Une phase pilote a été mise en place officiellement en octobre 2017 à Manga, et qui a nécessité une évaluation rapide dont les résultats ont montré l’importance de l’implémentation de ces dispositifs, non seulement pour accompagner le développement intégré de l’enfant mais aussi permettre aux parents de vaquer tranquillement à leurs occupations.

Sur la base de cette phase pilote et des leçons qui y ont été tirées, en 2019 et 2020, il y a eu l’extension de l’initiative crèches mobiles/ haltes garderies sur 20 communes et arrondissements du Burkina dans le cadre des THIMO (mesures sociales du gouvernement) pour l’accueil des enfants qui viennent sur les sites avec leurs mères. Cela a été rendu possible grâce au Projet Emploi des Jeunes et de Développement des Compétences (PEJDC clos) financé par la Banque Mondiale, aussi grâce à l’accompagnement technique de l’Institut de Formation et de Spécialisation des Personnelles de la Petite Enfance (IFSPPE) pour leur implémentation dans les différentes localités.

Après la fin des THIMO depuis février 2020 jusqu’à présent, les vingt (20) crèches mobiles continuent de fonctionner au bonheur des enfants.

Pour cette année 2021, il est envisagé la mise en œuvre des THIMO et les femmes seront mises à contribution. Aussi, dans le cadre des activités de grande envergure nationale, ces CM/HG sont importantes. Les femmes viennent sur les sites des travaux et aussi lors des manifestations avec des enfants en bas âge qui les exposent à des intempéries et certaines scènes pouvant nuire à leur santé et leur éducation.  Pour pallier cela et permettre aux enfants d’être en sécurité pendant que leurs mères participent aux travaux, il est important de mettre en place des CM/HG tout au long des travaux.

C’est dans cette optique que le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire (MFSNFAH) en collaboration avec la Banque Mondiale qui accompagne l’Etat burkinabè dans la mise en œuvre des CM/HG tout en tenant compte de la nouvelle vision du Ministère en charge de la protection de l’enfant, a initié cette rencontre de plaidoyer auprès des maires des communes et d’arrondissements a annoncé l’institution.

Dans le discours d’ouverture, le Chargé de Mission Jérôme Yameogo , représentant la ministre Ilboudo/Marchal, a rappelé que le programme national d’éducation parentale, adopté depuis le 18 décembre 2015 et mis en œuvre par le ministère en charge de la famille, est une approche visant à doter les parents et autres personnes ayant la charge des enfants de 0 à 8 ans, de savoir théoriques, savoir-faire et savoir-être indispensables au développement holistique et à l’épanouissement des jeunes enfants.

Adja Ilboudo (Collaboratrice)

Elites Femmes