Elites Femmes
Recrudescence du phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou : la Gendarmerie Nationale tire la sonnette d’alarme
Recrudescence du phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou : la Gendarmerie Nationale tire la sonnette d’alarme
Les cas de viol sur mineurs sont un phénomène nouveau dans nos sociétés. De nombreuses plaintes sont enregistrées dans les services de Gendarmerie depuis l’année 2020. Les faits récents se sont passés dans les quartiers Nagrin, Pissy et Saaba.
Ces viols sont commis aussi bien par des mineurs que par des adultes.
LES FAITS
PREMIÈRE AFFAIRE
Un coiffeur d’un des quartiers ci-dessus cités, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons de procédures judiciaires, en complicité avec un gérant de vidéoclub se sont rendus coupables d’abus sexuels sur des mineurs garçons de 12 ans de la classe de CM1. Ces derniers partaient se coiffer régulièrement chez un homme adulte (le présumé coupable). Pour avoir la confiance de ses victimes, il les coiffait gratuitement. A l’issue, il leur faisait visionner des films pornographiques. Un jour, le coiffeur a conduit un des mineurs dans une maisonnette voisine de son salon où, en compagnie de son voisin, gérant de vidéoclub, le garçonnet a été sodomisé. Pendant plusieurs jours, le coiffeur et son acolyte ont continué d’abuser sexuellement du garçonnet. Par ailleurs, ces deux (02) délinquants abusaient sexuellement d’un autre garçonnet de 12 ans dans le même quartier et élève en classe de CM1. Les faits ont été découverts et rapportés à ses parents par le frère d’une des victimes. Lesdits parents ont porté plainte à la Brigade Ville de Gendarmerie de Boulmiougou. Interpellés et interrogés, les deux (02) présumés auteurs ont reconnu sans ambages les faits à eux reprochés. La nouvelle s’est vite répandue dans le quartier. Toute chose qui a motivé la seconde victime à se dévoiler.
DEUXIÈME AFFAIRE
Les faits se sont passés dans le quartier Saonré, de l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Des viols ont été commis sur deux (02) fillettes, dont l’une âgée de dix (10) ans et l’autre de huit (08) ans, élèves respectivement en classe de CM1 et de CE2. Un homme, ayant la trentaine révolue, est impliqué. Ce monsieur dont la femme servirait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, aux périodes d’absence de son épouse. La première victime relate que l’auteur des faits est une personne qu’elle connait bien. Un jour, elle a été interceptée par le présumé coupable qui, par des subterfuges, a réussi à la conduire dans son domicile. Elle y a été sexuellement abusée par celui-ci qui l’a ensuite menacée de représailles si elle le dénonce. Le délinquant a répété son acte plusieurs autres fois. Confondue par ses parents suite au constat d’un changement de son comportement et de sa démarche ainsi que des blessures des parties génitales, la fillette a avoué les faits. L’interpellation de l’auteur a permis de découvrir la deuxième victime mineure. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer qu’il y a eu effectivement viol dans les deux cas. Selon les commandants de brigades, plusieurs cas de viol sont signalés à leur niveau. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans. Des élèves aussi sont fortement impliqués dans certains cas d’abus sexuels. Ils séquestrent des filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec elles et reçoivent en contrepartie de l’argent. Des élèves exclus y sont impliqués.
LES PEINES
Les mineurs impliqués dans ces faits d’actes sexuels n’encourent pas automatiquement de sanction pénale. Ils sont orientés vers l’action sociale qui fait recours à des spécialistes notamment des psychologues pour leur prise en charge tant moral que social. Après des mesures éducatives sont prises par le juge pour enfant pour leur insertion sociale. Par contre, les adultes qui y sont impliqués encourent de graves sanctions car l’acte perpétré constitue un crime. La police judiciaire a traité des cas de viol entre mineurs. La hausse de ce type d’agression est aussi inquiétante dans le milieu de nos jeunes enfants qui n’hésitent pas en groupe à contraindre par la violence ou grâce à des substances stupéfiantes ou soporifiques des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec tout le groupe. Il convient de préciser que les mineurs coupables de ces faits sont traités comme des adultes.
CONSEILS AUX PARENTS
Il est conseillé aux parents d’éviter d’envoyer des personnes pour travailler à domicile en leur absence (plombier, électricien, réparateur de réfrigérateur ou de climatiseur, etc.). Ceux qui sont sollicités à longueur de journée dans les services doivent être attentifs et vigilants. Il faut aussi surveiller les fréquentations des enfants, leur comportement et leur programme scolaire afin de savoir où sont vos enfants en permanence. Les parents doivent également prendre le soin de connaître le voisinage. Il faut éviter de donner des téléphones Android aux enfants et surveiller les programmes qu’ils regardent, en respectant la signalétique affichée par les chaînes de télévision notamment. Certains programmes peuvent aussi être des causes des cas d’agressions sexuelles chez les enfants.
NOS UNITÉS SONT DISPONIBLES POUR VOUS ÉCOUTER, VOUS ORIENTER OU RECEVOIR TOUTES PLAINTES LIÉES À CES FAITS. N’HÉSITEZ PAS À VOUS RENDRE DANS LES BRIGADES DE GENDARMERIE OU COMMISSARIATS DE POLICE LES PLUS PROCHES OU APPELER NOS NUMÉROS D’URGENCE GRATUIT 16,17 ET 1010.
Source : Dossier de presse sur le phénomène des viols sur mineures dans la ville de Ouagadougou
Burkina Faso: un nouveau gouvernement est en place
Burkina Faso: un nouveau gouvernement est en place
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé par arrêté Présidentiel à la nomination d'un nouveau Gouvernement ce 30 juin 2021. Changement majeur, les départs de Chériff Sy et Ousséni Compaoré, précédemment en charge de la Défense et de la Sécurité. Roch Kaboré s’attribue le portefeuille de la Défense où il est secondé par le colonel-major Barthélémy Simporé comme ministre délégué auprès du Président du Faso, chargé de la défense nationale et des anciens combattants.
Monsieur Maxime Koné, précédemment ministre délégué chargé des Burkinabè de l’intégration devient ministre de la sécurité.
Maxime Koné est remplacé à son poste par Clarisse Mérindol née Ouoba, enseignante de droit à l’Université Thomas Sankara.
<< Un nouveau gouvernement est en place. Le remaniement ministériel intervenu ce 30 juin 2021 s'inscrit dans ma volonté de donner un nouveau souffle à notre engagement face aux defis majeurs de notre Nation. L'accompagnement et le soutien de l'ensemble des fils et filles du Burkina Faso seront les ferments de ce nouvel exécutif, dans la construction d’une Nation sécurisée, de paix, et de prospérité>> , Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso.
La Rédaction
Autonomisation économique des femmes: le GRAAD lance officiellement le projet ‘’Bisongo’’
Autonomisation économique des femmes : le GRAAD lance officiellement le projet ‘’Bisongo’’
Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (GRAAD) a procédé ce 30 juin 2021 au lancement officiel du projet « Bisongo » à Ouagadougou. Le projet vise l’impact des programmes socio-éducatifs communautaires d’encadrement de la petite enfance sur l’autonomisation de la Femme des zones défavorisées du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
Les femmes sont en général les plus défavorisées sur le marché du travail. En Afrique subsaharienne, le taux de participation des femmes à ce marché est estimé à 64,2 % contre 76,2 % pour les hommes, soit un écart de 12 points de pourcentage (BAD, 2018). Au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, le taux de chômage est plus prononcé chez les femmes que chez les hommes et la plupart sont occupées dans le secteur informel (ENESI, INSD ; 2015, 2018).
Avec l’importante jeunesse de membres des ménages, pour assurer les tâches domestiques afférant à la prise en charge de ces enfants, les mères sont bien souvent amenées à renoncer à une occupation rémunérée sur le marché de travail. D’où l’idée du projet « Bisongo ». Le but de l’atelier consiste à partager le contenu du projet et de mobiliser les parties prenantes clés.
Aperçu du présidium
D’un coût global de 200 millions de FCFA, selon le Dr Damien Lankoandé, membre de l’équipe du projet Bisongo, « le projet va d’abord commencer par une enquête qualitative. Nous allons nous adresser aux partenaires pour mieux cerner la problématique et à l’issu de cela l’équipe va se retrouver pour finaliser les outils de collectes de données quantitatifs. Nous allons interroger 3 000 personnes dont 1 500 au Burkina Faso et 1 500 en Côte d’ivoire ». Cette étude va faire ressortir la contribution des services socio-éducatifs au bien être socio-économique de la femme en général.
Des recommandations seront faites à l’endroit des autorités et des décideurs pour une autonomisation financière de la femme. La coalition pour l’éducation pour tous salut l’initiative et marque son accompagnement pour le projet. Monsieur Sylvère Kaboré, membre du conseil d’administration de la coalition a affirmé que c’est un outil fort qui va leur permettre de mener des plaidoyers au plus haut niveau afin de faire bénéficier des retombés aux communautés.
Vu des participants
La suite du projet va consister d’une part à la consultation et la finalisation de la mise en place du comité de revue. La production de l’ébauche de la Desktop review et la finalisation des outils de collecte des données qualitatives. Ensuite la finalisation des outils de collecte des données quantitatives. Et d’autre part, l’organisation d’un atelier de travail de 2 jours avec le Comité de revue et le démarrage du processus de collecte des données quantitatives.
Adja Ilboudo (Collaborateur)
Elites Femmes
Rihanna renoue avec cette coupe de cheveux audacieuse
Rihanna renoue avec cette coupe de cheveux audacieuse
Sur son compte Instagram, la chanteuse a dévoilé sa nouvelle coupe de cheveux. Un vent de nostalgie flotterait-il chez notre Riri ? Photo.
Comment améliorer sa confiance en soi ?
Comment améliorer sa confiance en soi ?
Ce qu’il nous faut, c’est un mécanisme social qui outrepasse cela, une manière de désactiver la plupart des réponses qui découlent de la peur et de les remplacer par les niveaux adéquats de confiance en soi.
Pas besoin de se transformer en individu dominant de type social « alpha », celui qui domine sans hésitation et contrôle l’attention du groupe entier. L’authenticité doit toujours faire partie de votre « acte » de confiance, c’est-à-dire que vous agirez en faisant ressortir les traits et points forts de votre vraie personnalité, en les laissant percer cette croûte de timidité qui les empêche d’être apparents.
Voici votre programme en 10 étapes menant à la confiance sociale :
- ’DÉPART LANCÉ’
C’est une erreur de vous octroyer le luxe de vous échauffer, en arrivant tout doucement ou anxieusement à un évènement social ou à un rendez-vous romantique pour ensuite vous engager plus avant vers la fin de la soirée.
Les gens évaluent vite donc vous devez envoyer les bons signaux dès le début. Une expression timide peut sembler froide et grimaçante et si vous croisez les bras, cela peut suggérer que vous voulez qu’on vous laisse tranquille, essayez donc de sembler engageant.
- CHANGEZ DE POSTURE
Il s’agit là de modifier votre langage corporel pour paraître plus confiant. C’est relativement facile à y parvenir et cela a des conséquences interpersonnelles, c’est-à-dire que les gens vous considèreront comme étant amical et accessible, et par ailleurs, cela envoie aussi de forts signaux intrapersonnels, c’est-à-dire, qu’intérieurement, cela vous fait vous sentir mieux dans votre peau.
Avant d’entrer dans une pièce ou de vous présenter à un rendez-vous romantique, prenez le temps d’expirer profondément tout en vous redressant pour assumer votre stature. Roulez les épaules en arrière et vers le bas et détendez l’expression de votre visage.
- CONNECTEZ DU REGARD
Lorsque nous manquons de confiance en nous, nous entrons dans une pièce en regardant de biais ou en ayant l’air embarrassé. Pour sembler avoir confiance en vous, entraînez-vous à regarder autour de vous les gens que vous rencontrez en connectant du regard, comme si vous souriez du regard, en laissant votre regard reposer rapidement sur chaque personne au lieu de fixer les yeux au sol.
Imaginez que vous dites bonjour à des amis que vous connaissez déjà. Si vous approchez les gens comme s’ils étaient des ennemis, il est fort probable qu’ils se comporteront comme s’ils l’étaient.
- DE PREMIERS GESTES DE RENCONTRE AMICAUX
Un premier geste de rencontre amical laisse une impression marquante et démontre votre intention d’être ami. Un premier geste de rencontre froid ou tendu sera interprété comme de l’indifférence ou de la froideur, préparez-vous donc à l’avance pour apprendre comment tirer partie des premières secondes de votre communication.
Si vous serrez la main à quelqu’un, veillez à offrir votre main paume ouverte, et que votre poignée de main est suffisamment ferme pour indiquer chaleur et connexion. Connectez-vous du regard et souriez tout en serrant la main.
Si vous donnez une accolade ou que vous envoyez un baiser dans l’air, que ce soit ouvertement et chaleureusement. Si votre premier geste est chaleureux, votre silence ultérieur ne sera pas pris pour de l’indifférence.
- USEZ D’UN CONTACT PHYSIQUE AVEC VOS AMIS
Le contact physique est une des formes de communication les plus puissantes, et en fait plus pour communiquer l’intérêt et la chaleur que toute parole. Si vous êtes timide et silencieux, ne vous déconnectez jamais complètement de la communication.
Si vous êtes assis les bras croisés et que vous ne parlez pas, cela semblera négatif et même critique ; par contre, si vous répondez au mouvement général du groupe de la même manière, vous semblerez participer.
De petites accolades ou embrasser vos amis proches ou les toucher sur le bras quand ils disent quelque chose de drôle vous permettra de rester en contact et impliqué dans le groupe social.
- USEZ DE SIGNES D’ÉCOUTE ACTIFS
Avoir confiance en vous ou le sembler ne veut pas dire que vous monopolisez la conversation. Les gens adorent ceux qui savent écouter ; ces derniers sont toujours acceptés en tant que communicateurs clés d’un groupe. Tournez-vous vers la personne qui parle si vous êtes en tête à tête, ou vers chaque interlocuteur si vous êtes au sein d’un groupe, et connectez-vous du regard ou hochez de la tête pour montrer votre compréhension et votre intérêt.
- ÉVITEZ LES NOUNOURS !
Un nounours, c’est un objet qui nous réconforte et que nous utilisons pour nous aider à nous sentir mieux lorsque nous ressentons de la pression sociale. Le nounours en vogue, c’est bien sûr notre portable, que nous avons tendance à utiliser comme filtre social, en jouant avec et en lisant des textes ou en envoyant des Tweets pour nous protéger d’avoir à entrer réellement en rapport avec les gens avec lesquels nous socialisons. Si vous utilisez votre téléphone ou que vous jouez avec, vous annoncez que vous avez déjà engagé la conversation, en quelque sorte, avec quelqu’un d’autre.
Agripper votre sac à main ou le coller contre votre corps, va aussi repousser les gens, tout comme tripoter vos bijoux ou vos cheveux.
Portez des vêtements et des sacs faciles à gérer pour ne pas avoir à les tripoter ou à les ajuster sans arrêt.
Si vous avez un verre en main, tenez-le à hauteur de votre nombril et non de votre poitrine ou de votre menton, ce qui indique que vous vous en servez de barrière.
- VOUS ÊTES TRANSPARENTS !
Quand elles se sentent sous pression sociale, les femmes en particulier ont tendance à se diminuer, à rentrer les coudes dans la taille et à se faire toutes petites. Les hommes peuvent à l’inverse avoir tendance à s’étaler et à se gonfler dans les mêmes circonstances, et ces deux comportements sont rarement compatibles.
Il n’y a aucun besoin d’en faire trop et de s’étaler, cela semble arrogant, il suffit de sembler et de paraître plus à l’aise en tenant vos coudes à quelques centimètres de votre corps et non collés à lui. Si vous êtes assis, placez vos coudes sur les bras du fauteuil. Cela crée un espace sous les aisselles qui est un signe de confiance en soi chez les animaux.
- IMAGINEZ QU’ILS SONT PLUS ANXIEUX QUE VOUS
Lorsque nous manquons de confiance en nous, nous avons tendance à vivre dans une bulle d’anxiété constituée de nos peurs et de nos préoccupations. Mais en fait, il existe très peu de gens qui ont totalement confiance en eux dans les réunions sociales ou lors de rendez-vous romantiques, c’est seulement que certains masquent leurs peurs plus que d’autres. La personne la plus extravertie est d’ailleurs peut-être celle qui a le moins d’estime envers elle-même.
Présupposez que les autres ont besoin de votre aide pour se sentir socialement à l’aise, autant ou même plus que vous.
- PRÉVOYEZ QUELQUES LIGNES PASSE-PARTOUT
Se retrouver à balbutier des monosyllabes, c’est terrifiant, et il s’agit habituellement du pire symptôme de la timidité. Préparez un script, cela peut sembler faux, mais c’est en fait bien mieux que de bégayer avec spontanéité. Réfléchissez à votre réponse lorsque quelqu’un vous demande quelle est votre profession. Des réponses du genre : « Je travaille pour une association à but non lucratif » ou « Je suis dans l’informatique », ou « je suis commerçant » peut vous sembler exact, mais elles donnent généralement un point final à la conversation au lieu de l’engager.
Préparez-vous plutôt à dire ce que vous faites vraiment, car c’est cela qui anime la conversation. « Je suis dans l’informatique, c’est-à-dire que je passe la plus grande partie de la journée à consoler tous ceux qui stressent sur ce qui ne marche pas sur leurs PC » est bien mieux pour engager la conversation.
Yahoo Life
Les bienfaits de l'huile de carotte sur la peau
Les bienfaits de l'huile de carotte sur la peau
Réputée pour donner bonne mine, l'huile de carotte fait des miracles ! Sur les cheveux comme sur la peau, l'huile de carotte est une alliée pour votre corps. Closer vous explique.
Au-delà de rendre aimable, la carotte rend belle ! Quand elle est transformée en huile végétale, la carotte est un actif très efficace. Que ce soit pour la peau, les cheveux et le visage. L'huile de carotte regorge de vitamines et d'acides gras essentiels.
Mais comment est faite l'huile de carotte ? L'huile végétale de carotte est obtenue en laissant macérer le légume dans une huile végétale neutre (huile de tournesol par exemple). Riche en bêtacarotène (pro-vitamine A) et en vitamines, cette huile va préserver la bonne santé de l'épiderme et va favoriser son éclat. Quant aux cheveux, l'huile de carotte leur apportera douceur et brillance.
L'huile de carotte : comment l'utiliser ?
Sur la peau ! L'huile de carotte possède des vertus pour votre épiderme. Elle va donner de l'éclat et un effet bonne mine grâce à sa couleur légèrement orangée. C'est un auto-bronzant naturel ! Eh oui, si vous l'utilisez quotidiennement sur votre visage et/ou votre corps, pure ou diluée dans votre crème habituelle, vous aurez un joli teint hâlé. Avec l'été qui arrive, Closer vous conseil de vous munir de votre huile de carotte. Elle est également très utile en guise d'après-soleil. Elle contribue à prolonger le bronzage.
L'huile de carotte est bénéfique pour les peaux sèches et sensibles. En plus d'être un très bon allié en été, elle en est un très bon pour l'hiver. Elle soulage les gerçures et protège des agressions extérieures comme le vent, le froid ou encore la pollution. Vous souffrez d'acné ? Ses vertus antioxydantes permettent de lutter contre les problèmes de peau (acné ou eczéma), mais aussi contre les signes de l'âge.
L'huile de carotte est aussi bénéfique pour les cheveux et est très efficace lorsqu'elle est utilisée en masque capillaire. C'est très simple, il suffit de faire un bain d'huile, c'est-à-dire badigeonner vos cheveux d'huile, et la laisser reposer le plus longtemps possible. Vous avez les cheveux secs ou frisés ? Mettez un peu de cette huile sur vos pointes quotidiennement, elle les protégera des éventuelles cassures. L'huile de carotte n'a plus de secret pour vous !
Closermag.fr
Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité
Gouvernement-Patronat : Le cadre permanent de concertation, désormais une réalité
Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a ouvert ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou, la première rencontre entre le Gouvernement et les organisations professionnelles d’employeurs. Pour le patronat, c’est un cadre qui va permettre de poser les préoccupations propres aux entreprises, dans le sens de l’amélioration de leur productivité et du climat social en leur sein.
Cette tribune de dialogue, longtemps attendue, s’est ouverte sous l’égide du chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré. Pendant deux jours, le Gouvernement et les Organisations professionnelles des employeurs vont discuter sur les préoccupations des entreprises au Burkina Faso, liées notamment à l’emploi, au travail et à la protection sociale. La promotion du dialogue social et l’amélioration du fonctionnement du marché de travail et la productivité de la main-d’œuvre seront au cœur des échanges.
Pour le Premier ministre, la création d’un environnement social sécurisé et apaisé, est une condition indispensable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, créateur de richesses et d’emplois décents pour tous. Il est clair donc que la collaboration entre le monde des affaires, le Gouvernement et la société civile, est incontournable. » C’est pourquoi, il a salué l’organisation de cette première rencontre dont l’objectif est d’approfondir les réflexions sur les défis communs relatifs à l’emploi et au travail dans notre pays.
« L’objectif pour nous aujourd’hui, c’est de créer les conditions pour que le patronat puisse accompagner le plus efficacement possible les actions du gouvernement », a dit le représentant des Organisations professionnelles des employeurs, Seydou Diakité. Pour le patronat, il faut adapter la formation professionnelle aux besoins des entreprises burkinabè, créer les conditions pour que les syndicats puissent adhérer à la plate-forme de discution, notamment sur la révision du code du travail, favoriser le financement des entreprises par les banques et créer un climat social apaisé.
Le ministre de la Fonction publique, Seni Ouédraogo, a précisé que les préoccupations qui feront l’objet de discution, ont été envoyées par le Patronat, et le gouvernement, en fonction des départements concernés, a examiné et va soumettre ses réponses. Celles-ci sont consignées dans le document de base de la présente rencontre. Des réponses qui vont dans le sens de renforcer le cadre institutionnel, réglementaire et juridique, relatif au marché du travail ; consolider le dialogue social afin d’améliorer la flexibilité du marché de travail ; impliquer davantage les employeurs dans les différents comités et commissions consultatives ainsi que dans les négociations des conventions collectives de travail ; renforcer la formation technique et professionnelle, afin d’améliorer la qualité de la main-d’œuvre.
Christophe Joseph Marie Dabiré a invité l’ensemble des participants à des échanges francs, dans le respect des principes cardinaux qui gouvernent le dialogue et les négociations, afin de parvenir à des engagements réalistes et réalisables par chacune des parties.
DCRP/Primature
Violences basées sur le genre : Les résultats de la phase pilote du mécanisme de collecte de données, présentés aux partenaires
Violences basées sur le genre : Les résultats de la phase pilote du mécanisme de collecte de données, présentés aux partenaires
La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Ilboudo Marchal, a procédé, le mardi 29 juin 2020, à l’ouverture de l’atelier sur le mécanisme de gestion des informations sur les violences basées sur le genre. Cet atelier avait pour objectif de présenter les résultats de la phase pilote du mécanisme, dans l’optique de l’étendre aux autres régions.
Veiller à l’application des textes et lois existants contre toutes les violences liées au genre est l’un des objectifs stratégiques de la Stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024. Pour y parvenir, le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire (MFSNFAH), à travers la Direction de la promotion du genre (DPG), en collaboration avec le SP/CONASUR et avec l’appui technique et financier de l’Agence belge de développement (Enabel), a mis en place la phase pilote du mécanisme de collecte de données et de gestion des informations sur les Violences basées sur le genre (VBG) dans la région du Centre-Est.
Les partenaires nationaux présents à l’atelier.
Cette phase pilote a enregistré un bilan satisfaisant. D’où l’ambition du ministère d’étendre la collecte de données à toutes les régions. C’est dans cette dynamique que le présent atelier a été initié par le ministère au profit de ses partenaires nationaux. L’objectif étant de leur présenter l’expérience pilote de la mise en place du mécanisme dans la région du Centre-Est.
Selon la ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal, c’est pour permettre aux acteurs de disposer de données fiables pour mieux orienter les stratégies d’intervention et de lutte contre les VBG que le gouvernement a entrepris, depuis 2020, un processus de mise en place d’un mécanisme national de gestion de données intégrées et digitalisées. A l’en croire, le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), en avril 2021, a estimé à 2,5 millions les personnes ayant besoin de protection, dont 646 000 contre les VBG.
La ministre de la Femme, Hélène Ilboudo Marchal.
Ces chiffres, pour elle, montrent la nécessité de fédérer les énergies pour donner des réponses adéquates à la lutte contre les VBG à travers des données et informations pertinentes, fiables et régulières sur le phénomène. Ainsi, en plus de présenter le mécanisme de gestion des informations sur les VBG dans la région du Centre-Est, il s’agira, au cours de cet atelier, d’échanger sur les défis de la pérennisation dudit mécanisme, pour sa mise en place sur toute l’étendue du territoire.
Il ressort des résultats de cette phase pilote qu’en matière de VBG dans la région du Centre-Est, au niveau des violences physiques, les bastonnades et les coups sont utilisés à 80%. Pour les violences morales/psychologiques, les paroles blessantes et les injures sont respectivement à 64% et 68% utilisées. Au niveau des violences sexuelles, le harcèlement et l’abus sexuel sont à 60%. En matière de violences économiques, la confiscation de revenus de force et l’interdiction de mener une profession ou activité économique est de 50%. Au niveau des violences patrimoniales, la confiscation ou la destruction de documents a été enregistrée à 100%.
Selon l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina, Jean-Jacques Quairiat, l’appui de son pays à la phase pilote du mécanisme s’explique par la sensibilité de la coopération belge aux thématiques liées au genre et aux droits sexuels. Pour lui, les données recueillies permettront de disposer d’une meilleure connaissance de la problématique. Le diplomate a aussi réaffirmé la disponibilité de la Belgique, à travers Enabel et ses autres partenaires, à accompagner le ministère de la Femme.
Lefaso.net
Autonomisation économique des femmes : Tenue d’un forum national des Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit
Plan International Burkina Faso a tenu le samedi 26 juin 2021 à Koupéla, un Forum National des groupes d'épargne et de crédit sous le thème : « Autonomisation des femmes par la promotion des groupes d'épargne : solution efficace pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience dans nos communautés ».
Les Groupes Villageois d'Epargne et de Crédit visent à accompagner les femmes dans des activités génératrices de revenus. Cette initiative consiste à regrouper les femmes en groupement pour améliorer leur statut social et économique en épargnant. Cette épargne constitue un fonds dont chaque membre peut emprunter et rembourser. En 12 mois, l'initiative a permis aux femmes d'épargner plus de 4 milliards de francs CFA.
Présidente de la cérémonie, la ministre en charge de la femme, Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a souligné qu'une réelle autonomisation économique des femmes requiert des actions conjuguées de l'ensemble des acteurs et partenaires au développement, et ce, à travers des initiatives variées.
De façon pratique, chaque groupe reçoit de Plan International Burkina Faso un kit composé d’une caisse métallique munie de 3 cadenas, une calculatrice, deux petits sacs en tissu, un cachet, des carnets individuels pour toutes les membres, et des stylos.
Sur les carnets individuels sont notées et cachetées les parts contribuées chaque semaine ainsi que les prêts. Dans les deux petits sacs est noué l’argent qui est ensuite placé dans la caisse métallique, sur laquelle veillent discrètement 3 gardiennes qui détiennent les clés de chacun des cadenas. Elles n’ouvrent la caisse qu’une fois ensemble et devant tout le groupe. Les membres sont toutes encouragés à prendre des prêts pour éviter d’immobiliser de la liquidité et attirer des délinquants, et aussi, pour faire fructifier leur capital avec les bénéfices générés par les prêts.
Avec ces prêts contractés, les femmes mènent des activités génératrices de revenus ; certaines arrivent à faire des économies à partir de leurs activités, en attendant le partage des gains qui intervient à la fin du cycle de 9 à 12 mois convenu de commun accord. Cela a créé un engouement véritable pour les groupes d’épargne et de crédit qui continuent de s’accroître chaque année.
Adja Ilboudo
Elites Femmes
Attaques terroristes au Burkina Faso: Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré opte pour un discours réunificateur
Attaques terroristes au Burkina Faso: Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré opte pour un discours réunificateur
MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ROCH MARC CHRISTIAN KABORE
PRESIDENT DU FASO, CHEF DE L’ÉTAT
OUAGADOUGOU, 27 JUIN 2021
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur
Ces dernières semaines, la succession des évènements dans notre pays a mis à l’ordre du jour des préoccupations majeures qui interpellent tous les Burkinabè.
La tragédie d’une cruauté inouïe, perpétrée à Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin courant, vient nous conforter dans la conviction que le combat contre le terrorisme a pris une nouvelle tournure.
Ce massacre, l’embuscade menée contre le convoi ayant occasionné la perte de onze policiers et celle de deux militaires, suite à l’explosion d’un Engin Improvisé, sur l’axe Barsalogo-Foubé, ont créé une onde de choc à travers toutes les couches sociales de notre pays, suscitant ainsi des doutes sur notre avenir commun.
C’est pourquoi, je comprends les réactions légitimes d’indignation et les fortes attentes sécuritaires de nos compatriotes, durement éprouvés par la gravité de ces évènements.
C’est le lieu pour moi de rendre les hommages de la Nation aux victimes de cette barbarie, de réitérer mes condoléances aux familles éplorées ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.
En ces moments difficiles où nous subissons ces revers, notre salut doit résider dans l’unité, la cohésion et l’engagement déterminé des filles et fils de notre pays à défendre la Mère-Patrie. Tel a été de tout temps notre comportement, lorsque les circonstances l’exigeaient.
C’est aussi la seule attitude qui convienne en de pareilles circonstances.
Peuple du Burkina Faso
Dans le contexte qui est le nôtre, il nous faut faire preuve de discernement et ne surtout pas nous tromper d’ennemis.
Ni les marches, ni les publications insidieuses sur les réseaux sociaux, ni les appels à remettre en cause notre démocratie chèrement acquise, ne permettront de venir à bout du terrorisme dans notre pays.
C’est pourquoi, je demande instamment à tous ceux qui s’organisent dans ce sens, notamment les partis politiques et les Organisations de la Société Civile, de surseoir aux marches et meetings projetés, afin de ne pas faire le lit de notre désunion, face à l’ennemi commun. Il nous faut faire preuve de retenue et ne pas engager des actions de nature à compromettre notre unité et notre avenir commun.
Nous devons poursuivre le dialogue politique pour continuer à affiner notre consensus politique sur toutes les questions d’intérêt national, en particulier celles qui sont relatives à la sécurité. Il est temps que nous fassions preuve de responsabilité, face à la fragilité de la situation.
Les acquis engrangés sur le terrain par les Forces de Défense et de Sécurité, avec l’apport conséquent des Volontaires pour la Défense de la Patrie, sont certains, et ont permis d’infliger aux groupes armés terroristes, des pertes significatives, les amenant à changer leurs tactiques pour s’en prendre lâchement aux populations civiles.
C’est pourquoi, en dépit des difficultés conjoncturelles que nous traversons, je tiens à saluer l’engagement et le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité et la détermination des Volontaires pour la Défense de la Patrie qui, au péril de leur vie, se battent courageusement pour garantir notre sécurité collective.
Leur engagement nous vaut d’être toujours debout et de continuer à enregistrer des acquis inestimables sur le terrain du développement.
Je salue toutes les composantes de la Nation qui multiplient chaque jour des initiatives pour la paix et la sécurité dans notre pays.
Malgré un contexte sous-régional difficile, nous devons avoir foi en notre capacité à relever le défi de la lutte contre le terrorisme avec les autres pays en proie au même fléau.
L’occasion doit donc être saisie pour inviter individuellement et collectivement les Burkinabè, établis au Burkina Faso ou hors de nos frontières, à faire de la lutte contre le terrorisme une affaire de chacun et de tous.
Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes
Au regard des enjeux liés à la situation sécuritaire d’ensemble, j’ai décidé, en ma qualité de Chef Suprême des armées, de prendre toutes les mesures idoines qu’exigent la circonstance pour :
rétablir la confiance, avec notre Peuple, dans le secteur de la sécurité ;
adapter notre stratégie aux nouvelles réalités du terrain, en revoyant la doctrine d’emploi des Volontaires pour la Défense de la Patrie, et en améliorant la rapidité d’intervention pour les opérations aériennes et terrestres menées par nos troupes ;
consolider l’efficacité, l’unité et la cohésion du commandement, dans le respect de la discipline militaire qui a toujours fait la force des armées ;
renforcer la collaboration entre les populations, les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie pour une meilleure défense populaire de notre pays ;
maintenir un niveau de prise en charge des personnes déplacées internes, pour qu’elles puissent vivre dignement, en attendant leur retour dans leurs zones d’origine.
Enfin, tous les patriotes burkinabè doivent se donner la main dans l’union et la détermination, aux côtés de toutes nos forces combattantes, car la victoire est un impératif.
Le doute sur notre capacité à vaincre l’ennemi n’est pas permis.
Ensemble, unis et déterminés, nous y parviendrons !
Dieu bénisse le Burkina Faso !