvernementale.
A propos de la Banque islamique de développement (BID) :
La Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement (BMD) qui s’emploie à améliorer la vie des gens en promouvant le développement social et économique dans les pays membres et les communautés musulmanes du monde entier, en produisant un impact à grande échelle.
Grâce à des partenariats de collaboration entre les communautés de nos 57 pays membres (MC), nous cherchons à donner aux personnes et aux communautés les moyens de conduire leur propre progrès économique et social à grande échelle, en mettant en place l'infrastructure pour leur permettre de réaliser leur potentiel.
Le nouveau modèle d’affaires de la Banque, « Faire en sorte que les marchés fonctionnent pour le développement », contribue à renforcer la compétitivité de nos pays membres dans les industries stratégiques pour une meilleure participation et mise à niveau au sein des chaînes de valeur mondiales. Il s'agit de l'industrie alimentaire et agroalimentaire, de l'industrie du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure, de la pétrochimie et du pétrole, de la construction et de la finance islamique.
Nous encourageons également des solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, en tirant parti du potentiel de la science, de la technologie et de l'innovation en tant que moteurs stratégiques de la croissance économique, alors que nous travaillons à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.
A propos de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) :
La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) est une institution financière multilatérale de développement et est membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID). La SID a été créée en novembre 1999 pour soutenir le développement économique de ses 55 pays membres en fournissant des financements pour des projets du secteur privé, en promouvant la concurrence et l'esprit d'entreprise, en fournissant des services de conseil aux gouvernements et aux entreprises privées et en encourageant les investissements transfrontaliers. La SID a eu la notation « A2 » par Moody's, « A- » par S&P et « A + » par Fitch. La SID établit et renforce des relations de coopération et de partenariat dans le but d'établir un financement conjoint ou collectif. La SID applique également la technologie financière (Fintech) pour rendre le financement plus efficace et plus complet.
SOURCE
Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD)
Women in Africa (WIA) lance un appel à candidature pour des formations à distance au profit des femmes chefs d'entreprises en Afrique
Women in Africa (WIA) lance un appel à candidature pour des formations à distance au profit des femmes chefs d'entreprises en Afrique
Women In Africa veut soutenir la création d’emploi et l’entrepreneuriat féminin en Afrique. C'est une initiative panafricaine qui propose des formations à distance aux chefs d’entreprises exerçant dans 8 domaines particuliers. Les formations seront assurées par les experts des universités et grandes entreprises.
L’Initiative Women in Africa (WIA) qui promeut l'entrepreneuriat féminin en Afrique a lancé un appel à candidatures pour son programme de formation des femmes chefs d’entreprise africaines pour le compte de l’année 2021. Le programme ouvert aux candidates de tous les pays du continent propose un soutien complet comprenant la formation, la communication et le réseautage.
Les participantes doivent être des créatrices ou dirigeantes d’une entreprise ou start-up lancée il y a moins de 5 ans. Les entreprises ciblées sont celles exerçant dans les domaines de l’agriculture, la fintech, le numérique, la santé, l’éducation, l’environnement, l’industrie créative et l’industrie de la beauté.
Les critères de sélection tiendront compte de l’innovation du produit, service ou technologie proposé par l’entreprise, du modèle commercial, du potentiel de croissance, de la composition de l’équipe et de la traction sur le marché.
Le programme sélectionnera 10 femmes par pays. Elles bénéficieront d’un programme de formation pour faciliter le développement de leurs projets, quelle que soit leur catégorie.
Les sujets de la formation sont entre autres le marketing, la finance/banque, la communication, le marketing digital, la logistique et la gestion des ressources humaines, qui seront enseignés à travers des sessions sous forme de bootcamp virtuel.
Elles bénéficieront également d’un cours dans l’un des campus du réseau Honoris United Universities, partenaire du programme, ainsi qu’un accompagnement personnalisé dirigé par un expert d’entreprise.
Par le biais de ce programme, le WIA vise à soutenir plus de 10 000 femmes entrepreneures, contribuant indirectement à la création de 100 000 emplois, d'ici 2030.
Les candidatures doivent être soumises au plus tard le 7 mai 2021.
La Rédaction
Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie
Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie
Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank a annoncé le 8 avril 2021 la nomination de Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, poste qu'il occupera en plus de son rôle actuel de Directeur général d'eProcess International.
Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank a déclaré : « L'accélération rapide de l'adoption du numérique par les citoyens et les entreprises d'Afrique, ainsi que l'explosion du commerce électronique sur le continent, transforment les secteurs de la banque et des paiements. Réussir dans les opérations et la technologie est essentiel pour le succès à court, moyen et long terme du Groupe Ecobank, et fait partie intégrante de notre volonté de répondre aux attentes en constante évolution de nos clients. Tomisin Fashina possède l'expérience nécessaire pour y parvenir, et sa nouvelle fonction lui permet d'avoir une vue d'ensemble de nos opérations et de nos technologies ».
Tomisin Fashina a plus de 30 ans d'expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers. Avant de rejoindre le Groupe Ecobank, il était Président du conseil d'administration de la Steward Bank, Harare, Zimbabwe. Il a également été Directeur général de Yookos, un réseau social, et a occupé plusieurs postes à la Barclays Bank, notamment celui de Directeur général des produits de banque transactionnelle et de gestion des canaux, et celui de Directeur de la gestion de trésorerie et des paiements. Auparavant, chez Citigroup Afrique du Sud, il a exercé des fonctions de direction au sein de Global Transaction Services, en tant que Chef de division et Directeur de la prestation de services aux clients pour l'Afrique subsaharienne, et Chef de division de la banque électronique et de la mise en œuvre pour l'Afrique subsaharienne.
Tomisin Fashina est titulaire d'une licence en ingénierie informatique de l'université Obafemi Awolowo, d'un MBA en marketing de l'université de Lagos et d'un doctorat de gestion d'entreprise en leadership de l'université Capella, Minnesota, États-Unis.
M. Fashina succède à Eddy Ogbogu au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, suite au récent départ à la retraite de ce dernier après onze années passées au sein du Groupe.
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service d’environ 24 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains.
Adja Ilboudo
International : Akunna Cook nommée au poste de sous-secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines par Joe Biden, président des États-Unis
International : Akunna Cook nommée au poste de sous-secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines par Joe Biden, président des États-Unis
D’origine nigériane, avant de pratiquer le droit, Akunna Cook avait travaillé pendant 10 ans en tant que diplomate de carrière au Département d'État où elle se concentrait sur le développement économique et politique. Elle a également servi à l'étranger en Chine, en Afrique du Sud et en Irak où elle a conseillé des entreprises américaines sur le commerce, l'investissement et les risques politiques.
Toute chose qui persuade ses proches qu’il s’agit d’un choix du Président Joe Biden. Elle est « un diplomate chevronné et africaniste avec un bilan impressionnant de réalisations en matière d'autonomisation économique et d'équité pour les personnes de couleur » s’est réjouie Rosa Whitaker, présidente et chef de la direction de Whitaker Group.
À Washington, elle a été assistante spéciale du secrétaire d'État adjoint chargée des affaires africaines, de l'engagement multilatéral, de la gestion et des questions juridiques.
Elle a obtenu son diplôme en droit de la Yale Law School et une maîtrise en politique publique de la Harvard Kennedy School of Government. Cook est membre à terme du Council on Foreign Relations et membre du barreau de Washington, DC.
La Rédaction
Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement
Journée internationale de la femme, 8 mars 2021 « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »
Tribune du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement
La journée spéciale du 8 mars, commémorée dans le monde en faveur des droits des femmes, me donne l’occasion de rendre un hommage appuyé à toutes les braves femmes : les épouses, mères et filles du monde entier et, particulièrement, celles de notre sous-région.
Les femmes font face à des pesanteurs socio-culturelles et souvent d’exclusion sociale et économique ; mais continuent à faire montre d’une résilience avec bravoure en s’engageant et prenant sur elles le pari de l’amélioration de leurs conditions de vie et celles de leurs foyers. Dans ce combat, la responsabilité des hommes est un levier structurel de changement.
Les constats ci-dessous traduisent si bien la pertinence du thème de la présente commémoration :
En Afrique subsaharienne, 59% des femmes de 25 à 34 ans figurent parmi les personnes extrêmement pauvres, d’après une étude mondiale réalisée par l’ONU sur le rôle des femmes dans le développement[1]. Cette étude recommande de placer l’égalité des sexes, les soins et travaux domestiques non rémunérés au premier rang des priorités dans l’élaboration des stratégies d’élimination de la pauvreté et de développement durable.
En Afrique de l’Ouest, les inégalités entre les sexes sont très profondes au détriment des femmes comme le mesure l’indice moyen des inégalités des Nations Unies [0,61 sur 1], ce qui reflète la persistance des discriminations. La pandémie de la COVID-19 a malheureusement creusé ce fossé et les droits des femmes, y compris ceux relatifs à l’intégrité physique, ont été bafoué.
La COVID nous montre aussi qu’il est une nécessité absolue, pour faire société, de s’appuyer sur celles qui la font exister, que ce soit au sein de leurs foyers ou au sein des structures économiques. Tout ceci nous invite à la nécessité d’actions afin de promouvoir le leadership féminin ; et de soutenir, à travers nos financements, l’émergence des femmes entrepreneures comme acteurs clé de la croissance économique.
Ainsi, la réponse de la Banque à la pandémie ne se limite pas à rectifier des inégalités de longue date ; il s’agit de contribuer à bâtir un monde résilient dans l’intérêt de tous, où aucune femme n’est laissée pour compte. C’est pourquoi, la Banque accentue dans les Etats membres ses interventions afin de garantir au profit des femmes la création d’opportunités économiques et d’emplois.
Ce qui précède indique la cohérence et la pertinence du thème, combien évocateur, retenu cette année au niveau international. L’avenir sera meilleur lorsque les femmes seront pleinement parties prenantes des instances décisionnelles afin que leurs besoins pratiques et stratégiques soient efficacement pris en compte. La BOAD en tant qu’institution de développement durable a une responsabilité centrale dans la promotion et la réalisation de l’émancipation des femmes. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes engagés à travers notre Plan Stratégique Djoliba 2021-2025 à assurer un financement inclusif pour les femmes.
En interne, la Banque a mis un accent particulier sur le renforcement des compétences et du leadership féminin et l’amélioration du taux de participation des femmes dans les instances de la Banque. Bien entendu, aucune différence n’est faite dans la rémunération : à poste égal, les femmes et les hommes perçoivent la même rémunération.
En matière de gouvernance de l’Institution, en plus des directrices déjà en poste avant ma nomination, j’ai récemment recruté une directrice de cabinet et promu une femme au poste de Secrétaire Générale de la BOAD. Au-delà du prix que j’attache à la question du genre, les choix portés sur ces deux collaboratrices pour occuper des postes éminemment stratégiques, sont en phase avec les engagements que j’ai souscrits auprès des plus hautes Autorités de l’UEMOA lors de ma prise de fonction et se justifient amplement au vu de la compétence dont elles font preuve.
Je souhaite saluer les nominations de Dr Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’OMC ainsi que celles de toutes ces femmes qui par leurs mérites et leurs expertises occupent de hautes fonctions dans nos Etats, nos entreprises et nos institutions. Le leadership des femmes n’est pas un vœu pieux, c’est une nécessité de développement ; et j’ose espérer que ces nominations ouvrent et renforcent en Afrique l’émergence d’un leadership féminin seule vraie voie pour un développement humain durable et équitable.
Je voudrais transmettre mes vives félicitations aux Etats de l’Union qui adhèrent à ces efforts de promotion du leadership féminin. Un monde où la femme et l’homme contribueraient et bénéficieraient équitablement des fruits du développement de nos sociétés et de nos économies est en émergence. C’est une fierté et un devoir de pouvoir contribuer à son avènement en ma qualité de Président de la BOAD.
Serge EKUE
Président de la BOAD